Shiniki no Campiones – Tome 1 – Chapitre 6

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Chapitre 6 : Passons à travers la nuit du cheval de bois

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Chapitre 6 : Passons à travers la nuit du cheval de bois

Partie 1

Et puis, ils étaient passés une fois de plus à travers la distorsion spatiale — .

Rokuhara Ren et ses camarades retournèrent au Sanctuaire de Troie.

C’était le soir. La ville forteresse qui se dressait sur la colline était baignée par le soleil du soir comme si elle brûlait. Elle était teinte d’une couleur pourpre écœurante. C’était comme si toute la ville était déchirée par une grande quantité de sang frais…

L’environnement de la ville était une vaste plaine. Ren regardait la ville de Troie de là-bas.

« Rokuhara-san. C’est peut-être un discours banal, mais j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle, » déclara Riona.

Riona envoya un shikigami en forme de héron blanc et projeta ce qu’il voyait dans un miroir à main — .

Ren avait immédiatement répondu à Riona qui avait observé Troie avec son sort habituel. « Alors, commence par la bonne nouvelle. »

« D’abord, Troie n’est toujours pas vaincu, mais il est très probable qu’elle tombera ce soir, » déclara Riona.

« Seigneur Riona, Lady Ren ! » La princesse Cassandre fit entendre vers eux une voix tendue.

« Comment est-ce possible !? Je viens de voir un avenir terrifiant ! Ah, je dois immédiatement avertir mon père, ma mère et aussi le peuple de Troie — . Notre pays sera attaqué par une calamité sans précédent, après cette —, » déclara Cassandre.

« Vous n’avez pas besoin de le dire, princesse, » Riona posa son index sur les jolies lèvres de Cassandre.

« Si vous nous l’expliquez, la malédiction d’Apollo s’activera. Mis à part ce lourdaud de Goshujin-sama, je ne peux pas résister contre elle. Je ferai la prophétie à votre place, princesse, » déclara Riona.

« Mon Dieu, Lady Riona, vous le ferez !? » demanda Cassandre.

« Oui. Je n’ai pas le pouvoir surnaturel de la prévoyance, mais je connais l’intrigue de la mythologie. Nous sommes des résidents du monde de la surface, où nous sommes capables de lire toutes sortes de mythologies sous la forme de livres, » déclara Riona.

« C’est donc une histoire que tout le monde dans votre pays lit ! » s’exclama Cassandre.

« Et, s’il vous plaît, regardez ça. Un cheval de bois est amené à Troie, » déclara Riona.

Le miroir à main de Riona — projetait une place.

C’était un endroit qui serait également utilisé pour les événements de la ville tels que des festivals. Un gigantesque cheval de bois y avait été placé.

La longueur du corps de ce cheval de bois était d’environ 50 mètres. Sa hauteur était d’environ la moitié.

Des roues étaient attachées sur ses quatre pattes pour qu’il puisse être roulé vers l’avant.

Un grand nombre de Troyens étaient d’humeur festive autour de l’immense cheval de bois. Ils riaient, se réjouissaient, se tenaient l’épaule et s’enlaçait, buvaient de l’alcool ensemble et faisaient la fête en chantant et en dansant.

Même Ren et les deux filles qui étaient à distance pouvaient entendre l’agitation de la ville.

Cependant, le centre de cette fête était le Cheval de Troie…

Riona parla solennellement. « Permettez-moi d’abord de parler de l’histoire de la mort du héros Achille jusqu’à ce que le cheval de bois soit donné à Troie. C’est comme dans les mangas de combat hebdomadaires sérialisé. Après la mort du rival le plus fort, le manga sera dans un état fastidieux de prolongement de la série. C’est comme ça que ça se passe. »

« Comment ça, Riona ? » demanda Ren.

« Équilibrer le nombre, les petits combats entre les personnes de petite envergure comme pour gagner du temps…, cela ne deviendra qu’une répétition de batailles inutiles. Surtout le fils du défunt Achille, il ferait son apparition en fanfare, mais ensuite il ne faisait rien de vraiment remarquable, c’est vraiment…, » déclara Riona.

« Aaaa..., » s’exclama Ren.

C’était un exemple très facile à comprendre pour les jeunes du Japon moderne.

Ren murmura. « Ainsi, même les auteurs de la mythologie grecque souffraient de la prolongation de célèbres séries, n’est-ce pas ? »

« Mais, quand le maître de l’arc et le stratège Ulysse commencent à bouger, l’histoire s’accélère drastiquement, » déclara Riona.

« Le filou de l’armée grecque ! » s’exclama Ren.

« Après tout, il est le personnage principal du poème épique “Ulysse” où il fait ce qu’il veut avec sa ruse et sa cajolerie. Il fait soudain reculer toute l’armée au milieu du siège de Troie, laissant derrière lui un cheval de bois qu’il a secrètement construit, » déclara Riona.

« Les Grecs se cachent dans ce stupide gros cheval de bois, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

« Oui. Les gens de Troie ne s’en rendent pas compte et ils s’emportent en pensant que l’armée grecque s’est enfuie. Ils ont apporté l’énorme cheval de bois dans la ville comme trophée de guerre, » déclara Riona.

« Et, quand la nuit sera venue, depuis l’intérieur du cheval de bois…, » déclara Ren.

« Plusieurs douzaines de héros de la Grèce vont sortir, » déclara Riona.

C’était l’épisode du cheval de Troie que même Rokuhara Ren connaissait.

Grâce à cette « attaque furtive », l’armée alliée grecque avait obtenu la victoire.

C’était déjà presque le coucher du soleil pendant qu’ils parlaient. L’étoile du soir se levait déjà à l’est du ciel, c’était une période qui pouvait être appelée déjà comme la nuit.

Et puis, Cassandre, qui restait immobile en tant qu’auditeur, parla avec tristesse. « C’est exactement comme ce que j’ai vu. De plus, la ville ne sera pas la seule à tomber… »

« Je suis aussi au courant de cela. Les richesses de Troie seront pillées par la violente armée grecque et la ville sera incendiée. Les hommes seront massacrés atrocement, les femmes et les enfants seront kidnappés, quel que soit leur statut de nobles ou de roturiers, et ils seront réduits en esclavage… La princesse Cassandre ne fera pas non plus exception, elle sera violée par un héros, Ajax le Petit, deviendra l’esclave du commandant suprême de l’armée ennemie Agamemnon, et bientôt elle arrivera à une mort violente — . » Riona calma intentionnellement son cœur et elle parla sans même un soubresaut.

Cassandre n’avait pas renié ses paroles et n’avait acquiescé qu’une seule fois.

C’était une histoire de conquête et d’invasion qui était irritante à entendre. Ren sentait une indignation vertueuse qui n’avait rien à voir avec sa personnalité. Devant lui, Riona avait ainsi conclu le conte mythologique.

« Mais, même le “sentiment vaniteux” du peuple grec qui est exalté par le triomphe sera immédiatement fini. Leur insolence a mis en colère leurs dieux protecteurs, Athéna et d’autres, où ils leur donneront un châtiment divin. Zeus provoquera une tempête déchaînée, tandis que Poséidon provoquera un tsunami. Toute la Troie sombrera dans la mer, et la grande flotte de l’armée grecque — qui est en train de rentrer chez elle — sombrera dans la mer… »

« Voilà donc la conclusion de cette guerre. Nous devons retourner immédiatement à Troie, » déclara Ren.

Ren soupira.

« Mais, de ce côté aussi, beaucoup de dieux sont leurs alliés… Dis-moi Stella, » déclara Ren.

« Qu’est-ce qu’il y a Ren ? Je te le dirai à l’avance, mais…, » déclara Stella.

Quand il avait appelé sa partenaire pour la première fois depuis un certain temps, elle n’avait pas montré sa silhouette et avait répondu avec seulement sa voix.

« C’est inutile, même si tu attends quelque chose de moi pour des choses basiques comme la bagarre, tu sais ? » déclara Stella.

« Mais, c’est acceptable d’appeler Apollo et d’autres pour t’aider, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

« Je peux me débrouiller pour ça. Ces gars viennent de toute façon aussi ici pour être spectateurs. Mais si nous faisons appel à eux, Athéna, la face froide, et Poséidon le bruyant, effectueront aussi plus d’efforts que nécessaire, alors la situation de guerre ne deviendra-t-elle pas plus difficile pour nous ? » demanda Stella.

« C’est vrai, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

Maintenant, ils étaient retournés au Sanctuaire de Troie sans aucune préparation, que devraient-ils faire pour franchir cette bataille décisive…

L’oiseau sacré de la guidance murmura soudain devant son Goshujin-sama troublé. « Je ne sais pas si ce sera utile, mais je me souviens de ce genre de légende. C’est la cause de la guerre de Troie. »

« Ah ! Ce beau concours de déesse où le prince Paris a choisi Aphrodite ? » demanda Ren.

« Non. Ce n’est pas ça — c’est la circonstance cachée derrière la scène, » déclara Riona.

***

Partie 2

Les gens riaient, levaient leur verre, se tenaient par les épaules et célébraient la victoire.

Ce genre de personnes joyeuses se trouvait partout après être passé par la porte du château de Troie.

C’était déjà ainsi à l’entrée de la ville. Tout Troie ce soir devait se réjouir de la paix qui avait finalement été rétablie.

Cependant, cette grande joie avait créé une ouverture dans le cœur du peuple, ce qui allait devenir la cause de la tragédie…

« Ah — ! »

La princesse Cassandre était devenue incapable de parler dès qu’elle entra dans la ville.

Elle avait dû le voir, l’avenir où son lieu de naissance avait été détruit par les armées alliées grecques. Cassandre s’était immédiatement approchée des habitants de la ville qui se trouvait à côté d’elle.

« Vous tous, arrêtez — . Beaucoup de guerriers de la Grèce se cachent dans ce cheval de bois ! L’armée qui bat en retraite reviendra aussi bientôt ! Si vous ne vous dépêchez pas de fuir de là, beaucoup de citoyens mourront, et le jour de la destruction de Troie arrivera bientôt… — »

La voix de la princesse était tristement séduisante.

De plus, elle ne l’avait pas fait qu’une seule fois. Cassandre répétait sans cesse la même chose envers le peuple. Mais, cependant…

« Cette femme, disant une chose si sinistre en ce jour propice qui est enfin arrivé ! »

« Dégagez de là ! ! Vous rendez le vin avec un mauvais goût ! »

« Voulez-vous que je vous ouvre la tête ? Cette stupide folle ! »

Il y avait même des individus qui allaient lui jeter des bouteilles de vin et des pierres.

Cassandre était agitée et effrayée. Ren l’avait protégée alors que sa tête était penchée.

« Ce doit être la faute de la malédiction si sa prophétie n’est pas crue, mais… les gens de la ville ne sont-ils pas aussi étranges ? Même si l’armée grecque s’est retirée plusieurs fois avant cela, pourquoi sont-ils si heureux cette fois-ci ? » demanda Ren.

« Ils amènent aussi le cheval de bois, évidemment suspect, si facilement, » déclara Riona.

Riona plissa ses sourcils en regardant autour d’elle.

« Je sens la présence d’une sorcellerie tout autour de moi. Le raisonnement des gens de Troie est très probablement obscurci et ils sont poussés à faire la fête — c’est l’excitation sauvage et la folie. Je pense que c’est “l’œuvre” de la déesse Héra ou Athéna, » continua Riona.

« Et si on brûlait ce cheval de bois à la main ? » demanda Ren.

« C’est une tactique valable. Mais, le poème épique comprend aussi une scène où la princesse Cassandre est repoussée par ses compagnons de Troie quand elle essaie de le faire…, » déclara Riona.

« Cassandre. Dans ce cas, Riona et moi allons essayer de faire quelque chose, » déclara Ren.

« Oui, oui…, » déclara Cassandre.

Ren avait pris la main de la princesse perplexe et marcha rapidement.

Sa destination était la place. C’était l’endroit où l’énorme cheval de Troie avait été placé. Ainsi, il s’était avancé d’une centaine de mètres à partir de la porte du château, mais…,

« Rokuhara-san. Il semble que l’obstruction numéro un va commencer, » déclara Riona à voix basse.

« Ouais. Je sens également une présence dangereuse dans les environs, » déclara Cassandre.

« Moi aussi, je le sens. C’est sans aucun doute un présage du dieu — un présage envoyé par le grand dieu qui a invoqué les nuages Zeus ! Ah ! »

Riona l’avait prévenu à voix basse. Ren répondit rapidement quand Cassandre devint désespérée.

Juste après ça.

De l’intérieur de la ville de Troie — les gens festifs qui faisaient du grabuge avaient soudainement disparu.

