Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 2

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Chapitre 2 : Au croisement des chemins

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Chapitre 2 : Au croisement des chemins

Partie 1

~1~

C’était le lendemain du jour où j’avais reçu un conseil d’Hitogami.

J’avais acheté de la nourriture en brochettes semblable au yakitori dans une échoppe et j’avais commencé à errer dans les ruelles.

La seule chose que j’avais sur moi, c’étaient ces brochettes.

Les brochettes utilisaient des produits tels que des pétoncles, des moules et du poisson assaisonné.

Il y avait aussi un certain nombre de produits de la mer que je n’arrivais pas à comprendre.

Il m’avait dit d’acheter de la nourriture dans un étal. Il ne m’avait pas vraiment précisé ce que je devais acheter.

Par conséquent, j’avais choisi la chose la plus facile à transporter.

La dernière fois que j’avais trop réfléchi, cela s’était mal passé.

Si un amateur essayait d’acheter et de cuisiner quelque chose, alors cela se solderait par un échec.

Si j’essayais d’y penser trop, je serais coincé dans une situation où je ne saurais pas quoi faire.

Cette fois-ci, au contraire, j’obéirais simplement et je verrais ce qui se passera.

Comme on me l’avait dit, j’avais acheté de la nourriture et maintenant je me promenais dans les ruelles à la recherche de cet événement.

Sans y réfléchir.

C’était un jeu de rôle.

Ce qui était sur le point d’arriver n’était rien d’autre qu’une coïncidence.

Il n’y avait pas besoin d’y réfléchir profondément, il suffisait d’y donner suite avec obéissance.

Ce type préférait les événements intéressants.

Et le fait que j’exagère, c’était exactement ce qu’il visait.

Si je ne faisais qu’obéir simplement, il ne trouverait pas ça intéressant.

Alors que je réfléchissais à cela et que je me promenais pendant quelques minutes, je m’en étais soudain rendu compte.

« Attends ? Ça ne se passe pas exactement comme il l’avait prédit ? »

J’avais cru qu’on m’avait piégé.

Grâce à son art habile de la conversation, j’étais parfaitement en accord avec ses prédictions.

Si j’y pensais un peu plus, je me rendais compte que c’était vraiment une façon irritante de parler.

J’avais l’impression que je dansais sur la paume de ses mains.

Souviens-toi de ses interventions initiales et de tes sentiments lors de notre première rencontre.

Je savais pertinemment que je ne devrais absolument pas lui faire confiance.

D’accord, ce sera la dernière fois que je suivrais ses plans.

Cette fois, j’attendrai de voir ce qui se passera au fur et à mesure que je suivrai ses conseils, mais la prochaine fois, je n’obéirai absolument pas.

Je ne voulais déjà plus suivre ses souhaits, et puis c’était tout.

~2~

Je me promenais dans une ruelle, seul.

Je me demandais pourquoi il avait besoin que je sois seul.

C’était là que la vérité devrait se cacher derrière ces conseils.

Y aura-t-il un développement qui n’arriverait pas si Ruijerd et Éris étaient là ?

Je n’avais pas besoin d’y réfléchir trop profondément.

Je serais heureux si c’était un développement érotique, et j’y allais en espérant quelque chose dans ce sens.

J’avais dit à Ruijerd et Éris qu’on agirait séparément le temps d’une journée.

Comme c’était Éris, il serait dangereux de sortir seul, j’avais aussi demandé à Ruijerd de rester avec elle.

À cette heure-ci, ces deux-là pourraient s’amuser sur la plage.

« Attends ? Ne serait-ce pas un rendez-vous ? »

En suivant mon flux de pensées, j’imaginais l’ombre de deux personnes sur une plage de sable fin.

Non non, ce n’est pas possible.

Ca... ca... ca... calme-toi.

C’est cette Éris et ce Ruijerd.

Ce n’était pas possible que ce soit ce genre d’histoire sexy.

Ce serait du baby-sitting, du baby-sitting.

Ah !

Bien que Ruijerd soit fort !

Éris semble aussi respecter Ruijerd !

Récemment, j’ai aussi été traité comme un simple propriétaire !

Ce n’est pas possible.

Pourquoi m’inquiétais-je autant ?

Fuuuuuu.

Tout va bien, d’accord Ruijerd ?

Cela ne deviendra pas netorare [1], n’est-ce pas ?

Ce n’est pas grave, hein ?

Après mon retour, vous ne deviendrez pas étrangement proches, n’est-ce pas ?

Je... Je te faisais confiance !

Pour l’instant, j’avais commencé pour la première fois à simuler des combats contre Ruijerd.

Je n’avais aucune chance au combat rapproché.

Afin de me débarrasser de lui, la première chose que je devrais faire était de me déplacer de deux fois la distance qu’avait la capacité de recherche de sa pierre précieuse sur sa tête.

Et puis, afin de le vaincre, je devais utiliser de l’eau.

L’écoulement de l’eau était un obstacle pour lui.

Pour lui donner son châtiment, je devais le tuer avec de l’eau.

J’allais pour finir créer une grande quantité d’eau et le pousser dans l’océan.

Je le ferai dériver jusqu’à sa mort.

Kukukuku.

Ne vous méprenez pas, s’il vous plaît.

Je crois en Ruijerd.

Cependant, comment dois-je le dire.

Regarde, c’est comme ça.

Ne dit-on pas que l’amour est une guerre ?

~3~

Les ruelles étaient paisibles.

Normalement, quand on pensait à une ruelle, on avait l’image d’un lieu de rassemblement pour toutes sortes de mauvaises personnes.

En réalité, si un enfant comme moi qui était pur, impuissant et sincère en traversait une, il attirerait immédiatement l’attention des ravisseurs.

Dans ce monde, l’enlèvement était après tout l’un des crimes les plus populaires et les plus rentables.

Si quelqu’un venait m’enlever, je lui écrasais les bras et les jambes, puis je l’interrogeais pour obtenir des informations, je prendrais tout ce qu’il avait sur lui, puis je le livrais aux autorités.

« Hehehehe, petite fille, si tu viens avec moi, je te laisserai manger jusqu’à ce que ton estomac soit plein. »

J’avais entendu cette voix qui venait de la ruelle.

J’avais soudain jeté un coup d’œil pour regarder.

Un homme au visage effrayant tirait sur le bras d’une jeune fille assise contre le mur.

C’était certainement une situation très facile à comprendre.

Celui qui frappe le premier gagne.

J’avais préparé mon bâton et j’avais fait des modifications sur mon canon de pierre afin qu’il soit au même niveau d’un coup de poing d’un boxeur professionnel.

Puis j’avais tiré un projectile dans le dos de l’homme.

Au cours de l’année écoulée, j’avais réussi à me détendre comme ça.

« Aïe !? »

Après qu’il se soit retourné, j’avais tiré une dernière fois.

Cette fois, c’était juste un peu plus fort.

« Ga !?? »

Bagan ! Un bon son était sorti et le rocher avait frappé l’homme directement dans le visage en faisant un bruit de craquement.

L’homme avait commencé à tituber en traînant son corps de façon instable, puis il était tombé.

Il ne devrait pas être mort.

On dirait que j’avais fait du bon boulot en me retenant.

« Ça va, jeune fille ? »

J’avais fait un visage aussi agréable que possible puis j’avais tendu la main à la jeune fille qui allait être enlevée.

« O... oh ?? »

C’était une petite fille vêtue d’une tenue osée en cuir noir, des bottes qui lui montaient aux genoux, ayant un short court et un débardeur en cuir.

Sa clavicule, sa poitrine plate, son nombril et ses cuisses — toute sa peau était pâle.

Et enfin, ses traits les plus visibles : des cheveux volumineux et ondulés de couleur violette, et des cornes comme une chèvre.

J’avais compris dès que je l’avais vue.

C’était un succube.

Non seulement ça, mais une petite fille.

Sans aucun doute, elle devrait être plus jeune que moi.

Serait-ce une récompense qu’Hitogami me donnait pour avoir donné le meilleur de moi-même ?

Il semblerait que ce type puisse parfois faire de bonnes choses.

Non, ça ne devrait pas être un succube.

Dans ce monde, les espèces apparentées au succube étaient considérées comme un type de monstre.

Si je me souvenais bien, c’était un monstre qui habitait le continent Begaritto.

Je me souvenais bien de l’époque où Paul avait dit : « Notre famille ne peut pas gagner contre eux. »

J’étais sûr que si je rencontrais un succube, je perdrais à cause de sa technique et je serais épuisé par lui.

Les succubes étaient l’ennemi naturel de la famille Greyrat.

Eh bien, mettons ça de côté.

Il n’y avait pas de monstres au milieu de la ville.

En d’autres termes, elle n’était pas un succube.

Elle ne devrait être qu’une enfant d’une race magique normale portant des vêtements érotiques.

« O... ohhhhh ! Yo... salaud, qu’est-ce que t’as fait ? ! Regarde ce que tu as fait ! »

La petite fille tremblait de partout.

« Cet homme était... tu connaissais cet homme... !? »

Elle avait fait une tête incroyable.

Elle faisait une expression qui disait : Qu’est-ce que tu as fait ? Que vas-tu faire à ce sujet ? .

« Ah, désolé pour ça, était-ce une connaissance ? »

C’était ce que j’avais demandé en penchant la tête.

Ce n’était pas le genre de sentiment et de visage qu’un homme d’âge mûr normal aurait fait face à un enfant qu’il connaissait.

Comment dire, c’était plutôt exactement le visage qu’aurait eu un lolicon d’âge moyen excité.

En regardant ce visage rouge vif, même après qu’il ait perdu connaissance, il avait toujours ce sourire lâche.

Il était peut-être sur le point de ramener la petite fille à la maison et lui aurait offert un repas extravagant et un lit chaud, mais en retour, il aurait demandé une nuit coquine, ou du moins ce genre de chose.

« Cet homme allait donner à mon estomac vide de la nourr... de la nourriture !! »

J’avais entendu un fort gargouillement quelque part.

C’était un bruit bizarre, comme si le sol tremblait.

Juste au moment où ce bruit était sur le point de se terminer, les genoux des petites filles s’étaient écroulés et elle était tombée par terre.

« Est-ce que... est-ce que ça va ? »

Sans y penser, je m’étais accroupi et je l’avais remise debout.

Je ne laisserais pas passer une telle occasion de toucher une petite fille.

Cependant, ne vous méprenez pas, j’étais venu la sauver sur ordre d’Hitogami.

C’était bien différent de l’homme d’âge mûr que je venais de rencontrer.

« Gu ?? Argh ? Ça fait 300 ans que ce corps n’avait pas été ressuscité. Je n’aurais pas pensé que celui-ci tomberait dans ce genre d’endroit ? Je ne peux pas laisser Laplace être au courant de cette affaire ! »

D’une façon ou d’une autre, un étrange jeu de rôle s’était déclenché.

Se pourrait-il que cette tenue soit une sorte de cosplay ?

« Pour l’instant, mange ça et reprends-toi. »

J’avais enfoncé trois des brochettes que j’avais préparées dans la bouche de la petite fille.

« Mogyumogyumogyumogyumogyu »

Dès qu’elles avaient été enfoncées dans la bouche de la petite fille, ses yeux s’étaient ouverts. Avec les yeux ouverts, elle n’arrêtait pas de mâcher en mangeant les brochettes.

Puis elle avait même récupéré les brochettes que j’avais dans ma main.

Il me restait encore 12 brochettes, mais dix d’elles avaient soudainement disparu.

« U... u... o... oh ! C’est bon ! Mon premier repas de l’année est bon ! »

La petite fille avait retrouvé son énergie.

Elle s’était soudainement relevée énergiquement du sol, comme à l’aide d’un ressort, et avait sauté en l’air, puis s’était mise à terre après une seule rotation.

Il semblerait que sa capacité physique soit étonnamment élevée.

« Mon corps a été sauvé, sauvé ! Toi ! Avec ça, il devrait pouvoir tenir un an de plus ! »

Puis, à ce moment-là, les yeux de la petite fille avaient finalement rencontré les miens.

C’était une étrange paire d’yeux qui avait un mélange de violet et de noir.

Je me demande si c’était aussi une sorte de cosplay.

Non, cela ne devrait même pas exister dans ce monde.

Ses yeux auraient dû être comme ça à l’origine.

« Oh ? »

L’œil droit de la petite fille pivota circulairement.

À ce moment-là, la couleur était passée au bleu.

C’était... c’était flippant !!

« Uwaaaa ! Uwaa ! C’est quoi ton problème ? Incroyable ! C’est dégoûtant ! Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est !? Fuhahahahaha ! C’est la première fois que celui-ci voit quelque chose comme ça ! »

Après avoir vu mon visage, la petite fille avait commencé à dire cela en sautant énergiquement.

Oui, c’était un choc, bien sûr.

C’était la première fois depuis longtemps qu’on ne m’avait pas traité de dégoûtant en me regardant en face.

Cependant, j’avais aussi pensé qu’elle était flippante.

J’en resterai là.

« Est-ce que c’est ça ? Pendant le temps où tu étais dans le ventre de ta mère, elle attendait des jumeaux, puis quand tu es né, l’autre enfant est mort, c’est ça ? »

Quoi ? Quoi ?

Qu’est-ce qu’elle disait ?

« Non, je ne pense pas que ce soit le cas. »

« Vraiment ? »

« Ouais. »

« C’est à cause de ta quantité de pouvoir magique !! C’est même au-dessus de Laplace, tu sais. »

Qu’est-ce qui est plus élevé que qui ?

« Eh bien, c’est bon ! Nomme-toi ! »

« Je suis Rudeus Greyrat. »

« D’accord ! Je m’appelle Kishirika Kishirisu ! ALIAS LA GRANDE IMPÉRATRICE DU ROYAUME DES DÉMONS ! »

Les mains sur les hanches et le bassin poussé vers l’avant, elle avait mis en avant sa poitrine avec fierté.

Voyant soudainement des cuisses devant mes yeux, je les avais léchées par réflexe.

