Shiniki no Campiones – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 5

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Chapitre 2 : Guerre de Troie

Partie 5

À la fin d’un duel acharné, Achille enfonça sa lance dans la gorge de son ennemi détestable.

C’était le prince de Troie et le général suprême Hector. C’était aussi l’homme qui avait tué son meilleur ami Patrocle. Après avoir poignardé ce point vital, le héros Achille avait pris un sombre plaisir.

« Hector, déclare tes dernières paroles avant de partir pour le royaume d’Hadès. Tu devrais pouvoir parler, » déclara Achille.

« Kukukuku. » Achille avait laissé échapper un rire implicite.

Grâce à un maniement de maître de sa lance, la trachée n’avait pas été blessée, même après avoir déchiré la gorge. Il avait laissé à son ennemi le strict minimum pour pouvoir parler. Ce n’était pas par gentillesse.

C’était pour faire goûter au mourant le désespoir d’Hector jusqu’à la fin de sa vie.

L’ennemi acharné qui s’était effondré dans un nuage de poussière avait fusillé du regard Achille avec des yeux affaiblis.

« ... Votre victoire est ainsi assurée, je n’ai pas besoin de laisser des paroles derrière moi. Donnez-moi le coup de grâce, » déclara Hector.

« Avant ça, je vais t’apprendre le destin qui attend ton cadavre, » déclara Achille.

Du sang frais coulait de la trachée de son ennemi.

Sa vengeance était terminée. Les yeux d’Achille se rétrécirent et apprécièrent la rougeur du sang.

« Ô chien éhonté Hector. Je te ferai payer à mon grand plaisir pour le grand péché d’avoir tué l’ami qui était mon autre moitié. Après cela, je me moquerai de ton cadavre comme il me plaira — je laisserai le chien errant et l’oiseau sauvage dévorer ton cadavre après qu’il aura été réduit en un morceau de viande et de sang... ! » déclara Achille.

« Ne faites pas ça, Achille, » déclara Hector.

Hector avait fait appel. Il s’agissait plus d’une exhortation que d’une plaidoirie.

« Livrez mon cadavre à mes parents, le roi et la reine de Troie qui attendent derrière le rempart, et acceptez la rançon qui vous est due ! Ce n’est pas pour moi. C’est pour votre honneur ! » déclara Hector.

« Hahahahaha »

Achille avait brandi sa lance et avait ri d’un grand éclat de rire.

La trachée de l’ennemi général Hector avait été coupée horizontalement. Sa vie était terminée cette fois-ci, c’était sûr.

C’était à cet instant que les soldats et les généraux de Grèce qui regardaient autour d’eux avaient soudainement lancé des acclamations et des rires bruyants.

« Comme c’est beau, ô, Achille, cela a été fait si rapide ! »

« Le jour de la victoire de notre armée grecque approche ! »

« Achille ! Achille ! Achille ! Achille ! »

« Avez-vous compris notre rage, Hector, espèce de fils de rat et de cochon ! »

Achille s’agenouilla au milieu des acclamations et tendit la main vers Hector.

Le prince de Troie se vantait d’un corps robuste et d’un bel aspect. Le casque de bronze, les gantelets, les cretons et le plastron avaient été retirés du cadavre. Le bouclier avait également été retiré. Non, il avait été récupéré.

« Tout d’abord, c’est quelque chose qui m’appartient – à moi, Achille. Je l’ai prêté à mon meilleur ami Patrocle quand il est parti en tant que mon remplaçant, » déclara Achille.

La voix d’Achille tremblait de rage en disant cela.

« Ce n’est pas quelque chose qui peut être utilisé par des salauds comme toi ! »

C’était la coutume des guerriers d’enlever l’armure d’un brave guerrier et général vaincu sur les champs de bataille et d’en faire leur propre armure.

Néanmoins, cela ne signifiait pas qu’il pouvait permettre à l’ennemi de garder le souvenir de son ami bien-aimé. Achille retira toute l’armure avec une telle pensée.

Le très beau corps nu d’Hector avait ainsi été exposé.

Si ce n’était pas le corps de son ennemi juré, alors une sorte de passion pourrait s’installer en lui.

« Ô enfants de Grèce. Vous pouvez faire ce que vous voulez avec ce type ! »

Entendant la voix d’Achille, les soldats des environs étaient arrivés en courant.

Il y avait des douzaines de soldats. Ils avaient lancé des coups de pied sur le corps d’Hector et son beau visage, l’avaient poignardé avec leur épée, et avaient fait ce qu’ils voulaient.

Même les soldats avaient gardé leur ressentiment jusqu’au plus profond de leur moelle à l’égard de ce puissant général ennemi.

« Comment cela va-t-il, Hector, maintenant que ton corps est devenu très facile à transporter ? »

Achille écoutait les insultes des soldats comme si c’était une chanson céleste.

De plus, il n’avait pas été négligent dans la touche finale. Il avait ouvert un trou dans les pieds d’Hector — par le talon jusqu’à la cheville. Il avait mis une corde dans les trous et l’avait attachée à son char.

Il avait fait venir deux chevaux rapides pour tirer le char et il s’était déplacé tout autour de la forteresse ennemie de Troie.

Il s’agissait de faire une exposition devant les personnes de la famille de Troie et d’Hector qui s’étaient enfermés derrière les remparts. C’était pour montrer la victoire et la vengeance d’Achille.

*Cliquetis Cliquetis Cliquetis !* les roues tournaient avec un grondement de tonnerre.

C’était le bruit d’un char qui avançait vite avec deux chevaux qui le tiraient. Achille avait pris personnellement les rênes et plaça l’armure qu’il avait prise à Hector sur le poste de conduite.

Le cadavre du général ennemi qui était traîné par un char était devenu empli de blessures comme un vieux chiffon.

C’était le résultat des roches, d’un nuage de poussière et d’un sol dur qui frappaient tout le temps le corps.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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