Chapitre Final B : Debout côte à côte
Table des matières
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Chapitre Final B : Debout côte à côte
Partie 1
Après le dernier match, Ikki et Stella, qui s’étaient effondrés, avaient été transportés dans des capsules IPS se trouvant dans l’infirmerie. Ils avaient été traités là-bas de toute urgence.
« …, » quand Ikki avait finalement repris connaissance, c’était vraiment presque minuit.
« C’est…, » murmura Ikki.
Il avait ouvert ses yeux, et ce qui s’était révélé devant lui était un plafond aux motifs de carreaux. Ikki s’était immédiatement rendu compte que c’était l’infirmerie où il avait dormi la nuit précédente. Il remarqua également la présence de la jeune fille aux cheveux argentés assise à côté de son lit.
« Bonsoir, Onii-sama, » déclara Shizuku.
« Shizuku… Ah, je vois… alors cette fois aussi, je me suis évanoui sur le ring…, » déclara Ikki.
« Comment te sens-tu ? Y a-t-il un endroit qui fait encore mal ? » demanda Shizuku.
Pendant ce temps, Ikki concentra ses pensées vers son corps. Certes, une forte sensation de fatigue subsistait encore. Mais… en même temps, il y avait aussi un sentiment d’accomplissement.
« C’est exact… J’ai gagné contre Stella…, » murmura Ikki.
Face à ce chevalier terriblement puissant, il l’avait fait. Mais comme il était convaincu que ce n’était pas un rêve, Ikki serra le poing.
« Au fait, où est Stella ? » demanda Ikki.
« Elle est là. »
La voix venait de l’autre côté de l’endroit où était assise Shizuku. Quand Ikki tourna la tête, il vit les silhouettes d’Arisuin assis sur une chaise pliante et de Stella couchée dans un lit comme lui.
« On dirait que même quelqu’un comme Stella dort profondément en ce moment, » déclara Arisuin.
« Stella…, » déclara Ikki.
Ikki regarda attentivement Stella qui était allongée en ce moment. Sa respiration pendant son sommeil était normale et son teint était bon. Il semblait qu’elle n’avait subi aucun dommage durable.
« Dieu merci, » déclara Ikki.
« Déclare le type qui l’a abattue si froidement, » répliqua Arisuin.
« Ne l’exprime pas d’une manière désagréable…, » déclara Ikki.
« Fufufufu, je suis désolée. » Alors qu’il s’excusait, Arisuin se leva de sa chaise. Puis, il avait commencé à parler à Shizuku. « Ikki s’est réveillé, alors retourne-t-on à l’hôtel ? Il est déjà très tard. »
Shizuku hocha la tête en réponse. Elle pensait aussi partir après avoir attendu le réveil d’Ikki. « Oui… Onii-sama. Des vêtements de rechange ont été placés à côté du lit. Demain matin, je viendrai te réveiller avant la cérémonie de remise des prix, alors aujourd’hui, repose ton corps autant que tu le veux. »
« C’est ce que je ferai, » répondit Ikki.
« Et…, » Shizuku avait tenu la main rude d’Ikki entre ses deux petites mains et avait largement souri. « Félicitations. Onii-sama. Jusqu’à maintenant, l’Onii-sama d’aujourd’hui était le plus cool. » Elle l’avait félicité pour sa victoire.
« Oui… Merci, » répondit Ikki,
« La fête est toujours pour demain, on la fera après notre retour à Tokyo. Je vais te présenter un bon endroit, » déclara Arisuin.
« J’ai hâte d’y être, » déclara Ikki.
« Laisse-moi m’en occuper. À plus tard, » déclara Arisuin.
« Aujourd’hui, s’il te plaît, repose-toi autant que tu le peux, » après avoir dit cela, les deux autres individus avaient quitté l’infirmerie.
Dans l’infirmerie, il y avait un faible clair de lune qui brillait à l’intérieur. Seuls Ikki et Stella étaient restés. Le seul bruit pendant la nuit silencieuse était le tic-tac d’une horloge et la douce respiration de Stella lorsqu’elle dormait. Les yeux d’Ikki furent naturellement attirés par Stella qui dormait sur le lit à côté du sien.
« … I... kki..., » murmura Stella.
« … ! »
Soudain, Stella avait prononcé le nom d’Ikki.
Est-elle réveillée ? Pensant cela, Ikki quitta son lit et s’approcha d’elle, mais Stella, qui était allongée sur le lit, semblait encore dans un sommeil confortable tout en respirant doucement. Elle parlait dans son sommeil. Ikki, un peu déçu, s’était assis sur la chaise pliante sur laquelle Arisuin était assis avant.
Quel genre de rêve a-t-elle ? Tout en pensant cela, il ne pouvait en aucun cas le comprendre, même lorsqu’il regardait son visage endormi. Mais…
« … »
Il ressentait une sensation dans sa poitrine qui n’arrêtait pas d’aller et venir. C’était l’accomplissement de cette journée. Il repensa aux expressions de la jeune fille avec laquelle il concourait désespérément ensemble alors qu’il surmontait le sommet de ses limites. Ses yeux brûlants. Son sourire féroce. Sa présence qui n’était rien d’autre que magnifique, Ikki s’en était souvenu.
Boum, boum, boum.
Quand il s’en était souvenu, son cœur s’était mis à battre la chamade. C’était parce que cette fille était là qu’il avait pu devenir aussi fort. Et tout cela parce que cette fille l’avait affronté et s’était battue contre lui si sérieusement.
« Stella…, » murmura Ikki.
Chaque fois qu’il pensait à elle, il se noyait dans son amour pour elle qui débordait en lui. Alors que cette émotion le soulevait, Ikki se leva légèrement de sa chaise. Il se penchait sur Stella couchée sur son lit. Puis, il lui toucha doucement la joue. C’était quelque chose qu’il n’aurait pas dû faire.
« Ah… I... kki... funyuuu ~ , » murmura Stella.
Même dans son sommeil, elle pouvait dire que c’était la main d’Ikki. Elle avait souri dans son sommeil et s’était blottie contre sa main comme un chat qui se frottait à lui pour son odeur.
« ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ! »
Face à l’action de Stella, Ikki sentit quelque chose gronder dans son cerveau.
— Quelle jolie chose vivante ! Son cœur battait déjà si fort et son sang bouillait. Sa température corporelle monta en flèche et sa gorge devint sèche. Puis, ses yeux avaient été naturellement attirés par les lèvres humides… pulpeuses et brillantes de Stella qui était devant lui et qui baignait dans le clair de lune. Il voulait immédiatement la serrer dans ses bras. Il voulait l’embrasser… Il ne pouvait pas attendre qu’elle se réveille. Vouloir embrasser la personne qu’on aime est naturel. Après tout, Stella l’avait permis chaque fois qu’il le voulait. Avec une excuse si commode et après l’avoir mise dans les pommes, le sentiment de culpabilité d’avoir volé les lèvres d’une fille endormie s’était dissipé. Ikki avait été attiré dans les lèvres de Stella comme un insecte attiré par une fleur…
« Itadakimasu..., » murmura Ikki.
« Hein ? Un repas ? » s’exclama Stella.
Ses yeux s’étaient ouverts et leurs regards s’étaient croisés. C’était à une si courte distance qu’ils pouvaient se sentir respirer et entrer en contact de très près.
« … !? »
Le visage d’Ikki était juste devant elle au moment où elle s’était réveillée. La situation avait suffi à faire bouillir le cerveau de Stella.
« Bonjour, Stella, » déclara Ikki.
« KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! » cria Stella.
« GUH !! »
Le genou de Stella avait heurté le plexus solaire d’Ikki en un éclair.
***
Partie 2
« Je… Je suis désolée ! Ikki ! Je… Je t’ai vraiment frappé fort… vas-tu bien !? » demanda Stella en tapotant le dos d’Ikki alors qu’il se prosternait sur le sol, tremblant de douleur.
Ikki répondit alors. « Oui, oui… très bien… Je vais vraiment bien…, » cependant, son visage dégoulinait de sueurs froides comme s’il n’avait pas l’air d’aller bien.
En voyant l’expression qu’avait Ikki en ce moment, Stella commença à se sentir coupable et ses sourcils se plissèrent.
« Je suis vraiment désolée, d’accord ? Mais Ikki, c’est parce que tu étais dans une telle position…, » déclara Stella.
