Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 10 – Chapitre 1

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Chapitre 1 : Le Festival est terminé

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Chapitre 1 : Le Festival est terminé

Partie 1

Le 62e Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, qui avait connu un apogée rarement vu ces dernières années avec des combats acharnés l’un après l’autre, avait pris fin avec la victoire du Pire, Kurogane Ikki qui avait battu la Princesse Cramoisie Stella Vermillion.

Les spectateurs qui avaient observé attentivement leur combat se dirigeaient maintenant vers leurs domiciles respectifs tout en parlant de la magnificence des deux chevaliers avec un regard qui n’avait pas refroidi, leurs excitations étant encore à leur maximum même après la cérémonie de remise des prix qui avait eu lieu une nuit après la finale.

Au même moment, les protagonistes de ce festival venu de tout le Japon, les représentants de chaque académie étaient en train de rentrer chez eux.

Les commerçants qui avaient ouvert leurs boutiques pour profiter du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée s’étaient également retirés, et le lendemain de la cérémonie de remise des prix, les terrains utilisés lors des festivités reprenaient leur forme originale de ville fantôme.

Le festival était… terminé.

Cependant, les représentants de l’Académie Hagun, dont Kurogane Ikki, étaient toujours à Osaka.

C’est parce que l’Étoile de Naniwa, Moroboshi Yuudai, qui avait été un adversaire digne de ce nom et qui avait croisé le fer avec lui lors du premier tour du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, avait mené un groupe et avait organisé une célébration de la victoire avec les amis d’Ikki dans le restaurant d’okonomiyaki « Ichibanboshi » qui était aussi la maison de ses parents.

 

◆◇◆◇◆

 

« Eh bien ! Kusakabe Kagami, cette incompétente qui a été condamnée à trois jours de cours disciplinaires à partir de demain pour avoir mis le bazar à la cérémonie de remise des prix, va porter un toast pour célébrer la victoire d’Ikki au Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée ! »

Kagami avait levé la chope de bière qu’elle tenait dans sa main après avoir déclaré quelques mots tout en insérant une blague d’autodérision,

« Félicitations, Senpai — ! »

D’une voix forte, elle avait félicité Ikki qui était assis sur le siège d’honneur de la longue table qui avait été faite en reliant plusieurs tables.

Ce qui avait suivi…,

 

« « « Félicitations — !!! » » »

 

Les amis et les connaissances d’Ikki qui s’étaient réunis pour la célébration de la victoire avaient également donné leur bénédiction tout en portant un toast.

Les personnes rassemblées comprenaient Stella et Shizuku qui étaient des membres représentatifs de la même Académie Hagun.

Ses amis Arisuin Nagi et Ayatsuji Ayase. Et aussi les membres du conseil des élèves, dont Toudou Touka.

En plus de Moroboshi qui avait offert ce lieu et de ses autres amis Jougasaki Hyakuya et Asagi Momiji.

Les figures de Yakushi Kiriko, autre protagoniste de la finale, de Sara Bloodlily, qui avait livré un combat acharné contre Ikki au Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, de Kazamatsuri Rinna, qui avait accompagné Sara d’une manière ou d’une autre, et même sa femme de chambre Charlotte Corday étaient là.

Bien qu’Ikki soit timide et légèrement embarrassé à cause des paroles de félicitations de tout le monde,

« Merci à tous. »

Il avait également soulevé la chope à bière et participé au toast.

Ainsi, la fête avait commencé.

« Dépêchez-vous, ils cuisent ! Cela cuit super vite ! *Clang* *Clang* ! Passez rapidement vos commandes ! »

Moroboshi, qui se tenait dans la cuisine, les avait interpellés en faisant tinter la spatule en métal.

Comme si elle attendait cela, Stella éleva la main tout en se levant de sa chaise.

« Des porcs tama pour moi ! Et dix portions ! »

« Cela va venir tout de suite ! »

« Stella-chan… ta gloutonnerie ne cesse de m’étonner. »

« Je ne peux rien y faire, Alice. La consommation de carburant provoqué par l’Esprit du Dragon est beaucoup trop importante. Si je ne mange pas correctement, j’ai des vertiges, tu sais ? »

« Eh bien, ce serait formidable si tu pouvais aussi consommer correctement. »

« Shiro. Que vas-tu commander ? »

« Je vais commander du tendon avec de l’oignon vert. Que va prendre Momiji ? »

 

 

« Hmm . Puisqu’on mange beaucoup en ce moment . Je me demande lequel ce sera… oh, c’est vrai ! Est-ce que ça peut être le napolitain que tu préparais l’autre jour ? »

« Laisse-moi voir. Un napolitain yakisoba, c’est ça ? Oui, bien sûr. Et le corpulent Nii-chan ici présent ? »

« Hmm… bien, puis-je aussi avoir de ces tama mix ? »

« Je suis désolé. Nous les aurons à partir de la semaine prochaine . »

« Ah, vraiment ? »

« Onii-chan, pourquoi débites-tu un mensonge aussi stupide… !? »

Il s’agissait d’une petite fille aux cheveux bouclés qui avait haussé la voix pour protester.

Elle était la jeune sœur de Moroboshi Yuudai, Moroboshi Koume.

Bien qu’elle ait été incapable de parler auparavant, pendant la bataille de son grand frère et d’Ikki, elle avait miraculeusement retrouvé sa voix, et bien que le ton de sa voix soit encore instable, elle prenait les commande3s de tout le monde tout en discutant sans se fier à l’écriture.

Et après ça, et jusqu’à ce que les plats commandés soient préparés.

Tout le monde s’était rassemblé autour de Stella et Ikki qui étaient sur les sièges d’honneur et leur avait fait des compliments en levant chacun leur chope de bière.

« Félicitations pour ta victoire, Kurogane-kun ! C’était incroyablement cool ! Quand je pense que j’ai reçu des leçons d’épée d’une personne aussi extraordinaire, je suis immensément heureuse ! »

« Oui, c’était vraiment une bonne chose. Mais je vais renverser le résultat de cette situation ! Mon pseudo Cinquante-Cinquante a été après tout éclipsé. »

« J’ai toujours cru, vous savez, que Kurogane-kun gagnerait ! Puisque c’est un chevalier qui a vaincu mon Blackbird à la fin ! »

Ikki leur avait répondu avec une gratitude venant du fond du cœur.

« Merci. Si je n’avais pas rencontré tout le monde… Je n’aurais pas été capable d’obtenir cette force par moi-même. Je vous suis reconnaissant. »

« Bien que ce soit malheureux pour la Princesse. La différence était vraiment millimétrique, » déclara Saijou.

Stella avait répondu d’un léger haussement des épaules face aux paroles réconfortantes de Saijou Ikazuchi.

« Le fait de subir une perte ne fait presque aucune différence. C’est le résultat que l’on obtient quand on fait ce que l’on doit faire. Je l’ai accepté. Mais… »

Et puis, elle avait interrompu un instant ses paroles, vidant d’un trait la chope de bière qu’elle tenait dans sa main avec excitation.

« La prochaine fois, je ne perdrai absolument pas… ! »

Elle s’était vantée en frappant vigoureusement la table en bois avec le fond de la chope de bière.

Alors qu’elle dispersait une phosphorescence de flammes provenant de ses cheveux écarlates…

Tous ceux qui étaient rassemblés et qui voyaient ce regard vaillant avaient applaudi en disant « Tu peux le faire ! » « Comme on l’attend de toi, Stella-chan ! »

Toudou Touka, qui était assis sur un siège un peu éloigné du siège d’honneur et de cette situation, fixait ces sourires joyeux.

« Fufu. Il semblerait que le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée de l’année prochaine sera passionnant. C’est regrettable que je ne puisse pas y participer. »

« Kukuku… Cette revanche était aussi le destin inscrit dans la Chronique Noire… Le moment où tu sauras viendra… »

« Mademoiselle a dit : “J’attends avec impatience l’année prochaine !” »

« — Mais franchement, c’est allé trop loin cette fois-ci ! »

Cependant, seule une fille avait donné son opinion honnête avec une telle excitation.

C’était la petite sœur de Kurogane Ikki, le vainqueur.

La Lorelei, Kurogane Shizuku.

Shizuku jeta un coup d’œil aux deux personnes assises sur les sièges d’honneur en levant les sourcils,

« Puisqu’Onii-sama et Stella-san sont un couple, pourquoi n’étiez-vous pas plus inquiets pour la santé de l’autre ? Ce ne serait pas drôle pour l’un de vous de mourir dans un match aussi absurde, vous savez ? Ne trouvez-vous pas que ça manque de bon sens ? »

« Ah, je-je suis désolé… »

Ils avaient rapetissé leur corps comme s’ils étaient des enfants grondés par les mots de Shizuku.

En fait, ce final. Ce n’était pas drôle du tout qu’une de leurs vies soit détruite.

Parce que leurs âmes entières étaient complètement investies dans les attaques qu’ils effectuaient, ils n’étaient pas du tout faciles l’un avec l’autre.

Cependant, et également dans cette optique, elle les avait également excusés.

« Mais, on n’y peut rien… Parce que nous sommes des chevaliers… je ne laisserais pas mon habileté se réduire contre un adversaire que je juge acceptable… »

Si l’on exposait une faille, alors on serait immédiatement frappé et on perdrait le match.

Le combat de ces deux individus avait ce genre de perspective.

Ils ne pouvaient pas baisser leur garde, même pas un instant, car ils comprenaient que leur adversaire ne le souhaitait surtout pas.

Et… c’était aussi la même chose pour Shizuku.

« Vous êtes vraiment des gens sans défense, n’est-ce pas ? »

Même Shizuku le savait.

Les liens entre les deux étaient plus forts que tout le reste, c’est pourquoi leur relation pouvait le faire.

Elle était jalouse et envieuse des liens qui les unissaient… mais en même temps, elle était ravie.

« … vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre… »

Shizuku murmura d’une petite voix que personne ne pouvait entendre et elle laissa échapper un soupir comme si elle était étonnée.

« Hein ? Shizuku, est-ce que tu viens de… ? » demanda Stella.

« Pourquoi places-tu un jambon désossé sur ton genou ? » répliqua Shizuku.

« C’est ma jambe ! » s’écria Stella.

***

Partie 2

Et puis, lorsque les okonomiyakis et les teppanyakis cuits étaient parvenus sur la table depuis la cuisine, et une fois que leurs ventres étaient remplis…

En estimant que ce moment était parfait, et après que Kagami ait rangé une partie de la table, elle étala les photos qu’elle avait prises au Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée.

Du premier match à la finale, tous les grands efforts de tous ceux qui se trouvaient ici avaient été sélectionnés au cours de cette période, et ils s’étaient amusés à parler de leurs souvenirs.

