Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 9 – Chapitre 14 – Partie 2

Bannière de Rakudai Kishi no Cavalry ***

Chapitre 14 : Esprit combatif renforcé

Partie 2

« Wôw ! Quelle foule énorme ! Tout le monde est si excité même si nous sommes encore que le matin, hein. »

Il était 9 heures du matin. Tomaru Renren, du Conseil des étudiants de l’Académie Hagun, avait pris le train à grande vitesse jusqu’à la gare la plus proche de Dôme de Wangan, où avait lieu le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée. Dès qu’elle était descendue de là, elle s’était trouvée à la fois étonnée et choquée par l’énorme congestion, et elle avait murmuré cette plainte.

Tout, de la plate-forme à la billetterie en passant par la route menant au dôme, était rempli d’un nombre incalculable de personnes.

Naturellement, ils n’avaient tous qu’un seul but et c’était le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée.

« Mais avec tout ce monde, peuvent-ils vraiment tous entrer ? » demanda Renren.

« Il n’y a pas moyen qu’ils rentrent tous. Ils ont même installé des moniteurs à l’extérieur. »

Celui qui avait répondu à la question de Renren était celui qui était venu avec elle à Osaka, un autre membre du Conseil des étudiants.

C’était un grand homme au physique rocailleux, Saijou Ikazuchi.

Comme il l’avait souligné, la plupart des gens étaient là pour assister au combat depuis l’extérieur.

Même si normalement beaucoup de gens s’étaient déjà rassemblés, les demi-finales n’avaient tout simplement pas pu se comparer à la finale.

Considérant qu’il s’agissait d’une confrontation entre la princesse cramoisie, une chevalière de Rang A, dotée d’un pouvoir magique que l’on pourrait qualifier de plus important de l’humanité, et le Blazer ayant la pire évaluation possible, le Rang F surnommé Le Pire, qui avait avancé en battant un adversaire des forts l’un après l’autre, en commençant avec le Roi de l’Épée des Sept Étoiles, c’était encore plus vrai.

De plus, face à une telle participation sans précédent, de nombreux commerçants s’étaient rassemblés pour faire des affaires.

Certains étaient assis dos à la haie, guitare à la main, chantant des chansons.

D’autres artistes jonglaient ou faisaient des tours de magie.

Et puis il y avait les échoppes locales.

Même si ce n’était que le matin, la zone autour du Dôme de Wangan était déjà festive.

Il y avait une autre personne actuellement avec Renren, le vice-président du Conseil des étudiants, Utakata Misogi, dont le visage était bleu et qui essayait de laisser sortir quelque chose de sa bouche.

« D’une manière ou d’une autre, cette foule nombreuse me rend malade…, » murmura Utakata.

« Est-ce que ça va ? Vice Pres — ? » s’écria Renren.

« Je ne vais pas bien. Je suis juste… très… fatigué. Je n’en peux plus, » déclara Utakata.

« Alors il aurait mieux valu te laisser à l’école, » répliqua Renren.

« Ce n’est pas une plaisanterie. N’aurais-je pas l’air d’un idiot si j’étais resté le seul au travail pendant que tout le monde jouait ? Dépêchons-nous d’aller à l’hôtel. Si nous restons dans ce genre d’endroit, je pense que mon cerveau va fondre à travers mes oreilles, » déclara Utakata.

Utakata avait gémi en tirant sur les ourlets de la chemise de Saijou.

Eh bien, même si le cerveau ne fondait pas, le fait de rester beaucoup plus longtemps entraînerait probablement un coup de chaleur.

Ce ne serait pas drôle d’avoir passé deux heures et demie à venir de Tokyo pour regarder le match depuis un lit d’hôpital.

« En plus, dans une telle foule, trouver Kanata-senpai sera vraiment très difficile…, » déclara Renren.

« Non, ce n’est pas vrai, » répondit Saijou.

En disant cela, Saijou avait montré du doigt un endroit dans la foule.