Instantanément, l’endroit s’était transformé en une ville déserte. C’était la plus grande route principale de Troie qui reliait la place. Cependant, à l’heure actuelle, il n’y avait que trois personnes ici, Rokuhara Ren, Cassandre et Riona.

L’incarnation de l’oiseau sacré Yatagarasu avait alors immédiatement dit. « Ils doivent prévoir d’enfermer le tueur de dieux Rokuhara-san à l’intérieur d’une “barrière”. »

« Quoi, une barrière ? » demanda Ren.

« Pour le dire en terme chuunibyou, c’est une attaque magique qui “change la phase de l’espace pour enfermer la cible dans un espace isolé où elle ne peut pas interférer avec la réalité et les autres”, » répondit Riona.

Cette fois-ci, les maisons disparaissaient progressivement de leur environnement.

À ce rythme, l’espace deviendrait une zone dans laquelle il n’existerait rien d’autre que le « néant » qui s’étendrait à l’infini. Juste avant que cela ne se produise, Ren — avait augmenté le pouvoir magique qui résidait dans son corps et son esprit en pleine accélération.

C’était pour s’opposer à la sorcellerie qui essayait de l’arrêter.

« Ô dieu légitime protecteur des quatre points cardinaux. Ô dieu Chintaku de l’est, du sud, de l’ouest et du nord. Repoussez les centaines de démons et exorcisez le désastre — . Kyuuukyuuu Nyo Ritsu Ryou ! »

Riona avait aussi pris quatre talismans.

Chacun était d’une couleur différente, bleu, rouge, blanc et noir. Les quatre talismans flottaient dans les airs. Le talisman noir se tenait devant les trois, le talisman rouge derrière eux, le talisman bleu à droite et le talisman blanc à gauche. Ils avaient déployé un bouclier en utilisant un pouvoir magique.

Et puis la transformation de l’environnement vers le néant s’était arrêtée.

Les bâtiments, la rue principale, le sol sur lequel ils se tenaient revenaient à l’espace où il n’y avait que du néant qui se répandait. Mais les gens de la ville disparaissaient encore.

En échange, le ciel qui apparaissait pleinement dans la nuit était rempli de nuages noirs.

C’était un nuage de pluie. Le temps semblait indiquer qu’il allait bientôt pleuvoir. Le bruit du tonnerre grondait aussi.

Cassandre hurla avec anxiété. « Seigneur Ren, c’est le seigneur de la tempête Zeus ! »

« On dirait que c’est…, » déclara Ren.

Quand ils avaient remarqué qu’un homme se tenait sur leur chemin…

Des cheveux bouclés, visage barbu, vêtement blanc, et un sceptre royal. Le dieu du ciel Zeus. Ren avait laissé derrière lui ses camarades et s’était dirigé seul vers le chef de l’ennemi.

« Stella. Je compterai sur toi, comme on en a parlé tout à l’heure, » déclara Ren.

« C’est vraiment admirable pour un homme dont la grâce salvatrice est la fuite, » déclara Stella.

Le souverain de la mythologie grecque avait souri.

« D’ici peu, la grande bataille qui décidera du sort de Troie commencera. J’ai préparé cet endroit pour vous afin que vous ne soyez pas un obstacle à cela, Tueur de Dieux, » déclara Zeus.

« À ce propos, je pense que tu n’as pas besoin de me retenir ici, » déclara Ren aussi facilement qu’il le pouvait.

Il avait fait une déclaration aussi inattendue que possible pour attirer l’attention du grand dieu du ciel. C’était un piège pour ce qu’il voulait faire. Finalement, Zeus murmura « Ho ? » avec suspicion.

« Prévoyez-vous de sauver Troie, n’est-ce pas ? » demanda Zeus.

« C’est vrai. Mais, toi… le roi des dieux Zeus aurais dû accomplir la plupart de tes objectifs, n’est-ce pas ? Je sais, à propos de ce qu’on appelle le plan des Dieux, » déclara Ren.

C’était la connaissance que Riona lui avait apprise tout à l’heure.

Ren avait souri d’un air radieux en donnant des coups de pied au sol. C’était son signal à sa partenaire Stella.

Bon sang — . Comment ose-t-il pousser une déesse pour marchander avec le Seigneur Zeus comme ça ! Tu t’emportes trop, Ren ! pensa Stella.

Hahahaha. Je vais absolument faire comme nous en avons discuté tout à l’heure, donc je compte sur toi pour la négociation, répliqua Ren.

Il échangea une conversation télépathique avec Stella.

En conséquence, la mini belle fille qui était l’autre moitié de Rokuhara Ren était apparue sur son épaule gauche.

Stella avait souri avec son visage le plus calme. Elle n’avait pas du tout laissé entendre qu’elle avait accepté ce rôle de négociatrice à contrecœur et qu’elle s’était inclinée avec respect devant Zeus.

La ceinture qui était enroulée autour de sa petite taille — brillait d’une couleur rose.

Elle avait activé son Autorité présente dans le Cercle de l’Amitié. C’était pour faire avancer les négociations en douceur.

« Je veux le dire à mon seigneur Zeus. Nos intérêts… ne s’opposent pas nécessairement l’un à l’autre. J’ai comparu devant votre noble présence pour demander à mon seigneur de reconnaître ce fait, » déclara Stella.

« Hmm, » répliqua Zeus.

Zeus fixa du regard la Stella rétrécie qui ressemblait à une poupée et hocha la tête.

« Très bien Aphrodite. Par respect pour le fait que vous êtes une déesse, j’écouterai ce que vous avez à dire. Ne me faites pas m’ennuyer pendant ce temps, » déclara Zeus.

« S’il vous plaît, laissez-moi m’en charger, mon seigneur, » déclara Stella.

La voix de Zeus s’était transformée en quatre rafales venteuses qui s’étaient précipitées vers l’est, l’ouest, le sud et le nord.

La réponse de Stella avait été comme prévu élégante. Même si elle était un peu bonne à rien, elle était quand même toujours la déesse de la beauté et de l’amour.

« C’est quelque chose que je n’ai connu que récemment. Je parle du fait que mon seigneur Zeus n’est autre que le véritable cerveau qui a déclenché cette guerre de Troie, » déclara Stella.

« Attendez. La cause de cette guerre est due aux “méfaits” du prince de Troie, le prince Paris, » déclara Zeus.

Zeus s’y était immédiatement opposé. Cependant, Stella n’y avait pas prêté attention.

« C’est à la surface. Le véritable motif de Monseigneur semblait être de “réduire le nombre d’humains sur Terre qui a trop augmenté en provoquant une grande guerre”, quelque chose comme ça, » déclara Stella.

Un plan de réduction de l’humanité par le dieu en chef qui, disait-on, était aussi omniscient.

Il essayait de provoquer une grande guerre pour ajuster la population humaine qui avait trop augmenté. C’était un mobile à trop grande échelle. C’était un discours qu’ils venaient d’entendre de la part de Riona.

Stella parla encore plus. « C’était un bon moment pour les parents d’Achille de tenir leur cérémonie de mariage à ce moment-là. La plupart d’entre nous, les dieux de l’Olympe, ont également été invités à leur offrir notre bénédiction. Mais, mon seigneur Zeus s’est secrètement arrangé pour que seule la déesse de la Discorde Éris ne soit pas invitée… »

« C’est une fausse accusation inconcevable, » déclara Zeus.

« Éris est devenue en colère et elle a utilisé son objet divin la “Pomme de la Discorde” dans l’affaire, » déclara Stella. « Elle a rempli la pomme avec la malédiction “La plus belle déesse obtiendra ceci”. Cherchant la pomme, moi, Aphrodite, la déesse de la guerre Athéna et la reine Héra avons commencé à nous disputer. Au final, nous avons fait choisir au Prince Paris qui est la plus belle déesse… »

« … »

« Après cela, j’ai présenté la belle Hélène à Paris et, à mon tour, l’ouverture des hostilités à Troie a commencé. Tout danse sur la paume de la main de mon seigneur Zeus…, » déclara Stella.

Stella continua à parler au souverain qui avait cessé de parler.

« En y repensant, quand j’ai pensé que mon seigneur était du côté de Troie, le lendemain, vous donniez un coup de main à la Grèce. Vous avez accordé votre protection divine aux deux parties de la même manière. Pour que la guerre se poursuive longtemps, pour qu’encore plus d’humains meurent — que pense mon seigneur de cette opinion ? » demanda Stella.

« Kukukukuku, » Zeus avait finalement laissé échapper un rire désagréable qui avait indiqué son implication.

C’était la même attitude que d’avouer qu’il était le cerveau derrière tout ça. Stella avait fait une demande à son dieu paternel.

« Assez de sang humain a été versé tout au long de la longue guerre qui a duré dix ans. Et puis dans la bataille décisive à venir… mon seigneur. Nous, les dieux qui sommes du côté de Troie et de Rokuhara Ren, nous ferons en sorte que toute l’armée grecque soit frappée par le châtiment divin. Je crois qu’il n’est pas nécessaire que le grand dieu Zeus s’occupe personnellement de purger tout cela, » déclara Stella.

« Fyfy. Je suis étonné que vous ayez réalisé ce que je pensais avoir gardé secret, » Zeus avait souri et parla haut et fort. « Cependant. Il y a le fait que le tueur de dieux qui est aussi un insolent s’est introduit dans l’Olympe. Ce n’est pas amusant en soi de voir la situation progresser en suivant son plan, n’est-ce pas ? Détruire Troie et tuer ce Rokuhara Ren pendant que j’y suis… rendra la guerre encore plus éclatante qu’elle ne l’est — . »

« Zeus, à ce moment-là…, » Ren lui avait coupé la parole.

« J’utiliserai l’Autorité que j’ai volée à Némésis pour m’échapper de cet espace étrange. Et puis, la tempête déchaînée et le grand tsunami qui se produira apparemment dans “la fin de cette guerre” par vous et Poséidon — je le renverrai autant que possible en plein sur l’Olympe, » déclara Ren.

« Quoi ? » s’exclama Zeus.

« Némésis est la déesse du châtiment. Et puis elle est aussi la déesse de la justice. Plus le péché et la puissance de la cible sont grands — plus la punition divine qui est renvoyée sur sa cible deviendra également terriblement puissante. Je ne saurai pas jusqu’où mon pouvoir peut aller sans l’essayer, mais…, » continua Ren.

Le regard de Zeus qui regardait sa cible en bas devint sinistre.

Le dieu du ciel émettait actuellement une dangereuse intention meurtrière. Stella avait tenté désespérément de le convaincre par des paroles séductrices.

« Monseigneur. Par respect pour votre lien avec Aphrodite, je vous supplie de bien vouloir y repenser. L’écoute de notre demande devrait être dans l’intérêt des deux parties. Je souhaite que mon seigneur choisisse le choix qui sera le plus profitable pour vous et l’Olympe dans son intégralité —, » déclara Stella.

« Hmph. Il y a certainement matière à réflexion. Si cet individu peut vraiment repousser la tempête et la rage de nos frères. Et si c’est l’autorité de la déesse Némésis, alors peut-être… une telle pensée m’a traversé l’esprit, » déclara Zeus.

Zeus avait parlé en prenant difficilement une bouffée d’air.

« Quoi qu’il en soit, humain Rokuhara Ren, croyez-vous que vous serez vraiment capable de faire un tel exploit ? » demanda Zeus.

Le roi des dieux regarda fixement Rokuhara Ren pour mesurer son calibre.

« Le fait de repousser la puissante tempête et le tsunami qui peuvent détruire Troie… Si vous allez aussi loin, vous ne vous en sortirez pas indemne. Pour accomplir cela, vous devrez brûler toute votre vie et épuiser un pouvoir qui éteindra votre âme et votre corps tout entier après ça ! » déclara Zeus.

Ils avaient réussi à faire parler un adversaire qui était jusque-là inaccessible.

C’était le pouvoir du Cercle de l’Amitié. Mais, à partir de maintenant, cela dépendra de « l’humanité » de Rokuhara Ren. Maintenant, est-ce qu’il pourrait déclarer « je peux » en ce lieu avec résolution afin d’obtenir la confiance de Zeus...

C’était alors que Ren hésitait sur le choix de sa prochaine approche.

« E-Excusez-moi, ô grand dieu Zeus, s’il vous plaît, permettez-moi de parler humblement…, » la charmante princesse Cassandre avait attiré l’attention sur elle.

La belle princesse, jusque-là stupéfaite, éleva courageusement la voix.

« Si le Seigneur Ren accomplit vraiment ce qu’il a dit, alors le palais des dieux, la terre sainte de l’Olympe finira par s’effondrer à moitié, et le sang d’un nombre non négligeable de dieux sera versé — . Je ne veux pas être témoin d’un tel avenir quoiqu’il arrive ! » déclara Cassandre.

