Chapitre 1 : Un nouveau monde de mauvais augure
Les installations de recherche étaient séparées des bâtiments de l’académie et un nouveau bâtiment avait été construit pour elles sous la forme d’un bâtiment expérimental. Une seule pièce à l’intérieur de ce nouveau bâtiment était plusieurs fois plus grande que les locaux utilisés pour l’enseignant. Il serait plus logique à la place d’appeler cela un étage. Et une certaine pièce avait été entièrement allouée à un unique nouvel élève, ce qui avait rendu tous les enseignants perplexes face à un tel privilège dont ils ne connaissaient pas la raison.
Sans exception possible, il existait un règlement obligeant tous les nouveaux étudiants à vivre dans les dortoirs. Cette politique avait été mise en œuvre par l’organisation de gestion afin de supprimer tous les scandales qui allaient sans l’ombre d’un doute se produire. Il était facile pour les magiciens amateurs d’utiliser la magie pour des motifs égoïstes et dangereux, ce qui provoquerait des dommages. Même les plus petits problèmes peuvent provoquer des catastrophes, ce qui s’était déjà produit à plusieurs reprises depuis le début de l’histoire de l’Académie. Si le public entendait parler de tels faits, l’organisme de formation en magie devrait alors modifier ses politiques. Mais une telle chose réduirait directement la quantité d’énergie nationale dont disposerait le pays pour l’enseignement, ce qui serait dramatique.
« Tous ces équipements de pointe... Le fait d’être inscrit à l’académie était vraiment un horrible désagrément, mais même moi, je ne peux pas m’en plaindre, » déclara Arus pour lui-même.
Tous les diplômés de cette académie s’engageaient directement dans un service militaire, et parce qu’ils faisaient tous partie de l’armée, ils ne pouvaient pas vraiment échapper à ce devoir.
Pour Arus, qui avait été immergé dans la formation à la magie dès son enfance, la notion de devoir militaire semblait presque être une liberté.
Il avait placé le peu de bagages dans la chambre à coucher dans sa salle personnelle qui lui avait été attribuée puis il avait immédiatement commencé à chercher dans l’étagère. Cette étagère était remplie de tous les livres qu’il avait demandé qu’ils lui soient fournis. Il s’agissait de livres très différents des bases de la magie, et c’était des choses qui n’étaient pas faciles à utiliser. La plupart étaient des livres anciens et rares. Il y avait un dicton qui disait que vous devriez apprendre des enseignements de vos prédécesseurs. Il s’agissait de théories qui n’étaient pas normalement trouvables, incomplètes et non testées à propos de diverses formes de magie qui s’étaient ramifiées à l’infini depuis plus d’un siècle. Il s’agissait de ces merveilleuses idées qui avaient poussé le développement de la magie jusqu’à une telle ampleur et dont Arus était le fer de lance.
Il pourrait également aller à la bibliothèque et trouver les éléments utiles qui ne pouvaient pas être testés par la recherche. En vérité, il n’y avait pas de meilleur endroit pour apprendre la magie qu’ici, que dans une Académie de Magie.
Il avait rapidement feuilleté les livres et avait déterminé qu’ils avaient tous une certaine valeur pour lui. Le fait de fournir autant de livres à une seule personne serait normalement impossible. Cependant, Arus avait présenté de nombreuses théories et résultats de recherche et était à l’avant-garde de tout le développement de la magie du pays et donc du monde. Comme le gouverneur l’avait promis, il pouvait s’attendre à une vie satisfaisante ici de ce côté-là.
Puis, quelqu’un avait frappé plusieurs fois à sa porte.
« Entrez, s’il vous plaît, » déclara Arus.
Après qu’on le lui ait dit, une femme en uniforme était arrivée avec un sourire, mais sans afficher la moindre émotion. Cela n’avait ainsi rien révélé d’elle. Il s’agissait d’une beauté sans pareil. De plus, elle possédait un corps élégant avec toutes les bonnes courbes au bon endroit, ce qui lui donnait le charme d’une adulte, ce qu’elle était vraiment.
