Mushoku Tensei – Tome 3 – Chapitre 10

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Chapitre 10 : Premier travail terminé

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Chapitre 10 : Premier travail terminé

Partie 1

~1~

 

Eh bien, il était temps que l’interrogatoire commence.

Qui devais-je interroger en premier, l’homme ou la femme ?

La femme aux yeux d’insecte avait l’air assez effrayée et elle faisait désespérément des cris étouffés, voulant nous échapper. Le fait de regarder cette expression effrayée était vraiment stimulant... mais j’allais laisser cela de côté.

Si je lui enlevais son bâillon, elle commencerait à crier et chaque mot qui en sortirait sera incohérent.

Si elle devait être interrogée, il était préférable de la calmer un peu avant de le faire.

L’homme au visage de lézard avait un visage difficile à analyser et je ne comprenais pas ce que son expression signifiait quand son visage changeait.

Je pensais seulement qu’il était en train de pâlir.

Il observait méticuleusement son environnement et nos différentes expressions à tour de rôle. J’étais certain qu’il envisageait sérieusement de trouver un moyen de survivre à cela.

Ruijerd se repentit de la façon dont les choses s’étaient passées, là où il avait fini par tuer quelqu’un. Il était facile de parler à une personne simpliste.

De préférence, il serait préférable d’interroger l’homme et la femme après avoir enlevé leurs bâillons ?

J’allais en déplacer une dans une autre pièce et les contre-interroger séparément, puis compiler les informations ultérieurement.

Bon, j’allais le faire.

« Éris, s’il te plaît, surveille cette femme. »

« Compris. »

Éris fit un fort clin d’œil.

J’amenais l’homme dans le couloir et je demandais à Ruijerd de m’aider, car je ne pouvais pas le porter seul. Je l’amenais à un endroit du couloir où le son ne pourrait pas se transmettre et je retirais soigneusement le bâillon pour ne pas être piqué par lui.

« S’il te plaît, réponds à mes questions. »

« Je parlerai. Je vous dirai tout, s’il vous plaît, ne me tuez pas. »

« Très bien, je vais te laisser partir si tu me le dis. »

« E-Eek — ! »

Je souriais pour le rassurer, mais il avait peur. Je pensais que c’était une personne calme, mais il semblerait que cela ne soit pas le cas.

« D’où viennent les animaux de cette maison ? »

« N-Nous les avons ramassés. »

« Qu ~~ oi, c’est incroyable ! Alors... D’où les avez-vous pris ? »

« Non, c’est bien ça... »

Ses yeux erraient partout, me regardant d’abord, puis Ruijerd. Est-ce qu’il essayait toujours de mentir ?

« Je les ai trouvés un peu partout... »

Ses compétences de tromperie sont terribles. De son expression, je pensais qu’il avait l’air intelligent, mais il semblerait que cela ne soit pas le cas.

« Je vois ! Il pleut des animaux partout dans la ville ! ... Salaud, est-ce que tu me prends pour un idiot parce que je ressemble à un enfant ? »

Je le menaçais un peu.

« Non, pas du tout. »

Il ne comprenait toujours pas. Utiliser ce corps pour menacer quelqu’un était vraiment stupide. Je n’avais que dix ans après tout. Eh bien, je le menacerai un peu plus.

« Explosion. »

Un claquement sonore se dégageait de mon doigt et en même temps, une mini-explosion se produisit devant les yeux de l’homme.

« Argh ! »

Le bout du nez de l’homme brûla.

« Qu-Qu’est-ce que tu fais !? »

J’ignorais ses plaintes.

« Hey, réfléchi un peu plus à tes réponses. Tu ne veux pas mourir, non ? »

L’homme tremblait de partout. Peut-être s’était-il souvenu de la personne qui venait de mourir. Je m’étais soudain rappelé que l’échange entre Ruijerd et moi s’était fait dans la langue de Dieu magique. Ils avaient pu clairement entendre parler de la race des Superds et des autres choses.

Eh bien, ça va. Comme ils le savaient déjà, je l’utiliserai autant que possible.

