Rakudai Kishi no Cavalry – Tome Zero – Chapitre 4 – Partie 1

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Chapitre 4 : La chevalerie d’une dame

Partie 1

Il y avait un garçon (appelons-le garçon A) qui avait deux parents qui travaillaient. Le matin, les trois membres de la famille partaient au travail et à l’école en même temps, assez régulièrement pour que ce soit essentiellement une règle familiale. Mais ils ne revenaient pas ensemble. Le travail du père impliquait beaucoup d’heures supplémentaires et la mère travaillait à temps partiel comme caissière de supermarché. Souvent, les deux rentraient à la maison vers huit heures du soir, alors c’était le garçon A qui revenait le premier. Il n’était pas assez vieux pour les clubs scolaires ou l’école primaire, alors le garçon A rentrait toujours directement à la maison. Même s’il passait chez un ami, le couvre-feu était à six heures, de sorte qu’il ne rentrait jamais à la maison plus tard que ses parents. Le garçon A rentrait à la maison et enlevait les vêtements que sa mère avait mis dans la sécheuse ce matin-là ou alors il prenait d’autres vêtements qui étaient dans sa commode. Puis il attendait seul dans la toute nouvelle maison, seul pendant des heures jusqu’à l’arrivée de ses parents. C’était l’une de ses journées. 

Et ce jour-là, comme les autres, il avait attendu. Il n’y avait personne d’autre dans la maison. Ce jour-là, le vent était fort à partir de l’après-midi, soufflant ~ presque comme un typhon. C’était le vent froid de l’hiver, son bruit féroce résonnant dans la maison en bois à deux étages comme… comme le grondement d’une bête géante. En entendant ce bruit sombre et interminable, le garçon était devenu étrangement troublé. Il aurait déjà dû être habitué à veiller sur l’endroit, mais maintenant, être seul était soudain devenu épouvantable. C’était comme si un monstre grignait et errait juste à l’extérieur des murs, secouant les fenêtres et essayant d’entrer. La panique l’avait saisi. Mais même s’il se sentait impuissant, ses parents étaient au travail. Il ne pouvait pas être assez égoïste en leur demandant de rentrer à la maison plus tôt à cause du vent qui faisait peur. Il était assez grand pour le savoir, et en plus c’était un homme, même s’il était jeune. C’était trop embarrassant de le dire à voix haute. Alors le garçon, réfrénant ses sentiments, il se cacha dans sa chambre à l’étage et acheva ses devoirs. Des heures s’étaient écoulées qui avaient semblé deux fois plus longues que d’habitude…

Le bruit des clés, et l’ouverture de la porte s’étaient fait entendre…

« Je suis à la maison. »

Il avait alors entendu la voix de sa mère en bas. La terreur était sortie du corps du garçon A et tout cela avait disparu. Quand il tourna son attention sur son environnement, il n’entendit plus le grondement du vent froid dehors. La chose qui lui faisait peur avait déjà disparu, alors il était descendu de sa chambre au rez-de-chaussée pour accueillir sa mère. Il avait vu les lumières de la cuisine en bas. Elle avait dû les allumer. Après son retour de son travail de caissière, il était normal pour elle d’aller directement à la cuisine pour commencer à préparer le dîner.

Sonnerie, sonnerie…

En allant à la cuisine, le téléphone dans le couloir avait sonné. C’était un peu ennuyeux. Pourquoi l’appel n’avait-il pas pu venir plus tôt et lui donner le soulagement dont il avait besoin à ce moment-là ? Mais sa mère se fâcherait s’il ne décrochait pas, alors le Garçon A avait décroché le combiné à contrecœur.

« Bonjour, ___ à l’appareil… »

Avec toute la pratique d’un enfant à clé, il attendait la voix de l’autre côté de la ligne.

« A-chan ? C’est maman. C’est maman. La pluie tombe, peux-tu apporter un parapluie au marché ? » demanda sa mère.

« AAAHHHHHHHH !! »

***

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