« C’est un plaisir de vous rencontrer. Je suis la directrice de cette académie, Cisty Nexophia. Meilleures salutations, Monsieur Arus, » déclara Cisty.
Elle était une célébrité aussi connue sous le nom de « Sorcière ». Elle s’était retirée des lignes de front, mais en ce moment, elle laissait échapper une aura magique terriblement puissante et pleine de soif de sang.
« J’ai beaucoup entendu parler de vous, La “Sorcière” Cisty. Je suis Arus Reigin. J’avais l’intention de vous saluer après avoir fini de ranger ici, » déclara Arus avec nonchalance.
La directrice n’était certainement pas jeune. Mais peu importe le temps que vous l’auriez observée, elle avait l’air de n’avoir qu’une vingtaine d’années. C’était peut-être l’une des raisons pour lesquelles on la surnommait la « Sorcière ». Ses cheveux bruns clairs et brillants s’étendaient avec élégance jusqu’à sa taille. On pouvait dire, même à travers ses vêtements, que la zone au niveau de sa poitrine était serrée ainsi que sa taille par son uniforme, ce qui contredisait vraiment ce que son âge réel suggérerait.
La directrice avait souri face à la sérénité d’Arus et elle fit immédiatement disparaître l’aura qu’elle libérait jusqu’à maintenant.
« Comme on peut s’y attendre d’un “Magicien Solitaire”, ou bien, devrais-je dire, du “Magicien Autonome”... Je suppose qu’avec seulement cette puissance, vous ne seriez nullement agité. Comme je l’ai dit, je suis en ce moment également la directrice de cet établissement, » déclara Cisty.
« Pardonnez-moi. Cependant, il n’y a pas besoin d’être aussi poli. Directrice, vous étiez également une “Solitaire” quand vous étiez en service actif, » répliqua Arus.
« C’est une histoire du passé. Je n’ai été que classée neuvième. De plus, c’était seulement que pour un court laps de temps, » déclara Cisty.
Avec un sourire, la directrice avait présenté avec une attitude modeste alors qu’elle grattait son visage comme si c’était devenu chatouilleux. Cependant, il n’y avait personne dans le pays d’Alpha qui ne la connaissait pas. Pendant son service actif, elle avait été à l’avant-garde de la défense de la nation Alpha, et même dans l’armée, elle était une figure populaire. Ainsi, lorsqu’elle avait pris sa retraite, elle avait naturellement pris la position de directrice de la deuxième institution magique et avait produit d’innombrables magiciens talentueux depuis qu’elle avait pris cette fonction.
« En laissant cela de côté, est-ce que c’est bien d’être ici ? La cérémonie de rentrée devrait battre son plein en ce moment même, » demanda Arus.
« J’ai déjà contribué à la cérémonie, » répliqua Cisty.
Était-il vraiment correct pour la directrice de partir pendant la cérémonie de rentrée ? C’était une question à laquelle Arus n’avait pas beaucoup d’intérêt et ainsi, il l’avait gardée pour lui.
Comme elle était une ancienne Magicienne Solitaire, tous les étudiants l’admiraient profondément. Elle avait été le centre de l’attention de tout le monde au cours de la cérémonie.
On pouvait voir la lassitude sur son visage sans rides. Ou peut-être que c’était de la fausse lassitude qu’elle affichait devant lui. Elle attendait peut-être des paroles d’éloge, mais Arus ne désirait pas faire des plaisanteries amicales avec elle.
Assez naturellement, Arus avait fait semblant de ne pas le remarquer, mais il avait le sentiment qu’il était trop tard.
« Maintenant que vous en parlez, Monsieur Arus, vous étiez absent lors de la cérémonie de rentrée, » déclara-t-elle.
Elle l’avait dit d’un ton léger comme si ce n’était rien.
« Je veux seulement faire de la recherche, donc je n’ai pas l’intention d’assister aux cours et n’ai pas le temps ou l’intérêt pour de fausses relations avec d’autres étudiants, » répliqua Arus.
