Nozomanu Fushi no Boukensha – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 14

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Chapitre 4 : Le Donjon de la Réflexion de la Lune et des restrictions gênantes

Partie 14

« … Chéri ! Tu es en sécurité… ! »

La première chose qui m’avait accueilli avait été la vue d’une belle femme se jetant sur l’homme, presque en criant alors qu’elle le faisait. Avec ses cheveux bruns ambrés se répandant dans son dos et sa silhouette mince, elle dégageait une aura fiable et travailleuse.

En toute politesse, c’était une beauté et une perle.

Cependant, de la façon dont elle s’était adressée à l’homme, je pouvais plus ou moins comprendre leur relation.

C’était au tour de l’homme de s’exclamer haut et fort.

« Isabel !! Je t’ai dit de ne pas t’inquiéter… Tu vois ? Je vais bien, d’accord ? »

« Mais… tu es allé au Donjon… Chéri, tu ne peux que cuisiner, et surtout pas explorer un donjon ! Je t’ai dit tellement de fois de ne pas faire quelque chose d’aussi stupide ! » déclara la femme.

« Hé, maintenant… Je suis un homme, hein ? Quelque chose comme le Donjon n’est rien… C’est ce que j’aurais aimé dire, mais j’ai peur que tu aies raison… Pour être franc, j’étais sur le point de me faire tuer par un monstre — mais j’ai été sauvé ! En fait, la seule raison pour laquelle je suis là, c’est en raison de lui ! Je dois remercier le patron ! » déclara-t-il.

« Ah… ? Oh ! Excusez-moi, je n’ai pas vu qu’on avait un invité… Merci beaucoup d’avoir sauvé la vie de mon stupide mari…, » déclara Isabel.

Finalement, en me voyant derrière son mari, Isabel avait rougi et avait baissé profondément la tête quand elle me remercia du fond du cœur. Belle et mignonne — le charme d’Isabel était tel que je pouvais à peine comprendre ce qu’elle voyait chez cet homme. Mais avec cette pensée, je n’étais pas aussi impitoyable pour simplement faire des remarques sur quelque chose comme ça en public.

En réponse, j’avais légèrement hoché la tête à Isabel.

« Non… n’est rien… Je faisais que passer. Alors, vous n’avez pas besoin de vous en faire pour ça ! »

Isabel semblait quelque peu curieuse de mon étrange façon de parler, mais l’homme m’avait rapidement offert une explication à ma place.

« Tu vois, Isabel, le patron est un aventurier très fort, mais il a beaucoup de blessures à cause des combats contre des monstres. Il n’est pas très doué pour parler, mais c’est vraiment un bon gars ! Il m’a aidé et — oh, c’est vrai ! Il m’a aussi donné ce cristal magique ! » déclara-t-il.

À ce moment-là, l’homme avait mis la main dans sa poche, tenant le grand cristal magique que j’avais récupéré dans les restes du squelette géant. Les yeux d’Isabel s’étaient ouverts en grand face à la lueur du cristal magique.

« Ce… Ce… eh… ? Qu’est-ce qui se passe ? Comment as-tu obtenu quelque chose comme ça… ? » lui demanda Isabel.

« Le Patron ici présent… Je lui ai expliqué notre situation, tu vois, et il m’a donné ça pour m’aider…, » répondit son mari.

Alors que l’homme voulait entrer dans une explication en profondeur, Isabel l’avait coupé brusquement, ne lui permettant pas de finir.

« Non ! Tu ne peux pas accepter quelque chose d’aussi cher que ça, chéri ! Tu as déjà causé assez d’ennuis à ce gentil passant ! Il t’a même sauvé la vie ! Tu ne peux pas lui prendre quelque chose comme ça… ! » déclara Isabel.

La voix d’Isabel avait résonné dans tout l’établissement. Bien qu’elle semblait agitée, il ne semblait pas que c’était par dégoût d’avoir une dette envers moi — au contraire, elle semblait sincèrement préoccupée par le fait que son mari m’avait dérangé d’une façon ou d’une autre.

Je devrais probablement réitérer le fait que le cristal n’avait pas été donné sans compensation. En pensant ainsi, je fixai du regard l’homme, espérant qu’il continuerait son explication.

« Isabel, écoute… Ce n’est pas de la charité, d’accord ? Eh bien, c’est une bonne affaire pour moi… Mais je vais travailler pour le Patron à partir de maintenant ! En retour, il m’a donné ceci pour m’aider dans cette situation… Je lui ai aussi promis qu’il pouvait manger ici gratuitement, donc il y a ça aussi…, » déclara l’homme.

« … Vas-tu encore faire quelque chose de dangereux ? » lui demanda Isabel.

« Non, non, ce n’est pas ça… Pas vrai, patron ? » se tournant vers moi pour la rassurer. Je n’avais pas pu m’empêcher de remarquer que l’homme ne semblait pas très confiant dans sa propre déclaration.

Cependant, j’avais simplement hoché la tête.

« Tu vois ? Ce n’est rien de dangereux, juste des choses simples, hein ? Comme le fait d’aller à la guilde avec du matériel… Ou aller dans les magasins…, » déclara l’homme.

« Ne serait-il pas capable de faire quelque chose comme ça tout seul… ? » demanda Isabel, absolument pas convaincue.

« Après de nombreux combats, je ressemble à ça. Je ne veux pas vraiment me montrer à la Guilde telle que je suis, » répondis-je.

En disant cela, j’avais retiré mon gant, en lui montrant un peu de mon bras. Bien que j’avais montré à l’homme tout mon avant-bras, j’avais décidé d’être un peu plus discret avec sa femme, afin de ne pas l’effrayer.

Comme prévu, Isabel avait dégluti, apparemment terrifiée par ce qu’elle venait de voir. Elle semblait plus convaincue qu’il y a quelques instants.

En baissant la tête une fois de plus, Isabel s’était excusée : « Je suis profondément désolée d’avoir dit des mots aussi insensibles… cet imbécile de mari, l’imbécile qu’il est, se fait souvent piéger par des canailles et autres… C’est par souci que je l’ai arrêté. Si vous êtes d’accord… Pourrions-nous, dans ce cas, accepter votre gentillesse ? »

Elle faisait référence au cristal magique. Après avoir bien compris la situation actuelle, Isabel semblait plus prête à accepter le cadeau. Bien sûr, je n’avais pas l’intention de lui refuser ce que j’avais déjà promis, alors j’avais lentement hoché la tête.

« C’est ce que j’avais prévu depuis le début. Vous pouvez l’avoir. Alors le marché vous convient ? » lui demandai-je.

Isabel m’avait tendu la main vers moi. « Oui, nous avons une dette envers vous ! »

J’avais été quelque peu surpris — elle demandait une poignée de main après ce qu’elle venait de voir ? Ça ne l’avait-il pas terrifiée ?

En regardant son mari, qui semblait hocher la tête avec enthousiasme, j’étais arrivé à la conclusion que c’était exactement le type de personne qu’Isabel était.

Avec cela à l’esprit, j’avais lentement offert ma main en retour. « Marché conclu. Bienvenue. »

Et ainsi, nous avions partagé une poignée de main ferme.

 

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