Shiniki no Campiones – Tome 4 – Chapitre 5 – Partie 5

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Chapitre 5 : Cercle de la mort et de la renaissance

Partie 5

« Uuuuuuu-. Devenir seul dans ce genre d’endroit ~, » Fumika errait sans but alors qu’elle était au bord des larmes.

Elle était en plein milieu d’un terrain vide et sec. Il n’y avait presque pas de plantes qui poussaient ici. Le vent soufflait froid. Elle se sentait terriblement seule.

C’était déjà terriblement ennuyeux rien qu’à cause du paysage. Cet endroit était le monde souterrain.

Même la Tamayori Hime, qui possédait une capacité spirituelle modérée, pourrait ne pas être en mesure de rester en sécurité ici pendant très longtemps.

« Mais, j’ai l’impression que ce sera toujours dangereux même si je retourne auprès de Rokuhara-san. Qu’est-ce que je dois faire ~ !? » se demanda Fumika à voix haute.

Comme on le lui avait demandé, Fumika s’était enfuie du champ de bataille à toute vitesse.

Contrairement à sa grande sœur, elle n’avait pas vraiment de pouvoir qui serait utile sur le champ de bataille. Elle courait désespérément sans même regarder en arrière, et quand sa respiration était un peu trop problématique, elle marchait désespérément.

Grâce à cela, elle avait pu prendre beaucoup de distance, et pourtant.

« De quel côté dois-je marcher pour retourner à l’endroit précédent… ? » demanda Fumika.

Si sa grande sœur stricte avait été à côté d’elle, elle se ferait gronder pour son insouciance.

Elle était perdue dans ce genre de situation d’urgence. C’était une sacrée gaffe, même si elle l’avait dit elle-même. De plus, *goso — * elle avait certainement entendu un son de derrière elle. Elle avait timidement regardé en arrière ─ .

« Je, ça s’est révélé !? » s’écria Fumika.

Derrière elle, il y avait quelque chose qu’on devrait peut-être appeler un diablotin.

Sa taille n’était pas si différente de celle d’un enfant de neuf ou dix ans. Cependant, pas un seul poil ne poussait de son corps, sa peau lisse était étrangement pâle.

Ses deux globes oculaires étaient si gros qu’ils occupaient la moitié de son visage, son expression était extrêmement féroce ─ .

Il y en avait six. Les diablotins avaient émis une voix menaçante.

*Shaaaaaaaah!*

Ils avaient tous des dents pointues.

« Hiiiiiiih ! Sont-ils comme je le pense des carnivores !? » s’écria-t-elle.

La déesse Izanami de Yomotsu Hirasaka avait des serviteurs appelés Yomotsu Shikome et Yomotsu Ikusa.

Ils étaient les résidents du royaume des morts et du même genre que les zombies. Ces diablotins étaient très probablement des existences similaires. Bien sûr qu’ils fixaient Fumika de façon meurtrière !

Quand elle était devenue terrifiée « hyah » et s’était repliée sur elle-même, Fumika avait entendu une voix nostalgique.

« Allez-vous-en, petits voyous ! Cette fille est mon réceptacle ! »

Et c’est alors que Fumika remarqua qu’un jeune homme mince se tenait à côté d’elle.

L’homme au beau visage qui rappelait celui de Maître Bodhisattva avait lentement dégainé son épée droite de sa taille et avait rapidement tailladé le sol. La pointe avait heurté un caillou et avait projeté plusieurs étincelles.

De plus, les étincelles augmentaient en nombre et ils devinrent bientôt d’une grande brillance ─ il attaquait les diablotins !

*SHaaaaaaaaAAAAAAAAAH!*

Les résidences des Enfers furent effrayées. Ils s’enfuirent comme des bébés-araignées qui s’éparpillaient partout…

« Ta, Taishi-sama ? » demanda Fumika.

« En effet, je suis Umayado. C’est bien que tu sois en bonne santé, » Umayado no Ouji répondit avec sa magnanimité familière en rengainant son épée droite.

Bien sûr que Fumika avait été étonnée.

« Qu’est-ce que tu fais là ? » demanda Fumika.

« Imbécile. Qu’est-ce que c’est que cette terre ? C’est le monde souterrain qui s’étend dans les profondeurs de la terre, le royaume des morts. Même si c’est le monde souterrain du Sanctuaire d’hyperborée, c’est une terre familière aux morts comme moi, » répondit-il.

« Ah, je vois, » déclara Fumika.

Les fantômes de morts obtiendraient la vitalité dans le royaume des morts. Il était logique maintenant qu’on lui ait dit cela.

