Chapitre 4 : Le Donjon de la Réflexion de la Lune et des restrictions gênantes
Partie 5
« Une… impasse ? Franchement ? »
S’éloignant de mon déplacement lent, mais prudent, l’homme m’avait laissé derrière lui, marchant au milieu de la caverne fraîchement découvert. Après avoir regardé autour de lui alors qu’il se trouvait au milieu de la pièce, c’était apparemment tout ce que l’homme avait à dire.
Mais c’était comme il l’avait dit : la caverne semblait vraiment être une sorte d’impasse. C’était une découverte décevante s’il n’y avait rien d’autre — de penser qu’après tout ce temps, ce secteur jusqu’alors inconnu n’avait rien d’autre à révélé de mystérieux qu’une pièce vide.
Peut-être que c’était typique pour un être humain d’avoir l’impression qu’il devrait y avoir quelque chose au bout du tunnel — peut-être un trésor en quelque sorte, ou même un monstre. Cependant, à bien des égards, on pouvait supposer sans risque de se tromper que ce qui avait été ici à un moment donné dans le passé avait disparu.
Fondamentalement, ce ne serait rien d’autre que le Dragon que j’avais rencontré.
Si tel était le cas, tout ce qui restait ici ne serait certainement rien d’autre qu’un grand espace vide. C’était un peu… triste.
L’homme avait parcouru la pièce, comme pour vérifier un détail oublié ou quelque chose du genre. Et comme si c’était le moment tant attendu, sa voix avait rapidement traversé la salle.
« … Hé ! Il y a un vide ici ! » dit l’homme, avec une vigueur retrouvée.
Décidant de vérifier sa découverte, j’avais marché vers l’avant, m’arrêtant pour aller inspecter ledit trou. Bien sûr, il y avait un trou, en plus d’une petite, mais constante brise qui sortait régulièrement de la crevasse sombre. Il semblait que sa découverte était bonne, car quelque chose semblait se trouver au-delà de ce trou dans le mur.
En gardant cela à l’esprit, j’avais posé mes mains sur les murs froids et humides, à la recherche de tout mécanisme suspect. Il ne m’avait pas fallu longtemps pour trouver quelque chose qui correspondait exactement à cette description — une sorte de dépression sur laquelle j’avais immédiatement appuyé. Avec un clic audible, une partie du mur avait lentement glissé vers le haut, exposant un nouveau chemin.
« Un… passage… secret, » déclarai-je.
« Oh… oui, on dirait. Vraiment, pourtant ? Wôw… Si vous signalez ce chemin inexploré et ce passage caché à la guilde… Ne seriez-vous pas récompensé assez généreusement ? » demanda l’homme.
La possibilité était indéniable. Pensant que j’avais résolu les problèmes d’endettement de l’homme, je m’étais tourné vers lui et je l’avais trouvé en train de secouer nerveusement la tête.
« Non, non ! Bien sûr, je comprends que vous l’avez trouvé en premier ! Je ne fais que vous suivre, et après tout, je ne peux pas combattre de monstres. Je ne dirai rien, pas un mot du tout, sur la façon dont nous l’avons trouvé ensemble…, » tout en secouant la tête, l’homme poursuivit son monologue d’autodépréciation.
J’avais supposé que l’homme demanderait au moins une petite part des bénéfices, ayant fait tout ce chemin avec moi. C’était donc quelque peu inattendu pour lui de dire cela. Bien qu’une grosse somme d’or me serait en effet utile, je ne pouvais pas exactement la dépenser où je voulais, surtout étant donné mon apparence actuelle. Mais ce ne serait pas une mauvaise chose si je gagnais simplement une grosse somme, ici et maintenant, en la dépensant lentement au fur et à mesure que les jours passaient.
Peut-être que j’étais un peu trop charitable, mais encore une fois, il m’était impossible de rapporter mes découvertes à la guilde.
« Je… n’avoir… aucun… intérêt… pour la… récompense. Mieux… Pour. Vous à… prenez-la. Récompense. Plus… C’est important, » déclarai-je.
Le chemin s’étirait devant nous, menant à l’obscurité. Je m’étais senti plus attiré par ce qui se trouvait au-delà de cette porte cachée, et j’avais mis le pied vers l’avant, ne m’arrêtant pas une seconde pour entendre la réponse de l’homme face à ma déclaration.
Merci pour le chapitre!