Chapitre 3 : Le profond trou à l’intérieur de mon cœur
La forêt débordait de danger, d’autant plus dans des endroits où nous n’avions jamais été.
Il y avait beaucoup de choses à faire attention, et cela même quand on se déplaçait. Il ne fallait pas oublier que cet endroit n’était pas une zone prévue pour les humains.
... C’était quelque chose que j’aurais dû comprendre, mais c’était la nature humaine de ne pas voir de telle erreur.
« Uoo!? »
Le pied que j’avais avancé avait glissé.
Probablement à cause de la fatigue, ma vue était floue, et la plante de mon pied avait perdu son adhérence en raison de l’épaisse herbe.
À ce moment-là, j’avais perdu mon équilibre.
La main que j’étendis en toute hâte vers une branche d’arbre la manqua un peu, et je tombai sans pitié. Ou peut-être devrais-je dire que je commençais à tomber ?
« C’est dangereux. Pitié. Soyez plus prudent, Monseigneur, » déclara Gerbera.
« ... Désolé, » répondis-je.
Gerbera s’était immédiatement retournée et elle me rattrapa dans ses bras alors que j’avais failli partir à la renverse.
Tout en restant vigilante vis-à-vis des alentours, elle semblait également avoir veillé sur moi. Quelle réponse rapide !
En conséquence, l’arrière de ma tête était à moitié enfoui dans ses généreux seins, mais Gerbera ne semblait pas s’en soucier. Son beau visage à l’envers m’avait regardé avec inquiétude.
« Êtes-vous indemne ? » demanda-t-elle.
« Désolé, je t’ai causé des soucis, » dis-je.
« De tels événements ne sont pas particulièrement gênants du tout, » répondit-elle.
En disant cela, Gerbera avait vérifié que mes pieds n’étaient pas coincés dans le sol.
« ... »
Après avoir poussé ma tête plus loin de sa poitrine, elle avait continué à me serrer avec force avant de me reposer sur le sol et de me libérer après quelques secondes.
« ... »
« Q-Quoi ? » Je m’étais retourné, et quand je l’avais regardée avec des yeux de reproche, Gerbera avait parlé avec une voix aiguë.
Ses pieds d’araignée faisaient des bruits de tintement * kichi kichi *. Évidemment, cela semblait être un son habituel.
« P-Pour que vous le sachiez, je ne pensais pas à commettre de tels actes afin de tirer partis de vous, » dit-elle.
« Il y a un dicton qui est “laissez le chat sortir du sac”, connaissez-vous sa signification ? » demandai-je.
« U-Un peu, » répondit-elle.
« ... Eh bien, peu importe..., » dis-je.
Ça ne servirait à rien même si je la blâmais, alors j’avais bouclé le sujet et avais repris la recherche.
Avec un air soulagé, Gerbera commença elle aussi à progresser dans la forêt.
Cette fois, je ferai attention en marchant dans la forêt. J’avais marché en marmonnant. « C’est... troublant. »
C’était embarrassant de penser à quelque chose comme ça, mais Gerbera semblait avoir une importante affection envers moi.
Je n’avais pas la tête si grosse que je ne remarquerais pas ses sentiments à mon égard après qu’ils aient été ouvertement affichés.
Et pourtant, si cela avait été mon moi habituel, j’aurais pu douter. Je me serais demandé si j’étais simplement vaniteux en pensant que ses affections étaient destinées à moi, mais...
Je n’étais pas particulièrement le type qui était populaire auprès du sexe opposé...
Mon visage n’était pas celui que l’on qualifierait de laid, mais ce n’était pas le type qui serait appelé beau. J’osais dire que c’était un visage qui dégage une impression d’une personne assidue avec des caractéristiques purement médiocres. J’étais conscient que j’étais un homme ennuyeux et que ce n’était pas intéressant de me côtoyer ou de me parler.
Un homme comme moi ne pouvait pas attirer si facilement une personne attirante du sexe opposé.
Si l’autre personne n’avait pas été Gerbera, il y avait une forte possibilité que j’aie pensé ça.
Mais le comportement honnête de Gerbera ne m’avait pas permis de « m’échapper » comme ça.
J’étais vraiment heureux d’être la cible d’une telle affection.
Je ne savais pas comment un gars normal se sentirait à propos d’une fille avec la moitié inférieure d’une araignée qui l’aimait ainsi...
Serait-il heureux ?
Ne serait-il pas dégoûté ?