« Oh oh, regarde s’il te plaît, Senpai. C’est une photo où le Senpai a utilisé le “Ittou Rasetsu” pour la deuxième fois ! J’ai été capable de le photographier proprement, n’est-ce pas ? Ce sera utilisé sur la première page du prochain journal de l’école ! »

« Uwaa…, bien que sur celle-ci, j’ai l’air surtout fatigué…, » s’exclama Ikki.

« Mais tu étais très viril et fantastique. Les gentlemen qui ont un tel côté coquin sont fascinants, » répliqua-t-elle.

« Ah ! Il y a aussi une photo où Shiro a eu son record de défaite instantanée , » s’exclama Momiji.

« C’est une coïncidence, Momiji. Je suis aussi tombé sur cette photo quand tu es tombé et que tu t’es évanoui, » répliqua-t-il.

« Je vois. Est-ce le père de la Sanglante Da Vinci ? J’ai été capable de me souvenir de son visage.

« … Ouais. C’est lui. »

« Si vous avez des photos que vous voulez, je ferai des copies supplémentaires, alors, n’hésitez pas à me le dire, d’accord ? D’ailleurs, ma meilleure photo est celle-là ! La culotte non censurée de Son Altesse Stella, la deuxième princesse d’Empire Vermillion — !? »

Mais au moment où Kagami avait sorti la photo de sa poitrine plate et avait essayé de la montrer à tout le monde…

Une frappe qui contenait à la fois une lumière et une chaleur émises par Stella fut libérée avec un bruit sec, coupant le vent. Elle pénétra la photo que Kagami tenait dans ses doigts et la transforma en cendres.

Et puis, elle attrapa la nuque de Kagami avec sa main droite,

« Donne-moi les données. »

La tirant vers elle de toutes ses forces, elle la rapprocha, les yeux injectés de sang, et le lui ordonna.

C’était l’image même de la mâchoire d’un dragon qui se rapprochait jusqu’aux yeux de Kagami. Elle pouvait clairement la voir — .

« D-D’accord ! Comme tu veux ! »

La plume avait finalement cédé devant l’épée.

« Ce n’est pas bon… parce que Stella-san n’a pas compris la blague… haha. »

En voyant ceux présents ici qui discutaient ainsi, Moroboshi parla à Koume depuis la cuisine.

« Koume. Les commandes se sont déjà faites, alors je vais les rejoindre. Ça ira, toute seule ? »

« Ne t’inquiète pas. Laisse-moi faire… Onii-chan, tu as aussi travaillé dur. »

« Merci. »

Alors qu’il appréciait ses paroles de gratitude, Moroboshi tapota et ébouriffa la tête de Koume alors qu’elle faisait un large sourire avec un « Ehehe. »

Puis, Moroboshi enleva son tablier et, avec un plat de porc à double tama qu’il avait préparé pour lui-même, il s’était assis à côté de Touka qui ne participait pas à la séance de photos.

« Haaaa. Puis-je m’asseoir à côté de toi ? » lui demanda-t-il.

Touka avait involontairement lâché un sourire, l’air amusé par cette question.

« N’étais-tu pas déjà assis là ? … mais oui, tu peux. Sers-toi, » lui répondit-elle.

« Merci… hmm. Comme je le pensais, notre okonomiyaki est le meilleur. Le numéro un à Osaka. »

« Je suis d’accord. Ils étaient vraiment délicieux. J’aimerais que ma famille les mange aussi. »

« *Ding* *Ding* c’est notre spécialité après tout ici dans ce commerce. Ils sont ici dans l’Ichibanboshi des okonomiyakis. »

Moroboshi avait dîné un peu plus tard que tout le monde après qu’il soit revenu à table.

Il avait entièrement mangé le double tama de porc en tirant la langue.

Et puis, quand le goût de la sauce dans sa bouche avait été unifié avec la bière alors versée dans l’estomac,

« Hé, Toudou… La frappe irrégulière utilisant la force électromagnétique que tu as montrée lors du match contre Kurogane, c’est ce que tu appelles “Inazuma”, non ? Si c’est le cas, alors tu avais un plan contre mon Houkiboshi. »

Il avait abordé la question juste avant le dernier match.

Touka, qui avait compris de quoi il parlait, avait fait un signe de tête.

« Ce n’est pas comme si mes Arts Nobles contiennent bien un anti-“Houkiboshi”, mais naturellement je les ai forgés pour pouvoir répondre à cet objectif. L’année dernière, je n’ai pas pu esquiver ton Houkiboshi, et tu as pris le pas à partir de là… Malheureusement, je n’ai pas eu l’opportunité de l’utiliser. »

« Je l’ai bien compris. Ce n’est pas ça, hein ? C’est ce que j’ai pensé quand j’y ai jeté un coup d’œil. Certainement, si tu avais une telle compétence, alors cela ne se serait pas passé comme l’année dernière. »

Inazuma était un art noble qui créait un champ magnétique spécial et en raison de son attraction et de sa répulsion, il faisait accélérer brusquement tous objets effectuant des virages serrés.

Les changements soudains d’angle et de vitesse conféraient une force inégalée dans les combats à vitesse moyenne.

Cette puissance était également devinable du fait qu’Ikki, qui était capable de maîtriser l’épée des Ailes Jumelles, avait surpassé la technique de son adversaire, chose pour laquelle il excellait.

C’est pourquoi Moroboshi l’avait dit avec regret.

« Je voulais l’essayer aussi, quel dommage. »

Le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée était fait sous la forme d’un tournoi, mais on ne pouvait pas vraiment dire que le classement représentait le pire adversaire pour soit.

Du point de vue de Moroboshi, Touka était l’ennemie la plus difficile qui se dressait sur son chemin l’année dernière.

La compétence qu’un ennemi aussi redoutable avait affinée pour le vaincre.

C’était quelque chose qu’il voulait essayer sur la scène du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée.

Mais quand même…

« Eh bien, j’aurais quand même été celui qui gagnerait, n’est-ce pas ? »

*Rictus*, Moroboshi avait tourné un regard en coin vers Touka avec un sourire qui semblait provocateur.

Face à cela, Touka avait également retourné un sourire à Moroboshi.

« Je ne pense pas. En neutralisant Houkiboshi, j’aurais gagné cette année. »

« Non, impossible. »

« Je pense le contraire. »

« Nonnn, tu te mens à toi-même. »

« Pas du tout. C’est un fait absolu . »

« « 〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜! » »

Finalement, les deux individus froncèrent le front en souriant, se faisant face.

C’était l’image même d’une situation explosive.

C’était naturel parce que leurs personnalités ne pouvaient pas céder sur des sujets comme celui-ci.

Mais cela n’avait pas duré longtemps.

« Puh. »

« Ahaa. »

Après avoir échangé leur intention meurtrière pendant un moment, ils avaient eu un petit rire et avaient défroissé leurs fronts qui étaient devenus un peu rouges.

« Arrêtons. Ce n’est rien d’autre qu’une discussion sur un combat qui n’a jamais eu lieu. »

« Tu as raison. Laissons tomber nos deux ego, on ne fait que perdre du temps. En plus… les perdants découragés n’obtiendront rien en se mordant l’un et l’autre. Nous devons abattre Kurogane. Notre objectif commun est bien trop élevé. »

« … À en juger par cette façon de parler, Moroboshi-san, tu vas continuer à être un chevalier après ton diplôme. »

 

 

« Est-ce surprenant ? »

Touka avait hoché la tête.

« Oui, c’est vrai. Je pensais que tu ne serais que réserviste et que tu reprendrais sûrement l’entreprise familiale. »

« Eh bien, j’y ai aussi pensé, mais… »

Bien que les réservistes aient une licence de Chevalier-Mage, ils travaillent sur leurs lieux de travail respectifs de la même manière que les gens ordinaires, mais pour les urgences seulement, et quand la Ligue le demande, ils seraient des personnes chargées des enquêtes criminelles et de la défense nationale en tant que Chevalier-Mage.

Les gens qui géraient une entreprise familiale comme Moroboshi, la majorité d’entre eux allaient devenir réservistes.

Et puis Moroboshi avait aussi prévu de faire la même chose.

Cependant…

« Je sais, mais tu vois, j’ai finalement été capable d’entendre les encouragements que je voulais entendre. Et je peux encore devenir plus fort. Maintenant, je peux arrêter d’avoir cet air de supériorité. »

Touka avait hoché lentement et profondément la tête face aux mots de Moroboshi.

« … Je suis d’accord. Avoir des gens qui nous poussent dans le dos, c’est une chose vraiment heureuse. »

« Nous sommes en troisième année. Il nous sera impossible de participer aux Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée, mais… Toudou. Que vas-tu faire à partir de maintenant ? »

« Pour le moment, je pense que je vais m’entraîner à fond pendant les vacances d’été avec mon maître. Quand j’ai vu la bataille de Kurogane-kun et des autres participants, j’ai réalisé qu’un manque d’autonomie était présent, que j’avais encore du chemin à parcourir… Et en même temps que mon diplôme, je m’inscrirai à la Ligue nationale et je viserai un jour la Ligue de rang A. »

 

La ligue de rang A était le nom populaire de la Top Ligue du Roi des Chevaliers « KOK », qui était une compétition de combat rapproché faite par des Blazers et organisée par la Ligue Internationale des Chevaliers-Mages.

Les participants à la ligue de rang A étaient des joueurs représentant le pays qui avait remporté l’une des quelques recommandations limitées qui étaient attribuées à chaque nation affiliée à la ligue. Les combats de ces individus les plus éminents du monde étaient réalisés par des chevaliers qui s’étaient distingués entre tous, les combats étaient appréciés par les habitants du monde entier comme étant un plaisir suprême.

Touka y avait fixé son prochain objectif.

Moroboshi avait hoché la tête en disant « je vois. »

« C’est la voie la plus facile, non ? »

Sentant une certaine distance dans ces propos, Touka avait penché la tête en signe de perplexité.

« Moroboshi-san, n’es-tu pas d’accord avec ça ? »

« Eh bien. Je ne vais pas m’inscrire à la Ligue Nationale. La Ligue Nationale du Japon… non, les Ligues Nationales des membres participants des Ligues de Chevaliers-Mages ont beaucoup de chevaliers qui mettent l’accent sur la magie parce que c’est la politique des ligues. Bien que ma morsure de tigre ne soit pas une capacité du type qui a un pouvoir destructeur comme la magie elle-même, c’est parce que la manière donc le taijutsu et la façon dont il est appliqué sont essentielles. C’est une bouée de sauvetage pour moi… Cependant, je n’ai pas atteint Kurogane avec mon taijutsu. »

Son taijutsu actuel et son maniement de la lance ne correspondaient pas au sommet de ce monde.