La princesse Cassandre avait reçu du dieu Soleil Apollon le pouvoir spirituel de la prévoyance.

La bénédiction était venue avec une malédiction qui faisait qu’aucun humain ne ferait confiance à sa prophétie. Cependant, si c’était le tueur de dieux Rokuhara Ren, alors il pourrait résister à cette malédiction.

Cela signifiait que le roi des dieux Zeus pouvait bien sûr aussi…

Le souverain du monde divin de la Grèce regarda une Cassandre terrifiée d’un air renfrogné, puis il fit claquer la langue d’un air renfrogné.

C’est à ce moment-là que leur négociation avec le dieu en chef Zeus avait réussi.

***

Partie 3

L’imprenable Troie s’était retrouvé tard dans la nuit.

En raison de leurs festivités pour célébrer la victoire, la plupart des citoyens étaient morts de fatigue. Ils étaient vraiment ivres et dormaient comme des bûches. Il y avait aussi des gens qui avaient continué à faire la fête toute la nuit, mais ils étaient peu nombreux.

Et puis…

Plusieurs douzaines de navires étaient ancrés dans l’anse la plus proche de Troie.

Les soldats chargés sur les petits navires avaient commencé à débarquer les uns après les autres.

Tout le monde veillait méticuleusement à faire le moins de bruit possible tout en agissant rapidement et de façon ordonnée.

Les troupes grecques qui débarquèrent sur la plage de sable de l’anse comptaient environ vingt mille personnes au total.

… Il y avait des gens qui observaient ce qui se passait.

Sur la ville forteresse de Troie. Ren et Riona se tenaient au-dessus des remparts.

« Les personnes qui montent à bord de ces navires sont pour la plupart des soldats normaux. Les héros éminents de la Grèce devraient se cacher là-bas, » déclara Riona.

Riona avait montré du doigt la direction opposée des troupes grecques sur la plage.

Elle avait montré du doigt la place à l’intérieur de Troie, le gigantesque cheval de bois qui avait été amené avait montré sa présence de façon impressionnante.

Ren avait incliné la tête « Hein ? »

« Quelqu’un s’approche du cheval de bois. On dirait qu’il est blessé, » déclara Ren.

« Cela doit être le Grec qui s’est rendu à Troie avec le cheval de bois. Même après avoir été torturé à mort, il a continué en disant : “L’armée grecque a perdu tout esprit combatif et a battu en retraite”, trompant les habitants de Troie. On dit que la déesse Héra lui a accordé une protection divine pour qu’il ne meure pas, même s’il était tourmenté de mille blessures, » déclara Riona.

« Une attaque furtive aidée par les dieux ne peut pas être évitée…, » déclara Ren.

Ils n’avaient pas utilisé de choses comme une torche pour ne pas être découverts par l’armée grecque.

Le ciel nocturne était enveloppé de nuages noirs. La lune et les étoiles n’étaient pas visibles. Mais les « yeux » de Rokuhara Ren qui avait tué un dieu avaient vu à travers l’obscurité de la nuit telle une bête. Riona était aussi dans le même cas.

Grâce à cela, sur le rempart qui entourait Troie…

Ils pouvaient clairement voir les vingt mille soldats grecs à l’extérieur de la ville et l’énorme cheval de bois qui avait été amené à l’intérieur de la ville.

« Rokuhara-san. L’armée grecque commence à bouger, » déclara Riona.

Environ vingt mille soldats commençaient à marcher vers Troie se trouvant sur le dessus de la colline.

Les « races hybrides », comme le Minotaure et le peuple myrmidon, étaient également mélangées au sein des troupes. Mais leur rythme et leur formation étaient ordonnés et harmonieux. L’armée était bien contrôlée.

L’armure métallique des troupes grecques devrait faire résonner normalement un certain son. *kacha kacha*.

Mais, mystérieusement, il n’y avait pas de son. Il semblait qu’ils appliquaient des astuces comme verser de l’huile dans le fourreau de l’épée ou envelopper des vêtements autour de leur armure.

Ils avaient prévu de tout parier pour régler cette guerre de Troie par cette attaque nocturne.

Cette détermination leur avait donné la discipline qui était « différente » d’eux qui n’étaient pas différents des pirates.

« Nous devrions commencer nous aussi, » déclara Ren.

« Compris. — Ô esprit de feu, envoyez les flammes de Yatagarasu sur ces personnes, » déclara Riona.

Riona jeta discrètement un talisman depuis les remparts.

Le morceau de papier sur lequel avait été inscrit un sort avait volé sur plusieurs centaines de mètres dans un arc de cercle. Il était tombé sur l’énorme cheval de bois de la place de Troie — et à ce moment-là.

L’énorme cheval de bois avait été enveloppé dans d’intenses flammes et, en outre, une grande explosion s’était également produite.

*GOUUUUUUUUUUN — !* le grand objet créé par l’armée grecque s’était cassé en petits morceaux. Riona avait regardé ce qui s’était passé tout en émettant une voix forte qui n’avait pas perdu contre le son de l’explosion.

« Normalement, il devrait être anéanti par cette explosion, mais… ! » déclara Riona.

La zone remplie par le cheval de bois avait été complètement enveloppée d’une explosion de flammes.

Cependant, des hommes étaient sortis en courant de l’intérieur des flammes — d’une manière incroyable, ils étaient près d’une dizaine. Tout le monde était couvert de suie et de brûlures, même s’ils avaient l’air prêts à se battre.

« Comme prévu des héros légendaires de la mythologie grecque ! Ils ont en quelque sorte enduré cette attaque ! » déclara Riona.

« On ne peut pas faire grand-chose face à cela. On s’occupera d’eux plus tard, d’abord on doit faire quelque chose pour les gars “dehors” ! » déclara Ren.

Ren et Riona hochèrent la tête l’un vers l’autre.

Tous deux descendirent à l’extérieur de la ville avec une corde qu’ils accrochèrent sur le rempart.

« … Mais Rokuhara-san. Est-ce que c’est vraiment bon ? » demanda Riona.

« C’est très bien ainsi. Je savais que quelque chose comme ça arriverait aussi depuis que je suis arrivé à Troie, » déclara Ren.

« Compris. Je le considérerai aussi comme la détermination de “quelqu’un qui est devenu roi démoniaque”, » déclara Riona.

Riona hocha la tête. Ren s’était accompli devant elle.

Il étendit la main droite et toucha le sol de Troie avec seulement l’index et le majeur. Ce pays était devenu le théâtre d’une guerre qui durait déjà depuis dix ans. On ne savait pas combien de sang avait été versé.

Même les choses que Rokuhara Ren n’avait « vues » qu’en si peu de temps, ne consistaient qu’un champ de bataille terriblement épouvantable — .

« La déesse de la rétribution Némésis effectue le jugement divin contre des méfaits qui mettent la vie en danger, » déclara Ren.

Ren avait activé son autorité avec le souvenir de l’injustice qu’il avait vu de ses propres yeux comme déclencheur.

Rétribution — . Fondamentalement, c’est une capacité qui allait détourner l’attaque dirigée contre Rokuhara Ren. Mais il pourrait aussi y appliquer « un petit arrangement ».

Oui, l’autorité de Ren et d’autres « le tueur de dieux » n’était pas vraiment quelque chose d’inflexible qui s’en tenait aux règles.

Pour le dire d’une manière gentille, c’était flexible, mais pour le dire clairement, c’était désordonné.

Il pouvait ajouter divers changements dans l’utilisation en fonction de son humeur et de son sens des valeurs à ce moment-là. Cela pouvait produire une méthode d’utilisation qu’il n’avait jamais imaginée jusqu’alors.

Un bon exemple était la « protection divine de la rétribution » qu’il avait accordée à Cassandre.

Le concept avait été créé à partir de l’idée qu’une attaque qui ne s’adressait pas à lui pouvait aussi être détournée. En conséquence, Ren avait appris qu’il pouvait aussi utiliser son autorité comme ça. Cette fois aussi, il y allait avec la même intuition.

« Je souhaite que justice soit faite ici, » déclara Ren.

Tout comme il souhaitait une rétribution à la bonne volonté de Cassandre, il souhaitait maintenant une rétribution à l’armée grecque qui voulait atrocement piétiner le peuple et la ville de Troie. Une bonne action devait être récompensée par un bon résultat. Une mauvaise action devrait être récompensée par un mauvais résultat.

Ren parla tranquillement au « pouvoir divin » présent en lui.

« Némésis… Je veux ramener la soi-disant punition des cieux aux individus de la Grèce qui ont commencé tout cela. La Justice rétributive, la prompte punition divine. Bien sûr, si ces individus ne font rien de mal, alors c’est correct même si tu ne fais rien. Mais, une telle chose… n’est absolument pas vraie, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

Ren parlait tout en augmentant son pouvoir magique jusqu’au maximum.

« Le sang, puis la rage, la haine, le désespoir des gens qui ont été blessés et assassinés par les soldats grecs… cette terre de Troie a absorbé tant de choses de ce genre. Tout cela devient la force qui t’anime — la déesse de la justice et de la vengeance, Némésis, » continua Ren.

Ren s’était accroupi et posa deux doigts de sa main droite sur le sol en déclarant doucement tout cela.

« C’est pourquoi je le ferais à ta place. »

C’était des mots précis pour contrôler l’autorité du tueur de dieux, les paroles de pouvoir.

Les paroles sacrées du pouvoir de la vengeance étaient le serment de Rokuhara Ren — … Et là, l’index et le majeur de la main droite avaient finalement été soulevés du sol, parce qu’il avait versé assez de pouvoirs magiques.

« Le phénomène du futur a sa cause dans le passé. Ô destin, manifeste l’enchevêtrement du karma. »

Ennemis de la Rétribution, activation.

Des monstres s’étaient mis à ramper hors du sol en raison de l’autorité de Ren.

Si on l’expliquait de façon concise, il s’agissait de cadavres humains.

Cependant, il s’agissait de « cadavres en mouvement ». Ils marchaient correctement même si leurs mouvements étaient chancelants et difficiles. Les morts se dirigèrent lentement vers les soldats de l’armée grecque. Leur nombre était également très élevé.

Les cadavres en mouvement ne pouvaient pas être comptés par dizaines ou centaines.

Il y avait à peu près le même nombre avec l’armée grecque, environ vingt mille étaient sortis du sol — Ren qui était l’auteur de tout cela le savait. Et puis, comme un tsunami, la grande armée des morts-vivants s’était avancée sur l’armée grecque qui s’approchait actuellement de Troie…

« U, UWAAAAAAAAAAH !? »

« C’est quoi ces monstres ? »

Les soldats grecs avaient crié. Les morts les avaient attaqués les uns après les autres.

Ils avaient mordu leurs ennemis avec leur bouche muette de cadavres, avaient attrapé avec leurs bras pourris qui semblaient presque tomber ceux qui se tenaient devant eux, avaient frappé, avaient entaillé les globes oculaires des soldats ennemis avec leurs doigts. Ceux qui avaient un bâton, une épée, une lance, n’importe quel type d’arme pouvaient attaquer avec ça.

Une scène se trouvant régulièrement dans les films ou les séries de zombies avait commencé.

Bien que le mouvement des cadavres ait été ébranlé, la force de leurs bras était évidemment beaucoup plus importante que lorsqu’ils étaient vivants. Les troupes grecques qui devraient être fortes avaient été facilement submergées !

« GUAAAAAAAAH ! »

« Merde, comment oses-tu ! »

« N’hésite pas — ! Les gars, foncez ! »

Bien sûr, l’armée grecque avait aussi contre-attaqué de toutes ses forces.

Cependant, comme prévu, c’était devenu la reproduction d’une scène que l’on voyait souvent dans les films de zombies.

En premier lieu, il s’agissait de cadavres, de sorte que les morts n’y verraient pas d’inconvénient, même s’ils étaient quelque peu blessés par une épée ou une lance. Ils continuaient à se battre. Tant qu’ils n’étaient pas trop abîmés, si leurs membres n’étaient pas déchiquetés ou leur corps entier coupé en deux, l’armée des morts ne cesserait de bouger.

« Rokuhara-san. Cette grande armée de morts en mouvement —, » déclara Riona.

Tous les deux avaient grimpé une fois de plus sur le rempart surplombant le champ de bataille.

C’était pour assurer la visibilité et aussi pour qu’ils ne soient pas entraînés dans la mêlée.

« Ce sont les habitants de Troie… qui ont été tués par la Grèce pendant ces dix années de guerre, n’est-ce pas ? » demanda Riona.

« Oui. En fait, l’armée grecque n’a toujours pas accompli sa plus mauvaise action. Mais le châtiment lié à la “grandeur de leur péché” qui s’est accumulé au cours de ces dix années s’est transformé en une punition divine faite par Némésis qui est descendue sur eux, » déclara Ren.

