Nozomanu Fushi no Boukensha – Tome 2 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : La Fleur de Sang du Dragon

Partie 3

« Maintenant que nous connaissons le nom de l’autre, j’aimerais en savoir plus sur cette demande, » déclarai-je.

Après m’avoir entendu dire ça, Alize acquiesça d’un signe de tête, offrant rapidement une explication. « À propos de ça… Ce n’est rien d’extravagant. Ce que je veux est écrit sur la demande. »

« Vous voulez une… Fleur de Sang du Dragon, » déclarai-je.

« Oui. Puis-je vous demander ça ? » demanda-t-elle.

« Eh bien, je l’ai déjà accepté alors il n’y a aucune raison pour moi de refuser, mais je suis sûr que vous ne comprenez pas tout. Cette plante n’est pas très répandue dans les environs de Maalt. J’aimerais au moins savoir la raison pour laquelle vous me demandez une telle chose ? » déclarai-je.

Alize tourna son regard vers le bas, avec une expression difficile sur son visage.

« C’est…, » commença-t-elle.

Je suppose qu’elle avait ses propres raisons. Malgré cela, elle poursuivit rapidement son explication.

« Oui. Je sais, je sais. Vous n’êtes pas convaincu… Eh bien… Pourriez-vous attendre un peu ? » demanda-t-elle.

« Bien sûr…, » déclarai-je.

J’avais l’impression qu’Alize me parlerait clairement de sa raison, mais elle était vite partie. Je n’avais pas eu à attendre longtemps qu’elle revienne, cependant…

« S’il vous plaît, venez par ici… Je vais vous montrer pourquoi nous avons demandé une telle chose, » déclara Alize.

Me faisant signe de la main, Alize s’était retournée, sortant de la salle de réception.

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J’avais suivi Alize, mais nous n’avions pas pris beaucoup de temps pour arriver, car nous nous étions bientôt arrêtés à l’extérieur d’une pièce. En s’approchant de la porte, Alize avait frappé deux fois.

« C’est Alize…, » déclara-t-elle, comme si elle regardait la porte devant elle.

« Entrez. »

C’était une voix tremblante, presque inaudible — la voix d’une femme.

Alize hocha la tête. « Excusez-moi… »

Après ça, Alize avait ouvert la porte et entra dans la pièce. En me jetant un coup d’œil, Alize avait légèrement incliné la tête, me faisant signe d’entrer aussi.

C’était une chambre basique, meublée d’une petite étagère et d’une table, ainsi que d’un lit tout aussi simple. Dans ce lit se trouvait une femme d’âge moyen, qui luttait un peu pour s’asseoir dans son lit à la vue d’Alize et moi.

« Enchanté de vous rencontrer. Merci beaucoup d’avoir accepté notre demande… de nettoyage des caves de l’orphelinat. Nous n’avons pas grand-chose pour vous remercier de votre gentillesse, mais nous savons que nous vous sommes vraiment reconnaissants pour votre charité. Je suis la gestionnaire de cet orphelinat, Sœur Lillian Jeunne, de l’Église du Ciel Oriental. Nous comptons sur votre générosité. »

La disparité entre la demande d’Alize et les paroles de la sœur m’avait fait tourner légèrement la tête. Le regard en réponse d’Alize m’avait convaincu de garder le silence sur la question. J’avais supposé que je devrais me présenter, de toute façon.

« Ah… Oui. Je suis Rentt Vivie de la Guilde des Aventuriers. Accepter de telles demandes de temps en temps n’est pas si mal, » déclarai-je.

D’un point de vue réaliste, j’avais accepté cette demande parce que je sentais que je devais la faire. Par conséquent, l’acceptation ou le refus des demandes était laissé à l’aventurier. Mais tant qu’on acceptait la demande en question, on travaillait, et c’était la façon d’agir d’un aventurier. Le client et l’aventurier étaient tous deux considérés comme égaux, de sorte qu’il n’y avait aucune raison réelle pour le client de s’en remettre à l’aventurier en question.