« Tout le monde, par ici ~. »

Parmi la foule, vêtue principalement de chemises à manches courtes et de shorts, avec tout au plus un gilet fin, se trouvait la silhouette de Kanata Toutokubara, complètement vêtue d’une robe blanche qui ne montrait même pas le bout de ses doigts, ce que l’on pourrait déjà qualifier de tenue partiellement suspecte.

« C’était une inquiétude inutile, hein, » déclara Saijou.

« Kanata-senpai, n’as-tu pas chaud ? » demanda Renren.

« Ça ira. Je l’endure…, » répondit Kanata.

« Endurer… Pourquoi endurer cela… ? » demanda Renren.

Peut-être y avait-il une raison spirituelle ? Renren était perplexe.

Utakata inclina la tête de façon à poser des questions à son cadet, puis posa une question à Kanata.

« Hein ? Kanata, qu’est-il arrivé à Touka ? » demanda Utakata.

Bien qu’ils aient sans aucun doute voyagé avec elle, la silhouette de Touka Toudou, présidente du Conseil des étudiants de l’Académie Hagun, était introuvable.

« Comme c’est Touka-chan, elle est probablement sortie pour une affaire urgente qui a surgi ce matin, » déclara Kanata

« Une affaire urgente ? » demanda Utakata.

« Fufu. Oui. Une affaire urgente, » répondit Kanata.

Bien que Kanata n’ait pas voulu expliquer l’affaire plus en détail, son expression déconcertée leur avait dit qu’il ne s’agissait pas d’une question sérieuse.

Puisqu’il semblait qu’un interrogatoire énergique ne serait pas nécessaire, Utakata avait conclu l’affaire avec un « hmm ».

« Eh bien, elle a dit qu’elle reviendrait avant le combat, et que nous devrions tous regarder la finale ensemble, » déclara Kanata.

« Je vois, » déclara Utakata.

« Mais, la finale, hein… Avant ça, on s’est demandé ce qui allait se passer, mais ce serait bien d’avoir une réunion à ce sujet. Après avoir été attaqué par surprise après un match, en plus de perdre par défaut à cause d’une blessure subie en protégeant quelqu’un d’autre, Kurogane-kun est trop pitoyable, » déclara Renren.

« C’est une question que le comité de gestion doit examiner pour nous. Une mesure aussi spéciale constitue une exception sans précédent… Selon les informations recueillies par Toutokubara, le Premier ministre Tsukikage a tiré beaucoup de ficelles pour réaliser cette extension, » déclara Kanata.

« Le Premier ministre qui nous a fait subir tout ça ? » demanda Utakata.

« … Encore une fois, c’est une question distincte, » répondit Kanata.

« Néanmoins, il n’y a aucune chance qu’ils aient pu retarder l’emploi du temps pour un seul élève. Il se trouve que le déchaînement de Stella qui a raccourci le festival d’un jour a peut-être été une bénédiction déguisée… Ça a l’air super malheureux, mais Kouhai-kun a de la chance, » déclara Utakata.

Renren acquiesça aussi d’un signe de tête.

Puis elle avait levé les yeux vers Saijou derrière elle et lui avait posé une question dans sa voix de camarade de classe la plus amicale.

« Hé hé, qui va gagner, d’après toi ? Saijou —, » demanda Renren.

À ce moment, Saijou posa la main sur son menton et le contempla un instant.

« … Tous deux sont issus de notre école et ont rapidement développé leurs capacités. Cependant, rien qu’en regardant comment ils se sont battus pendant les demi-finales, Vermillion a l’avantage en capacité. Je n’arrive pas à imaginer comment gérer le pouvoir de ce dragon avec des techniques à l’épée. J’estime que Vermillion triomphera, » déclara Saijou.

Face à cette réponse, Renren avait convenu de quelque chose.

Le vrai pouvoir de Stella était ce qu’elle avait fait apparaître en demi-finale, l’Art Noble de l’Esprit du Dragon.

Il était naturel que Saijou en arrive à une telle conclusion.

Cependant, les pensées de Renren différaient.

