Saikyou Mahoushi no Inton Keikaku – Tome 1 – Chapitre 6

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Chapitre 6 : L’Enseignant au combat

Ce qui était projeté en 3D à partir de la mince carte était un chiffre unique et incomparable suivi d’un nombre plus classique, « 1/119 550 ».

Tesfia n’avait pas pu s’empêcher de parler. « Pas possible !! »

Alice n’avait même pas pu émettre un son : « — !! », tellement elle était abasourdie.

Cisty avait alors déclaré. « Comprenez-vous maintenant ce dont je parlais. »

Tesfia montra du doigt le visage d’Arus en disant à la directrice. « ... Ahh... euh, ce type est... mais..., » Un Magicien Solitaire. Sur les 100 000 magiciens dans le monde, seuls 9 possédaient ce statut. Le premier rang, parmi tous, était bien entendu le plus puissant d’entre tous. Et ainsi, l’apogée des magiciens était juste devant elles. C’était tellement ridicule qu’elle n’arrivait même pas à gémir devant ce fait.

« Fufuu... Quelle belle réaction ! J’ai été tout aussi surprise quand j’ai lu son profil, » déclara Cisty.

Tesfia continua à pointer du doigt le visage d’Arus. « Eh, mais... même âge..., »

Les étudiants s’inscrivaient à l’académie pour se consacrer à l’apprentissage de la magie. Les nobles comme Tesfia avaient tendance à être des exceptions. Dans cette continuité, Arus était une exception parmi les exceptions. L’étudiant moyen commencerait vraiment à s’épanouir en tant que magicien seulement après l’obtention de son diplôme après trois ans de cours.

Elle ne pouvait pas croire qu’un Magicien Solitaire avec le même âge qu’elle existe, et pourtant, les deux premiers caractères sur la licence d’Arus fournissaient une preuve accablante de ce fait. Les particules de doutes qui subsistaient en elle s’étaient dissipées avec la confirmation de la directrice.

La réaction d’Alice avait rendu Arus curieux. Elle, contrairement à Tesfia qui n’arrivait pas à gérer un seul mot décent, était déjà en train de retrouver un peu de son sang-froid. Il lui parla, mais pas avec l’intention de se vanter : « Alice, n’es-tu pas surprise ? »

« ... Eh, oui ! Quoi ? » demanda Alice.

Elle est très surprise. Ses paroles sont trop brusques, pensa Arus.

Il lui avait dit. « Ne sois pas si tendue. C’est trop gênant. »

Son expression s’était alors effondrée en une expression d’embarras alors qu’elle lui avait dit. « ... J’ai compris ! » Mais il semblerait qu’elle était encore un peu raide.

Cisty avait alors déclaré. « Monsieur Arus est en quelque sorte une exception. Je ne sais pas quelle était la cause de ce conflit, mais il a laissé derrière lui de très nombreuses réalisations sur le front... ses valeurs sont probablement très différentes des vôtres en raison de tout ce qu’il a fait. »

Tesfia continuait à regarder Arus avec suspicion malgré les paroles de la directrice. Il n’était pas certain que ses paroles aient eu un quelconque effet, car elle continuait de le fusiller du regard avec la même hostilité qu’avant l’arrivée de la directrice.

Arus n’avait même pas tenu compte du comportement de Tesfia. Il avait alors déclaré. « Directrice, n’est-ce pas vous qui vouliez que je cache ma position de numéro 1 mondial ? »

« J’ai changé d’avis. Je crois qu’il vaudrait mieux que vous enseigniez des choses à ces deux-là, » son ton suggérait qu’elle avait basé sa décision sur un caprice qui avait surgi d’un coup. Elle avait ajouté. « Vous deux, vous ne devez pas le révéler aux autres élèves ou enseignants ce fait, ou alors vous en subirez les conséquences. »

Alice donna immédiatement une confirmation. « Je comprends ».