Ça sentait mauvais, mais c’était sucré.

« Uhyaaa ! Qu’est-ce que tu fais !? C’est sale ! »

La petite fille s’était mise à me regarder fixement en serrant ses jambes l’une contre l’autre et en commençant à les frotter.

Notes

  • 1 Netorare, qui veut dire pour être volé ou pour que votre femme ou votre amant soit volé

***

Partie 2

Cependant, je comprenais maintenant.

La grande impératrice du royaume des démons, Kishirika Kishirisu.

Même moi, j’avais déjà entendu ce nom.

Dans la Grande Guerre entre les Démons et les Humains, c’était elle qui avait mené la race magique, l’Immortelle Impératrice Démoniaque.

Je me demandais si c’était la vraie.

J’étais venu ici en suivant les conseils de cet Hitogami.

Il était possible qu’elle soit la vraie Grande Impératrice Démoniaque.

Cependant, la véritable Impératrice Démoniaque se trouverait-elle dans ce genre d’endroit au milieu de nulle part sur le Continent Magique, s’effondrant d’ailleurs de faim ?

Peu importe la façon dont vous la voyez, ça ne pouvait pas être le cas.

C’était vrai.

Ce devait être comme ce jour où les enfants du Continent Magique se promenaient en jouant, en se faisant passer pour de grands personnages du passé.

Et le plus populaire était le Dieu Démon Laplace.

Pour quelqu’un comme moi qui connaissait la vérité, c’était un salaud dégoûtant et méchant, mais ce type était populaire.

Même s’il avait perdu la guerre, il avait subjugué le continent magique, rassemblant les races magiques et leur ayant apporté un statut, puis la paix.

Le plus grand homme de l’histoire des races magiques, c’était la façon dont on me l’avait raconté.

Ce que les enfants imitaient habituellement, c’était l’histoire de Laplace, surtout l’épisode où il combattit le seigneur démon immortel.

Jusqu’à ce que nous arrivions ici, à Port Venteux, c’était quelque chose que j’avais vu un certain nombre de fois.

La grande impératrice démoniaque Kishirika aussi est une importante personne, si vous pouviez l’appeler ainsi.

Cependant, probablement parce qu’il s’agissait d’une époque beaucoup plus ancienne, je n’avais presque jamais vu quelqu’un se faire passer pour elle.

Cette enfant était certainement une passionnée de la Grande Impératrice Démoniaque et elle n’avait pas d’amis avec qui jouer, alors elle jouait seule dans cette ruelle.

C’était une bonne idée de voir les choses ainsi.

Hmm.

Est-ce que c’était bien d’être seul ?

C’était plus fort que moi, j’allais aussi jouer le jeu.

« Wa, wa, wa ha ! Veuillez m’excuser ! Votre Majesté ! »

J’avais commencé à faire semblant d’une manière exagérée et je m’étais incliné sur un genou, comme un sujet.

« O ? O... oh ! C’est bien, c’est bien ! J’ai toujours attendu ce genre de réponse ! Après tout, les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas de manières ! »

Oui, oui, Kishirika avait commencé à hocher la tête avec bonheur.

Oui, oui, oui.

C’était donc ça, j’étais sûr que vous vouliez que quelqu’un joue avec vous.

« Pardonnez mon manque de manière, je ne savais pas quelle personne se trouvait en face de moi et j’ai agi avec grossièreté ! »

« C’est très bien. Tu m’as sauvé la vie. Je vais te donner ce que tu désires. »

Je t’avais sauvé la vie... Je t’avais juste donné à manger quand tu avais faim, non ?

« Ummm ? Alors, je veux de grandes richesses. »

« Idiot ! Je suis complètement fauchée ! Alors comment pourrais-je le faire ? »

Même si tu avais dit n’importe quelle chose ?

Non, je supposais que c’était ce genre de contexte.

Si tu demandais de l’argent, il y aurait un épisode plus tard où tu serais forcé de la rembourser.

« Alors, donnez-moi la moitié du monde. »

« Quoi ? La moitié du monde, tu dis ! C’est énorme ! Cependant, c’est foireux. Pourquoi seulement la moitié ? »

« Eh bien, puisque je n’ai pas vraiment besoin des hommes. »

Oh c’était mauvais, j’avais laissé échapper un peu de mes vraies intentions.

Il n’y avait pas de quoi en parler à une petite fille.

« Je vois, je le comprends maintenant ? Même si tu es encore jeune, tu es lascif. Cependant, c’est impossible. À vrai dire, je n’ai pas non plus acquis le monde, le sais-tu ? »

Après tout, toutes les guerres où Kishirika avait mené la race magique s’étaient soldées par des défaites.

« Alors, votre corps me conviendra. Remboursez-moi avec votre corps. »

« Oh ? Avec ce corps ? Même à cet âge-là, tu es si lubrique, je m’inquiète pour ton avenir. »

« Haha, bien sûr que c’était une bla — ... »

Une blague, j’allais le dire, quand Kishirika avait commencé à mettre la main sur son short court.

« Vraiment, on n’y peut rien. C’est la première fois depuis que je suis revenue à la vie alors sois gentil, d’accord ? »

Les joues de Kishirika avaient commencé à changer de couleur, et elle avait commencé à détacher le bouton de son short court.

Hein ? Sérieusement ?

Je voulais juste dire que c’était une blague...

Non, mais ce n’était pas le genre d’atmosphère où l’on pouvait croire que c’était une blague.

C’était à ce moment que je devais juste soigneusement apprécier la manière dont la petite fille se déshabillait, puis, après avoir apprécié la sensation de toucher Sa Majesté, la rejeter délicatement. C’était la bonne façon de faire les choses.

« Oh, attends, je ne peux pas faire ça. »

Cependant, Kishirika s’était arrêtée.

Ne t’arrête pas ! Juste un peu plus et tout aurait pu être vu.

« Cette fois-ci, mon fiancé est aussi là. Désolé, mais je ne peux pas t’offrir ce corps. »

Le pantalon qui avait été baissé avait été redressé.

J’avais l’impression d’être un homme avec qui l’on venait de jouer avec son cœur pur.

Je ne pouvais obtenir ni l’argent ni le monde, et même pas son corps.

« Alors que pouvez-vous offrir ? »

« Idiot, quand il s’agit de choses que la Grande Impératrice Démoniaque Kishirika peut accorder, alors ce sont évidemment des yeux de démon ! »

Des yeux de démon.

Des yeux de démon, hein.

Est-ce que c’était ce genre de chose ?

Après tout, d’une certaine façon, c’était une vision différente de celle des héros de ce monde.

En y repensant, l’un des yeux de Ghyslaine était un œil de démon, n’est-ce pas ?

Cependant, des yeux de démon, hein.

« Quand vous dites “yeux de démon”, voulez-vous dire : “A-t-on la capacité de voir le fil de la vie de l’adversaire, ainsi que la capacité de couper celui-ci pour lui délivrer une mort certaine” — ce genre d’yeux de démon ? » [1]

« Effrayant !! Qu’est-ce que c’est que ça ? Celui-ci n’a rien d’effrayant comme ça ! »

Cela ne semblait pas être le cas.

Après cela, les seuls autres yeux de démons que je connaisse étaient ceux qui transformaient l’adversaire en pierre quand on les regardait.

Ou ceux dont des faisceaux en sortaient, les [Yeux canon à faisceaux], où de ceux d’où des lasers en sortaient, les [Yeux laser]. Ils n’étaient probablement pas inclus comme yeux démoniaques.

« Tu veux vraiment quelque chose d’aussi dangereux que ça ? Tu en veux à quelqu’un ? »

« Non, pas particulièrement. »

« Rien ne peut naître de la vengeance. J’ai déjà été tuée deux fois, mais maintenant je n’ai aucune rancune contre l’adversaire qui m’a tué. Quand les gens en veulent, ce ressentiment produit une réaction en chaîne. Ainsi des choses comme la grande guerre entre humains et démons se produisent. »

J’étais prêché par la petite fille.

Eh bien, ce n’était pas comme si j’avais l’intention de tuer des vampires [2], alors elle n’a pas vraiment besoin de me faire la morale.

« Ou plutôt, je ne sais pas grand-chose sur les yeux démoniaques. Combien de sortes y en a-t-il ? »

« Humu. Je viens juste de renaître, donc je n’en ai pas de puissance, mais les yeux magiques du pouvoir, les yeux d’identification, les yeux à rayons X, les yeux de clairvoyance, de vision et d’absorption seraient ceux qui sont célèbres dans le coin. »

Même si tu me donnais juste les noms.

« Pouvez-vous m’expliquer chacun d’entre eux ? »

« Umu ? Tu ne connais pas ? Vraiment maintenant, les jeunes de nos jours n’étudient pas assez ? »

C’était après avoir dit que Kishirika avait pris le temps de m’expliquer chacun d’eux en détail.

  • Les yeux magiques du pouvoir

Ce sont des yeux qui vous permettaient de voir directement le pouvoir magique. C’étaient aussi les plus populaires. 1 personne sur 10 000 les possédait.

  • Les yeux d’identification

Quand vous regardez quelque chose, il vous montrera les détails de cet objet. Cependant, seulement pour des choses que je connais. Ceux-ci te répondront inconnus pour toutes choses que je ne connais pas.

  • Les yeux aux rayons X

Si tu regardes, tu seras capable de voir à travers des choses comme les murs. Bien que tu ne puisses pas voir à travers les êtres vivants ou les champs magiques denses. Tu pourras voir toutes les femmes nues que tu veux. C’est parfait pour un maître lubrique.

  • Les yeux de clairvoyance

Il te permet de voir au loin. Il est difficile de faire une mise au point. Mais puisque tu ne peux que voir et ne pas interférer, ce n’est pas vraiment suggéré.

  • Les yeux de vision

C’est un œil qui te permet de voir à courte distance dans le futur. Il est également difficile d’en faire la mise au point précis de la vision. Cependant, je te le conseille.

  • Les yeux d’absorption

Des yeux qui absorbent les pouvoirs magiques. Puisqu’ils absorbent aussi ta propre magie, ils ne sont pas vraiment suggérés.

Kishirika s’y connaissait en yeux démoniaques.

Je me demandais où elle avait appris ce genre de choses.

Peut-être que ses parents étaient au courant.

Sinon, il y avait peut-être un livre qui s’appelait Encyclopédie des Yeux Démoniaques.

« Alors, allons-y à deux et faisons en sorte que mes deux yeux soient des yeux démoniaques. »

« Tout d’un coup, tu es étonnamment gourmand pour me demander les deux, n’est-ce pas ? »

« Tiens, je vais te donner les derniers morceaux de viande. »

Je lui avais donné les deux dernières brochettes et Kishirika l’avait reçu avec un sourire radieux.

« Super... mogumogu. Cependant, c’est une bonne chose de vous donner les deux, mais je ne le suggérerais pas vraiment. »

« Pourquoi ? »

« Cela ne te dérangerait pas si tu ne peux plus voir à travers eux normalement, en général tu gardes ton champ de vision scellé avec un cache-œil. Si tu dois te couvrir les deux yeux, tu ne pourras plus voir. »

« Ah, maintenant que j’y pense, j’avais vu quelque chose comme ça chez l’une de mes connaissances. »

Ghyslaine en avait également utilisé un.

Après tout ce qu’avait fait Ghyslaine, cela devrait sûrement être un œil démoniaque.

« Si tu es en vie depuis plusieurs centaines d’années, tu pourrais peut-être le contrôler, mais si je donne soudainement les deux yeux à un enfant comme toi, cela te rendra fou. »

J’allais devenir fou, hein ?

« Après tout, j’imagine que ça te ferait peser une sorte de fardeau sur le cerveau. »

Comme c’était effrayant.

« Alors, j’abandonne l’idée des deux yeux. »

« C’est pour le mieux. Alors qu’est-ce que tu vas faire ? Je te suggérais la prévoyance. »

Des yeux démoniaques, hein, si je pouvais mettre la main sur un, ce serait sûrement le meilleur pour moi.

Les yeux de la puissance magique étaient pour moi un peu inutiles.

Il semblerait après tout que beaucoup de gens les avaient déjà.

De façon inattendue, bien qu’ils puissent être très utiles, je n’avais pas vraiment besoin des yeux d’identification.

Je n’avais jamais été troublé par le fait de ne pas savoir certaines choses.

De plus, il ne connaissait pas les choses que la Grande Impératrice Démoniaque ne semblait pas savoir.

J’imagine qu’il n’était pas utile aux moments où vous en aviez le plus besoin.

Je n’avais pas non plus particulièrement besoin de la vision à rayons X.

Jusqu’à ce que j’apprenne à le contrôler, il semblerait que je finirai par voir aussi Ruijerd nu.

La clairvoyance semblait être utile.

Mais pour l’instant, je n’avais pas vraiment l’impression d’en avoir besoin.

Si on me le donnait maintenant, je pourrais voir ce qui se passait entre Éris et Ruijerd, mais j’étais sûr que la scène habituelle où Éris se battrait avec quelqu’un et où Ruijerd irait l’arrêter ferait partie de ma vision.

La prévoyance, c’était... Je vois, c’était certainement une bonne suggestion.

Actuellement, je ne pouvais pas gagner contre Ruijerd ou Éris en combat rapproché.

Les êtres vivants de ce monde étaient après tout rapides.

Si je pouvais voir un instant dans le futur, ce genre de chose serait un énorme avantage pour moi.

Les yeux d’absorption étaient hors de question.

Ils réduiraient mon avantage en tant que magiciens.

Bien que je sois content d’avoir pu apprendre à connaître les yeux de démon comme ça, si tout d’un coup tous mes pouvoirs avaient été annulés, j’aurais pu paniquer et être en danger.

Si j’y pensais sérieusement, tout dépendait de la façon dont ils étaient utilisés.

Eh bien, tout fonctionnait vraiment.

Après tout, c’était bien de faire croire que l’on jouait.

