Saikyou Mahoushi no Inton Keikaku – Tome 1 – Chapitre 17

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Chapitre 17 : Un plan et un contre-plan

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Chapitre 17 : Un plan et un contre-plan

Partie 1

Arus était épuisé après avoir finalement réussi à faire repartir Tesfia et Alice dans leur dortoir. Loki ne se rendait pas compte, mais elle serrait ses poings en les voyant partir.

...

La lune ronde était la seule source d’illumination dans le ciel sombre. Arus la regardait tout en marchant. C’est une contrefaçon. Rien de l’extérieur ne peut passer à travers le mur de protection. Même si une lune avait été ajoutée par la suite, ce n’était pas un objet tridimensionnel.

Si Arus soulignait les minuscules différences entre l’original et cette copie, il ne serait pas en mesure d’en nommer. Pourtant, c’est différent... C’était dans des moments comme ceux-là qu’il se retrouvait à désirer ardemment aller dans le monde extérieur même si c’était un champ de bataille. 

Il continuait d’en rêver aujourd’hui bien qu’il soit le magicien classé numéro 1.

Ses pas frappaient contre le trottoir, produisant un écho à un rythme constant. Ils étaient tous suivis par un écho plus réduit. Un léger parfum sucré de fleurs flottait dans l’air. Bien qu’il ait parcouru cette route plusieurs fois, il ne l’avait jamais remarquée auparavant. Il la captait en se demandant, d’où venait-elle ?

Arus et Loki marchaient le long de la route sans dire un seul mot, mais ce n’était pas parce qu’ils n’avaient rien à se dire. Elle marchait un peu derrière lui et le regardait dans le dos avec une fascination ensorcelante. Un désir ardent et sincère nourrissait son admiration.

 

***

– Une autre rangée de diamants nobles –

Comme toujours, Cisty attendait ses invités avec une perfection sans faille dans le bureau de la directrice. Sur son long bureau se trouvait une carte détaillée. À côté de ça se trouvait une liste de magiciens de l’école, classés par rang.

Son devoir n’était pas quelque chose qu’elle pouvait confier aux autres. En tant que telle, elle avait porté ce fardeau uniquement sur ses propres épaules. Maintenant, cependant, elle avait transféré 7 % de cette tâche sur Arus et il l’avait accepté sans un seul soubresaut ou remarque. 

Il est probablement reconnaissant d’avoir remboursé sa dette aussi vite, pensa-t-elle.

Arus lui déclara. « Je vais aussi faire participer Loki à l’entraînement au combat. »

La directrice avait consenti à sa demande avec une expression satisfaite. Le fait de demander cette approbation était la raison pour laquelle Arus avait amené Loki chez la directrice. Non seulement elle était l’un des magiciens les plus puissants de l’académie, mais elle était aussi capable de fournir un soutien important.

Les plans qu’Arus avait élaborés dans sa chambre changeraient ainsi de ce qui avait été décidé jusqu’à présent. En tant que tels, ils seraient difficiles à mettre en œuvre sans l’approbation du sommet de la hiérarchie. De plus, bien que les détails mineurs puissent être laissés à plus tard, la majeure partie de ce qu’il planifiait nécessitait une attention urgente.

Il déclara en touchant la carte. « D’abord, plaçons le quartier général ici. C’est là que Loki assurera une surveillance constante. Elle dirigera l’envoi des renforts, donc, en dehors d’un camarade de classe supérieur qui sera là pour superviser l’opération, nous aurons besoin de magiciens pour les urgences potentielles. »

Loki se tenait à côté d’Arus devant le bureau et écoutait ses instructions. Sa capacité de détection faisait d’elle une aubaine. La directrice regarda la carte d’Arus et elle allait demander quelque chose avant qu’Arus réponde déjà à ce qu’elle allait demander.

« Je vais m’efforcer de réduire le nombre total de mamonos dans la région, » déclara Arus. « Ma capacité, contrairement à celle de Loki, ne permet pas de distinguer les rangs des mamonos, mais seulement leur existence. À ce titre, j’éliminerai tous les mamonos de Rang B et C qu’elle détectera lors de l’opération. Les élèves devraient être capables de gérer les rangs D et les rangs inférieurs. Pouvez-vous l’approuver ? »

La confirmation par la directrice face à sa proposition était peu convaincante. Jusque-là, elle hésitait sur la façon de procéder et elle devait maintenant prendre une décision. Le fait d’imposer l’entraînement au combat aux nouveaux étudiants était en soi une proposition absurde. Parmi les conséquences qui pourraient découler de cette proposition insensée, il y avait une plainte qu’elle voulait formuler. Elle voulait transmettre les vives critiques qui viendront certainement de toutes les victimes.