Les morts massacraient les soldats grecs pendant que Ren et Riona regardaient.

Les armures et les vêtements qu’ils portaient étaient dans le style de Troie. Tout le monde portait des blessures qui semblaient remonter à l’époque où ils avaient été tués.

Un cadavre provenant d’un homme qui avait été abattu avec une épée. Un homme qui était mort poignardé avec une lance. Un homme qui était mort après avoir été brûlé.

Un cadavre écrasé par une pierre. Un cadavre qui s’était noyé dans l’eau de mer. Un cadavre qui avait été tabassé par un groupe et battu à mort. Cadavre à tête écrasée. Cadavre aux membres incomplets. Un cadavre. Un cadavre. Cadavre…

« Je peux seulement dire que l’autorité de Rokuhara-san et Némésis est énorme, » soupira Riona.

« Il a une condition préalable que la cible fait ou a fait une sorte de “méfait”, même pour pouvoir causer une punition divine aussi grande…, » déclara Ren.

« C’est certainement vrai, » déclara Riona.

Ren soupira aussi. « C’est encore mieux si c’est moi qui le cause — mais c’est moi qui le fais, alors ce n’est peut-être pas étrange qu’on m’appelle un roi démon. Eh bien, je suis venu à Troie en sachant que je devrais peut-être faire ça… »

À l’heure actuelle, de nombreuses vies avaient été perdues sous les yeux.

Il pourrait y voir une juste punition divine de châtiment. Cependant, il était indéniable qu’il s’agissait d’une tragédie causée par la volonté et le pouvoir de Rokuhara Ren, bien que ce soit pour éviter une « calamité encore plus grande » qui s’approchait de ce sanctuaire et de leur propre lieu de naissance…

Riona regarda Ren qui semblait un peu effondré et elle déclara. « Notre objectif est “d’empêcher la destruction de Troie pour que l’effet ne s’étende pas à la Terre”. C’est pourquoi je pense que cette évolution est inévitable. »

« Est-ce comme ça que cela se passe ? » demanda Ren.

« Oui. La guerre de Troie est une bataille longue et boueuse qui a duré dix ans. Vouloir un développement heureux comme “Tout le monde s’entend et vit en paix ♪” à partir de la médiation soudaine d’un tiers est — oui, une Autorité du lavage de cerveau sera indispensable pour une telle chose, » déclara Riona.

La voix de la lycéenne qui était aussi une grande onmyouji sonnait plus froidement que nécessaire.

Peut-être qu’elle était attentionnée envers Rokuhara Ren qui ressentait une sorte de sentiment de honte et elle avait donc indiqué qu’elle était aussi complice dans ce domaine.

Pour répondre à ce sentiment, Ren avait répondu intentionnellement avec une voix qui manquait de tension. « Lavage de cerveau, hein ? »

« Et aussi une capacité de type géospatial qui peut forcer une conformité absolue, » déclara Riona.

« Je vois. Si je peux m’éveiller à ce genre de pouvoir et passer du statut de “roi démon débutant” à celui de véritable “roi démon”, alors je serai capable de changer l’intrigue du mythe d’une manière plus intelligente, » Ren avait souri avec amertume et il marmonna cela. « Alors, j’essaierai de travailler un peu plus dur. »

« Je vous en prie, faites-le. Moi aussi, si de toute façon je dois choisir un Goshujin-sama, alors je vais vouloir choisir un grand Roi-Démon dans le niveau comme Angolmois qui peut secouer l’univers. Mais…, » la voix de Riona devint soudain aiguë.

« Vous devriez vous concentrer sur la mission qui vous attend. L’“Armée de la mort” que vous avez invoquée, Rokuhara-san, a écrasé les individus faibles, mais il leur sera difficile d’affronter un adversaire du niveau d’un héros, » déclara Riona.

« Ces gens-là se sont donc déjà joints à l’armée ! » déclara Ren.

Le héros Ulysse se tenait à l’avant comme le disait Riona.

Il avait tiré sur son arc de métal noir jusqu’à la limite et l’avait tenu avec force. La flèche de la mort certaine s’était mise à volé sur plusieurs centaines de mètres. De plus, elle avait aussi percé 50, 60 cadavres en mouvement.

Le guerrier grec qui avait facilement écrasé les cadavres — ce n’était pas seulement lui.

Une personne se déplaçait dans la zone avec une splendide lance, éparpillant les cadavres qui l’affrontaient comme s’il écrasait des insectes.

Une personne utilisait une épée, ainsi qu’une autre personne qui utilisait ses poings. Ils s’étaient également avancés amplement dans la marée ennemie.

« Ce doit être le maître de l’arc Philoctetes. Cette personne qui ressemble à Achille est peut-être son fils Néoptolème. Il y a aussi le salaud de vicelard d’Ajax le Petit, là-bas. Toute négligence est interdite ! » déclara Riona.

Ren acquiesça face à l’avertissement de Riona.

En outre, il y avait aussi les dieux de la Grèce, y compris Athéna. Le dieu en chef avait accepté à contrecœur de conclure un accord, mais il était fort probable qu’ils — .

Mais leur camp avait aussi des alliés.

Ren murmura. « Stella et Cassandre devraient également faire de leur mieux pour nous aussi. Alors, travaillons dur et surmontons cette situation. Je compte aussi sur toi, Riona. »

***

Partie 4

« À tous, il y a une attaque nocturne ! Le peuple grec a menti dans son offre de paix. Leur but est de nous attaquer en douce ! » La princesse Cassandre cria cela.

Elle était au palais de Troie. La princesse Cassandre retourna au palais pour avertir ses parents, les généraux et les braves guerriers se tenant aux côtés de Troie en danger.

À l’origine, personne ne devrait croire l’avertissement de la prophétesse maudite.

Cependant, l’armée que le « tueur de dieux » Rokuhara Ren avait appelée de l’extérieur du rempart et les armées alliées grecques avaient commencé une bataille nocturne.

« Tout le monde, s’il vous plaît, dépêchez-vous ! À la porte Scaean que mon frère Hector a protégée jusqu’à la mort, le Seigneur Ren et Lady Riona, qui sont de naissance étrangère, se battent avec acharnement d’eux-mêmes ! Ce sera notre honte éternelle si nous, les guerriers de Troie, arrivons en retard à cette bataille ! »

Cassandre avait couru partout à l’intérieur du château et criait aussi fort qu’elle le pouvait.

Les généraux de l’armée de Troie qui étaient fatigués de la fête et dormaient profondément à cause de l’alcool avaient été choqués par cette belle voix et s’étaient réveillés les uns après les autres.

Ce palais était situé à l’endroit le plus élevé de la ville de Troie. Même si c’était au milieu de la nuit, s’ils allaient sur le balcon, il leur était possible d’écouter et de voir le tumulte de la bataille.

Ainsi — .

Bien qu’un peu en retard, de nombreux généraux et soldats s’étaient mis en marche depuis le palais.

Ils avaient attaqué les soldats et les héros de la Grèce à l’intérieur et à l’extérieur de la ville. Et puis, à l’extérieur du rempart, l’« armée du peuple Troie mort » de Rokuhara Ren était au milieu des combats.

Si cette armée combinait ses forces avec celles de Troie qui s’enfuyait de l’intérieur de la ville…

« Nous sommes proches d’être les vainqueurs… ce serait génial si c’est le cas. De l’autre côté, il y a toujours le vieux Poséidon et Athéna, et les héros qui sont protégés par cette femme…, » déclara Sera.

« Lady Aphrodite, » déclara Cassandre.

Cassandre se tourna vers la voix qui lui parlait depuis le couloir du palais.

Quand elle remarqua que la déesse Aphrodite se tenait là dans sa « forme réduite »…

« Appelez-moi Stella quand je serai sous cette forme, » déclara Stella.

« C-Comme vous l’ordonnez. Lady Stella, » déclara Cassandre.

« Très bien. Peut-être, vous qui êtes un membre de la famille royale de Troie qui descendez de la lignée de sang des Dieux êtes apte à être nommé comme ma servante. Servez-moi correctement à partir de maintenant, » déclara Stella.

« D’accord —, » déclara Cassandre.

Cassandre acquiesça d’un signe de tête obéissant au commandement de la petite déesse hautaine.

Toutes les deux retournèrent ensemble au palais. En premier lieu, Aphrodite qui était une déesse qui protégeait Troie connaissait plusieurs héros et rois. Stella se tenait à côté de leur oreille et les invitait à agir.

Mais le rôle de Stella ne s’arrêta pas là.

Elle avait regardé dans le couloir avec agitation et elle déclara. « Vous là-bas. »

Elle ne parlait pas à Cassandre, mais à un rat sauvage se tenant dans un coin.

« Alors vous venez comme prévu, ô radieux Apollon. Puis-je vous demander d’appeler d’autres personnes aux vues similaires pour qu’elles puissent aussi participer à la bataille de ce soir qui sera la dernière bataille décisive ? En ce moment, en dehors de la ville —, » déclara Stella.

« Votre “compagnon”, le tueur de dieux montre enfin sa vraie capacité, n’est-ce pas ? »

D’une manière incroyable, le sale rat sauvage répondit d’une voix rafraîchissante issue de la jeunesse.

Cassandre avait alors dit « Mon Dieu ! » avant d’être frappée d’émerveillement. C’était la voix d’Apollon, le dieu du soleil, qui lui avait un jour conféré la capacité spirituelle de clairvoyance et même une malédiction en plus.

Oui. Le loup et le rat étaient des animaux sacrés en relation très profonde avec ce dieu du soleil.

Et là, la ceinture enroulée autour de la petite taille de Stella brillait d’une couleur rose. C’était l’activation du Cercle de l’Amitié de l’Autorité de Rokuhara Ren.

« Fufufu, très bien. Je me joindrai à vous tous dans un front uni, ô Aphrodite qui est née de l’écume. Et aussi l’une de mes enfants bien-aimées, princesse de Troie, » déclara Apollon.

Il s’était adressé à Cassandre sans avoir l’air coupable. Peut-être faudrait-il le dire, comme on peut s’y attendre de la part d’un ruffian.

Le rat sauvage jeta un coup d’œil à la prophétesse tragique stupéfaite avant de partir rapidement.

« Notre rôle est terminé pour l’instant avec cela. Il ne reste plus qu’à regarder attentivement jusqu’où Ren peut se battre contre la chienne Athéna en tant qu’adversaire —, » déclara Stella.

« La-Lady Stella, » déclara Cassandre.

La princesse Cassandre avait obtenu une révélation auprès de Stella qui soupirait de soulagement.

Le pouvoir spirituel qui lui avait été accordé par le dieu qui venait de partir lui avait montré…

« S’il vous plaît, venez avec moi sans poser de questions ! » déclara Cassandre.

« Att — attendez ! Comment osez-vous me traiter comme un bagage ? Quelles sont vos intentions !? » s’écria Stella.

Le corps de Stella était aussi gros qu’une poupée.

Cassandre souleva légèrement de ses deux mains l’existence étrange de déesse et d’assistante d’un tueur de Dieux en faisant un son de « Hyoi » et elle commença à courir dans le couloir du palais.

Elle faisait ça afin de changer l’avenir avec certitude cette fois-ci en utilisant le pouvoir de prévoyance qu’un Dieu lui avait accordé.

 

***

 

Et à l’extérieur du rempart qui protégeait Troie.

Le dieu de la mer Poséidon était arrivé comme l’avant-garde des dieux qui protégeaient l’armée grecque.

« Fuhahahahahaha ! En hommage à l’héroïque Achille qui est mort, je nettoierai le rempart et le palais de Troie ! » déclara Poséidon.

Le dieu sauvage de la mer était dans sa forme gigantesque cette fois aussi.

Le nuage sombre qui remplissait le ciel nocturne semblait s’accrocher au sommet de la tête de Poséidon.

Ce corps gigantesque marchait à l’intérieur de l’océan avec un bruit fort *Zun — ! Zun — !*. Il avait marché sur le fond marin, avait franchi la mer à travers les vagues et s’était avancé pas à pas avec une foulée extraordinairement grande.

Il se dirigeait vers la ville de Troie, construite sur une colline côtière.

De grandes vagues étaient créées chaque fois que l’énorme dieu avancerait d’un pas à l’intérieur de la mer.

*Zazaaaan ! Zazaaaan ! Zazaaaan !*

Les vagues s’étaient élevées jusqu’à la colline de Troie. Le dieu avait secoué la terre à plusieurs reprises.

C’était vraiment le présage de « l’attaque du dieu de la mer ! »

Mais, au-dessus de la colline qui avait frappé par les grandes vagues de Poséidon — un dieu du soleil radieux était apparu.