Tandis que Tesfia avait pris un moment. « ... D’accord. »

Cisty avait alors continué. « Monsieur Arus, pourquoi êtes-vous étudiant ici ? »

La question était soudaine, mais il avait déjà une réponse. On le lui demandait pour que les deux autres l’entendent. Il avait alors dit. « Pour que je puisse me détendre un peu. »

« « ... !! » »

Cisty avait poussé un soupir « Je sais parfaitement ce que vous ressentez. »

Les réalisations d’Arus étaient totalement anormales. Même elle avait du mal à les saisir dans leur intégralité, ou du moins ce qu’elle pensait être son intégralité. Dans l’ère actuelle, l’âge adulte était légalement reconnu à 16 ans. Les magiciens étaient reconnus comme des magiciens qu’à leur sortie de l’académie. En d’autres termes, la définition de ce qu’était un enfant avait fluctué plusieurs fois au fil des ans en raison du déchaînement des mamonos dans le monde extérieur.

Mais il n’y avait donc rien d’anormal dans la vie d’Arus. Les échelons supérieurs de l’armée pensaient à la défense du pays et à la récupération de territoire avant toute autre chose. Ils n’avaient donc pas la marge de manœuvre nécessaire pour permettre à un puissant magicien comme lui de rester inactif. Arus, ayant un grand talent en magie, avait été élevé avec l’entraînement et l’éducation militaires nécessaires et il avait été déployé pour le combat dès que possible sans jamais penser à lui.

Cisty doutait que la demande de retraite d’Arus soit un jour approuvée. Quand elle avait reçu la notification que l’armée affectait Arus dans la 2e académie de magie, elle avait également reçu l’ordre de faire ce qu’il fallait pour le pousser à retourner sur le champ de bataille, peu importe la manière. On lui avait dit qu’elle devait lui faire comprendre qu’il devait revenir pour le bien de l’humanité.

Quand elle avait vu ça, elle avait frappé son bureau avec indignation face à cette demande injuste. Même si son académie produisait beaucoup d’excellents magiciens pour cette raison même, les têtes pensantes à tête de cochon voulaient placer leurs espoirs sur un seul magicien supérieur. En même temps, il était indéniable que beaucoup de ses élèves n’avait pas eu à se rendre dans des zones dangereuses grâce à lui, ou qu’ils avaient eu le temps de parfaire leur technique en ayant Arus qui se chargeait de tous les points chauds du monde. Mais en vérité, la très forte diminution du nombre de magiciens décédés ne lui permettait pas d’exprimer pleinement ses sentiments.

Cisty comprenait les arguments d’Arus. Tout cela était quelque chose qui embarrasserait les adultes si c’était révélé au grand jour. Par conséquent, elle avait choisi d’écarter les instructions provenant des militaires et de chuchoter quelque chose d’autre à l’oreille d’Arus. Elle s’était placée derrière lui avant de serrer ses bras autour de corps d’Arus comme si elle l’enlaçait tendrement. Elle avait ainsi créé un spectacle lascif, mais Arus n’était pas influencé par une telle chose. Elle lui avait soufflé d’une douce voix dans l’oreille, mais son expression restait indifférente.

Tesfia et Alice s’étaient pincé les lèvres. Elles n’avaient pas le courage de s’imposer dans la conversation secrète entre Magiciens Solitaires.

Elles respectent notre conversation, pensa Cisty.

Cisty lui avait alors dit. « Au lieu de faire des recherches, ne pourriez-vous pas aussi vous détendre en rendant ces filles plus fortes ? »

Arus avait fait un sourire ironique. C’est donc la vraie raison pour laquelle elle leur a révélé mon rang.

Le plan de Cisty était aussi dans son propre intérêt. Peu importe à quel point les deux filles étaient prometteuses, elles ne pouvaient pas remplacer Arus. Si l’armée insistait sur son retour, alors pour l’encourager, ne serait-ce qu’un peu, elle devrait lui faire découvrir ce pour quoi il se battrait de son plein gré.

L’empathie que Cisty ressentait pour Arus datait de son passage dans l’armée... de la première fois qu’ils s’étaient rencontrés il y a neuf ans. Arus était très jeune et il ne semblait pas se souvenir d’elle. De plus, comme c’était un très mauvais souvenir pour lui, elle ne lui avait surtout pas intentionnellement fait se remémorer de leur rencontre.

