Shiniki no Campiones – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 1

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Chapitre 4 : Le périple du héros

Partie 1

« Cet endroit est l’hyperborée… c’est ça ? »

« Hmm. C’est mon cher pays natal. »

C’était une conversation juste après leur arrivée dans le nouveau monde mythologique.

Cassandre fut conduit par le dieu du Soleil Apollon dans ce monde de mer et d’îles.

La mer qui entourait Troie, sa ville natale, était la mer du sud d’une couleur azur. L’eau de mer était transparente et bleue, et lorsque l’été arrivait, l’endroit était exposé à une lumière solaire intense.

En revanche, le bleu de l’océan d’Hyperborée était profond.

Cela semblait être le début de l’été, mais la lumière du soleil était beaucoup plus douce que dans le pays natal de Cassandre.

« Le pays situé au-delà du vent du nord — . J’ai entendu des rumeurs plusieurs fois, » déclara Cassandre.

Le dieu du Soleil et Cassandre étaient sur l’océan quand ils avaient eu cette conversation.

Ils montaient sur une calèche tirée par des cygnes et regardaient la mer d’Hyperborée en voyageant dans le ciel. À mi-chemin, il y avait aussi des moments où ils voyaient des petites îles et des archipels.

« Il y avait des gens qui disaient que l’hyperborée était un paradis de printemps éternel, mais il y avait aussi des gens qui l’appelaient une terre pauvre située à l’extrémité du nord. Laquelle est la bonne ? » demanda Cassandre.

« Les deux font partie de la vérité. Mais ils ne sont pas non plus exacts, » Apollon répondit à la question et forma un sourire de ruffian.

Puis, il souleva l’arc argenté qui était appuyé contre l’arrière du char. Il invoqua une flèche de lumière et fixa l’océan lointain.

« C’est le bon moment, je viens de trouver ça. Princesse, je vais vous présenter un spectacle, » déclara Apollon.

Apollon avait tiré la flèche juste après avoir dit ça.

La flèche de lumière dessina un grand arc de cercle et tomba à la mer.

Juste après ça, la surface de la mer où la flèche était tombée monta rapidement.

L’eau de mer montait — cela n’était pas ce qui s’était passé. Étonnamment, une terre s’était soudain créée sur la mer où il n’y avait rien avant !

« Bonté divine !? » s’écria Cassandre.

Cassandre avait été impressionnée du fond du cœur.

Au début, le terrain n’avait que la taille d’une seule maison.

Mais, il était en pleine expansion. La terre qui était soudainement apparue sur la mer s’étendit en un clin d’œil et quand elle s’en était rendu compte, c’était déjà devenu une véritable île.

En outre — .

La verdure se répandait à la surface de l’île qui n’était au début que sol et roche.

D’une manière incroyable, les plantes poussaient les unes après les autres et les fleurs fleurissaient aussi abondamment. Le temps qui s’écoula entre le tir d’Apollon et l’achèvement de l’île fut très court.

Il n’avait même pas fallu le temps de consommer une petite bougie allumée jusqu’à la fin…

« C’est la première fois que je suis témoin de ce genre de mystère divin de près comme ça ! » déclara Cassandre.

« Je suppose que oui. Quelque chose comme ça n’arrivera pas si souvent ailleurs qu’en Hyperborée, » répondit Apollon.

« Je vois ! » déclara Cassandre.

Cassandre était excitée. Apollon rit malicieusement.

« Fufufufufufu. Descendons sur l’île, » déclara Apollon.

Les cygnes qui tiraient le carrosse battirent élégamment des ailes et descendirent en douceur.

Et ainsi, ils avaient commencé à se promener sur l’île qui venait d’être créée.

C’était un champ magnifique où les fleurs fleurissaient abondamment. Il y avait une forêt débordante de verdure. Des prairies où soufflait un vent agréable. Les oiseaux volaient, et on voyait aussi des animaux comme des cerfs, des bisons, des singes.

Apollon et Cassandre se promenaient dans un tel paysage.

Le dieu du Soleil qui marchait devant semblait chercher quelque chose. Il regardait souvent à distance.

« Oo, le voilà, » Apollon avait dit cela quand ils étaient arrivés jusqu’à une colline qui faisait face à la mer.

