Chapitre 5 : Mont Olympe
Partie 4
« Très certainement — »
Le premier qui avait répondu à l’encouragement d’Apollon fut le dieu de la guerre Arès, un dieu d’une grande honnêteté.
« En premier lieu, le nombre de dieux qui soutiennent la Grèce est un peu trop élevé, notre désavantage ne peut être nié pour l’instant. L’existence d’un tueur de dieux est ennuyeuse, cependant... c’est bien mieux qu’une défaite, » déclara Arès.
Le dieu de la guerre, vêtu d’une armure de bronze, dégaina alors avec grâce son épée longue.
Puis, une belle déesse hocha aussi la tête en entendant les paroles d’Arès.
« Je crois que tes remarques, dieu féroce de la guerre et frère aîné, valent leur pesant d’or. Très bien, Artémis répondra aussi à cette intrigue. »
Elle parlait froidement avec sa beauté vaillante qui ressemblait beaucoup à celle du dieu du soleil.
Il s’agissait de la petite sœur d’Apollon, la déesse de la lune Artémis. Ses traits lui donnaient un air encore plus intelligent et sérieux qu’Athéna.
Elle était « la déesse du tir à longue distance » qui n’était pas du tout inférieure à celle de son frère aîné.
Elle avait fait surgir un arc d’or et une flèche d’argent dans ses bras minces et s’était aussi préparée à se battre.
« Bande de jeunes ! » Le dieu de la mer et de la terre Poséidon grinça des dents.
Parce que son estomac était blessé par sa propre lance, il était encore avec les genoux sur le sol. Mais, d’une manière ou d’une autre, il s’était levé en faisant une expression affligée.
« C’est scandaleux d’avoir l’intention de salir cet Olympe avec le sang de votre peuple... »
Le jeune visage d’Athéna était aussi devenu sévère à cause de la rage.
Un bouclier rectangulaire était apparu juste à côté de son corps délicat. Le bouclier possédait une taille qui pouvait confortablement cacher le corps de la jeune Athéna derrière lui tel un mur. De la peau de chèvre avait été mise sur sa surface.
« Ô déité gardienne Aegis que j’emprunte à mon père Zeus, défends Athéna, » déclara Athéna.
À l’heure actuelle, ils avaient été divisés en deux camps.
Le dieu Soleil Apollon, le dieu de la guerre Arès et la déesse de la lune Artémis protégeaient Troie.
La déesse Athéna, et le dieu de la mer Poséidon soutenaient les pays de la Grèce.
Dans la situation explosive, les deux parties se regardaient avec l’arme à la main, se retenant l’une et l’autre, puis la bataille commença comme si c’était tout naturel.
Arès avait frappé avec son épée. Poséidon avait poussé son trident vers sa cible.
Les frères et sœurs Apollon et Artémis avaient décoché leur flèche. Athéna avait tiré des éclairs depuis le bouclier en peau de chèvre qu’elle avait reçu de son père.
Et puis il y avait une beauté sans pareille qui regardait les Forces de Troie.
« Mon mari, Seigneur Zeus ! »
C’était la reine de l’Olympe Héra. Dans la Grèce antique, on offrait à cette déesse de la plus haute classe des offrandes tels que des armes blanches ou des yeux de bœuf. Elle était furieuse.
« Alors, mon roi, vous devriez immédiatement accorder un châtiment exemplaire envers leur comportement qui est venu de leur jeunesse et de leur folie ! Je ne peux plus être patiente ! » s’écria Héra.
Héra était la déesse qui était la mère de la terre appelée Grèce. Naturellement, c’était une ennemie de Troie.
Cependant, le dieu en chef Zeus avait simplement ignoré la voix de sa femme. Le roi des dieux faisait face à l’ennemi juré, le tueur de dieux.
***
Les autres dieux commencèrent à tenter d’être les premiers à s’éloigner de la salle qui devint le théâtre d’une bataille.
Ils devaient tous être les dieux de la faction neutre qui n’avaient fait que regarder la guerre de Troie ou qui avaient coopéré avec les deux factions dans un acte d’équilibrage. De plus, bon nombre des fugueurs étaient des femmes.
Elles étaient beaucoup plus gracieuses et plus belles que les humains, comme si elles n’avaient rien à voir avec une scène de combat aussi grossière...
Il n’y avait aucun doute qu’elles soient de douces déesses ou fées. C’est ce que Ren pensait.
À cause de cela, les dieux qui avaient été proactifs en ce qui concerne la bagarre s’étaient distingués.
Poséidon, Athéna, puis Apollon, Artémis et Arès.
Ils étaient tous des dieux célèbres dont le nom était connu même de Rokuhara Ren. Parmi eux — le roi des dieux Zeus se tenait devant lui en ce moment même.
Il portait un vêtement blanc qui ressemblait à une toge. Ses cheveux et sa barbe étaient magnifiquement frisés.
Le plus haut dieu de la mythologie grecque parla alors d’une voix très grave.
« De penser que le jour viendrait... où je serais face à un tueur de dieux dans notre sanctuaire. »
« Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je serais confronté à quelqu’un comme Zeus, » déclara Ren.
« Ren ! » cria Stella.
« On en reparlera plus tard, Stella. D’abord, on dirait que je dois parler à ce monsieur Zeus. Peux-tu aller te cacher ? » Sa partenaire s’était précipitée ici avec de petits pas avec difficulté, alors Ren lui avait dit ça.