« Alors, je vais suivre ta suggestion. »

« Est-ce que ça ira ? La majorité des gens ont opté pour d’autres solutions que celle proposée par moi, disant : “Que peut-on faire si on ne voit qu’un peu l’avenir ?” Des choses comme ça. »

« Si tu peux voir une seconde dans le futur, tu peux contrôler le monde. »

Même si je disais cela, les épéistes de ce monde étaient rapides.

Même si vous pouviez voir une seconde dans le futur, il était possible que vous ne gagniez pas.

Il y avait aussi ce truc : [Épée de Lumière].

« C’est bon de ne pas avoir demandé la vision aux rayons X ? Tu pourrais regarder toutes les femmes nues que tu veux. »

Elle ne comprenait pas, cette petite fille.

Certainement, rien qu’en marchant sur la route, on pouvait voir des beautés et de jeunes femmes nues autant qu’on en voulait et ce serait excitant.

Cependant, c’était exactement cela.

Ça deviendrait vite ennuyeux.

À cet égard, le processus qui passe par le fait de retirer les vêtements et d’imaginer à quoi cela ressemblerait lorsqu’ils seraient enlevés fait partie du plaisir.

Le pocchi qui s’élevait jusqu’au sommet des vêtements, ne pourront pas en profiter sans être capable de voir les vêtements que vous connaissiez ?

« Je vois, je vois, alors je vais t’emprunter ton visage très vite. »

« Oui. »

« Bien, es-tu prêt ? »

Kishirika avait soudainement enfoncé ses doigts dans mon œil droit.

J’avais ressenti une douleur intense.

« Gu gia??Aaaa !! »

Sans y penser, j’avais essayé de m’enfuir.

Cependant, j’avais été attrapé par les cheveux par Kishirika et j’étais incapable de m’enfuir.

Elle était étonnamment forte.

Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !

« Ga ? Aaaa !? Qu’est-ce que tu fais, sale morveuse !? »

« Tais-toi, tu es un garçon, n’est-ce pas ? Supporte-le un moment. »

Elle trafiquait mon orbite avec ses doigts avec une sensation de grincement.

Au bout d’un certain temps, elle l’avait complètement arraché.

J’avais certainement perdu la vue dans cet œil maintenant.

« La couleur de l’œil clairvoyant est un peu différente du tien, bien que tu ne puisses pas le distinguer de loin. »

« Espèce d’idiote ! Il y a des choses qu’on peut et qu’on ne peut pas faire, même en jouant ! »

« Je suis la Grande Impératrice Démoniaque, je ne donnerais pas d’œil démoniaque si l’on ne faisait que jouer. »

Merde, mon œil, mon œil, mon œil c’est... ??

Ah ?? Oh ?

Je pouvais voir.

Les choses étaient floues, mais je pouvais voir.

Qu’est-ce que c’était, c’était dégoûtant ?

« Cela dépend de la façon dont tu contrôles l’écoulement du pouvoir magique qui s’y trouve, mais tu devrais être capable de rendre l’écoulement aussi fin que possible. Fais de ton mieux et entraîne-toi à l’utiliser. »

« Ah ? Hein ? Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Ça veut dire que ça dépend de toi. »

Devant la confusion, Kishirika avait l’air totalement satisfaite.

Il me restait une image résiduelle à la place du signe de la tête.

Cependant, plutôt qu’une image secondaire, la silhouette était plus profonde.

C’était quoi, c’était dégoûtant.

« D’accord, c’est bon, tu pourras bien voir ce que cela vaut. Maintenant, il est temps que je m’en aille. Je dois chercher Laplace. En ce qui concerne le repas, cela m’a fait un grand bien. »

Après avoir dit cela, Kishirika avait sauté sur le toit.

« Eh bien, à bientôt, Rudeus ! Cela ne me dérange pas que tu puisses compter sur moi si tu as encore des ennuis un jour ou l’autre ! Fahahahahahahahahaha ! Fahahahahah ! Fahahahahahahafuagahogeho !? »

Laissant derrière elle un effet doppler, elle avait disparu dans le lointain en riant à haute voix.

Je n’arrêtais pas de regarder en l’air.

Hein ?

C’était réellement la vraie ?

C’était ainsi que j’avais obtenu un œil [Clairvoyance].

~4~

Point de vue de l’homme d’âge moyen (NDT L’homme tabassé par Rudeus au début de la partie 3)

« J’ai mal à la tête. »

J’avais trop bu hier.

J’avais terminé la première étape d’un long travail et j’étais allé faire la fête avec mes collègues.

On avait bu jusqu’au matin.

On avait tellement bu qu’on avait cru qu’il n’y en aurait plus.

Alors, j’avais perdu la mémoire.

Tous les souvenirs après que j’ai quitté le magasin semblaient un peu vagues.

Si je me souvenais bien, j’avais emprunté l’une des routes secondaires pour prendre un raccourci.

C’était vrai, c’était vrai.

Puis il y avait une petite fille assise là.

Après lui avoir parlé, elle avait dit qu’elle avait faim.

Comme j’étais de bonne humeur, je l’avais invitée chez moi.

Ma femme aurait dû préparer le petit-déjeuner.

Malheureusement, mon intoxication persista et je n’aurais pas pu en manger.

Si je laissais la nourriture que ma femme préparait, elle allait se fâcher.

Si je la laissais manger, ma femme ne devrait pas se fâcher.

Dans ma tête, ivre, ça m’avait semblé être une bonne idée.

Ouais, à partir de là, j’avais plus de mémoire.

On dirait que j’avais bu jusqu’à ce que je m’évanouisse.

Où était mon portefeuille ? Il était toujours là.

Je n’avais pas été dépouillé de mes biens.

Après avoir regardé le ciel, le soleil était encore haut dans le ciel.

Eh bien, j’étais après tout une personne assez connue dans cette ville.

Personne en ville ne pouvait voir ce visage effrayant sans savoir qui j’étais.

D’ailleurs, hier, nous avions enfin terminé un nouveau navire, toutes les personnes dans la ville devraient le savoir.

Bien sûr, ils devraient aussi être au courant de la première célébration du lancement.

Ils avaient sûrement décidé de me laisser ici alors que je dormais paisiblement.

« Attendez, il n’est pas déjà midi ? Ah ? Ça va mettre ma femme de mauvaise humeur ! »

Le chef de la guilde de la construction navale, Bakkasu Randasu, s’était précipité sur le chemin du retour, la tête endolorie par une gueule de bois.

Notes

  • 1 Une référence à Tsukihime
  • 2 Une référence à Tsukihime

***

Partie 3

Deuxième partie

~1~

Un œil démoniaque.

Normalement, vous seriez assez surpris si vous receviez soudainement quelque chose comme ça.

Pourquoi la Grande Impératrice Démoniaque était-elle dans ce genre d’endroit et pourquoi m’avait-elle donné quelque chose comme ça ?

C’était un développement tellement opportuniste que je n’avais pas eu le temps d’en comprendre quoi que ce soit.

Cependant, je me déplaçais selon la vision de Dieu.

Cela devrait signifier que ce genre de développement s’était déroulé comme il l’avait prévu.

Alors que je pensais à ça, je voulais l’arracher tout de suite et l’écraser.

J’avais l’impression que ça ferait mal et j’avais peur alors je ne le ferai pas.

Pour le moment, sur le chemin du retour, j’avais maudit ma propre naïveté.

Je voyais tous les gens de la ville, marchant en double sur la route.

J’avais heurté un certain nombre de personnes après avoir fait des erreurs en ne sachant pas lequel était le vrai.

J’avais ainsi été blâmé parce que je voyais double, alors je m’étais excusé sincèrement.

De plus, je voyais des doubles dans les combats.

Je les avais gagnés, mais c’étaient des conflits futiles.

Je voulais éviter autant de combats de ce genre que possible.

Je n’avais pas d’autre choix que d’essayer d’urgence d’en maîtriser l’utilisation le plus rapidement possible.

En d’autres termes, si je n’apprenais pas à l’utiliser, nous ne pouvions pas continuer notre voyage.

~2~

J’étais retourné à l’auberge.

J’avais rencontré la Grande Impératrice Démoniaque !

Après en avoir parlé aux deux autres, ils avaient été assez surpris.

« La Grande Impératrice Démoniaque, hein, je n’aurais jamais pensé qu’elle avait ressuscité. »

Je pensais que le fait qui avait surpris Ruijerd était un peu inhabituel.

« Je ne peux pas imaginer qu’on m’ait soudainement donné un œil démoniaque. »

« Accorder des yeux démoniaques est le pouvoir de la Grande Impératrice Démoniaque. »

La Grande Impératrice Démoniaque, Kishirika Kishirisu.

L’Impératrice Démoniaque de la Résurrection.

Un autre nom était La Grande Impératrice Démoniaque des Yeux démoniaques.

Sa capacité de combat n’était pas très grande, mais elle avait 12 types d’yeux démoniaques dans son corps, et pouvait voir à travers toutes sortes de choses.

Parmi eux, le plus effrayant, c’était qu’elle avait la capacité de changer les yeux des autres en yeux démoniaques.

Grâce à cela, tous les subordonnés de Kishirika possédaient des yeux démoniaques, et elle avait le pouvoir de contrôler la race magique.

Il y avait un certain nombre de races magiques qui étaient devenues des adeptes de Kishirika juste pour devenir plus fortes.

« Je me demande pourquoi elle était dans cette ville. »

« Eh bien, alors. Je ne serais pas capable de comprendre comment pense un seigneur démoniaque ou un empereur démoniaque. »

Ruijerd haussa les épaules en disant cela.

C’était vrai, n’est-ce pas ? Tu n’avais même pas compris les véritables intentions du Dieu Démon avec qui tu as travaillé pendant longtemps.

Si je devais le lui dire, il serait probablement déprimé, alors je ne l’avais pas dit à voix haute.

Les yeux d’Éris brillaient après avoir entendu les mots de la Grande Impératrice Démoniaque.

« C’est incroyable. Je veux également la rencontrer ! »

« Tu veux la rencontrer ? »

Éris et Kishirika.

Je me demandais quel genre de conversation elles auraient ensemble.

J’étais un peu intéressé de le savoir.

De façon inattendue, elles pourraient bien s’entendre.

« Je me demande si elle est toujours en ville. »

« Qui sait ? »

De façon inattendue, elle pourrait être dans une autre ruelle, affamée à nouveau.

Il y avait cette sorte d’atmosphère comique à ce moment.

Non, ça ne devrait pas être le cas.

C’était comme si elle cherchait quelqu’un.

Elle était sûrement déjà partie en voyage.

Elle devait être guidée par le mécanisme d’une sorte de bracelet ou quelque chose comme ça.

« Comme prévu, elle ne devrait plus être dans cette ville. »

« Je vois, c’est dommage. »

Tout en disant ça, j’étais sûr qu’Éris irait probablement se promener dans une ruelle demain.

« Puisque tu as ce genre de sentiment, je vais me retirer. Tu pourras agir comme bon te semble pour le moment. »

Tous les deux acquiescèrent respectivement d’un signe de tête.

~3~

Apprendre à contrôler l’œil démoniaque m’avait pris une semaine.

En partant de la conclusion, ce n’était pas si difficile que ça.

Je contrôlais l’œil démoniaque à l’aide de mes pouvoirs magiques.

C’était vraiment similaire à l’utilisation de la magie avec des incantations sans voix.

C’était quelque chose que j’avais pratiqué et affiné à plusieurs reprises jusqu’à maintenant.

Je me créais un chemin pour mon pouvoir magique.

J’étais un peu perplexe au début, mais après m’être rendu compte qu’il y avait deux éléments principaux, c’était devenu plus facile.

Tout d’abord, il y avait la force.

Cela procurait une sensation similaire à celle d’une fenêtre de jeu éro.

Au départ, la force était au MAX et tout était visible en double.

J’avais amélioré ça autant que j’avais pu.

Si je réduisais la quantité de pouvoir magique dans mon œil, l’avenir devenait plus mince et je pouvais voir le présent.

Puisque cela me semblait plus pratique de faire comme si je ne l’avais pas, je l’avais aminci autant que je le pouvais pour qu’il ne me dérange pas, puis j’avais arrêté là.

Je devais donc simplement maintenir cette condition.

Si j’avais une saute de concentration, même un peu, la force commençait à changer.

Il m’avait fallu trois jours pour que cela soit stable.

L’autre était la longueur ou la distance.

La distance dans le futur que je pouvais voir.

Après avoir mis des pouvoirs magiques dans mon œil, j’avais pu l’ajuster.

Le résultat était que je ne pouvais pas voir plus d’une seconde dans le futur.

Bien sûr, si j’y mettais plus de pouvoir magique, je pouvais aussi voir l’avenir au-delà des deux secondes.

Je pouvais le voir, mais cela s’estompait.

Je pouvais voir, mais il s’agissait d’images qui étaient plus floues.

Cela signifiait que l’avenir était en constante évolution.

Trois secondes, quatre secondes, je pouvais voir aussi loin dans le futur, mais quand on arrive à cinq secondes, il y avait plusieurs dizaines de possibilités futures qui se juxtaposaient.

Cela voulait tout simplement dire qu’il y avait tant de possibilités pour l’avenir.

Et puis, si j’essayais de me concentrer sur un point trop éloigné dans l’avenir, le fardeau sur mon cerveau semblerait s’alourdir.

Après tout, Kishirika avait dit que si tu avais deux yeux démoniaques, tu deviendrais invalide.

Il se peut que la raison pour laquelle elle émit ce genre de jugement fût aussi un effet des yeux démoniaque.

En tout cas, si je voulais l’utiliser en toute sécurité, c’était tout simplement avec une seconde.

Il m’avait fallu trois jours de plus pour comprendre cela.

Ensuite, il m’avait fallu un jour de plus pour ajuster à la fois la force et la distance en même temps.

En d’autres termes, cela m’avait pris une semaine.

J’avais réussi à maîtriser l’œil de la clairvoyance.

