Shiniki no Campiones – Tome 5 – Chapitre 1 – Partie 1

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Chapitre 1 : Compte à rebours jusqu’à zéro

Partie 1

Il s’agissait d’un monde avec un océan de couleur d'un bleu pur qui s’étendait partout.

De petites îles flottaient sporadiquement sur cette toile bleue telle des tâches.

Le monde mythologique d'une mer et des îles, Hyperborea. Toba Riona voyageait dans le domaine de la mythologie qui était également appelé le monde des Héros avec Rokuhara Ren et d’autres camarades.

« On est de retour ! Regarde, Cassandre ! »

Ren pointa du doigt depuis le pont du voilier qui naviguait sur la mer avec agilité.

Il y avait une petite île devant eux. La verdure dense des arbres poussant de manière luxuriante sur cette montagne était remarquablement belle pour les yeux alors qu’elle était la seule chose visible sur cette immense mer.

C’était la résidence de la femme importante qui avait offert à Ren et à son groupe le bateau à propulsion magique sur lequel ils étaient montés.

Le propriétaire du navire pouvait se déplacer avec un pilote automatique juste en imaginant la destination. Naturellement, Ren n’avait pas oublié son nom.

« C’est l’île de Byakuren Ou — Luo Hao-oneesan qui est aussi le grand patron du groupe de pirates ! »

« C’est la personne qui est devenue le maître de Riona-sama, n’est-ce pas ? Je suis vraiment excitée ! » déclara Cassandre avec un sourire sincère.

« Un grand maître face à qui même un prodige comme Riona-sama ne peut pas se rebeller — de penser qu’une telle personne existe dans ce monde ! Je me demande quel genre d’individu elle est. »

« Dois-je dire que tu le comprendras si tu la rencontres, ou bien dois-je dire qu’en vérité, si possible, je ne veux pas la rencontrer… ? »

Riona marmonna d’un ton feutré.

Contrairement à Ren et Cassandre qui étaient de bonne humeur, elle était assise tout en serrant ses genoux avec un air lourd et sombre. Son visage semblait indiquer qu’elle était vraiment déprimée.

« Le bon sens ne marche pas du tout contre cet honorable maître, alors c’est fatigant de lui tenir compagnie… »

« Mais tu sais, Riona. Tu as été loin de Luo Hao-oneesan pendant ces quelques jours, n’est-ce pas ? N’as-tu pas pu te détendre pendant ce temps ? »

Ren l’avait fait remarquer. La distorsion spatiale qu’ils avaient l’habitude d’aller et venir entre la Terre et le monde mythologique d’Hyperborea, la porte qu’ils avaient franchie en venant ici était devenue inutilisable maintenant.

Ren et son groupe avaient voyagé jusqu’ici afin de chercher un nouvel itinéraire.

Ils arrivaient à l’île de la déesse, la Vierge de l’Eau qui était l’épouse du dieu guerrier, le Guerrier des Flammes.

La mystérieuse déesse leur avait fait une demande. Puis Ren avait rencontré un « tueur de dieux senior », l’avait confronté, et ils avaient formé une brève équipe — .

« Tu as également argumenté contre cette Kusanagi-senpai avec une bonne intensité. »

« Pour le dire franchement, c’est parce que même s’ils sont tous les deux tueurs de dieux, leur “intensité” est à un niveau différent. Rokuhara-san et Kusanagi-san sont comme le plus faible des quatre rois célestes devant l’honorable maître… »

« Hahahaha. »

Ren avait ri légèrement, même à l’égard de cette phrase impolie.

En fait, c’était exactement comme elle l’avait dit, alors il n’avait rien à redire. D’autre part, Riona qui était assise avec un regard sombre tout en serrant ses genoux avait finalement poussé un lourd soupir et s’était levée.

« Eh bien, je dois rassembler mes forces. »

Elle se dirigea vers la proue du bateau d’un pas ferme et fixa du regard l’île de son maître.

Riona leva le poing avec force et cria héroïquement.

« Faisons de notre mieux ! Je ne céderai absolument pas contre le harcèlement du pouvoir tyrannique ! »

« Quels mots fiables… ! Je vais t’encourager, Riona-sama ! »

Cassandre avait envoyé son soutien par-derrière.

Et puis, une petite déesse avait surgi sur l’épaule de Riona qui brûlait d’esprit combatif.

« Cette fille-oiseau s’enflamme inutilement, hein… Ne vaudrait-il pas mieux le faire avec modération ? »

Sa taille qui était seulement d’environ 30 centimètres la faisait ressembler à une poupée.

Elle était Stella, ou la déesse de la beauté et de l’amour Aphrodite. Elle souriait et riait cruellement sur l’épaule du génie Onmyouji qui agissait comme une reine en temps normal.

« Vu que tu es moins bien classée que cette femme grossière, tu es aussi assez semblable, tu sais ? »

« Tais-toi, Stella ! »

En outre — .

À ce moment, Riona et Stella regardaient devant elles vers l’endroit où le navire avançait. Elles avaient le dos tourné vers Ren et Cassandre. Ren regarda Cassandre à côté de lui.