Du point de vue de ces humains, j’étais probablement simplement un déviant.
Et si c’était le cas ?
Après tout ce qui s’était passé, je n’avais pas l’intention d’être dérangé par des choses comme les opinions des autres.
Je l’aimais comme un compagnon.
Même si cela devait progresser dans une relation entre un homme et une femme, il n’y avait pas beaucoup d’opposition psychologique.
Cependant, j’avais déjà accepté l’affection de Lily avec mon corps.
En tant qu’homme né et élevé au Japon avec une sensibilité normale, j’avais le sentiment qu’un homme ne devrait aimer qu’une femme dans sa vie.
En tant qu’homme, je ne pouvais pas encore répondre à l’affection de Gerbera.
Selon mes valeurs, ce serait un plan d’action malhonnête, une trahison qui ne devrait pas se produire.
C’est ce que je pensais... Du moins, j’aurais arrêté de penser plus loin si c’était une fille humaine.
Cependant, en même temps, je ne pouvais pas m’empêcher d’être conscient du fait que ce n’était pas le Japon moderne, et que j’étais dans un monde alternatif.
J’étais le Maître de ces filles, cette Famille de Monstres.
Je savais que ces filles pensaient à moi comme une existence spéciale, tout comme elles étaient spéciales pour moi.
C’était ce que j’avais pu apprendre — presque trop bien — la nuit où nous avions surmonté la vie et la mort.
La relation entre les filles et moi était le genre qui n’existerait jamais dans le monde précédent.
Bien sûr, je ne devrais pas ramener les valeurs de ces jours, et il était clair qu’il était impossible de le faire.
Je devais reconsidérer complètement ceci à partir de zéro.
En ce qui concernait ma relation avec les filles...
... et à propos de la relation de Gerbera et Rose, il y avait tellement de choses à considérer que je sentais que j’allais avoir mal à la tête.
Cependant, il s’agissait de quelque chose liée aux filles qui étaient importantes pour moi. Je devais donc y réfléchir sérieusement, non, je voulais y réfléchir sérieusement.
Devrais-je être heureux de pouvoir m’offrir le luxe de m’inquiéter pour ce genre de choses ?
« Pourquoi êtes-vous troublé ? » demanda Gerbera.
Gerbera se retourna. Elle semblait avoir entendu mon monologue intérieur.
Je ne pouvais absolument pas lui répondre en toute honnêteté et lui dire que je m’inquiétais de ma relation avec elle que j’allais avoir à partir de maintenant. J’avais donc vaguement souri.
« Je pensais que la recherche de monstres qui pourraient devenir une partie de ma famille ne semble pas aller bien, » dis-je.
C’était une phrase que j’avais dite pour esquiver la question, mais c’était en soi une situation troublante.
Il avait déjà été trois jours depuis que nous avions commencé nos recherches.
Pendant ces trois jours, nous n’avions pas pu trouver de nouveaux monstres pour la famille, malgré de courageuses recherches.
Ce n’était pas comme si nous n’avions rien gagné du tout.
Il y avait quelque chose appelé dans la colonie Vigne-Fusil. C’était placé sur la moitié inférieure de Gerbera, la partie-araignée de son abdomen dodu, que nous ramenions chez nous. Il s’agissait d’un monstre qui prenait l’apparence d’une végétation de type vigne enroulée autour des arbres, et qui tirait des graines d’une fleur ressemblant à un lys comme s’il s’agissait d’une chevrotine. Cela augmenterait encore la force de Lily si elle lui donnait ça.
En outre, c’était peut-être insignifiant à ce stade, mais chaque fois que Gerbera tuait un monstre, elle accumulait du Pouvoir Magique. Cela n’était certainement pas quelque chose dénué de sens.
L’exploration elle-même se déroulait sans vague.
Cependant, il n’avait pas le « résultat » que je souhaitais.
En premier lieu, pourquoi avais-je pensé partir à leur recherche dès que possible ?
C’était en partie parce que je ne pouvais pas supporter de passer du temps à ne rien faire, mais, plus important encore, c’était en grande partie parce que notre situation avait changé.
Bien que la lutte avec l’Arachne Blanche ait été féroce, nous avions surmonté la crise en combinant nos forces, et par conséquent, nous avions pu gagner une puissante alliée.
Il était juste de dire que la situation dans laquelle nous avions été placés avait, avec cette nuit comme moment décisif, beaucoup changé.
