Chapitre 4 : Le Donjon de la Réflexion de la Lune et des restrictions gênantes
Partie 15
« En y réfléchissant, je n’ai jamais demandé votre nom, » déclarai-je.
Même l’homme semblait surpris de ma déclaration alors que nous nous tenions à l’extérieur de son restaurant.
« Maintenant que vous en parlez… Je suppose que c’est vrai. Puisque vous n’avez pas donné votre nom, Patron, je pensais que vous ne vous soucieriez pas du mien… devrais-je me présenter ? » me demanda-t-il. « Je m’appelle Loris — Loris Cariello. Je suis le propriétaire de ce restaurant, le Pavillon de la Wyverne Rouge. Et vous, patron ? »
« N’est-ce pas mieux pour vous de ne pas savoir mon nom ? » lui demandai-je.
Alors que c’était l’excuse que j’avais donnée à Loris, j’avais d’autres raisons de ne pas vouloir révéler mon nom. Loris, cependant, n’était pas du tout convaincu.
« Pourquoi pas !? Vous m’avez sauvé, hein ? Je devrais au moins connaître votre nom, patron ! Est-ce une si mauvaise chose à demander ? » demanda-t-il.
Loris avait apparemment jugé bon de me renvoyer mes mots. Je n’avais pas d’autre choix.
« Je peux vous dire mon nom, mais vous devez faire une promesse, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que c’est ? » me demanda-t-il.
« Vous ne devez pas utiliser mon nom pour vous adresser à moi, » déclarai-je.
« Je ne comprends pas pourquoi c’est un tel secret, patron… mais oui, je comprends. Je vous appellerai “Patron” à partir de maintenant, d’accord ? Même si quelqu’un vous demande par votre nom, je ne dirai rien. Êtes-vous d’accord ainsi ? »
« D’accord, cela me convient. Eh bien… Alors. Mon nom… Rentt… Rentt… Faina, » déclarai-je.
En entendant ces mots, Loris hocha lentement la tête, pensant probablement qu’il était quelque peu inutile de cacher un nom aussi simple. Il m’avait tout de suite rassuré sur sa promesse.
« J’ai compris, patron. Merci beaucoup pour… eh bien ! À peu près pour tout, ouais ? Venez prendre un repas quand vous voulez. Vous êtes toujours le bienvenu ici. » Comme promis, Loris n’avait pas mentionné mon nom.
En hochant la tête, je m’étais retourné et, une fois de plus, j’avais marché dans les rues achalandées de Maalt.
Merci pour toutes ces partie.