Fumika avait compris et s’était appuyée sur lui sans honte. Elle avait maladroitement fait un sourire gratifiant. « Que dois-je faire d’ici ? Est-ce que Taishi-sama comprend où se trouve Rokuhara-san ? »

« Fumu, » la personne qui savait les choses avant que cela n’arrive, Umayado no Ouji, regarda la zone avec ses yeux fendus. « Tamayori Hime. Libère ton cœur et cherche la présence. C’est là que les esprits grouillent et que l’odeur de la mort est exceptionnellement épaisse. »

« Ça a l’air d’être un endroit absurde et effrayant, non ? » déclara Fumika.

Cependant, sa seule connaissance vivante dans ce monde souterrain était Rokuhara Ren.

Fumika concentra à contrecœur son esprit et aiguisa ses sens.

.

« Nn... »

« Tu t’es réveillé, Ren-sama ? »

Quand il avait réalisé qu’il était couché sur le sol…

Cependant, il y avait une zone douce qui s’étendait sous lui. Grâce à ça, son dos ne lui faisait pas mal. Et puis, une autre couverture avait été placée sur Rokuhara Ren et une autre personne.

« C’est quoi ces couvertures ? » demanda Ren.

« Heureusement, il y avait beaucoup de matériel utilisé pour leur voyage. J’ai emprunté quelques couvertures à ces gens. »

Il était allongé face vers le haut, de sorte qu’il pouvait clairement voir le ciel qui était coloré de pourpre vénéneux.

Il semblerait qu’il soit au « fond du ravin » qui s’était formé à partir des fissures d’aujourd’hui. Ren était couché sur le petit sentier qui se trouvait entre les falaises abruptes.

Mais, autour de lui, ce n’était pas la scène tragique des tas de cadavres.

Peut-être que la fille qui dormait avec lui avait travaillé dur pour le déplacer jusqu’à une certaine distance.

« Tu es vraiment forte pour me porter seule jusqu’ici, » déclara Ren.

« Oui. Même si je ressemble à ça, j’ai confiance en mon bras. Ma famille est après tout une famille de guerriers ♪, » répondit la femme.

La jeune fille était allongée avec lui, le corps appuyé sur le sien.

Au fait, ─ .

Ils étaient pour une raison ou une autre tous les deux nus. L’expression de Ren avait dû se faire voir.

La jeune fille qui poussait généreusement son corps merveilleux sur lui parlait avec embarras. « C’est-à-dire que le corps de Ren-sama était complètement froid, donc pour le réchauffer… »

« Merci, Cassandre, » répondit Ren.

Un bon résultat devait s’accompagner d’une bonne action.

Ren avait causé un miracle à la fin de sa vie, désirant de tout cœur une justice rétributive.

Bien sûr, si « la mort de Cassandre » n’était pas un malheur qui s’était produit dans le monde souterrain d’Hyperborée, et si elle n’avait pas montré son courage et sa gentillesse à la toute fin, il n’y aurait pas eu de miracle possible. Le miracle était venu à être en raison de l’aide de la chance et la coïncidence, en plus de ses efforts au risque de sa vie.

Cependant ─ Ren pensait que c’était étrange.

« Comment suis-je en vie ? » demanda Ren.

Quand il avait ressuscité la jeune fille devant lui, son cœur et ses poumons devraient avoir été écrasés.

Puis Cassandre avait eu l’air d’hésiter à parler avant,

« Eh bien. Ren-sama, vous étiez aussi complètement mort ─ pendant un moment, » déclara Cassandre.

« Hein, vraiment ? » demanda Ren.

« Oui. Contrairement à l’époque où vous avez perdu connaissance dans la mer de Troie, cette fois votre respiration s’est arrêtée complètement, votre cœur et vos poumons se sont aussi brisés, et beaucoup de sang a été vomi de votre bouche. Mais, je l’ai senti. Le corps de Ren-sama qui aurait dû mourir… avait encore de la vitalité, » déclara Cassandre.

« Vitalité ? Ah, ça ! » s’exclama Ren.

Ren l’avait remarqué. « Il y a peu de temps, un monstre de type dragon terrestre a partagé sa vitalité avec moi. »

« Oh, mon Dieu, c’est vrai ! Depuis des temps immémoriaux, le serpent et le dragon sont des existences connues comme des bêtes sacrées immortelles par ceux qui les connaissent. Même sur la terre où nous vivons, le serpent perdra sa vieille peau chaque fois que l’occasion se présentera et renaîtra en figure de jeunesse. Et donc Ren-sama aussi ─, » déclara Cassandre.

« Suis-je devenu temporairement immortel grâce au dragon terrestre ? » demanda Ren.

« Cela doit être le cas, » répondit Cassandre.

« Eh, attends ? » s’exclama Ren.

Malgré tout, son cœur et ses poumons avaient été écrasés.