« Oui, tout à l’heure, c’était de ma faute à 200 %. Alors ne t’inquiète pas pour ça, » après qu’Ikki lui eut rappelé cela ainsi, Stella avait finalement arrêté de s’excuser. Et puis elle avait réalisé qu’elle était dans une pièce qu’elle ne reconnaissait pas du tout.
« Maintenant que j’y pense… où est-ce que c’est ? » demanda Stella.
« C’est l’infirmerie du Bay Dôme. Il semble que nous ayons été transportés ici après le match, » répondit Ikki.
« Oh, je ne l’ai pas reconnu, car c’est la première fois que je suis envoyée à l’infirmerie pendant ce tournoi. » Elle murmura, puis poussa un profond soupir. « … C’est vrai. J’ai perdu, hein. »
Ikki pouvait sentir l’inconfort dans les mots de Stella. Tout comme il avait ressenti l’accomplissement de gagner contre Stella après son réveil, il semblait y avoir un sentiment de regret récurrent dans la poitrine de Stella. Après y avoir réfléchi, il avait eu le sentiment que sa présence devait être une gêne pour elle en ce moment, et qu’il devrait sortir.
« Euh… Dois-je sortir un moment ? » demanda Ikki.
« Hm ? Pourquoi ? » demanda Stella.
« Eh bien… comme prévu, nous venons de terminer le match aujourd’hui, alors j’ai pensé que ma présence ici pourrait être désagréable pour toi, » répondit Ikki.
« Pas du tout, » Stella répondit sans hésiter à la suggestion d’Ikki. « Ikki, se pourrait-il que tu aies pensé que je pleurerais ? Je ne ferais pas quelque chose d’aussi inutile. »
« D’aussi inutile ? » demanda Ikki.
« C’est bien ça. Bien sûr… il y a un sentiment de regret qui brûle en moi, mais je ne vais pas faire quelque chose d’inutile en le pleurant. C’est parce que ce sentiment de regret est un pouvoir qui me rendra plus forte. Je dois l’entreposer, le brûler comme combustible, puis l’accumuler pour que je puisse revenir et te battre l’année prochaine, » déclara Stella.
Alors que Stella déclarait ça, elle avait souri et ses dents blanches étaient devenues bien visibles. C’était un sourire puissant. Il semblait qu’elle était sérieuse. Ses sentiments avaient déjà changé vers la vengeance pour l’année prochaine. Son optimisme l’avait fait réfléchir — quelle fille forte elle est vraiment.
« … Comme on peut s’attendre de toi, Stella, » répliqua Ikki.
« En outre, ce n’est d’ailleurs pas seulement un regret, » déclara Stella.
« Hein ? » demanda Ikki.
« Ma prédiction n’était pas trop mal non plus, alors j’en suis sûre, » répliqua Stella.
Sa prédiction était que si c’était avec Ikki, elle pouvait aller n’importe où, peu importe la hauteur. Vu l’écart de leurs talents, les attentes étaient trop élevées pour Ikki. Cependant, Ikki avait répondu à ses attentes sous une forme aussi simple. Il lui avait dit qu’ils iraient n’importe où ensemble. Pour l’homme qu’elle aimait le plus, être l’homme le plus fort était le plus grand bonheur possible. C’est pourquoi, alors qu’elle s’approchait de lui sur le sol pour lui serrer la main…
« Ikki. À partir de maintenant, sois toujours mon numéro un, d’accord ? » dit-elle en montrant des signes d’embarras.
Ce n’était… pas bon. Non, ce n’était vraiment pas bon. Face à ces mots, le cœur d’Ikki, qui s’était calmé une fois après le malaise qu’il avait ressenti avant ça, s’était enflammé. Il était déjà au point de non-retour.
« … !! »
« Eh !? Kya !! » s’écria Stella.
À l’instant suivant, Ikki avait ignoré la main tendue de Stella et lui avait saisi l’épaule, et ainsi, il avait poussé le corps de Stella sur le lit derrière elle.
« … »
« I… Ikki… ? » Stella, surprise par ce qui se passait, leva les yeux avec un visage confus vers Ikki qui était placé au-dessus d’elle. Ikki se reflétait dans les yeux de Stella… son visage était plus rouge vif que ses yeux.
— De l’embarras, pensa Ikki.
Alors qu’il réfléchissait à ce qu’il devait dire, on aurait dit que son visage était sur le point de prendre feu. Mais… même ainsi, il semblait que ce sentiment qui bouillonnait dans sa poitrine ne pouvait pas être dissimulé à nouveau. Alors Ikki avait forcé sa gorge raide à bouger et avait dit les mots.
« Euh… S-Stella. La fois où nous sommes allés à Okutama avec le Conseil des étudiants…, ce que j’ai dit dans la cabane de montagne… Tu t’en souviens ? … Je parle de faire des choses obscènes avec toi…, que c’est quelque chose que je ne peux pas faire sans avoir rencontré tes parents, » demanda Ikki.
« Oui… Je m’en souviens… Ça m’a rendue vraiment heureuse, » répondit Stella.
Vraiment heureuse. Il avait doucement gémi en entendant ces mots. C’était vraiment quelque chose d’impensable qu’il avait dit. Non, à l’époque, c’était exactement ce qu’il ressentait vraiment, et il avait confiance en lui… mais maintenant… c’était déjà impossible. Alors,
« Après avoir essayé d’avoir l’air cool comme ça avant, c’est vraiment difficile à le dire…, » Ikki déclara ça à Stella sur un ton d’excuse. « Et bien… s’il te plaît, oublie que j’ai déjà dit ça ! »
« — Hein ? » s’exclama Stella.
Elle n’avait pas compris immédiatement le sens de ces mots. Mais, de la façon dont Ikki la retenait et en raison de son visage qui rougissait d’un rouge vif jusqu’à ses oreilles, les paroles de tout à l’heure s’étaient liées à la réponse dans son cerveau et finalement, elle avait compris ce qu’il essayait de dire.
En un instant, la « fièvre » d’Ikki s’était aussi propagée à Stella. Ses joues étaient devenues chaudes, s’étendant jusqu’aux oreilles, et sa voix s’éleva d’une demi-octave.
« CE-CE-CE-CELA POURRAIT-IL ÊTRE DE ÇA QUE TU PARLES ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ !? » demanda Stella.
« Eh bien… c’est… c’est… bien de ça dont je parle…, » déclara Ikki.
« ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ !! J-Juste… Attends, attends ! Attends ! Qu’est-ce que tu dis tout d’un coup, Ikki !? Es-tu sérieux !? Je veux dire, es-tu vraiment sérieux !? Où est-il allé le fort Ikki qui n’a pas succombé à la tentation même après avoir vu mon apparence la plus immodeste ? » demanda Stella.
« Il est mort, » répondit Ikki.
« Mort !? » s’exclama Stella.
C’était une façon très dure de l’exprimer, mais Ikki ne pouvait pas le dire autrement. Après tout, à l’heure actuelle, il n’était plus sûr de savoir comment faire preuve de retenue devant sa charmante amoureuse, car il ne comprenait pas complètement ses sentiments à l’époque. Donc…
« Aujourd’hui, quand je me suis battu contre toi, Stella, quand j’ai atteint mes limites, j’y ai pensé, » déclara Ikki. « Si je m’arrêtais ici, tu continuerais toute seule. Alors… tu trouverais quelqu’un de plus fort que moi et tu te battrais avec lui. Mais… quand je l’ai imaginé, je ne voulais vraiment pas ça. Ma tête est devenue folle alors que la jalousie et la haine pour ce “quelqu’un” étaient présentes en moi. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre ait une part de toi. Je te veux tout pour moi seul. C’est ce sentiment qui m’a fait avancer. Ce sentiment… a allumé un feu dans mon cœur vide. Et puis, ce feu n’est toujours pas éteint… ! »
Ikki ne voulait pas s’arrêter. Les mots suivants sortaient de sa bouche, même s’il comprenait qu’ils allaient faire progresser leur relation de façon décisive, il devait dire ces quelques mots. Il se fichait d’avoir l’air cool. Presque harcelant, suppliant, venant directement de son cœur, il l’avait déclaré.
« Pour l’instant, je veux te faire l’amour, Stella… ! »
« …, » face à ces mots, ses yeux écarlates, dans lesquels Ikki s’y reflétait, tremblèrent largement. Les émotions qu’il pouvait y voir étaient le choc, la perplexité, l’agitation et…
« Est-ce un non… ? » demanda Ikki.
