Chapitre 7 : La tyrannie recommence
Le Renard Ballon fuyant semblait un peu plus rapide que le Croc de Feu que nous avions poursuivi hier.
Ou peut-être devrais-je dire que celui-ci était plus agile.
Avec son physique minuscule, c’était logique.
Nous pouvions gagner contre un Croc de Feu si nous options pour une approche directe. Mais si nous étions dans la forêt avec beaucoup d’obstacles, nous avions besoin de manœuvrer contre ce Renard Ballon.
Cela dit, cela faisait peu de différence. Ceci ne suffisait pas pour s’échapper face à Gerbera.
« ... il ne se joint pas à ses alliés, » après l’avoir poursuivie pendant quelques minutes, Gerbera murmura ça pour elle-même. « Peut-être, est-ce un vagabond ? »
Pendant que je faisais attention à ne pas me mordre la langue, je chuchotai au beau visage de Gerbera qui était littéralement juste devant mes yeux. « Ça pourrait très bien être possible. »
Tout en diminuant la distance d’avec mon visage jusqu’à être à moins de trois centimètres, Gerbera avait répondu dans un murmure. « Si nous devions le poursuivre plus loin, cela ne servirait plus à rien. »
« Oui, ça pourrait très bien bientôt le cas. S’il y a une autre occasion, le piégeras-tu pour moi ? » demandai-je.
« Compris..., parce que je progresse à travers les buissons, il sera difficile de l’attraper avec mon fil d’araignée et aussi, parce que je porte Monseigneur, je ne peux pas augmenter ma vitesse... Hein ? » Gerbera hocha la tête à ma demande quand soudainement elle avait froncé les sourcils. « Merde ! »
Ses yeux rouges se rétrécirent avant de crier. « Ce microbe ! C’était une erreur ! Il est allé dans un grand espace dégagé. »
Après que Gerbera avait dit ça, je pouvais voir une clairière dans la forêt à quelques dizaines de mètres plus loin.
Quand j’explorais la forêt, de temps en temps j’avais déjà traversé des endroits comme ceux-ci.
La largeur de cette zone était d’environ dix mètres. Il s’agissait d’une forme elliptique béante dans la forêt.
Tandis qu’il y avait un peu de broussailles, juste en regardant, on peut voir que le sol était d’un brun rougeâtre.
Peut-être qu’un incendie de forêt était récemment arrivé ici.
Au cours de la seconde qu’elle me fut nécessaire pour penser ça, Gerbera avait atteint la région.
Au même moment que Gerbera était sortie de la forêt, le Renard Ballon était entré dans les buissons de l’autre côté.
« Je ne te laisserai pas échapper ! » cria Gerbera.
Malgré le handicap de m’avoir dans ses bras, Gerbera sauta prestement dans la clairière et cela sans même qu’une branche ne me touche.
Et c’était ce qui avait provoqué le danger.
***
... Parlons de l’une des hypothèses ici.
Afin d’améliorer l’efficacité des rencontres de monstres, nous avions évolué pour allée du côté des « Attaques de groupes ». C’était devenu notre méthode.
Si j’en parlais à quelqu’un d’autre, que se passerait-il ?
Si je devais le dire à Lily, elle viendrait certainement ici inquiète.
Si je devais dire à Rose, je serais définitivement opposée et je ne serais pas ici.
Et si je devais consulter Kato, elle aurait certainement remarqué le piège dont j’avais été incapable de détecter.
De cette façon, dans tous les cas, nous aurions pu éviter le désastre qui se déroulait maintenant.
Je parle du fait que je venais de tomber à l’instant dans un traquenard. Je l’avais personnellement reconnu que cela ne serait pas arrivé dans les autres cas.
J’avais précédemment considéré ce scénario...
― S’il s’agissait de monstres normaux, ils n’étaient pas des adversaires dignes de Gerbera. S’il s’agissait de Monstre Rare et Supérieurs, alors ils étaient sous l’effet de ma capacité. En tout cas, s’il y avait une menace, ce ne seraient que les Monstres Supérieurs et il n’y avait qu’un très faible risque d’en rencontrer un...
Cela n’était pas en soit faux...
Cependant, j’avais oublié de prendre en compte un facteur dans mes calculs.