Si la vitalité du dragon terrestre s’épuisait, ne mourrait-il pas incontestablement la prochaine fois ? Puis Cassandre qui s’appuyait encore sur Ren nu avait souri malicieusement.

« En fait, je possédais quelque chose de bien, » déclara Cassandre.

« Quelque chose de bien ? » demanda Ren.

« Oui. Le talisman de guérison que Riona-sama utilisait avant… J’ai ressenti de l’admiration pour ce merveilleux effet miraculeux et j’ai “supplié” Riona-sama afin de l’obtenir, car je voulais moi aussi en recevoir un, » déclara Cassandre.

« Ce truc qui m’a guéri à Troie, hein ! » s’exclama Ren.

« Riona-sama m’a dit “Il n’y aura pas de sens si vous ne pouvez pas utiliser la technique”, même si elle a généreusement dessiné le talisman. Jusqu’à présent, je le gardais dans ma petite pochette et le portais en cachette comme amulette porte-bonheur, mais ─ j’ai pensé que c’était le moment où ça devenait une nécessité, » déclara Cassandre.

Cassandre regarda le visage de Ren et sourit doucement.

« Quand j’ai prié de tout cœur, le pouvoir qui se trouvait à l’intérieur du talisman de guérison… Ainsi, je l’ai utilisé sur vous, Ren-sama…, » déclara Cassandre.

« Maintenant que j’y pense, Cassandre, tu étais une prêtresse dans le passé, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

Elle était une prêtresse au service du dieu du Soleil Apollon et il l’avait reconnu en lui accordant même sa capacité de précognition.

Dans ce cas, il devrait y avoir une grande puissance dans sa prière. Ren était convaincu. En fin de compte, il avait réussi à échapper à la mort grâce aux efforts de Cassandre.

Les lèvres de la princesse étaient légèrement recouvertes de rouges. C’était exact.

Lors de l’application d’un sort sur un tueur de dieux ─ et puis les lèvres de Ren qui avait vomi, beaucoup de sang de l’hémorragie pulmonaire avait sûrement été imbibé de sang…

Ren et Cassandre étaient allongés tout en s’enlaçant. Leur regard s’emmêlait l’un dans l’autre.

« Permets-moi de te remercier encore une fois. Merci, Cassandre, » déclara Ren.

« J’ai aussi eu la vie sauve… et c’était pour le bien de Ren-sama. Je ferais n’importe quoi, » déclara Cassandre.

« … »

« … »

Il y avait en ce moment un sentiment qui s’exprimait même s’il n’était pas dit à voix haute.

Cassandre, qui s’appuyait encore sur Ren, se rapprocha soudain de son visage.

Peut-être que son corps avait bougé tout seul plus vite qu’elle ne le pensait. Et puis, le sentiment de vouloir répondre à cela avait également éclaté à l’intérieur de Ren ─ .

Les lèvres des deux individus s’étaient naturellement rencontrées. Le temps avait passé un moment comme ça.

Puis Cassandre était revenue à la raison et avait séparé leurs lèvres dans la panique. Ren avait placé une main sur son dos pour qu’elle ne s’échappe pas.

Il avait serré fermement son corps qui était assez bien charnu, même si elle était mince.

« Je, je suis désolée. Même si Ren-sama a déjà récupéré —, » déclara Cassandre.

« Je pense qu’il n’y a pas besoin que tu t’excuses, » répondit Ren.

Ren souleva son corps tout en enlaçant Cassandre.

La couverture au-dessus de leur corps se déplaça vers le bas. Le corps nu et lisse de la princesse était apparu à son regard. Ils s’étaient retrouvés dans la posture où Ren était assis avec les jambes croisées et où Cassandre était assise sur ses genoux.

La douceur de la peau, la chaleur et la sensation d’élasticité de sa chair étaient agréables pour sa peau.

« Mais, Ren-sama, vous avez déjà Riona-sama ─ , » déclara Cassandre.

« Je t’aime vraiment beaucoup, Cassandre, » il chuchota à l’oreille de la princesse qui ne voulait pas rencontrer son regard.

Cassandre avait dit « … !? » et elle s’était raffermie dans les bras de Ren. Elle était devenue rouge vif devant ses yeux. Pas seulement son visage, mais tout son corps rougissait.

Cette fois, Ren avait regardé droit dans les yeux de la charmante fille.

« Cassandre, ressens-tu aussi la même chose ? » demanda Ren.

« … J’ai toujours rêvé de vous, Ren-sama, » répondit Cassandre.

 

 

« Je comprends, » répondit Ren.

« Ren-sama ! » Cassandre s’était finalement accrochée au cou de Ren de sa propre initiative.