« Pardonnez-moi mon honorable oncle. Pariant notre dignité, nous les dieux extérieurs, nous protégerons la riche cité dorée de Troie jusqu’à la mort. » Le bel Apollon avait placé une flèche d’or sur un arc argenté.

« Serez-vous capable de passer à travers ma flèche et d’approcher cette ville ou pas… ? Permettez-moi d’avoir l’honneur d’observer la capacité de Poséidon, celui qui déplace les vagues ! »

« NUUUUUUUUUH ! »

*Hyuuuu — !* la flèche avait été tirée depuis l’arc argenté.

La flèche d’Apollon, d’une grande portée, traversa même les grandes vagues créées par le dieu de la mer, traçant un arc de cercle, et s’élança vers l’énorme Poséidon.

Bien sûr, cela ne s’était pas terminé par une seule flèche. Les flèches furent rapidement tirées l’une après l’autre comme une pluie soudaine.

Ces nombreuses flèches poignardèrent la peau noire bleutée. Mais même ainsi, ces blessures qui ressemblaient à une piqûre d’aiguille ne pouvaient pas envoyer Poséidon à la mort.

Mais chaque fois que les flèches poignardaient Poséidon — .

Les flèches d’Apollon exploseraient. *GoooOOOOOOOON — !*.

La puissance divine des flammes et de l’explosion du dieu du soleil remplissait les flèches. *GOOOOON ! GOOOON !* les explosions s’étaient succédé. Poussé par ce barrage de tirs, même le gigantesque Poséidon avait été obligé de reculer.

« Maudit sois-tu, impudent gosse tordu d’Apollon ! » déclara Poséidon.

Poséidon balança le trident dans sa main — .

Il avait percé le fond de la mer. Tout de suite après, la mer et la terre commençaient à gronder de façon instable. Cela avait causé un tremblement de terre, de plus c’était un grand tremblement de terre qui pouvait changer la géographie.

Le frère aîné du dieu du ciel Zeus était un roi qui régnait non seulement sur la mer, mais aussi sur la terre.

Le tremblement de terre qu’il avait causé était aussi l’une de ses autorités !

« Oh, comme on s’y attendait de la part du vieux Poséidon, » déclara Apollon.

Apollon avait souri avec audace, même alors que la terre tremblait.

Il devenait difficile de diriger correctement son arc vers la cible. Cependant, il avait déjà prédit tout cela depuis longtemps. Le dieu de la mer qui avait secoué la terre et le dieu du soleil avec ses flèches à grandes portées avaient commencé un concours de force dans le sanctuaire.

 

***

 

Sur le champ de bataille où se déroulait une bataille féroce contre les morts.

Le héros qui était supérieur à l’arc dans toute la Grèce avait crié.

« Ooh. Une compétence que même cet Ulysse ne peut pas imiter… ? »

La flèche d’argent s’était soudain envolée de loin dans le ciel.

Le soldat qui le protégeait avait été transpercé. De plus, au moment où la flèche avait percé le cœur, tout le corps avait fondu en mercure.

C’était une étonnante capacité divine de l’arc. Une excellence de tir à l’arc avec une grâce subtile.

Ulysse, qui excellait aussi dans la technique de l’arc, avait l’œil vif tel un faucon.

Il remarqua qu’il y avait une grande et belle jeune fille debout sur le rempart de Troie. Il plaça une flèche d’argent sur un arc d’or.

« Comme je le pensais ! C’est la déesse de la lune Artémis ! » déclara Ulysse.

Ulysse avait immédiatement tiré une flèche avec son arc en métal noir, même s’il ressentait de l’admiration.

Bien sûr qu’il visait la déesse. Cependant, la déesse qui ressemblait beaucoup au beau dieu Apollon avait tiré calmement sa flèche une fois de plus depuis le rempart — .

La flèche d’Ulysse et la flèche de la déesse Artémis.

Elles étaient entrées en collision en plein vol… non.

La flèche qui avait été tirée par le roi d’Ithaque, l’homme le plus sage de l’armée grecque avait été magnifiquement touché par la tireuse d’élite, la déesse de la lune.

La flèche du héros Ulysse avait fondu en mercure.

Artémis avait tiré deux, trois flèches de plus !

« Nuo !? »

Il ne pouvait pas se soucier des apparences. Ulysse était intentionnellement tombé et s’était roulé sur le sol de Troie. Il avait survécu aux tirs de la déesse.

Il avait immédiatement rampé sur le sol et s’était caché derrière une couverture. Il retenait son souffle.

Artémis avait déjà détourné son attention d’Ulysse.

Elle avait dû découvrir une nouvelle cible — probablement un autre héros de l’armée grecque. Des flèches d’argent commençaient à être tirées dans une direction complètement différente.

« … Dois-je tirer ma flèche sur Artémis ? » se demanda Ulysse, et il décida immédiatement. C’était stupide.

S’il tirait, la déesse des flèches lointaine remarquerait sa position. Tenter quelque chose comme comparer la compétence à l’arc contre la meilleure archère du Sanctuaire qui l’avait surpassé aurait été en dehors de ses limites.

Il y avait aussi un autre dieu indiscipliné sur le champ de bataille.

*fracas fracas fracas fracas fracas fracas !*

Il s’agissait du bruit des roues qui roulaient en produisant un son proche du tonnerre. Le bruit d’un char de course tiré par deux chevaux de guerre.

« C’est Arès, le roi de l’épée d’acier revêtue de bronze ! »

Ulysse le remarqua immédiatement.

Le beau dieu de la guerre Arès conduisait son char favori et s’avançait sur le champ de bataille.

Après son passage, les cadavres des soldats grecs — et les héros qui avaient été écrasés jusqu’à la mort — avaient été abandonnés en un nombre incalculable.

Il était passé en dispersant du sang, de la chair, des entrailles et de la matière cérébrale partout.

« UuuuuuuuRARARARARARARARARARARARARARAaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Arès avait crié d’une manière sauvage depuis son char.

Les cavaliers de Scythia, Amazone et Cimmeria criaient souvent avec passion. Arès, dieu de la guerre, était vénéré par de telles tribus — c’était un dieu de la guerre sauvage.

Beaucoup de pays de la Grèce l’avaient tenu en mépris en tant que dieu des tribus sauvages.

Cependant, Ulysse qui était un guerrier vétéran avec de vastes connaissances le savait.

Ce serait une autre histoire s’ils avaient la protection divine directe de la princesse Athéna. Dans ce territoire d’outre-mer — dans un pays comme Troie où le peuple excellait dans l’élevage du cheval, ils ne devraient pas s’opposer au dieu de la guerre au niveau de l’équitation.

Ulysse était resté par terre en attendant qu’Arès passe.

« Et où est partie cette Athéna ? » Ulysse s’était parlé tout seul.

Dans cette guerre de Troie, la déesse Athéna apparaissait souvent dans ces moments-là sous une apparence transformée pour offrir un coup de main aux héros de la faction grecque. C’était devenu la coutume.

Cependant en ce moment il n’y avait aucune présence de la déesse princesse aux yeux brillants…

 

***

 

Les cadavres des morts de Troie étaient devenus des guerriers qui piétinaient l’armée grecque.

La déesse de la lune Artémis et le dieu de la guerre Arès utilisaient leur arc et leur char pour submerger non seulement les soldats ordinaires, mais aussi les héros dont les armées alliées grecques se vantaient.

Poséidon qui était apparu dans l’eau avait été empêché de monter sur terre par l’arc de l’Apollon radiant.

La terre tremblait sous l’autorité du dieu de la mer. La mer faisait rage avec férocité. Mais, le tremblement de terre ainsi que les vagues s’éloignaient de là après un moment.

Cela devait être parce que Poséidon avait été forcé de se concentrer sur son combat de force contre le dieu du soleil.

Et puis, dans un coin de ce champ de bataille.

Rokuhara Ren faisait face à la déesse que l’on devrait appeler la meneuse de l’ennemi.

« Ça fait un bout de temps, Tueur de Dieux, » déclara Athéna.

La fille qui portait une robe verte, la déesse Athéna, souriait avec indifférence.

« Ce qui mettra fin à cette guerre… ce sera le duel entre toi et moi, semble-t-il, » déclara Ren.

« Eh bien, je pense que c’est peut-être vrai, » déclara Athéna.

« Le match pour le titre va enfin commencer, » murmura Ren.

***

Partie 5

« Viens ici, Égide, l’instrument de protection que m’a accordé mon père Zeus, » déclara Athéna.

Un bouclier rectangulaire avec de la peau de chèvre attachée dessus était apparu au-dessus d’Athéna.

Il avait une taille qui pouvait bien cacher la petite Athéna derrière lui. Ren avait vu dans l’Olympe comment la foudre pouvait être projetée depuis ce bouclier Égide.

Sous le grand bouclier flottant, la tenue d’Athéna avait soudainement changé.

« Ô bâton des ailes, ô Gorgone. Apparais là où je suis présent. Afin d’offrir le fruit de la victoire à Athéna qui gouverne sur la sagesse et la guerre, » continua Athéna.

La tenue de guerre portée par Athéna aux yeux brillants — .

Le vêtement blanc qui semblait vraiment approprié pour une déesse était accompagné d’une cape d’argent.

Une médaille en bronze était suspendue à son cou. Sur sa surface se trouvait la gravure de la Méduse — « Un monstre femelle avec d’innombrables serpents poussant de sa tête à la place des cheveux ».

Un bâton d’or était apparu dans sa main droite. Des ailes d’oiseau étaient attachées à l’extrémité du bâton.

« Rokuhara-san, je peux y aller quand je veux, » déclara Riona.

« Bien sûr que je compte sur toi Riona ! Aide-moi avec tout ce que tu as ! » déclara Ren.

C’est à ce moment qu’il avait donné la permission de « libérer la capacité » à son alliée fiable.

 

 

Toba Riona se transforma instantanément en Yatagarasu, le grand oiseau doré. Elle s’était ensuite envolée vers le ciel nocturne du Sanctuaire de Troie.

Cependant, Athéna marmonna immédiatement. « C’est irrespectueux pour un simple serviteur de s’immiscer dans la bataille sacrée entre un Dieu et le tueur de dieux. Dans ce cas, sortez, mon serviteur aux ailes noires. »

Un énorme oiseau-monstre s’était envolé du ciel lointain, enveloppé d’un nuage sombre de couleur cendre.

C’était un hibou noir dont l’envergure des ailes atteignait vingt mètres. Cependant, seul son visage était beau — c’était un visage de femme humaine. Un monstre-oiseau à visage humain !

« Avez-vous l’intention de rivaliser avec moi !? »

L’Yatagarasu doré et le hibou noir à visage humain avaient à peu près la même taille.

*KUeeeeEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !*

La chouette criait comme un oiseau-monstre, puis de son bec ou plutôt de sa bouche de femme, une flamme pourpre qui paraissait venimeuse s’échappa. Riona était un Oiseau de feu, donc quelque chose comme une flamme normale serait absorbé par elle, et pourtant — .

Elle avait battu des ailes d’or.

La rafale qui s’en était suivie avait soufflé les flammes pourpres.

C’était une défense splendide. Mais pour parler d’une autre manière, l’ennemi était un utilisateur de flamme qui menaçait même l’Oiseau de feu. De plus, l’adversaire dansait aussi dans le ciel.

« Amenez-vous ! Je vais vous vaincre ! » cria Riona.

Yatagarasu et la chouette noire s’étaient rapidement hissés de plus en plus haut avec un tel élan que cela devrait être appelé la bataille de kaiju en plein vol. Leur compétition de force avait commencé.

D’un autre côté, Athéna qui avait été laissée sur le sol était — .

« Ô, Égide, lâche le tonnerre, » déclara Athéna.

Devant le grand bouclier qui flottait au-dessus, un éclair en forme de boule avait été produit.

Ce n’était pas qu’un seul exemplaire qui était présent. Plusieurs sphères de lumière d’un diamètre atteignant un mètre se matérialisèrent et s’envolèrent avec une intense électricité crépitante.

Athéna pointa avec son bâton ailé vers Rokuhara Ren. Les sphères volaient à la vitesse de l’éclair.

« Uwah !? »

Un grand nombre de sphères de foudre s’approchaient.

Ren avait attendu le moment critique où elles l’auraient toutes frappé, puis il avait activé la vitesse d’évasion de Némésis et avait esquivé tout ça.

Il avait sauté à droite et à gauche et les avait totalement esquivées.

Cela ressemblait à un mouvement agité, mais l’équilibre de Ren n’était pas perturbé à chaque pas.