Moroboshi l’avait pleinement réalisé quand il avait combattu Ikki.

Par conséquent,

« C’est pourquoi… je pense participer à des matchs axés sur le taijutsu. »

« Eh, est-ce que ça veut dire… ? »

Des batailles qui mettent l’accent sur le taijutsu tout en étant un Blazer.

Un seul tournoi au monde se déroulait avec une telle politique.

Un continent qui s’étendait au-delà de la mer du Japon.

Les matchs de championnat les plus difficiles du monde s’y déroulaient. Son nom était —,

 

« Je vais défier la Ligue du Dieu de la Guerre… ! »

« … »

 

Touka avait bloqué son souffle à cause du ton de voix de Moroboshi qui lui avait fait sentir une sorte de résolution venant de lui.

Tout ceci n’était pas surprenant.

***

Partie 3

La Ligue du Dieu de la Guerre ne se faisait qu’en Chine qui n’était pas une nation membre de la Ligue. C’était un tournoi de combat auquel participaient des Blazers, son nom était célèbre dans le monde entier, étant à égalité avec la Ligue de rang A.

Il y avait beaucoup de voix qui disaient que le niveau était supérieur à celui de la Ligue de rang A.

La raison en était la sévérité des batailles.

La Ligue de rang A avait promis des installations médicales de pointe, des règles strictes, des intervalles suffisants et des récompenses.

Mais la Ligue du Dieu de la Guerre était différente.

La Ligue Dieu de la Guerre était un tournoi organisé par le Temple Bujutsuu aussi appelé le Temple Shinryuu connu pour ses moines ascètes, mais en premier lieu, ce n’était pas une entreprise de spectacle.

Tout le monde pouvait participer, quelle que soit sa nationalité, mais il n’y avait pas de récompenses, pas d’installations médicales, l’inexistence de règles était une chose terrifiante, etc.

« “Toujours prêt”… il faut être prêt à être sur le champ de bataille dès que l’on est un combattant. Dans cette Ligue du Dieu de la Guerre qui incarne la philosophie du Temple Shinryuu, on a le droit de s’associer à d’autres et d’attaquer même quand on dort. En tout cas, j’ai entendu de Sensei que les combats sont plus durs que l’industrie illégale du divertissement de combat souterrain… La considération en termes de sécurité est la même, et donc il y a plus de décès ce qui ne peut pas être comparé à d’autres comme la Ligue de rang A. »

Le seul Japonais qui avait gagné ce tournoi était un homme.

Touka, qui avait entendu parler de la sévérité de la Ligue du Dieu de la Guerre par le Dieu de la Guerre lui-même Nangou Torajirou, avait parlé à Moroboshi avec un ton qui ressemblait à un avertissement.

Cependant, Moroboshi avait répondu par un « Je le sais. »

« Mais il y a des choses qu’on ne peut obtenir que lorsqu’on est au bord de la mort… Comme lorsque Kurogane s’est battu contre les Ailes Jumelles et a pu voler cette technique. »

« … Est-ce ainsi ? »

Quand on lui avait dit cela, Touka n’avait pu s’empêcher d’être convaincue.

Ikki avait atteint une croissance massive à la suite de son combat contre Edelweiss, le plus fort épéiste du monde, les Ailes Jumelles.

De plus, lors du match final contre Stella, les deux chevaliers avaient repoussé leurs limites l’un envers l’autre.

Cet instant était telle une étincelle où la vie et la mort s’étaient croisées…

Cet instant était — dans certains cas — comparable à plusieurs décennies ou à un entraînement quotidien régulier.

Moroboshi avait l’intention d’obtenir ce moment.

En se mettant dans un environnement difficile pour se pousser à la limite.

Comprenant cela, Touka s’était arrêtée pour vérifier une chose puis elle avait parlé à son ami qui allait emprunter le chemin du carnage.

« La Ligue du Dieu de la Guerre propose des batailles pour l’honneur uniquement, car il n’y a pas du tout de prix, mais si tu obtiens de bons résultats là-bas, alors tu obtiendras l’attention du monde entier. Et tu obtiendras également une recommandation pour la ligue de Rang A, non ? »

« Exact. La Ligue nationale ne m’intéresse pas, mais le Rang A, c’est autre chose. La plupart des êtres humains qui s’y trouvent sont des monstres qui pousseraient à l’extrême leurs cœurs, leurs techniques et leurs physiques. Mais j’ai l’intention de les défier, tôt ou tard. »

« Si c’est le cas… alors notre revanche se fera là-bas. »

« Ouais. À tous les coups. »

S’étant fait une promesse, les deux individus avaient fait se rencontrer doucement leurs cruches de bière.

 

◆◇◆◇◆

 

Moroboshi et Touka avaient parlé de ce qui allait suivre.

Regardant les deux individus de loin — Toutoukubara Kanata se dirigea vers l’endroit où se trouvait une personne à qui elle avait également décidé de parler aujourd’hui.

Cette personne était la dompteuse de bêtes Kazamatsuri Rinna de l’Académie Akatsuki.

« Oui. C’est vraiment bien de manger quelque chose qui n’est pas classe de temps en temps. »

« Ojou-sama. *Baiser sur la joue*. »

« Fuaah !? Char, qu’est-ce que tu fais si soudainement !? »

« J’ai fait ça parce qu’il y avait de la sauce sur ta joue. »

« Ah, merci — *ahem*. Cela m’a beaucoup aidée. Cependant, étant donné que cet Alphabet a la pureté d’effacer l’impureté, j’espère que tu l’utiliseras la prochaine fois. »

Au lieu de rejoindre le cercle animé autour d’Ikki, Kanata s’était approché de Rinna qui mangeait petit à petit un gros okonomiyaki avec sa petite bouche et elle lui avait parlé.

« … Ça fait longtemps. Rinna-san. »

Rinna avait tourné la tête avec cette voix,

« Oh, celle de famille Toutoukubara… »

Elle avait démontré une attitude particulièrement désintéressée.

C’était également naturel parce qu’elles avaient échangé des salutations dans la haute société une ou deux fois en tant que personnes les plus riches du Japon, mais ce n’était pas comme si elles avaient une relation qui leur demandait de se parler en privé.

« Je suis désolée de ne pas avoir pu te saluer quand je suis allée à Hagun. »

« Ne t’inquiète pas. Moi, le maître de la nuit, je ne me soucie pas de choses aussi triviales. *clac*. »

« … Je suppose que tu voulais être sarcastique, oui ? Puis-je m’asseoir à côté de toi ? »

« Fesh cosh vesh. »

« “Fais comme tu veux”, c’est ce que dit Ojou-sama. »

Puis en s’excusant, Kanata s’était assise à côté de Rinna.

« Mais j’ai été surprise. La famille Toutoukubara sait aussi que la famille Kazamatsuri a de fortes connexions avec la pègre, mais je n’aurais pas pensé que Rinna-san, qui est l’enfant biologique du chef Kazamatsuri Kouzou, est impliquée dans les activités de la rébellion… »

« Chets ingogect » (C’est incorrect).

« Eh ? »

« Cela n’a aucun rapport avec la tête de famille, et Ojou-sama ne fait nullement partie de la Rébellion. »

Charlotte avait expliqué à la place de Rinna qui avait la bouche pleine d’okonomiyakis.

Le père de Rinna, Kazamatsuri Kouzou, et le Premier ministre Tsukikage étaient de vieux amis, et à cause de ce lien, Rinna avait joué avec Tsukikage depuis qu’elle était enfant, et elle était en bons termes avec lui.

C’est pourquoi Rinna, lorsque Tsukikage avait proposé la création de l’Académie Nationale Akatsuki à Kouzou en tant que leader de la Rébellion, s’était portée volontaire pour participer à cette stratégie afin de devenir la force de Tsukikage.

Dans ce sens, sa connexion était plus mince que celle de Sara qui participait plus ou moins en tant que membre de la Rébellion.

Elle était une invitée comme Ouma, car ce sont des êtres bons.

Après avoir reçu l’explication, Kanata avait hoché la tête en disant « je vois ».

« … Vraiment ? Si c’est le cas, veille à couper tes liens avec ce genre d’activités dès maintenant. »

Elle avait dit ça à Rinna sur un ton qui ressemblait plus à un ordre qu’à une demande.

Rinna avait avalé la nourriture qui était dans sa bouche et avait demandé.

« Hou ? Pourquoi ordonnes-tu une telle chose ? »

« Parce que je ne veux pas me retrouver face à une connaissance sur le champ de bataille. »

C’est exact. C’était ce dont Kanata voulait parler avec Rinna aujourd’hui.

La Scharlach Frau Toutoukubara Kanata était une personne influente au Japon.

Par conséquent, et tout en étant étudiante, elle apparaîtrait sur le terrain d’un combat réel sous la forme d’Invocation Spéciale.

Elle avait combattu avec des ennemis et avait participé à la neutralisation de bases de la Rébellion. — Elle avait l’expérience de tuer et de blesser des combattants redoutables.

Même si elle était préparée, l’expérience n’allait pas lui laisser un bon arrière-goût.

C’est pourquoi elle voulait éviter de croiser un visage qu’elle connaissait.

Cependant, Rinna avait montré un rire méprisant à cet avertissement.

« Kuku... Je vois. Mais c’est une discussion à laquelle je ne participerai pas. Parce que cet Oeil Démoniaque du Crépuscule est la racine des ténèbres du monde des morts, et je suis la personne qui le porte dans mon corps. Tu peux appeler cela le karma qui existe dans le monde des ténèbres… Guh ! Le chaos scellé dans l’œil démonique a mal, il veut du sang… ! Kukuku… Je me demande qui sera le sacrifice ce soir… ! »

Rinna a couvert son cache-œil en disant une telle chose.

C’était un acte douloureux incompréhensible du point de vue d’un étranger.

Cependant, Kanata savait ce qu’elle voulait dire, et la signification de ce comportement.

C’est pourquoi — Kanata avait utilisé l’atout qu’elle avait préparé.

« … Haa. Je suppose qu’il n’y a donc aucune chance que cela arrive. »

Elle avait sorti un téléphone d’étudiant de son sac fourre-tout blanc puis elle avait téléphoné à un endroit bien spécifique.

Cet endroit était…

« Bonjour ? Puis-je entrer en contact avec Oota Hara, le rédacteur en chef du Weekly Shounen Jack ? Dites-lui que c’est Toutoukubara, s’il vous plaît. »

 

Par cette action, Rinna, qui était à côté d’elle, s’était levée si vigoureusement et si soudainement qu’elle avait repoussé la chaise d’un coup de pied,

— Le Weekly Jack ? C’est là que « L’utilisateur de l’œil démoniaque du crépuscule » est publié en série ? Ce Jack-là ?