Arus jeta un regard sur Tesfia et Alice. Il admettait lui-même qu’elles possédaient un niveau remarquable de talent. Elles pourraient même offrir un bon combat à une troisième année qui était prête à devenir magicien. Cependant... « Ce n’est pas bon. Je ne pourrais pas me détendre en les entraînant. »

« Et j’espérais que vous pourriez être diplômé de cette académie comme tout le monde, » continua Cisty.

Même si Arus ne voulait pas réduire son temps de recherche, écouter la directrice pourrait améliorer sa capacité à se détendre. « ... Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? »

« Apprenez-leur à se battre dans de véritables combats, » déclara Cisty.

« C’est impossible. Je n’ai pas ce genre de talents, » déclara Arus.

Arus ne disait pas ça par humilité. La capacité d’enseigner n’était pas une compétence présente chez la plupart des personnes de base, contrairement à la directrice qui la possédait naturellement.

Cisty l’avait tenu plus serré alors qu’elle avait pressé ses lèvres près de son oreille. Ses mots roulaient dans son souffle doux alors qu’elle lui disait. « C’est très bien ainsi. Personne ne peut égaler vos talents au combat. »

Tesfia et Alice avaient rougi face à cette vision.

Je ne suis pas forcé, mais je n’ai pas non plus le droit de refuser, pensa Arus.

La seule option d’Arus était de faire se plier à ça. Non seulement ne devrait-il pas contrarier la directrice de l’académie, mais elle le maintiendrait en place et lui ferait perdre son temps de recherche s’il s’opposait à elle. De plus, il ne pouvait pas imaginer Tesfia étant assez civilisée et lui demandant de lui enseigner quelque chose. Il avait alors dit. « Je peux le faire pendant les pauses entre mes recherches. »

Les bras serrés autour d’Arus s’étaient relâchés alors que Cisty disait. « Je pensais bien que vous le diriez. » Cet échange établissait clairement la hiérarchie au sein de l’académie.

Maintenant, bien qu’Arus soit encore assez jeune, il se considérait quelque peu compétent pour les négociations. Cependant, en raison de la directrice, sa condition avec Tesfia qu’elle ne se mêle plus de ses affaires avait été annulée.

Arus avait dit. « Puis-je maintenant partir ? » Il voulait partir le plus tôt possible pour ne pas perdre encore plus de temps.

Cisty déclara alors. « Faites de votre mieux. »

Arus, las de tout ça, avait déclaré. « ... Votre mieux... » en lui redonnant la brochure roulée. Il se dirigea ensuite vers la porte.

Tesfia et Alice le regardaient s’éloigner des côtés de Cisty. Tesfia avait ouvert la bouche pour parler, mais aucun mot n’était sort. Elle se tourna ensuite vers la directrice et lui demanda. « Est-ce vraiment le numéro un mondial ? »

Un monologue avait alors coulé hors de la bouche de Tesfia. Elle critiquait avec rage la décision d’Arus de se retirer des lignes de front pour se détendre et elle disait que tout cela était négligent. — Mais à ce moment-là, une vague de soif de sang l’avait congelée sur place. L’ancienne Magicienne Solitaire, connue sous le nom de Sorcière, l’avait enveloppé à dessin de son aura de soif de sang alors qu’elle regardait le jeune homme partir tout en étant fâchée contre les paroles de Tesfia.

Arus avait continué à marcher. Il avait vu la soif de sang dans son dos comme l’agissement d’un enfant.

Cependant, Tesfia et Alice avaient reculé en ressentant une profonde peur. Elles ne pouvaient pas voir l’expression de la directrice. Cependant, elles comprenaient instinctivement que la directrice était en colère. Elles ne savaient pas pourquoi et n’arrivaient pas à comprendre la situation.

Cisty, elle-même, avait alors été celle qui avait brisé la tension. Elle avait parlé avec un sourire amer. « Il a diverses circonstances, alors n’osez surtout pas le critiquer sans rien savoir. Si vous voulez être de meilleurs magiciens, vous devriez lui demander de vous enseigner. Il n’avait pas le droit d’utiliser la magie à cause de notre stupide accord. »

« « — !! » »

Tesfia n’avait pas pu se réjouir des paroles de la directrice, mais elle ne pouvait pas non plus les rejeter. La directrice était bien trop meilleure par rapport à elle pour que Tesfia ne se sente pas mal à l’aise.