« Stupide Ikki…, » répliqua Stella.
Un délice débordait d’elle. Alors que Stella souriait légèrement, elle leva la main contre sa joue et le pinça doucement.
« … Sais-tu depuis combien de temps j’attends ces mots ? » demanda Stella.
C’est vrai. Elle l’avait attendu tout ce temps. Elle était vraiment heureuse quand il avait dit qu’ils ne pouvaient pas faire de telles choses sans saluer d’abord ses parents et qu’il voulait chérir leur relation. Mais, ce bonheur n’avait pas changé les sentiments de ce qu’une femme voudrait que son homme bien-aimé fasse avec elle. Si Ikki le voulait, à n’importe quel moment, elle y avait toujours pensé. Alors,
« Alors… en ce moment… Je suis vraiment heureuse… ! » Des larmes chaudes coulaient de ses yeux écarlates. Cette étincelle, qui le reconnaissait pleinement, était devenue comme du courage pour Ikki et cela le poussa vers l’avant.
« Stella… ! » murmura Ikki.
« Ah, mais attends ! » Elle avait repoussé un Ikki impatient avec force.
« Stella ? » Ikki était confus, car il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande d’attendre à ce moment, clairement contraire au flux du moment.
Stella regarda Ikki avec des yeux curieux et demanda. « Ikki, bien que tu as dit ces choses, as-tu soigneusement préparé “ça” ? »
« “Ça”… ? » demanda Ikki.
En réponse, elle murmura. « Je… Je suis en train de parler…, » Stella avait difficilement prononcé ces mots.
« C’est vrai que j’ai après tout attendu que tu dises quelque chose comme ça, non ? » continua Stella. « Mais, nous sommes encore étudiants, nous ne sommes pas allés à la rencontre de chacun de nos parents… et j’ai l’intention de me battre à nouveau contre toi l’année prochaine, alors… euh… ce serait troublant si je tombais enceinte, n’est-ce pas ? »
« … Ah ! » s’exclama Ikki.
Même quelqu’un d’aussi dur à la détente qu’Ikki s’en rendrait compte après en avoir entendu autant. Et bien sûr, il n’était pas venu préparer. Réalisant cela, il était devenu embarrassé par son insouciance.
« D-Désolé ! Dire que je… je me suis tellement embrouillé dans cela que j’ai pu l’oublié… ! » s’exclama Ikki.
« … C’est ce que je pensais. Ikki, tu aimes faire des mouvements plutôt soudains, hein, » déclara Stella.
« Euhhh…, » tandis qu’il était fortement dévisagé par Stella avec des yeux le critiquant, Ikki grogna d’une manière désolée. C’était naturel pour Stella d’être en colère. En tant qu’homme, il aurait dû y prêter attention. Pourtant, il avait complètement oublié quelque chose de si important et avait laissé libre cours à ses désirs. S’il y avait un trou à proximité, il aimerait s’y glisser. Même s’il n’y en avait pas, il aimerait creuser un trou et s’y glisser. On aurait dit qu’il pleurerait sur sa pathétique personne. En tout cas, tant qu’il n’était pas préparé, il ne pouvait pas la forcer à le faire.
« Al... Alors je vais me dépêcher d’aller en acheter maintenant… ! » Même si ce n’était pas cool de dire ça, il n’y avait pas d’autre moyen que ça, alors Ikki s’était levé. Mais,
« A-Attends ! » Stella avait attrapé le bras d’Ikki. « Laisser une fille seule après l’avoir fait se sentir comme ça, c’est une perte de points, tu sais, une énorme perte de points ! Tu n’as pas vraiment besoin d’aller l’acheter tout de suite ! »
« Non, mais… quelque chose comme ça…, » balbutia Ikki.
« C’est très bien ! Attends un peu ! » Alors qu’elle parlait avec un visage qui semblait embarrassé pour une raison inconnue, Stella avait ouvert sa coûteuse poche de maquillage se trouvant à l’intérieur du panier qui contenait des vêtements de rechange sur le côté du lit. Puis, elle avait attrapé ce qu’elle voulait après avoir cherché pendant un court moment… et après que ses sentiments aient été un peu décidés, elle déclara d’une voix calme,
« … Utilise ceci, » elle avait dit cela en sortant un objet carré scellé dans du plastique de la pochette et l’avait remis à Ikki.
« … !? »
Il n’en avait jamais utilisé, mais Ikki était au courant. C’était à tous les coups « ça » qu’il connaissait. Mais pour qu’une telle chose se produise maintenant…
« S-Stella, est-ce possible que tu les aies préparés depuis tout ce temps ? » demanda Ikki.
« ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ! » Pendant ce temps, le visage de Stella devint rouge comme s’il allait prendre feu.
« Ce n’est pas comme si je m’attendais à ce que ça arrive tout ce temps, ce n’est pas comme ça, OK ? Ce n’est pas vrai !! C’est juste… que… seulement parce que je devais être bien préparée quand mon amoureux me le demanderait ! O-Ouais ! C’est une étiquette normale pour une princesse ! » déclara Stella.
C’est normal, les princesses sont vraiment incroyables, pensa Ikki.
« Se… se pourrait-il que tu penses que je suis une femme immorale et honteuse… ? » demanda Stella.
« Je ne pense pas à de telles choses, » Ikki avait immédiatement démenti ce que disait Stella qui avait l’air mal à l’aise. Il ne penserait pas à des choses aussi grossières. En fait, il avait appris de l’inquiétude de Stella ce qu’il avait raté, et il lui en était reconnaissant.
« Je te remercie. Je ferai plus attention à partir de maintenant, » déclara Ikki.
« Tu dois le faire… parce que c’était vraiment embarrassant d’acheter ça, » déclara Stella.
***
Partie 3
Après lui avait promis cela et avoir acquiescé, Ikki le prit de la main de Stella.
Hein ? C’est plus épais que je ne l’aurais cru…, puis cela avait commencé à se séparer en dix morceaux assez rapidement.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel !? Il semblait qu’il y en avait dix emballés ensemble, mais il avait pris un peu de temps pour s’en rendre compte, étant donné la situation et son état.
Ce n’est pas parce qu’ils ont été emballés comme ça qu’ils doivent tous être utilisés en même temps. C’est évident. Ça ne peut pas être comme ça, pensa Ikki.
Alors qu’il tentait de calmer son cœur agité, Ikki avait pris l’un d’eux puis il avait déchiré les lignes sur le dessus de l’emballage avec ses doigts et le bruit du plastique s’était fait entendre. C’était… le signal que la préparation était termine.
« … On va vraiment… le faire… tout de suite… ? »
« O... Oui… »
Maintenant que la préparation était terminée, leurs cœurs étaient à nouveau remplis d’embarras. Il ne pouvait pas regarder directement le visage de Stella. Stella était aussi dans le même cas, même si elle regardait Ikki en jetant un coup d’œil rapide avec ses yeux humides, ils détourneraient immédiatement le regard si leurs yeux se rencontraient. Ils avaient continué ainsi pendant trois minutes en silence.
Que faisons-nous...? Se demanda Ikki.
Ils ne pouvaient pas continuer à s’éviter, pas après tout le courage qu’ils avaient déjà eu.
Dans un moment comme celui-ci, l’homme a besoin de se ressaisir… ! Ikki avait donc pris une grande respiration et avait fait face Stella couchée sur le lit.
« Stella ! » déclara Ikki.
« O-Oui ! » répondit Stella.
« Je ne suis pas grand-chose… mais je serai à tes soins ! » déclara Ikki.
« Et toi aussi, prends soin de moi, s’il te plaît, » répondit Stella.
Et alors qu’ils ressentaient beaucoup de choses qui semblaient inutiles, leur première nuit ensemble avait commencé.
Le haut du corps de Stella était étendu sur les draps bouclés du lit blanc pur. La lune bleue l’illuminait légèrement. Tout en portant la simple robe blanche d’une seule pièce qui avait dû lui être mise lors de son admission à l’infirmerie, cette faible lumière projetait des ombres sur chaque courbe de son corps. Rien que cela suffisait à enflammer l’esprit de quelqu’un. C’était bizarre. Il aurait déjà dû la voir d’un air plus immodeste, mais en la regardant comme ça, il ne pouvait pas s’arrêter. Il voulait passer le bout de ses doigts, ses paumes, ses lèvres sur chaque centimètre d’elle. Rien que d’y penser l’avait rendu excité et son cœur n’avait pas pu s’arrêter de s’emballer en se retrouvant hors de contrôle. C’était compréhensible. Depuis qu’il avait commencé à aimer cette fille, il désirait ardemment que ce jour arrive.