Elle avait oublié son jeu exagéré et s’était approchée de Kanata avec une expression excitée.

Kanata avait gloussé pour elle-même en raison de la réaction attendue de Rinna.

« Oui. C’est ainsi parce que Shoueisha est une société affiliée au groupe Toutoukubara. »

« Alors, tu peux parler avec Takayanagi-sensei, l’auteur de “L’utilisateur de l’œil démoniaque du crépuscule” !? »

« Oui, bien sûr. Je l’ai rencontré juste avant de venir à Osaka… Ah. Excusez-moi. Bonjour ? Je suis désolée de vous interrompre… Oui. Eh bien, c’est à propos de la négociation dont on a parlé plus tôt, oui. Comme je le pensais, elle n’écoute pas ma persuasion, oui, c’est pourquoi et comme j’en ai discuté avec vous, Takayanagi-sensei, “L’utilisateur de l’œil démoniaque du crépuscule” devra être résilié — . »

« Attendddds, quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!?? »

Rinna avait instinctivement attrapé les épaules de Kanata avec une voix forte en raison du contenu de la conversation qui lui avait fait dresser les cheveux sur la tête.

« Eh !? Quoi, qu’est-ce que ça veut dire !? Qu’est-ce qui va être terminé !? Quoi ? Même si c’était le roman couleur d’ouverture de la semaine dernière !? »

« … Ce sont des affaires des adultes, n’est-ce pas ? Publier des œuvres qui finiront par guider des enfants sur la voie du crime peut être un problème de conformité pour une entreprise. Si Rinna-san, qui a fini par mettre le pied dans la pègre sous l’influence de “L’utilisateur de l’œil démoniaque du crépuscule”, ne pouvait pas être réformé, alors nous avons décidé que l’on consulterait le département éditorial et qu’on tenterait de mettre fin à son travail. »

En raison des paroles de Kanata, le sang qui circulait dans le visage rougeoyant et excité de Rinna avait disparu.

Une société affiliée de sa propre famille.

Comme l’œuvre était publiée en série dans ce magazine, Kanata avait su au premier coup d’œil que Rinna faisait un jeu de rôle du personnage de l’œuvre.

Un travail qu’elle aimait jusqu’alors.

Elle n’avait aucune objection en tant qu’otage. Et puis…

« C’est de la tyrannie ! C’est scandaleux ! Ne vous sentez-vous pas mal pour Takayanagi-sensei !? »

« Bien sûr, j’en ai directement discuté avec Takayanagi-sensei.… C’est ce que Sensei a dit. “J’ai décidé que s’il y a un enfant qui finit par commettre un crime à cause de mon travail, alors je l’annulerai.”… il est vraiment un splendide gentleman. »

« Oui ! Rinna est réhabilitée ! Réhabilitée ! Réhabilitée ! Elle ne travaillera plus avec la Rébellion à l’avenir ! S’il vous plaît, est-ce que ça va être bon ainsi !!?? »

Rinna était rapidement tombée puis elle s’était accrochée à Kanata en larmes.

***

Partie 4

Rinna s’était accrochée à Kanata en larmes comme un enfant qui faisait une crise de colère.

Shizuku soupira en regardant sa silhouette au loin. « … Bon sang, elle est assez minable… »

Et, à ce moment-là.

Un grand et bel homme appelé Arisuin Nagi avait parlé à Shizuku qui était assise seule.

« Ne sois pas si dure, Shizuku. »

« Alice… »

« Es-tu fatiguée ? Je sais que tu n’aimes pas ce genre de réunions animées, Shizuku. »

Arisuin était un homme extrêmement délicat.

Il semblait qu’il faisait attention à elle parce qu’elle ne pouvait pas s’intégrer dans l’ambiance du lieu.

Bien que Shizuku soit reconnaissante envers la considération de son amie, elle avait répondu.

« … Ce n’est pas que je sois particulièrement fatiguée. C’est juste… que j’ai perdu la motivation parce que j’ai été laissée de côté. »

« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« … Je suis venue ici aujourd’hui parce que c’était la fête d’Onii-sama, cependant, j’aspirais à devenir l’apprentie de… Kiriko-san. »

Arisuin n’avait pas été surpris par ces mots, mais il avait plutôt montré son accord avec un « je vois ».

« C’est… comme je le pensais, le problème à ce moment-là est la raison ? »

En réponse à cela, Shizuku avait hoché la tête.

Arisuin avait dit la chose à ce moment-là.

Il s’agissait, bien sûr, de la nuit des demi-finales.

Après le combat contre Shinomiya Amane, dit la Malchance, Ikki, le frère aîné de Shizuku, avait perdu la vie pendant un moment à cause de sa capacité.

Peu importe à quel point elle avait essayé de le sauver, le résultat de la mort gravé sur son corps avait essayé d’envoyer l’âme d’Ikki au purgatoire.

Heureusement, Ikki était revenu à la vie sain et sauf grâce aux efforts du Chevalier à la robe blanche, Yakushi Kiriko, qui était venue en volant à la demande de son père Itsuki, puis il avait pu être en finale contre Stella…

« Je ne pouvais rien faire. Je ne faisais que pleurer face à la situation d’Onii-sama alors que je suis une utilisatrice d’eau comme elle. »

Shizuku s’était souvenue.

— Sa propre silhouette qui avait absolument perdu son sang-froid devant la salle d’opération où Ikki allait entrer.

Et puis, elle s’était sentie extrêmement en colère contre elle-même.

— « Comment suis-je devenue si pathétique ? »

Et pourtant, Kiriko, une utilisatrice d’eau comme elle, avait certainement sauvé son grand frère avec ce pouvoir.

À ce moment-là, elle n’avait jamais vraiment réalisé sa propre incompétence.

« Je ne revivrai jamais ça. Comment ai-je été incapable de faire autre chose que de pleurer face à la situation d’Onii-sama… !? Cela ne se reproduira jamais, jamais. C’est pourquoi… »

« Tu as pensé à essayer de devenir l’apprentie de la femme docteur, non ? »

Shizuku avait hoché la tête en signe d’affirmation,

« … Mais. »

Elle avait tourné un regard un peu las vers un coin de la table.

Arisuin avait également suivi la destination de son regard.

Là-bas, il y avait la silhouette de Kiriko, ivre, qui jouait avec le corps de la Da Vincy Sanglante, Sara Bloodlily. Elle avait volé la liberté à Sara en enroulant ses jambes et ses bras autour d’elle comme une pieuvre.

« Oh, mon Dieu, oh mon Dieu. Toi. Les muscles de ton physique sont insuffisants de manière inattendue. »

« Eh bien, mon corps est faible par nature. De plus, je ne fais que peindre et dessiner en étant assise, alors… on ne peut rien y faire. »

« Ce n’est pas bon . Si c’est avec un tel quotidien *hic*. La bombe va exploser dès que tu auras passé la vingtaine. La bombe fait tic-tac dans tout ton corps, tu vois. Maisne t’inquiètepas. Kiriko-chan. En fait, je suis actuellement à la recherche d’une technique de guérison révolutionnaire qui transforme la graisse en muscle ! Donc, je t’ai désignée comme le premier sujet humain à tester. HmmKiriko-chan est si gentille»

« Aidez-moi, quelqu’un… »

« * Léchouille *. »

« Ah… »

Sara avait dû faire l’expérience du fétichisme d’une certaine femme médecin appelée Kiriko, car elle avait depuis le début affiché une grande partie de sa peau.

Arisuin afficha un sourire légèrement dégoûté à cause de la scène très lascive où ces deux femmes étaient empêtrées tout en se déshabillant.

« Cette femme docteur, elle a été influencée par le saké. »

« Malgré cela, elle ne va pas beaucoup parler… Ou peut-être devrais-je dire que même moi, je pourrais être impliquée si je m’approche d’elle, donc je ne veux pas l’approcher. Non non non. »

« Oui. Je pense aussi que c’est bien. »

« Eh bien, je lui rendrai directement visite à Hiroshima pendant les vacances d’été. »

Arisuin demanda avec un regard un peu surpris lorsque Shizuku avait dit cela comme si elle avait abandonné. « Alors ne vas-tu pas l’accompagner à Vermillion ? »

Tout en faisant face à Shizuku qui fronçait les lèvres comme si elle boudait un peu,

« Même moi, je ne ferais pas une chose aussi absurde. »

J’ai senti que ça allait être quelque chose comme ça, mais…, il avait pensé ça, mais Arisuin n’était pas un homme qui dirait une chose aussi irréfléchie.

 

 

Ils savaient que la relation d’Ikki et Stella avait beaucoup progressé en finale du tournoi.

Et ces deux-là allaient visiter l’Empire de Vermillion pour rencontrer les parents de Stella.

Si la discussion se déroulait sans heurts, cela deviendrait la clé de leur engagement.

En regardant ce jour qui s’approchait, Shizuku avait commencé à comprendre ce qui se passait en elle.

Shizuku… aime aussi Stella-chan, n’est-ce pas ?

Bien que la personne elle-même ne l’admettra jamais.

Sinon, il lui serait impossible de se rapprocher de son grand frère bien-aimé.

Shizuku était si mignonne, Arisuin avait pressé sa joue d’un doigt un peu boudeur comme pour se moquer d’elle.

Sur ce, Shizuku avait levé ses sourcils maussades puis avait levé son index et avait touché la joue d’Arisuin.

Non, plutôt que de dire qu’elle l’avait touché, elle l’avait poignardé.

Arisuin avait souri ironiquement en se frottant la joue à cause de l’esprit de compétition si forte qu’avait Shizuku.

Shizuku lui avait demandé. « Plus important encore, Alice, as-tu des projets pour les vacances d’été ? Si non, voudrais-tu venir avec moi à Hiroshima ? »

Cependant, Arisuin avait retourné « je suis désolé » avec une expression triste envers cette invitation.

Il avait quelque chose à faire.

« … Cela fait un moment que je pense retourner dans ma ville natale pendant ces vacances d’été. Je n’ai pas pu y aller pendant longtemps, mais je me rendrai sur les tombes de mes amis. »

« Je vois. Alors nous passerons l’été l’un sans l’autre. C’est un peu triste. »

« J’espère que ton entraînement se passera bien à distance. »

 

◆◇◆◇◆

 

Environ deux heures après le début de la fête de la victoire.

Toutes les personnes qui s’étaient mises autour des photos et qui s’étaient remémoré le festival avaient été plus que satisfaites, puis elles s’étaient divisées en petits groupes de camarades avec lesquels elles avaient l’habitude de traîner et avaient commencé à avoir une conversation agréable.

Alors qu’ils arrivaient à cette étape, Ikki, l’invité d’honneur, avait finalement été libéré de cette foule.