~4~

Maintenant, pendant que je passais mon temps à me mettre de la puissance dans l’œil et à crier « Disparaît, œil clairvoyant », Éris et Ruijerd sortaient ensemble tous les jours.

Quand ils revenaient chaque jour, Éris était trempée de sueur tandis que Ruijerd était toujours frais, il était juste un peu en sueur.

Ils faisaient tous les deux quelque chose ensemble qui les faisait transpirer.

En plus d’être ensemble tous les jours !

« J’aimerais vous demander ce que vous faisiez ensemble récemment ? »

Puis Éris répondit en essuyant sa sueur avec une serviette,

« Hn, hnn, c’est un secret ! »

C’était comme ça qu’elle avait répondu.

Avec un visage vraiment heureux.

Je me demandais s’ils faisaient quelque chose de secret en cachette.

Je me demande si c’était un joli coup, un albatros. [1]

Je me demandais si je n’avais pas d’autre choix que de renifler le tissu trempé de sueur d’Éris.

Non, ce n’était pas comme si je m’inquiétais vraiment.

En tout cas, j’étais sûr qu’ils étaient en train de s’entraîner quelque part.

Oui, je le savais, Éris était une enfant qui faisait des efforts dans l’ombre.

Même lorsque nous étions dans la région de Fedoa, pendant ses jours de congé, elle finissait souvent par s’entraîner avec Ghyslaine.

Quand je lui demandais ce qu’elle faisait à l’époque, elle répondait par un « Secret » !

Dans ce cas, cette fois aussi, il devrait en être de même.

Cette nuit-là, un homme de 34 ans, à l’air de NEET, s’était giflé les joues en se chuchotant à l’oreille dans ses rêves : « À partir d’aujourd’hui, ton nouveau surnom sera [Chien vaincu]. »

J’avais pensé que c’était probablement à cause d’Hitogami.

Rien de bon ne venait avec ce type.

Notes

  • 1 Au golf, un albatros est un trou réussi en un coup, ici bien sûr il s’agit de réussir à faire la conquête d’Éris et d’aller au bout de la chose avec elle

***

Partie 4

~5~

Une semaine plus tard, j’avais rapporté le fait que j’avais fini de contrôler l’œil démoniaque.

Puis Ruijerd avait suggéré ceci : « Dans ce cas, fait un combat d’entraînement avec Éris et voyons voir. »

Je supposais que nous allions confirmer à quel point c’était utile en combat rapproché.

Et aussi, nous allions aussi voir les résultats de l’entraînement spécial d’Éris.

Voir ces deux choses à la fois, c’était deux fois mieux.

J’avais immédiatement accepté.

Nous étions allés sur la plage.

Devant Ruijerd, nous nous étions affrontés avec des bâtons de bois que nous avions ramassés dans le coin.

« Je me demande si tu seras capable de me battre même si tu as mis la main sur quelque chose comme un œil démoniaque ! »

Comme toujours, l’Éris d’aujourd’hui débordait de confiance.

Elle avait sûrement appris quelque chose la semaine dernière.

Je voulais protéger cette tête de vainqueur.

« Cela ne me dérange pas de perdre. Je veux juste essayer de voir à quel point cela m’est utile en combat rapproché. »

On allait se passer de magie pour aujourd’hui.

J’essayerai de me battre avec l’œil démoniaque, en regardant une seconde dans le futur.

« Hmmmn, ce sont des mots de Rudeus, mais... ? »

Au milieu des mouvements d’Éris, j’avais eu une vision.

Soudainement, Éris vint me frapper du côté gauche.

Si je n’avais pas eu la prévoyance, je n’aurais probablement pas pu réagir à temps.

Elle avait des dispositions naturelles qui étaient devenues un talent pour les attaques préventives.

« Ha !? »

« Hoi »

Je pouvais clairement voir à travers elle, donc j’avais fait une contre-attaque sur le côté opposé du visage d’Éris.

La prochaine vision.

Sans broncher, Éris était arrivée pour attaquer consécutivement avec le bâton dans la main droite.

C’était là que résidait la force d’Éris.

Peu importe le type d’attaque qu’elle subissait, elle ne bronchait pas du tout et se préparait à la prochaine attaque.

Comme ses jambes étaient très stables, la plupart des attaques ne l’ébranleraient même pas, mais plus vous faisiez de dégâts, plus son voltmètre de colère et la force de ses attaques augmentaient.

« Ta !? »

« Ici »

Avec une forte attaque, je lui avais frappé l’avant-bras.

Éris avait fait tomber son bâton de bois.

Si c’était comme d’habitude, je penserais que c’était à peu près à ce moment où le match serait terminé.

À tout du moins, lorsque nous nous entraînions avec Ghyslaine, ce serait au point où vous perdriez si vous lâchiez votre épée.

Cependant, ce n’était pas ce qui s’était passé dans mes visions.

Éris se préparait déjà à sa prochaine action.

En d’autres termes, c’était une sorte de feinte.

Elle avait lâché son épée pour m’inciter à baisser ma garde.

Elle venait pour mettre un coup de poing au bout de ma mâchoire du côté gauche.

C’était la spécialité d’Éris, le Boréas Punch.

Lâcher intentionnellement son épée, attendre une ouverture, c’était la combinaison habituelle pour vous changer en balle humaine.

« ?? ! ! »

« Il y a une ouverture au niveau de tes pieds. »

J’avais glissé sur ses jambes et je l’avais fait tomber.

Le poing fendit le ciel et Éris commença à tomber au sol.

Cependant, il ne semblerait pas qu’elle ait encore abandonné.

En tombant au sol, elle avait poussé avec ses mains et utilisa la force centrifuge pour faire demi-tour et venir faire une frappe à ma jambe droite.

« Oh ? »

J’avais reculé ma jambe et, en même temps, j’étais tombé à genoux, puis je m’étais déplacé au-dessus d’Éris et j’avais bloqué ses mouvements.

Alors qu’elle était venue me mordre dans cette posture impossible, le corps d’Éris s’était tordu.

L’un de ses bras était sous elle et une de ses jambes était repliée contre son derrière.

Que pouvait-elle faire d’autre dans cette position ?

Juste au moment où je pensais qu’elle commencerait à se déplacer en essayant de se débattre.

« C’est bon maintenant. »

L’arbitre avait élevé la voix.

Éris avait complètement relâché sa force.

J’avais gagné...

J’avais gagné.

J’avais gagné contre Éris en combat rapproché pour la première fois.

Sans magie.

« C’est une défaite totale, n’est-ce pas ? »

Éris me regarda avec un visage exceptionnellement rafraîchissant.

J’avais bougé ma jambe.

Éris se leva lentement et commença à retirer la poussière.

Alors, elle était venue me frapper.

Pacht, j’avais attrapé son poing.

Puis le visage d’Éris avait très vite montré sa mauvaise humeur.

« Je rentre ! »

Éris cria d’une voix forte, juste comme ça, les épaules tremblantes, elle retourna à l’auberge.

L’avais-je mise en colère, hein ?

Non, c’était faux.

J’avais peut-être porté un coup à sa confiance en elle.

Jusqu’à présent, j’étais un adversaire contre lequel elle gagnait toujours facilement.

Et tout d’un coup, j’étais devenu plus fort.

Même moi, je serais jaloux.

« Éris est encore une enfant. »

Ruijerd avait vu Éris partir et avait dit ça.

« C’est une réaction normale à son âge. »

Après avoir ajouté cela, Ruijerd s’était retourné.

Il m’avait regardé dans les yeux tout en hochant la tête.

« C’était une bonne combinaison. »

« S’il avait un œil démoniaque, n’importe qui pourrait en faire autant. »

C’était aussi parce que je m’étais un peu entraîné, mais dans ce monde, il y avait beaucoup de gens qui possédaient mon niveau d’aptitude physique.

S’ils mettaient la main sur un œil démoniaque, ils devraient pouvoir aussi en faire autant.

« Les yeux démoniaques ne sont pas quelque chose qu’on peut maîtriser peu de temps après qu’on nous les a donnés. »

« Est-ce le cas ? »

« Une fois, il y avait un guerrier superd qui possédait un œil démoniaque, il portait toujours un cache-œil. Il n’a pas pu le contrôler jusqu’à sa mort. Apprendre à le contrôler en une semaine, c’est toi qui es anormal. »

Je comprends.

C’était vrai, je comprenais maintenant.

Je vois, je vois.

Eh bien, en ce qui concernait le contrôle de mes pouvoirs magiques, j’y avais mis pas mal d’efforts.

Je l’avais maîtrisé en une semaine.

Je vois, je vois, donc personne n’avait réussi à le contrôler aussi vite que moi.

Nfufufu.

« Serait-il possible que maintenant je puisse même gagner contre Ruijerd ? »

« Peut-être dans le cas où tu utilises la magie. »

« Et en combat, rapprocher ? »

« Tu veux essayer ? »

J’avais cru en cette invitation, mais je vais le dire clairement : J’allais trop vite.

« S’il te plaît, prends soin de moi. »

Ruijerd plaça sa lance sur le côté et se prépara à combattre à mains nues.

Je me demandais si cela signifiait qu’il n’avait pas besoin d’utiliser des armes si l’adversaire était un chien errant.

« Si tu veux, tu peux aussi utiliser la magie. »

« Non ! Puisque c’est un combat à mains nues. »

Avant de terminer, j’avais vu une vision.

La paume des mains de Ruijerd volait vers mon visage devant mes yeux.

Je pouvais le voir.

Je pouvais voir le mouvement de Ruijerd.

Je pouvais m’en occuper.

« Oh ! »

J’avais commencé à tendre la main pour attraper ce poing.

Ma main a été attrapée, ma main a été attrapée

Après avoir vu la vision, j’avais retiré ma main par réflexe.

À cet instant, la vision avait commencé à s’estomper.

Le poing de Ruijerd me touchera au visage.

La vision était arrivée, mais il y a deux futurs.

Ruijerd m’avait attrapé le bras et m’avait enfoncé son poing dans la figure.

C’était des futurs très proches qui se chevauchaient presque entièrement, mais juste avec un petit décalage.

Pourquoi ?

Ce n’était pas censé s’estomper en une seconde.

Le temps que j’avais passé à réfléchir était d’une seconde.

« Uoohhh ! »

J’avais esquivé avec mon corps et d’une façon ou d’une autre j’avais réussi à l’éviter.

Le poing de Ruijerd vola vers l’avant et me frappa au visage.

J’avais vu le mouvement de ce poing.

Je l’avais vu très clairement.

Même si je pouvais voir l’action suivante de Ruijerd, je n’avais pas réussi à agir et à l’éviter.

« Bu ge !! »

Le poing de Ruijerd m’avait touché le bout du nez, j’étais à terre.

L’arrière de ma tête était tombé dans le sable et comme ça, j’avais fait un tour complet sur moi même. C’était une chute déprimante.

Je pensais que mon visage s’était déformé.

J’avais touché mon visage pour confirmer.

Ça avait l’air d’aller.

Je me demandais si mon beau visage était en désordre.

Je me demandais si je n’avais pas cinq ans et que j’étais en train de déjeuner à l’école.

« Est-ce la fin ? »

Après avoir entendu cela, j’avais compris ma défaite.

« Oui, j’admets ma défaite. »

Je pensais que je pouvais gagner après avoir vu la première vision, mais il ne semblerait pas que cela se soit très bien passé.

« Cependant, avec ça, tu devrais comprendre, n’est-ce pas ? »

Ruijerd m’avait tendu la main.

Je m’y étais accroché et il m’avait aidé.

« Je ne comprends pas. L’avenir s’est soudainement estompé. Qu’est-ce que tu as fait ? »

« Je ne sais pas ce que tu as vu, mais si tu te défends avec ta main, je l’attrape et si tu ne le fais pas, je frappe. C’est tout ce à quoi je pensais. »

Hmmu.

En d’autres termes, c’était comme ça.

Si mes mouvements étaient prédits, alors des méthodes pour s’en défendre seraient prises.

Puisqu’il y avait une différence de capacité, même si je pouvais voir une seconde en avance, cela n’avait pas de sens.

Si je devais parler de shogi, même si vous pouviez voir le prochain coup de votre adversaire, il restait impossible pour un amateur de battre un maître.

Les habitants de ce monde avaient des capacités anormalement élevées.

Il y avait probablement de nombreuses personnes qui avaient un niveau de mouvement similaire à celui de Ruijerd.

« J’ai déjà combattu beaucoup d’adversaires qui avaient les mêmes yeux démoniaques. Depuis ce temps-là, je me suis toujours battu en prenant cela en considération. C’est une différence d’expérience. »

« Je me demande si c’est le cas. »

Ruijerd avait de l’expérience avec les yeux démoniaques.

Il se pouvait que les épéistes de ce monde aient des méthodes et des techniques pour combattre les yeux démoniaques.

Par exemple, le style du Dieu de l’Épée [Épée de Lumière], même si vous pouviez la voir, j’avais le sentiment que vous ne pouviez pas l’éviter.

« J’ai l’impression que j’ai laissé cela me monter un peu à la tête. »

De plus, depuis les temps anciens, les points faibles des yeux démoniaques avaient déjà été découverts.

Par exemple, vous pouviez bloquer leurs yeux, utilisez un bouclier comme miroir, attaquez par-derrière, ou combattre dans l’obscurité.

Cependant, si vous mettiez cela de côté, après tout, le pouvoir des yeux démoniaques était toujours attirant.

J’avais après tout gagné contre cette Éris.

Mon cœur dansait tout en pensant à la façon dont je pouvais utiliser mon œil démoniaque à partir de maintenant.

J’avais complètement vu tous les mouvements d’Éris.

J’avais lu ses mouvements que je ne pouvais pas voir jusqu’à maintenant.

En d’autres termes, si je pouvais mieux les utiliser, je devrais être capable de voir à travers les mouvements de Ruijerd.

Puis, à ce moment-là, le sage chauve aux lunettes de soleil était apparu en moi, avec un effet sonore de pon.

