Réincarné en mercenaire de l’espace – Tome 1 – Chapitre 6 – Partie 1

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Chapitre 6 : Une nouvelle vie quotidienne

Partie 1

Le médicament de Mimi avait fonctionné comme un charme. L’acte s’est déroulé sans problème et à la fin nous étions tous les deux reposés, satisfaits. Mimi s’était tout de suite endormie, épuisée par les événements de la journée. Elle était allongée à côté de moi, respirant doucement.

Moi, d’un autre côté, j’étais resté éveillé à contempler l’avenir. Aujourd’hui, c’était bien, mais j’avais besoin d’un plan, d’un but en quelque sorte. Je ne pouvais pas vivre juste pour le plaisir de vivre.

Ce serait bien d’avoir une vraie maison sur une jolie planète quelque part. Non seulement je pourrais retrouver mon soda adoré dans une telle situation, mais peut-être qu’un jour Mimi et moi pourrions nous sentir chez nous dans un tel endroit. Peut-être que Mimi ne resterait pas avec moi pour toujours, mais que ce soit avec elle ou quelqu’un d’autre, j’espérais avoir une famille un jour. Enfin, si je survivais assez longtemps.

Et qu’en est-il de ma vie antérieure ? Je veux dire, bien sûr, si je pouvais, j’aimerais retourner chez moi. Mais je n’avais aucune idée de comment ou pourquoi j’étais ici, et encore moins comment y retourner. Je ne savais même pas par où commencer. En plus, j’avais une vie plutôt facile ici. J’avais un super vaisseau, un travail de mercenaire, et une bonne somme d’argent. Je m’en sortais plutôt bien. Bien sûr, j’avais un peu le mal du pays, mais c’était un tout nouvel univers à explorer — n’était-ce pas excitant ?

Je veux dire, OK, je ne voyais que les aspects positifs. Ce n’est pas comme s’il n’y avait aucun inconvénient à être ici. En tant que mercenaire, j’étais constamment entre la vie et la mort. Ce n’était plus un jeu vidéo, perdre signifiait la mort. Mais perdre n’était même pas le seul résultat négatif. Si le Krishna subissait une tonne de dégâts lors d’une bataille, je devais trouver un moyen de payer les réparations ou faire face à la perspective de combattre dans des conditions non optimales. Même si je ne subissais aucun dommage, je devrais constamment économiser de l’argent pour les réparations et l’entretien réguliers. Si je me relâchais, je pourrais mourir simplement en négligeant quelque chose dont le vaisseau avait besoin.

Cependant, le danger ne se limitait pas aux batailles spatiales. Même le simple fait de quitter le vaisseau pour aller chercher de la nourriture ou pour accomplir l’une des tâches bureaucratiques qui ne cessaient de se présenter pouvait être dangereux, comme je l’avais appris hier. Ce n’était pas le Japon, je ne pouvais pas me promener en pensant que j’étais en sécurité. Il suffisait qu’un pauvre type m’attrape par surprise et je serais fichu. De plus, si j’y allais et que je me faisais tuer, Mimi serait bloquée et dans une situation difficile.

« Hmm… » Savoir que sa sécurité était liée à la mienne était une lourde responsabilité. J’avais besoin d’un plan. Peut-être que je pourrais parler à ce gars de la guilde des mercenaires demain ou après-demain.

Après la vérification des signes vitaux de Mimi demain, nous irons faire des courses. Tout avait été trop agité pour faire le contrôle aujourd’hui. Espérons que rien de ce que nous avons fait ce soir ne causera de problème. Je ne pouvais pas le savoir avant demain, alors j’avais décidé de me reposer un peu. Demain matin, je prendrai une douche, je mangerai et j’irai vérifier les constantes. Avec un plan solide en place, j’avais fermé les yeux et m’étais finalement détendu, appréciant la chaleur de Mimi à mes côtés. Je me reposerai bien ce soir.

 

☆☆☆

 

« Mmuh ? » Quelque chose avait chatouillé ma poitrine, me tirant de mon sommeil. J’avais ouvert les yeux pour trouver des cheveux bruns étalés sur ma poitrine. « Qu’est-ce que tu fais ? »

« Bwah !? » Mimi avait sursauté et avait levé les yeux vers moi. Je rencontrai ses doux yeux bruns, plaçant ma main sur la sienne sur ma poitrine. Quelqu’un avait été méchant.

« Hmm ? Et qu’est-ce que tu faisais au juste ? » Je l’avais taquinée.

« Hein ? Je… je suis juste, humm… »

« Il faut être deux pour jouer à ce jeu, Mimi. »

« Hein ? Quoi ? »

J’avais souri et l’avais attirée vers moi. La matinée s’était écoulée tandis que nous flirtions et jouions, profitant l’un de l’autre encore une fois.