« *Phew* »

Ikki s’était assis profondément dans la chaise, avait déposé son dos sur le dossier de la chaise et avait regardé le plafond.

Il avait reçu les félicitations de nombreuses personnes.

Son endurance était quelque peu épuisée en raison de cette situation peu familière.

Mais ce n’était pas tout, il avait également répondu à l’interview de Kagami, donc sa gorge était sèche.

Devait-il demander à Koume d’apporter quelque chose ? Oui, c’est ce qu’il pensait et…

« Merci beaucoup pour cette interview du gagnant. “Roi des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée” — san. »

*Des cubes de glace se frappant l’un l’autre*, une sensation froide et dure avait touché ses sourcils.

Stella s’en était occupée et elle était allée chercher un thé d’orge froid.

« … merci. Tu m’as sauvé. »

Et en la remerciant, Ikki avait englouti le contenu de la tasse et en avait bu environ la moitié.

Stella avait regardé l’état d’Ikki qui était à côté d’elle avec des yeux tendres,

Et puis, elle avait ouvert les yeux comme si elle avait remarqué quelque chose.

« Ah, attends un peu, Ikki. Tes cheveux sont ébouriffés. Laisse-moi les arranger. »

 

Les cheveux d’Ikki avaient été ébouriffés à cause des félicitations brutales de Moroboshi et Renren et ils avaient fini par aboutir à ce résultat.

Ikki n’y avait pas prêté attention parce qu’il n’était pas vraiment un homme préoccupé par son apparence personnelle, mais ce n’était pas correct d’être aussi peu soigné devant elle.

Alors il avait hoché la tête d’un « Okay » obéissant et il avait redressé son dos pour que Stella puisse toucher facilement ses cheveux.

Stella se tourna vers l’arrière des cheveux d’Ikki et pendant qu’elle les peignait d’une manière douce en utilisant ses mains,

« Et c’est ainsi que ça s’est terminé, n’est-ce pas ? Le tournoi. »

Elle marmonna, se sentant un peu triste.

À cela, Ikki répondit par la même opinion.

« Oui… En un clin d’œil. »

« Je me sens un peu vide… Parce que je visais ça depuis longtemps. »

Ce sentiment avait été bien compris par Ikki.

Il visait aussi cet endroit.

Pour la remise des diplômes. Et pour la promesse qu’il avait faite à Stella.

C’est pour ça que… Ikki était devenu un peu mal à l’aise.

« As-tu peut-être fait un burn-out ? »

Cependant, Stella avait ri de l’inquiétude d’Ikki avec « Es-tu sérieux ? ».

« Je vais m’entraîner pour ma revanche l’année prochaine ! Et aussi pour le truc d’hier soir. »

La nuit dernière.

Face à ces mots, il avait hoché la tête avec « — ouais. C’est ça. »

C’est vrai… À l’origine, cette célébration devait avoir lieu hier, juste après la cérémonie de remise des prix.

La raison pour laquelle elle avait été retardée d’un jour n’est rien d’autre qu’une affaire urgente qui était arrivé à l’invité d’honneur.

Ikki et Stella avaient reçu un appel du Premier ministre Tsukikage Bakuga au dôme, la nuit.

***

Partie 5

Je voudrais que vous vous retrouviez sur le ring du dôme à 21 heures.

Cet appel avait eu lieu après la cérémonie de remise des prix. Ce rendez-vous avait été amené par Shinguuji Kurono, la directrice de l’Académie Hagun. Selon ce qu’ils avaient entendu, ils allaient avoir une conversation secrète avec Tsukikage et quatre personnes avec qui la Princesse Yaksha Saikyou Nene était mêlée. Elle était l’une des personnes les plus puissantes du Japon qui avait agi comme le maître de Kurono et Stella.

« De quoi diable veulent-ils parler ? Et pour oser appeler à une telle heure ! »

« Allons donc… Je ne comprends pas non plus. »

Les deux individus entrèrent dans le dôme à l’heure prévue. Ils traversèrent le passage vide et hochèrent la tête avec perplexité en se dirigeant vers le ring.

« Si c’était une invitation de terroristes, alors je leur ferais mordre la poussière. »

« Je pense que ce n’est pas le cas parce que la directrice et Saikyou-sensei semblent aussi être dans ce… »

Ils avaient fini par franchir la porte laissée ouverte et étaient arrivés proches du ring de la réunion.

Cependant, et bizarrement, il n’y avait personne.

Il n’y avait qu’un silence si fort qu’il en devenait une douleur pour les oreilles dans une pièce si spacieuse qui s’étendait autour d’eux.

« Se moque-t-on de nous ou quoi ? Même celui qui nous a appelés n’est pas là. Ikki. L’heure est correcte, non ? »

« Oui. C’est étrange… »

Le résultat était le même, même en vérifiant les environs.

Aucune forme humaine n’avait été trouvée sur le ring ni dans les sièges des spectateurs positionnés tout autour.

C’était désert.

Les ordures avaient également été complètement balayées, ce n’était plus que l’ombre de l’enthousiasme sauvage de ce matin.

Ikki avait ressenti une touche de solitude en regardant cet état de désolation.

Ils avaient passé tellement de temps dans cet endroit.

Les quelques jours étaient inférieurs à une semaine, mais un tel enrichissement était inégalé.

Pour cette raison, Ikki avait ressenti un fort attachement à cet endroit.

Mais…

Hein… ?

Pourquoi la scène lui avait-elle fait ressentir un tel attachement ?

Qu’est-ce que c’est ? Ce sentiment étrange.

Une brise marine légèrement pénétrante avait secoué le silence à l’intérieur du dôme.

Chaque fois que l’atmosphère tremblait légèrement, elle caressait sa peau.

Ikki avait ressenti un étrange sentiment d’inconfort avec cette sensation.

L’atmosphère de cet endroit circulait-elle comme ça ?

Pourquoi caressait-elle sa peau comme ça maintenant ?

— Ce n’est pas ça.

L’écoulement de l’air est étrange.

Les informations visuelles qu’il avait obtenues en arpentant les environs il n’y a pas longtemps et la fluctuation atmosphérique qu’il avait ressentie sur sa peau.

 

Ces deux informations ne correspondaient pas.

Ils étaient désordonnés.

La fluctuation atmosphérique supposée à partir de ses informations visuelles ainsi que celle qui était réelle divergeaient.

Oui, comme si…

 

C’était comme s’il y avait un obstacle autre que Stella et lui-même sur le ring…

 

« … ! »

Immédiatement après l’avoir reconnu, Ikki l’avait capté avec ses yeux.

Derrière Stella. L’existence d’une armure sombre soulevant une hallebarde géante au-dessus de sa tête… !

 

« Stellaaaaaaaaaaaaaaaa ! Évite çççççççççaaaaa !! »

 

« … ! »

La réaction de Stella à ce moment-là était le fruit de sa confiance en Ikki.

Stella n’avait pas encore remarqué la présence derrière elle.

Néanmoins, elle avait jeté son corps vers l’avant de manière réflexe.

Elle n’avait pas été déconcertée par le cri soudain, elle n’avait pas essayé de regarder en arrière.

La confiance totale envers l’homme appelé Ikki avait fait bouger son corps sans qu’elle ait à réfléchir.

Immédiatement après, la lame de la hallebarde s’était abattue sur l’endroit où Stella se tenait juste à l’instant, et avec un son rugissant, elle avait écrasé le ring et le silence de cet endroit.

« Qui êtes-vous ? »

« … »

Elle leva le corps qui avait été jeté auparavant avec sa main droite et fit une rotation dans l’air.

Stella fit face à l’ennemi et laissa échapper une voix furieuse.

Il y avait une vigilance inhabituelle dans ses yeux grands ouverts.

Ce n’était pas surprenant.

Il lui était facile de se placer derrière eux, mais sa force répulsive avait facilement écrasé le ring d’ardoise renforcée.

Sa force physique n’était pas au niveau de celle de Stella, mais de la classe de Kurogane Ouma.

Ce n’était pas une personne ordinaire.

Contrastant avec cela, l’ennemi recouvert d’une armure noire ne répondit rien et attaqua à nouveau Stella.

Il y avait un esprit de combat clair dans ses actions.

« … ! C’est quelqu’un qu’on ne connaît pas, mais maintenant qu’il a fait ça, il est devenu mon ennemi ! »

Stella répondit.

Elle fit immédiatement apparaître son Dispositif, Laevateinn, dans ses mains,

« Transperce le ciel d’azur ! Flammes du purgatoire… ! »

Des flammes étaient apparues de la lame.

Elles tourbillonnaient, et la multitude de flammes superposées augmenta la température et l’intensité de leur lumière en un clin d’œil.

Et cela s’était transformé en une épée lumineuse incandescente.

Sa luminosité éclairait d’un éclat tout l’intérieur du dôme comme s’il était midi,

— Elle fit apparaître la silhouette détaillée de l’armure noire qui fusionnait avec les ténèbres.

Cette silhouette.

Cette armure, pas question… !

Ikki s’en était souvenu quand il l’avait vu.

Mais,

 

« Katharterio Salamandra !!! »

 

Au moment même où il l’avait remarqué, l’attaque tranchante de Stella, qui émettait de la lumière, avait englouti l’armure.

C’était un coup direct, il n’y avait aucun doute là-dessus.

Avec cette réaction précise, Stella l’avait raillé,

« Humph ! Comment était-ce — !? »

Cependant, l’expression du visage de Stella s’était instantanément teintée de surprise.

C’était attendu.

Son coup mortel. Katharterio Salamandra.

Il avait traversé le torrent de lumière comme s’il s’agissait d’une brise légère, sans perdre le moindre élan. Le chevalier en armure noire était apparu devant les yeux de Stella depuis l’intérieur de la lumière.

Et puis, l’armure noire avait à nouveau brandi la hallebarde et l’abattit de toutes ses forces, visant le sommet de la tête de Stella.

L’évasion de Stella qui était convaincue du coup direct de Katharterio Salamandra n’était pas assez bonne. Mais,

« Stellaaaa ! »

Ikki, qui était arrivé en courant, l’avait compensé.

Il avait poussé Stella avec force de son côté, était passé sous la hallebarde qui tombait et avait esquivé la lame.

« Haaaaaa ! »

Il roula et tordit son corps, puis lâcha une frappe horizontale éclair sur le torse du chevalier en armure pour le couper en deux.

Le chevalier en armure qui avait abattu sa hallebarde n’avait pas pu répondre à cela.

La lame noire d’Intetsu avait frappé le tronc de l’armure comme si elle était absorbée par celle-ci.

Cependant, l’attaque tranchante d’Ikki était d’un tranchant inégalé, mais sa puissance n’était pas si élevée.