« Cela ne fonctionnera pas ainsi. Le gouverneur général a dit que si vous sautez trop de cours, il y aura un ordre de retour au service actif qui vous sera donné, » répliqua Cisty.
« ― ! ! Quel vieil homme tyrannique !, » s’écria Arus.
La directrice avait mis ses mains sur sa bouche d’une manière charmante alors qu’elle avait souri.
Arus avait déjà abandonné sa première décision, mais il avait également compris que sa contribution à l’humanité était incommensurable. Il n’y avait aucune chance que le gouverneur général accepte sa retraite si facilement.
C’est pour ça qu’il avait fait un compromis.
Parce qu’il avait travaillé sans relâche, son seul et humble souhait était de vivre le reste de ses années en paix. Mais ce rêve avait été instantanément anéanti par cette annonce.
« Ne vous inquiétez pas pour ça. Tant que vous atteignez le nombre minimum de participations aux cours et que vous terminez vos devoirs, je vous accorde tous les crédits nécessaires. De plus, parce que votre rang de magicien pourrait causer du grabuge, gardez-le secret, s’il vous plaît, » demanda Cisty.
Le rang montrait la puissance d’un magicien... Même parmi les « Solitaires », leurs renseignements personnels étaient gardés secrets pour le public. L’ordre de se taire ne changeait pas, même maintenant.
« Je n’ai pas l’intention de me vanter de mon rang. C’est mieux ainsi pour attirer moins d’ennuis, » déclara Arus.
« Fufu... Est-ce que c’est vrai ? Alors s’il vous plaît, menez une vie étudiante significative ~, » déclara Cisty.
La directrice, tout en souriant, avait continué en déclarant. « Si quelque chose arrive, n’hésitez pas à passer dans mon bureau n’importe quand. » Puis elle avait quitté la pièce.
À l’intérieur de la pièce, le malaise s’était répandu dans un silence mortel. Et c’est alors qu’Arus avait laissé sortir l’un de ses inévitables soupirs.
« Mon précieux temps libre a été..., » commença Arus.
☆☆☆
Environ 400 nouveaux étudiants suivaient tous des cours qui correspondaient à leur sujet de prédilection et assistaient à des cours magistraux. Les classes étaient normalement séparées, à l’exception des séances de formation pratique et des séances de compétences pratiques où tout le monde se réunissait dans un seul bâtiment.
Aujourd’hui marquaient la troisième semaine depuis le début des cours, et aussi la première apparition d’Arus. Alors qu’aucun des sujets ne l’intéressait, il s’était isolé dans son laboratoire.
Il pensait qu’il était à peu près temps qu’il fasse son apparition afin qu’il soit toujours en mesure de respecter le nombre minimal de participations au cours pour que le gouverneur ne lui cause pas de problème.
C’était la première fois qu’il portait son uniforme depuis qu’il avait sauté la cérémonie de rentrée. Il n’y avait pas de problème avec, même si vous le portiez tous les jours, ce qui montrait à quel point le matériel utilisé pour fabriquer l’uniforme était de haute qualité, au point que même la direction nationale de l’État le voulait ainsi. Toutefois, la conception avait été... Ce n’était vraiment pas comme si c’était agréable à porter, car la seule chose bonne là-dedans était simplement qu’ils étaient faits de matériaux de haute qualité. Mais selon lui, c’était quand même mieux que l’uniforme qu’il portait chaque fois qu’il avait une mission à accomplir, car l’uniforme de l’académie était rempli de fibres anti-magie. Mais même ainsi, il n’y avait absolument aucune réduction de la conductivité magique quand il se trouvait à l’intérieur de ses vêtements. Ce serait une bonne idée de les porter dans les cas où il y avait du travail à faire.
Mais dans ce cas, comment se sentirait-il ?
Alors qu’il était dans ses pensées à propos de l’uniforme, il s’était dirigé vers la salle de classe de première année.
