Nozomanu Fushi no Boukensha – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 3

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Chapitre 3 : L’infiltration en ville d’un certain mort-vivant

Partie 3

... Toc, toc, toc !

De l’autre côté de la porte en bois émanait une série de coups étranges.

... Mais il n’y avait pas eu de réponse.

Sans aucune autre option possible, j’avais frappé une fois de plus. Et encore une fois, j’avais été accueilli par du silence. Dans des circonstances normales, j’aurais abandonné tout simplement et je serais parti. Cependant, il ne s’agissait pas de circonstances normales — loin de là.

Si je ne réveillais pas rapidement l’habitante de cette maison, tout ce que je pouvais voir dans mon avenir était une cacophonie sans fin de problèmes. Même si je n’avais pas besoin de nourriture parce que j’étais un mort-vivant, il n’y avait pas non plus d’endroit où je pouvais résider en toute sécurité. Si je me promenais en ville habillée comme ça, les soldats de Maalt me captureraient sûrement pour m’interroger.

J’avais une place dans un dortoir d’aventuriers dans la vie, mais je ne pouvais pas exactement y retourner maintenant, habillé comme tel. Heureusement, le loyer du dortoir était payé au début de chaque mois. Il serait simplement nettoyé et loué de nouveau une fois mon contrat terminé. Il était peut-être intéressant de noter que les dortoirs faisaient généralement partout la même chose lorsqu’un aventurier ne revenait pas après une longue période, la supposition commune étant qu’il était, faute d’un meilleur mot, mort. Et c’est pourquoi laisser ma chambre de dortoir dans son état actuel ne posait pas trop de problèmes.

En parlant de problèmes, j’étais maintenant revenu à celui qui était à portée de main — gagner l’accès de cette demeure. C’est pourquoi j’avais renoncé à frapper, et j’avais plutôt placé ma main sur la poignée, lui faisant faire un bon tour.

Pour dire la vérité, j’avais l’intention de le faire dès le début. La personne qui vivait ici ne s’occupait pas vraiment de recevoir des invités. En fait, elle n’avait presque jamais eu d’invité, et elle m’avait encouragé à entrer librement quand je le voulais. Et c’est exactement ce que j’avais fait pendant tout ce temps.

Mais cette fois, compte tenu de ma situation d’aujourd’hui, je me devais de frapper, car la résidente serait sûrement surprise de me voir dans cet état. Si je pouvais passer la porte en toute sécurité et la fermer derrière moi, nous pourrions au moins avoir une conversation. C’était de toute façon ce que je ressentais à ce sujet.

Mais peu importe la courtoisie que j’avais effectuée, il semblerait que mon amie n’avait pas l’intention de répondre à la porte.

Décidant que je n’avais plus besoin de me retenir, j’avais tourné la poignée de porte, avec l’intention d’entrer comme je l’avais toujours fait. Comme prévu, la porte était déverrouillée, et la poignée tournait doucement. Elle n’offrait pas la moindre résistance. On pourrait dire que mon amie était une personne négligente... ou peut-être, sans trop de soucis.

Après cela, j’avais fait un grand pas dans sa maison si familière pour moi.

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