L’attaque tranchante avait été bloquée par l’armure, et littéralement la lame ne s’était pas enfoncée dedans.

Cependant, Ikki le savait déjà.

Il n’y avait pas besoin de couper l’armure.

— La lame n’avait qu’à le toucher, c’était suffisant.

« … ! »

À l’instant où Intetsu avait touché le flanc de l’armure, Ikki avait mis au travail les muscles de tout son corps.

Il avait libéré sa deuxième attaque favorite par expansion et contraction musculaire.

La Sixième Épée secrète, Dokuga no Tachi.

C’était une technique qui provoquait des ondulations dans l’eau à l’intérieur du corps d’un utilisateur d’armure en frappant un certain type de vibration contre l’arme et l’armure de l’adversaire, ignorant toutes les défenses et détruisant l’ennemi de l’intérieur.

La fermeté et l’absorption des chocs n’étaient pas proportionnelles.

La vibration appelée poison s’était répandue dans tout le corps du chevalier en armure en un éclair — .

Du sang frais avait jailli des petites ouvertures de l’armure.

Quoi qu’il en soit — .

« Guh ! »

Juste après ça, l’armure noire avait lâché un coup de pied contre Ikki.

Il n’avait pas semblé trop blessé, alors même qu’il avait été frappé par le Dokuga no Tachi.

Cependant… Ikki n’avait pas été surpris par cela.

La raison est que l’attaque de tout à l’heure ne visait pas à endommager Ikki lui-même.

Il avait été convaincu par ce coup.

Qui était cette personne, ce chevalier en armure devant ses yeux ? Et ensuite,

« Ikki ! Ce type, il est peut-être… »

Stella, qui avait couru vers Ikki qui avait été envoyé voler par ce coup de pied, avait réalisé quelque chose de similaire.

Par conséquent, ils avaient compris.

C’était un adversaire au-delà de leurs forces.

« Stella ! Suis-moi ! »

« Laisse-moi faire ! »

Avec Ikki comme avant-garde, les deux combattants s’étaient positionnés pour l’attaquer en même temps.

Avec cela, le chevalier en armure manipula habilement la poignée de la hallebarde géante et fit tourner la hallebarde au-dessus de sa tête.

Alors qu’Ikki réduisait la distance entre eux, la hallebarde noire de jais avait accéléré à l’aide d’une importante force centrifuge et était devenue comme un tourbillon noir, coupant le corps d’Ikki.

Il l’avait coupé. — Enfin, c’est ce qu’il pensait.

Cependant, la hallebarde qui aurait dû l’intercepter avec un timing parfait, elle s’agita quelques centimètres devant Ikki qui courait vers lui.

Quatrième Épée Secrète — Mirage.

C’était une technique corporelle qui ensorcelait les yeux du rival par le tempo de son jeu de jambes unique.

Ikki avait alors également créé des images rémanentes devant lui qui avaient fait que le chevalier en armure avait mal estimé la distance.

Et puis, les deux étudiants avaient visé le moment où le chevalier en armure avait vibré de façon importante et l’avaient attaqué — !

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! »

Stella, qui courait derrière Ikki, avait retourné son épée et avait frappé avec Laevateinn.

Elle avait agi simultanément avec Ikki qui avait couru devant et avait sauté.

En atterrissant sur la partie médiane de l’épée, le Pire avait libéré la première épée secrète, une technique de charge qui possédait le pouvoir le plus destructeur parmi les sept épées secrètes qu’il possédait.

La force de charge de Saigeki et la force physique de l’épée de Stella avaient fait trembler le sol.

Cela faisait que tout se concentrait en un seul point pour transpercer l’ennemi, c’était une technique combinée qui ne pouvait être réalisée que par ces deux personnes, elle était créée par leur inspiration et leur combinaison parfaitement coordonnées.

Leurs noms étaient — .

 

« Tsunoou — !!! »

« Projectile Harmonieux — !!! »

 

L’inspiration du nom des techniques n’était pas du tout liée, mais ce n’était pas un problème.

Le coup, qui était la combinaison de la force des deux, était splendide, il frappa directement la zone entre les sourcils de l’ennemi qui avait perdu sa position à cause de son attaque qui avait manqué — ce qui provoqua des étincelles et un rugissement, et projeta le chevalier en armure hors du ring.

Cependant,

« Qu… !? »

Au moment où ils pensaient qu’il avait été poussé hors du ring, il s’était enfoncé dans le mur sous les sièges du public, juste comme ça.

Le chevalier en armure avait soudainement fait pivoter son corps et avait atterri avec ses deux pieds sur le mur entourant le périmètre du ring.

Il donna immédiatement un coup de pied dans le mur, le fracassant, puis bondit vers Ikki et Stella avec l’élan d’un boulet de canon, puis pour les couper en deux, il balança la hallebarde horizontalement.

C’était un long swing avec une bonne portée.

Même s’ils l’avaient esquivé facilement, une impatience évidente se lisait sur leurs expressions faciales.

Ce qui n’était pas surprenant.

Tsunoou, qui concentrait la force physique de Stella et Ikki en un point.

Même si l’ennemi sous leurs yeux avait été frappé directement par cette arme, aucun dommage ne l’avait traversé, et il n’avait même pas tressailli.

« … Si ça n’a pas réglé le problème, alors nous n’avons pas d’autre choix que de le faire. »

« Oui. Faisons-le. »

Les deux amoureux s’étaient résolus vers l’adversaire, le chevalier en armure qui avait corrigé sa position calmement en faisant tourner sa hallebarde.

Et en inspirant profondément en même temps.

« Ittou — »

« Dragon — »

Leurs capacités. Ils allaient essayer de les utiliser au maximum.

— Mais, c’est à ce moment-là que…

 

« C’est suffisant. »

 

« “Eh !?” »

Une voix familière s’était interposée entre les trois personnes sur le ring.

Quand ils regardèrent dans la direction de celle qui avait parlé, ceux qui étaient là étaient…

« Directrice… et — . »

« Néné-sensei et le Premier ministre Tsukikage… !? »

Les trois personnes qu’ils étaient censés rencontrer à cet endroit aujourd’hui étaient arrivées sur le ring.

***

Partie 6

Kurono, qui était dans ce groupe, parla au chevalier en armure.

« Plus que ça et vous allez vous entretuer. Pouvez-vous lâcher votre arme ? »

Le chevalier en armure… défit sa position sans montrer une attitude qui s’y opposait et laissa tomber la pointe de la hallebarde au sol.

L’esprit combatif présent il n’y a pas si longtemps avait disparu de cette silhouette.

Alors, Ikki et Stella avaient également laissé tomber la pointe de leurs épées pendant un moment — et ils avaient demandé.

« Directrice. Qu’est-ce que cela signifie ? »

En réponse à cette question, c’est Nene, qui était à côté de Kurono, qui avait retourné quelques mots.

« Eh bien, c’était une sorte de divertissement mesquin. Cependant, je suis consciente que Kurogane et Stella-chan savent qui est ce type, non ? »

« Oui… »

Ils le connaissaient.

Ils pensaient « pas possible » avec cette apparence particulière, mais ils avaient été convaincus en le combattant.

« La notion de Fortitude qui ne cesse de restaurer le corps de l’utilisateur à l’infini. En portant le dispositif Orichalcos sur son corps afin de l’utiliser, cet individu, le Chevalier de Rang A de France, a été inscrit dans la Ligue de Rang A du KOK pour la première fois l’année dernière et s’est hissé au sommet du classement en un clin d’œil avec une progression tempétueuse et régulière — Il est l’actuel top 4 mondial. Le Chevalier Noir, Ascaride-san, n’est-ce pas ? »

« … »

Le Chevalier Noir n’avait pas répondu à la question d’Ikki.

Il avait continué à être silencieux comme il l’avait fait jusqu’à maintenant.

Cependant, cette force.

Il n’y avait plus besoin de s’engager dans cette voie.

Ce qu’ils ne savaient pas, c’est pourquoi un chevalier de première classe d’un pays membre de la Ligue les avait attaqués…

Kurono donna une réponse à cette question.

« Ascaride voulait à tout prix voir votre force. Comme c’était un signe qu’il lancerait une attaque-surprise si nous l’avions laissé seul, nous l’avons laissé faire sous notre surveillance. »

« … “nous le laissons faire”… je suis actuellement une invitée d’état. Je suis la seconde princesse de l’Empire de Vermillon ! Cela pourrait très certainement être vu comme un problème international ! »

Stella jeta un coup d’œil à Tsukikage qui était derrière ces deux-là à cause des mots directs de Kurono.

Tsukikage avait affiché un sourire en coin.

« Je l’ai arrêtée, mais…

« Nous l’avons approuvé ! »

« N’êtes-vous pas notre professeur ? »

« Vous n’aurez pas beaucoup d’occasions de rencontrer des chevaliers de ce niveau. Faire l’expérience de la force des chevaliers de haut niveau de la Ligue sur votre peau est bien quelque chose que vous pouvez voir comme une expérience qui est bonne pour vous. Faites-moi confiance. »

« M-Malgré cela, n’y avait-il pas un autre moyen de faire ça… ? »

Stella avait laissé tomber ses épaules, exaspérée.

Certes, l’entraînement avait une limite.

Et pendant que Stella se plaignait à Néné et aux autres, l’agresseur, Ascaride, n’avait toujours rien dit puis il avait essayé de quitter le ring.

Il avait accompli son but, donc il semblerait que ça n’avait plus de sens pour lui d’être ici.

C’était vraiment un homme qui faisait les choses comme il voulait.

Eh bien, si l’autre partie n’avait pas montré son intention de combattre Ikki, alors il n’y avait aucune raison particulière de le poursuivre.

C’est pourquoi il avait détourné ses yeux du dos d’Ascaride qui s’en est allé,

« Je comprends la raison pour laquelle Ascaride-san nous a attaqués. Il n’est pas nécessaire d’en discuter davantage. Plus important encore, Premier ministre Tsukikage. Quel est le problème dont vous voulez nous parler… ? »

Il avait présenté son intérêt à l’homme qui les avait convoqués en ce lieu.

Tsukikage, qui n’avait fait qu’un pas jusqu’à présent, montra une expression semblable à de la gratitude sur son visage pour avoir changé le cours de la conversation.

« Il y a deux raisons pour lesquelles je vous ai appelés tous les deux aujourd’hui. Parce qu’il y a quelque chose que je veux que vous entendiez et quelque chose dont nous devrions parler… Commençons par la seconde. »

Il avait commencé à parler d’un ton sérieux.