« Maintenant, tu peux enfin vérifier sa croissance sans être frappé ! »

Je vois.

Merci, oppai-sage. (NdT oppai à pour signification Poitrine, Sein)

Humu.

Ma poitrine dansait tout en pensant à la façon dont je pouvais utiliser mon œil démoniaque à partir de maintenant !

***

Partie 5

~6~

J’étais retourné à l’auberge et j’avais trouvé Éris qui tenait ses genoux en étant au-dessus du lit.

C’était vrai, j’avais oublié.

Elle était déprimée.

Pour l’instant, le sage en moi était devenu une tortue et avait disparu quelque part.

« Hmm, Éris ? »

« Quoi ? »

Le ton de la voix d’Éris était le même que d’habitude.

Ruijerd m’avait ensuite raconté ce qui s’était passé entre eux au cours de la semaine dernière.

Après tout, il s’était avéré que c’était un entraînement spécial.

Évidemment, ce n’était pas une formation spéciale ecchi.

Pour devenir plus forte, elle passait toute la journée à s’entraîner quotidiennement à l’épée.

Puis il semblerait qu’Éris ait réussi à toucher Ruijerd.

Elle avait porté un seul coup sur Ruijerd.

Ce n’était pas quelque chose de facile.

J’avais l’impression que je ne pourrai jamais en porter un.

Selon Ruijerd, il semblerait qu’elle était devenue un peu trop arrogante après cela, alors il m’avait utilisé pour l’aider à redescendre sur Terre.

Comment était-ce possible ?

Ce bâtard de lolicon prétendant être un guerrier m’avait utilisé pour corriger sa propre erreur.

Cependant, il semblerait que le résultat ait été parfait.

L’arrogance qui s’était développée longtemps après qu’elle ait enfin réussi à porter un coup à Ruijerd, contre lequel elle perdait systématiquement, avait été impitoyablement cassée par moi, qui perdait systématiquement contre elle.

Cependant.

Cependant, même si c’était le cas.

Ce n’était pas très bon.

« Puis-je rester un moment avec toi ? »

Le temps que j’y réfléchisse, je le faisais déjà... Je connaissais bien ce sentiment.

C’était comme si tout ce sur quoi vous aviez travaillé jusqu’à présent avait été balayé. C’était un sentiment d’impuissance.

Elle devrait se changer les idées.

Il se pouvait qu’elle ne fasse pas beaucoup d’erreurs.

Cependant, c’était probablement la période de croissance d’Éris.

Je ne pensais pas que ce soit une bonne idée de garder sa tête baissée comme ça.

Il faudrait lui permettre de continuer et d’accroître régulièrement sa confiance en elle afin de devenir plus forte.

Enfin, lorsqu’elle allait trop loin et qu’elle se rendait compte de ses propres erreurs, elle pouvait travailler à les corriger.

« Éris, tu es vraiment devenue plus forte. »

« De toute façon, ça ira, même si tu n’essayes pas de me réconforter. Le fait que je ne pouvais pas gagner contre toi, je l’avais compris dès le début. »

Éris faisait la moue avec une expression aigre sur son visage.

Hmmn, quel genre de choses serait bon à dire !

Je n’avais pas beaucoup de répliques à dire pour des moments comme celui-ci.

Ruijerd ne retourna pas dans sa chambre.

C’est un orgueil qu’il avait fait croître, alors je pensais que c’était lui qui devrait faire quelque chose.

Et cela même si c’est un orgueil que j’avais moi-même brisé.

Cependant, si tu fais du bon travail pour la réconforter maintenant, il n’y a pas d’erreur, cela augmentera son opinion de moi.

Éris deviendra complètement dévouée à moi, puis nous aurions du temps pour les joutes d’adultes et la danse de la tête aux pieds.

Ruijerd avait très probablement supposé que quelque chose comme ça arriverait et nous avait laissés seuls tous les deux.

« Ne perds pas confiance en toi. J’ai entendu dire que tu avais réussi à frapper Ruijerd. C’est incroyable, n’est-ce pas ? »

En disant cela, je m’étais assis à côté d’elle.

Puis Éris avait laissé tomber son poids sur moi.

Je sentais légèrement l’odeur de sa sueur.

C’était une bonne odeur.

Cependant, reste patient. Agis comme un gentleman ici...

« Rudeus, tu es injuste. Mettre la main sur un œil démoniaque, même si j’avais fait de mon mieux... »

Je m’étais raidi.

En un instant, ma tête s’était refroidie.

Le loup en moi s’était enfui, la queue entre les jambes.

Je n’avais rien trouvé à répondre.

« ... »

Qu’est-ce qui m’a rendu si heureux, je me le demande ?

Effectivement, c’était injuste.

L’œil démoniaque n’était en aucun cas un pouvoir sur lequel j’avais travaillé dur pour l’obtenir.

C’était quelque chose qui m’était tombé entre les mains.

Tout ce que j’avais fait, c’était d’acheter à manger et me promener dans les ruelles.

Bien sûr, après cela, il m’avait fallu une semaine d’ajustement.

Cependant, c’était tout, ce n’était pas du tout un problème.

Puis comme ça, avec ce genre de pouvoir, et en une seule semaine, j’avais gagné contre Éris qui avait fait tant d’efforts qu’elle en était couverte de sueur, ce qui me rendait si heureux.

« Je suis désolé. »

« Ne t’excuse pas... »

« ... »

Après ça, Éris était restée silencieuse, bien qu’elle n’avait jamais essayé de se séparer de moi.

D’habitude, mon cœur battrait la chamade à cause de l’odeur d’Éris et de sa chaleur corporelle.

Cependant, ce n’était pas le moment pour avoir ce genre de sentiments.

J’avais juste continué à ressentir la punition pour mon crime.

Je sentais que la chaleur corporelle élevée d’Éris et l’odeur de sa sueur continuaient de me blâmer.

À l’intérieur de cette humeur lourde, j’avais compris qu’il fallait mieux ne pas utiliser l’œil démoniaque en dehors des moments où on en avait besoin.

C’était ce que j’avais décidé.

Ce genre d’outils pratiques entravera ma croissance.

C’est vrai.

Je ne l’avais pas compris durant mon combat avec Ruijerd.

L’important n’était pas de penser à des méthodes pour utiliser l’œil démoniaque.

C’était d’augmenter ma puissance de combat personnel.

Si j’utilisais l’œil démoniaque, je serais certainement fort.

Mais un jour, j’atteindrais certainement mes limites.

Si tu optais pour la méthode où l’on devait dépendre de ses armes, un jour tu en subiras les conséquences.

C’était dangereux.

J’avais failli tomber dans le piège de ce Dieu Humain maléfique, cet Hitogami.

Sans aucun doute, ce type voulait que je mène une vie de dépravation.

Un œil démoniaque, c’était un atout.

Oui, j’allais commencer à penser à cela de cette manière.

~7~

Ce soir-là, je m’étais dit.

Finalement, je n’avais jamais mis la main sur le bon moyen de traverser l’océan.

Je me demandais si j’avais fait une erreur quelque part.

J’avais pensé que cette fois, ça se passerait bien.

La seule chose sur laquelle j’avais mis la main, c’était mon œil démoniaque.

Je me demandais si j’étais censé faire quelque chose avec ça.

Par exemple, le jeu.

Même si je m’étais rappelé qu’il n’y avait pas d’amusement tel que le jeu sur le continent magique.

Au mieux, on pouvait parier sur la personne qui gagnerait lors d’un duel.

Gagner de l’argent comme ça n’était pas très bon.

Nous pourrions demander à Ruijerd de participer en tant que combattant champion et de facturer des frais de participation de 1 pièce de fer, puis la récompense en cas de victoire serait de 5 petites pièces vertes.

C’était peut-être un bon plan, mais de toute façon, tôt ou tard, on sera à court d’adversaires.

Humus. Je ne le savais même pas après y avoir pensé.

Tout ce que je savais, c’est que j’étais revenu à la situation d’avant d’avoir reçu les conseils de ce dieu humain.

D’une certaine façon, on pourrait dire qu’on avait perdu inutilement une semaine.

On avait déjà perdu inutilement une semaine.

« Très bien ! Je vais le vendre. »

Après l’avoir dit avec ma bouche, j’avais facilement pris ma décision.

Juste à ce moment, Ruijerd n’était pas là ce soir.

Éris dormait sur le bord du lit avec son nombril en évidence.

Comme ce serait troublant si elle attrapait un rhume, je l’avais couverte avec la couverture.

Il n’y avait personne en travers de mon chemin.

Il y avait sûrement un prêteur sur gages dans une ruelle qui était ouvert, même en ce moment.

Les magasins qui s’occupaient d’objets suspects étaient ceux qui ouvraient la nuit.

J’avais quitté l’auberge avec mon bâton dans une main.

Et trois pas après, avoir quitté l’auberge.

« Où vas-tu si tard le soir ? »

Ruijerd s’était mis en travers de mon chemin.

Je me demandais où il était puisqu’il n’était pas à l’auberge, mais cela ne semblait pas être le cas.

C’était mauvais, ce type avait l’intention d’aller mater quelqu’un.

J’avais besoin d’inventer rapidement quelque chose ?

« Umm, je vais aller m’amuser un peu dans une maison close. »

« Ton arme est-elle nécessaire pour t’amuser avec une femme ? »

« Hmm ? Elle va être utilisée pour jouer au magicien. »

Silence.

Je supposais qu’après tout c’était exagéré.

« As-tu l’intention de la vendre ? »

« Oui. »

Il avait parfaitement réussi à le deviner, alors j’avais rapidement avoué.

« Je te le demande encore une fois. As-tu l’intention de vendre ton arme ? »

« Oui. Les matériaux de cette arme sont bons, donc je pourrais le vendre à un prix élevé. »

« Je ne demande pas quelque chose comme ça. N’est-ce pas quelque chose d’important pour toi ? Semblable à ce pendentif. »

Ruijerd avait sorti le pendentif de Roxy de sa poitrine.

« Oui, c’est tout aussi important. »

« Dans ce cas, si la même chose se reproduisait, vendrais-tu aussi ce pendentif ? »

« Si c’est nécessaire. »

Ruijerd avait pris une grande respiration.

Je me demandais s’il allait crier.

Je ne pensais pas qu’il était le genre d’homme à élever la voix sur un autre sujet que les enfants.

« Même si, par exemple, si j’étais réduit à la dernière extrémité, je ne vendrais pas ma lance. »

Le cri n’était pas arrivé.

Il avait juste poussé quelque chose, comme un soupir.

« C’est parce que c’est un souvenir de ton fils, non ? »

« Tu te trompes. C’est parce que c’est l’âme d’un guerrier. »

L’âme d’un guerrier, hein.

Ce qu’il disait était splendide, mais on ne pouvait pas traverser l’océan avec.

Il y avait de la tristesse dans les yeux de Ruijerd.

« Avant, tu avais dit qu’il y avait trois options. »

« Je l’ai mentionné. »

« Il n’aurait pas dû y avoir d’option pour vendre ton arme parmi elles. »

« Ça ne l’était pas, n’est-ce pas. »

Je me demandais s’il essaye de savoir si je mens.

Non, je n’avais pas l’intention de mentir.

Vendre mon arme était l’une des méthodes légitimes.

« Dois-je encore gagner ta confiance ? »

« Ma confiance ? Tu l’as déjà. »

« Dans ce cas, pourquoi ne m’en as-tu pas parlé ? »

J’avais détourné les yeux en réponse à cette question.

C’était parce que je savais qu’il serait contre.

Par conséquent, je n’en avais pas discuté.

En d’autres termes, on pouvait dire que c’était la preuve que je ne lui faisais pas confiance.

« En y réfléchissant bien, je l’avais compris en voyant le monde actuel l’année dernière. En prenant des emplois, même en plongeant dans des donjons, on est incapable d’économiser une somme telle que 200 petites pièces vertes. »

Ruijerd parlait d’une manière exceptionnellement réaliste aujourd’hui.

Je me demandais s’il avait mangé quelque chose de bizarre.

« Tu devrais le savoir. C’est pourquoi tu avais pensé à l’option de chercher un contrebandier. Je n’y aurais jamais pensé. Cependant, il n’y a pas d’autres options pour que je puisse me rendre à Milis. C’était la meilleure option. Pourquoi vas-tu vendre ton arme ? »

Ce à quoi je pensais toujours, c’était à la meilleure option.

La meilleure option était trop difficile et elle échouerait si tu essayais de tout faire parfaitement.

Par conséquent, je ne savais jamais quelle était la bonne réponse.

Je ne pensais pas que la contrebande soit celle-ci.

« Même si c’est la bonne réponse, ça n’a aucun sens si ça fait dissoudre notre groupe. »

« En d’autres termes, tu penses qu’une fissure apparaîtra dans le groupe si nous comptons sur les contrebandiers, n’est-ce pas ? »

« Ouais. Après tout, les contrebandiers sont ce que tu considérerais comme des méchants selon ton sens des valeurs. »

La contrebande.

Sur la liste des choses qu’ils transportaient, les esclaves étaient également inclus.

Et puis, si vous demandiez quel était le crime le plus populaire au monde, ce serait l’enlèvement.

Les enfants étaient faciles à enlever.

En d’autres termes, cela signifiait devenir complice des passeurs qui enlevaient et vendaient des enfants.

« Rudeus. »

« Oui. »

« Cette fois, c’est à cause de moi que la situation est telle qu’elle l’est. S’il n’y avait que vous deux, vous n’auriez pas à vous inquiéter de cette quantité absurde de 200 petites pièces vertes. »

En échange, il se serait peut-être passé quelque chose en venant ici.

Après tout, on ne comptait plus le nombre de fois où nous avions été sauvés par Ruijerd.

« Ma fierté ne me pardonnera pas de te permettre de vendre ton arme pour résoudre ce problème. »

Même si tu dis que ta fierté ne te permettra pas de te pardonner.