« Je pense que tu dois déjà au courant, exact ? Cet homme, bien que ses cheveux soient teints en bleu, est la vraie “Dead End”. Quant à moi, mon âge ne correspond pas à mon apparence. »

« La vraie Dead End... ? »

« Je suis du même genre que toi. Dis-moi juste rapidement la vérité et peut-être que je vais t’aider. »

Le dialogue progressait dans cette direction.

« Mais... Eek ! »

L’homme jetait un coup d’œil à Ruijerd, mais il éloigna immédiatement ses yeux.

« S’il te plaît, dis-nous. Que fais-tu ici ? »

« N-Nous kidnappons les animaux... »

« Oh, vous capturez donc des animaux ? »

« Nous faisons alors semblant de rechercher les animaux si la demande de recherche de l’animal était en cours. »

« Je vois. »

C’était probablement la vérité même si j’étais incapable de le vérifier. Les choses qui s’étaient produites jusqu’ici semblaient correspondre aux circonstances et c’était crédible. Bien que cette demande particulière que nous avions reçue appartenait à une fille innocente, il y avait aussi une autre demande « La recherche de Christine », venant d’une dame riche.

Même s’il existait une limite de récompense minimale et maximale pour le rang de chaque demande, il était possible qu’il y ait une récompense supplémentaire de la personne qui avait fait la demande.

Si l’on avait assez de chance, il suffisait de chercher uniquement des animaux pour que quelqu’un y trouve son compte.

« Alors, que faites-vous avec les animaux s’il n’y a pas de demande de recherche ? »

« Nous allons les libérer après un certain temps... »

« Hoh, ça ne rapporte-t-il pas plus de les vendre à une animalerie ? »

« Hah! Si nous faisions cela, on pourrait remonter jusqu’à nous. »

Juste au moment où l’homme voulait me mépriser, Ruijerd frappa le sol avec sa lance, le faisant trembler.

Comme prévu de Ruijerd, ton chronométrage pour le menacer de se souvenir de sa position quand il est sur le point de se faire passer pour le chef est tout à fait parfait !

« Tu as certainement prêté beaucoup d’attention aux détails. »

« Oh, bien sûr. »

« Si c’était moi, je vendrais les animaux qui ont été capturés. Je les découperais en morceaux et les vendrais à un boucher. De cette façon, les choses ne seront pas divulguées, exact ? »

Dans ce monde qui considérait la viande des créatures magiques comme une friandise, même si elle n’était pas chère, elle pouvait être vendue. Ah, le lézard m’affichait une expression du genre « je ne peux pas y croire ».

Pourquoi fait-il ceci ?

La viande de la tortue du grand roi était-elle différente de la viande de tortue de compagnie !?

« Rudeus, envisages-tu de vendre ces gars à un boucher ? »

Alors que je tournais la tête, Ruijerd énonça ces propos dangereux. Je vois, alors cet homme-lézard pensait aussi de la même façon.

« Cela pourrait être une excellente idée... »

Je décidais de le menacer, et l’homme lézard était subi des spasmes.

Ahh, je connaissais cette expression.

C’était nostalgique.

J’avais déjà très clairement vu cette expression dans ma vie antérieure.

« Rudeus... »

Ruijerd-san, s’il te plaît, ne me regarde pas dans le dos. Ton regard est assez fort pour faire un trou en moi. Je plaisante, je ne le ferai plus.

« Eh bien, nous cherchons simplement un chat et, comme nous ne sommes pas les champions de la justice, nous pouvons faire semblant de ne rien avoir vu et partir. »

« V-Vraiment ? »

« Mais comme tu sais que Ruijerd est un vrai Superd, que devrions-nous faire de toi ? »

« O-On ne le dira à personne ! D’ailleurs, qui va nous croire si on dit que “Dead End” est dans cette ville ? »

« Non, ils vont le croire. Parce que, comme tu le sais, les mauvaises nouvelles voyagent vite. »

En particulier les mauvaises nouvelles qui nous étaient défavorables. Si nous maintenions cette attitude pour éviter cela, il ne pouvait y avoir de mal.

« Pour moi, tuer et enterrer tout le monde ici serait la méthode la plus pratique. »

« S-S’il vous plaît, laissez-moi partir... Je ferai n’importe quoi, s’il vous plaît laissez-moi partir... ! »

Depuis que j’avais reçu un tel plaidoyer, je pouvais arrêter les menaces. Mais que devais-je faire ? Ils étaient les coupables de tous les enlèvements d’animaux et c’étaient de mauvaises personnes. Même si c’était le cas, ils n’étaient que des petites frappes qui ne deviendront jamais une grande menace. Si nous les laissions seuls, il ne devrait y avoir également aucun problème.

