Réincarné en mercenaire de l’espace – Tome 4 – Chapitre 7 – Partie 2

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Chapitre 7 : Un énervant combat acharné

Partie 2

Nous avions à peine avancé que nous nous étions arrêtés. Le chemin devant nous était complètement taché de sang rouge foncé.

« C’est juste…, » J’étais perdu.

« Ils ont été massacrés. »

Le couloir autrefois blanc, maintenant cramoisi, était jonché de morceaux de corps humains coupés. La vue gore m’avait presque fait vomir, mais la fonction de suppression des vomissements de mon armure de puissance l’avait empêché. Pourtant, le bouillonnement dans mon estomac ne s’était pas arrêté. Nous étions passés à travers, en faisant attention de ne pas marcher sur les cadavres.

« Est-ce que l’épée d’un noble a fait tout ça… ? » avais-je demandé. « Je ne veux certainement pas finir comme ça. »

« Ne vous inquiètez pas », me rassura Mei. « Tant que je serai là, je jure qu’un tel sort ne vous arrivera pas. » J’appréciais le fait qu’elle soit fiable, mais je ne voulais pas non plus la voir se faire découper en morceaux comme ça. Je ferais mieux de finir ça du mieux que je peux.

« De plus, cet endroit présentait des traces de lasers au plafond et sur les murs. Je pense que l’ennemi a effectivement des implants cybernétiques, » avait-elle ajouté.

« C’est pénible. Mais bon, il n’y a aucune chance qu’ils puissent se défendre contre deux lasers divisés en même temps. »

Vous pouvez peut-être prédire la trajectoire d’un laser en fonction de l’endroit où le canon de l’ennemi est pointé s’il utilise des pistolets ou des fusils laser, mais un laser divisé détecte la température de sa lentille polarisante et ajuste minutieusement son angle de tir à chaque tir. De plus, une ou deux épées seules ne pouvaient pas vous protéger de vingt-quatre tirs en même temps. Les lasers tirent littéralement à la vitesse de la lumière, donc une fois qu’ils sont tirés, vous ne pouvez pas les esquiver.

C’est cool. Montrez à ce païen à l’épée ce dont la civilisation moderne est capable ! Ha ha ha !

« J’entends le son d’épées qui s’entrechoquent devant moi. »

« Dépêchons-nous. En fait… Mei, tu ouvres la voie. Tu es plus rapide que moi, non ? »

« Oui. J’ai compris. »

Mei avait accepté et avait couru dans le couloir à une vitesse incroyable. Pourquoi le couloir est-il légèrement bosselé là où elle vient de courir ? Est-elle si rapide ? Je connaissais ses caractéristiques techniques d’après le catalogue, mais c’était un véritable choc de voir sa puissance de près pour la première fois. Et elle avait aussi un programme de combat spécialisé. Bon sang de bonsoir. Je ne pense pas que je pourrais la battre dans un combat même avec mon armure de puissance.

Pendant que je courais, en faisant des cliquetis et des claquements sur mon chemin, mes capteurs paraboliques avaient capté quelque chose comme un tir de lanceur laser. Mei devait avoir engagé l’ennemi. La lumière rouge avait traversé la porte ouverte en face de moi. Elle était vraiment en train de les laisser faire. La bataille là-haut n’était-elle pas encore terminée ?

J’avais jeté un coup d’œil à l’intérieur de la pièce pour évaluer la situation avant d’entrer. Il semblait s’agir d’un grand foyer où le comte Dalenwald se tenait prêt avec son épée, aux côtés de Chris et de leurs subordonnés. Le comte Dalenwald avait quelques coupures ici et là, ce qui rendait la vue triste. Mais heureusement, il ne semblait pas avoir perdu de parties de son corps.

Et devant eux, Mei était en pleine bataille avec de nombreux ennemis.

« Maudit jouet sexuel ! » avait crié l’un d’eux.

« Vos remarques sont peut-être vraies, mais je crois que vous devriez cesser de les faire. Ils ne font que vous dépeindre sous un jour négatif. »

Alors qu’un homme armé d’une épée lui criait dessus, Mei était restée aussi calme que jamais et avait continué à tirer des lasers sur lui. Les lasers, réglés en mode diffusion, s’étaient dirigés vers l’homme et… ne l’avaient pas touché ? Ses deux épées les avaient déviés. Hein… ?