Je me faisais porter par Gerbera. Je crois que c’était un élément fatal dans mon plan.
Ceci était en soi la plus grande faiblesse de ma capacité. Je pensais que j’étais pleinement conscient de cela.
Cependant, j’étais toujours trop naïf.
Cela ne signifiait pas que j’avais oublié, mais mes considérations quant à ça étaient insuffisantes. Mes pensées étaient insuffisantes vis-à-vis de ça.
... Non. Je n’avais pas le temps de penser dans un tel cas.
Je devais résoudre les mauvais sentiments entre Gerbera et Rose, alors je n’avais pas réfléchi à autre chose ces derniers temps. Et j’avais aussi ma promesse non tenue avec Kato.
En plus des diverses autres choses que j’avais comprises et que je n’avais pas encore comprises
Il y a d’innombrables choses que je ne pouvais pas me permettre de ne pas penser. Et il y avait aussi ce qui ne pouvait pas être résolu en l’espace d’une seule journée. À cause de cela, c’était inévitable que certaines choses soient négligées.
Comme le fait que la nuit dernière je n’avais pas remarqué l’information sur le cadavre démembré jusqu’à ce que Kato me le mette devant les yeux. Cela pouvait être un exemple de ceci.
J’avais conclu que pour moi, il était impensable de dépasser Gerbera au niveau d’un combat.
Même si je ne me trompais pas, avoir cessé de penser à ce moment-là fut une erreur.
Certes, l’Arachne Blanche possédait un pouvoir écrasant.
Peu importe le monstre se trouvant dans cette forêt, attaquer et gagner avec une attaque frontale serait difficile.
Mais, il ne faut pas penser à « quoi qu’il arrive, tout irait bien. »
Après tout, elle n’était qu’un unique individu.
Mais il est évident que nous, les humains, ne pouvions tenir que ce que nous pouvions porter avec nos deux bras, et ne pouvions soutenir que ce que nos deux jambes pouvaient tenir en restant debout.
Dans le cas de Gerbera, elle pouvait bien avoir 8 pattes, mais il restait qu’il y avait une limite à ce que l’on pouvait faire avec. Il était courant de dire « il y a une limite à ce qu’une seule personne peut faire. »
« ... Quoi !? » m’écriai-je en écarquillant les yeux.
Le Renard Ballon que nous avions poursuivi avait couru dans les sous-bois. Soudainement, un autre qui était déjà largement gonflé était apparu dans cette zone.
Le nombre de monstres autour de nous quand nous étions arrivées au milieu de la clairière avait facilement dépassé les 30 individus.
Et puis je l’avais réalisé.
La chose que je devrais vraiment être conscient n’était pas de ne pas rencontrer de puissants monstres, mais j’aurais à la place dû penser à ne pas rencontrer une quantité de monstres qui ne pouvait pas être facilement géré par Gerbera.
À ce moment-là, la relation entre le chasseur et la proie avait été inversée.
Au moment où j’avais regretté mon étourderie, l’embuscade avait déjà été lancée.
« UaAaAA!? »
Plus d’une centaine de boules de feu étaient venues nous submerger.
C’était comme un mur de flammes qui se dirigeait vers nous.
Il venait de 360 degrés tout autour de nous, il n’y avait plus de zone pour s’enfuir.
Contrairement aux flammes rouges, je me sentais entouré par l’obscurité du désespoir.
Il n’y avait aucun moyen de l’exprimer autrement que de dire que nous avions été négligents.
Mais les monstres n’avaient pas les émotions ou la volonté d’un humain, et ils possédaient un intellect allant au niveau d’un animal.
En prenant la Terre comme exemple, chasser dans une meute était une tactique courante des loups, des lions, des hyènes, etc..
Il n’était donc pas étrange que les monstres utilisent une méthode similaire.
La clairière dans cette forêt n’était alors qu’un terrain d’exécution pour nous qui puissions être attirés ici.
... C’était déjà sans espoir.
Je croyais vraiment ça que j’avais déjà commencé à voir ma vie défiler sous mes yeux.
Mais, à ce moment-là.
Gerbera qui me portait encore laissa échapper un hurlement représentant son esprit combatif. « Comme si je vous laisserais être blessé ! »
Gerbera agita sa main et brandit un tas de fil d’araignée comme un fouet.