Mais ils avaient vu Ruijerd tuer quelqu’un, et donc devenir un obstacle pour Ruijerd. Je voulais vraiment les supprimer pour éviter les problèmes à l’avenir.

Mais les tuer n’était pas acceptable, car je venais de dire à Ruijerd que nous ne pouvions pas les tuer.

Alors que diriez-vous de les envoyer aux gardes de la ville ? Non, peu importe comment c’était, ils ne faisaient que kidnapper des animaux de compagnie. Si nous les remettions à la garde, ils ne recevront pas de punitions sévères. Si on leur donne juste une amende, ils pourraient se souvenir de cet incident avec haine.

Même si leur attitude était maintenant louable, ils pourraient tout oublier une fois le danger passé.

Si c’était possible, je voulais les observer de quelque part et les menacer de temps en temps, mais au moins ils se sentiraient en sécurité. Cependant, faire quelque chose comme ça comportait un certain risque. Ils pourraient accumuler du ressentiment à notre égard si nous les menacions continuellement et finiraient par nous en vouloir.

Après tout, nous étions ceux qui avaient tué une personne de leur côté.

Il pouvait être utilisé ceci comme un matériau pour nous menacer dès maintenant, mais tôt ou tard, cela deviendra une source de ressentiment.

S’ils ne pouvaient pas être tués et ne pouvaient pas être remis à la garde, alors devrions-nous les gagner ? Peut-être pouvions-nous les avoir à nos côtés pour gagner de l’argent et augmenter nos niveaux. Nous pouvions recueillir des informations dans la ville et les commissionner à diverses choses.

Si cela était nécessaire, nous pouvions prendre en charge l’enlèvement d’animaux de compagnie.

Mais si je le faisais, l’attitude de Ruijerd allait probablement empirer. À ses yeux, les gens ici étaient considérés comme mauvais et tout serait bien même s’ils étaient tués. Il ne travaillerait probablement pas avec eux.

Hmmm — J’analysais les profits et les risques de ces différentes solutions.

 

1. Les tuer.

Risque : Ruijerd deviendrait confus et nous prendrions la mauvaise habitude de tuer tout le monde s’il y avait des problèmes.

Profits : Il n’y avait pas besoin de s’inquiéter de l’avenir et nous pouvions voler leur argent.

 

2. Les envoyer aux gardes.

Risque : Ils pourraient avoir de la rancœur contre nous.

Profit : Nous pourrions recevoir de la renommée.

 

3. Les laisser seuls.

Risque : Ils pourraient avoir de la rancœur contre nous.

Profit : aucun.

 

4. Les gagner à notre cause.

Risque : Mon compagnon sera contrarié et sera considéré comme un criminel pour avoir commis de mauvaises actions.

Profit : Leur surveillance étroite et nous pourrions recevoir leur aide en tant que sous-fifres.

 

Je pense que « 1 » n’était pas une bonne solution pour nos projets. Même si je n’étais pas un champion de la justice, tuer quelqu’un signifierait que toute autre considération avait été coupée. Je croyais que tôt ou tard il y aurait des rétributions à cela.

Avec « 2 » et « 3 », les risques étaient faibles et les rendements faibles. Même si nous les détestions, c’était une chose simple pour Ruijerd que de les attraper, mais cela finirait par leur mort. Cela se traduirait par un double effort.

Alors je ne pouvais que choisir la 4 ? L’impression de Ruijerd sur moi pourrait être pire, mais nous avions un problème important : nous cherchions désespérément de l’argent. C’était vrai, c’était pour l’argent. Nous avions besoin d’argent maintenant.

Avec ces hommes de main, nous pouvions gagner de l’argent et même les kidnapper. S’ils se joignaient à notre groupe, nous pouvions répartir le fardeau sur les emplois de rang F. Il était important d’augmenter nos rangs et nous ne serions stables que si nous pouvions faire des quêtes de rang C et au-dessus.

... Hm ?

