Mushoku Tensei (LN) – Tome 10 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : Préparatifs de la réception de mariage

Partie 3

Ce soir-là, j’avais invité Sylphie à me rejoindre dans le bain, soi-disant pour lui apprendre à s’en servir. Ma vraie motivation était de passer du bon temps ensemble dans le bain. Si c’était un livre, il pourrait être raconté ainsi : Un pervers était sur le point de planter ses crocs dans une adorable jeune fille.

Je vais le faire ce soir. Je vais le faire ! Regarde-moi, Père !

Attends, ce « Père », c’était Paul, non ? Alors je préférerais qu’il ne regarde pas.

« Bon, l’étiquette du bain chez nous est un peu différente de celle de la famille royale d’Asura. », avais-je expliqué.

Nous nous étions d’abord dirigés vers l’espace de lavage, qui faisait également office de vestiaire. Là, lui avais-je dit, elle était censée enlever ses vêtements et les mettre dans l’un des paniers. Cette fois, je les avais enlevés moi-même, puis je les avais pliés et jetés dans l’un des paniers.

Sylphie avait une petite silhouette sans graisse, mais elle n’avait pas que des os. Bien qu’elle soit mince, elle avait aussi des muscles. Et même si ses seins étaient petits, ils étaient toujours doux et bien formés. Ma respiration était devenue erratique rien qu’en la regardant.

« Euh, euh, est-il nécessaire que tu me déshabilles ? », demanda Sylphie.

« Non. »

« Et pourquoi respires-tu si fort ? »

« Parce que je suis excité. »

« Hum, et est-ce que s’exciter est nécessaire pour entrer dans le bain ? »

« Non. »

J’avais donné la réponse appropriée à chaque question en me déshabillant rapidement pour que nous puissions entrer dans la zone de bain. Il n’y avait ni douche ni miroir, mais il y avait un seau et une chaise. Juste pour le plaisir, j’avais inscrit « Kerorin » sur le seau, comme la publicité pour l’aspirine que l’on voyait souvent imprimée sur les seaux des bains publics au Japon.

« Tu vas te verser de l’eau sur les épaules avant d’entrer dans le bain. Alors, prends un siège ici et utilise ce chiffon et ce savon pour te laver le corps. »

« Hé, Rudy, pourquoi y a-t-il un trou au milieu de cette chaise ? »

« Pour faciliter le lavage de ton corps, bien sûr. »

J’avais humidifié le tissu avec de l’eau chaude, je l’avais savonné et j’avais commencé à laver le corps de Sylphie. Je m’étais principalement concentré sur l’arrière de ses oreilles, le creux de sa clavicule, son dos et d’autres zones qui se salissaient facilement. J’avais utilisé ma main pour les zones plus douces, celles que je ne pouvais pas frotter avec le tissu. C’était pour ça que le trou était là.

« Hum, tu n’as pas utilisé le tissu depuis un moment maintenant, et tu ne te concentres que sur ces endroits. En plus, ton truc se presse contre moi. »

« Oups, désolé. »

Apparemment, mes désirs avaient pris le dessus sur moi. On ne pouvait pas avoir ça. Ce n’était pas une partie de l’étiquette de la salle de bain dans notre maison.

« Euh, si tu ne peux vraiment pas te retenir, euh, eh bien, nous pouvons aller de l’avant et le faire si tu veux ? »

« On le fera après que le bain soit terminé. »

Le bain devait venir en premier. Nous devions laver nos corps.

« Une fois que tu as fini de laver tous les coins de ton corps, la prochaine étape est la tête. Maintenant, ferme tes yeux. »

« O-okay. »

Sylphie ferma alors les yeux. Comme c’était mignon. Ça m’avait donné envie de l’embrasser et de l’attirer vers moi pour des ébats sexuels, mais j’avais repoussé cette idée au fond de mon esprit. Baisser ma garde même pour un instant pourrait être fatal. Ouf, tout ce truc de lavage était vraiment un enfer.

« Une fois que tu as mouillé tes cheveux avec de l’eau, utilise le savon pour les faire mousser. Pas seulement sur ta tête, mais à tous les endroits où des poils poussent sur ton corps. Tu n’as probablement pas besoin de te laver les cheveux si souvent que ça. »

J’avais continué à shampouiner ses cheveux tout en parlant. Ils étaient courts et faciles à nettoyer.

« Une fois que tu as terminé, assure-toi de tout rincer à l’eau chaude. »

J’avais utilisé la magie pour conjurer l’eau et rincer ses cheveux.

« Ça me rappelle un peu notre première rencontre. », dit-elle en gloussant

Oh, c’était vrai… j’avais aussi utilisé de l’eau chaude pour la rincer à l’époque. C’était au village Buena, au moment où j’avais commencé à pouvoir marcher dans la ville. J’avais trouvé Sylphie en train de sangloter alors que les enfants du quartier la brutalisaient. Elle était en train de livrer le repas de son père quand ils l’avaient accostée et avaient commencé à lui lancer des boules de boue. Alors je l’avais sauvée, puis j’avais utilisé de l’eau chaude pour la laver et une brise chaude pour la sécher. Elle ressemblait à un garçon à l’époque, en partie parce que ses cheveux étaient courts.

Ah, ça m’avait vraiment rappelé des souvenirs. Je n’aurais jamais pu rêver que cette petite garçonne deviendrait mon adorable épouse. La vie vous emmenait dans des endroits inattendus.