Presque inconsciemment, ma ligne de vue avait suivi là où la main de Gerbera avait basculé. J’avais regardé par-dessus ça et il y avait une boule de feu qui approchait de nous.
Les toiles d’araignées qui étaient projetées comme un fouet, dansaient et se brisaient dans les boules de feu qui venaient voler vers nous.
Je m’étais souvenu de la destruction des arbres lors de l’explosion de la boule de feu utilisée par le Renard Ballon il y a un peu de temps.
Quand la boule de feu d’un Renard Ballon frappait quelque chose de solide, elle explosait.
Sans mentionner quand elle frappait un fil d’araignée envoyé avec la pleine puissance d’un Monstre Supérieur.
Il faut les faire exploser si vous ne pouvez pas les esquiver, cela avait dû être les pensées de Gerbera.
Les boules de feu frappées par le fil d’araignée explorèrent dans l’air les unes après les autres.
Il s’agissait d’une décision extrêmement violente et en même temps c’était le seul moyen d’en finir.
L’explosion s’était produite à seulement quelques mètres de nous. Mais c’était mieux que d’être pris directement dans l’explosion et naturellement le vent chaud surgit depuis la zone de l’explosion.
Gerbera me tenait fermement contre sa poitrine en utilisant son corps comme un bouclier pour me protéger, mais la vague de chaleur avait tout de même cuit ma peau sans montrer la moindre pitié.
La seule chose que je pouvais faire était de fermer les yeux et de supporter tout ça.
Mon cri au milieu du rugissement n’avait même pas atteint mes propres oreilles.
Résiste... Résiste.
Le temps où le vent surgissait ne dura pas très longtemps. Et après ça, le souffle passa à travers ma peau.
À moitié évanoui, j’avais à peine entendu la voix de Gerbera. « Ce n’est pas fini, Maître ! »
Plus vite que je ne pourrais penser... Quoi ? La situation avait changé.
« Uu,aAaAaaAa!? »
Avant que je puisse comprendre ce qui se passait, j’étais entouré par la chaleur qui avait à nouveau éclaté.
Vu que certaines boules de feu avaient explosé avec le fil d’araignée, Gerbera s’était déplacée dans cette zone ayant une densité inférieure de danger tout en me portant.
Le sol où une boule de feu comprimée avait explosé était chauffé et l’air était encore très chaud.
Il est heureux que la puissance de Gerbera soit si grande et que son déplacement ait ainsi été presque instantané.
À peu près au même moment, une grande explosion s’était produite derrière nous.
En ouvrant mes yeux fermés jusque là, je fus témoin d’une flamme rouge rugissante.
Un grand nombre de boules de feu crachées par les Renard Ballons avaient frappé le sol où nous étions il y a un instant et elles avaient explosé d’un coup.
J’avais frissonné en contemplant ça.
Si la décision de Gerbera avait été un instant plus tard, nous aurions été au milieu de cette explosion.
Peut-être que j’étais seulement capable de survivre grâce à Gerbera.
Mais moi qui étais avec elle ne pouvais pas sortir de cette situation.
Il serait douteux qu’un cadavre soit nécessaire ou non pour arrêter cette situation.
Même pendant l’actuel retrait, je souffrais de brûlures considérables au visage, aux mains et aux pieds.
Si je n’avais pas les vêtements confectionnés par Gerbera avant notre départ, je serais peut-être mort d’un choc causé par des brûlures sur tout mon corps.
« Retournons chez nous ! » Gerbera criait désespérément alors qu’elle sautait à plusieurs reprises.
Deux fois, trois fois.
Elle sautait et tentait de s’échapper de la meute de Renard Ballons.
Gerbera avait le bas de son corps plié pour le troisième saut... Cependant, une griffe au bout de l’une de ses pattes d’araignée s’était mal plantée dans le sol, l’empêchant de sauter correctement.
Elle ne pouvait pas y faire grande chose.
« Impossible... Ça ne peut pas être ainsi, » murmura-t-elle.
Le gémissement alors qu’elle crachait du sang ne lui convenait pas.
Quand j’avais aperçu ce qui l’avait mis dans un tel état, j’étais devenu empli de doute.