« Plus tôt, tu as dit que votre groupe avait rendu les animaux de compagnie. Êtes-vous des aventuriers ? »

« O-Oui. »

C’étaient en réalité des aventuriers.

« Vos rangs ? »

« Nous sommes de rang D. »

Et leurs rangs étaient plus élevés que les nôtres.

« Pourquoi un rang D recevrait-il un emploi de rang E. »

« Ahh, nous pouvons accéder au rang C, mais nous pouvions stabiliser nos revenus si nous recherchions des animaux de rang E. »

S’ils atteignaient le rang C, ils ne seraient pas en mesure de recevoir des emplois de Rang E. Ils étaient donc restés au rang D. Il y avait des gens comme ceux-ci qui agissaient avec le classement des emplois sans aucun souci ? Leurs actions étaient vraiment de la fraude.

Si c’était nous, nous augmenterions rapidement nos rangs pour nous charger des emplois de rang C et B.

Mais il y avait des aventuriers qui n’étaient pas bons pour se battre, non ?

Hmm, peut-être pouvions-nous simplement les amener à s’occuper des emplois de rang C et nous les aiderions à les terminer et on se partagerait également les récompenses.

Attends, si tel était le cas, nous n’augmenterions pas nos rangs.

« Attends... »

Tout à coup, un éclair de génie éclata dans mon esprit.

Ah, j’avais pensé à une bonne idée.

« Hey... Es-tu toujours capable de faire ce travail sans ce gars ? »

« N-Non. Si nous pouvions faire quelque chose comme ça, nous le ferons légitimement — »

« Dis-moi la vérité. »

« On peut le faire ! Ce gars a supervisé notre travail, nous menaçant d’obtenir sa part ! »

Es-tu sérieux ? On est plutôt chanceux... Cela signifiait que nous pouvions obtenir une part sur les trois.

C’était l’intention de Hitogami.

« D’accord, faisons un groupe. »

Ruijerd rugissait derrière moi alors que je finissais de parler.

« Faire un groupe !? Qu’est-ce que tu racontes ? »

« Ruijerd, peux-tu rester silencieux pendant un petit moment ? »

« Quoi !? »

« Je ne ferai rien de mal. »

« ... »

En le regardant, j’avais vu que l’expression de Ruijerd était vraiment terrible. Même si je pensais que c’était une bonne idée, devrais-je arrêter ce plan ? Mais ce plan était parfait, nous pouvions gagner de l’argent, élever nos rangs et la réputation de Ruijerd allait s’améliorer. Un plan qui couvrait complètement tout... Soit dit en passant.

Je m’étais retourné vers l’homme lézard.

« Tu as juste dit plus tôt que tu ferais n’importe quoi, exact ? »

« Oui, si tu épargnes ma vie, je te donnerai de l’argent. »

« Je ne le veux pas. En remplacement, obtiens un rang supérieur. »

« Hein ? »

Je commençais à expliquer.

« Écoute, nous sommes tous des combattants, et même si nous ne sommes pas mauvais pour trouver des animaux de compagnie, notre efficacité augmentera si nous faisons des quêtes de suppression de créatures magiques. »

« Je vois... mais pourquoi voulez-vous faire ce travail ? »

« À cause de certains événements, nous sommes devenus des aventuriers. »

« O-Oh... »

« Bien, en laissant cela de côté. »

Le sujet semblait être une digression, je devrais le ramener au propos initial.

« Nous pouvons accepter les demandes d’emploi pour les combats, mais nos niveaux sont trop bas et nous ne pouvons pas les recevoir. En sens inverse, vous pouvez recevoir des requêtes de combat, mais vous ne les acceptez pas. Comprenez-vous ce dont je parle jusqu’à présent ? »

« O-Oui. »

« Nous échangerons donc nos emplois. »

La tête du lézard s’inclina un peu en entendant ces mots.

« Q-Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Vous deux, vous recevrez les emplois de rang C ou B, et nous devons augmenter nos rangs en recherchant les animaux manquants. Nous ferons les demandes d’emploi que vous recevrez pendant que vous faites les demandes d’emploi que nous recevrons. »

« S-S’il te plaît, attends un moment. Si un autre groupe rapporte les emplois que nous recevons... »

« Imbécile ! Lorsque nous rapportons, nous changerons et rapporterons nos propres travaux ! »

« Ah. »

L’homme B avait enfin compris.