L’homme faisant face à Mei tenait une épée longue dans sa main droite et une courte dans sa main gauche, déviant les lasers qui s’apprêtaient à le frapper et esquivant le reste avec facilité. Vous plaisantez, n’est-ce pas ? C’est vraiment un J* di !

« Mei, tire encore. Nous allons l’éliminer avec des tirs croisés. »

« Compris. » Après avoir eu la confirmation de Mei, j’avais sauté dans le foyer où la bataille — hein !?

« Hngh ! » L’homme à l’épée avait grogné, se rapprochant de moi dès que j’avais sauté.

« Gah ! » Par réflexe, j’avais essayé de le frapper avec mon fusil laser divisé, mais d’une manière incroyable, il avait bloqué la frappe et avait fait un bond en arrière. Pendant qu’il y était, il avait tranché l’arme en deux avec sa dague. « Espèce de petit… » J’avais craché. « Comment oses-tu couper mon pistolet laser divisé !? »

 

 

« Hngh ! » Il grogna à nouveau. Je me débarrassai de mon laser fendu et utilisai celui qui était encore dans ma main gauche, ainsi que mes deux lasers d’épaule, pour tirer sur cette maudite menace à deux armes. « Vous osez utiliser des armes aussi brutales contre un noble ? » avait-il grogné.

« Pourquoi je devrais m’en soucier, branleur !? » Je continuais mes tirs laser sans pitié, mettant l’homme sur la défensive. J’avais peut-être perdu un laser divisé, mais avec mes canons d’épaule dans le mélange, j’avais encore la puissance d’environ quatorze hommes. « Raaah ! Meurrrt !! »

Tirer à distance signifiait que mes lasers s’étendraient davantage. J’avais donc maintenu une distance adéquate tout en restant suffisamment proche pour le couvrir de tirs laser. Tch ! Ce type a même un générateur de bouclier portable ! Tant de mes lasers devraient être des coups directs, mais ils ne l’ont même pas cramé !

Pas que je m’en soucie. Peu importe la capacité de votre bouclier, il devait finir par être à court de jus. Si mon premier ou deuxième tir ne l’avait pas touché, alors peut-être que mon troisième, quatrième, dixième ou vingtième tir le fera !

« Allez-vous juste regarder !? Aidez-moi à le vaincre ! » J’avais crié en direction des servantes et des majordomes du comte Dalenwald, qui tenaient des lasers, mais qui étaient choqués par ce qui se passait. Mei avait fait passer son lanceur laser en mode focalisée et tirait soigneusement sur le double manieur. Les lanceurs laser avaient une force incroyable lorsqu’ils étaient focalisés — un seul tir épuiserait facilement les boucliers de l’homme. Joli ! Ça, c’est de l’esprit.

« Merde ! » Exposé à ce feu concentré, il y eut un pop alors que le bouclier portable de l’homme s’épuisait et explosait. Ou bien avait-il mis en place un écran de fumée ? Il était caché par une fumée blanche, qui s’était répandue et avait rempli la pièce à grande vitesse. Je vois… Il essaie donc d’atténuer les lasers tout en nous empêchant de voir. C’est une manoeuvre intelligente.

Mais c’était inutile. J’avais retenu mon souffle et j’avais levé mon bras au ralenti, en visant soigneusement ma cible.

« Hiyaaah ! »

« Ack ! » Le laser fendu, projeté par la force écrasante de mon armure de puissance, s’écrasa parfaitement sur le porteur de deux armes alors qu’il tentait de se précipiter vers le comte Dalenwald.

Bien qu’il ait utilisé un écran de fumée anti-laser et qu’il ait rendu la vue plus difficile, aucun de ces éléments n’avait rendu les choses trop difficiles pour moi lorsque je portais mon armure de puissance. Les armures de puissance n’avaient pas que des capteurs de lumière, elles avaient aussi des capteurs infrarouges et d’autres capteurs à haute capacité. Un simple écran de fumée ne pouvait pas m’aveugler.

J’avais érigé mes boucliers et je m’étais approché de l’homme aux deux armes.

« Imbécile ! » Il avait remarqué mon approche et avait essayé de me trancher avec son épée longue, mais elle avait été déviée par mes boucliers. Les épées des nobles étaient sacrément tranchantes, mais il ne serait pas capable de traverser mon bouclier — pas sans épuiser sa puissance avec un coup de laser ou de missile, ou sans le percer avec la haute énergie cinétique des éclats de flak.