« C’est vrai que le vrai pouvoir de Stella-chan, l’incarnation d’un dragon, était incroyable. Je pense que c’est déjà au-delà de ce qu’une personne a le pouvoir de gérer, c’est juste que c’est un pouvoir anormal… Mais, c’est en renversant à plusieurs reprises de telles chances déraisonnables que Kurogane-kun s’est retrouvé ce soir sur le ring de la finale, » déclara Renren.

« … Crois-tu que Kurogane va gagner ? » demanda Saijou.

Renren acquiesça.

« Je le comprends parce que je l’ai combattu directement. Bien que le pouvoir de Stella-chan surpasse la compréhension humaine, le talent de Kurogane-kun peut aussi être considéré comme surhumain, quelque chose dans le domaine de l’anormal. Tu t’en souviens, n’est-ce pas ? Qu’a fait Kurogane-kun quand il m’a battue aux combats de sélection d’Hagun ? » demanda Renren.

 

 

« Si je ne me trompe pas, il a esquivé ta charge supersonique “Oiseau Noir”, puis il t’a prise par la nuque et il t’a écrasée sur le ring, » déclara Saijou.

« C’est bien ça. Normalement, ça t’arracherait le bras. Malgré cela, Kurogane-kun a complètement contré cette force et l’a plutôt détourné vers le sol. Cette capacité surhumaine est définitivement à la hauteur du pouvoir violent de Stella-chan, » déclara Renren.

« … Ce n’est pas que je ne peux pas comprendre ton point de vue, mais ta compréhension de Vermillion est un peu naïve. Elle a stoppé sans effort le coup de hache le plus puissant de mon Dispositif. Grâce à l’Esprit du Dragon, cette force brute a probablement encore plus augmenté. Cette puissance offensive est au-delà du domaine des choses qui peuvent être arrêtées avec des techniques. Ça m’a écrasé, après tout, » déclara Saijou.

« Kurogane-kun a la vitesse pour esquiver complètement ça. Je l’ai vu moi-même, la vitesse de Kurogane faisant que Stella ne puisse plus le voir ! » déclara Renren.

« C’est une illusion. Les combats sont gagnés par ceux qui sont forts, » déclara Saijou.

« Quelle chose irréfléchie à dire ! La vitesse est la clé des guerres modernes ! » déclara Renren.

« En fin de compte, il semble que tu veuilles simplement que l’adversaire qui t’a vaincu gagne, » déclara Saijou.

« C’est toi qui veux ça ! » s’écria Renren.

« Hnnnnnng ! » s’écria Saijou.

« Mmmmmmm — ! »

« Ah ok ok ok ok, arrêtez ça là, vous deux, » s’écria Utakata.

Dans la chaleur qui n’avait donné lieu qu’à une brume sèche, ces deux-là avaient fait une dispute si enflammée qu’elle avait donné lieu à des étincelles. Incapable de regarder plus longtemps, Utakata s’était interposé entre eux et les avait séparés.

« Ayez votre conversation étouffante dans un endroit climatisé. Si nous restons ici plus longtemps, nous allons finir par avoir un coup de chaleur, » déclara Utakata.

« C’est vrai. Alors, tout le monde, allons à l’hôtel. Il y a même de la nourriture préparée, alors continuons là-bas, » déclara Kanata.

Il semblait que Kanata était d’accord avec Utakata.

Elle avait immédiatement pris l’initiative de les guider jusqu’à l’hôtel du groupe Toutokubara et avait commencé à marcher.

« Hein ? De la nourriture ? Génial ~ il y a de la nourriture, de la nourriture ~, » déclara Renren.

« … Toutes mes excuses. Moi, plus que quiconque, j’ai été particulièrement excité, » déclara Utakata.

« Non, l’image du dieu de la foudre était assez brûlante, donc elle ne semblait pas déplacée, » déclara Renren. [1]

« … !? » Avec une expression choquée, Saijou s’était figé comme une statue et se retrouva sans pouvoir répliquer.

Notes

  • 1Renren fait un jeu de mots sur le prénom de Saijou, Ikazuchi (), qui peut signifier dieu de la foudre.

 

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

2 commentaires :

  1. merci pur le chapitre

Laisser un commentaire