« Qu’allez-vous faire, Directrice ? » demanda Arus.

Des choses comme la vengeance seraient plus faciles si elle bougeait ouvertement.

« Je resterai dans le bâtiment de l’académie en cas d’urgence, » répondit-elle. « De là, je surveillerai toute la situation. »

Sa décision était tout à fait naturelle. La directrice, en tant que personne ayant le droit de prendre toutes les décisions définitives, ne pouvait pas se promener dans le monde extérieur. Les situations d’urgence exigeaient une action immédiate et un temps précieux serait perdu à la rechercher. De plus, selon la façon dont les événements se déroulaient, même elle pourrait avoir besoin de consulter un supérieur.

Arus avait pris la liste des élèves de l’académie en fonction de leur force. Cette liste contient des renseignements personnels. Alors que la directrice hésitait sur la question de savoir si elle devait lui permettre de continuer, il lui déclara. « Je garderai ça sous silence. »

Ses paroles sans raison avaient dissipé ses doutes. Je suppose que c’est une sorte d’échange. 

Bien que le secret qu’Arus promettait de garder ne soit pas au même niveau que celui qu’elle préservait à son sujet, il ne se souciait pas des détails et continua à regarder la liste.

La première sur la liste était la deuxième année, Ferinella Socallent. Elle était la seule magicienne à trois chiffres de cette académie de magie. De plus, elle semblait avoir de l’expérience au combat. En considérant que son père, Vizaista-kyo, était un général et pouvait tirer des ficelles pour son développement, son rang n’était pas une surprise pour elle. 

Au contraire, il fallait s’attendre à être un magicien à trois chiffres dans de telles conditions.

Arus demanda. « Est-ce que Rang B est le plus haut rang subjugué ? »

« Désirez-vous déployer Mademoiselle Ferinella ? » demanda la directrice.

Par contre, elle n’a pas l’air d’être quelqu’un qui serait difficile à gérer, pensa-t-elle.

Arus répondit. « Sa tâche principale sera de superviser l’opération. Pour les renforts, j’aimerais choisir ceux qui ont un niveau de résistance bien déterminé. Ils seront divisés en plusieurs groupes afin de réduire la charge pesant sur Loki. »

Rien d’autre que ce qu’Arus avait dit n’avait été décidé. Pourtant, Loki comprenait exactement ce qu’on attendait d’elle.

Arus déclara. « Loki, je vais te mettre un lourd fardeau sur le dos. »

Au lieu de rejeter ça, Loki secouera la tête et déclara. « Est-ce que le fait de m’exclure de l’assujettissement est convenable ? »

« Ta participation n’est pas nécessaire, » répondit Arus. « Concentre-toi uniquement sur tes tâches. En ce moment, il semble y en avoir d’autres qui veulent faire l’expérience du combat. »

Un grand nombre de mamonos serait tué si ces deux militaires étaient envoyés dans la zone, sans risquer de danger. En vérité, on prévoyait qu’un très grand nombre serait éliminé lors de cette opération. Mais, même si cela n’était qu’Arus qui agissait avec seulement sa force, cela aurait presque le même effet sur la population de mamonos.

L’expression de Loki ne bougea pas face à la réponse. Elle avait ainsi reçu ses ordres et en avait accusé réception. 

Quoi qu’il en soit, la directrice lui présenta des excuses, « Je vous prie aussi de nous aider. »

Loki déclara. « Veuillez choisir un superviseur en plus de la directrice. »

Cisty répondit. « Les résultats de l’examen des premières années de l’académie sont classés du plus haut au plus bas. Vous pouvez y faire référence dans votre sélection. »

L’ironie cruelle quant au fait qu’Arus était devenu négligent dans son devoir avait fini par être une peur inutile pour la directrice. Sans la décevoir, il commença à parcourir la liste.

Arus déclara. « Je vais me poster ici. Est-ce que ce sera acceptable ? »

Cisty répondit. « Ce ne sera pas un problème. »

Loki ajouta. « Bien sûr. »

Arus déclara alors. « Encore une chose, directrice. Bien que l’absence de Loki pendant l’activité parascolaire puisse être négligée, mon manque de participation peut être considéré comme suspect. »

« C’est vrai. Je m’occuperais de cette affaire plus tard, » répondit la directrice.