Il n’y avait même pas besoin de le comparer avec ce qui s’était passé jusqu’à présent. L’avenir était prometteur.
L’Arachne Blanche, maintenant nommée Gerbera, était l’un des monstres les plus forts de cette forêt. Le fait était qu’il n’y avait pas beaucoup de monstres qui puissent se mesurer à elle, et cela avait été démontré par le combat désespéré de Lily et Rose.
Et ainsi, en n’ayant pas peur de la menace des monstres normaux, notre liberté de mouvement augmentait considérablement.
En plus, parce que les « Monstres Rares » et ci-dessus étaient les cibles de ma capacité de triche, ils n’étaient pas une menace.
Je devais dire qu’en ce qui concerne les « hauts monstres » comme Gerbera, il pouvait y avoir des dangers qui accompagneraient l’entrée en contact avec eux comme quand nous avions rencontré Gerbera... mais nous avions dès lors aspiré à entrer en contact avec eux, et il ne semblerait pas qu’ils soient quelque chose qui pouvait nous faire trébucher.
Dans l’intérêt de la sécurité, jusqu’à présent nous n’avions pas d’autre choix que d’agir avec prudence, mais ce n’était plus vraiment le cas. Dans l’intérêt de rassembler plus de membres pour ma Famille, nous pouvions maintenant prendre des actions encore plus audacieuses.
Par exemple, la situation actuelle de la recherche dans la forêt avec uniquement Gerbera qui m’accompagnait était l’une de ces actions plus audacieuses.
Même dans la situation où Lily n’était pas capable de bouger, j’étais capable de continuer la recherche.
Cependant, ne pas avoir de résultats vis-à-vis d’elle était très malheureux.
« C’est un peu... après tout, nous devrions changer notre méthode, » dis-je.
Ne pas avoir de chance avec notre recherche était simplement parce que ma façon de le faire était mauvaise.
Même avec notre méthode actuelle de recherche, du point de vue de l’efficacité par rapport au temps investie, cela n’était pas une erreur.
Le problème était sûrement que nous n’avions pas changé de méthode par rapport à l’ancienne.
Afin d’augmenter son efficacité, nous devions choisir une méthode plus efficace.
La première chose était la nécessité de changer la zone de recherche.
La cause de l’échec de la recherche était surtout liée aux rencontres avec les monstres. En grande partie, parce que nous n’avions pas réussi à obtenir assez de rencontres avec des monstres pour que cela soit efficace.
Huit en trois jours.
Dans ce court laps de temps, ce n’était en aucun cas un mauvais nombre, mais même ainsi on ne pouvait pas y faire grand-chose qu’il n’y ait pas de monstres qui semblaient pouvoir faire partie de ma Famille de Monstres.
Pour obtenir un grand nombre de rencontres, nous devions parcourir une distance un peu plus importante.
La zone dans les environs était toujours affectée par la chasse menée par l’Unité Expéditionnaire. Si nous allions plus loin, nous devrions être en mesure de rencontrer plus de monstres.
« Monseigneur ? » demanda Gerbera.
« ... »
Je m’étais tue et j’avais regardé Gerbera, qui me regardait d’un air interrogateur.
Et aussi, pour que Rose ait confiance en elle, nous devions obtenir des résultats.
« Il y a quelque chose que je veux vous dire, Gerbera..., » dis-je.
J’avais renouvelé ma détermination, et face aux deux pupilles rouges fixées sur moi, j’avais commencé à parler.
***
Après avoir trouvé une percée dans la forêt et m’être assis là-bas, Gerbera avait fait un visage doux et avait demandé que j’explique mes pensées. « Pour le dire ainsi, Monseigneur, voudrait-il que je vous emmène là-bas ? »
« Eh bien, cela ne me dérange pas si tu le comprends de cette manière. Mais s’il y a un endroit où il y a plein de monstres, je veux y aller, » dis-je.
Les sourcils de Gerbera s’étaient plissés.
« Hmm. Je vois. Si c’est le cas, alors je connais un tel endroit, » répondit-elle.
« Vraiment ? Ce serait génial si nous pouvions si possible y arriver dans un trajet d’une journée, » dis-je.
Si nous ne pouvions pas le faire dans un trajet d’une durée d’une journée, il y avait une possibilité que Rose soit contre.
« Hmm. Il s’agit de l’une des nombreuses sources d’eau, mais il y a beaucoup de créatures qui y boivent, il était moins difficile de rencontrer des monstres là-bas. »
« Oh, c’est correct, » dis-je.