Un danseur habile ne tomberait pas d’une manière inesthétique, peu importe l’intensité de sa danse, un boxeur avec un excellent jeu de pieds sauterait librement à l’intérieur d’un ring serré, faisant tous ses déplacements pour se placer dans des espaces dégagés. Le mouvement de Rokuhara Ren possédait une élégance similaire.

Cependant, il ne gagnerait pas en s’enfuyant.

Ren avait esquivé chaque sphère de foudre en avançant à toute allure.

Il s’était dirigé vers Athéna. Il avait l’intention de frapper avec le châtiment de Némésis à bout portant — ou c’était ce qu’il avait prévu. Mais la déesse de la guerre souriait.

« Je peux le voir, Tueur de dieux si rapide ! » déclara Athéna.

Elle déplaça le bâton ailé dans sa main horizontalement.

Elle avait prédit ses mouvements qui s’avançaient à une vitesse divine et avait magnifiquement placé une attaque sur son trajet.

Ren avait fait glisser sa tête comme s’il tombait en diagonale vers l’avant juste avant d’être touché. Avec ça, il avait esquivé le bâton d’Athéna.

Si un exemple avait été fait en termes de baseball, le swing d’un frappeur avait été défié par une balle courbe qui était tombée verticalement.

Ren avait glissé par terre.

Cependant, il s’était immédiatement levé avec agilité et souplesse tel un chat.

« Un splendide mouvement du corps. Elle mérite les éloges d’Athéna, » déclara Athéna.

« En tant qu’adversaire, cet éloge condescendant ne me rend pas heureux du tout…, » déclara Ren.

« Fufu. Avez-vous peur, Tueur de Dieux ? » demanda Athéna.

Athéna l’avait provoqué. Mais Ren avait répondu avec désinvolture.

« Non. Je suis un humain qui veut en finir le plus facilement possible dans ce genre de moment. Je ne veux pas me faire frapper ne serait-ce qu’une fois, et quand je frappe, je veux le KO de l’adversaire avec un seul coup. C’est l’utilisation la plus économique de l’énergie, et si je devais l’avouer — c’est ce que j’ai fait la plupart du temps quand j’étais face à un adversaire humain jusqu’à maintenant, » déclara-t-il.

« Ho ! » s’exclama Athéna.

« Après tout, c’est cette voie qui consomme le moins de temps et de calories inutilement, tant pour moi que pour mon adversaire. Mais, quand on est l’adversaire… Je suppose que c’est impossible à faire, » déclara Ren.

« Kukukukuku. Quel homme étrange ! » Athéna ricana en entendant l’opinion de Ren.

« On dit que lorsqu’un dieu rencontre un guerrier tueur de dieux, son cœur enflera d’un esprit combatif et son corps débordera de force pour combattre. Parce que les dieux et le tueur de dieux sont des ennemis jurés qui ne peuvent pas vivre sous le même ciel. Cependant, même quand je parle avec Rokuhara Ren d’aussi près…, » déclara Athéna.

« Ne ressens-tu rien ? » demanda Ren.

« Oui. C’est vraiment mystérieux, » déclara Athéna.

« On m’a déjà dit ça aussi. Apparemment parce que je suis une “variante” qui est restée coincée avec Stella — une déesse, donc je ne suis pas un tueur de dieux normal, » déclara Ren.

« Cependant, cela ne change rien au fait que vous êtes un tueur de dieux, » Athéna l’avait dit froidement. « Rokuhara Ren. D’abord, j’apporterai la mort à cette Troie. Les séquelles de cette calamité devraient traverser la “porte” du monde de la diversité et atteindre le monde de la surface qui est votre lieu de naissance. »

Par monde de la surface, elle voulait dire la Terre.

Athéna avait souri après avoir fait cette sinistre annonce.

« Grâce à cela, la pollution sur la Terre mère issue de la folie des humains — sera effacée. Ce sera une aide pour la Terre. Fufufufu, » ria Athéna.

« Ce qui fera couler Troie, c’est le tremblement de terre, la tempête et les grandes inondations… désolé, mais je ne dirai pas merci à ce genre de cadeau ! » déclara Ren.

« Alors, combattez-moi avec force ! » Athéna hurla avec héroïsme.

En réponse, Ren avait enfin — .

Il avait libéré tout ce qu’il avait en lui. Les nombreuses inhumanités et attaques qu’il avait reçues dans ce Sanctuaire de Troie jusqu’à maintenant, il les avait tous manifestés.

L’espace autour de Ren — derrière, au-dessus, à gauche et à droite de lui.

Plusieurs objets divins étaient apparus et flottaient avec légèreté en l’air.

D’abord, il y avait la lance que le dieu de la mer Poséidon portait. De plus, il y en avait près d’une vingtaine.

Il y avait aussi la foudre que Zeus avait déchaînée. C’était une grappe d’éclairs qui crépitait en attendant le moment où elle allait se déclencher. Si leur nombre était compté, il serait d’une vingtaine.

Et puis la même chose que la sphère éclair qu’Athéna venait de tirer était également apparue et il y en avait plus de trente.

Il y avait aussi le bouclier avec lequel le héros Achille l’avait attaqué et l’épée d’Ajax le Petit. Ils étaient mélangés parmi les armements flottant dans les airs.

Et puis, toutes ces armes et ces éclairs avaient été saisis par la main de la déesse Némésis.

Plus de soixante-dix vengeurs ailés s’étaient manifestés. Tout le monde allait déclencher une attaque de représailles !

« Oh ! »

Les yeux brillants de la déesse s’ouvrirent en grand en raison de l’admiration et de l’étonnement.

« Ainsi, vous contrôlez le karma et reproduisez le passé d’antan avec tant d’audace comme ceci ! » déclara Athéna.

« Ce n’est pas le moment d’être avare. J’irai avec tout ce que j’ai ! » déclara Ren.

Ren désigna Athéna avec son index et son majeur collés ensemble.

Toutes les Némésis frappèrent simultanément avec la lance, l’épée, le bouclier, la foudre, et ainsi de suite vers la déesse de la guerre !

« Kuh... Fais tout ton possible pour me protéger, Égide ! » déclara Athéna.

Le grand bouclier qui flottait au-dessus d’Athéna jusqu’à maintenant…

La protection que le dieu du ciel Zeus lui avait offerte était descendue en face d’elle. Elle avait ensuite construit une défense en enveloppant le dieu princesse d’une lumière blanche de protection.

La lance et les éclairs que Ren avait lâchés s’étaient dirigés vers elle.

*GUON —, GUON —, GUON —, GUON —, GUON — !*

L’attaque de représailles se heurta au bouclier d’Égide ainsi qu’à la lumière sacrée de protection les uns après les autres. Des douzaines de sons de collisions avaient résonné. Cependant, la défense d’Athéna n’avait pas été percée.

Mais, Ren murmura sans hésiter. « Désolé, je mens en disant que je ne suis pas avare. J’ai ceci en réserve. »

« Quoi !? » s’exclama Athéna.

Un trident était soudain apparu dans la main droite de Ren.

Les plus de soixante-dix Némésis terminèrent leur attaque et disparurent, mais en les remplaçant, il manifesta l’attaque qu’il reçut de Poséidon — l’une de ses dernières.

Il le tenait en l’air pour le lancer vers une Athéna hébétée.

Mais, la déesse de la guerre avait soudain souri sans crainte. À cet instant, la déesse de la victoire Nike s’envola vers la lance que Ren allait lancer !

Nike. C’était une jeune fille qui ressemblait à la sœur aînée d’Athéna avec une apparence tout à fait identique. Des ailes d’oiseau blanc sortaient de son dos.

Le torse de cette belle silhouette — avait été percé *gusari* par la pointe de la lance !

« Tueur de Dieux, ne vous excusez pas pour votre mensonge. Utiliser des tactiques est aussi quelque chose que je suis en train de faire. » Déclara Athéna.

Le bâton ailé avait disparu de la main d’Athéna à ce moment-là.

Ce bâton s’était instantanément transformé en la déesse ailée Nike qui avait foncé vers l’avant. Avec Nike utilisant son corps comme bouclier, cette lance ne pouvait plus viser Athéna !

« Adieu, Rokuhara Ren, » déclara Athéna.

Après ça, la médaille accrochée au cou d’Athéna — la gravure de Méduse sur sa surface brillait mystérieusement de sa partie oculaire.

Juste après ça. Les objets qui l’entouraient devinrent instantanément « pierre ».

Même les soldats grecs qui se battaient avec acharnement devenaient pétrifiés. Ils devinrent une statue de pierre muette.

Même les morts appelés par l’autorité du châtiment étaient pétrifiés et devenaient des statues de pierre sans paroles.

Leur arme et leur armure devinrent aussi de la pierre. Le sol sur lequel se tenait Ren devenait aussi un substrat rocheux gris froid.

La médaille qu’Athéna appelait auparavant « Gorgoneion ».

La plupart des objets qui se trouvaient sous le regard de la monstrueuse Méduse, qui y fut sculptée, seraient pétrifiés par son effet miraculeux.

En fait, Rokuhara Ren — le bas du corps du tueur de dieux à partir de la taille — était pétrifié.

« Uu... ! »

Ren était sans voix. Avec cela, il n’avait pas été en mesure d’afficher sa vitesse d’évasion qui était son point fort.

« Laissez-moi vous le dire, Tueur de Dieux. Athéna est aussi une déesse qui emploie le monstre-serpent Gorgone. Sans elle, cette bataille pourrait être votre victoire…, » déclara Athéna.

La médaille de la femme-serpent accrochée au cou de la déesse.

Elle s’était soudain transformée en un serpent d’or qui avait sauté dans les airs.

Il s’étira jusqu’au cou de Rokuhara Ren qui se trouvait à dix mètres de là, afin de planter ses crochets !

Uu — !?

Si cela continuait, il serait mort sous peu. Il perdrait. Il avait refusé une telle chose même si cela lui avait coûté la vie !

Une pensée incohérente avait enflammé sa peur et son instinct de combat, intensifiant ses réflexes à l’extrême limite. Regard. Il regardait le serpent doré qui s’approchait de lui. Il observait aussi le regard d’Athéna.

Il ne restait que dix centimètres jusqu’à ce que les crochets atteignent son cou. Neuf, huit, sept —

Le regard brillant de la déesse qui était fixé sur lui regardait sinistrement tout le corps de Ren…

« Je souhaite… le jugement de justice ici ! » déclara Ren.

Il chanta les paroles de pouvoir de Némésis et augmenta son pouvoir magique autant qu’il le put.

La raideur de la partie inférieure de son corps s’était soudainement dissipée. Il avait brisé la malédiction de la pétrification. Puis il avait utilisé toutes ses forces pour sauter derrière lui, sauter, sauter, sauter, sauter.

L’instant d’après, Ren était en plein milieu d’une plaine verdoyante.

C’était un endroit qui se trouvait facilement à cinq ou six kilomètres d’Athéna et de Troie.

Il avait réussi à s’enfuir aussi loin avec sa bonne chance. Cependant, le serpent d’or avait mordu fermement le cou de Ren. Il n’avait pas pu s’échapper complètement parce que la pétrification l’avait retardé…

Le serpent d’or avait immédiatement disparu. Il devait être retourné à Athéna.

Et puis, une douleur intense et piquante avait traversé tout le corps de Rokuhara Ren.

« C’est un serpent venimeux ? C’est un peu, non, c’est vraiment mauvais…, » il marmonnait. Sa conscience s’évanouissait.

Il voyait vaguement — un grand oiseau doré descendant du ciel.

***

Partie 6

« Oo… comment cela peut-il être… ? »

Le héros Ulysse errait dans une ville de pierre froide.

La ville de Troie. C’était une ville forteresse d’une extrême splendeur grâce au commerce et c’était un pays d’élevage de chevaux qui possédait aussi des relations profondes avec le grand pays des Hittites de l’Est.

Cependant, à l’heure actuelle, tout ce qui se trouvait à l’intérieur de la ville de Troie était devenu de la pierre.

Que ce soit le sol, les arbres qui poussaient dans la rue ou le bâtiment en bois, ils étaient tous transformés en pierre.

Les soldats et les héros de la Grèce et aussi les Troyens qui se battaient dans la rue, et même les citoyens qui couraient partout pour s’échapper, avaient tous été transformés en statue de pierre sans discernement.

C’était comme s’ils étaient observés par le monstre-serpent Méduse et ils étaient tous dans une posture comme s’ils allaient tous bouger d’un instant à l’autre.

« Penser que ça va devenir ce genre de développement… ! », déclara Ulysse.

Ulysse s’était introduit par effraction dans un magasin et s’était plaint de ça.

Il n’y avait pas eu de changement dans la pierre utilisée pour la vaste demeure dès le départ. Mais, même les morceaux en bois restant avaient été totalement pétrifiés. Et puis les gens et même la nourriture et tout le reste avaient été transformés en pierre.