Malgré la facilité avec laquelle la directrice avait approuvé tout ce qu’Arus avait suggéré, il y a beaucoup de choses qu’elle aura à faire par la suite. La question la plus urgente sera de pousser afin d’avoir l’approbation des révisions.

Arus déclara. « Eh bien, nous allons vous laisser. »

Bien qu’il restait encore beaucoup de détails à décider, un grand pourcentage de la tâche avait été couvert ce jour-là. 

C’est pourquoi Cisty déclara. « Merci pour votre travail acharné. »

Loki s’inclina longuement en réponse. Arus, cependant, ne fit qu’un signe abrupt avec sa main.

La directrice avait été choquée par son attitude, mais elle soupira en réalisant que c’était le résultat de tout ce qui s’était passé jusqu’à ce moment. C’était aussi quelque chose pour laquelle elle devrait faire abstraction.

Loki s’avança plus rapidement et elle ouvrit la porte à Arus. Il ne pensait pas que l’action soit nécessaire, mais pour le moment, tout ce qu’il pouvait faire, c’était faire des pas un peu embarrassés. Le rire qu’il entendit s’échapper du visage souriant derrière lui était quelque chose qu’il ne pouvait qu’ignorer.

Il s’arrêta alors qu’il n’était qu’à la moitié de la porte et se retourna en disant. « C’est vrai. Préparez également un simple uniforme de combat pour que je ne sois pas démasqué. »

Une petite vengeance.

« Bien sûr, c’est tout à fait normal, » déclara la directrice.

La réponse immédiate étouffa sa remarque acerbe alors qu’il partait.

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Partie 2

Loki regardait fixement les cheveux noirs d’Arus par-derrière alors qu’ils rentraient chez eux. L’obscurité de la nuit dans laquelle ses cheveux noirs se fondaient était identique à ce soir-là. C’était arrivé il y a longtemps, quand le but de sa vie avait radicalement et définitivement changé. Le simple fait de se souvenir de cette nuit-là la rendait un peu heureuse.

Le silence se trouvait entre eux en ce moment, mais c’était quelque chose qu’elle aimait aussi. Ce silence, contrairement à leur voyage pour voir la directrice, ne dura pas pendant toute la durée du trajet.

Arus lui demanda. « Loki, où vas-tu passer la nuit ? »

« Ehh !  Monsieur Arus, ne puis-je pas rester dans votre chambre ? » demanda Loki.

Loki, qui marchait derrière Arus, ignorait totalement le type d’expression qu’il avait en ce moment. Il en allait de même pour Arus qui marchait devant Loki et donc, il ne savait pas quel genre d’expression elle faisait. Seules leurs voix les unissaient en ce moment. Pourtant, Arus n’était pas assez distant pour être incapable de percevoir l’espoir fragile dans le désespoir de Loki.

Arus, en raison de son caractère forgé dans l’armée et sur les champs de bataille, ne se souciait pas de ce que les individus pensaient de lui. Toutefois, si une étudiante camarade de transfert s’installait avec lui, ils recueilleraient beaucoup d’attention venant des autres. 

Non seulement cela augmenterait le nombre de personnes qui se méfieraient de lui, mais cela entraînerait aussi un dédain inutile. 

Avec cette idée en tête, il lui demanda. « Dans ce cas, comment géreras-tu l’agitation qui va suivre ? »

Loki parla comme si sa déclaration réglait la question. « En refusant de céder. »

Cependant, venant du dos d’Arus, elle ressentait une pression silencieuse l’informant que sa réponse était inadéquate. Elle ne pouvait que baisser les épaules en marchant. Il faudra du temps pour le convaincre.

Les valeurs de Loki étaient légitimes lorsqu’elles étaient comparées à celles d’un magicien à un chiffre. N’importe qui connaissant vraiment Arus, penserait la même chose. Pourtant, quiconque s’approcherait trop près de lui se verrait recevoir en son nom avec tous les honneurs requis. En ce moment, il y en avait beaucoup autour d’Arus qui étaient dédaigneux envers lui, et cela devait disparaître selon elle.

L’affirmation de Loki était exacte. Indépendamment de l’endroit, n’importe qui au courant des accomplissements réalisés par un Magicien Solitaire démontrerait face à ce magicien le plus grand respect possible. Cette étiquette sociale était même pratiquée par d’autres Magiciens Solitaires. Mais Arus était l’exception.

