Réincarné en mercenaire de l’espace – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 1

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Chapitre 1 : La colonie commerciale du système Arein

Partie 1

« Hm, voyons voir, » dit Mimi. « Le système Arein contient deux planètes habitables, trois colonies de recherche et une colonie commerciale. »

Elle poursuivit en décrivant comment le système prospérait grâce à l’exportation de ses produits de haute technologie, rendue possible par l’importation à grande échelle de matériaux. Cela produisait un flux constant de navires marchands, qui, à leur tour, produisait un flux constant de pirates de l’espace. Même sous la protection de l’Empire, le système Arein était tout simplement trop grand pour être entièrement protégé. Après tout, il n’y avait pas de grandes ceintures d’astéroïdes comme dans le système Tarmein. Quelques-uns de ces pirates passaient toujours à travers, et c’est là que nous trouvions notre travail de mercenaire.

« Et cela conclut le résumé du système Arein, » conclut Mimi.

« Bravo ! » Elle avait rougi furieusement pendant que j’applaudissais. « Alors, dans quelle colonie devons-nous aller ? »

« Les colonies de recherche n’admettent généralement pas d’individus autres que les chercheurs et la direction, nous devons donc nous rendre dans la colonie commerciale, » déclara-t-elle.

« Si nous commandons des articles dans une colonie commerciale, » ajouta Elma, « nous pourrions visiter une colonie de recherche pendant la livraison. Cependant, ce n’est pas vraiment une activité festive. Il n’y a pas beaucoup de visites à faire dans ces endroits. »

« Ça m’a l’air étouffant, » avais-je gémi. « Les gens qui y vivent n’aiment-ils pas s’amuser ou quoi ? »

« Les stations de ce type sont pleines de cerveaux qui aiment faire des recherches, » déclara Elma.

« Beurk. » Je m’ennuyais déjà en imaginant tous ces bourreaux de travail qui considéraient la recherche comme un hobby. Je ne tiendrais pas une journée dans un endroit aussi ennuyeux. « Elma, jetons plutôt notre dévolu sur la colonie commerciale. »

« Aye-aye, Capitaine. » Elma, assise dans le siège du copilote, fit pivoter le Krishna pour faire face à la colonie commerciale. « Nous y serons dans environ quinze minutes. »

« D’accord. Restons sur nos gardes. Mimi, tu surveilles le radar pour découvrir tout signal étrange. »

« Oui, monsieur ! »

Mimi dirigea son regard sur les capteurs hyperspatiaux. Ils continuaient à fonctionner pendant le voyage FTL, contrairement aux capteurs normaux. Ne me demandez pas comment ça marchait, je ne comprenais pas vraiment ces trucs d’hyperespace. Tout ce qui m’importait, c’est que ces capteurs nous donnaient une bonne vue de tout ce qui nous entourait. Nous pouvions repérer d’autres vaisseaux, des morceaux de débris, ou même des signaux de détresse.

Ce qui était exactement ce que Mimi avait trouvé. « Excuse-moi, Maître Hiro ? J’ai localisé un signal de détresse. »

« Wôw, sérieusement ? » avais-je crié. « C’est super rare. »

« Nous devons aller les aider, » annonça Elma.

Il est possible d’ignorer de petits événements comme celui-ci dans Stella Online, mais pas ici. Nous avions le devoir de nous précipiter à la rescousse afin de maintenir une bonne réputation.

« Bien. Tourne-nous vers la source du signal, » avais-je ordonné. « Nous pourrions avoir à nous battre, alors assurez-vous toutes les deux d’être prêtes. »

« Oui, monsieur ! » cria Mimi.

« J’ai compris, » dit Elma.

Nous avions dirigé le Krishna droit sur le signal de détresse. Je n’avais aucune idée de ce que nous allions trouver. De tels signaux étaient extrêmement inhabituels et n’étaient généralement utilisés que lorsqu’un vaisseau avait un dysfonctionnement majeur ou était attaqué. Nous pouvions nous diriger vers un simple remorquage… ou une véritable fusillade.