Aujourd’hui, il allait y avoir de nombreuses batailles de simulation et des leçons de formation pratique. La première période avait été sur les fondations de base de la magie. Pour Arus, c’était quelque chose à laquelle il n’avait pas besoin de prêter attention. Dès l’âge de 6 ans, il avait reçu une formation spéciale et avait rapidement appris la magie par autoapprentissage après avoir dépassé ses maîtres. Mais après tout, ce qu’il avait appris au cours de sa vie concernait surtout la magie de combat.
Lorsqu’il était entré dans la salle de classe, il avait vu que des amitiés s’étaient déjà formées dans leur classe. Il y avait 40 personnes par classe avec 10 classes par année. Il était arrivé un peu avant le début du cours, mais toute la classe parlait d’un cours de la veille ainsi que de sujets concernant la magie.
Arus s’était assis dans un siège au hasard près de l’arrière, puis il avait sorti un livre massif et il avait commencé à lire. Dès le début, il n’avait pas l’intention de socialiser avec ses camarades de classe.
Une fille aux cheveux châtains et aux mouvements gracieux s’était immédiatement approchée de lui.
« Bon matin. Je suis Alice Tireik. Tu es Arus, n’est-ce pas ? » demanda Alice.
« ... Hmm, oui, » répondit Arus.
Sans prêter attention à la personne qui lui avait parlé, le regard d’Arus était resté concentré sur le contenu de son livre.
Elle avait dit qu’ils se connaissaient, alors il avait essayé de se souvenir de leur rencontre, mais il avait rapidement abandonné l’idée et s’était concentré à nouveau sur le livre.
Avec une réponse aussi froide, Alice s’était débarrassée de son découragement et avait changé de sujet avant de lui reparler. « Tu as dû être très malade, c’est génial que tu sois revenu. »
« Non, je sautais les cours, c’est tout. Il ne semblait pas y avoir de leçons décentes. Laissons tout cela de côté, car je veux me concentrer donc pourrais-tu t’en aller ailleurs ? » demanda Arus.
« ... !! Je suis désolée ! » déclara Alice.
Sans mâcher les mots, il lui avait dit ce qu’il voulait. Et en un éclair, elle s’était sentie déprimée et avait baissé la tête.
Pendant qu’elle battait en retraite, quelqu’un de l’autre côté de la classe avait crié. « Tu te prends pour qui ? »
Produisant tout un tumulte, une chaise s’était renversée alors qu’une camarade de classe aux cheveux roux s’était brusquement levée.
La classe s’était instantanément tue et les regards de tous les étudiants se dirigèrent sur les deux personnes. La femme emplie de colère avait les cheveux roux qui se balançaient partout et elle donnait l’impression d’être une dame. On pouvait voir qu’elle avait de l’élégance, mais en ce moment, elle fixait Arus avec un regard noir et un esprit inébranlable. Cependant, elle possédait une petite taille qui ne la rendait pas aussi menaçante qu’elle l’aurait espéré.
« Quelque chose ne va pas ? » demanda Arus.
« Y a-t-il quelque chose de mal ? Alice s’inquiétait à propos de toi, alors elle t’a appelé, et c’est ainsi que tu réagis face à elle ? » cria la fille aux cheveux roux.
Arus était hésitant, mais il avait jugé que cela se dégraderait en quelque chose de pire s’il ne faisait rien. Il n’avait pas l’intention de se familiariser avec elles, mais il ne voulait pas non plus que son temps personnel soit gaspillé à cause de nouveaux problèmes.
Il s’était levé de son siège et avait regardé la jeune fille furieuse dans les yeux, puis avait déplacé son regard vers Alice.
« Je suis désolé pour ça. Cependant, vous n’avez pas à vous soucier de moi, » déclara Arus.
« Oui ! Je suis désolée de t’avoir soudainement dérangé ! » déclara Alice.
« Alice, tu n’as pas besoin de t’excuser ! » s’écria la fille aux cheveux roux.
Arus, après avoir entendu sa réponse, s’était immédiatement assis sur son siège et avait recommencé à lire son livre.
