Strike the Blood – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 4

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Chapitre 1 : Depuis l’Empire du Seigneur de Guerre

Partie 4

« Asagi ? Tu es toujours en classe ? »

Ce jour-là, après les cours.

Asagi Aiba, après avoir quitté Kojou Akatsuki des yeux pendant un court moment s’immobilisa un moment après avoir entendu son nom crier à l’improviste depuis un angle mort. Réfrénant les cris qui menaçaient de s’échapper de ses lèvres, elle se retourna, gardant son sang-froid.

Ignorant le travail acharné d’Asagi, Kojou avait son expression léthargique habituelle.

Apparemment, même s’ils avaient été choisis pour un double, Kojou n’y voyait qu’une équipe de festival sportif, sans rien de spécial.

Bien que son expression indifférente menaçait de transformer sa tension en soif de sang spontanée, Asagi s’était en quelque sorte limitée à s’éclaircir la gorge. Elle était assez consciente d’elle-même pour savoir qu’elle n’avait aucune raison d’avoir du ressentiment.

Devant l’attitude de mécontentement évident d’Asagi, Kojou hésita un instant et plissa les sourcils.

« Si on doit s’entraîner pour ce festival sportif, on devrait s’en débarrasser le plus vite possible, » déclara Kojou.

« Ah… D’accord. Je vais me changer, alors va à la gym avant moi, d’accord ? » Le sourire d’Asagi était présent quand elle parlait.

Kojou acquiesça docilement. « Eh bien, à plus tard. Je vais emprunter une raquette. »

« Ah, d’accord, d’accord, » déclara Asagi.

Asagi avait fait un signe de la main au départ de Kojou avant de pousser un long soupir.

Ce faisant, elle entendit soudain une voix. « Hmmmm. »

C’était la voix cool et composée de Rin Tsukishima. Rin, vêtue de vêtements de gymnastique bleus par-dessus sa grande silhouette, affichait une expression qui semblait heureuse quand elle regardait et comparait le départ de Kojou avec l’attitude d’Asagi.

« Quoi ? » demanda Asagi.

« Akatsuki est parti assez facilement, n’est-ce pas ? J’aurais pensé qu’il n’aurait pas aimé le fait de s’entraîner pour le festival sportif, » déclara Rin.

« En fin de compte, il aime gagner. C’est un garçon comme ça, » déclara Asagi.

Asagi fit un grand haussement d’épaules en parlant. Rin, pour sa part, inclina légèrement son cou avec un regard sérieux présent sur son visage.

« Je me le demande. C’est peut-être le fait qu’il soit associé à toi qui l’a gonflé à bloc ? » demanda Rin.

« Attends un peu. » Asagi se tordit la langue dans ce qui semblait être une moue quand elle regarda Rin. « Arrête de jouer avec cet idiot de Motoki contre moi, et Kojou. Tu te mêles de tout et tu mets ton nez dans les affaires du festival du sport comme ça… »

« Est-ce un problème ? » demanda Rin avec un ton riant dans sa voix. Asagi poussa un soupir maussade.

« Un gros problème. D’abord, qu’est-ce que c’est que cette tenue ? » Pendant qu’elle parlait, elle montrait le sac en nylon sur ses genoux. À l’intérieur du sac se trouvait une serviette de sport et des vêtements de gymnastique pour la pratique du festival de sport.

« Qu’est-ce que tu demandes… ? C’est un uniforme de badminton, bien sûr. Je l’ai mis de côté pour toi, mais peut-être que la taille n’est pas tout à fait correcte ? Serait-ce parce que tu as tant grandi dans certains endroits que tu ne peux pas le porter ? » demanda Rin avec un ton d’inquiétude.

« Je peux le porter, » avoua Asagi sans réfléchir. « Ça ne veut pas dire que je devrais porter quelque chose d’aussi spectaculaire à un petit événement scolaire. »

Il s’agissait d’une jupe courte plissée et d’un polo, sans manches, et Asagi avait souligné les nombreux endroits où l’uniforme la laisserait sérieusement exposée. Ce n’était peut-être pas pour un match de tournoi public, mais elle n’avait pas pu s’empêcher d’être gênée de le porter à l’entraînement pour un simple festival sportif.

Pourtant, Rin avait quand même fait un rire espiègle. « Mais Asagi, tes jambes sont si jolies. »

« Euh, quoi ? » demanda Asagi.

Asagi s’était figée, incapable de répondre aux paroles inattendues de son amie, qui n’aimait généralement pas les blagues. Cependant, le ton de la voix de Rin était resté parfaitement calme.

« … Eh bien, Yaze dit que cet élève transféré au collège n’est pas du tout de taille face à toi selon lui, » déclara Rin.

« Pourquoi est-ce que tu es en train de me parler de cette fille, Himeragi, dans ce genre de conversation… ? » Asagi gardait sa voix basse pendant qu’elle demandait. Elle voulait garder son sang-froid, mais le choc soudain avait donné un ton désagréable à sa voix.

Yukina Himeragi, élève transférée au collège. Une fille si ridiculement jolie qu’Asagi ne pouvait même pas rêver d’être jalouse, et en plus, elle s’était étrangement bien entendue avec Kojou avant même son transfert. Certains étudiants l’avaient apparemment prise pour la petite amie de Kojou. Bien que ce ne soit pas un fait qu’Asagi ait voulu reconnaître, sans aucun doute, que cette fille était la cause de la chute d’Asagi ces derniers temps.

« Bien que je crois que tu en connaisses bien la raison, plus encore que moi, Asagi…, » déclara Rin.

L’expression de Rin n’avait pas changé lorsqu’elle avait jeté un coup d’œil vers l’angle du bâtiment du collège.

« Elle est très mignonne. C’est la camarade de classe de la petite sœur d’Akatsuki, non ? » demanda Rin.

« On dirait bien, oui, » déclara Asagi.

Voyant comment Asagi était incapable de cacher son inconfort, Rin fit un sourire doux.

« Bien que je me sois donné la peine de préparer l’uniforme, je ne te forcerai pas à le porter. Si tu veux dans tous les cas utiliser ta tenue de gym en sueur des cours du matin pendant que tu passes du temps avec Akatsuki…, » déclara Rin.

« Ce n’est pas en sueur. J’ai utilisé du déodorant et tout…, » Asagi protesta d’une voix faible.

Rin ne répondit rien, agitant la main et s’éloignant. « Je vais à la salle de ping-pong. Bonne chance, Asagi. »

Alors qu’elle s’en allait avec les élèves qui formaient l’équipe de tennis de table, Asagi était la seule qui restait derrière.

Regardant l’uniforme étendu sur son bureau, Asagi expira d’irritation.

« Bon sang… pourquoi dois-je m’inquiéter pour ce genre de choses ! Stupide Kojou ! » déclara Asagi.

***

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Claramiel

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