« Nous allons bientôt prendre contact, » dit Elma. « Désactivation du moteur FTL dans cinq, quatre, trois, deux, un… maintenant ! »

Boom ! Un rugissement s’était fait entendre quand Elma avait éteint le moteur FTL et avait fait passer le vaisseau dans l’espace normal. Immédiatement, cinq vaisseaux étaient apparus sur le radar, un de taille moyenne avec quatre plus petits à sa poursuite. Eh bien, il semblerait que nous avions notre réponse.

« Ils sont attaqués, » rapporta Elma. « Il semble que la victime soit un vaisseau de taille moyenne. »

« C’est lui qui a envoyé le signal, » avais-je dit. « Intervenons. Mimi, scanne-les, et établis le contact. »

« Oui, monsieur ! » Elle répondit. « Ici le cuirassé mercenaire Krishna. Nous avons reçu votre signal de détresse. Aux vaisseaux d’affiliation inconnue qui attaquent le vaisseau de passagers, nous demandons de cesser immédiatement. »

« Ils nous visent, » annonça Elma.

C’était une façon de répondre aux ordres de Mimi. Les vaisseaux inconnus avaient déjà leurs systèmes d’armement activés. Tout ce qu’ils avaient à faire était de se verrouiller sur nous, et nous serions grillés.

« Ils sont à tous les coups hostiles, » avais-je marmonné. « Mets les systèmes d’armes en ligne et augmente la puissance du générateur en mode combat. »

« Aye-aye, » dit Mimi. « Systèmes d’armes en ligne. Augmentation de la puissance en cours. »

« Allons-y ! » avais-je crié.

Le vaisseau avait vrombi et plusieurs choses semblèrent se déplacer autour de nous, déployant quatre bras d’armes portant de lourds canons laser. Deux autres canons sortaient de chaque côté du cockpit, luisant dans la lumière des autres vaisseaux.

« Ces quatre petits vaisseaux ont des primes, » annonça Mimi.

« Alors nous pouvons les écraser sans hésitation, » avais-je répondu.

Deux des quatre petits vaisseaux se détachèrent pour nous foncer dessus. J’avais lancé le Krishna droit sur eux, en accélérant.

« Ce type est rapide ! » s’était écrié l’un d’eux.

Dès qu’ils furent à portée de tir, j’avais tiré avec les quatre canons laser lourds sur les vaisseaux. Ils n’avaient même pas eu la chance de tirer avant que leurs boucliers ne faiblissent.

« Gah ? Mes boucliers !? »

J’avais commencé à compter. « Un de moins. »

En passant devant le premier vaisseau, j’avais déchargé mes canons flaks, qui avaient transpercé le vaisseau sans bouclier. Les petits débris à grande vitesse des canons flaks sont plus efficaces à courte portée, transformant l’ennemi en fromage suisse après une série de tirs brutaux.

Elma frissonna. « Ces canons à éclats sont plus terrifiants que jamais. »

« Canon à éclats est une façon si raffinée de le dire, » ai-je dit.

« Raffinée ? Quoi ? »

Pendant que nous discutions, j’avais fait tourner le vaisseau pour pointer les quatre canons sur le prochain ennemi malheureux qui croiserait notre chemin.

« Feu, feu ! »

Les lasers avaient tranché le vaisseau pirate, faisant fondre ses boucliers et ses propulseurs.

« Arrêtez ! » glapit l’ennemi.

« Non. » Ils avaient peut-être continué à mendier, mais je n’écoutais pas. Les pirates de l’espace comme eux volaient des vaisseaux de transport, détournaient des vaisseaux de passagers, massacraient des équipages entiers, et parfois même s’adonnaient au commerce d’esclaves. Des ordures comme eux ne méritaient aucune pitié. J’avais arrosé le pirate d’un feu laser nourri. En quelques instants, son vaisseau explosa en une floraison de feu.

« Ça fait deux. Suivant ! » Ça devenait vraiment amusant.

« Il reste deux vaisseaux. Mais j’ai l’impression qu’ils s’enfuient, » dit Elma. Ils avaient dû être effrayés en voyant leurs camarades si rapidement éliminés.