Et puis, sans que personne d’entre eux n’ait commencé, ils s’étaient rapprochés les uns des autres et s’étaient embrassés à plusieurs reprises comme s’ils se picoraient l’un contre l’autre.

Pendant ce temps, Cassandre murmura avec passion. « Ç-Ça ne me dérange pas d’être le second après Riona-sama. C’est pourquoi, s’il vous plaît… »

« J’ai promis la position d’épouse à Riona donc elle lui appartient, mais, je n’aime pas attribuer un rang à ce genre de sentiment, » répondit Ren.

« Ren-sama…, » murmura Cassandre.

« Je sais que je ne dis que ce qui me convient, » déclara Ren.

« Non. En ce moment, je suis vraiment heureuse, » répondit Cassandre.

Cette fois-ci, tous deux posèrent les lèvres l’un sur l’autre et prirent lentement leur temps.

 

 

Ils ne faisaient pas que pousser leurs lèvres l’un sur l’autre, ils s’embrassaient soigneusement pour s’assurer de leurs sentiments et de la forme de leurs lèvres tandis que Ren insérait parfois sa langue. Bien que la langue de Cassandre se soit raidie d’un coup, elle s’était ensuite adoucie et elle l’accueillit avec amour.

C’est ainsi qu’ils avaient continué l’acte pendant un certain temps avant que Ren ne dise soudainement.

« C’est un moment d’urgence, alors arrêtons là. La suite permettra que tout soit en ordre, » déclara Ren.

« Oui, Ren-sama…, » répondit Cassandre.

Cassandre hocha la tête avec un visage souriant qui était l’image même du bonheur suprême.

.

« Ro, Rokuhara-san, je me demande si je vais bientôt le retrouver ? »

Fumika regardait autour d’elle dans toutes les directions avec agitation tout en exprimant son désir.

Elle avait suivi les instructions d’Umayado no Ouji et avait finalement réussi à retourner à son ancien emplacement. C’était proche de l’endroit où le dragon s’était déchaîné et où elle s’était séparée de Rokuhara Ren.

Le sol était devenu criblé de fissures. C’était douloureux à regarder.

Umayado no Ouji qui la guidait et la protégeait commenta d’un murmure. « Avec mes yeux spirituels, ce type avait l’air d’être au milieu d’un tas de cadavres tout autour. Tamayori Hime, trouve s’il y a un endroit comme ça. »

« C’est effrayant, alors j’espère que Rokuhara-san s’en sortira ! » répondit Fumika.

Umayado Ouji marchait avec une attitude calme et cool sans même regarder autour de lui.

Une telle attitude était ce qu’on pouvait s’attendre de la part du légendaire prince héritier. Il y avait un sentiment de surhomme chez lui.

En revanche, Fumika était l’enfant paradisiaque de la société moderne qui ne pouvait pas couper ses liens avec les désirs du monde. Elle ne savait pas quand abandonner et regardait autour d’elle sans cesse.

Elle souhaitait rencontrer Rokuhara Ren sans braver le moindre danger et si possible en omettant tout événement d’horreur.

Elle l’avait souhaité de tout cœur. Et puis, dans un coup de chance, elle avait été récompensée. De l’intérieur d’une fissure, le fiancé de sa grande sœur avait grimpé la montée avec une splendide agilité.

De plus, il avait tendu la main ─ .

Et il avait arraché de là la belle princesse de Troie.

Il avait parfaitement réussi à sauver la princesse Cassandre !

« Rokuhara-san ! Cassandre-san ! » Poussée par une grande joie, Fumika était sur le point de les appeler, mais.

Elle avait avalé ses paroles juste avant ça.

Cassandre qui avait été tirée vers le haut avait rapproché sa joue du visage de Rokuhara Ren avec un sourire qui ressemblait à celui d’une fleur et avait dit quelque chose avec bonheur.

C’était comme si leurs joues se frottaient intimement, et il y avait même comme un baiser sur la joue… ?

Avait-elle vu ça par erreur ? Fumika doutait de ses propres yeux.

« Eh, Fumika-chan ! » déclara Ren.

« Mon Dieu, Fumika-sama et aussi Umayado no Taishi-sama ! » déclara Cassandre.

« Oo. Vous deux, donc vous êtes en sécurité tous les deux. Splendide ! »

Le jeune homme Rokuhara agitait la main doucement, tandis que le sourire de la Princesse Cassandre s’élargissait encore. Umayado no Ouji les avait tranquillement accueillis par lui-même avec une bénédiction.

Fumika, seule, était angoissée en se demandant Mes yeux sont-ils devenus bizarres ?…

Le jeune tueur de dieux venait de se fiancer avec sa grande sœur Toba Riona. Il ne devrait pas y avoir « quelque chose » entre lui et la princesse Cassandre ─ .

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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