Mais le plus grand problème de tous était — .

Que même les trésors scintillants comme l’or, l’argent, les pierres précieuses, etc. avaient également été réduits en de simples cailloux !

Et tout cela même s’il s’était battu pendant dix ans pour piller les richesses de cette ville afin de la ramener dans son propre pays !

« Merde, merde, merde ! Qui est le coupable de tout ça ? » cria Ulysse.

Cette fois, Ulysse monta sur le rempart qui entourait Troie et cria.

Ce n’était pas seulement l’intérieur de la ville forteresse qui avait été transformée en pierre.

Même le sol et l’herbe de la plaine qui s’étendait autour de la ville avaient été transformés en pierre inorganique. Ils étaient sûrement aussi froids qu’un champ de glace. Il semblait que le charme de la pierre ne serait pas en vigueur si les personnes allaient jusqu’à la côte où l’armée grecque avait débarqué, mais…

« Hou. Comme prévu, Ulysse. Vous avez enduré l’œil de Gorgone et nous sommes les seuls à ne pas être transformés en pierre, » une voix de fille lui avait parlé alors qu’il était sur le rempart.

Ulysse se prosterna. Une Athéna en tenue de combat était arrivée.

« Tous les autres humains ont fini en pierre. Eh bien, ceux comme Achille, Hector, Paris ou Ajax le Grand, qui semblent capables de résister, ont déjà disparu sur le champ de bataille. Vous qui êtes les meilleurs parmi les individus qui restent et qui sont capables de rester en sécurité comme ça… c’est quelque chose de compréhensible, » déclara Athéna.

« Kukukuku », Athéna gloussait.

Même prostré, Ulysse ne pouvait pas ignorer ce qu’Athéna avait dit et élever la voix.

« De la divine fille de Zeus ! Par hasard, dites-vous que c’est vous qui avez causé cet événement inhabituel ? » demanda Ulysse.

« En effet, c’est ce que j’ai dit, » déclara Athéna.

« Regardez la ville ! Le trésor de Troie et aussi le peuple grec qui devrait l’apporter chez eux, même les femmes et les enfants qui devraient nous enrichir en tant qu’esclaves, à cause de vos caprices, ils —, » déclara Ulysse.

« Espèce d’imbécile. Ce n’est pas un caprice, » déclara Athéna.

« Qu’est-ce que vous venez de dire ? » demanda Ulysse.

« Fuh. Je suis aussi une déesse de la sagesse. Je sais depuis longtemps que la folie et l’orgueil de chacun d’entre vous augmenteront d’autant plus à un degré insoutenable après votre victoire dans cette guerre. Dans ce cas…, » Athéna déclara froidement face à un Ulysse étonné.

L’éclat de ses yeux ressemblait à celui d’un serpent qui n’était qu’à une seconde de sa proie. C’était aussi froid que féroce.

« Je pense que c’est également une bonne chose de faire connaître le jugement à tous les Grecs, ainsi qu’à cette Troie et à son peuple. Kukukukuku. Voyons voir, peut-être que je devrais finir ainsi, » déclara Athéna.

« S’il vous plaît, attendez, Athéna ! » supplia Ulysse.

« Oh, hautain Ulysse. J’épargnerai votre vie comme récompense pour avoir échappé à l’emprise de la pierre. Je vous permets de partir vers l’océan lointain, » déclara Athéna.

Athéna avait saisi les cheveux du héros prostré avec sa main mince.

Elle l’avait jeté haut dans le ciel comme si elle lançait un disque dans une compétition. La direction choisie était la mer. Le visage d’Ulysse resta choqué pendant qu’il s’envolait vers la mer noire au loin.

« U, OOOOOOOOOOOOH !? »

« Ne vous inquiétez pas, le moment venu, je vous permettrai de retourner dans votre pays, Ithaca. Travaillez dur jusqu’à ce moment-là, » déclara Athéna.

***

« Ô belle déesse princesse Athéna. »

La voix du dieu du soleil Apollon était venue de l’intérieur des ténèbres.

« Ce soir, vous êtes vraiment impitoyable avec votre exécution. Vous avez même libéré les yeux de la Gorgone, » déclara Apollon.

« J’étais excitée. Il n’y a pas de problème avec ça, n’est-ce pas, ô radieux, » déclara Athéna.

Ils étaient au centre de la cité de Troie, sur la place.

Le cheval de bois géant qui était la cachette des héros de la Grèce — son vestige qui était devenu de petits morceaux avait été dispersé. Mais, même ces éclats de bois soumis sous l’autorité d’Athéna étaient devenus une montagne de roche.

« Troie que vous avez tous protégé est détruit maintenant, mais… cette Athéna a aussi personnellement infligé la punition divine aux guerriers de Grèce. Réconcilions-nous avec cela quant à notre différend, » déclara Apollon.

« Certes, ce point de compromis pourrait être tout à fait juste, » celle qui hocha la tête était la déesse de la lune Artémis.

Avec un épais nuage qui couvrait le ciel, la lune qu’il fallait appeler son autre moitié ne pouvait être vue. Cependant, sur le sol, la déesse à la flèche était belle comme la lune d’argent brillante.

« Frère aîné. Ne devrions-nous pas fermer les livres sur la longue guerre de Troie avec ça ? » demanda Artémis.

« C’est peut-être le cas, petite sœur. Alors, mon ami indiscipliné, Seigneur Arès, que penses-tu de tout cela ? » demanda Apollon.

« Maintenant que les soldats qui devraient être détruits sont devenus des cailloux, on ne peut plus appeler ça une guerre, » déclara Arès.

Arès, le dieu de la guerre, était aussi descendu de son char et vint aux côtés d’Athéna.

Sa figure d’un beau jeune homme vêtu d’une armure de bronze semblait déçue. De plus, tout près de là, le dieu de la mer Poséidon faisait une expression similaire.

« Hmph ! Moi aussi, j’ai perdu la main, pour permettre à une petite fille de m’arracher la vedette comme ça. Vous pouvez faire ce que vous voulez avec ce genre de guerre, je m’en fiche ! » déclara Poséidon.

Il avait arrêté son escarmouche avec Apollon juste après que le sort de la pierre soit tombé sur Troie.

Après cela, Poséidon avait diminué son corps gigantesque jusqu’à ce qu’il atteigne la taille d’un humain avant de venir ici pour rencontrer Athéna.

Athéna avait souri sans crainte face à son oncle en colère.

« Alors, frère aîné de mon père Zeus. J’aimerais emprunter votre autorité pour un moment. Afin de nettoyer Troie ici avec une grande vague et d’emporter la flotte de la Grèce, » demanda Athéna.

« Très bien, très bien. Je vous laisse faire le ménage, » déclara Poséidon.

Le dieu de la mer Poséidon avait disparu. Arès et Artémis avaient aussi disparu.

Ils retournèrent au siège de l’Olympe des dieux. Le dieu jeune et radieux qui était seul parla d’un air souriant.

« Alors, je m’en irai aussi. Ce serait bien que vous puissiez nettoyer ça sans accident, ô divine princesse, » déclara Apollon.

« Que voulez-vous dire par là, Apollo ? » demanda Athéna.

« Quoi ? Mes yeux qui voient à travers le futur ont aperçu l’ombre de ce jeune homme, c’est tout. Il semble que l’homme se soit échappé des yeux du dieu-serpent, » déclara Apollon.

Après avoir montré le large sourire d’un ruffian, le dieu du soleil Apollo avait disparu.

Athéna, qui s’était retrouvée seule —, sourit courageusement. Si cette personne se mettait encore une fois en travers de la route de la déesse de la guerre, même après avoir été mordue par le crochet de Gorgone…

« Fuh. À ce moment-là, je le ferai céder par ma puissance divine sans faillir, » déclara Athéna.

***

Un grondement de tonnerre avait retenti.

La foudre commençait à se déplacer à l’intérieur du nuage noir qui cachait la lune.

« Rokuhara-san, vous ne pouviez donc pas vous échapper totalement, même avec ses jambes…, » déclara Riona.

Riona baissa les yeux vers son Goshujin-sama évanoui et elle soupira.

Elle avait vaincu le sous-fifre d’Athéna, le hibou noir à visage humain, mais elle était un peu en retard.

Dans une plaine à quelques kilomètres de Troie qui était devenu une ville pétrifiée — . La zone autour d’ici n’avait pas été violée par le regard maléfique de Gorgon. L’herbe était verdoyante.

Au milieu de cela, Rokuhara Ren s’était effondré le dos appuyé sur un olivier.

Il avait perdu connaissance. Son visage était pâle et ses lèvres changeaient de couleur pour devenir noires avec un soupçon de bleu. Riona avait convoqué un talisman et l’avait mis sur le front du jeune japonais.

Le talisman blanc fut instantanément teint en noir et devint cendré.

« C’est un poison mortel d’une puissance absurde. Contre les gens normaux, il pourra en tuer vingt ou trente mille, » déclara Riona.

Le talisman n’était pas un talisman de guérison, mais un talisman d’examen spirituel pour en déterminer la cause.

C’est pourquoi le talisman ne montrait aucun effet. Cependant, la magie ne fonctionnerait pas sur son Goshujin-sama. Même si elle lui faisait un traitement médical, ça finirait en vain… si elle le faisait normalement.

« On m’a montré la méthode. Il n’y a aucune chance que Toba Riona ne puisse faire la même chose, » déclara-t-elle.

Le problème, c’est qu’elle aurait dû lui faire ce genre de choses…

« Plus tard, je devrais lui faire rembourser cette faveur dix mille fois — non. Cette question devrait plutôt être enterrée dans les ténèbres de l’histoire. Il faut le traiter comme un acte qui n’a jamais existé…, » déclara Riona.

Sur le dessus de la main de Riona, le talisman de mantra Mahamayuri brûlait d’une couleur bleue.

Elle brûlait un talisman de mantra divin pour guérir toutes sortes de maladies. Elle avait ensuite avalé ce feu et la fille japonaise vêtue d’un blazer avait rapproché son visage. Elle bougeait alors que tout son corps était raide en raison de la tension.

Les lèvres douces de la jeune fille, et les lèvres du tueur de dieux qui était devenu noir bleuâtre.

Les deux s’étaient fermement unis.

***

Partie 7

« … -san. Rokuhara-san, » déclara Riona.

« Hein ? Que m’est-il arrivé, Riona ? » demanda Ren.

« Quand je pense que vous vous remettrez naturellement de cet état, il semble que les tueurs de dieux comme vous, Rokuhara-san, ont une force vitale qui est hors norme. Vous pourrez même entrer dans une lutte de pouvoir contre les cafards sur Terre après que l’humanité aura été détruite par la guerre nucléaire. »

« Tu dis que mon corps a guéri du poison d’Athéna tout seul ? » demanda Ren.

« Il semble que oui. C’est génial, n’est-ce pas, Goshujin-sama, » déclara Riona.

La conscience et l’état physique de Rokuhara Ren s’étaient rétablis.

Il inclina la tête en entendant Riona lui expliquer cela avec une expression composée.

Il ne pouvait pas imaginer que son corps puisse se remettre naturellement du poison. Et pourtant, pour l’instant, il n’avait senti qu’un petit picotement dans la zone de cou qui avait été mordu. C’était vraiment déconcertant.

Cependant, il avait aussi une personnalité qui oubliait facilement à quel point c’était dangereux quand le danger lui-même était passé.

« Eh bien, c’est très bien si c’est le cas, » déclara Ren.

« C’est une bonne idée. C’est le commentaire idéal, Goshujin-sama, » déclara Riona.

« Je ne comprends pas vraiment, mais merci, Riona, » déclara Ren.

Devant Riona, Ren leva les yeux vers le ciel nocturne grondant.

Après cela, il fixa du regard la direction de Troie qui était devenu une ville pétrifiée et murmura d’un ton feutré. « On dirait que je peux encore arriver à temps pour un match de vengeance… »

« … Vous avez du cran à l’improviste, Rokuhara-san, » déclara Riona.

« Ce n’est pas possible. Si je peux le laisser en utilisant les autres, je le ferai avec plaisir. C’est parce qu’il ne semble pas que d’autres personnes qui peuvent le faire que je n’ai pas d’autre choix. Mais…, » déclara Ren.

Ren grogna contre Riona qui le regardait avec émerveillement.

« J’ai aussi épuisé tout mon stock de châtiments, donc je ne sais pas si je peux gagner. Dois-je essayer avec la mentalité d’aller au-devant de la défaite — ? » demanda Ren.

Ren s’était rassis et il s’appuya contre l’olivier.