« Vos paroles donnent de la force à mon cœur… Le sous-sol de l’orphelinat est petit, mais à cause de la présence de monstres, je ne pouvais pas laisser les enfants le faire. Si j’étais en meilleure santé, je combattrais les monstres moi-même, mais maintenant…, » déclara Lillian.

Je me demandais s’il était possible pour Sœur Lillian, une femme d’une quarantaine d’années, de combattre des monstres, mais le silence relatif et le regard respectueux d’Alize avaient suffi à me convaincre du contraire. Les moines et les prêtres étaient souvent entraînés à avoir une certaine capacité de combat, de sorte qu’ils étaient la seule profession autre que les aventuriers à maîtriser les techniques martiales.

Il y avait aussi des considérations sur l’utilisation de la divinité, auquel cas le physique de la sœur importait peu. Les flammes purificatrices provoquées par l’aura divine étaient plus que suffisantes pour enflammer des monstres dans un petit espace confiné.

Comparés à ce dont Sœur Lillian était théoriquement capable, mes propres pouvoirs divins étaient faibles. Après tout, je n’étais un fervent partisan d’aucune religion, alors il n’y avait pas grand-chose à faire contre cette disparité.

Cela ne me dérangeait pas trop, ayant beaucoup appris sur les applications possibles de la divinité chez Clope. Tant que j’étais créatif sur la façon dont j’utilisais ma divinité, je pouvais produire des résultats respectables.

Sur cette note, j’avais essayé un Art Fusionnel avec la divinité et le mana, et ce test s’était terminé par un échec. La réaction observée lors du mélange de la divinité et du mana était beaucoup trop violente, surtout si on la compare à celle du mana et de l’esprit. Mélanger la divinité et l’esprit n’avait pas donné de résultats plus positifs, principalement en raison du fait que les énergies à l’intérieur de l’arme s’étaient dissipées au moment où elles avaient été mélangées. Peut-être étaient-ils tout simplement incompatibles, ou du moins d’une faible compatibilité. Quoi qu’il en soit, une application réussie me semblait possible avec suffisamment d’entraînement, ou peut-être une sorte de technique que je ne connaissais pas encore.

Sœur Lillian possédait des capacités martiales, mais elle était maintenant incapable de se battre comme elle l’avait l’habitude de le faire. Il était évident de voir que la Sœur était malade.

« Êtes-vous malade... Sœur Lillian… ? » demandai-je.

« Oui, malheureusement… Il semblerait que ma force ait quitté mon corps ces derniers temps. Cependant… Je n’ai jamais eu de problèmes de santé. Je suis sûre que je vais récupérer avec un peu de repos. Alors… si vous voulez bien nous aider pendant ce temps…, » déclara Lillian.

Ne sachant pas trop comment répondre, je m’étais tourné vers Alize, dont l’expression semblait être celle d’un silence suppliant.

« … Je ferai ce que je peux. Prenez soin de vous, Sœur Lillian, je devrais y aller bientôt. Alize, » déclarai-je.

« Oui… Alors, Lady Lillian. Nous devons discuter des détails de la demande…, » déclara Alize.

Lillian hocha la tête en entendant les mots d’Alize. « Oui. Tu es un enfant très utile, Alize. Monsieur Rentt… Pensez à Alize comme ma seconde. S’il y a quoi que ce soit que vous ne sachiez pas… demandez simplement à Alize. »

Hochant la tête, nous étions tous les deux sortis de la pièce, Alize fermant la porte derrière elle.

« … J’ai beaucoup de questions. Alize, » déclarai-je.

« Eh bien… Revenons à la pièce où nous étions en premier, » déclara Alize.

Alize avait commencé à marcher dans le couloir — je suppose que ce serait problématique si Sœur Lillian avait eu vent de notre discussion.

J’avais gardé le silence, en suivant de près Alize.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre

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