« C’est embarrassant…, » murmura-t-il. C’était probablement la même chose pour Stella. Que son buste soit ou non trop grand pour sa stature, sa poitrine se soulevait de haut en bas indiquant qu’elle était nerveuse, mais ses yeux étaient levés vers Ikki avec une lueur d’anticipation. Elle se sentait anxieuse et excitée de ne pas savoir ce qui allait lui arriver. La lumière dans ses yeux reflétait la combinaison de ces deux émotions. Ikki se devait de répondre à cela. Il cacha son hésitation et son embarras, se pencha sur Stella et étendit la main sur ses vêtements.
« A-Attends…, » juste au moment où les doigts d’Ikki étaient presque sur le bouton du haut, sa petite voix l’arrêta.
« H-hey… en ce moment, je ne porte pas de soutien-gorge… alors c’est embarrassant si soudainement… par le bas… s’il te plaît…, » demanda Stella.
« D-Désolé…, » il s’était automatiquement excusé en réponse à la demande de Stella, bien que ce ne soit pas vraiment le moment pour lui de s’excuser. Rien n’avait plus beaucoup de sens pour lui. Mais si Stella n’aimait pas ça, ce n’était pas bon de commencer par le haut. En commençant par le haut ou le bas, c’était la même chose selon lui. Dans ce cas, c’est probablement mieux de rendre les choses plus agréables pour Stella. Après l’avoir décidé, Ikki tendit la main vers le bouton proche du genou de Stella, et commença à les déboutonner un par un. C’était comme déballer un cadeau précieux sans l’abîmer.
Alors que chaque bouton était défait, le corps de Stella avait été révélé par le bas. Ses genoux ronds. Ses cuisses voluptueuses, très blanches et lisses. Son entrejambe caché par l’intérieur de ses cuisses serrées ensemble, protégé par de simples sous-vêtements d’hôpital. Puis, au-dessus de son estomac d’un blanc pur, il y avait quelque chose qui bougeait et se contractait quand elle respirait.
Wôw… ce n’est… pas bon…, pensa Ikki.
Alors qu’il était tellement excité qu’il pensait qu’il allait transpirer du sang, Ikki s’en était rendu compte. Il marchait sur une mine antipersonnel impensable. En vérité… il l’avait imaginé en les déboutonnant petit à petit depuis le sommet. Il s’attendait à ce que ça se passe comme ça. Il avait de l’expérience depuis qu’il l’avait fait dans la cabane de montagne, donc il était prêt. Mais il n’avait pas prévu que les choses se passeraient ainsi. Même si c’était la même chose, c’était différent de changer l’ordre. En conséquence, il n’était pas préparé, et son raisonnement s’était perdu peu à peu à mesure que ce qu’il la voyait devenait plus exposé. Il voulait forcer l’ouverture de ses cuisses frissonnantes qui étaient fermées en raison de la timidité. Il voulait frotter ses mains sur ce ventre d’un blanc pur et attraper la partie inférieure vraiment nette avec ses ongles. Ses désirs sauvages le brûlaient de l’intérieur de tout son corps. Puis… quand il avait défait le bouton au-dessus du nombril, des feux d’artifice avaient éclaté dans sa tête. Pendant que Stella respirait et que sa poitrine se levait, sa robe s’était écartée, toujours maintenue par un bouton, le tenu restant accroché de chaque côté, posé sur les seins. Le bas de ses seins était exposé avec la robe qui s’y accrochait.
« … !! » Ses yeux étaient fixés sur la chair blanche douce et ronde… Sont-ils si doux que ça ? Son désir bouillant et sa curiosité l’avaient poussé à tenter de la toucher du bout des doigts.
« … !! »
Quand le bout de son majeur toucha la peau de sa poitrine, le corps de Stella trembla. Elle avait serré les yeux fermés et plissé ses lèvres comme pour s’empêcher de crier. Mais elle n’avait pas résisté et elle ne s’était pas débattue. Alors il l’avait vu comme une bonne chose. Il avait légèrement renforcé la pression de son doigt. Puis, son doigt s’était enfoncé dans la chair molle sans résistance. La sensation envers le sexe opposé que son corps n’avait jamais ressentie auparavant lui avait fait frissonner la colonne vertébrale. Ensuite, l’index d’Ikki avait accompagné son majeur sur cette poitrine. Il passa ses doigts contre la ligne du bas de sa poitrine aplatie et ils glissèrent sur la zone.
« Hyu ! »
Le dessous de ses seins avait été touché. La sensation qu’elle ressentit pour la première fois avait fait ouvrir les yeux rubis de Stella avec étonnement. Mais elle n’avait pas fait d’objection. Donc Ikki ne s’était pas arrêté. Il glissa doucement ses doigts plus loin. Sa peau était tout à fait lisse. Sa poitrine sur laquelle ses doigts étaient posés était si molle comme si elle fondait et qu’ils avaient un poids considérable. Tout cela était chaud. Ses doigts avaient l’impression qu’ils allaient fondre.
« ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ !! aah... !! »
Le corps de Stella avait montré une petite réaction après qu’on lui ait caressé les seins par le dessous. Une voix adorable s’était échappée de ses lèvres humides. Il voulait en entendre plus. Alors il tourna ses doigts sous sa poitrine et les recourba pour soulever doucement les seins. Et à cet instant.
« ... k, kuuu !! »
Tout le corps de Stella se souleva, et en même temps le dernier bouton de sa robe s’enleva. Puis, ses seins poussés vers le bas avaient rebondi comme de la gelée et sa robe s’était ouverte grandement en raison de l’impact. Mais tout n’avait pas été révélé. La robe qui était fendue des deux côtés s’était arrêtée au sommet de ses seins. Oui, c’était resté coincé, mais à peine. Par conséquent, bien qu’il ne puisse pas voir les pics, les parties environnantes qui étaient la moitié de ses seins blancs avaient été exposées, et leur couleur était devenue très différente plus près des pics.
— C’est correct de mordre, pensa Ikki.
Ikki se souvint alors soudainement des mots que Stella avait prononcés il y a quelque temps dans une situation similaire. Oui. C’est vrai. Elle avait déjà dit quelque chose comme ça. — En d’autres termes, il avait déjà obtenu son accord. C’était déjà permis. Il n’était donc pas nécessaire de se retenir. Mordons à l’hameçon.
« A-Attends… ! » demanda Stella.
Il n’avait pas voulu attendre… parce que Stella avait dit que c’était bon. Il n’attendrait certainement pas. Alors qu’Ikki s’apprêtait à enlever les vêtements collés sur les pointes de ses seins,
« … C’est tellement embarrassant que… j’ai l’impression que ma poitrine… va se briser… ! » murmura Stella.
« … »
Il arrêta ses mouvements face à cette belle voix qui était presque un cri qu’elle réfrénait. Il déplaça son regard des seins de Stella vers son visage, et de petites larmes se mirent à couler depuis ses yeux écarlates mouillés alors qu’elle respirait avec une faible amplitude. La quantité présente n’était pas assez pour que des larmes en débordent en masse, mais ses cils inférieurs étaient mouillés, et les sentiments présents… étaient la peur. Bien qu’elle ait dit que c’était bon, comme prévu, les choses effrayantes restaient effrayantes. En y repensant, Stella avait aussi dû toujours agir avec force avant aujourd’hui. Elle avait rassemblé son courage et lui avait montré qu’elle était une femme. Pour être plus fort, pour être plus proche, pour qu’ils puissent faire l’amour l’un avec l’autre.
Tu sais depuis combien de temps j’attends que tu dises ça ? Elle l’attendait vraiment depuis le début. En pensant à cette dévotion, l’émotion forte, connue sous le nom de convoitise, qui réchauffait tout son corps s’était évanouie. Ce qui avait bouilli à la place, c’est l’amour qui pouvait même les mettre mal à l’aise. Il voulait traiter cette fille avec douceur. Il ne voulait pas qu’elle ait un souvenir effrayant de cette journée qu’elle attendait depuis toujours. Alors,
« Stella…, » murmura Ikki.
« … !? »
Ikki retira sa main de la robe et se pencha en avant, joignant ses lèvres à celles de Stella. Ce n’était pas un baiser sexuel comme pour mordre, mais un baiser qui échangeait l’humidité de l’autre comme ceux qu’il faisait toujours avec Stella.