Il y avait deux buffles devant son regard. Ils avaient tous les deux avec une fourrure dorée et une face terriblement mignonne. Leur physique était aussi exceptionnellement grand.

Un seul des buffles ne pourrait pas être contenu dans une petite maison.

Les buffles qui brillaient d’or — . Cassandre les regarda avec fascination et elle soupira d’admiration. « Ces buffles sont sans aucun doute des bêtes sacrées à l’histoire remarquable. Ils descendent peut-être des dieux. Quels beaux enfants ! »

« En effet. Ils sont dignes d’être les “animaux du sacrifice”, » déclara Apollon.

« Hein ? » s’exclama Cassandre.

Deux flèches de lumière avaient soudainement été tirées.

Les deux taureaux d’or tombèrent avec un bruit sourd dû aux flèches qu’Apollon avait tirées. Ils avaient tous les deux une flèche plantée dans leur cou épais.

Cassandre courut vers eux, paniqué. Elle regarda les buffles.

L’un d’eux était mort. L’autre respirait encore, mais il n’y avait pas de vitalité dans ses yeux et même maintenant ses paupières allaient se fermer.

Il n’y avait aucune chance que le dieu du soleil qui était un tireur de longue distance puisse rater sa cible. Il ne l’avait pas tué instantanément exprès.

Cassandre leva le visage et fixa du regard le beau jeune homme qu’elle avait servi comme prêtresse.

« Seigneur Apollon, comment pouvez-vous faire ça ? » demanda Cassandre.

« Ce n’est pas grave. Ces deux-là sont morts comme “sacrifice”. Ils ont été élevés pour le devenir, » répondit Apollon.

Apollon échappa avec élégance aux critiques de la princesse.

L’endroit où les buffles d’or étaient tombés se situait sur une colline, et puis il y avait une falaise qui faisait face à la mer juste à côté.

Apollon marcha aussi jusque-là et, le premier, il souleva de ses deux mains — le buffle d’or mort. C’était un exploit de force qui n’était possible que grâce à la force physique d’un dieu.

*Ploff* Le son du cadavre du buffle sacré qui tombait à la mer se fit entendre.

Et puis, un peu de temps s’était écoulé —

« Eeh !? » Cassandre avait été choqué une fois de plus.

Le cadavre du buffle d’or qui dérivait dans la mer s’était soudainement mis à gonfler et il était devenu une terre. Au début, c’était aussi grand qu’une terre pour un château. Cependant, il se développait rapidement et continuellement — .

En peu de temps, c’était devenu une splendide « île »…

La surface de l’île, qui n’était que sol et roches, avait immédiatement eu des fleurs et des arbres qui poussaient.

Ainsi — .

Juste à côté de l’île qui avait été créée à partir de la flèche d’Apollon, une autre île était née de la même flèche et du cadavre du taureau doré. Elle était devenue pour ainsi dire des « îles jumelles ».

« D’ailleurs, la flèche que j’ai d’abord tirée… a aussi tué un “animal de sacrifice” qui erre dans la mer, » déclara Apollon.

« Animal de — sacrifice… ? » demanda Cassandre.

« Hmm. Celui-ci deviendra comme ça aussi, » déclara Apollon.

L’autre taureau doré, celui qu’on avait intentionnellement laissé en vie, Apollon le souleva devant une Cassandre emplie de doute. Il avait comme prévu lancé le bison dans la mer depuis la falaise.

Pendant que la princesse de Troie regardait, le taureau sacré mourant dériva futilement dans la mer.

« Ce bison dérivera dans la mer, et quand il finira par mourir — une terre sera créée à partir de ce cadavre. Princesse, ce monde rempli de désespoir est en train de s’agrandir comme ça, » déclara solennellement Apollon.

Après cela, il avait récité des paroles un peu étranges en hommage au buffle qui s’en allait. « Animaux, vous pouvez embarquer avant moi. Je ne vous ferai pas attendre longtemps. J’irai aussi là-bas dans moins d’une centaine de jours. Nous commencerons la cérémonie au fond de la terre sombre… »

Embarquer ? Cérémonie ?

Cassandre pencha la tête face aux paroles du dieu du Soleil enveloppé de mystère.

.

C’est ainsi que commença leur voyage en Hyperborée.

Quand Apollon quitta les îles jumelles, il siffla.