Nous allions : Recevoir des emplois de Rang E puis faire des emplois de Rang B. Nous allions ensuite rapporté les emplois de rang E pour recevoir les récompenses.

Ils vont : recevoir des emplois de Rang B et faire des emplois de rang E. Ensuite, ils vont rapporté les emplois de Rang B pour recevoir les récompenses.

Avec ce processus, nous échangerons nos récompenses à la fin. Cela pourrait présenter un problème dans les règles, mais j’avais entendu dire que les rangs supérieurs pouvaient aider à répondre à une demande d’un rang inférieur. Nous avions seulement inversé un peu cette règle, et nous n’aurions rien fait d’illégal.

« Nous voulons l’argent et le rang, alors que vous voulez une vie stable. C’est une situation gagnant-gagnant. Que dirais-tu de cela, nous pouvons prendre une partie de la récompense du Rang B et vous la donner. »

« Une partie de la récompense du Rang B... »

L’homme-lézard déglutit. La récompense du Rang B était très élevée. C’était la carotte et le bâton. Si seulement le bâton était utilisé, nous serions trahis, il fallait donc leur donner la carotte. Nous devions les amener à se joindre à nous de leur propre gré.

« Mais il y a une condition. »

« C-Condition ? »

« Oui, propage le nom de “Dead End”. »

« Propager... mais tout le monde connaît déjà ce nom, n’est-ce pas ? »

Effectivement.

« Propage le fait que “Dead End” pourrait être quelqu’un de bien. Répands les bonnes actions que nous faisons même si tu dois mentir. »

« Pourquoi as-tu besoin de faire ça... ? »

Pourquoi, Hmm ? Si je lui racontais la longue histoire de Ruijerd, le croiraient-ils ? Non, c’était impossible. Cette personne venait de voir un membre de son groupe tué par Ruijerd. Même s’ils n’étaient pas en bons termes, il était probable que le fait que la race de Superd soit une race terrifiante avait pris racine dans le cœur de cette personne.

« Il est bon de ne pas connaître certaines choses, tu comprends ça ? »

« ... je comprends. »

Je cherchais déjà une excuse, mais il semblait avoir compris.

« Il suffit de répandre ce nom ? »

« Oui, mais ne répands pas de mauvaises choses sur nous, d’accord ? Nous avons quelqu’un ici qui irait jusqu’au bout si cela arrivait. »

L’homme regarda une fois Ruijerd et acquiesça.

« Alors, aidez-nous à élever nos rangs autant que possible, et ayons un bon partenariat. »

« A-Ahh. »

« Nous nous rencontrerons à la Guilde des Aventuriers demain matin, vous deux, ne vous absentez pas, d’accord ? »

Je lui tapais dans le dos.

***

Partie 2

~2~

Au cas où, j’avais également interrogé la femme pour obtenir des informations supplémentaires.

C’étaient des experts pour trouver des animaux de compagnie. Il semblerait qu’ils avaient fait quelque chose comme ça depuis le début. Parfois, ils allaient protéger les animaux qui avaient manifestement perdu leur chemin.

Ils pensaient qu’ils pourraient économiser beaucoup d’efforts s’ils l’attrapaient. Au fur et à mesure qu’ils avaient continué, ils allaient de plus en plus souvent les kidnapper.

Au début, ils l’avaient fait avec précaution, mais l’homme A l’avaient découvert un jour alors qu’ils attrapaient les animaux. L’homme A était entré en force dans leur groupe et s’était présenté comme un garde du corps. Il était devenu le leader et avait étendu les opérations. En prétendant qu’il recevait des honoraires de garde du corps, il se divertissait avec des femmes, il avait pris la plus grande part de l’argent quand il s’agissait de partager la récompense.

Au moins, cela ne posait aucun problème à cette femme si on l’avait tuait. Notre chance était vraiment trop bonne.

Juste pour ajouter un fait, le nom de l’homme lézard était Jalil, et le nom de la femme était Veskel.

Après une courte discussion avec eux, je retirais leurs menottes.

Au moment où nous avions sorti le chat de la maison, Ruijerd me lança un regard noir.