« … »
Il l’avait répété plusieurs fois, et la raideur du corps de Stella s’était estompée. La sensation du baiser habituel semblait la rassurer. Mais… ce n’était pas bon. Parce qu’aujourd’hui, ils ne laissaient pas les choses au même endroit. Donc Ikki… avait rendu le baiser plus profond et intense.
« … ! »
Il avait glissé sa langue entre les lèvres de Stella et avait envahi sa bouche. Le corps de Stella avait bondi face à la stimulation sensuelle soudaine. Mais ce genre de baiser profond n’était pas leur premier. Stella n’avait pas non plus montré de peur. Elle bougea aussi immédiatement sa langue, comme si elle accueillait la langue d’Ikki. Comme d’habitude. Mais… c’était la fin de l’habituel.
« … »
Stella avait fini par comprendre. Bien que l’action elle-même ait été l’action habituelle, la durée de l’action avait été différente. Si c’était comme d’habitude, ils auraient déjà séparé leurs lèvres, mais Ikki n’avait pas arrêté. Il ne lâchait pas ses lèvres. Il ne l’avait pas laissée s’échapper. Sa langue s’était glissée chez elle, la faisant fondre comme si c’était un bonbon. Il ne cessait de la faire fondre.
« ~ ~ ~ ~ ~ ! »
Les bruits humides de leurs baisers se faisaient entendre dans l’infirmerie la nuit. Leurs salives bouillonnaient d’être mélangé et débordaient de leurs lèvres. Mais Ikki ne les autoriserait pas à se déverser comme ça. Il avait soulevé le menton de Stella et les avait tous versés dans sa gorge. Stella avait avalé les fluides fondus de leur passion. La passion ardente réchauffait les tissus à l’intérieur de la gorge de Stella.
Puis, au même moment, Ikki fit glisser et ramper ses doigts du genou de Stella jusqu’à ses cuisses. Cependant, il ne lui avait jamais touché l’entrejambe. Il ne savait pas s’il devait y toucher ou non, mais cela l’avait incité à tracer les lignes entre ses cuisses. Ses doigts se déplaçaient lentement en commençant près des genoux et en direction de l’entrejambe, en avant et en arrière à plusieurs reprises. Et quand ses doigts avaient finalement atteint le bord de ses sous-vêtements, Ikki pouvait sentir du bout de ses doigts que ses cuisses commençaient à trembler. En la regardant dans les yeux, il pouvait voir que la peur avait déjà commencé à se fondre dans la passion, ce qui rendait même sa vision peu claire. Son corps était chaud en raison des stimulations intérieures et extérieures, et ses joues rougissaient de rose. De la sueur et une odeur sucrée indiquant que Stella était fortement excitée avaient été libérées. C’était la preuve que son cœur et son corps étaient prêts.
« Est-ce que ça va maintenant ? » demanda Ikki.
« … Oui…, » répondit Stella.
« Si tu as peur, dis-le-moi. Je le ferai autant de fois que possible jusqu’à ce que tes sentiments se soient calmés, » répondit Ikki.
« … Je vais… bien, » déclara Stella.
Il semblerait qu’elle n’avait plus de force. Stella avait fait un sourire qui semblait se fondre. Son regard était doux à cause du désir, mais malgré cela, il tenait Ikki en place et ne voulait pas le laisser partir. Sa bravoure était si belle qu’Ikki embrassa doucement Stella trois fois de plus. — Puis, quand leurs lèvres s’étaient séparées, il avait posé une main sur son épaule,
Et elle s’était déshabillée totalement.
Sous le clair de lune, son corps nu, rougeoyant d’un rose de cerisier avait été révélé. Les lignes délicates de son cou. Ses bras fins et féminins. Et, la partie d’elle qui semblait la plus contrastée — ses seins qui tremblaient beaucoup, mais restaient attachés à son corps, et les mamelons roses de fleur de cerisier qui étaient exposés et légèrement secoués par la stimulation de ses vêtements qui étaient enlevés. Devant une telle beauté, Ikki oublia de respirer.
« Tu es si belle…, » murmura Ikki.
Son esprit était tellement submergé que seuls de tels mots communs pouvaient sortir. Même en ce moment, il voulait s’accrocher à elle. La moitié de son corps, à l’intérieur de son pantalon, était déjà douloureusement excité. Mais malgré tout, Ikki avait dû se retenir. Même s’il oubliait de respirer, il n’oublierait pas de faire attention à Stella. Il avait tenu bon et avait procédé à la confirmation finale.
Il avait ramassé un peu de salive qui s’était égouttée de sa bouche sur le cou de Stella avec son doigt et l’avait étalée sur son mamelon droit. Il l’avait frotté avec la paume de son doigt. Alors,
« Aahh… nnn…, » pour la première fois, une voix claire et langoureuse était sortie de la bouche de Stella.
Lorsqu’il éloignait ses doigts, il pouvait voir que la forme de son mamelon était nettement différente de celle de son sein gauche. Son sein gauche n’avait pas de main dessus, et son sein droit était gonflé et mouillé de salive. Cette différence sensationnelle avait durement frappé le raisonnement d’Ikki.
— C’était angoissant. Sa respiration était difficile. Son front lui faisait mal. Honnêtement, c’était trop douloureux pour continuer ainsi plus longtemps.
— Mais, était-ce bien maintenant ? Était-ce vraiment bien d’aller plus loin maintenant ? Après tout, il n’avait aucune expérience. Il n’en avait aucune idée parce qu’il n’avait aucune expérience. Bien que Stella ait dit que c’était bon, il se demandait s’il lui ferait du mal s’il commençait maintenant. Comme Ikki s’en inquiétait,
- Stella s’était étendue et lui avait enroulé les bras autour du cou.
Puis, elle parla en souriant. « Merci… d’être si gentil avec moi. C’est vraiment bon maintenant. »
Ainsi, il n’avait plus à endurer. « Ikki, tu peux me faire ce que tu veux, tous… »
« … ! »
Ces mots avaient été le déclencheur. Il n’hésitait plus. Il n’allait pas vouloir faire demi-tour. Sous le clair de lune, deux ombres se fusionnèrent, se chevauchèrent avec passion. Qui était qui, ce n’était pas possible de le percevoir. Ils s’étaient enlacés si fermement et profondément que ce n’était plus clair. Leurs voix n’avaient plus aucun sens et leurs lèvres cherchaient désespérément leur partenaire bien-aimé. Au milieu de tout ça, Ikki Kurogane… s’était juré.
Je ne laisserai pas cette fille être malheureuse.
Il ne la laisserait jamais regretter d’avoir choisi l’homme nommé Ikki Kurogane. Il avait fait un vœu très fort sur sa propre âme.
***
Partie 4
Les bruits d’oiseaux chantant hors de la pièce pouvaient être entendus. Comme invité par eux, Ikki sortit lentement de son sommeil. La lumière du matin brillait sur ses yeux ouverts. Ce jour-là, le ciel bleu était visible par la fenêtre, et il était parfaitement clair que cela ferait du bien à n’importe qui. C’était une matinée merveilleuse.
… Et pourtant, son corps semblait vraiment lourd. Il avait l’impression d’être si fermement enfoncé dans le lit qu’il lui semblait impossible de bouger. En même temps, sa conscience était dans le même état que les autres jours alors que ses yeux recevaient le soleil du matin, mais il était loin de s’être complètement réveillé. Ce n’était pas bon, et donc pour amener son esprit et son corps vers un éveil complet, Ikki prit une seule bouffée d’air. Puis… un doux parfum floral lui chatouilla les narines. Ikki connaissait cette odeur. Il tourna la tête sur le côté, et comme si c’était naturel, elle était là. Le corps blanc de Stella était couvert de draps jusqu’aux épaules et elle affichait un sourire doux. Quand leurs yeux s’étaient croisés, les yeux écarlates de Stella étaient devenus plissés en raison de la timidité.
« Bonjour, mon cher, » déclara Stella.
« … ! »
« Ehehehe, j’avais toujours voulu essayer de dire cela au moins une fois, » déclara Stella.
Ce mot lui avait fait bondir le cœur et le visage s’était mis à rougir. C’était l’expression de l’amour dont parlait Stella. Dès qu’il avait entendu cela, toute somnolence avait été balayée et Ikki s’en était souvenu. Tout ce qui s’est passé ici hier soir lui revenait clairement en tête.