 

***

– Noble Diamant, Noble Diamant, Noble Diamant, Nobl — l’écrire six fois est trop ennuyeux —

Le lendemain de l’examen, Tesfia et Alice avaient rendu visite à Arus tôt le matin. Leur arrivée lui avait été projetée sur un écran LCD. Tesfia arborait une expression pleine de mécontentement pendant que celle d’Alice indiquait qu’elle était agitée. Il se dirigea vers la porte en ignorant l’irritation qu’il ressentait. Pourquoi sont-elles ici ? 

Arus déverrouilla la porte en utilisant le panneau de l’ordinateur sur le mur. Les deux filles, vêtues de leur uniforme scolaire, avaient fait irruption chez lui tout en cherchant Loki.

Arus leur déclara. « Nous sommes tôt le matin et vous deux, vous êtes déjà des nuisances. »

Tesfia la repéra dans la cuisine en train de préparer le petit-déjeuner et fit entendre sa voix en un cri. « — !! Je le savais !! »

Loki était sur la pointe des pieds pendant qu’elle travaillait sur sa tâche, mais d’après ses mouvements, elle semblait bien habituée à ce qu’elle faisait. Sous son tablier, on pouvait voir la manche d’un uniforme flambant neuf.

Alice déclara. « Loki, je vais aussi t’aider. »

Loki lui répondit. « Ce n’est pas nécessaire, j’ai déjà fini. » Elle semblait être dans la cuisine depuis longtemps. Au moment où Arus s’était levé du lit, tout était presque prêt.

Loki se dirigea ensuite vers la petite table, qui était entourée par quatre chaises, et elle déposa dessus le petit-déjeuner d’Arus. Elle avait ensuite préparé sa part. Puis, presque comme un cliché, elle avait fait aux deux nouvelles arrivantes une salutation qui n’était pas vraiment une salutation. Avec son expression immuable, elle leur demanda. « Et qu’en est-il de vous deux ? »

Même si elle en disait autant, elle ne rajoutera probablement rien de plus, pensa Arus.

Alice lui répondit. « Nous sommes venues après le petit-déjeuner. »

Tesfia lui répondit aussi. « Tout à fait. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour nous. »

Arus, comme s’il avait anticipé leurs réponses, s’était assis avant de devoir leur parler. Loki ne savait pas si les deux filles disaient la vérité, mais elle ne pouvait rien faire, car elle ne s’y attendait pas.

Tesfia et Alice s’étaient aussi assises à la table. Puis Tesfia fit claquer ensuite ses deux mains en disant : « Plus important encore. »

Arus continua à manger pendant ce temps. Sa main n’arrêta pas son mouvement. Loki, cependant, regarda Tesfia de l’autre côté de la table. Le regard fixe avait pour but de la réprimander pour sa mauvaise conduite, mais d’autres émotions s’y glissaient aussi.

Tesfia continua. « Où est restée Loki hier soir ? »

Alors que la critique avait été adressée au seul homme présent dans la pièce, la fille aux cheveux argentés, assise à côté de lui, avait répondu comme si c’était tout à fait naturel. « Bien sûr, je suis restée dans la chambre de Monsieur Arus. »

C’est quoi ce regard dominateur ? Hier, on lui a dit que ça ne les regardait pas. Se demanda Arus.

Tesfia et Alice étaient rentrées chez elles la nuit précédente après avoir terminé le dîner que Loki avait préparé. En réalité, c’était après qu’Arus les ait persuadées, et ils avaient discuté des conditions de vie de Loki.

Les arguments qu’elles avaient avancés étaient vains. Rien de ce qu’elles avaient dit n’avait atteint Arus ou Loki. Pire encore, la soirée était arrivée et il n’y avait plus rien d’autre à faire. Ainsi, Loki passa sa première nuit dans sa chambre.

Tout ce qu’elles avaient accompli au cours de leur discussion, c’était que lorsqu’ils étaient couchés dans leur lit, ils avaient à un coup sûr écrit le caractère pour la rivière (Le symbole pour rivière est ). Bien que ce qu’elles craignaient n’ait pas eu lieu, la situation n’était toujours pas bonne.

Arus et Loki, en raison des habitudes qu’ils avaient acquises dans l’armée, avaient fini rapidement leur petit-déjeuner. Ils s’étaient ensuite habillés avant de se rendre en classe.

Comme il s’agissait du premier jour de Loki, des préparatifs devaient être faits. Ainsi, ils partaient plus tôt pour qu’elle reçoive son matériel d’apprentissage. De plus, elle se présenta brièvement en classe lors du premier cours de la journée.