La belle princesse de Troie lui rendit un sourire heureux.

L’amour envers Rokuhara Ren qui ne pouvait être dissimulé suintait des yeux de Cassandre.

Cet attrait réservé était vraiment charmant. Ren l’avait rapidement embrassé. C’était un baiser où leurs lèvres ne touchaient que légèrement, une bêtise qui se faisait furtivement.

Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Cassandre lui sourit d’une manière encore plus joyeuse.

Ils n’avaient pas pu prendre le temps de passer du temps tous les deux seuls au milieu de ce voyage.

Mais, il avait parfois fait ce genre de contact de peau à peau avec Cassandre et les deux individus avaient déterminé leur sentiment l’un envers l’autre comme ça.

« C’est un secret pour tout le monde, d’accord ? »

« Oui ♪ ! »

Leurs sentiments s’étaient transmis l’un à l’autre par le simple contact visuel. Ils n’avaient même pas besoin de chuchoter.

Même s’ils communiquaient comme ça à l’instant, Riona était brûlante d’esprit combatif. Elle s’était enflammée, et à la fin, elle avait même commencé à faire de la boxe de l’ombre contre un « maître honorable imaginaire ».

« Shih, shih ! Pour le bien de demain ! Visons légèrement le coin intérieur avec un coup de poing, puis donnons un coup de gouge ! Un coup flamboyant ! »

Il semblerait qu’elle n’ait pas du tout remarqué le changement dans la relation entre Ren et Cassandre.

Bien que ce genre de pensée soit aussi envoyé par la petite déesse dont le dos était tourné vers eux tout comme Riona.

{Ren ~. Peut-être que je devrais te poignarder d’un jour à l’autre maintenant…}

Ton instinct est vraiment bon dans ce genre de situation. Comme on s’y attend de la part de Stella.

{Comme on s’y attendrait aussi de la part de Ren. Tu n’essaies pas du tout de le nier. En mettant de côté le fait que ce soit une bonne ou une mauvaise chose…}

En tout cas, Rokuhara Ren était finalement revenu, dans le but de récupérer Toba Fumika qu’ils avaient laissé avec le tueur de dieux Luo Hao, aussi connu sous le nom de Luo Cuilian. Puis ils retourneraient chez eux grâce à la distorsion de l’espace qu’ils avaient découverte sur l’île de la Vierge de l’Eau.

Bientôt, la « fin du monde » commencerait à se produire sur leur terre.

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La réincarnation de Yatagarasu, Toba Riona.

Afin de former ce seul et unique talent exceptionnel, la fondatrice de la secte magique, Luo Cuilian, lui avait confié l’entraînement des chutes d’eau. Son but était de lui imposer un fardeau physique et mental.

« Cette fille va certainement devenir un phénix parmi les humains — bien qu’elle soit encore un petit poussin. »

Luo Cuilian avait souri à côté du bassin de la cascade où l’eau éclaboussait sans fin.

 

 

Plusieurs jours d’agonie étaient nécessaires dans ce lieu d’entraînement où elle instruisait une fille onmyouji japonaise du 21e siècle.

« Elle est également dotée de l’intelligence qui convient à ce talent. Cependant, je crois que c’est quelque chose qui est un peu “excessif” pour elle. »

« Je vois. Et là, tu as forcé cette Yatagarasu à passer par un dur entraînement. »

Celui qui avait fait ce commentaire était un jeune noble svelte.

Contrairement à Luo Cuilian qui portait la tenue Han, cet homme portait une tenue du Japon ancien.

Une robe à col rond portée par les membres de la cour impériale de couleur orange semblable au soleil du matin, une couleur qui était traditionnellement portée par le prince héritier. Casquette Shinto noire, hakama blanc. Cet homme portait des vêtements qui n’étaient autorisés que pour le prince héritier de la lointaine période Asuka et même d’une période plus ancienne.

Umayado no Ouji. Son autre nom était Shoutoku Taishi.

Il avait une belle allure qui convenait au prince impérial qui était réputé pour son raffinement. De plus, c’était un fantôme. Cependant, à l’heure actuelle, il était assis sur une chaise comme une personne vivante.

Luo Cuilian était également assise. Ils étaient face à face avec une table ronde entre eux.

« Le discernement de Luo Hao-dono est vraiment splendide. Pour être honnête, j’ai aussi eu une impression similaire. »

Umayado no Ouji se couvrit la bouche avec la manche de sa robe en parlant.

« La sœur aînée de ma prêtresse excellait dans l’onmyoudou et l’apprentissage, mais son dévouement dans d’autres domaines que celui-là laisse encore à désirer. Bien sûr, pour ceux qui ont peu de talent, la maîtrise de leur seul point fort est une voie possible. Cependant, avec un tel talent, c’est l’amour parental d’une personne âgée que de vouloir la guider vers le chemin à suivre… »

« Fufufufufu. Le jour où Riona me sera reconnaissante viendra un jour. »

« Umu. Quand nous rentrerons à la maison, je devrais l’instruire encore plus sévèrement. Après tout, il n’existe pas de raccourci vers un lendemain radieux — »

Luo Cuilian et Umayado no Ouji, tous deux étaient de grands compagnons qui pouvaient se vanter d’être incomparables.