D’innombrables immenses nénuphars pendaient des arbres et fleurissaient.
C’était un monstre que je connaissais qui ressemblait à une vigne.
Parce que le monstre que j’avais chassé en cadeau pour Lily hier était ce monstre... c’était une Vigne-Fusil.
La Vigne-Fusil était un monstre parasite qui se nourrit des arbres et attaquait violemment les animaux.
Gerbera fuyait en me transportant avec elle et elle avait trébuché dans un endroit rempli de Vigne-Fusil.
Leurs réactions étaient féroces.
L’arme des Vignes-Fusils — à l’origine de son nom — était d’innombrables graines qu’elles utilisaient comme des balles tirées en provenance du centre de la fleur.
Je n’avais pu sentir que la première balle qui avait tiré dans le dos de ma main gauche.
Mais c’était loin d’être fini.
« GAa, ah ! aA ! »
J’avais été touché à l’épaule, ainsi que dans l’estomac et du sang avait également jailli de ma cuisse.
Peut-être que c’était une chance que mon corps était à moitié paralysé juste avant ça et que je ne pouvais pas sentir correctement la douleur.
Mis à part cela, c’était cependant une terrible malchance.
Non, peut-être était-il plus approprié de dire que ce genre de « La chance est mauvaise ».
La raison pour laquelle je pensais « Je suis malchanceux de venir dans une colonie de Vigne-Fusil lors d’une évasion » était-elle vraiment présente ?
Peu importe à quel point ma chance était, cela ne pouvait pas être une coïncidence.
Cela pouvait naturellement être inclus dans le piège mortel des Renards Ballons.
C’était le résultat du choix de Gerbera que la voie d’évacuation mènerait à une colonie des Vignes-Fusils. C’était probablement là où il y avait la plus grande probabilité de s’échapper — en d’autres termes, elle aurait dû traverser l’endroit de l’enceinte de Renards Ballons qui était la plus mince..
Ce piège avait été placé là.
Il semble que les Renards Ballons se soient associés aux Vignes-Fusils.
Contrairement aux Intelligences artificielles des monstres dans un jeu de JDR, les monstres dans ce monde ne se précipitaient pas directement dans les combats sans préparations.
Bien que, dans cette coopération, je ne savais pas quelle partie était celle qui était utilisée.
Telle était la nature de la situation.
Dans cette situation mortelle, j’étais à quelques pas de la mort, j’en étais certain.
Il était très probable que pour des monstres faibles comme les Renards Ballons, ils aient survécu dans la forêt en formant des groupes.
Je ne savais pas combien de coups avait reçus Gerbera et je ne savais pas combien d’autres m’avaient touché.
Elle avait désespérément essayé de me protéger de toute attaque mortelle, telle que ceux dans la tête.
Mais c’était futile.
Les environs étaient maintenant remplis de Vigne-Fusil.
Et un troupeau de Renards Ballons approchait depuis l’arrière.
Je parviens à supporter les attaques, et Gerbera était à peine capable de me protéger en ce moment.
Il était louable que je sois capable de survivre jusqu’à maintenant, mais ce combat ne pouvait plus durer, car je ne tiendrais pas longtemps.
Ma conscience commençait à s’estomper, je me préparais à la mort.
Cependant.
« Arrêtez... ne plaisantez pas, » une fois de plus, Gerbera avait reculé.
Peut-être qu’elle commençait à céder à la rage... ce mode de vie était celui comment elle avait dû survivre pour toutes ces années. Et peut-être, c’était comme ça qu’elle était devenue un Haut Monstre.
Semblable à l’époque où Kato avait démoli sa logique immature, elle avait perdu toute raison.
Elle était devenue ce genre de monstre, avec la même intelligence émotionnelle de bas niveau qu’un animal sauvage. Les Renards Ballons n’étaient pas préparés pour son attaque dévastatrice.
« Ne plaisantez pas avec moi ! » rugit-elle.
Gerbera criait en essayant de repousser l’avenir inévitable, alors même que j’essayais de retenir mon âme en place... comme si elle essayait de quitter mon corps.
Dès qu’elle en avait eu la possibilité, elle m’avait abrité avec la partie inférieure de son corps d’araignée.
J’étais allongé sur le dos et je regardais vers le ciel.