Je vois, bien sûr, mon corps serait lourd après ça…, il avait tout compris maintenant, et avait regardé les débris de plastique. Je n’arrive pas à croire qu’on les ait tous utilisés… !
Il se demanda ce qu’il était advenu de leur peur et de leur nervosité d’avant. Tout avait été dissipé après la première, et Stella était étrangement excitée lors de cette nuit. Une fois qu’elle s’était placée sur lui après la première fois, elle avait totalement perdu le contrôle. D’une façon ou d’une autre, il se sentait extatique, alors Stella n’était pas la seule à avoir été excitée. ... Malgré tout, il aurait dû y avoir une limite. Il n’avait jamais songé à maudire la maîtrise de soi qu’il avait gardée depuis la cérémonie d’ouverture de l’école. Comme c’était si excessif, il ne pourrait pas bouger normalement le lendemain.
Nous devrons être plus prudents la prochaine fois…, pensa Ikki.
C’était une erreur pour lui de ne pas penser au corps entraîné de Stella. Alors qu’Ikki se disait de faire attention, il demanda à Stella, qui semblait avoir subi des dommages réels plus que lui-même.
« Ton corps va-t-il bien ? » demanda Ikki.
« Ça fait encore très mal. Il peut être difficile de marcher sans ressentir la douleur. Ikki, tu es étonnamment une brute. Faire ça à une fille pour sa première fois, » déclara Stella.
« Mais je ne devrais pas être le seul à avoir des reproches pour ça, non ? J’en suis certain, » répliqua Ikki.
« Eh bien… c’est vrai, » déclara Stella.
Elle avait aussi probablement pensé qu’elle en avait trop fait. Elle avait détourné les yeux alors qu’elle avait l’air embarrassée.
« Ne pourrais-tu pas le guérir avec ta régénération du dragon ? » demanda Ikki.
« Je pourrais, mais… Je veux rester comme ça un moment, » répondit Stella.
Sa réponse lui avait fait pencher la tête. Si elle pouvait le guérir, elle devrait vraiment le faire. Ikki se sentait coupable qu’elle ressente toujours la douleur, mais — .
« Après tout, c’est la preuve d’être aimé par toi, Ikki, » annonça Stella.
« ~ ~ ~ ~ ~ ! ! »
Se faire dire de telles choses avec un tel visage rempli de bonheur l’avait rendue sans voix. Même s’ils avaient tant fait l’amour l’un avec l’autre hier soir, elle était si belle que ça l’avait blessée.
— Quelle femme cruelle !
Il devait se contrôler. Il ne devrait pas s’y noyer. Même quand il avait décidé cela, il savait qu’il devait faire la même chose qu’elle lui avait faite avec force. Par tous les moyens, il avait besoin d’exprimer cet amour sinon il ne se sentirait pas bien. Il ne se sentirait pas bien s’il ne lui disait pas à quel point il l’aimait. La main d’Ikki atteignit naturellement la joue de Stella. Stella n’avait pas résisté. Elle sentait que les sentiments d’Ikki lui étaient transmis par la chaleur de la paume de sa main, elle ferma les yeux et bougea légèrement ses lèvres vers l’avant. Comme attiré par ces lèvres, Ikki se rapprocha de son visage et de ses lèvres…,
C’était arrivé quand leurs lèvres allaient se rencontrer.
« Onii-sama. Stella-san. Êtes-vous déjà réveillé ? » À ce moment-là, la voix de Shizuku avait été entendue de l’extérieur de la porte.
« HYU !? »
Dans cette situation très soudaine, ils avaient tous les deux poussé un cri bizarre. Et malheureusement, Shizuku et Arisuin l’avaient entendu dehors.
« Il semble que vous soyez réveillé, » déclara Shizuku.
« I-Ikki ! Dépêche-toi et va dans l’autre lit ! » murmura Stella.
« Ah, Stella, ta robe est…, » murmura Ikki.
« On n’a pas le temps de le mettre ! Ramasse-la et cache-la ! Je cache les déchets sur le lit ! » répondit Stella en murmurant.
« OK, j’ai compris… ! » déclara Ikki en murmurant.
Ikki avait saisi la robe tombée sous le lit, sauta dans l’autre lit et le cacha sous les draps. Au même moment, la porte de l’infirmerie s’était ouvert et Shizuku et Arisuin entrèrent.
« Bonjour, Onii-sama, Stella-san, » déclara Shizuku.
« Avez-vous bien dormi ? … » Arisuin s’était arrêté dès qu’il était entré dans la pièce. « Hmmmm. Aaah. Je vois… »
Sa bouche avait fait un sourire quelque peu significatif. Face à son expression qui semblait avoir tout deviné, Stella avait commencé à transpirer.
« Q-Q-Q-Q-Q-Q-Qu’est-ce qui te fait sourire, Alice ? » demanda Stella.
« Hmmmm ? Sans raison. Je pensais que vous vous étiez tellement amusés hier soir, » répondit Arisuin.
« O-O-O-O-O-O-On n’a rien fait du tout ! » répliqua Stella.
Shizuku avait réussi à glisser les mots « Que voulez-vous dire ? » pendant l’objection de Stella.
« Même si vous aviez l’air de vous être amusés à vous battre, » déclara Arisuin.
« Oh… tu-tu pensais vraiment à ça, » déclara Stella.
« Ça ? » demanda Shizuku.
« R-Rien ! » s’exclama Stella.
« … ? »
Stella… ton comportement est trop suspect, pensa Ikki.
Ce n’était pas bon à ce rythme. Pensant cela, Ikki s’adressa à Shizuku pour attirer son attention loin de Stella.
« Shizuku, merci de t’être donné la peine de venir nous réveiller », déclara Ikki.
« Non, il n’y a pas besoin de me remercier pour quelque chose d’aussi important… En fait, j’aimerais bien qu’Onii-sama puisse se reposer davantage, mais vu l’heure de la cérémonie de remise des prix, j’ai pensé qu’il valait probablement mieux prendre le petit déjeuner bientôt, » répondit Shizuku.
« O-Ouais. Alors, je dois être prêt à m’habiller, peux-tu attendre dehors ? » Il avait réussi à maintenir son expression même s’il ressentait de la douleur et de la culpabilité pendant que sa petite sœur s’inquiétait pour son corps. Ikki avait suggéré à Shizuku de partir et elle n’avait eu aucun problème avec cela.
« Je comprends. Alors, j’attendrai dehors. Allons-y, Alice, » elle avait dit ça quand elle s’était retournée. — Avec ça, maintenant ils pourraient…
« Au fait, Stella-san. Ça me dérange depuis un moment, mais qu’est-ce que c’est que “ce truc en caoutchouc en forme de ballon” qui est tombé sous ton lit ? » demanda Arisuin.
« EH !!?? Ce n’est pas possible ! J’aurais dû tous les prendre… ah ! » s’écria Stella.
Stella avait jeté un coup d’œil sous son lit et il n’y avait rien. Mais les paroles insouciantes qui sortaient de sa bouche avaient fourni suffisamment de détails pour être confirmées.
« Stella…, » déclara Shizuku.
« Uh-oh ~ » s’exclama Stella.
Tandis que les hommes faisaient des soupirs désespérés, les visages des filles devenaient pâles. L’une pâlissait de panique, tandis que l’autre s’enflammait d’une rage qui la faisait pâlir.
« Je vois. Je vois… Comme je m’y attendais, c’était ça, hein. J’ai trouvé quelque chose de bizarre chez vous deux…, » déclara Shizuku.
Shizuku fit un sourire qui n’atteignit que sa bouche, mais ses yeux brillaient d’un feu démoniaque, alors même que la température dans la pièce tout autour d’elle tombait au-dessous de zéro. Avec les bruits de craquement, le givre s’était répandu à travers les fenêtres vitrées de la pièce, même si c’était au milieu de l’été.
« Sh-Shizuku… C’est… c’est… bon, » pendant ce temps, Stella avait essayé de la raisonner, d’une façon ou d’une autre,
« Oh, non, non, non. C’est bon si tu ne finis vraiment pas. En gros, c’est ça, non ? Hier soir, après avoir affronté Onii-sama dans un match sérieux, quand Stella-san a sérieusement pensé à la façon dont elle avait l’intention d’exprimer son intention de le récompenser, vous deviez être tous les deux en train de faire une combinaison de “Croc du Dragon et d’un Ittou Shura de la Nuit” — . »
« H, hey !? Je pense que nous pouvons trouver un meilleur moment pour en parler correctement…, » déclara Stella.