Puis, un grand navire vint de la mer au-delà.

C’était un beau voilier. De plus, l’étrave était décorée d’un cygne et même les côtés du navire étaient pourvus d’une sculpture modelée d’après les ailes du cygne. Tout le cadre du bateau était peint en blanc.

Même s’il n’y avait pas d’esclave pour déplacer le bateau, il avançait tout seul.

« Viens, on y va. À partir d’ici, je m’embarquerai sur le “chemin pour devenir un héros”. Nous allons chercher des animaux de sacrifice et les chasser pendant un moment, » Apollon déclara ça alors qu’ils mettraient les voiles.

Cassandre fixait souvent la mer au cours du voyage.

Parfois — il y avait des choses qui dérivaient dans la mer.

Par exemple, il y avait de beaux et grands bisons, cerfs, chevreuils, chevaux, et ainsi de suite. Tous débordaient de majesté telle des bêtes sacrées. Ils étaient tous mis à mort.

Ainsi, Apollon portait le coup de grâce chaque fois qu’ils voyaient l’un de ces animaux.

Leur cadavre se transformait toujours en île à une vitesse étonnante. Il n’y avait pas une seule exception.

« Les animaux du sacrifice donnent naissance à la terre…, » Cassandre ruminait les paroles du dieu du Soleil.

Cependant, il éviterait la question même si elle lui demandait plus de détails. La princesse de Troie était guidée par sa curiosité inhérente et essayait de trouver la réponse au mystère.

« Tous les animaux morts en mer ne sont pas tous beaux…, » murmura Cassandre.

Parmi les animaux qui étaient apparus, il y avait aussi ceux dont l’apparence était complètement l’opposé de la beauté.

Par exemple, un monstre comme une chenille avec un torse trop court et mille pattes. Par exemple, quelque chose qui ressemblait à une masse de viande molle et flasque…

Mais, si elle parlait du ratio, alors le « taureau » serait celui qui apparaîtrait le plus.

Cassandre était convaincue. Il en était de même dans le sanctuaire de Troie-Grèce. Le taureau était souvent sacrifié aux dieux comme offrande, ils apparaissaient aussi parfois sur le monde inférieur comme avatar d’un dieu.

Pour ainsi dire, le taureau était la bête sacrée parmi les bêtes sacrées.

De plus, la chasse d’Apollon n’était pas seulement pratiquée en mer.

Lorsque le navire-cygne atteignait automatiquement une île, le dieu du Soleil Apollon débarquait avec Cassandre.

Ils s’envolaient après ça dans le ciel en utilisant le char à cygne et trouvaient l’animal de sacrifice avant qu’Apollon ne le tue avec son arc.

La suite était connue. Apollon lançait le corps à la mer et créait ainsi une nouvelle île — .

Une telle scène avait aussi souvent été vue par les humains. Cette hyperborée n’était pas du tout vide, le nombre d’humains vivant tranquillement sur une île n’était pas rare.

Et puis, Apollon qui volait partout sur sa calèche se démarquait.

Naturellement, les gens se rassemblaient aussi comme spectateurs.

Quand ils virent la grande activité d’Apollon, la plupart des gens d’Hyperborée se prosternèrent.

« Celui qui agrandit la terre ! »

« Celui qui un jour apportera le feu et la lumière ! »

Le peuple s’agenouillait et vénérait Apollon avec ce genre de titre honorifique. Alors — .

Lors que cela arrivait, le dieu rayonnant riait de bon cœur et parlait avec éloquence. « Hahahahahaha. En effet, c’est moi qui étends la terre, l’enfant du feu et de la lumière envoyé par le ciel, le roi élu. Peuple d’Hyperborée, suivez-moi ! »

Il répétait ce discours partout où il allait.

Le navire-cygne d’Apollon s’était ainsi rempli d’Hyperboréens.

Les gens qui n’arrivaient pas à s’y installer naviguaient à bord de petit navire et suivaient le navire d’Apollon. Quand un jour, alors que c’était devenu une flotte de près d’une centaine de navires — .