La silhouette réfléchie de l’Arachne Blanche, le Haut Monstre, pouvait être perçue dans mes yeux.
Depuis trop longtemps, elle était seule et solitaire.
Elle avait toujours combattu seule.
Elle n’avait pas l’habitude de protéger quelqu’un d’autre en combattant.
Sa vraie prouesse martiale était alors affichée.
Maintenant, j’étais protégée et elle était libre de faire ce qu’elle voulait.
Sans manquer une occasion, Gerbera avait commencé son agression très offensive. En une fraction de seconde, elle avait rattrapé un Renard Ballon et une Vigne-Fusil qui étaient tous deux en train de charger leurs prochaines attaques.
« Plus jamais ! C’est ma faute ! » cria-t-elle. « Je suis sur le point de laisser périr Monseigneur ! »
Maintenant que ses deux mains étaient libres, elle était capable d’utiliser tout le potentiel de son fil d’araignée. Des fils avaient été dispersés partout.
Des arbres, des monstres, et même des objets sans rapport.
Parce qu’elle n’avait pas visé, sa précision était réduite, mais elle s’en fichait complètement.
Ce n’était pas nécessaire.
Sa toile d’araignée s’accrochait indistinctement à tout, sauf moi, qui étais caché sous elle.
« AaAaaaAAAAA! » Le cri sanglant de la jeune fille fit frissonner tout ce qui se trouvait dans la forêt.
Les huit jambes de Gerbera se plantèrent dans le sol.
Ses griffes avaient percé profondément dans le sol, fixant le corps de Gerbera en place.
Et la terreur du monstre blanc était arrivée.
Ce que Gerbera avait fait était un simple exploit. « Elle avait tout simplement utilisé ses fils d’araignée ».
Cependant, ces simples actes de puissance brute étaient totalement monstrueux et seul un véritable monstre pourrait les exécuter.
... c’était comme si elle était le centre du monde, la scène était tout simplement dramatique.
Les yeux de tous ceux qui étaient présents se concentrèrent sur l’araignée blanche qui libérait une énorme intention meurtrière. Un arbre avait été arraché du sol, puis de nombreux autres arbres étaient envoyés dans les airs, et un fracas rugissant d’arbres rentrant en collision entre eux se fit entendre. Les Vignes-Fusils qui avaient été prises dans les tirs croisés avaient été déchirées et aplaties, tandis que les Renards Ballons avaient tenté d’esquiver en roulant sur le sol.
Tout avait été attrapé par les fils de l’araignée et avait été roulé en boule.
Tout ce qui avait été pris par ces fils avait été lié puis tout simplement écrasé.
Chaque chose avait été lancée dans les airs et était entrée en une collision mortelle.
Une pluie de fragments pleuvait du ciel comme des flocons de neige.
Rien n’était resté intact. Les formes originales s’étaient dispersées.
Malgré les circonstances, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir rire.
Quelle irresponsabilité !
... avoir échoué même si notre force avait été la plus grande. J’ai foiré, c’est complètement ma faute.
Comme c’était pathétique.
N’ai-je pas échoué en tant que Maître ?
J’ai tellement honte que je veux mourir.
Dans la situation où il semblerait que je pourrais mourir si on me laisse seul, c’était une chose stupide de penser à ça.
« Monseigneur ! » cria Gerbera.
Néanmoins, je ne pouvais pas mourir maintenant.
Cette vie n’était plus seulement la mienne, je devais protéger Lily et Rose. Et Gerbera essayait désespérément de me sauver.
J’avais une raison de vivre.
« Je vais immédiatement vous apporter auprès de Maîtresse Lily ! Ne perdez pas courage ! » cria Gerbera.
Le sang jaillissait de toutes les zones de mon corps.
Ma peau était brûlée, laissant voir des cloques rouges dues aux brûlures.
Chaque centimètre de ce corps était déplorable alors qu’il était couvert de blessures.
Vais-je... mourir ?
Comparé au temps où j’étais seul, ce que la mort signifie pour moi est complètement différent d’avant. Était-ce bien que je pensais ainsi ?
Alors que Gerbera traversait la forêt, elle me portait dans ses bras. Je ne pouvais que désespérément lutter pour rester en vie.
Merci pour le chapitre.
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