« Une dernière requête ? » demanda Shizuku.
« Non —, » répondit Stella.
« Je vois. La dernière requête n’est donc pas nécessaire, » déclara Shizuku.
Dès le début, il n’y avait rien à dire pour persuader Shizuku une fois qu’elle était enflammée. Au moment suivant, la lumière magique verte qui sortait de Shizuku avait soufflé sur toutes les fenêtres.
« Alors, tout de suite, MEURTTTTTTTTT !! » cria Shizuku.
« KYAAAAAAA ! »
« Attends —, Shizuku, calme-toi —, » déclara Ikki.
« SHAAAA — . »
« Désolé, ce n’était rien ! »
« IKKI — ! Pourquoi es-tu retourné là-bas... — ! »
« C’est, non, mon problème, »
« MUSHAAAA — . »
Un blizzard sanglant avait donc dévasté l’infirmerie.
***
Partie 5
Enfin, le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée avait pris fin.
« Parmi les 32 personnes sélectionnées parmi les huit écoles du Japon, une seule a atteint le sommet. Tous ces matches se sont terminés par la finale d’hier. Les 26 matches se sont déroulés de manière intense. Ils étaient magnifiques et je me souviens de chaque détail. »
Kaieda Yuuzou, président du comité directeur du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, avait prononcé un discours sur le site où l’excitation d’hier n’avait pas encore refroidi. Tout le monde n’avait pas les yeux rivés sur Kaieda, mais sur le podium devant lui. Pour être précis, à l’endroit où les concurrents allaient monter. Ils attendaient avec impatience l’apparition de ceux qui seraient couronnés vainqueurs, les acteurs principaux de ce tournoi. Shinomiya Amane, qui était l’un des demi-finalistes, avait commis une faute en continuant d’attaquer même après la fin du match, et Kurogane Ouma, qui avait automatiquement remporté la troisième place, était partie hier pour Osaka. Ils n’étaient pas à cet endroit, mais les deux autres, Ikki Kurogane et Stella Vermillion, étaient dans la salle d’attente.
« B-Bon sang, haa, haa, haa ! Stupide Shizuku, elle est devenue trop sérieuse ! N’importe qui d’autre que moi serait mort, franchement… ! » déclara Stella.
« Est-ce que ça va, Stella ? » Ikki caressa le dos de Stella qui s’affalait dans sa chaise pliante et haletait. Stella était toujours poursuivie par Shizuku jusqu’à maintenant.
« Honnêtement, j’ai réussi à m’éloigner d’elle tout à l’heure, mais j’ai vraiment peur de plus tard, » déclara Stella.
« La prochaine fois, je lui expliquerai aussi, », mais à ces mots, Stella avait ajusté sa respiration après avoir pris une grande inspiration et
« Non, c’est bon, » avait-elle réfuté.
« Pourquoi ? » demanda Ikki.
« Faire comprendre à Shizuku est ma responsabilité, » répondit Stella.
« Ce n’est pas vrai, c’est notre —, » mais aux mots d’Ikki, Stella secoua la tête de côté.
« Désolée. Je le sais bien. Je sais, mais je veux le faire seule. » Stella s’était décidée il y a longtemps. C’était naturel. Parce que c’était la fille qui aimait tant Ikki, elle l’emmenait. C’était quelque chose qu’elle devait finir toute seule.
« Si ce n’est pas comme ça, je ne pourrai pas faire face à Shizuku avec fierté. Je ne peux pas te laisser m’aider cette fois, » déclara Stella.
Ikki avait montré qu’il comprenait les paroles de Stella. C’était la responsabilité d’une fille. Ikki n’avait pas pu s’empêcher d’aimer cette partie d’elle. Ikki avait donc encouragé Stella qui était comme ça. « … D’accord. Bonne chance. »
« Pourquoi dis-tu cela comme si cela ne te concerne pas ? » demanda Stella.
« Hein ? » Ikki s’était manifestement senti confus face à sa réponse parce qu’il y a un instant, elle avait dit qu’elle le ferait seule. Mais Stella avait une bonne raison de dire que ça le concernait aussi.
« Ne t’en rappelles-tu pas ? On t’a dit quelque chose après le match avec Touka-san, n’est-ce pas ? Ce que mon père a dit, » déclara Stella.
« … ah ! » s’exclama Ikki.
Après s’être fait dire ça, Ikki s’en souvenait aussi maintenant. Le scandale qui avait éclaté autour de Stella et les ravages du Comité de l’éthique. À la fin de cet incident, le Roi du Vermillon, le père de Stella, lui avait envoyé un message par l’intermédiaire de Stella. « Une fois le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée terminé, venez me retrouver dans l’Empire Vermillion. »
« D’accord, c’est bien arrivé…, » cela l’impliquait certainement. Il aurait raison de dire que c’était une situation qu’il devait traverser.
« En parlant de ça, j’ai déjà réservé un vol pour la semaine prochaine, » annonça Stella.
« Eeeeeeeh !!?? » s’exclama Ikki.
« C’était déjà décidé depuis le début, non ? » demanda Stella.
« Oui, mais… mon cœur n’est pas prêt ! Ne peut-on pas au moins reporter d’une semaine ? » demanda Ikki.
« Si l’armée du pays peut tenir une semaine de plus, alors c’est bon, » déclara Stella.
Est-ce que ça voulait dire qu’une guerre éclaterait si on n’y allait pas d’ici une semaine !? Se demanda Ikki.
« Ne me dis pas ça. Je suis peut-être la deuxième princesse, mais tu ne vas pas t’enfuir après avoir défloré la princesse d’une nation, n’est-ce pas ~ ? » demanda Stella.
« Euh… »
« Mon père est aussi effrayant que Shizuku, tu sais ~… Bonne chance, m ~ o ~ n ~ c ~ h ~ e ~ r ~ ♥, » déclara Stella.
Il n’y avait aucune chance de s’en sortir autrement. Il n’y avait pas d’autre moyen que de l’accepter.
« Je… Je ferai de mon mieux…, » Ikki hocha la tête quand il sentit des sueurs froides se répandre sur tout son corps,
« Et maintenant, nous allons procéder à la cérémonie de remise des prix du 62e Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée. Tout le monde ici, veuillez applaudir les gagnants ! » déclara Kaieda.
Alors que leur conversation avait atteint un temps mort, Kaieda les avait appelés. Pendant ce temps, Stella se leva de sa chaise comme si elle sautait et se tourna vers Ikki,
« Alors, allons-y, Ikki, » lui dit-elle, et elle lui tendit la main. Le gagnant et le finaliste seraient récompensés séparément. Ainsi, au moins, elle voulait être accueillie ensemble en entrant.
… Comprenant les sentiments de Stella, il lui avait pris la main. Puis, ils étaient entrés par la même porte en se tenant la main. Instantanément — .
« WAAAAAAAAAAAAAAAA !! »
Après qu’ils eurent tant attendu, des applaudissements et des acclamations plurent sur les deux étudiants.
« Ikki-kun ! Félicitations !! »
« Ahh ! Regarde ! Ils se tiennent la main ! »
« Woohoo ! Vous allez très bien ensemble ! »
« Votre Altesse Stella ! Vous aurez votre revanche l’année prochaine, c’est sûr… — ! »
« Vous étiez vraiment étonnants tous les deux… — ! »
Pendant qu’ils étaient accueillis, les deux individus descendirent l’allée vers la scène en se tenant la main. Finalement, les deux étudiants s’étaient tenus sur scène avec Kaieda, et les voix des dizaines de milliers de personnes étaient vite devenues plus petites et silencieuses, créant un silence formel à la fin. Après avoir attendu le silence, Kaieda avait annoncé le nom du finaliste de ce tournoi.
« Première année dans l’Académie Hagun, Stella Vermillion, » déclara Kaieda.
« Oui, » Stella, dont le nom avait été appelé, lâcha la main d’Ikki et se dirigea vers Kaieda.
« Dans ce 62e Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, vous avez laissé derrière vous de brillantes réalisations et atteint la deuxième place. Pour cela, je vous décerne ceci… Félicitations, » déclara Kaieda.