« Il n’y a qu’une seule chose dont nous devrions parler. Ikki-kun. C’est à propos de l’incident qui est arrivé à ton corps. »

 

◆◇◆◇◆

 

« Quelque chose… est arrivé au corps d’Ikki… ? »

Stella avait tourné un visage mal à l’aise devant des paroles aussi inquiétantes.

Mais Tsukikage n’avait pas répondu à la question de Stella,

« Ikki-kun sait déjà de quoi je parle, n’est-ce pas ? »

Il l’avait demandé à Ikki.

Ikki acquiesça à cette question.

C’est parce qu’il s’en souvenait.

« C’est donc bien autre chose qui s’est produit lorsque j’ai utilisé Ittou Rasetsu pour la deuxième fois dans le match contre Stella ? »

À ce sujet, Tsukikage avait affirmé « Exactement ».

« Le pouvoir magique est l’influence qui est liée à ce monde et à la chose que les Blazers ont par naissance. Pour cette raison, la quantité globale d’un individu est considérée comme étant son destin. Mais… il y a des exceptions dans ce monde qui réfutent cette prémisse. Comme ceux qui ont brisé les chaînes du destin par leur propre volonté. Je parle bien de ceux qui ont brisé les limites de leurs âmes en tant que personnes et qui ont échappé à leur destin. Nous appelons ces existences des Desperados. »

Tsukikage parla.

Au moment où il avait reçu le Katharterio Salamandra de Stella, Ikki avait été vaincu dans son destin original.

Mais il avait brûlé en raison de ses sentiments pour Stella et s’était libéré de ce destin.

Le destin entourant ce monde avait transcendé les limites permises pour l’être appelé « Kurogane Ikki ». Il avait provoqué un miracle incroyable en élevant la limite supérieure de son pouvoir magique, et il avait renversé son destin.

« À cet instant, tu as élevé le rang de ton âme et tu es devenu une existence différente des Blazers ordinaires. Toi, qui as atteint cet éveil, tu as été retiré du cercle du destin entourant cette planète, et maintenant tu es devenu capable d’augmenter la limite supérieure de ta puissance magique en fonction de l’entraînement. Ma première tâche est de te dire le fait que tu es devenu une existence qui a mis le pied dans l’actuel Domaine des Desperados. »

« Attendez une minute ! »

Puis, Stella avait interrompu les paroles du Tsukikage.

Elle affichait une forte irritation sur son visage,

« J’ai certainement vu le moment où la puissance magique d’Ikki a augmenté. C’était impossible, mais je pensais que si c’était Ikki, alors il ferait à peu près ça. Cependant, Premier ministre Tsukikage. Par votre façon de parler, cela signifie que vous connaissiez l’existence de ce phénomène depuis longtemps, n’est-ce pas ? »

« Oui. Absolument. Et ce n’est certainement pas seulement moi. C’est également connu par le siège de la Ligue. Je transmets cette information à celui qui a vécu un réveil en tant que chef des nations membres de la Ligue Internationale des Chevaliers-Mages. »

« … »

L’irritation de Stella s’était transformée en colère à ces mots.

« L’Empire de Vermillion n’a jamais entendu une telle histoire. Je n’ai jamais entendu une telle histoire de la part d’Otou-sama ! … En premier lieu, pourquoi étiez-vous silencieux ? Renverser le sens commun de ce monde depuis les racines avec quelque chose comme “La limite supérieure de la puissance magique ne change pas depuis la naissance”, n’est-ce pas une conversation sérieuse… !? Vous auriez dû le détailler à toutes les nations membres de la Ligue, vous ne pensez pas !? »

Stella s’était approchée du Tsukikage avec une attitude inhabituellement menaçante.

C’était naturel.

Elle était d’abord un élève chevalier et en même temps, la seconde princesse de l’Empire de Vermillion.

C’était une personne politique impliquée dans le centre des organes administratifs de tout un pays.

La Ligue cachait des choses à l’égard de son pays, et il ne s’agissait pas de contenus qui pouvaient être transmis par un « oui, c’est vrai ? »

La limite supérieure de la puissance magique pourrait être supprimée.

Si seules quelques nations partageaient ce savoir-faire, il s’agissait alors d’une faute professionnelle à l’encontre des alliés de ces nations.

Dans ce cas, elle devait envisager leur retrait de la Ligue.

Cependant, en réponse à l’indignation de la seconde princesse du royaume de Vermillion, Tsukikage s’était expliqué en tant que représentant de la Ligue.

« Il est raisonnable pour la princesse Stella d’être en colère. Cependant… c’est un malentendu quant au fait que la Ligue ait trompé le royaume de Vermillion et qu’elle ait monopolisé le savoir-faire qui mène au Desperado chez certaines nations. La Ligue cache l’existence des Desperados… parce c’est quelque chose de très dangereux. »

« Dangereux ? »

« Oui. Pour atteindre l’état de Desperado, il faut porter le potentiel de soi à l’extrême, en plus, il faut que la volonté de la personne forte s’élève encore plus haut que ça. C’est une condition absolue de l’éveil… Mais, avez-vous pensé au fait qu’il y a des gens qui peuvent vous faire du mal et combien d’entre eux sont dans ce monde ? »

« C’est…

« Princesse Stella. Vous devriez le comprendre si vous êtes un chevalier de ce rang. Ce n’est pas quelque chose qui peut être imité ou qu’on peut tenter de le copier. Cependant, vous devriez être capable de l’imaginer si vous êtes aussi une dame qui fait partie de la famille impériale et qui est impliquée dans l’administration d’un pays… Le type de tragédies qui se produira si un “Leader” avide connaît l’existence de ce domaine. »

« … »

Stella ouvrit grand les yeux et bloqua son souffle un instant.

Il lui était facile d’imaginer une tragédie finale, car sa famille royale avait un fort pouvoir politique sur son peuple et elle connaissait bien les mécanismes de la nation.

« Un Blazer puissant est un être très important pour une nation. Plus ils sont nombreux, mieux c’est. Par conséquent, si la limite supérieure de la puissance magique pouvait être brisée par une méthode pour être augmentée et que c’est information était propagé, alors et sans faute, quelqu’un qui forcera les Blazers de leur propre pays apparaîtrait. Porter à l’épuisement le potentiel des êtres humains contre leur volonté, voilà bien un entraînement horrible… Mais l’éveil, ce n’est pas quelque chose qui peut être imposé par une tierce personne. Ce qui est nécessaire pour surmonter le destin, c’est sa propre volonté. Lorsqu’on impose un entraînement sévère, comme le fait de se tenir dans les profondeurs de la mort, alors seule la tragédie naît tant que l’on est sous pression. C’est pourquoi, et pour ne pas créer une telle tragédie, la Ligue a dissimulé l’existence des Desperados et n’a révélé leurs existences qu’à certaines personnes des nations qui ont atteint le rang de Desperados parmi les nations affiliées à la Ligue. Cela ne signifie pas que nous cachions de la mauvaise volonté envers le Royaume de Vermillion, alors j’aimerais que vous compreniez cela. »

Face à l’explication du Tsukikage.

« … hmm. Si c’est le cas, eh bien… je comprends. »

Stella avait montré de la compréhension et avait retiré son attitude menaçante.

Elle l’avait imaginé, elle était convaincue que cette tragédie était inévitable.

Aussi bien pour les pays sous une dictature comme dans les pays démocratiques, cela pourrait être dangereux.

S’ils devaient faire quelque chose de déraisonnable comme mettre des vies en danger, alors les Blazers deviendraient plus forts en dépassant la limite supérieure de la puissance magique. Si une telle opinion publique devait naître, les droits de l’homme du petit nombre de Blazers atteindraient une situation critique.

Il était justifié que la Ligue, qui supervisait les Blazers, garde le secret.

***

Partie 7

— Et ainsi, Stella avait retrouvé son calme et Ikki avait pris une petite bouffée d’air de soulagement.

« Mais puisque seules les nations possédant des Desperados sont au courant, cela signifie-t-il… qu’il y a déjà d’autres individus comme eux au Japon ? »

Il avait soulevé une question qui avait été générée au milieu de la conversation.

Tsukikage avait hoché la tête en ce sens, il avait montré son affirmation avec son cou allant de haut en bas.

« Il n’y a que deux Chevaliers-Mages qui ont la nationalité japonaise. L’un d’eux est le légendaire chevalier, le Dieu de la Guerre, M. Nangou Torajirou, qui a vécu à la même époque que le Grand Héros Kurogane Ryouma. Et l’autre personne est l’élève préférée du Dieu de la guerre qui est ici, la princesse Yaksha, Saikyou Nene-kun. Pour ce qui est des questions extérieures, M. Ascaride est aussi un membre de la Ligue. »

« Nene-sensei est… ! »

« Eh bien, ce n’est pas comme si j’étais classée troisième dans le monde juste pour le spectacle, tu sais… Je suis différente de toi qui as fini par te retirer rapidement parce que tu as perdu ton sang-froid au réveil. »

« … »

Kurono, l’air embarrassé, avait détourné les yeux, car Nene avait tourné un regard agressif vers elle.

Il y avait vraiment une humeur volatile différente de celle des deux personnes qui se chamaillent en utilisant leur langage abusif commun.

Tsukikage, qui avait deviné, avait applaudi une fois et était retourné à son histoire.

« La conversation a fait quelques allers-retours. Mais pour résumer la raison pour laquelle le chef des nations membres de la Ligue des Chevaliers a pris rendez-vous avec un nouveau Desperado : comme je l’ai expliqué à la Princesse Stella avant ça, je voulais juste que vous soyez conscient de vous-même des existences appelées Desperados et de la façon dont cela peut compromettre les droits de l’homme de tous les Blazers et que vous ne le rendiez pas public. Avez-vous compris ça ? »

« Oui. Ainsi, quand on me posera des questions en rapport à mon second Ittou Rasetsu, je devrais dire que j’ai puisé mon pouvoir magique au fond de moi et non qu’il a augmenté. Est-ce bien ça ? »

« Votre compréhension rapide nous a fait gagner du temps. »

Tsukikage afficha un sourire satisfait envers les facultés intellectuelles d’Ikki qui devina sans qu’on lui dise le texte fixe recommandé par la Ligue après avoir vécu l’éveil dans un lieu officiel. Et puis.

« Bien que leur existence doive être dissimulée pour le bénéfice de tous les Blazers, les Desperados qui ont dépassé leur destin grâce à l’éveil ne sont pas liés par le sort qui entoure ce monde. Et selon l’entraînement, leur puissance de combat supérieure peut étendre leurs pouvoirs magiques. Moi, en tant que Premier ministre du Japon, je collaborerai sans rien épargner pour que vous deveniez plus fort. Si nécessaire, je peux également vous présenter un excellent professeur grâce à mes relations. »

Il avait fait la promesse ferme de soutenir Ikki, qui s’était élevé vers un nouveau domaine, en tant que nation.