Je voulais vraiment ce genre d’informations.
« D’accord. Allons-nous essayer d’y aller aujourd’hui ? » demandai-je.
« Compris. Alors, autorisez-moi à le faire, » peut-être par le fait qu’elle était heureuse d’être utile, la voix de Gerbera était vive.
« Alors, travaillons sur les détails. Désolé, mais prends également part à la discussion, » dis-je.
« Parlez-vous de moi ? » demanda-t-elle.
Cependant, au moment où j’avais proposé une discussion, Gerbera avait hésité.
« Est-ce que cela pose problème ? » demandai-je.
« N-Non, pas du tout, » dit-elle.
Gerbera avait agité ses mains devant sa poitrine dans la panique.
« Mes pensées m’ont amené à croire que les autres étaient plus apte que moi en ce qui concerne ce genre de chose, » dit-elle.
« Même si on me dit ça..., » commençai-je.
Je m’étais gratté la tête.
« Gerbera, tu es la seule ici, non ? » demandai-je.
« Euh, vous dites la vérité, mais... Monseigneur, seriez-vous d’accord si nous devions revenir un peu de plus tard aujourd’hui ? » demanda-t-elle.
« Hmm. Même si tu dis ça..., » dis-je.
« Quoi ? » demanda-t-elle.
« Prenez par exemple Lily. Franchement, je ne veux pas vraiment lui imposer un fardeau supplémentaire, » dis-je.
Je voulais la laisser se concentrer sur la récupération. Il semblerait qu’elle aura bientôt récupéré assez de force pour se déplacer sans aucun problème, néanmoins, je ne voulais pas vraiment la déranger avec nos problèmes.
« Je ne peux pas en parler à Rose. Tu devrais déjà le savoir, » dis-je.
« Hum. C’est exact, » répondit-elle.
Gerbera avait affiché un regard légèrement découragé. Car elle savait que si nous en discutions avec Rose, il y avait une forte possibilité qu’elle soit rejetée.
« Pourtant, n’est-ce pas encore inconvenant pour moi ? » demanda-t-elle. « Je ne suis qu’une demoiselle qui s’est appuyée sur la force brute pour résoudre tous les problèmes jusqu’ici, car je suis la plus forte ici. »
« Mais je ne pense pas ainsi, » dis-je.
Après avoir conversé ces derniers jours avec Gerbera, je ne pensais pas qu’elle soit pire que les autres monstres de la famille quand il s’agissait d’utiliser sa tête.
Elle était tout simplement plus jeune dans son cœur et maladroite. De plus, il s’agissait que de notre première rencontre qui s’était mal passée. Donc cela ne signifiait en aucun cas qu’elle était une personne stupide.
Cependant, il semblait qu’elle-même ne le pensait pas ainsi.
« N’a-t-il pas éventuellement d’autres personnes avec qui discuter ? Tels que... ah, il y a Kato. Que diriez-vous de parler avec cette jeune femme terrifiante ? » demanda-t-elle.
L’évaluation faite par Gerbera de Kato était devenue assez terrible.
C’était également étrange que Gerbera — qui est extrêmement forte même parmi mes compagnons de voyage — ait peur de Kato, qui était la plus faible au niveau de force. Cela suffisait à montrer à quel point Kato avait dominé la discussion cette nuit-là.
« Cette jeune femme a du mérite. Alors je pense qu’une telle personne aurait plus de valeur dans une telle discussion. »
Certainement, si j’en avais discuté avec Kato, il y avait une possibilité qu’elle puisse me donner différentes suggestions.
Elle avait quelque chose qui faisait qu’une personne avait des attentes envers elle. Dans tous les cas, la suggestion de Gerbera n’était pas si mauvaise.
Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher de secouer négativement la tête
« Ce dont je parlerai avec Kato-san, c’est..., comment dois-je le dire... quelque chose de différent, » dis-je.
« En quoi se diffère-t-il ? » demanda-t-elle.
« Eh bien..., » dis-je.
Face à cette question, j’étais perplexe.
C’était parce que, si elle avait été associée avec Lily et Rose jusqu’à présent, elle aurait compris ce que je voulais qu’elle.
« Kato-san ne fait pas partie de la famille. Elle est humaine, » dis-je.
« Être humain est-il si terrible ? » demanda-t-elle.
L’expression de Gerbera devenait de plus en plus confuse.