« Vendons mon arme et l’argent sera entre nos mains. Nous payerons les frais selon le règlement et nous traversons l’océan. Personne ne le regrettera. Personne n’aura à endurer quoi que ce soit, c’est la méthode la plus intelligente, n’est-ce pas ? »

« Mon sentiment d’inutilité restera si tu vends ton arme. Éris sera aussi dérangée par ça. N’est-ce pas ce que tu voulais dire par “une fissure dans le groupe” ? »

J’avais gardé le silence.

Ruijerd m’avait regardé dans les yeux.

Il avait les yeux tournés vers l’avant.

« Cherche un contrebandier. Je fermerai les yeux sur tous leurs crimes. »

C’était un visage sérieux.

Il était probablement en train de prendre la décision d’ignorer les enfants qui étaient capturés sur le chemin en ce moment.

Tout cela pour que je n’aie pas à vendre mon arme.

Pour mon bien.

Il déformait ses propres principes pour moi.

Je ne pouvais rien dire s’il avait une telle détermination.

« S’il arrive que tu rencontres un bâtard dégoûtant en chemin et que tu ne peux pas le supporter, dis-le simplement. Nous avons assez de marge de manœuvre pour sauver les enfants. »

Si Ruijerd avait ce genre de résolution, nous devrions les arrêter intelligemment.

Nous dépendrions des contrebandiers et traverserons l’océan.

Cependant, nous ne pouvions pas accepter ce qui se passait.

Si Ruijerd ne pouvait pas le supporter, nous les trahirions impitoyablement et sauverions les enfants.

Les méchants n’existaient qu’afin d’être utilisés.

« Alors, prenons la direction de la recherche des contrebandiers. »

« Oui, c’est très bien. »

« Je pense que tu vas vivre un certain nombre de choses désagréables, mais prends bien soin de moi. »

« C’est valable pour nous deux. »

J’avais échangé une forte poignée de main avec Ruijerd.

De cette façon, j’avais volé le premier pas et gagné la guerre de l’amour.

Non, je plaisantais, c’est tout.

~8~

Bien sûr, j’avais tout expliqué à Éris le lendemain.

Elle avait été très surprise.

« Eh ? Mais, n’es-tu pas allé dans les ruelles pour trouver quelqu’un à qui parler pour ce genre de raison ? »

Il semblerait qu’elle pensait déjà que l’option était de chercher un contrebandier.

Ou plutôt, à ce propos, il semblerait qu’elle essayait de convaincre Ruijerd pendant la formation spéciale.

Je ne pouvais pas gagner contre elle.

Maintenant, puisque c’était le cas.

Maintenant que le groupe était devenu uni, on allait chercher des contrebandiers.

***

Partie 6

Troisième partie

~1~

Une fois que son bateau fut arrivé à sa destination, Roxy Migurudia était arrivée dans la ville portuaire du continent magique, Port venteux.

À ce moment-là, Roxy posa ses pieds.

Le port venteux possédait un paysage urbain qui ressemblait beaucoup à la ville portuaire du nord de Milis, Saint Port.

Même les personnes qui l’avaient visité pour la première fois avaient l’impression d’être déjà venues ici.

Cependant, la raison pour laquelle Roxy y avait mis ses pieds n’était pas parce qu’elle avait l’impression d’avoir déjà vu cette ville.

L’ambiance est évidemment différente de celle du Continent Milis.

C’était ce qu’elle ressentait.

 

 

Comme c’est nostalgique.

Le sentiment qui s’élevait dans sa poitrine était la nostalgie.

Elle ne savait plus quand elle avait visité cet endroit pour la dernière fois.

Est-ce que c’était il y a 15 ans ?

En y pensant, beaucoup de temps s’était écoulé depuis que j’avais désiré me rendre dans les villages de la race humaine et que je m’étais enfuie de mon village.

Quand j’avais pris le bateau d’ici, j’y avais pensé..., au moment où je reviendrais.

Cependant, après avoir voyagé sur le continent Milis, mangé une partie de l’étrange nourriture que la race humaine faisait dans Milishion, je n’avais jamais réalisé qu’une telle nourriture délicieuse existait dans ce monde. C’était quelque chose que vous n’auriez jamais pu manger sur le continent magique alors j’avais juré de ne plus y revenir.

Je suis plutôt simpliste, hein ?

En réalité, depuis que Roxy était passée du continent Milis au continent central, elle n’était jamais revenue jusqu’à aujourd’hui.

Elle n’avait jamais pensé revenir.

Il y avait une variété de choses sur le continent central.

Toutes les choses qu’elle avait vues étaient fraîches et intéressantes.

Puis, à un moment donné dans le Continent central, elle avait déjà passé le même nombre d’années qu’elle avait vécu dans le Continent magique.

Aucune pensée à propos du Continent magique ne lui était jamais venue à l’esprit.

Elle avait même plongé dans des donjons et elle se souvenait des instants où elle aurait pu perdre la vie, mais elle ne se souvenait jamais de ses parents qui étaient restés sur le Continent magique.

Et c’était ainsi, jusqu’à ce qu’elle revienne maintenant

Roxy s’était dit sérieusement qu’on ne sait jamais ce qui allait se passer dans la vie.

« Roxy ! On y va ! »

Pendant que Roxy était immobile, une femme seule l’appela.

Elle avait des cheveux dorés extravagants qui ressemblaient au pain français et de longues oreilles qui partaient en travers.

Une taille haute et élancée, une taille fine et serrée, ainsi qu’un gros derrière.

Chaque fois que Roxy l’avait vue pendant ce voyage, cela remplissait son cœur de jalousie.

Je sais que c’est quelque chose pour laquelle on ne peut rien faire en ce qui concerne les traits raciaux, mais au moins, j’aimerais avoir ce genre de visage.

La taille de nos poitrines était à peu près la même, mais elle avait une silhouette qui était pleine de beauté alors que je suis juste mince.

« Ha, j’arrive maintenant. »

Elle avait poussé un soupir.

Le nom de cette femme extravagante était Elinalise.

Elinalise Dragonroad.

C’était une guerrière elfe, qui servait d’avant-garde avec son art de l’épée tout en brandissant un estoc et un bouclier en forme d’épine.

C’était une guerrière qui utilisait des techniques élégantes qui correspondaient parfaitement à son apparence.

Normalement, un estoc n’était pas une arme qu’un aventurier porterait.

C’était une arme qui était utilisée dans les duels entre les nobles dans le Royaume d’Asura et quelque chose que les combattants utilisaient avec leur armure dans la ville des épées dans le Grand Nord.

Celui qu’Elinalise utilisait était un objet doté d’un pouvoir magique, un objet magique qui avait été trouvé au fond d’un donjon.

C’était beaucoup plus solide que les épées que l’on pouvait trouver par-ci par-là et avec un seul tranchant, on peut lancer une rafale qui coupera un arbre à plusieurs mètres devant soi.

De plus, le bouclier était un objet doté d’un pouvoir magique, un objet magique également, il avait la capacité de diminuer la force des coups qu’il recevait.

« O... oh ? La terre, c’est la terre ! »

Un nain plus âgé descendit du vaisseau derrière Roxy en titubant.

Il portait une armure d’apparence lourde, avec sa barbe se balançant en arrière, il avait le visage bleu et il tenait un bâton.

Il s’appelle Talhand.

Son nom officiel était « Talhand des Grands Pics Rigides ».

Sa taille était à peu près la même que celle de Roxy, mais il était deux fois plus large qu’elle.

Son corps était couvert d’une armure lourde, avec une barbe sévère, cette personne était un magicien.

Roxy s’était d’abord demandé pourquoi un magicien portait une armure.

Il marchait lentement et son agilité était presque nulle.

Il ne serait jamais capable d’éviter les attaques de monstres.

Comme si c’était le cas inverse, en portant une armure solide comme celle-ci, on aurait pu croire qu’il agissait comme un tank, alors qu’il utilisait la magie.

« Ça va, Talhand ? Voudrais-tu que je te lance de la magie de guérison ? »

« Non, ce n’est pas la peine ! »

Tout en agitant la tête dans un mouvement de va-et-vient, il traînait en haut de son corps lentement.

Normalement, il serait plus décontracté, mais il avait été affaibli par le mal de mer.

« Vraiment, tu as une honte de ne pas être capable de gérer quelque chose comme un navire. »

« Qu’est-ce que tu as dit ? Toi ! »

Elinalise posa les mains sur ses hanches et rit à haute voix.

Le visage de Talhand était devenu complètement rouge quand il s’était mis en colère.

C’était le travail actuel de Roxy d’arrêter ces deux-là qui commençaient rapidement à se battre.

« S’il te plaît, bats-toi plus tard. Elinalise aussi, ce n’est pas grave si vous deux, vous n’êtes pas toujours d’accord sur des choses comme ça. Après tout, le mal de mer dépend de votre constitution. »

Roxy les avait rencontrés dans la ville portuaire de Royaume du Dragon Roi, le Port de l’Est.

Roxy les avait ignorés tous les deux au début alors qu’ils se battaient dans la Guilde des Aventuriers.

Cependant, le contenu de ce combat portait sur la recherche des personnes disparues dans la région de Fedoa, sur le continent magique, et elle avait donc décidé d’y participer.

Il semblerait qu’ils avaient une divergence d’opinions parce qu’aucun des deux ne connaissait la géographie du continent magique.

Talhand voulait faire des recherches dans le continent de Begaritto ou dans les régions du Nord du continent central.

Elinalise avait pensé que ce serait bien d’engager une personne locale si vous ne connaissiez pas le chemin alors que vous cherchiez quelqu’un.

Puis Roxy se sentait mal à l’aise d’être seule et du fait qu’elle était originaire du continent magique.

On pourrait dire qu’ils s’étaient rencontrés parce qu’ils étaient censés se rencontrer.

De plus, après avoir écouté leur conversation de loin, ces deux-là étaient autrefois membres du groupe de Paul et Zénith.

« Les crocs des loups noirs. »

Roxy en avait entendu parler, c’était l’un des groupes les plus célèbres du continent central.

C’était un groupe inhabituel qui s’était fait un nom pour avoir été un rassemblement de personnalités uniques.

Quelques années après leur formation, ils avaient atteint le Rang S, puis peu de temps après, ils s’étaient dissous, ce dont Roxy se souvenait bien.

En tout cas, je ne pouvais pas imaginer que Paul et Zenith étaient membres de ces « Crocs des loups noirs ».

Roxy ne pouvait pas cacher sa surprise.

Puis, ces deux-là avaient également été surpris.

Si vous parliez de Roxy Migurudia, c’était l’une « Des magiciennes de l’eau de niveau Roi » publiquement célèbre.

C’était une jeune fille aux cheveux bleus qui était venue du continent magique. Une ancienne élève qui était diplômée de l’université de magie qui, quelques années plus tard, avait obtenu le titre de « Magicienne de l’eau de niveau Saint ». Puis elle conquit un donjon dans la périphérie du Royaume de Shirone qui comptait 25 étages.

Après cela, elle avait pris le poste de Magicienne Royale dans le Royaume de Shirone.

Les histoires de l’époque où elle s’aventurait étaient relativement célèbres, car elles avaient été diffusées par les troubadours.

La rencontre entre ces trois aventuriers débutants après qu’elle ait quitté son village en tant que magicienne solitaire voyageant à travers le continent magique vers Milis..., ce genre d’histoire.

Le nom de Roxy n’apparaissait pas dans celui-ci.

Cependant, c’était une histoire célèbre à l’époque où Roxy n’était que cette jeune magicienne solitaire.

Les trois s’étaient bien entendus.

Ils ne voulaient pas tous aller aussi loin, mais ces deux-là avaient accepté la demande de Paul quant à chercher sa famille, et Roxy se dirigeait vers le continent magique pour chercher Rudeus. Ils avaient donc des objectifs combinés.

Ils avaient fait un groupe ensemble et s’étaient dirigés vers le continent magique.

D’abord à bord d’un navire, puis en direction du Continent Milis.

Puis, du Continent Milis, ils étaient arrivés à la ville portuaire de Port Ouest et ils avaient payé un prix élevé pour une variété de chevaux appelés Sleipnir et une calèche.

C’était un prix élevé, mais ils avaient tous les trois une somme d’argent considérable, donc il n’y avait pas de problème.

Ils étaient tous les deux en mauvais termes avec Paul et ils avaient donc décidé de ne pas s’arrêter dans la capitale du Saint Royaume de Milis, Milishion.

Ils étaient également connus pour leur mauvaise réputation dans leur ville natale, le village des nains de la Cordillère du Dragon Bleu et le village de la race aux longues oreilles dans la Grande Forêt, alors ils avaient aussi décidé d’éviter d’y aller et s’étaient rendus directement à Saint Port.

Ils avaient prétexté que ce serait bientôt la saison des pluies, donc plus ils voyagent vite dans la Grande Forêt, mieux c’était.

La saison des pluies était longue et pendant ce temps, vous ne pouviez pas vous déplacer dans la Grande Forêt.

Cependant, compte tenu des querelles entre ces deux-là et le fait qu’ils ne semblaient pas vouloir rester dans le Continent Milis encore une seconde de plus, ils étaient partis en voiture. Roxy était arrivée à la conclusion qu’ils ne voulaient tout simplement pas rentrer chez eux.

Bien sûr, en termes de résultats, cela signifiait qu’ils arriveraient sur le Continent magique à une vitesse écrasante, donc Roxy n’avait aucune plainte à formuler.

« Pour commencer, allons à la Guilde des Aventuriers. »

Roxy avait fait cette suggestion, ainsi le trio avait mis les pieds dans la Guilde des Aventuriers.

Commencer par se rendre à la Guilde des Aventuriers, c’était un standard pour les aventuriers.

« Ce serait bien s’il y avait de bons hommes ! »

Roxy fronça les sourcils avec un visage renfrogné après avoir entendu les paroles d’Elinalise.

Cette elfe connue sous le nom d’Elinalise, contrairement à son apparence chaste, aimait les hommes.