« Je m’appelle Tesfia Faver, » déclara la fille aux cheveux roux.
« ... »
Arus était plein de pensées troublantes. Il y a un instant, il avait dit aux filles « Cependant, vous n’avez pas à vous soucier de moi » et pourtant...
Voyant qu’il n’y avait pas de réponse de sa part, l’étudiante s’était frayé un chemin en poussant des cris jusqu’à arriver devant Arus avant de lui arracher avec violence son livre.
C’était la pire chose à faire. Sa concentration avait été brisée par cet acte violent.
C’était le type de personne qu’Arus détestait le plus. Il s’était relevé de force.
« C’est Tesfia Faver ! » répéta la fille aux cheveux roux.
« Pourrais-tu me rendre mon livre ? » lui demanda Arus.
« Une noble telle que moi a déclaré devant toi son nom. Tu devrais agir avec courtoisie en me donnant ton propre nom, » déclara Tesfia.
« Les nobles qui forcent les autres en imposant leur étiquette sont tout à fait tyranniques, » déclara Arus.
« ― ― ― ― !! » Tesfia s’était retrouvée sans voix.
Le livre avait volé droit sur Arus.
Et il l’avait facilement attrapé d’une main.
« Merci. Je suis Arus Reigin. Je ne m’intéresse pas à toi, alors pourquoi ne vas-tu pas ailleurs ? » demanda Arus.
« Pas d’intérêt !? Tyrannique !? Ne dis-tu pas des choses vraiment grossières ? C’est la première fois que je me sens déshonorée de la sorte, » déclara Tesfia.
Tesfia, qui était encore plus furieuse envers Arus qu’au départ, entendit à ce moment-là la sonnerie de l’école. Elle avait alors regardé autour d’elle pour voir la situation puis elle commença à retourner à son siège. Elle avait fait quelques efforts pour réconforter Alice avant de s’asseoir avec grand bruit dans son siège, où elle s’était acharnée à fixer son regard dans la direction d’Arus.
Avec nonchalance, Arus s’immergea à nouveau dans son livre. De son côté, la scène concernant Tesfia avait déjà complètement disparu de sa tête.
Le professeur de la première période avait ouvert le manuel sur la table.
Arus n’avait pas apporté de manuel. Le seul livre qu’il avait apporté même si c’était évident quant à son état d’esprit était ce livre gigantesque. Il avait donc immédiatement ouvert le livre et avait commencé ses recherches personnelles.
Arus considérait tout cela comme fastidieux. Le contenu du cours ne concernait que des connaissances rudimentaires, alors naturellement il avait tout bonnement ignoré ce qu’il entendait, car cela ne pouvait être qu’un ennui mortel à écouter.
Ses camarades de classe environnants avaient naturellement exprimé leur mécontentement à l’égard de son attitude, ce qui avait rendu sa vie scolaire paisible encore plus inatteignable.
Il comprenait que déranger son entourage provoquerait des malheurs, mais il était déjà trop tard.
Il avait essayé de s’enfermer à l’intérieur de son propre monde, mais finalement il semblait incapable de résister à toute l’agitation qui l’entourait.
« Comme vous avez été accepté dans cette académie, vous devriez également avoir reçu votre licence. Ceci est donné à tous les magiciens travaillant pour la nation. Si vous y envoyez une partie de votre magie à travers elle... C’est ainsi que votre rang de magiciens apparaîtra. Ceci est calculé en fonction de la force de votre magie et de vos talents, et c’est classé en fonction de votre compétence potentielle au combat, » déclara l’enseignant.
Le professeur avait sorti sa licence et y envoyait de la magie. Pendant que la magie coulait à travers leur licence, une lumière particulière s’était mise à briller et une image en 3D s’était affichée indiquant ce qui suivit : « 778/119 550 ».
Comme les enseignants ne faisaient pas partie des civiles, la couleur qui projetait leur grade était différente de celle des élèves. Ce qui était affiché après leur rang était le caractère « 元 », comme preuve qu’il était un magicien confirmé.