Comme si mes mots ne passeraient pas d’une façon ou d’une autre dans sa compréhension.
« Si elle est humaine, cela veut-il dire qu’elle n’est pas notre compagne ? » demanda-t-elle. « Cependant, la nuit où j’ai commis mes transgressions, elle a aidé Monseigneur, avec Mademoiselle Lily et Mademoiselle Rose. »
« C’est..., » commençai-je.
J’avais essayé de réfuter la déclaration de Gerbera, mais je n’avais pas trouvé les mots appropriés.
Parce que ce que Gerbera avait dit était juste.
Kato avait beau être une humaine, elle s’était battue pour moi.
Je ne voulais pas dire qu’elle avait tenu une arme dans ses mains, mais elle avait, à sa manière, mis sa vie en danger pour moi. Elle avait parié sa vie pour sauver la mienne.
C’est pourquoi... Non. Attendez. La conversation avait tourné dans une étrange direction.
J’avais un mauvais pressentiment à propos de ça. Je ne savais pas ce qui était mauvais à ce sujet, mais pour moi, cette conversation était... Comment pouvais-je le dire... inconvenant.
Il avait ce genre de sentiment.
Sans remarquer ma consternation, Gerbera avait continué à s’enquérir.
« Selon moi, elle est l’une des compagnes de Monseigneur — c’était ma pensée. Cependant, si ce n’est pas le cas, alors quelle est la relation de Mademoiselle Kato avec Monseigneur ? » demanda-t-elle.
En entendant la question de Gerbera, je m’étais soudainement souvenu du sourire réservé de Kato...
– « C’est bien que vous soyez en santé, senpai. »
– – « Oui. Envers senpai, qui était le Maître, dans lequel nous croyons, en qui on a confiance, sur qui on s’appuie et qu’on aime... Ce sont des choses qui apportent le bonheur, n’est-ce pas ? »
– – « C’est tout ! Alors, c’est décidé. »
« ... »
En fait, quand ai-je commencé à m’inquiéter à propos de Kato ? pensai-je.
J’avais eu le sentiment que mon impression de cette personne était non, Kato — avait changé cette nuit-là.
En lui parlant, la plus grande part du malaise que je ressentais pour elle n’existait plus. Mais si je le lui disais, qu’est-ce qui serait transmis à la place ?
J’avais également examiné si c’était parce qu’elle avait mentalement récupéré, mais quelque chose à ce sujet ne semblait pas juste.
Elle avait en effet parlé beaucoup plus que par le passé, et par conséquent, le nombre de fois que ses sourires avaient été montrés avait augmenté.
Cela ne pouvait-il pas être une autre chose qui avait changé ?
Cependant, ce n’était pas quelque chose qui pouvait être appelé dramatique.
Ce n’était pas comme si les expressions de base de Kato étaient maintenant plus vivantes. Dans la plupart des cas, son masque sans expression et sombre n’avait pas changé. Elle continuait à avoir des yeux vitreux, et ses sourires occasionnels étaient simplement ses lèvres légèrement relevées. On avait l’impression comme s’il y avait une ombre sur elle.
Elle n’avait pas vraiment beaucoup changé par rapport à avant.
Mais mes yeux pouvaient voir que quelque chose était différent d’avant.
... Non, attendez.
N’est-ce pas le cas ?
Après avoir autant pensé, j’avais soudainement remarqué mon malentendu.
Kato elle-même « n’avait pas du tout changé ». Mais malgré cela, elle « semblait différente ».
Cela signifiait donc qu’il était plus naturel de penser que « ma perspective avait changé », n’est-ce pas ?
Cette nuit-là, quand j’avais été capturée par l’Arachne Blanche, Kato s’était exposée au danger pour me sauver.
J’avais été aidé par elle.
C’était pourquoi ma perspective d’elle avait légèrement changé. N’était-ce pas ce genre de chose ?
En y repensant, j’avais toujours été méfiant envers Kato depuis que je l’avais rencontrée.
Je l’avais toujours regardée de cette perspective : « Elle va sûrement nous trahir ».
Si vous deviez regarder à travers une lentille déformée, alors naturellement, tout paysage que vous voyez à travers cela semblerait déformé.
Maintenant, après tout ce qui s’était passé, je pouvais enfin la regarder sans aucun parti pris.
C’était probablement quelque chose comme ça.
Maintenant que je l’avais remarqué, je me demandais ce que je devrais maintenant faire ?