C’était quelque chose que vous ne pourriez jamais imaginer au vu de sa silhouette élancée, mais elle avait déjà donné naissance à un certain nombre d’enfants. (NdT Sylphy fait partie de ces petits enfants)

Selon ce qu’elle disait elle-même, elle souffrait de ce genre de malédiction, bien qu’elle ne soit pas une sorte d’héroïne tragique offrant son corps à des hommes inconnus, elle le considérait comme quelque chose qu’elle faisait parce qu’elle aimait ça.

C’était quelque chose que Roxy ne pouvait pas croire.

« Elinalise. Ce que nous sommes venus chercher ici, ce ne sont pas des hommes ! »

« Je comprends ça. »

Roxy avait froncé les sourcils en disant que tu ne comprenais pas du tout.

« C’est peut-être bien pour les étrangers, mais pense un peu aux alliés avec qui tu voyages. »

« Cela ne pose aucun problème si tu le fais sur ton temps libre, mais pour l’instant c’est une situation urgente. »

De plus, si elle tombait enceinte, le voyage serait retardé d’autant.

J’aimerais qu’elle se retienne un peu, pensa Roxy.

« Roxy devrait aussi avoir un ou deux hommes, non ? »

« Je ne le veux pas. »

Peut-être que si j’avais autant de beauté qu’Elinalise, voilà à quoi Roxy pensait.

Cependant, aussi malheureux que cela puisse paraître, toutes les personnes pour lesquels Roxy avait cette opinion : « cette personne est gentille » n’avaient jamais considéré Roxy comme une femme.

Roxy était très populaire auprès des enfants, mais pas auprès des hommes.

***

Partie 7

~2~

La Guilde des Aventuriers sur le Continent Magique.

Comparée au Continent central, l’atmosphère était complètement différente, car une grande variété de races s’unissaient pour former un groupe.

Après l’entrée de Roxy dans la guilde, ses yeux avaient rencontré de nouveaux aventuriers.

Trois jeunes garçons vêtus de vêtements de guerrier.

Ils étaient venus à la rencontre de Roxy avec un sentiment de nervosité.

« U... umm, si ça vous convient, voulez-vous vous joindre à notre groupe ? »

Après avoir entendu la demande déterminée des garçons, Roxy avait souri amèrement.

« Non, comme vous pouvez le voir, je suis déjà dans un groupe. »

Après avoir été rejetés comme ça, ils avaient souri amèrement et étaient partis.

Ce n’était pas la première fois qu’elle était invitée à se joindre à un groupe comme celui-ci.

Jusqu’à présent, elle avait été invitée de nombreuses fois.

C’était tous les trois de jeunes garçons.

Il y avait bien des troubadours qui racontaient cette histoire, mais je ne pensais pas qu’elle était devenue aussi célèbre.

« Oh, mon Dieu, Roxy ne reçoit-elle pas également des invitations d’hommes ? »

Elinalise avait taquiné Roxy de cette manière en la tapotant sur la tête.

C’était toujours la même chose.

Roxy ne se disputerait pas à chaque fois. Ce n’était pas une enfant.

« En tout cas, tu ne peux pas faire un groupe avec quelqu’un d’un rang aussi différent. »

Actuellement, en tant qu’aventurière, Roxy était de Rang A.

Le rang moyen des jeunes garçons qui étaient égarés par les histoires des troubadours était de rang D.

Au moins, je n’en avais jamais vu un seul au-dessus du Rang B.

La première fois qu’elle avait reçu une telle invitation, elle avait déclaré en toute confiance qu’elle était la principale protagoniste de cette histoire. Elle était même devenue rouge de honte après avoir été incapable de vendre le nom de Roxy. [1]

C’était un souvenir dont Roxy ne voulait plus entendre parler.

Elle ne pouvait pas imaginer que le troubadour ne connaissait pas la race des Migurd, ils l’avaient mal comprise et ils avaient pensé que Roxy avait commencé son voyage vers l’âge de 12 ans, puis qu’elle était arrivée au Rang A en deux ans.

Ce n’était pas tout, les histoires actuelles étant plutôt dramatisées, quelque chose comme conquérir le continent magique en une seule année et atteindre le Rang A.

Ne plaisante pas, pensa Roxy.

En réalité, il lui avait fallu environ cinq ans pour atteindre le Rang A.

Elle avait appris les fondamentaux sur le Continent magique, puis elle était montée au Rang B et cela lui avait pris deux ou trois ans.

Puis, à partir de là, elle s’était immiscée dans une variété de groupe pendant deux ans.

Même avec cela, si vous la comparez à la norme, cela aurait été très rapide.

De nos jours, vous aviez de la chance d’être capable de monter d’un rang de F à un rang supérieur en un an, et il n’y avait aucune chance qu’un groupe avec rien d’autre que des enfants puisse atteindre le Rang A en un an.

« C’est malheureux, ils semblaient pouvoir être élevés selon mes goûts. »

Si vous les aviez élevés, après avoir entendu cela, Roxy se souvenait du bon vieux temps.

Elle se souvenait de l’époque où elle avait été appelée par trois nouveaux aventuriers.

Les trois qui s’appelaient autrefois « Le Gang Rikarisu ».

Ces trois jeunes garçons m’avaient sauvé quand j’avais quitté mon village et ils ne savaient pas distinguer la gauche de la droite.

L’un d’eux était sarcastique et toujours couché sur place, mais il était bon pour attirer l’attention.

L’un d’entre eux était toujours en train de réprimander les gens et de dire du mal des autres en utilisant un langage injurieux, mais il revenait toujours sur ses paroles.

Le dernier était une personne extrêmement sage qui avait réuni le groupe, mais il était mort en chemin pendant le voyage.

Ils s’étaient dissous après être arrivés ensemble à Port venteux, mais...

Roxy réfléchissait.

Je me demandais si les deux autres étaient encore en vie.

C’était quelque chose qu’elle avait compris après avoir été active sur le Continent central, mais être une aventurière sur le Continent magique était difficile.

La probabilité de mourir était élevée.

{Ce serait bien si vous alliez toujours bien, Nokopara et Bureizu} (NdT : tiens une connaissance voir T.3)

Après avoir pensé à tout ceci, Roxy avait un peu ri.

Vingt ans s’étaient écoulés depuis.

Ceux qui ne faisaient pas partie d’une race ayant une longue longévité auraient depuis longtemps cessé d’être des aventuriers.

La seule qui ne changeait jamais, c’était juste moi.

Je m’emplirais de cette nostalgie une autre fois.

Roxy avait changé la direction de ses sentiments.

La raison pour laquelle j’étais revenu sur le Continent magique n’était absolument pas pour visiter ma maison.

Rudeus, c’était pour retrouver ta famille.

« Maintenant, rassemblons les informations. »

Après avoir fait cette suggestion à ces deux compagnons, Roxy avait jeté un coup d’œil dans la Guilde des Aventuriers.

~3~

Après avoir recueilli des informations, elle avait appris que la personne connue sous le nom de « Dead End » était actuellement dans cette ville.

On dirait que c’était une sorte de groupe de nouveaux arrivants qui avait récemment propagé son nom.

Si vous parlez de « Dead End », alors cela devrait être le nom d’un démon que tout le monde connaissait.

Une sorte de monstre, même parmi la race des Superds, qui était particulièrement dangereux et qui ciblait toujours les enfants.

Roxy avait toujours été menacée de ce nom par sa mère quand elle était plus jeune.

Les mauvais enfants seraient kidnappés par « Dead End », quelque chose comme ça.

Roxy avait froncé ces sourcils après leur retour à l’auberge et avait résumé toutes les informations relatives à « Dead End ».

« C’est une histoire incroyable. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Essayez de propager le nom “Dead End”, je ne peux pas imaginer qu’ils soient sains d’esprit. »

Ce qu’il y avait d’épouvantable avec le nom de « Dead End », c’était le fait que c’était une personne qui existait vraiment.

Il n’était pas vraiment connu sur le continent central, mais ce « Dead End » existait réellement.

Naturellement, Roxy ne l’avait jamais vu, mais toutes les rumeurs qu’elle avait entendues étaient terribles.

En ce qui concernait le Continent magique, il pourrait être considéré comme le monstre le plus terrible.

La Guilde des Aventuriers avait peur de représailles et n’avait pas spécifiquement mis une prime sur sa tête, mais si un travail de subjugation devait se présenter, ce serait sans aucun doute une quête de Rang S.

De plus, si vous réussissiez, cela compterait probablement comme une double récompense pour une quête de Rang S.

« Je ne le comprends pas moi-même. »

Après avoir comparé les informations qu’Elinalise avait recueillies, l’homme qui se nommait « Dead End » était un grand chauve à la peau claire, portant une lance.

Et puis on disait que c’était aussi un bel homme.

« D’après les rumeurs, on dirait que c’est un homme bien, je devrais essayer de l’inviter à me rejoindre dans mon lit ? »

Talhand avait craché d’une manière déplaisante.

« C’est une information qui n’a aucune importance. »

L’information que Talhand avait recueillie, c’était que « Dead End » était un groupe de trois individus.

Il semblerait que chacun soit connu par leurs surnoms [Éris la chienne folle], [Ruijerd le chien de garde], [Le propriétaire de Ruijerd].

Ces deux derniers étant frères et sœurs ou du moins c’était ce qui avait été dit.

La chienne folle était rousse, le chien de garde était un fil de fer et le propriétaire était un nabot.

La chienne folle utilisait une épée, le chien de garde utilisait une lance, et le Propriétaire utilisait un bâton qui semblait être un objet doté de magie, un [Objet magique].

La réputation de ces trois-là n’était pas très bonne.

« La chienne folle était prompte à se battre, le Propriétaire ne dit et ne fait que de mauvaises choses. Il semblerait que seul le chien de garde soit un bon gars. Les rumeurs disent qu’il aime les enfants et qu’il n’oubliait jamais les méfaits. »

C’était une drôle d’évaluation, c’était ce que Roxy pensait.

Il semblerait que l’information avait commencé à se déformer à un moment donné.

Si un méchant faisait quelque chose, ne serait-ce qu’un peu de bien, il l’exagérerait et on changerait d’avis sur lui.

Certes, avec le fait que le chien de garde soit aussi un bon gars, cela pourrait faire l’affaire.

Sinon, ils laisseraient peut-être intentionnellement circuler de telles informations dans le but de tromper quelqu’un.

Il semblerait qu’ils soient non seulement des personnes violentes, mais aussi des personnes intelligentes.

« Cela semble être un groupe dangereux. Allons-y sans essayer de nous impliquer avec eux. »

« C’est exact. Ce ne serait pas bon que ces méchants nous regardent quand on est sur le point de chercher des gens. »

« Maintenant, passons au sujet principal. »

Roxy avait changé de sujet.

La raison pour laquelle ils étaient allés à la Guilde des Aventuriers n’était pas pour recueillir des informations sur « Dead End » en premier lieu.

« Y aurait-il des rumeurs sur des gens de la région de Fedoa ? »

« Aucune. »

« Il n’y en avait pas du tout. »

Roxy pensait qu’il était peut-être trop tard.

Le Continent magique n’était pas un endroit confortable où l’on pouvait survivre après s’y être soudainement téléporté sans aucune sorte d’équipement décent.

Pour que quelqu’un puisse y survivre un an sans cela.

Ce serait presque impossible dans ce pays.

Ils auraient pu finir comme l’une de ces personnes qui étaient mortes après l’incident de téléportation dans la région de Fedoa l’année dernière.

« Bien sûr, ce que nous sommes venus chercher ici, c’est la famille de Paul. »

« Zenith, Lilia, Aisha et Rudeus. »

Roxy avait déjà raconté toutes les caractéristiques qu’elle connaissait à ces compagnons.

Puisqu’elle ne connaissait Aisha que par ce qu’elle avait lu dans les lettres de Rudeus, c’était un peu vague.

« Si c’est Zenith, elle va probablement bien. »

« C’est vrai. »

Ces deux-là étaient des connaissances de Zenith.

Ils n’étaient donc pas très inquiets.

Roxy ne savait pas exactement à quel point Zenith était « utile », mais elle savait exactement à quel point ces deux membres des « Crocs des Loups noirs » étaient forts.

Puisque ces deux-là disaient que c’était bon, alors c’était probablement bon.

« Rudeus se démarque beaucoup, alors je pense qu’on devrait bientôt le trouver. »

Roxy se souvint de son disciple qui, à l’âge de cinq ans, avait montré son immense talent.

Si c’était cet enfant, peu importe où il ira, il se démarquera et deviendra un personnage populaire.

Zenith et Rudeus.

Tous les trois pensaient trouver rapidement des informations sur ces deux-là après être entrés dans la ville.

Alors s’ils étaient près d’un village, ils auraient assez de force pour survivre sur le Continent magique.

Par conséquent, ceux qu’ils devaient chercher étaient Lilia et Aisha.

Ils avaient décidé dès le départ de chercher des informations sur ces deux personnes.

« Décidons d’une date limite. Nous rassemblerons autant d’informations que possible sur Lilia et Aisha pendant deux jours, puis le troisième jour, nous nous préparerons et ferons le tour des villages environnants, qu’est-ce que vous en pensez ? »

« Deux ou trois jours, n’est-ce pas trop court ? »

Roxy agita la tête devant les mots d’Elinalise.

« Le continent magique est vaste et la probabilité qu’ils soient morts est élevée. D’abord, nous devrions nous rendre dans chacune des principales villes du continent magique et mettre en place des quêtes de recherche dans chacune des branches de la Guilde des Aventuriers. »

Le Royaume d’Asura avait offert une aide financière pour la recherche de la population de la région de Fedoa.

Si vous demandiez à la guilde de chaque ville de mettre en place des quêtes pour elle, alors si le travail réussissait, le Royaume d’Asura paierait pour cela et la Guilde des Aventuriers devra la chercher par ses propres moyens. Dans la plupart des cas, si vous n’aviez pas de preuve d’ouverture de demande de quête, ils n’afficheraient pas le poste même si vous le leur demandiez.

