Shiniki no Campiones – Tome 2 – Prologue

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Prologue

L’humain qui a pu tuer un Dieu renaîtrait en une bête tueuse de dieux.

Cependant, un humain qui a pu accomplir ce miracle n’apparaissait pas très souvent.

C’était dans la mesure où si l’on apparaissait dans quelques centaines d’années ou dans mille ans, on pouvait la considérer comme « plus propice ». Mais depuis l’aube de l’histoire, il ne s’est jamais avéré non plus qu’il n’y en avait pas eu du tout.

Peu importe combien d’humains avaient été empoisonnés par la civilisation, l’humain était après tout aussi une bête.

Ils étaient propriétaires d’une sauvagerie qui persisterait avec leur propre égoïsme même s’ils devaient tuer un dieu, mais ils ne naissaient que rarement. Poussés en avant par chance et par miracle, ils avaient pu accomplir ce grand exploit.

Pour cela, ils avaient pillé le pouvoir, et l’autorité du dieu qu’ils avaient assassiné…

 

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On ne savait pas en quelle année de l’ère chrétienne un gamin de la rue émacié l’avait accomplie.

Il était né dans une péninsule qu’on appellera plus tard « le fût de poudre de l’Europe ».

C’était une époque de guerres. Les pays européens, à commencer par l’Autriche et l’Empire ottoman, avaient livré un combat acharné pour l’hégémonie de la péninsule.

Un garçon errant, sans maison ni parent, qu’on appelait d’une manière méprisante un « chien » ainsi que d’autres termes peu glorieux — .

Mais un jour, il avait assassiné un dieu.

En obtenant l’autorité de ce Dieu, cet orphelin vivant dans la rue avait obtenu la qualification de Roi-Démon.

Et puis, il avait alors utilisé sa force d’une manière agressive. Par exemple, lorsqu’il voyagea en Hongrie, il attaqua un château sur le territoire d’un certain marquis et s’approcha du seigneur féodal.

« Donne-moi ton titre et ton territoire. »

C’était la première fortune qu’il avait obtenue depuis sa naissance. Ce résultat l’avait beaucoup satisfait.

C’était ainsi parce que c’était quelque chose qu’il n’avait pas obtenu de quelque chose de stupide comme l’héritage, mais quelque chose qu’il avait pris avec sa propre force et son ambition. De plus, le marquis précédent gardait un chien costaud et sauvage.

« Ce chien, c’est peut-être mon parent. Dans le passé, on m’appelait aussi un chien. »

Le tueur de dieux qui était un gamin de rue dans le passé avait ordonné au marquis précédent. Il devait s’occuper correctement du parent du marquis actuel — en d’autres termes, le chien sauvage qui serait son serviteur.

En fin de compte, il s’était lassé de la position de marquis après plusieurs années et l’avait abandonné.

Après cela, il y avait eu une succession de batailles. Au début, il cherchait la confrontation avec un pays puissant. Il s’était « battu » avec l’armée de l’Empire ottoman qui régnait à l’époque sur l’Europe de l’Est.

Mais après avoir grandi, il souhaitait ardemment la confrontation avec les dieux et ses compagnons d’infortune.

« Je ne veux combattre qu’avec un ennemi digne de ce nom — . Le simple fait de jouir d’un tel luxe ne m’infligera pas un châtiment divin. »

Il avait souri avec effronterie, puis il avait ajouté ceci.

« S’il y a un dieu qui viendra ici me donner sa punition divine, alors je le rencontrerai simplement avec joie en tant qu’ennemi. »

C’était un Roi-Démon des plus atroces qui était extrêmement arrogant.

Il était sorti du devant de la scène de l’histoire de l’Europe, mais en contrepartie, il avait reçu la peur et un culte dans le monde des magiciens ainsi qu’une carte blanche des membres du clergé.

Cependant…

Le rideau s’abaissa soudainement les jours de bataille d’un certain jour.

Il avait subi une défaite embarrassante dans un duel contre ses frères et avait perdu la vie. Bien que, celui qui avait tué beaucoup de dieux jusqu’à présent était un tueur de dieux — il était particulièrement puissant même parmi les bêtes qui étaient l’ennemi juré des dieux.

Il avait perdu son corps de chair et était devenu une âme solitaire.

Dans cet état, il avait alors attendu l’occasion avec vigilance, comme un faucon, pour qu’à un moment donné le jour de son réveil arrive.

Après de nombreux mois et années d’attente, « ce temps » était enfin arrivé.

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