Tesfia, après avoir fait écourter son argumentation, s’y était rendue à contrecœur. Le sujet de la fréquentation de l’académie, cependant, avait suscité un suivi. Elle marchait à côté d’Arus et le regardait fixement. 

Le mépris dans son regard le désignait comme un pervers. « Incroyable, je suppose que tu n’as vraiment rien fait, hein. »

Elle affichait cette attitude bien qu’elle sache qu’il était le magicien numéro 1. Le respect qu’elle devrait accorder à l’apogée des magiciens avait été dévalorisé par le dégoût donné à un pervers. Il s’agissait d’une évolution incroyable qui ne cessait de devenir plus absurde, car il ne se donnait même pas la peine de le nier.

Cependant, avant toute autre chose, Loki déclara. « Pour moi, c’est quelque chose que je ne pourrais jamais espérer obtenir... »

Le murmure de Loki figea tout le monde sur place. Ils la fixaient tous avec leur bouche grand ouverte alors qu’ils étaient tous en état de choc. Arus ressemblait à un ennemi qui avait déjà été ébranlé. En tant que tel, il haussa les épaules et décida de ne pas s’enquérir davantage.

Loki se rendit compte de sa bévue et découvrit une mascarade fortuite. « Comme si c’était le cas ! »

Tesfia jeta un coup d’œil vers le bas en direction de l’abdomen de Loki sans avoir l’intention de regarder ses yeux. Son désir d’effectuer envers Loki un examen plus approfondi était évident. 

Vu la situation, il s’agissait d’une réaction légitime. « Bien sûr, quelque chose d’aussi indécent... »

Alice demanda. « Loki, dans ce cas, voudrais-tu te joindre à nous dans notre chambre ? »  Même si elle offrait à Loki une alternative en matière de logement, son expression révélait que sa motivation était affectée par un certain degré d’intérêt personnel.

Les chambres du dortoir étaient partagées entre deux personnes. Ceux qui étaient dans l’une de ses salles devraient trouver la situation à l’étroit s’il se retrouvait à trois. Pour qu’il y ait assez de marge de manœuvre pour que Loki s’installe chez elles, cela suggérait que l’aristocratie avait déplacé une main invisible à un moment donné.

La suggestion d’Alice n’était pas seulement une proposition courtoise, c’était une proposition très raisonnable. Ainsi, malgré le sourire joyeux sur son visage, personne n’avait remarqué qu’elle exagérait ses propres attentes.

« S’il te plaît, ne t’en fais pas pour moi, » déclara Loki.

La vitalité avait disparu du visage d’Alice face à la réponse brusque.

Tesfia n’était pas non plus en mesure d’accepter la réponse de Loki. Ainsi, elle se tourna vers Arus et lui déclara. « Hé toi, dis quelque chose. »

« Cela ne me dérange nullement. » Arus n’était pas seulement ouvert d’esprit. Loki était parfaitement consciente qu’elle pourrait entraver ses recherches. Plutôt que de s’immerger à ses côtés, elle cherchait les documents nécessaires dès qu’ils étaient requis et lui fournissait également des rafraîchissements. Même si cela ne le dérangeait pas si elle partait, il ne la chassera pas non plus.

« « — !! » »

Loki avait aussi été choquée au début, « ... !! Depuis que Monsieur Arus m’a donné son accord, vous n’avez plus de raison de vous plaindre. »

...

Quoi qu’il en soit, Tesfia et Alice n’étaient pas en mesure d’accepter la décision de Loki et de continuer à discuter jusqu’à l’académie. Toutes leurs tentatives étaient vaines, car elles ne parviendraient pas à la convaincre. Même les appels d’Alice ne l’influençaient pas. Bien qu’Arus soit d’accord avec n’importe quel résultat, les efforts de Loki la nuit précédente lui permettaient de l’emporter.

Au sein de l’académie, surtout devant les autres étudiants, Loki ne devait jamais se référer à Arus avec le « Monsieur ». Pour le dire franchement, elle devrait abréger son nom en Al. Que seulement quelques heures avaient été nécessaires pour convaincre Loki de le faire était une erreur de calcul. De plus, elle ne l’avait fait qu’à titre de compromis. Elles lui avaient dit que si elle voulait cohabiter avec Arus, alors refuser d’y céder ruinerait cette opportunité.

Bien qu’Arus ne soit pas d’accord, sa vision du monde avait été rejetée.

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