Stella acquiesça immédiatement d’un signe de tête sérieux. Sa silhouette avait disparu d’un seul coup. Elle s’était « assimilée » au corps de Rokuhara Ren dont on pourrait dire qu’il était son autre moitié pour qu’elle ne devienne pas un fardeau.
Et puis, presque en même temps.
« Recevez le jugement de mon tonnerre, Keraunos ! »
Zeus avait chanté un sort et avait lancé une attaque d’éclair depuis la main gauche.
Elle se dirigea vers Rokuhara Ren qui était à moins de quatre mètres de l’autre. C’était une distance très courte. De plus, la foudre volait également à la vitesse de 150 kilomètres par seconde. Il n’y avait aucune raison de le manquer.
Cependant, juste avant qu’il n’arrive — .
Ren sauta rapidement sur le côté et évita la foudre !
La foudre de Zeus n’avait pas frappé le tueur de dieu, mais il avait soufflé la porte en fer de la salle d’audience derrière lui avec un son de tonnerre. *GOuuuOOOOOONN !*
« Hmph, comme prévu. Vous pouvez même éviter la foudre, » déclara Zeus.
Le dieu pouvant contrôler l’orage et le tonnerre, Zeus, avait plissé ses yeux devant ce fait.
« Venez à moi encore une fois, ô tonnerre ! » déclara Zeus.
Cette fois-ci, Zeus avait envoyé neuf frappes de foudre en une seule fois de sa main.
Toutes ces attaques visaient Rokuhara Ren. Et puis, alors que le danger s’approchait de lui, tout le corps de Ren déborda de pouvoirs magiques. Ses cinq sens étaient aiguisés.
La frappe de la foudre qui s’approchait de lui à la vitesse de 150 kilomètres par seconde était devenue quelque chose au ralenti.
Cela approchait, peu à peu, selon son point de vue. La foudre qui diffusait des étincelles s’approchait de lui. Il y en avait neuf. La distance jusqu’à ce qu’elles brûlent Rokuhara Ren était arrivée à 50 cm, puis à 40 cm, puis à 30 cm...
Cette fois aussi, il avait clairement vu l’attaque.
Ren murmura alors. « Dispositif d’accélération... activation. »
Il avait utilisé un mot-clé dont il se souvenait provenant d’un vieil anime en tant que sort pour activer son pouvoir.
Juste avant que les neuf frappes de tonnerre ne l’atteignent, il fonça de toutes ses forces loin de Zeus. Ren s’était instantanément précipité à travers l’entrée, ce qui avait fait que tout avait frappé la porte en fer et bien plus encore.
Les attaques utilisant la foudre avaient ainsi détruit le mur avec un bruit de tonnerre *DOON !*. Le tonnerre avait retenti neuf fois derrière lui.
« Le pouvoir de Nemesis-san possède vraiment une vitesse absurde..., » murmura Ren en courant à toute vitesse dans le couloir du palais.
Quand il avait fini de murmurer, il était déjà à l’extérieur de l’immeuble et il se tenait sous le ciel bleu.
Il se précipita à l’intérieur d’une autre pièce du palais en un clin d’œil en utilisant des réflexes et une vitesse qui permettaient d’éviter même la foudre. Il avait ainsi pu sorti « dehors » par la porte.
C’était le sommet — de la montagne sacrée et accidentée de l’Olympe.
Un palais blanc se tenait sur le sommet plat. Il doit y avoir plus de cinq kilomètres entre la salle d’audience et l’extérieur. Mais, le temps qu’il lui fallait pour traverser tout ça n’était que de quelques secondes...
Ren était déjà retourné à sa vitesse normale qui n’était que légèrement plus rapide que la moyenne des humains.
Il s’arrêta et sourit avec ironie. « Son seul défaut est qu’il ne peut pas être activé si je ne regarde pas l’attaque de l’adversaire au tout dernier moment. Mais, si j’étais capable d’utiliser cette vitesse n’importe quand, je deviendrais invincible avec ça. »
« — Haha. Tu fais un malentendu stupide, Tueur de Dieux, » un rire méprisant était soudain venu d’en haut.
Quand Ren leva les yeux, il y avait un grand aigle qui volait à quelques dizaines de mètres au-dessus de lui. C’était là que sortait la voix du dieu du ciel Zeus vers Ren.
« Il y a beaucoup de façons pour moi d’achever un simple morveux qui n’est que rapide, » déclara Zeus.
« Uwaah !? »
Zeus avait instantanément été frappé par la foudre et Ren avait crié.
Un scarabée d’or était sorti du sous-sol sans qu’il s’en aperçoive —, et il avait émis des éclairs de tout son petit corps vers Rokuhara Ren !
« A A A A A A A A A A A A A A — — ! »
Tout son corps avait ainsi été tourmenté par l’électricité. Ren se tortillait à cause d’une sensation paralysante, d’une douleur et d’une chaleur intenses.
Comme prévu, il avait été pris par surprise par l’insecte qui venait d’en dessous de lui. Mais, malgré cela, Ren possédait une forte résistance envers « la magie qui a eu un effet direct sur son esprit ou son corps ». Par conséquent, même cette attaque de foudre n’avait probablement pu lui montrer que quelques pour cent de sa puissance originelle. Il n’avait accordé qu’une agonie aiguë à Ren.
Loin de lui causer de graves blessures, il n’avait même pas été brûlé. C’était comme ça que ça devait être, mais,
« Comme prévu, vous êtes tenace. »