« Donc, en ce qui concerne les plans d’aujourd’hui… » J’avais fini par dire. Nous ne pouvions pas paresser éternellement, malheureusement.

« Oui ? »

Je lui avais raconté le programme pendant le petit-déjeuner. Nous avions pris notre temps pour sortir du lit ce matin, mais nous n’étions pas particulièrement pressés.

Après le repas, j’avais fait quelques tâches de base pour commencer. J’avais encore beaucoup d’argent. Bien. Nous en aurons besoin. Le programme d’auto-évaluation du vaisseau avait signalé que tout était en état de marche, donc je n’avais pas à me soucier de la maintenance pour le moment.

Pourtant, on ne pouvait pas s’en contenter pour toujours. Je devais commencer à gagner de l’argent rapidement, avant qu’il n’y ait une raison de paniquer ou de se démener. Après le petit-déjeuner, nous ferions la vérification des signes vitaux de Mimi et nous partirions faire des courses pour les besoins quotidiens. En chemin, nous lui procurerions un terminal portable et l’emmènerions à la guilde des mercenaires, où je pourrais me renseigner sur sa formation. Si quelqu’un s’y connaît en formation de mercenaire, c’est bien la guilde.

« C’est la liste de base des choses à faire, » avais-je dit.

« Oui, Monsieur. Compris. »

« Après avoir mangé, nous pouvons nous reposer un peu. Ensuite, il est temps de vérifier tes signes vitaux. »

« Oui, monsieur, » déclara Mimi.

Nous avions profité de trente minutes de farniente avant que j’emmène Mimi au bloc médical pour son contrôle. Les résultats étaient revenus normaux — un léger épuisement, mais pas de maladie ni rien de plus sérieux. Nous étions tous deux soulagés. Être en bonne santé, ça compte beaucoup.

« OK, allons-y, » avais-je dit. « Porte les vêtements les moins révélateurs que tu as. »

« Oui, monsieur, » avait-elle dit.

« Viens à la cafétéria quand tu te seras changée. » J’étais déjà habillé, alors j’avais attendu pendant qu’elle retournait dans sa chambre. Hmm, peut-être qu’à un moment donné, nous devrons parler des règles de vie commune ici. Nous pourrions aborder cela plus tard.

« Désolée de t’avoir fait attendre, » avait-elle dit à son retour.

« Pas du tout, » avais-je dit. « C’était rapide. »

Elle avait ri. « Tout ce que j’avais à faire était de me changer, après tout. »

Je croyais que toutes les filles mettaient du temps à s’habiller ? Peut-être qu’elle n’avait pas le petit plus, comme le maquillage. Je ferais mieux de lui en acheter. Nous nous étions dirigés vers les magasins. Tout d’abord, la pharmacie. Il y avait à peu près tout ce dont nous avions besoin : snacks, bonbons, maquillage, articles de toilette, même des sous-vêtements. Oh, et des médicaments, bien sûr.

« D’accord, Mimi, » avais-je dit. « Je vais te laisser t’occuper des articles plus délicats dont tu pourrais avoir besoin. Une employée pourrait être capable de t’aider mieux que moi. Dis-lui juste que tu vis sur un navire maintenant. »

« O-oui, monsieur, » avait-elle répondu.

« Écoute bien. Une fois que tu auras embarqué sur ce vaisseau et quitté la colonie, nous ne pourrons pas nous réapprovisionner avant des mois, peut-être même une demi-année. Ne lésine pas ou cela nous causera plus de problèmes. Prends bien ce dont tu as besoin. »

« Oui, monsieur. »

Espérons qu’elle puisse s’en occuper ou qu’un employé puisse aider. Je n’étais pas vraiment un expert moi-même. J’avais reçu l’aide d’un autre employé. Après lui avoir fait savoir que je prévoyais un long voyage, il m’avait recommandé d’acheter une trousse de premiers soins et quelques médicaments et matériels pour que notre module médical soit bien approvisionné. Pour moi, j’avais pris des sous-vêtements, des chemises et du gel douche. Enfin, j’aurais besoin de filtres et de désinfectants pour le système de circulation d’eau à bord du navire.

Pendant que je vérifiais mon achat, Mimi était revenue. Elle rougissait, et l’employée qui l’aidait souriait à propos de quelque chose. Je n’avais distinctement pas aimé où cela allait.

« C’est une si bonne fille. Amusez-vous bien, vous deux ! » dit la femme.