« Hey, qu’est-ce que c’était supposé vouloir dire ? »

« Hmm, qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

Ruijerd m’attrapa par le devant de ma chemise et mes jambes restèrent en l’air.

« Ne feins pas l’ignorance ! Ce sont de mauvaises personnes ! Tu t’es réellement associé avec eux !? »

Ruijerd était vraiment en colère. En regardant cette expression terrifiante, je me souvenais du fait qu’il venait de tuer quelqu’un.

« I-Ils sont mauvais, mais ils sont juste un peu mauvais. Ils n’ont pas fait quelque chose de terrible. »

« Il n’y a pas de différences quand on fait de mauvaises choses. Les mauvaises personnes restent de mauvaises personnes ! »

Je savais déjà que les choses finiraient comme ça, mais pourquoi mes jambes et ma voix tremblaient-elles et les coins de mes yeux se déchiraient-ils ?

« Je veux juste te dire que ce plan fait d’une pierre deux coups... »

« ... Alors je voudrais que tu me dises ce que tu veux dire par là ! »

Ruijerd semblait incapable de le comprendre.

J’étais troublé. J’avais tellement peur que mes pensées étaient éteintes. Mon esprit était secoué et contrôlé par mes dents qui claquaient.

« Les mauvaises personnes ne garderont pas leurs bouches closes ! »

Ruijerd me dévisagea et rugit.

Trahison.

J’avais déjà envisagé cette possibilité. Mais cet incident était considéré comme une bonne chose pour eux aussi, car après tout, ils avaient été menacés, alors tout devrait bien se passer temporairement.

« À quoi pensais-tu pour vouloir faire un groupe avec eux ? »

J’hésitais à entendre cela.

En effet, il n’y avait pas de réel besoin de coopérer avec eux ou quelque chose du genre. Il suffisait de passer un peu de temps à faire des quêtes, et s’il n’y avait plus d’argent, nous pouvions simplement chasser des créatures magiques, accepter des requêtes une à la fois et élever nos rangs petit à petit. Cela fonctionnerait aussi bien.

Même si nous ne les utilisions pas, nous pouvions encore accomplir des choses, mais la route était tout simplement un peu plus longue.

Devrions-nous abandonner cela ? Devrions-nous revenir en arrière et tous les tuer maintenant ? Devrions-nous nager dans une mer de sang ?

J’hésitais

Avais-je raison ou tort ?

« Ruijerd ! »

Une voix forte me coupa dans mon hésitation.

Cette voix brisa l’oreille et le corps tremblant de Ruijerd.

« Retire tes mains de Rudeus ! »

Éris donna un coup de pied sur la crosse de Ruijerd, coup de pied après coup de pied.

« De quoi es-tu insatisfait ? »

La voix forte d’Éris avait frappé mes tympans, et les gens autour de nous nous regardaient en se demandant si quelque chose était arrivé.

« Je n’aime pas travailler avec les mauvaises personnes. »

« Parce que tu n’aimes pas ça, que tu grognes !? Il le fait à cause de toi et moi ! »

Ruijerd ouvrit grand les yeux et mes pieds touchèrent le sol avec un bruit sourd. Éris arrêta de donner des coups de pied, mais sa voix forte ne s’arrêta pas.

« En premier lieu, il ne s’agit que d’attraper des animaux ! »

« Non, cet homme a aussi donné un coup de pied à un enfant. »

« Et s’il l’avait fait, j’ai aussi donné un coup de pied avant ! »

« ... Mais une mauvaise personne est une mauvaise personne. »

« Dans le passé, n’as-tu pas aussi fait quelque chose de mal ? »

Éris.

Je te suis reconnaissant de m’avoir aidé, mais aller au fond du problème n’est pas si bon, tu le sais bien ?

« Rudeus est incroyable ! Si tu le laisses faire, tout peut être accompli ! Alors, tais-toi et fais-le ! »

« ... »

« Ne te plains pas parce que tu es un peu malheureux à propos de quelque chose ! »

« Je ne veux pas dire ça. »

« Si tu veux te plaindre alors, rentre ! Rudeus et moi pouvons finir les choses par nous-mêmes ! »

Ruijerd hésita clairement face l’expression frénétique d’Éris.

« ... Compris. Je suis désolé. »

Finalement, Ruijerd s’excusa auprès de moi. Il sentit qu’il était forcé par la volonté d’Éris et non pas parce qu’il avait compris cela.