Tout à l’heure, Gerbera m’avait demandé ce que Kato était pour moi.
Pour moi, elle était une personne que je protégeais.
Ni plus ni moins.
En pensant à cela, je vis que jusqu’à maintenant, je n’avais jamais construit une relation avec elle.
Mais maintenant, cependant... Se pourrait-il que je sois — pour la première fois au point de départ pour établir une relation avec elle ? pensai-je. Si c’est le cas... Elle a même mis sa vie en jeu afin de me sauver. Ne devrais-je pas au moins lui rendre sa confiance ?
« ... »
Dans le passé, j’avais été presque tué par mes connaissances, mes camarades de classe, à la colonie.
Les humains étaient dégoûtants.
Vous ne saviez jamais quand ils allaient vous trahir.
Cela avait été, et était toujours, un élément essentiel de mes valeurs inébranlables.
Mais en ce qui concernait Kato, la possibilité qu’elle nous trahisse était probablement faible.
Une telle chose ne devrait pas être possible pour ce genre d’humain qui était allé aussi loin que parier leur propre vie pour me sauver.
En y réfléchissant logiquement, il ne semblait pas y avoir beaucoup à réfléchir.
Même si c’était théoriquement parlant, c’était étrange pour moi de douter d’elle.
Surtout, mes sens me disaient que c’était bon de lui faire confiance.
C’est pourquoi... encore une fois... ça pourrait être bien d’essayer de lui faire confiance.
Mais il pourrait être trop tard.
Cette fois à coup sûr, je devais lui faire confiance...
Oui. La confiance...
« Arg... »
La nausée avait brusquement augmenté, et je m’étais rapidement éloigné de là.
« Ah, Monseigneur !? » Je pouvais entendre la voix de Gerbera derrière moi, mais je n’avais pas le temps de m’en inquiéter.
Au moment où je m’étais penché sur un arbre à proximité, j’avais vomi tout ce que j’avais dans mon estomac sur ses racines.
Dans ma tête, j’étais observé par des yeux, des yeux, des yeux !
La douleur avait ressuscité. Souffrance. Tristesse. Un cœur opprimé. Pourquoi moi ? Pourquoi beaucoup d’entre vous ? Le dessous des chaussures sur mon front... on m’envoyait voler avec un coup de pied. Les bruits anormaux de mes côtes. Ça fait mal. Ça fait mal. J’ai peur. Puis les yeux se rencontrent. Des yeux qui ont perdu leur lumière. Les yeux d’un cadavre. Ils deviennent comme moi, des connaissances qui ont déjà tué. Et aussi, comme celui que j’ai tué. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas le croire !
Si je tournais mon regard vers le haut, j’avais l’impression qu’il y aurait un sourire figé.
Sourire. Sourire. Sourire. Sourire.
« A —, ga... urgh. »
« Êtes-vous malade, Monseigneur !? » demanda-t-elle.
Gerbera, qui m’avait suivi de près, posa sa main sur mon épaule. J’avais immédiatement été envoyé plus loin comme si un objet chaud m’avait brûlé.
À ce moment-là, des sentiments d’inquiétude envers moi avaient coulé en moi à travers le lien. Le cœur de Gerbera était inquiet pour moi. Il y avait la confusion de ne pas savoir ce qu’il fallait faire. Et aussi, la lamentation.
Il s’agissait des émotions en provenance d’elle, un monstre de la Famille, concernant « Moi, le Maître ».
« ... Ah ? » m’exclamai-je.
Et ainsi, j’avais enfin pu me rappeler que cet endroit n’était pas la colonie en train de s’effondrer.
J’étais devenu conscient du présent et de mon identité. J’étais devenu conscient également du lien sur lequel je devais compter... celui qui m’avait conduit depuis cet état d’esprit jusqu’à la réalité.
Ma vision s’était embrouillée.
Quand j’étais revenu à moi, mes joues avaient des larmes répandues partout.
« Gerbe... ra ? » dis-je.
« Monseigneur ! Êtes-vous réveillé ? » demanda-t-elle.
Bien que je me sentirais mieux si mon dos était frotté, en étant un monstre, Gerbera ne semblait pas savoir quoi faire. Je pouvais entendre une voix qui était sur le point de pleurer.
« Ah, Monseigneur. Êtes-vous malade ? » demanda Gerbera.
« Ce n’est rien comme... U-pouah, » alors que j’avais essayé de parler à une Gerbera troublée, j’avais encore vomi.