Un silence gênant s’était installé après cette proclamation. Au moment où j’avais regardé Mimi, elle avait rougi et avait caché son visage. Oh mon dieu. Je n’étais pas stupide. il était simple de comprendre ce qu'elle avait acheté. Pourtant, je devais demander. « Quoi que ce soit, c’est sans danger, non ? » avais-je demandé. « Pas d’effets secondaires bizarres ? Ça ne crée pas de dépendance ? Elle ne va pas développer une dépendance ou autre ? »

« Ne vous inquiétez pas, » m’avait assuré l’employée. « Je peux vous garantir sa sécurité. »

« Alors c’est tout bon. Elle en a besoin, non ? »

« Oui. Cela rend son cycle mensuel beaucoup plus léger. »

« Je vais vous croire sur parole. » Je n’étais pas un expert, mais je savais qu’un cycle mensuel pouvait être assez douloureux, même si cela différait d’une personne à l’autre. Certaines femmes l’avaient tellement douloureux qu’elles pouvaient à peine faire quelque chose quand c’était la pire période. J’avais même entendu parler de pilotes de cet univers qui avaient fait une erreur ou s’étaient écrasés à cause de la douleur. Mon Dieu, une douleur comme celle-là pendant des jours, peut-être même une semaine ou plus — ça avait l’air horrible. Espérons que ce que Mimi avait pris l’aidera à éviter cela. La médecine dans cet univers était assez avancée, elle était sûrement à la hauteur de la tâche.

« Merci, revenez nous voir ! » avait dit l’employée en rangeant toutes nos affaires.

J’avais utilisé mon terminal pour payer et terminer les procédures de livraison. Au moment où nous retournerions au navire, tous nos achats nous attendraient.

Le suivant était le terminal portable pour Mimi. Il n’avait pas été trop long à trouver.

« Un terminal et une tablette, » avais-je dit en présentant les deux à Mimi.

« Tu vas en acheter deux ? » Ses yeux s’étaient agrandis.

« Je voulais une tablette pour moi, donc trois. »

Le terminal gérait les fonctions de communication et de portefeuille de base, tandis que la tablette était destinée à l’étude, au travail et au divertissement. Je prévoyais de demander à Mimi de s’entraîner pour devenir opérateur, elle aurait donc besoin de sa propre tablette. Elle serait également très utile pour gérer mes finances et toute la bureaucratie avec la guilde et les différents gouvernements.

Mais on ne pouvait pas se contenter de travailler. C’est pourquoi je nous avais acheté des tablettes avec de grands écrans que nous pouvions utiliser pour des vidéos, des jeux ou tout ce que nous voulions.

« Mais elles sont si chères, » avait-elle dit.

Je comprenais sa réticence à dépenser autant d’argent tout de suite, mais faire des économies sur les dépenses nécessaires finissait généralement par coûter plus cher à long terme. Et si nous étions au milieu de l’espace et découvrions que ces choses ne pouvaient pas faire ce dont nous avions besoin ou se cassaient facilement ?

Peut-être que le shopping pour les vêtements serait mieux après ? J’avais eu ce dont j’avais besoin à la pharmacie, mais Mimi avait besoin d’un endroit un peu plus chic. Ce serait plus efficace de se séparer et de la laisser aller chercher ses vêtements pendant que je passais à la guilde, mais ce serait aussi plus dangereux. Mieux vaut rester ensemble.

Nous nous étions dirigés vers le magasin de vêtements, espérant un voyage rapide, mais alors — .

Je m’étais arrêté devant l’étalage de la vitrine, abasourdi.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Mimi.

« Leurs tenues ne sont-elles pas un peu… de niches ? » avais-je dit.

Les mannequins de l’étalage portaient des uniformes d’infirmière, des costumes de femme de chambre, des robes de sorcière, des tenues de lapin, etc. Malgré les petites touches futuristes, on aurait dit une véritable boutique de cosplay, mais je ne m’en plaignais pas.

« Vraiment ? » dit Mimi. « Je pense qu’ils sont mignons. Mais ils ont l’air chers. »

« Mignon ? Vraiment ? » avais-je dit.

« Oui ? » Mimi semblait confuse.

« Eh bien, euh… Peu importe. Allons-y. »

« Oui, monsieur. »

Malgré l’apparence, le magasin était étonnamment normal à l’intérieur. Mimi bourdonnait d’excitation. Elle n’avait pas l’air du tout découragée par les costumes bizarres. Je suppose que je vais devoir suivre le mouvement. Peut-être que les cosplays sont à la pointe de la mode ici.

« Ce n’est pas possible, » je l’avais murmuré à moi-même. « Ce n’est pas normal. »

« Hm… ? » Mimi avait plissé les sourcils. Futuristes ou non, les vêtements exposés ici étaient vraiment encore du cosplay.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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