« N-Non, ne fais pas ça... »

Même si les choses s’étaient terminées comme ça, on avait l’impression que la difficulté avait beaucoup augmenté, et cette atmosphère me faisait hésiter.

Cela aurait peut-être été trop imprudent de coopérer avec eux, mais comme les choses s’étaient passées de cette façon, je ne pouvais déjà pas changer ce résultat. J’avais l’impression que mon estomac était noué, mais je ne pouvais que continuer.

Je ne pouvais que faire confiance à ce plan que je considérais comme bon depuis le début.

Même si ce n’était pas parce que je ne me faisais pas confiance...

~3~

Après avoir rapporté le chat, le propriétaire de la requête avait été empli d’une grande joie. Au moment où elle vit le chat, elle se précipita et la serra dans ses bras en pleurs. On dirait qu’il était grandement chéri.

Le chat était certainement docile, même s’il ressemblait vraiment à une panthère noire.

« Je vous remercie ! Oh oui ! Ici, prenez ça ! »

Une carte dont je n’étais pas certain si elle était en métal avait été placée dans les mains de Ruijerd.

D040 023 : terminé

Des mots étaient écrits dessus.

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Les aventuriers ne savent rien à ce sujet !? »

Le visage de la jeune fille était plein d’incrédulité.

Je ne vais pas t’en empêcher si tu es prête à me le dire.

« Si c’est possible, dites-le-moi s’il vous plaît. »

« Eh bien, si vous apportez cela à la Guilde des Aventuriers, vous pouvez l’échanger contre de l’argent. »

Ah ! Je vois. D040023 était le numéro de la requête, même si je ne savais pas quelle règle était utilisée pour créer ce numéro.

Sur le document, si on pouvait « mettre la main dessus » et y mettre le mot « Terminé », le statut de la demande deviendrait « Terminé », non ?

Est-ce une mesure de prévention contre le vol ?

Non, si je faisais quelque chose comme ça, ne serait-ce pas terminé ? Voler cette carte et l’échanger contre de l’argent... Non, cela serait vite révélé. Donc, il devrait y avoir une forme de prévention.

« Mais, cette carte, n’est-elle pas inscrite comme complétée depuis le début ? »

N’était-il pas normal de terminer l’achèvement de la carte uniquement lorsque la demande était faite ?

« Oui ! Je croyais que Ruijerd serait capable de le trouver, alors je l’avais mise terminé dès le départ ! »

Oh, mon dieu, cette enfant était vraiment si adorable. Une petite fille qui faisait confiance à quelqu’un d’autre était vraiment belle !

Ruijerd caressa la tête de la fille.

« Est-ce que c’est... ? Merci de me faire confiance. »

« Oui ! Je crois que le monsieur démoniaque peut aussi être une bonne personne ! »

L’expression de Ruijerd semblait se figer en écoutant le mot démoniaque. Je comprends tes sentiments, mais c’est réellement l’opinion que les gens ont de toi.

« Alors, mademoiselle, s’il vous plaît, n’oubliez pas Ruijerd, du groupe : la “Dead End” ».

« Ouaip ! Si je perds à nouveau mon animal, aidez-moi, s’il vous plaît ! »

Les paroles de cette jeune fille me faisaient légèrement mal à la poitrine.

~4~

Lorsque nous étions revenus à la Guilde des Aventuriers, le ciel était déjà devenu noir. Nous avions passé beaucoup de temps, et nous serions très vite dans un certain nombre de problèmes si cela se produisait à chaque fois.

« Ouah, ils sont revenus. »

« Oh, oh, ont-ils trouvé l’animal perdu !? »

Une fois que nous étions entrés dans la guilde, le gars avec une tête de cheval commença à remuer les choses. Il était comme un Minotaure, mais sa tête était celle d’un cheval. Je pouvais me souvenir de lui parce que ses caractéristiques étaient distinctes. En y pensant, cette personne restait-elle dans la guilde tout le temps ?

« Oh ? Tu es la personne avec un visage de cheval de ce matin... N’as-tu pas besoin de travailler aujourd’hui ? »

Je trouve ce type difficile à manœuvrer. Il était semblable aux personnes qui m’avaient intimidé par le passé. Comment devrais-je dire cela, si je l’intimidais maintenant, tout le monde dira non.