Vu d’une autre manière, si ce n’était pas fait alors le Royaume d’Asura ne paierait pas la guilde.

Roxy s’était sentie irritée par la façon dont le Royaume d’Asura avait réagi à ce grand désastre.

Puisqu’il s’agissait d’une puissance majeure, on pourrait normalement penser qu’ils pourraient organiser une recherche à plus grande échelle.

Ceux qui étaient en train de chercher des gens étaient des personnes comme Paul entre autres. C’était seulement ceux qui avaient été directement impliqués dans le désastre eux-mêmes.

{Le fait que le Royaume d’Asura avait commencé à pourrir en interne ne semblait pas être qu’une rumeur.}

C’était le pays qui avait la plus longue histoire, je me demandais s’il avait commencé à pourrir à cause de l’autorité politique et de la tradition.

« Maintenant, travaillons dur pour rassembler des informations demain. »

« Compris. »

« Roger. »

Roxy n’était pas du genre à passer beaucoup de temps sur chaque petit détail, elle ne voulait pas perdre son temps sur quelque chose qui pourrait finir par être inutile. Elle voulait finir les choses le plus vite possible, puis partir.

Cette personnalité s’était manifestée lorsqu’elle avait instruit son disciple Rudeus sur son sort ultime et qu’elle était partie peu après.

Cette prise de décision vive et rapide était l’une de ses forces, mais comme Rudeus l’avait remarqué, elle avait aussi un côté maladroit en elle.

Bien sûr, il n’y avait personne pour le souligner, et la personne elle-même pensait que c’était son point fort.

Même si c’était le cas, en faisant une demande à la guilde le premier jour, en cherchant par eux-mêmes le deuxième jour, puis en partant le troisième jour, cela serait bon.

On pourrait appeler ça une planification qui ne perdait pas de temps.

Mais s’ils étaient restés au moins une semaine, le résultat aurait peut-être été différent ?

Notes

  • 1 Ce qui signifie qu’il y a une histoire célèbre à propos de Roxy et qu’elle pensait être invitée à cause de son nom, mais elle réalisa que l’histoire ne mentionne jamais qu’elle s’appelle Roxy.

***

Partie 8

~4~

Le deuxième jour.

Roxy avait décidé d’aller jeter un coup d’œil à « Dead End », par curiosité.

Puisqu’ils se démarquaient, elle avait rapidement appris où ils se trouvaient.

Il y a une femme et un homme sur la plage qui travaillaient dur à l’entraînement.

Comme l’information le disait, c’était un chauve et une jeune fille aux cheveux roux.

La jeune fille maniait une vraie épée à deux mains, avait attaqué le chauve à une vitesse effrayante, puis le chauve l’avait facilement parée.

Si je me souvenais bien, « Dead End » était un groupe de trois personnes avec un adulte et deux enfants.

{Le nabot connu sous le nom de Propriétaire n’est pas là ?}

La chienne folle et le chien de garde pratiquaient un niveau d’attaque et de défense extrêmement élevé.

Même si vous dites qu’il s’agissait d’attaque et de défense, il s’agissait simplement d’attaquer le chien de garde et de parer la chienne folle, mais c’était une technique que Roxy ne pouvait suivre.

Roxy avait continué à regarder cette situation depuis l’ombre d’un rocher lointain.

C’était comme une sœur aînée qui se servait d’un terrain magique comme d’une arme pour se battre dans le monde du baseball professionnel.

Ces deux-là étaient forts, même aux yeux de Roxy qui avait parcouru le monde pendant de nombreuses années en tant qu’aventurière.

À tout du moins, elle ne pensait pas que c’était le niveau de force de quelqu’un qui se promenait en faisant des mouvements astucieux.

{Prendre contact avec eux aussi pourrait être une bonne idée, non ?}

Oui, au moment où Roxy avait pensé à ce chien de garde.

{... !}

Elle avait l’impression que leurs yeux se rencontraient clairement.

Un regard intense.

Roxy ressentait une peur intense.

Elle avait reçu une vision, comme si elle était devenue une proie à chasser.

Elle avait vite quitté cet endroit.

~5~

Ruijerd avait senti la présence de la fille dès le début.

Soit elle voulait quelque chose, soit elle regardait.

Après avoir jeté un coup d’œil dans cette direction, il avait vu le visage de la fille qui regardait de derrière le rocher.

{Non... ce n’est pas une jeune fille.}

C’est une femme Migurudo adulte.

Difficile à dire d’un coup d’œil, mais on ne pouvais pas tromper l’« œil » de Ruijerd.

Cependant, ce n’était pas une présence que je connaissais.

Ce n’était pas comme s’il n’y avait qu’un seul village de race Migurudo.

Ruijerd avait regardé et la jeune fille avait détourné les yeux et s’était enfuie quelque part.

{Mu... lui ai-je fait peur ?}

« Une ouverture ! »

Dès qu’il avait baissé sa garde, Éris était entré pour porter une attaque.

C’était une attaque pleine d’ardeur.

« Ku !! »

Ce jour-là, Ruijerd avait commit sa première erreur en ce qui concernait Éris.

« Super ! Elle est entré ! Elle est rentrée n’est-ce pas !? Super !!? »

Éris leva les deux mains et se réjouit.

Récemment, les techniques d’Éris avaient commencé à s’améliorer.

À l’avenir, elle devrait certainement devenir une bonne épéiste.

Cependant, elle était encore jeune.

Si elle devenait arrogante ici, cela finira par donner un mauvais résultat.

Ruijerd avait vu une telle chose un certain nombre de fois en tant que guerrier.

Par conséquent, il n’avait pas l’intention de la laisser lui donner un coup pour le moment, mais il avait baissé un peu sa garde à cause de cette femme Migurudo.

Ruijerd soupira en silence pour qu’Éris ne l’entende pas.

~6~

Roxy était rapidement retournée à son auberge tout en regardant derrière elle à plusieurs reprises.

Personne ne me suivait, aucune attaque n’avait eu lieu.

Elle était retournée à l’auberge pleine d’anxiété.

Si c’était face à ce niveau de combat, il faudrait préparer un cristal magique.

Il pouvait aussi être nécessaire de dessiner un cercle magique et de préparer des parchemins.

Roxy pensait qu’ils ne devraient pas l’attaquer juste parce qu’elle les regardait, mais ils étaient ce genre de personnes folles qui se nommaient « Dead End », c’était mieux de se tenir préparé.

« Ah, ah !! Bien ! C’est bon ! Plus, plus, plus ! »

Roxy était vidée de toute sa force quand elle entendit une voix forte venant de la chambre d’Elinalise.

Cette femme n’était pas partie chercher des informations ? Elle avait un homme à l’auberge pour s’amuser...

« Voyons donc... »

Elle avait déjà entendu dire par Talhand qu’Elinalise avait rapidement fait venir des hommes.

Quelle que soit la situation, si elle voyait des hommes qu’elle voulait bientôt charmer, c’était la première relation qu’elle entretenait.

C’était la même chose à Saint Port, et d’après Talhand il semblerait qu’il en était de même au fond d’un labyrinthe.

Elle avait trop peu d’intégrité.

Cependant, Roxy s’était sentie un peu soulagée.

Elle se serait sentie impuissante si elle était seule en ce moment.

Comme Elinalise était dans la pièce voisine, j’allais me préparer pour le combat, puis j’attendrai la fin de leur affaire.

Puis, quand les voix disparaitront, je tirerais sur l’oreille d’Elinalise, et nous reprendrons la collecte d’informations toutes les deux.

Faire d’une pierre deux coups tout en gardant Elinalise en observation.

{Eh bien, je ne pensais pas qu’ils iraient aussi loin dans une auberge mais...}

Après avoir pensé cela, Roxy avait commencé à se préparer pour le combat dans sa propre chambre.

Ce n’était pas comme si les murs de la pièce étaient minces, mais la voix forte d’Elinalise se faisait entendre.

Après avoir écouté ça, même Roxy avait commencé à être d’humeur bizarre.

{...Oh.}

Elle saisit de la main gauche sa main droite qui descendait vers son abdomen.

Je n’avais pas le temps de faire ce genre de choses en ce moment.

{Néanmoins, c’est étonnamment long...}

Cela faisait trois heures.

Roxy continuait d’attendre silencieusement.

Il ne semblait pas que la liaison d’Elinalise donnait le moindre signe de fin.

Et puis, il n’y avait aucun signe que « Dead End » viendrait pour attaquer également.

Roxy avait commencé à se sentir stupide.

En même temps, elle qui faisait ce qu’il fallait faire commençait à se sentir irritée contre Elinalise qui faisait juste ce qu’elle voulait faire.

En ce moment, nous n’avions pas le temps de faire quelque chose comme ça, même si je devais moi-même l’endurer

Après que la colère de Roxy ait atteint sa limite, elle s’était faufilée dans la chambre d’Elinalise.

« Combien de temps vas-tu continuer à faire ça ? Qu’en est-il de la collecte d’informations... »

« Mon Dieu ? Roxy ? Tu es de retour ? »

« Hein, hein ? »

Il y avait cinq hommes dans la pièce.

« Aimeriez-vous aussi vous joindre à nous ? »

L’odeur des hommes qui flottaient dans l’air, les sourires vulgaires qui flottaient sur les visages des hommes, puis, Elinalise qui faisait une expression d’extase au dessus d’un tel homme.

Des choses comme ça... avec autant de personnes, non seulement ça, mais avec leur consentement mutuel, c’était bien au-delà du bon sens de Roxy.

« Ahh, quoi... »

Devant ce spectacle, Roxy était allée très facilement au-delà de la limite que sa tête pouvait endurer.

« Quoi !! »

Roxy avait poussé un cri inesthétique et s’était enfuie.

Elle courut dans sa propre chambre, prépara son arme tout en inspirant et expirant profondément.

« Magnifiques esprits de l’eau, ô prince impérial du tonnerre dans le ciel ! Frappez-les avec votre majestueuse épée de glace ! [Rupture du glacier !] »

L’auberge avait été partiellement détruite.

~7~

Puis le troisième jour.

C’était le jour du départ de la ville.

Depuis que ces incidents s’étaient produit, un certain nombre de choses étaient devenues vagues.

La collecte d’information était incomplète et ils avaient oublié de faire une demande d’emploi à la guilde.

Ils avaient détruit l’auberge et avaient payé une amende considérable pour la réparer.

« C’est la faute d’Elinalise-san. »

« On n’y peut rien. Quand j’étais dans une ruelle, j’avais reçu une invitation passionnée. »

« Même là, ce genre de... Cinq personnes, c’était cinq personnes ! »

« Roxy finira par comprendre un jour aussi. Une aventurière forte et belle comme moi, traitée comme un jouet par cinq voyous comme ça, c’était comme si j’allais avoir un enfant rien qu’en y pensant. »

« Je ne veux pas comprendre. »

Pendant son séjour à l’université de magie, Roxy était encore une enfant, elle ne comprenait pas vraiment les choses comme les amants ou les conjoints.

La première fois qu’elle voulait sérieusement un partenaire, c’était quand elle avait vu à quel point Paul et Zenith étaient affectueux. (NdT : et la manière dont elle épiait leurs ébats voir T.1)

Je voulais un partenaire comme ça pour moi.

Cependant, alors qu’elle y pensait, elle se souvenait d’une histoire qu’elle avait racontée à une connaissance qu’elle connaissait à l’époque de son université magique.

Elle avait rencontré son mari actuel dans les profondeurs d’un labyrinthe, puis ils avaient surmonté de nombreux problèmes ensemble et finalement s’étaient mariés.

Roxy pensait que c’était tout.

Si je plongeais aussi dans un labyrinthe, je pourrais peut-être en trouver un.1

Ses délires s’amplifiaient dans sa tête.

Pour être sauvé par un jeune homme viril, dentelé, droit, de bonne taille, mais encore enfantin, de race humaine, pour qu’on puisse unir nos forces pour s’échapper et tomber amoureux l’un de l’autre, puis quand on sortira du labyrinthe, le jeune homme, qui apprendra la mort de ses alliés sera consolé par Roxy. Alors, ce sera leur première fois ce soir-là.2

Suite à cela, elle avait essayé de plonger dans un labyrinthe, mais cette illusion avait été facilement écrasée.

Les labyrinthes étaient des endroit durs, les aventuriers étaient tous sinistres, la seule qui est enfantine, c’était moi.

Les aventuriers solitaires s’étaient arrêtés au cinquième étage.

À ce moment-là, elle avait renoncé à l’idée d’une réunion.

Après s’être rendue au dixième étage, elle avait commencé à se sentir assez mal à l’aise et avait cherché un groupe, mais tout le monde avait pensé qu’elle était puérile et ils s’étaient moqué d’elle.

Juste comme ça, elle a continué à l’explorer en solo tout en s’adaptant et à la fin, elle avait réussi à le conquérir.

C’était l’une de ces erreur liées à la jeunesse.

Elle avait l’impression qu’elle allait mourir plusieurs fois, mais elle avait eu de la chance. Elle ne voulait plus jamais essayer.

« Pour commencer, Roxy devait juste trouver son premier partenaire. Qu’en dis-tu, on le fait ensemble la prochaine fois ? »

« Absolument pas. »

Les illusions avaient toutes été écrasées, cependant, ses idéaux demeuraient.

Trouver un bel homme dans les profondeurs d’un labyrinthe était probablement impossible, mais normalement tomber amoureux et se marier devrait être possible.

Elle n’avait aucunement l’intention de donner son corps à l’un de ces locaux qu’Elinalise traînait toujours.

Et puis...

« On n’a pas le temps de dire ce genre de choses en ce moment. »

Tout au moins, Roxy avait décidé qu’elle n’avait rien contre le fait d’être célibataire, alors qu’ils voyagent sur le continent magique.

C’est ainsi que Roxy, tout en ratant la première étape, avait commencé son voyage autour du Continent Magique.

Notes

  • 1Et c’est ce qui se passera pour elle.
  • 2Tu verras bien, les rêves peuvent se réaliser

***

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