Leur chef, Apollon, déclara soudain. « Alors, il est temps… allons à notre première destination… afin de le dire à tout le monde. Après cela, je réaliserai la dernière exploration et je ramènerai — la flamme sacrée et la lumière sacrée ! »

« OOOOOOOOOOOH ! »

« Ô celui qui ramènera la lumière ! »

« Gloire à celui qui ramènera la lumière ! »

Le navire-cygne qui se tenait à l’avant de la flotte avait changé de route pour aller vers l’ouest.

Recevant la proclamation du dieu du Soleil, les individus se trouvant dans la flotte d’Apollon acclamèrent bruyamment ensemble.

.

Maintenant — . Même dans la flotte d’Apollon qui était devenue une grande famille, Cassandre obtenait un traitement spécial en tant qu’« assistante de celui qui agrandit la terre ».

Elle avait été traitée avec courtoisie par tout le monde et respectée.

Cassandre avait aussi de la curiosité. Elle s’était mêlée aux gens d’Hyperborée tout en parlant avec désinvolture de toutes sortes de choses dont elle voulait en savoir plus. Ils vénéraient Apollon comme un « dieu transportant le soleil », même s’ils ne considéraient pas vraiment cet attribut comme très important. Plutôt,

« Celui qui étend la terre… les gens le vénèrent comme un héros qui possède ce titre. »

Elle se demandait quel genre de dieux et de religion existait en Hyperborée.

Cassandre était souvent vexée la nuit où elle était seule.

« Ah. Si seulement j’étais intelligent comme Riona-sama, je pourrais enquêter plus vite ! » murmura Cassandre.

Elle voulait essayer d’en savoir plus à ce sujet, mais…

Cette nuit-là, le navire-cygne s’approcha d’une île et jeta l’ancre. L’arrangement était de passer la nuit ici et de naviguer ensemble le matin.

Les gens qui se trouvaient à bord du vaisseau-cygne dormaient.

Apollon partit à la chasse nocturne. Il semblait qu’il y avait aussi un animal de sacrifice ici.

Et puis, Cassandre qui s’était couchée seule tard le soir — s’était tranquillement échappée du navire-cygne.

Beaucoup de petits navires de la flotte d’Apollon étaient amarrés sur le rivage voisin. Les gens étaient descendus des navires avec leur famille et avaient dressé des tentes où ils dormaient à l’intérieur.

Cassandre se mit à la recherche d’un petit bateau pratique.

« Je suis curieuse de savoir où vont le Seigneur Apollon et ces gens, » elle marmonna seule tout en alimentant sa détermination et son courage. « Ce soir, c’est la meilleure chance ! »

Bien sûr qu’elle voulait s’échapper. Elle voulait voler un petit navire et s’échapper après avoir été la captive du dieu du Soleil Apollon. Elle voulait retourner auprès de Rokuhara Ren quoiqu’il arrive. Si c’était impossible, elle se rendrait au palais de Troie — .

Elle portait une cape grise à capuchon tout en tenant un sac à la main rempli de ses bagages.

Elle portait une canne en bois, non pas pour soutenir ses jambes et sa taille, mais comme arme pour se protéger. Ses préparatifs de voyage étaient en ordre.

« Princesse Cassandre. »

« … !? »

Le dieu qui ne devrait pas être ici l’avait appelée. Cassandre avait été surprise.

En regardant là, il y avait une souris grise près de ses pieds. C’est vrai. Ce petit animal était aussi le messager divin d’Apollon comme le cygne et le loup.

Apollon avait dû la laisser à ses côtés pour veiller sur elle.

La petite souris annonça solennellement avec la belle voix du dieu du Soleil. « Ce sera le point culminant de notre voyage à partir d’ici. Ne vas-tu pas en être témoin ? »

« Est-ce que ça va être inutile… même si je m’échappe comme ça ? » demanda Cassandre.

« Bien sûr que oui. Je ne t’arrêterai pas si tu veux jouer au chat et à la souris. Cependant, le mieux que tu peux faire sera de te faire capturer immédiatement une fois de plus, » déclara Apollon.

« Compris…, » Cassandre avait renoncé à contrecœur à s’enfuir.

La volonté du dieu du Soleil résidant à l’intérieur de la souris avait informé la jeune fille qui avait laissé la force quitter ses épaules.

« J’ai l’intention de te faire travailler encore une fois. J’espère que tu accompagneras cet Apollon jusqu’à la fin de ce voyage ! » déclara Apollon.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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