« Q-Qu’est-ce que tu as ? Tu es soudainement si courtois, ça fait un peu bizarre... »

Oups, bon sang, j’avais oublié mes compétences d’acteur. Je le manipulerais à la place.

« N’est-ce pas Senpai qui m’a demandé d’être respectueux ? »

« O-Oh, c’est donc ça ? »

L’homme à la figure de cheval devint gêné.

Cette personne était vraiment simple.

« Grâce à vous, la demande est terminée. »

« Quoi ? »

Je passais la carte terminée devant lui et il afficha une sincère admiration.

« Incroyable. Il n’est pas facile de trouver un animal perdu dans cette ville, tu le sais ? »

Vraiment ? La raison de l’absence d’animaux de compagnie est due à des individus peu recommandables.

« Eh bien, grâce à Ruijerd de “Dead End” ce n’est pas un problème. »

« Êtes-vous sérieux... ? Le faux est en fait assez incroyable. »

« J’ai déjà dit que c’était la vraie personne ! »

En fin de compte, j’étais allé au comptoir et j’avais donné la carte complétée et les cartes d’identité en tant qu’aventuriers. Au bout d’un moment, en nous rendant nos cartes, une pièce semblable à une vieille pièce de 100 yens nous était transmise.

Hm, c’était certainement peu rémunérateur.

« Hé — comment as-tu trouvé l’animal ? Permets-moi de l’utiliser aussi comme référence. »

« J’ai simplement utilisé des techniques de chasse. »

« Chasse ! Quelle est votre tribu ? »

« ... race des Superds. »

« Quoi ? Franchement, je connais la vérité en regardant ce collier. »

Les yeux de l’homme au visage de cheval étaient concentrés sur la poitrine de Ruijerd, d’où pendait le collier de Roxy.

« Je suis Nokopara, rang C. »

« Je suis Ruijerd, Rank F. »

« Je sais que tu es de Rang F. Eh bien, s’il y a quelque chose que tu ne sais pas, vas-y et demandes, je vais te l’apprendre tout en tant que ton Senpai, Gahahaha ! »

Ruijerd parla joyeusement à l’homme à la tête de cheval (Nokopara). C’était une bonne chose que Ruijerd craignait de parler à quelqu’un. Mais j’étais un peu inquiet, si quelqu’un disait quelque chose qu’il ne devrait pas dire, Ruijerd l’attaquerait-il soudainement ? J’espérais que cela ne concernait pas les enfants.

Je m’inquiétais aussi pour Éris qui était assise à côté de moi. Je jetais vers elle un coup d’œil et, parfois, il semblerait y avoir des gens qui venaient lui parler, mais comme elle était incapable de les comprendre, elle les ignorait.

« Hey, ton épée est plutôt bonne, d’où l’as-tu obtenue ? »

« ... »

« Hey ! Dis quelque chose, veux-tu bien ! »

Je pouvais voir une femme guerrière avoir l’air un peu agitée après avoir été ignorée par elle.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

Je m’étais immédiatement précipité pour arrêter le combat, mais la guerrière lança un, « Pff, rien, » et elle s’en alla. En échange, Nokopara était venu discuter avec nous.

« Avez-vous eu l’argent ? »

« Oui, une seule pièce de ferraille. Il s’agit de notre premier travail. »

« Haha, ce n’est vraiment pas beaucoup. »

« Il est normal qu’une petite fille n’ait pas l’argent, alors tu ne devrais pas le dire ainsi. »

« Ce qui est bon marché est bon marché. »

« C’est seulement du point de vue financier. »

La jeune fille avait brisé sa tirelire pour chercher son chat. Si cette image apparaît dans mon esprit, je pouvais comprendre que cette pièce de ferraille n’était pas une chose bon marché.

« Tu n’en comprendras pas la valeur. S’il te plaît, va-t’en, shoo, shoo. »

« Quoi, tu es si froid ! Eh bien, travaille dur ! »

Nokopara commença à secouer ses bras et il s’attarda dans la guilde. Qu’est-ce que ce gars faisait vraiment ici... ?

Dans tous les cas, nous avions terminé notre premier travail ici.

***

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