« Hé, vous ! Revenez ici ! » avais-je aboyé.

« Non, je ne m’approche pas d’un monstre comme toi ! » s’était emporté l’un des pirates, effectuant une retraite précipitée. Il avait déjà mis une bonne distance entre moi et son vaisseau.

« Les vaisseaux pirates de l’espace ont activé leur moteur FTL ! » annonça Mimi.

« Il faut les rattraper ! » J’avais appuyé sur l’accélérateur et j’avais foncé après les pirates en fuite. Juste un peu plus loin et ils seront à portée de laser !

« Trop tard ! » dirent les pirates.

Boom ! Les vaisseaux pirates s’étaient transformés en traits de lumière pure. Nous pourrions potentiellement encore les poursuivre, mais cela laisserait le navire de passagers en rade.

« Merde ! » avais-je juré. « Ils sont rapides. »

« Ils savaient quand s’arrêter, » dit Elma. « Je suppose que certains d’entre eux ne sont pas complètement idiots. »

« Je préférerais que ce soit des idiots. » Si seulement ils avaient été à portée de tir, j’aurais pu les faire tomber. Une arme à plus longue portée, comme un railgun électromagnétique, m’aurait permis de rester sur leurs talons. « Peu importe. Connecte-nous au vaisseau de passagers. S’ils pensent que leur voyage se passera bien, on pourra commencer à fouiller pour trouver du butin. »

« Nous n’avons pas à les escorter, » m’avait rappelé Elma.

Froid, mais vrai. Ils n’avaient pas demandé une escorte, juste un sauvetage. Nous aurions une récompense de toute façon à ce stade. Recevoir ce signal de détresse nous obligeait envers eux, mais cela signifiait aussi qu’ils nous devaient une récompense. De combien ? Eh bien, cela dépendait de ce qu’ils transportaient et de qui ils étaient. Typiquement, un vaisseau de taille moyenne comme celui-ci était une récompense décente. Cela ne faisait même pas deux minutes qu’on était dans ce système et déjà, nous faisions de l’argent. Joli !

Une voix crépita sur la ligne de communication que Mimi avait ouverte. « Nous sommes un vaisseau de passagers de Inagawa Technologies : le Koueimaru. Merci de nous avoir sauvés. »

Inagawa Technologies et le Koueimaru, hein ? On dirait une entreprise japonaise. Je me demande comment on écrirait ce nom en kanji.

« Je suis juste heureux de voir que vous êtes sain et sauf, Koueimaru. Je suis le Capitaine Hiro, mercenaire. Comment va votre navire ? »

« Nos systèmes de survie sont saufs, mais notre train d’atterrissage est détruit. Je suis désolé de vous demander ça, mais pouvez-vous nous protéger jusqu’à l’arrivée des vaisseaux impériaux ? »

Les protéger, hein ? On aurait pu remorquer un petit vaisseau, mais pas un de cette taille. Je suppose que nous étions de garde maintenant.

« Peut-on appeler cela une demande officielle ? » avais-je demandé. « Est-ce que j’ai droit à une récompense ? »

« Oui, bien sûr. Inagawa Technologies vous dédommagera. Nous pouvons négocier le montant exact au siège social. Je n’ai pas l’autorité pour prendre ce genre de décision. »

Il était donc le capitaine, mais son pouvoir était encore assez limité. J’avais jeté un coup d’œil à Elma, qui avait hoché la tête. Marché conclu.

« Compris. Nous allons maintenant commencer à défendre votre vaisseau, et nous aurons terminé dès que les vaisseaux impériaux seront arrivés. Inagawa Technologies paiera les récompenses de sauvetage et de protection. Cela vous convient-il ? »

« Oui, cela fera l’affaire. »

« Ça nous paraît bien. Mimi, enregistre cette conversation juste au cas où. »

« Oui, monsieur ! »

Je suppose qu’on pourrait aussi bien fouiller dans ces épaves de navires, bien que je doute d’en tirer quelque chose, puisque je les ai écrasés avant qu’ils ne puissent voler quoi que ce soit.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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