Cela disait essentiellement qu’il avait l’habitude d’être un magicien.
De plus, les étudiants étaient reconnus comme apprentis magiciens par l’État, ainsi que par l’armée.
« Bien sûr, votre classement change aussi en fonction de votre entraînement et des résultats de vos missions, donc, Mesdames et Messieurs, soyez tous ambitieux et travaillez dur pour élever votre rang ! » déclara l’enseignant.
Le rang d’un magicien sur le terrain dépendait entièrement de son classement. Par conséquent, vos possibilités futures étaient également fortement dictées par votre rang. Dans d’autres mondes, votre rang était fondamentalement votre bulletin de notes. Se battre n’était pas ce que tous les magiciens faisaient. Tout comme l’enseignant dont le rang était dans les 3 chiffres, ils pourraient poursuivre un avenir dans l’éducation en tant que professeurs. Inversement, plus le rang est bas (donc grand en chiffre), plus votre salaire est bas et plus il est difficile d’obtenir un poste important.
Le classement « Triple », ce qui voulait dire à 3 chiffres de l’enseignant avait choqué la classe. C’était la preuve qu’il avait l’habitude de servir dans le service militaire, et c’était des renseignements personnels qui étaient affichés là. Il devait être un ancien soldat.
C’était quelque chose que de telles personnes pouvaient montrer et se vanter aux autres, peu importe, où et quand elles se trouvait.
Tous les élèves de la classe avaient commencé à tenir leur licence d’une main et à afficher leur rang, et l’environnement était devenu animé.
« Rang 8867 !! »
« Rang 4521 !! »
Avec les nouveaux apprentis magiciens qui obtiennent habituellement des rangs à 6 ou 5 chiffres, il y avait des individus qui avaient 4 chiffres et qui s’exclamaient à la classe.
« Alice et Tesfia sont à 4 chiffres. »
« Mademoiselle Alice a vraiment beaucoup de talent. Et Mademoiselle Tesfia est vraiment quelqu’un de la famille Faver... avec un rang de 4521, il est logique que vous ayez un rang aussi élevé, » déclara l’enseignant.
« Merci beaucoup, Professeur ! » déclarèrent les deux filles.
« Cependant, vous avez tous réussi l’examen d’entrée, alors ne vous sentez pas mal d’avoir un rang à 6 chiffres. En fonction de vos efforts, vous pouvez certainement augmenter votre rang, » continua l’enseignant.
La ligne de vue du professeur s’était finalement posée sur Arus.
« Nn ? Et vous, où est votre licence ? » demanda l’enseignant.
Arus qui faisait ses propres études avait été naturellement remarqué par le professeur.
Les apprentis magiciens qui entraient dans cette académie avaient la responsabilité de porter le poids de l’humanité sur leurs épaules. Tout le monde ne pouvait pas avoir la fierté de devenir un magicien. C’est pourquoi tous ceux qui voulaient devenir apprentis magiciens possédaient de grandes ambitions et étaient composés principalement d’étudiants ayant une grande volonté dans ce premier cycle.
Et au milieu de tout cela, il était inévitable qu’une personne, sans même prêter attention à la leçon, lisant tranquillement son livre, se détache comme le nez au centre du visage.
Toute la classe avait alors regardé en direction d’Arus.
« Je suis désolé. Je l’ai perdue, » déclara Arus.
Bien sûr que c’était la vérité. Lors de l’obtention de la licence, il n’avait pas prêté beaucoup d’attention et son portefeuille avait été échangé. Tant qu’il avait les documents requis, il pouvait demander que la plupart des choses soient livrées par l’armée.
Quoi qu’il en soit, on lui avait dit de garder le silence sur tout cela de la part de la directrice. Du point de vue d’Arus, il était venu ici pour passer le reste de ses années en paix, donc il ne se souciait plus vraiment de son grade.
« Quoi qu’il en soit, ce doit être un chiffre embarrassant. Pas besoin d’avoir honte d’être à 6 chiffres, » en riant, Tesfia avait crié ça d’une voix méprisante.