Ikki parla par rapport à ça avec une certaine retenue.

« Merci beaucoup — c’est ce que j’aimerais dire, mais... »

Il parla à Tsukikage tout en ayant des étincelles de prudences dans ses yeux telle une lame.

« Je ne peux toujours pas faire confiance à une personne comme vous. Vous avez attaqué notre Académie. Vous avez même demandé la coopération de la Rébellion et vous avez tenté de lancer l’Académie Nationale d’Akatsuki. À moins qu’un certain nombre d’explications raisonnables ne soient données pour cette raison, je n’ai pas envie de me fier à vous, en aucune façon. »

« Tu l’as bien dit, Kurogane. Je suis d’accord. »

« Cela vaut également pour l’Empire de Vermillon, nous ne pouvons nous empêcher d’éprouver de la méfiance envers des gens comme vous qui conspirent avec des terroristes. »

« Sensei. Pourquoi ne pas en parler maintenant ? De ce que tu penses et de pourquoi tu as fait ça ? »

Les trois autres avaient également adhéré à la méfiance d’Ikki.

Les yeux de tous s’étaient rassemblés sur Tsukikage.

Comme si le Tsukikage attendait ça,

« Bien sûr… Comme c’est le deuxième sujet qui a rassemblé tout le monde ici aujourd’hui. »

Il avait tendu les deux bras vers l’avant,

« Fais briller tout l’univers. Orbe de la Lune. »

Avec une faible lumière comme l’éclat de la lune, il avait manifesté son dispositif.

 

◆◇◆◇◆

 

Ce qui était apparu devant les deux mains que Tsukikage avait ouvertes était une boule de cristal de la taille d’un poing, décorée de métal doré.

Il volait en diffusant une lumière dorée pâle.

« C’est… le Dispositif de sensei… »

« Ça ne ressemble pas à une arme. C’est aussi la première fois que tu le vois, Kuu-chan ? »

« Oui… Quand j’étais à l’Académie, j’ai entendu dire qu’il était un Blazer du groupe des non-combattants, mais c’est la première fois que je le vois. »

« Mon dispositif Orbe de la Lune, en raison de sa capacité… a toujours été un secret décrété par l’État japonais depuis qu’il s’est manifesté. Naturellement, les détails ont été cachés par la Ligue. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas montré en public. »

« Quel est le rapport entre ce dispositif et la raison pour laquelle le Premier ministre Tsukikage a commencé à agir cette fois-ci ? »

Tsukikage sourit avec un regard qui le fait se sentir un peu fatigué par la question d’Ikki,

« Bien, reportons la conversation pour une minute, je veux que vous voyiez ça d’abord. »

En disant cela, il avait fait bouger avec ses doigts l’orbe de la lune qui était resté en l’air.

Puis, une vague s’était tenue sur la surface du miroir de l’orbe de la lune et une goutte était tombée du fond de l’orbe. Elle était tombée sur le sol en ardoise renforcée.

À ce moment-là.

La goutte qui était tombée avait provoqué une ondulation brillante sous les pieds d’Ikki et de tout le monde et avait projeté une image sur le sol dans l’obscurité.

« C’est… ! »

Tout le monde avait bloqué son souffle et les expressions sur leurs visages s’étaient raidies avec cette image.

Ce qui avait montré le dispositif de Tsukikage était — l’enfer.

Une ville où toute la surface était engloutie par les flammes et où les gens brûlaient tout en étant vivants.

C’était un spectacle de sang, de cris de douleur et de flammes, on ne pouvait le décrire que comme l’enfer.

« … Qu’est-ce que c’est, ce… ! Les e-enfants sont… ! »

« Stella… ! »

La moitié inférieure des corps avait-il été écrasé par les débris ? Stella s’était accroupie et avait couvert sa bouche, elle ne pouvait pas supporter la scène des garçons qui tentaient désespérément d’échapper aux flammes, mais qui avaient été engloutis par les flammes sans réaliser leurs rêves.

Ikki s’était immédiatement précipité vers Stella et avait frotté son dos qui s’était arrondi, mais son visage était également pâle.

Après tout.

Ce n’était pas juste une vidéo.

Dans une simple vidéo, Stella aurait juste froncé les sourcils en signe d’inconfort, rien de plus.

Cependant, tout le monde dans cet endroit l’avait certainement ressenti.

La chaleur des flammes qui encerclaient les environs.

Les cris qui avaient percé leurs oreilles.

L’odeur de la chair humaine qui brûlait jusqu’à devenir croustillante.

Et clairement avec tout ça.

Personne d’autre qu’eux-mêmes n’était convaincu que le sentiment qu’ils ressentaient était au-delà de leur compréhension.

Que cette scène n’était pas fausse !

Il n’y avait pas de place pour le doute, c’était la réalité.

« Sensei… ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »

Kurono avait élevé une voix de protestation contre l’action du Tsukikage qu’elle ne pouvait pas comprendre.

Cependant, à ce moment-là.

« Eh… ? … !? Kuu-chan, ça ! Regarde ça ! »

Nene regarda attentivement la vidéo tout en plissant la partie des sourcils la plus proche du nez, puis en prenant conscience d’une certaine chose, elle désigna un endroit dans la vidéo. Après cela, Kurono avait également fait la même chose — elle avait frissonné.

Ce que Nene avait indiqué en premier, c’est la forme de « Toky Sky Tree » qui penchait en diagonale sous la violence de la scène.

« Pas possible, vous me dites que c’est Tokyo !? »

Tsukikage avait répondu « C’est vrai » à cette prise de conscience.

« L’Orbe de la Lune a le pouvoir de regarder dans le “Passé” des personnes et des lieux dans une portée définie. Cependant, le pouvoir de lire la cause et l’effet me montre parfois le “futur” qui existe sur la ligne actuelle de cause et d’effet sous la forme de “rêves prophétiques”… C’est le souvenir du futur que ce pouvoir m’a montré. Si le destin de la planète change comme il est maintenant, alors ce sera la situation de Tokyo qui viendra tôt ou tard un jour. Je joue ceci depuis le passé de l’humain qui se tient devant vous, moi. »

« « « Quoi… !? » » »

Tous avaient ouvert de grands yeux en entendant les mots de Tsukikage.

« Vous dites que c’est l’avenir de Tokyo !? »

« Pas possible… ! Comment ça a pu arriver… ! »

La question de Stella s’était échappée d’une voix tremblante.

À ce sujet, Tsukikage secoua la tête.

« Je ne le sais pas. Mon pouvoir me permet seulement de “voir”. Cependant, je peux deviner les circonstances à partir de la situation actuelle du monde. »

Tsukikage, qui l’avait dit, avait claqué des doigts pour éteindre l’Orbe de la Lune et fermer la vidéo.

Il s’était ensuite approché de Stella qui était tombée à genoux et lui avait présenté sa main en s’excusant avec un « Je suis désolé de vous avoir montré quelque chose de désagréable. »

Mais Stella avait renvoyé une expression sévère à cette personne, elle n’avait pas pris sa main et s’était levée en s’appuyant sur Ikki.

« Vous n’avez pas besoin de vous excuser, alors continuez… ! »

Elle voulait la suite.

Les trois autres avaient également montré la même opinion à Tsukikage avec leurs yeux.

Tsukikage avait continué à parler après avoir confirmé que les quatre regards s’étaient rassemblés sur lui.

« Je présume que la Princesse Stella est au courant, mais ce monde maintient une paix temporaire dans la rivalité qui existe entre les trois puissances. L’une d’entre elles est la Ligue Internationale des Chevaliers-Mages à laquelle le Japon appartient également. Une autre est l’Union où de grands pays comme l’Amérique, la Chine, la Russie et l’Arabie Saoudite sont connectés. Et le dernier est la Rébellion, une organisation criminelle énormément importante qui se niche dans les ténèbres de ce monde. Cette histoire est complètement ironique, mais la présence d’une troisième puissance appelée Rébellion permet d’éviter un conflit majeur en contraignant les mouvements extrémistes de la Ligue et de l’Union en quelque sorte en créant une impasse à trois et c’est la situation actuelle. Mais… cette lutte pour la suprématie ne durera pas longtemps. »

« Quelle en est la raison ? »

« La durée de vie. »

Tsukikage avait répondu brièvement à la question d’Ikki.

« Dans chacune de ces trois puissances, il y a un “Desperado” extrêmement puissant. Pour la Ligue, le chevalier qui sert de directeur général de la Ligue et qui est classé 1er au classement mondial du KOK — la Blanche Barbe, Arthur Bright. Pour l’Union, l’homme qui sert de chef de Psyon et dont l’Amérique est fière à son jeune âge de 20 ans — Superman Abraham Carter. Et pour la Rébellion, le roi fripon qui continue de régner sur le monde obscur depuis avant la Seconde Guerre mondiale — le Leader Tyrant. Les trois puissances luttent pour la suprématie, car il y a trois Desperados avec une force inimaginable. Cependant… Tyrant, dont le nom est entré dans l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale, est considérablement âgé. Il ne serait pas étrange que sa vie se termine bientôt. À ce moment-là, lorsqu’il s’agira de savoir comment les affaires du monde évolueront, la première chose sera une compétition pour la récupération des restes de la Rébellion.

« Comment pouvez-vous déclarer si… ? »

« Parce que ça a déjà commencé. Princesse Stella. »

« … ! »

« Non seulement tous les pays de l’Union européenne, mais aussi les États-Unis, la Russie et la Chine, et également certaines des nations membres de la Ligue ont pris contact à leur manière avec la Rébellion… Comme Kazamatsuri-san a pu le dire, quand il s’agit des membres de Rébellion, il y a beaucoup de personnes qui ont pris position à leur manière dans le monde public. Et dans cette compétition, la Ligue prend énormément de retard sur l’Union.

« Parce que la Ligue est aussi l’organisation mère du Quartier Général de la Ligue des Chevaliers qui a clairement pris une position hostile contre la Rébellion… correct ? »

Tsukikage avait hoché la tête.

« C’est vrai. Il y a des individus qui ont de légères relations comme moi, mais les relations en tant qu’organisation sont profondément plus fortes du côté de l’Union. Si Tyrant meurt, la grande majorité de la puissance de combat ira à l’Union. Et alors, ce qui se produira inévitablement après cette clôture sera… la troisième guerre mondiale. »

Tsukikage annonça cette prophétie.

L’Union tentait de mettre ce monde sous le contrôle divisé des grands pays et la Ligue tentait de préserver la forme du monde actuel en coopérant avec les petites nations voisines.

Ces deux organisations qui ne pourraient jamais coexister sur la même planète devaient immanquablement s’affronter.

***

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