« Une fois le nettoyage terminé, place au bain. Fais attention, on peut facilement glisser. »

Sylphie suivit mes instructions et se glissa dans le bain, s’enfonçant ainsi dans l’eau. J’avais gardé l’eau légèrement chaude pour que nous puissions profiter d’une longue trempette ensemble.

« Ah, je sens la chaleur s’infiltrer dans mes bras et mes jambes. C’est bon. »

Il semblerait que cela soit parfait. Très agréable.

Une fois que je m’étais assuré que Sylphie appréciait le bain, j’avais commencé à me laver. Honnêtement, j’aurais préféré savonner Sylphie et utiliser son corps pour laver le mien, mais je me retenais de le faire pour aujourd’hui. Il n’y avait pas besoin de tout faire en même temps. J’allais la traiter avec soin et douceur.

« … »

Soudain, j’avais réalisé que Sylphie me regardait avec insistance. J’avais pensé qu’elle regardait peut-être pour avoir un point de vue extérieur sur la façon de se laver le corps avant d’entrer dans le bain, mais ça ne semblait pas être ça. Elle devait être intriguée par la vue de cette partie du corps que j’avais et qu’elle n’avait pas. La curiosité, je suppose.

« Ouf ».

Une fois que j’avais fini avec mon lavage, je m’étais enfoncé dans le bain, en prenant soin de poser ma serviette sur le dessus de ma tête. Lorsque je m’étais immergé dans l’eau chaude, j’avais pu sentir mon flux sanguin augmenter et s’étendre à mes bras et mes jambes refroidis. Ahh, les bains étaient si agréables. C’était le summum de la culture humaine. Je détestais les bains dans mon ancienne vie, à l’époque où je trouvais que se laver était une nuisance. Maintenant, j’aimais cette sensation. Vivre dans un pays enneigé m’avait appris à quel point un bain était précieux.

« Au fait, ne mets pas le chiffon avec lequel tu t’es lavé dans le bain », avais-je dit.

« Et pourquoi pas ? »

« Ça va salir l’eau. »

Bien que cela n’avait pas vraiment d’importance puisque nous étions en famille. Et vu qu’il n’y avait pas non plus de bains publics dans ce monde, il n’y avait donc pas besoin de suivre cette règle. Alors que je considérais ces choses, Sylphie s’était blottie contre moi. Elle me tenait la main et posait sa tête humide sur mon épaule.

« Combien de temps sommes-nous censés rester ici ? »

« Jusqu’à ce que tu puisses sentir la chaleur jusqu’à la moelle de tes os. »

J’avais enroulé un bras autour de son épaule et je l’avais tirée vers moi. Au moment où je l’avais fait, elle tourna sur elle-même et positionna son corps comme si elle était assise sur moi. Nous étions tous les deux serrés l’un contre l’autre, face à face. Les cerises de Sylphie se frottaient contre ma poitrine.

Merde. Je sentais que je n’allais plus pouvoir me retenir. Les hommes étaient censés faire preuve d’endurance et les femmes étaient censées faire preuve d’amour. Et par amour, je ne voulais pas dire jus d’amour.

« Hee hee, c’est plutôt amusant », gloussa Sylphie.

J’avais baissé les yeux sur elle. Je pouvais voir son dos fin jusqu’à ses petites fesses, ainsi que ses jambes fines qui battaient la surface de l’eau. Il y avait du mouvement autour de ma poitrine et de mes épaules : Sylphie s’était accrochée à moi, s’enfouissant dans mon cou. De cette position, elle caressait mon corps avec ses mains.

Heh heh, vas-y, caresse-moi autant que tu veux. C’est à ça que servent ces muscles.

Il y a longtemps, j’avais regardé Sylphie et pensé qu’elle serait un jour un bel homme. Au lieu de ça, elle était devenue une femme adorable et belle qui avait surpassé toutes mes attentes. Peut-être que j’étais juste biaisé par mes sentiments pour elle, mais quand même. Cette belle femme était nue et s’accrochait à moi en ce moment. À ce rythme, nous allions finir par faire quelque chose qui boucherait les canalisations ici.

J’avais caressé son dos, puis j’étais passé à ses aisselles, puis à ses côtés. Mmm, elle était si mince.

« Rudy, ça chatouille », dit Sylphie tout en tordant son corps.

Le symbole de mon désir se pressait contre elle depuis un moment déjà, mais elle ne se plaignait pas. Elle s’énervait si je la touchais lorsque nous rentrions à la maison, mais elle baissait sa garde à l’intérieur. Elle était à ma merci. Tout ce que je faisais, elle le permettait.

Puis elle avait levé les yeux vers moi. Je regardais dans les siens. Nos regards s’étaient naturellement rencontrés. Et soudainement, Sylphie gloussa, son expression s’était fendue d’un sourire carnassier.

« Rudy, je t’aime », avait-elle dit en déposant un baiser sur ma joue.

Merde.

« Agh ! »

Je l’avais prise dans mes bras, comme une princesse, et l’avais soulevée hors de la baignoire avec un plouf. J’étais encore en train de l’instruire sur l’étiquette du bain, mais je pourrais toujours reprendre ça une fois qu’on aurait fini. Je m’étais dirigé, trempé, vers le deuxième étage pour rejoindre notre chambre.

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