Il semblait s’être évanoui avant ça dans cette posture. Et puis, il avait eu l’impression qu’il restait une mystérieuse sensation de douceur et de fraîcheur sur ses lèvres… Il fixa le beau visage de Riona qui se tenait devant lui.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Riona.

« J’ai l’impression de me souvenir de quelque chose d’important. Quand je regarde ton visage, Riona, quelque chose est coincé dans mon esprit, » déclara Ren.

Quand Ren avait répondu, Riona avait l’air alarmée.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Riona.

« C’est peut-être lié à la grande confrontation avec Athéna. Une question très importante — je sais ! » déclara Ren.

 

 

Quand Ren avait crié la fin, Riona avait l’air effrayée du fond du cœur. C’était à ce moment-là.

Une jolie voix de fille criée de loin. « Seigneur Ren ! Lady Riona ! »

« On dirait que tu n’es pas mort cette fois aussi, Ren ! Et la fille-oiseau aussi. Je vous félicite tous les deux ! »

Cassandre et Stella s’approchaient d’eux à grande vitesse.

Toutes les deux chevauchaient étonnamment un cheval châtain à crue. Celle qui contrôlait le cheval était Cassandre qui avait été élevée au palais. Elle dirigeait habilement le cheval seulement avec ses deux jambes qui étaient sur les côtés du torse du cheval et ses bras minces qui tenaient le cou du cheval.

Maintenant que j’y pense, Ren l’avait remarqué si tard.

« Pour une raison inconnue, je n’ai jamais vu quelqu’un monter directement à cheval depuis mon arrivée ici…, » déclara Ren.

« C’est parce que l’étrier pour que les pieds puissent se placer dessus n’a toujours pas été inventé. Mais, si ce sont les nomades qui s’entendent bien avec le cheval depuis leur naissance, monter à cheval comme ça, c’est… ah, je vois, » déclara Riona.

Riona murmura avec un visage qui réalisa quelque chose.

« C’est la phrase fixe d’Homère qui décrivait Troie comme un “pays éleveur de chevaux”. En premier lieu, les tribus équestres qui considéraient le cheval comme sacré ont aussi une relation d’ami juré avec la tribu amazonienne guerrière qui est aussi un peuple équestre. Le fait que les membres de la royauté et même la princesse aient des connaissances en équitation et en tir à l’arc est tout à fait plausible…, » déclara Riona.

« En y repensant, Cassandre, tu as aussi réussi à tirer à l’arc avec précision sur Achille…, » déclara Ren.

« Seigneur Ren ! Vous êtes en sécurité ! » déclara Cassandre.

Cassandre avait finalement arrêté son cheval à côté de Ren et avait sauté.

Ren attrapa rapidement le corps mou de la princesse. La princesse pure de Troie serra Rokuhara Ren dans ses bras comme s’il était son frère aîné de sang.

« La malédiction de Gorgone descendue sur Troie et le Seigneur Ren qui avait aussi été vaincu une fois — . J’ai vu cet avenir et je me suis précipitamment échappée de la ville ! » déclara Cassandre.

« C’est moi qui ai cherché où se trouvait Ren. Sois reconnaissante, » Stella.

Cassandre parlait en étant en larmes, tandis que Stella parlait d’une manière hautaine d’en haut, au-dessus du cheval.

Ils s’étaient retrouvés en douceur, dans une forme inattendue. Et puis, avec cela, il serait capable d’utiliser « cette méthode ». Ren avait été étreint par Cassandre alors qu’il regardait sa nouvelle partenaire.

« Hé Riona. Puis-je te faire une “demande” ? » demanda Ren.

 

***

 

En ce moment, Athéna était sur une falaise abrupte qui surplombait la mer nocturne.

Elle fixa le ciel de là et appelait les nuages sombres qui couvraient le ciel nocturne.

« Le dieu dont le tonnerre rugit jusqu’au-delà du monde lointain, le plus grand dieu qui est le plus glorieux Zeus, fils de Chronos. Avec notre lien de parenté, moi, Athéna apportera le vent et la pluie dans le ciel, » déclara Athéna.

Le tonnerre gronda et les éclairs commencèrent à tomber sans interruption.

La pluie était tombée en grosses gouttes. Il devrait bientôt pleuvoir à verse. Le vent aussi. Un vent fort soufflait violemment. C’était vraiment le présage d’une tempête.

« Sous le nom du Poséidon aux cheveux noirs bleutés, je secouerai la mer. L’autorité du destructeur de navires, le roi qui possède l’océan et la terre, la surveille de près, » continua-t-elle.

Elle était sur une falaise abrupte qui était située à plusieurs kilomètres de Troie en ce moment même.

De grosses vagues déferlaient sur toute la zone côtière, y compris sur cet emplacement. De plus, les vagues venaient continuellement. Les vagues avaient frappé la falaise sans cesse et avaient éclaboussé la zone d’une couleur blanche. Un grand tsunami ne devrait pas tarder.

« La guerre de Troie s’achèvera ainsi ! Ceux qui s’opposent à ma décision peuvent se manifester ! » Athéna avait crié avec un esprit combatif et une âme sauvage.

Ren écouta cela en s’approchant lentement d’elle.

« Alors vous venez, Tueur de Dieux, » déclara Athéna.

« Je me suis accroché à ma vie, alors je suis venu en hâte pour un match de revanche, » déclara Ren.

« Très bien. Moi aussi, j’ai des regrets à cause de notre bataille incertaine. Oui… Je me demandais si la divine princesse de l’Olympe pouvait gagner uniquement par la ruse, » déclara Athéna.

Pendant qu’elle se présentait comme une princesse, sa dignité était celle d’une reine.

Athéna aux yeux brillants fixa héroïquement Rokuhara Ren.

« Réglons ça de manière décisive cette fois. Avec l’attaque majestueuse d’un dieu, » déclara Athéna.

« D’accord. Et, je vais faire face à cette attaque avec un contrepoids approprié, » déclara Ren.

« Il semble que vous ayez un plan secret. Kukukukuku. Prévoyez-vous d’utiliser le bouclier d’Achille ? » demanda Athéna.

« En fait, j’envisageais aussi sérieusement cette méthode. Mais j’ai l’impression que cette chose ne me convient pas…, » déclara Ren.

« C’est une bonne idée. Après tout, vous êtes un guerrier qui avez des pieds rapides. Un Rokuhara Ren qui s’arrête de bouger et se cache derrière un bouclier n’est en rien de spécial, » déclara Athéna.

Ils avaient échangé une bataille de mots tout en entamant finalement un combat de front.

L’objet qu’Athéna avait choisi à la fin était Gorgoneion.

« Mon serviteur qui est mon autre moi, nous allons tuer notre ennemi juré ! » déclara Athéna.

La médaille qui avait été gravée avec le visage du monstre-serpent Médusa avait été lancée vers Rokuhara Ren.

Gorgoneion avait volé dans les airs tout en — se transformant en une masse de flammes noires bleutées. De plus, c’était une flamme en forme de grand serpent qui atteignait dix mètres de diamètre !

Cette flamme noire bleutée n’avait généré aucune chaleur. Elle émettait plutôt un frisson.

« Kukukukuku. C’est la flamme de l’Hadès qui a brûlé le sol blanc gelé à la fin du royaume des morts, s’étendant au fond de la terre sombre. Une autorité qui est liée aux mystères de Gorgone et d’Athéna, goûtez-la à cœur joie ! » déclara Athéna.

La flamme noire bleutée en forme de gros serpent s’avança — .

Bien sûr, Ren avait poussé vers l’avant l’index et le majeur de sa main droite.

« Déesse de la vengeance, c’est le moment de faire tomber la punition divine. Je souhaite le jugement de justice ici même ! » déclara Ren.

Son but était simple, c’était de refléter cette flamme noire bleutée directement sur Athéna.

L’avatar transparent de Némésis était apparu derrière Ren, le protégeant. Il avait utilisé le pouvoir magique qu’il avait jusqu’à la limite et l’avait versé dans ses deux doigts.

Tout était en ordre pour accomplir le châtiment. Cependant…

« Ne sous-estimez pas la princesse de l’Olympe, tueur de dieux ! Je ne suis pas si impuissante que je vais me laisser distancer par les actions inexpérimentées dans un concours de force et d’autorité ! » déclara Athéna.

La flamme noire en forme de serpent et le bout du doigt de Rokuhara Ren s’étaient heurtés en plein vol avec les deux attaques restant sur place.

S’il s’agissait d’un combat à l’épée, alors cela serait une situation de verrouillage de l’épée l’un sur l’autre.

Mais là, c’était parce que les deux autorités luttaient pour la suprématie. La puissance divine qu’Athéna avait déversée dans cette attaque était si puissante qu’elle ne pouvait se refléter facilement même avec l’autorité du châtiment.

Et puis, les deux doigts de Ren avaient été progressivement repoussés.

C’était seulement de quelques millimètres à chaque fois, mais il perdait lentement le concours — . C’était vraiment une situation désespérée !

« Comme prévu, un dieu majeur est différent…, » Ren grogna d’une petite voix, puis il rugit fort. « En d’autres termes, c’est le moment de rester ferme ! »

« Oh !? »

Athéna regarda fixement Rokuhara Ren, émerveillée.

Le bras droit et les deux doigts que Ren avait poussés vers l’avant étaient enveloppés d’une flamme cramoisie !

« Paroles secrètes du feu et du soleil, purifiez et exorcisez toutes sortes de péchés et d’impuretés ! » déclara Ren.

« Les mots du pouvoir de la flamme !? Avez-vous une telle autorité !? » s’exclama Athéna.

« La fille que tu traitais de rang inférieur en a un peu. Je lui ai demandé d’utiliser l’autorité de Stella. Je voulais qu’elle me le prête un moment, » déclara Ren.

C’était la même chose que lorsqu’il avait reçu des flèches du dieu du Soleil Apollon.

La flamme pourpre avait jailli du bras droit et du bout des doigts de Ren. La flamme s’était immédiatement transformée en forme d’oiseau, devenant un Oiseau de feu qui battait des ailes — .

Il avait avalé le gros serpent de flamme noir bleuté de face !

« Le jugement de la justice et les paroles de la puissance du feu, écoutez-moi et aidez-moi ! » déclara Ren.

La flamme d’un froid intense qui gelait le royaume des morts, c’était une existence contradictoire.

Le serpent de flammes d’un noir bleuté — s’était éteint à l’intérieur de l’Oiseau de feu qui était d’un cramoisi flamboyant.

Sans une pause, l’Oiseau de feu s’envola vers Athéna, enveloppant de flammes la toute jeune déesse de la guerre. Sa moitié droite avait été brûlée par la flamme pourpre, tandis que sa moitié gauche avait été brûlée par la flamme noire bleutée du froid intense.

Le pouvoir de Gorgoneion avait été magnifiquement renvoyé comme châtiment à sa maîtresse Athéna !

« OOOOOOOOOOOOOOH !? »

L’héroïque grande déesse se tortillait d’agonie à cause de la chaleur torride et de froid intense qui la submergeaient.

Ren avait hoché la tête.

« Bien que tu sois prudente à l’égard du bouclier d’Achille, la force de Riona s’est échappée de ton esprit comme prévu. On aurait dit que cette fille n’était même pas dans tes plans…, » déclara Ren.

« Alors Égide ! » déclara Athéna.

Le bouclier de peau de chèvre se manifestait au-dessus d’Athéna. L’outil de Zeus qui avait déclenché la foudre. Cependant, Ren avait aussi sorti un talisman de sa poche — le morceau de papier qui lui avait été donné par Riona — et il le jeta au ciel.

« Viens, souvenir d’Achille ! » déclara Ren.

Le talisman s’était instantanément transformé en bouclier rond et avait volé comme un frisbee.

Il s’était heurté au bouclier rectangulaire en peau de chèvre Égide. Tous les deux avaient été envoyés dans le ciel lointain.

« Ku... ! Rokuhara Ren, je te rembourserai cette dette un jour ! » Athéna avait crié de colère, puis juste après ça.

L’allure de la déesse qui était à son adolescence précoce avait soudainement changé.

Elle avait grandi d’environ cinq ans de plus — pour devenir une beauté adulte. Elle était vêtue d’un vêtement blanc et avait sur le dos des ailes d’oiseau. C’était la déesse qui avait utilisé son propre corps comme bouclier pour couvrir Athéna il y a peu de temps.

« Nike !? »

Ren avait été choqué. Il se demandait si c’était une technique de substitution.

Tout le corps du Nike ailé était brûlé par la flamme cramoisie et refroidi par la flamme noire bleutée — elle s’émiettait en morceaux comme du sable.

La déesse qui avait été blessée était morte à la place de sa maîtresse.

Et puis, quand il avait levé les yeux vers le ciel nocturne.

Un Pégase plaçait Athéna sur son dos et il s’envola au loin.

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