Cependant, Alice avait parlé. « Eh ! Est-ce vraiment acceptable de faire ça ? »

« — ! ! Alice, veux-tu vraiment que ce type t’apprenne ? » demanda Tesfia.

« N’est-ce pas génial ? Le magicien le plus fort au monde pourrait nous enseigner énormément de choses, » déclara Alice.

Pour recevoir l’instruction du magicien supérieur régnant dans ce monde, il faudrait une chance incroyable. Même les magiciens à deux chiffres auraient du mal à obtenir une telle relation, ayant tous été rejetés pour le moment. Pour simplement rencontrer une telle personne, il faudrait gagner suffisamment de mérites militaires pour remplir une veste entière de médailles, ce qui n’était nullement leur cas.

Tesfia avait alors dit. « C’est vrai, mais... »

Tesfia avait confiance en elle. Son but était d’atteindre un rang qui n’apporterait pas de honte à son noble nom. Le rêve de devenir le Magicien Solitaire n’était pas à sa portée, mais celui d’un magicien à deux chiffres l’était.

Il était indéniable qu’il s’agissait d’une excellente occasion, mais cela ne semblait pas juste. Les mots caustiques de l’ancienne Magicienne Solitaire devant elle avaient laissé un vide dans son cœur. En ce moment, elle était à 100 pas... mais elle pourrait facilement avancer de 2 ou 3 pas en tendant la main.

Cisty avait alors dit. « Je n’ai pas l’intention de vous forcer, mais vous pourriez sans aucun doute obtenir quelque chose de lui. »

Tesfia avait parlé avec une confiance inébranlable. « Ne pourriez-vous pas nous apprendre à sa place ? » De son point de vue, Arus n’était rien d’autre qu’un étudiant comme elle. Elle doutait vraiment qu’il soit capable de leur enseigner quelque chose.

« Je suis une personne occupée. Allez-vous vraiment laisser passer cette chance unique ? De nombreuses personnes se damneraient pour qu’on leur propose ça, » demanda Cisty.

« Bien sûr... que non, » Tesfia avait répondu ainsi, mais elle n’était pas sûre de ce qu’elle avait dit.

 

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– Ce n’est pas une Étoile Mignonne, mais un Noble Diamant... qu’est-ce qui devrait venir ici –

À son retour, Arus avait été cherché des documents dans sa chambre. Il allait se plonger dans la recherche pour rattraper le temps perdu.

La directrice veut que je leur apprenne à se battre, Arus n’était pas enthousiaste à cette idée. Au contraire, il rechignait à la tâche. Même s’il leur enseignait, cela pourrait devenir que théorique. Si le but est de former des magiciens pour se battre, alors former des magiciens qui peuvent combattre des mamonos est beaucoup plus efficace. C’était quelque chose qu’Arus lui-même avait vécu.

Des magiciens maîtrisant de puissants sorts et étant piétinés par un mamono grotesque étaient très fréquents. Leur peur de la mort les empêchait de se défendre. Les magiciens étaient nombreux, mais à peine la moitié d’entre eux possédaient l’esprit et la volonté pour combattre des mamonos.

Les magiciens devaient toujours rester calmes. Peu importe à quel point une situation désespérée devenait encore pire, elle ne devenait vraiment désespérée que lorsqu’ils cessaient de croire en eux-mêmes. Les magiciens qui ne savent pas lancer de la magie sont immatures... Non, ils sont tout simplement défectueux et ne servent à rien.

Pourtant, quelle que soit leur aptitude, le perfectionnement fera briller leur magie.

Il se détestait pour avoir fait une telle promesse sans tenir compte des circonstances. De plus, il doutait de pouvoir se détendre en faisant cela. « J’abandonne. »

Tesfia ne viendra pas, mais Alice, 8 à 9 fois sur 10, qu’elle viendra. Comme c’est ennuyeux.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour la traduction.

  4. Merci pour le chap ^^

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