« … »
Stella prit le certificat que Kaieda présenta de ses deux mains et s’inclina. Elle s’était ensuite retournée et s’était inclinée devant le public. Le public avait retourné la faveur avec d’énormes applaudissements sans aucun mot. Sous les applaudissements, Stella avait fait face au podium des gagnants et s’était placée sur le deuxième rang. — En plus d’être très digne, cela avait été fait de façon magistrale. Comme prévu, elle avait l’habitude d’être sur scène. Alors que le silence descendait à nouveau sur la cérémonie,
« Première année de l’Académie Hagun, Ikki Kurogane. » C’était enfin le tour d’Ikki.
« Oui ! » Pendant le silence, il répondit d’une voix claire et ferme et il s’avança. Bien qu’il ne soit pas habitué à être sur scène comme Stella, il avait une bonne posture. Son apparence était digne et puissante, ce qui était aussi bien et n’avait pas perdu contre celle de Stella. Une fois qu’Ikki se tint devant lui, Kaieda lui parla.
« Dans ce 62e Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, vous vous êtes tenu sur le dessus après avoir gagné lors de féroces batailles. Pour de tels accomplissements, je vous décerne par la présente ce certificat et le titre de “Roi de l’Épée des sept étoiles”… Félicitations, » déclara Kaieda.
Avec le certificat venait le titre de chevalier-étudiant le plus fort de ce pays… C’est ce qu’Ikki avait toujours visé. En un instant, Ikki eut plusieurs pensées récurrentes dans sa tête. Sa rencontre avec Kurogane Ryouma. Les jours d’entraînement depuis lors. Les souvenirs de l’entrée dans les dojos et le goût du sang d’être presque tué à plusieurs reprises. Le fait d’avoir été continuellement réprimé et rallié pendant un an dans l’Académie Hagun. Puis, sa rencontre fortuite avec sa bien-aimée — un souhait avait été formé à ce moment-là. Le chemin difficile qu’il avait parcouru n’avait jamais été une mauvaise chose.
« Je vous remercie, » avec de nombreuses pensées qui le remplissaient, il accepta le certificat. Mais il n’y avait pas eu d’applaudissements. Toutes les personnes présentes savaient après tout que le gagnant avait encore quelque chose à faire.
« Kurogane, » déclara une voix de femme.
Shinguuji Kurono, la directrice de l’Académie Hagun, attendait à côté de Kaieda et elle avait remis quelque chose à Ikki afin qu’il puisse remplir son devoir. C’était ce que Todou Touka lui avait confié en tant que représentant de son école — le drapeau scolaire de l’Académie Hagun. Que devrait-il faire avec le drapeau de l’alma mater de Kurono ? Ikki, bien sûr, comprenait, même sans qu’on le lui dise. C’était ce qu’il avait promis. Il avait confié son certificat à Kurono et avait reçu le drapeau de l’école en échange. Il s’était ensuite placé à côté de Stella, au sommet du podium des vainqueurs… le sommet des Sept Étoiles, et avait hissé le drapeau haut vers le ciel. — Immédiatement après,
« — !! »
« … ! »
C’était comme si les applaudissements tombaient sur lui comme une chute d’eau et que les applaudissements s’étendaient sur tout son corps.
« Kurogane-kun, tu es le meilleur… ! »
« Vive le nouveau roi de l’épée des sept étoiles ! »
« L’année prochaine, je t’encouragerai à nouveau… — ! »
« Tu avais l’air cool ! Ikkki-kun ! »
Ce n’était pas seulement venu des sièges du public. Les applaudissements venaient aussi de l’extérieur de la salle. C’était aussi des bénédictions qui venaient de dizaines de milliers de personnes qu’il ne connaissait même pas. Et bien sûr, ils ne provenaient pas seulement de personnes qu’il ne connaissait pas. Ceux qu’Ikki connaissait félicitèrent aussi vers celui qui se tenait au sommet.
« Tu as l’air en forme maintenant ! »
« Hmph. »
Arisuin agitait la main, alors que Shizuku avait applaudi légèrement à côté de lui avec ses joues gonflées comme un hamster qui avait trop à manger.
« Kurogane-kun, félicitations ! »
« … Hmph. »
Il y avait Kuraudo Kurashiki qui était venu diligemment à cet endroit, se tenant les bras croisés comme s’il s’ennuyait. Il y avait aussi Ayatsuji Ayase qui voulait assister à la cérémonie de remise des prix pour la personne à qui elle était redevable, se faisant passer pour une personne associée à Kuraudo.
« Je te remercie ! Kurogane-kun ! »
« Comme prévu de l’homme qui m’a vaincu, moi, la Haute Coureuse ! »
Les membres du Conseil des étudiants qui avaient fait de leur mieux pour protéger tout le monde pendant l’attaque d’Akatsuki. Et..
« Yo, Kurogane ! Je ne perdrai pas l’année prochaine, alors soyez prêts ! »
« Prévois-tu d’échouer un an, Yuuu… ? »
« Ah… tu as raison. Je ne serai pas là l’année prochaine. Que dois-je faire… ? »
« Même si tu étais là, qu’est-ce que tu comptais faire ? »
Les rivaux avec lesquels il s’était battu pour le sommet, sur la scène de ce Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée.
Acceptant leur bénédiction, Ikki avait pris une décision. — Deviens fort… Deviens encore fort. Pour qu’il n’ait pas honte des félicitations et du titre de « Roi de l’épée des sept étoiles » qu’il avait reçu. C’était d’autant important de le faire dès maintenant. Alors…
Avec ces acclamations, le programme final du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée avait pris fin. Kaieda avait alors commencé à parler à toutes les personnes présentes.
« Eh bien alors… J’annonce maintenant que le 62e Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée est off —, » mais c’était arrivé à l’époque.
« « « VOUS, NE BOUGEZ PLUS ! » » »
En un instant, des dizaines de voix appartenant à la même fille, se chevauchant les unes les autres, s’étaient fait écho dans toute la salle, et des dizaines de personnes avaient sauté par-dessus la clôture et s’étaient précipitées sur le ring. Tout le monde dans la salle avait été choqué par le spectacle. C’était parce que c’était si soudain, mais surtout parce que les dizaines d’intruses étaient des filles qui avaient le même visage.
« Quoi !? »
« La même personne, autant !? »
Bien sûr, les adultes avaient immédiatement réagi à cette situation. Afin de calmer la situation, ils essayaient de les attraper. Mais alors que les filles avaient été capturées par les adultes, elles avaient disparu les unes après les autres en fumée. C’est un Art Noble qui avait créé des clones d’elle-même. Les filles s’étaient séparées et avaient franchi la ligne de défense des adultes. Elle s’était glissée à l’avant du podium où Ikki et Stella étaient debout. Les deux avaient été stupéfaits par le visage de l’intruse. Mais on s’y attendait. Après tout, celle qui s’était introduite l’était.
« Toi… !? » s’écria Ikki.
« Kusakabe-san !? » s’écria Stella.
Elle était leur camarade de classe et leur amie. Kusakabe Kagami du Club de Journalisme de l’Académie Hagun.
Quelle est son intention ? Ils allaient demander, mais avant de pouvoir le faire, Kagami avait déjà sorti un appareil photo dans sa main.
« Stella-chan ! Va à côté de Senpai ! Ce n’est pas bon si tu restes à cet endroit ! » déclara Kagami.
« … !! » Stella et Ikki comprirent ce que ces mots signifiaient en un rien de temps.
« Stella ! » déclara Ikki.
« OK… ! » répliqua Stella.
Tandis que Kagami dirigeait l’objectif de la caméra vers eux, le visage de Stella, digne jusqu’à présent, s’était transformé en un visage souriant comme une fleur en pleine fleuraison. Elle avait sauté sur le haut du podium où Ikki se tenait. Ikki attrapa Stella sans tituber et soutint son corps.
La chevalerie d’Ikki Kurogane se poursuivrait désormais. Il marcherait aux côtés de sa rivale irremplaçable et bien-aimée. Lors de l’apparition des deux parties égales, tout le monde dans la salle avait compris que la dernière pièce d’un puzzle se mettait en place, pensant « Ah, je vois ».
C’était la conclusion de la bataille. Même si le résultat avait été difficile à ébranler et était resté un record, ces deux-là devraient être ensemble comme ceci. À partir de maintenant, toujours. — Pour toujours…
« D’accord ! Cheese ! »
merci pour votre travail , est ce que vous avez une idée de quand la suite sortira ?
Bonjour,
Vu que la maison d’édition n’est qu’au tome 4 ou 5, cela va prendre très longtemps surtout vu leur rythme de sortie.