Presque comme s’il le provoquait, les camarades de classe d’Arus l’avaient regardé de haut. Cela devait sûrement être le résultat des cercles d’amis déjà formés. Quand il y avait quelque chose comme ça vis-à-vis d’une personne qu’ils connaissaient et de l’autre qu’ils ne connaissent pas, il était évident quant à leur choix.
Sans compter qu’il ne serait pas intéressant que tout le monde soit des étudiants d’honneur.
« Comme c’est stupide, » déclara Arus.
« Cherches-tu des excuses ? Alors, pourquoi ne pas nous le montrer ? » demanda Tesfia.
Plus votre rang est élevé, plus votre mission serait dangereuse. Il semble que la plupart d’entre eux ne comprenaient pas ce simple fait, qui était le devoir des magiciens. Ces apprentis magiciens n’avaient jamais mis les pieds dans les terres dévastées et n’avaient jamais vu de mamonos. Même si leur capacité de combat était élevée, dès qu’ils sortiraient, ils mourraient sans aucun doute. C’était ce qui se produirait comme c’était arrivé si souvent avant ça.
« Haaaaaaa ~, » déclara Arus.
« Attends un peu... — Toi ! » s’écria Tesfia.
Il était au point où il n’arrivait pas à se concentrer, alors il avait décidé de quitter la pièce. Du côté du professeur, il n’arrêterait certainement pas la leçon juste à cause d’un seul élève et tout aurait été bon, mais l’élève nommée Tesfia ne pouvait vraiment pas se tenir en place, et cela devait être en raison de sa nature vicieuse.
Avec un visage victorieux, Tesfia avait de nouveau affronté le professeur.
« Professeur, le fait de prêter attention aux élèves sans motivation n’est qu’un obstacle à notre leçon. Continuez, s’il vous plaît, » déclara Tesfia.
Sans retourner au laboratoire, il s’était dirigé directement vers la bibliothèque. La bibliothèque se trouvait dans le même bâtiment que la salle de classe de la première période, et elle était également proche de la salle de classe de la deuxième période.
Comme prévu, il y avait une énorme montagne de livres pour s’épuiser à l’infini en les lisant. Tous ces livres portaient sur la magie. Il n’y avait rien d’inutile alors Arus la voyait comme une montagne de trésors.
Naturellement, la plupart des livres ne semblaient pas être d’une grande utilité. Beaucoup de livres contenaient des informations qu’Arus connaissait déjà, mais trouver un joyau caché dans la montagne de livres était excitant. C’était ainsi que vous appreniez des choses.
Selon lui, il s’agissait là de la manière parfaite pour libérer sa frustration obtenue lors des événements qui s’étaient produits pendant la classe.
Mais il n’avait pas été capable de trouver un trésor caché. Le temps avait passé en un clin d’œil et la cloche qui sonnait la fin de la première période avait fait écho bien trop vite à son goût.
« Et maintenant, je devrais y retourner, » murmura Arus.
Insatisfait, il s’était éloigné de la bibliothèque.
Merci pour le travail 🙂
Merci pour ce chapitre ^^
Merci pour le chapitre ! Mais si Arus est si connus, le prof devrait savoir qu’il est avec le statut qu’il a, non ?
Non, son rang est un secret absolu comme pour tous les Solitaires et d’autant plus pour le numéro 1. S’il était de haut rang, ils le sauraient (comme les Doubles), mais les Triples ne sont pas assez haut pour le savoir. La directrice le sait, car elle le connaît à la base, mais surtout qu’elle a eu une mission vis-à-vis de lui. Mais même elle ne sait pas tout sur lui, loin de là.
Et comme ils sont toujours en solo, ils interviennent rapidement et repartent, et vu le taux de « renouvellement » beaucoup penser qu’ils sont morts entre temps.
Ceux qui sont connus comme solitaires sont des anciens qui ont survécu et ont pris leur retraite après 10 ans (et qui ont le droit de prendre leur retraite).