C’est peut-être pour cette raison qu’ils avaient pu converser tranquillement avec une profonde compatibilité l’un envers l’autre. Ils dégageaient même l’élégance d’un sage qui appréciait une conversation raffinée dans un ermitage construit au milieu d’un bosquet de bambous.

Mais, il y avait une voix qui ne convenait pas à l’atmosphère des deux. Cette voix était audible depuis un certain temps déjà.

« Ji, Ji-Ji-Jiga Toku Butsurai, buheh, Shoukyou Shoukotsu Shuu, Muryou Hyakusenman, nn, gehoh, Okusai Asougi — fu, fueeeeeeeeennn ! »

Il s’agissait de l’incarnation de Tamayori Hime qui partagait le sang de la fille qui était devenue le sujet de ces deux-là, Aoba Fumika. La voix semblait faire penser qu’elle pleurait.

La chute d’eau frappait son corps. Elle avalait parfois l’eau en récitant désespérément un passage du Sutra du Lotus.

Elle était en train de s’entraîner sans fin à la dure formation qui était aussi assignée à Riona. Elle portait une tenue d’entraînement que sa sœur aînée portait également. L’eau qui tombait continua à frapper son corps.

Incapable de supporter la douleur, Fumika plaida pour arrêter.

« Ta, Taishi-sama ! Luo Hao-sensei ! Je, je pense qu’il est encore trop tôt pour moi de suivre la même formation qu’Onee-chan ! Ça — Puis-je déjà arrêter ? »

« Ce n’est pas bon, Fumika. »

Uyamado no Ouji avait parlé à la miko de Tamayori qui l’avait amené jusqu’ici.

« En effet, votre capacité est bien trop différente de celle de votre sœur aînée. Votre problème est simplement votre faible force d’esprit, votre volonté et votre courage qui sont la pierre angulaire de toute chose. Dans ce cas, plutôt que de vous éduquer à la légère, la discipline qui consiste à traiter votre corps et votre cœur très durement jusqu’à la fin est la meilleure — . »

Même s’il n’était même pas son mentor, Uyamado no Ouji lui parlait avec un air de je-sais-tout.

« J’admire les yeux perspicaces de Luo Hao-dono qui a vu clair dans tout ça. Permettez-vous d’être poussé à l’extrême dans le coin. Pour le dire dans les termes de votre génération, “Arrêtez de râler et rassemblez vos tripes !”. »

« Fu, fueeeeeeennn ! »

« Comme attendu de Taishi-dono. Vous avez donc déjà appris le discours vulgaire de la populace. »

Luo Cuilian avait ignoré les pleurnicheries de Fumika et l’avait louée avec admiration.

En réponse, Uyamado no Ouji afficha son sourire gracieux et magnanime.

« Ha, ha, ha, ha. Vraiment, c’est embarrassant. Alors que j’ai été ressuscité à l’époque de Fumika, diverses choses me paraissent curieuses. J’ai involontairement appris beaucoup de choses qui ne sont pas appropriées pour quelqu’un de mon statut. Et à cette occasion, je suis entré dans le sanctuaire d’Hyperborea… »

Uyamado no Ouji leva les yeux vers le ciel bleu qui s’étendait au-dessus de lui.

Doucement, il parla avec un « visage de quelqu’un plongé dans un monde à lui » dans une humeur joyeuse.

« Contrairement à l’époque où j’étais en vie, à l’heure actuelle, aucun pays ni aucune cour ne m’a attaché. Peut-être sera-t-il aussi agréable de voyager dans ce soi-disant monde des héros seulement accompagné de la miko de Tamayori. »

« Je, je pars aussi ? — Bu, bubah ! »

Fumika cria depuis le bassin de la cascade vers Uyamado no Ouji qui murmurait alors qu’il semblait joyeux.

Fumika répliqua alors que l’eau de la violente chute d’eau entrait dans sa bouche. En revanche, le sourire d’Uyamado no Ouji garda son calme jusqu’à la fin.

« Bien sûr. Après tout, vous pourriez dire que vous êtes mon assistante. »

« Ta-Ta-Taishi-sama, est exactement comme le fait mon Onee-chan, bubabah ! »

« En fait, depuis mon retour du fond de la terre d’Hyperborea — de la terre de la mort où nous avons rencontré le Dieu Apollon, je me sens vraiment bien. Mon âme est pleine de vitalité, à tel point que j’en oublie presque que je suis déjà mort. Ça me donne envie de faire un voyage… »

Uyamado no Ouji avait ignoré Fumika qui souffrait de l’entraînement de la cascade et avait parlé avec indifférence.

C’est vrai. Pendant tout ce temps, Uyamado no Ouji possédait Tamayori Hime dans ce voyage jusqu’à présent. Cependant, à l’heure actuelle, il se manifestait sans même utiliser le moindre médium et errait avec son corps fantomatique.

Le prince impérial de l’ancien Japon avait fait face à la grande héroïne de la Chine et avait parlé franchement.

« Luo Hao-dono. J’ai une requête. Pouvez-vous me prêter une carte ? »

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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