Peu importe le tranchant de son épée ou la vitesse de ses coups, tant que ce type n’avait pas d’implants cybernétiques ou de parties de cyborg, ses coups ne pouvaient pas me blesser. J’avais un peu peur qu’il puisse couper mon bouclier, mais il n’avait pas réussi. Dieu merci pour ça.

« Je te le renvoie, imbécile ! » J’avais attrapé le poignet de l’homme aux deux armes. Il avait immédiatement essayé de me couper le bras avec sa dague gauche, mais c’était trop tard.

« Aieeeeeeee ! » Il avait crié et s’était mis à trembler. J’avais activé les dispositifs de chocs électriques à haute pression installés dans les deux mains de mon armure de puissance, la fonction Harite — plus connue sous le nom de Choc de Rikishi dans Stella Online. Si un humain sans armure de puissance était touché par ce dispositif, il était fichu. Si ça ne le tuait pas, il s’évanouissait au moins.

« Haaah… » De la fumée s’élevait légèrement du corps de l’homme alors qu’il s’effondrait.

« Enlève-lui son équipement, » avais-je ordonné.

« Oui. » Mei s’était précipitée vers lui et avait éloigné les deux épées d’un coup de pied. Elle avait également jeté de côté les étranges dispositifs attachés à son manteau et à d’autres parties de son corps. Je ne savais pas ce qu’ils étaient, mais si Mei les avait pris, c’est qu’ils devaient être dangereux.

« Alors, on le tue ? » avais-je demandé au comte Dalenwald en posant doucement mon pied sur la tête de l’homme, prêt à le réduire en poussière sur ordre du comte. Ça doit être ce Balthazar. C’est lui, non ? Dites-moi que c’est lui.

« Arrêtez cet homme. » L’expression sévère du comte Dalenwald ne s’était pas démentie et il avait fait signe du regard aux servantes et aux majordomes qui l’entouraient. Les majordomes s’étaient précipités avec ce qui ressemblait à un collier. Ils l’avaient placé autour du cou du porteur des deux armes et l’avaient emmené quelque part.

Pendant ce temps, les servantes avaient récupéré les épées de l’homme et me les avaient apportées. Que voulez-vous que je fasse d’elles ?

« Dommage que vous ayez souillé notre duel, » dit le comte Dalenwald, « Mais au final, vous et cette poupée l’avez vaincu. À ce titre, vous recevrez ses épées. »

« Je ne comprends pas. Mei, que se passe-t-il, bon sang ? »

« Les querelles nobles peuvent être réglées de nombreuses façons, mais je crois que le comte Dalenwald et son fils Balthazar ont choisi un duel pour décider de leur sort ultime. Nous sommes intervenus dans leur duel, et en l’aidant, nous avons vaincu Balthazar. Cela signifie que le comte Dalenwald a gagné et qu’il a le pouvoir de choisir le destin de Balthazar. De plus, le bon sens veut que le vainqueur d’un duel entre nobles prenne les armes du perdant en signe de fierté. Déçu par notre ingérence, le comte Dalenwald ne pense pas qu’il soit juste de prendre les armes de Balthazar. Il souhaite plutôt vous les donner, à vous, le véritable vainqueur. »

« Uh-huh… C’est un peu trop à traiter. En gros, je peux avoir ces épées ? »

« Oui, je le crois. »

« Ok. »

Si Mei avait dit que c’était bien, alors ça doit être bien, non ? Avec ça, j’avais accepté les deux épées. Mon armure de puissance devait avoir l’air terriblement étrange. Un combattant de sumo tenant des épées de style occidental, c’était trop incongru. Peut-être que ça aurait été mieux si j’avais eu un nodachi super long ou quelque chose comme ça.

« Qu’allez-vous faire de lui ? » avais-je demandé.

« Il sera puni comme il se doit », dit sèchement le comte Dalenwald qui se retourna pour s’éloigner.

Les servantes qui soignaient ses blessures s’étaient empressées de le suivre. Après l’avoir vu partir, j’avais récupéré mes deux lasers divisés — celui qui avait été coupé en deux et celui que j’avais lancé sur Balthazar. Ce satané manieur de double épée… Comment as-tu pu faire ça à mon arme adorée ? Je l’avais maudit mentalement et j’avais fixé les deux épées à l’arrière de mon armure de puissance. L’armure de puissance pouvait porter des armes sur son dos, alimentées par une force mystérieuse et magique.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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