« A-ah... Monseigneur ! »
« Je... je vais bien, alors calme-toi un peu, » balbutiai-je.
Il s’agit de la présence d’une Gerbera troublée qui semblait m’avoir fait me rappeler que j’étais son Maître. Cela avait fonctionné comme un tranquillisant.
J’avais craché de la salive mélangée à du vomi.
C’était mieux ainsi. Mes lèvres tremblaient encore. Mais cela devrait rendre un peu plus facile le fait de lui parler.
J’avais essuyé les coins de ma bouche et avais fait face à Gerbera.
« J’étais juste un peu fatigué. Ce n’est pas grave, » dis-je.
« Vraiment ? Pourtant votre visage est encore blanc comme un drap, » dit-elle.
« Ce n’est pas de problème ! Si je me repose un peu, ça va disparaître très rapidement. Tu ne le sais probablement pas, mais les humains sont des créatures délicates, » dis-je.
Il s’agissait de paroles que j’avais utilisées pour dissimuler les faits, mais la seconde moitié était trop vraie pour être drôle.
Ah, merde. Comme c’était laid.
« ... Désolé, mais pourrais-tu m’apporter la bouteille d’eau ? L’intérieur de ma bouche a un mauvais goût, » dis-je.
Ma bouteille d’eau gisait sur le sol à l’endroit où je me reposais jusqu’à il y a un certain temps.
C’était difficile de marcher actuellement dans cet état.
« O-oui. Compris. Attendez-moi, » Gerbera s’était élancée comme une balle, se précipitant vers la bouteille d’eau.
Tout en contemplant son dos, je jetai un coup d’œil dans le fossé profond de mon cœur et fus choqué.
Même moi-même, je n’avais jamais pensé que j’étais anormal.
Il semblerait que ma méfiance envers les humains ait pris racine au niveau physiologique.
De plus, le fait que je ne l’avais jamais remarqué jusqu’à maintenant était en soi un signe que la maladie était sévère.
Je m’étais souvenu du terme TSPT (trouble de stress post-traumatique).
La « paranoïa » était aussi venue à l’esprit, mais je n’en savais pas grand-chose.
Le TSPT était un type de trouble mental qui survenait en raison des cicatrices émotionnelles après avoir vécu des expériences tragiques de mort imminente.
Parce que la chose appelée le « cœur humain » était une chose fragile, parfois il pouvait facilement s’effondrer devant la plus grande peur appelée « mort ». Ou encore, le TSPT pouvait également se développer dans une situation où la dignité d’une personne était perdue.
La personne choisit de faire une « réaction d’évitement » face à l’incident traumatisant, ainsi que vis-à-vis des circonstances liées à cet incident. Cela provoque ainsi des « flash-back » sur cet incident et on tombe alors dans la panique puis l’on ressent un « sentiment de malaise ».
Pour mon cas, c’était plutôt facile à comprendre. C’était « la trahison et la tentative de meurtre de mes camarades ».
Cette fois-ci, j’avais goûté les symptômes de ma première attaque de panique... Je vois, c’était la pire sensation possible.
Parce que Gerbera, l’un des monstres de ma famille, était à proximité, j’avais été capable de récupérer, mais si elle n’avait pas été là, j’aurais pu finir par m’évanouir.
J’avais pris conscience de mes propres problèmes mentaux, et en même temps, j’avais dû admettre un autre fait.
C’est-à-dire, « je ne pouvais pas faire confiance à Kato du fond de mon cœur ».
... C’était une hypothèse.
Si je peux permettre à Kato de brandir une arme.
Si je peux lui confier mon dos.
S’il était vraiment nécessaire de faire ces choses n’était pas la question dans ce cas.
C’est plutôt qu’il était essentiel de faire confiance à une autre personne, et comme il ne semblerait pas que je pouvais faire l’un ou l’autre, c’était un gros problème.
« Ah ! Monseigneur ! J’ai apporté de l’eau ! » déclara Gerbera.
« Merci, » je l’avais remerciée et avais pris la bouteille d’eau de Gerbera.
Je m’étais rincé la bouche, et après avoir bu de l’eau, je m’étais un peu calmé.
Cependant, je n’avais pas la force de rester ici.
Je m’étais donc éloigné en tremblant des racines des arbres qui avaient été éclaboussés par mon vomi et je m’étais lourdement assis plus loin.
Après ça, je m’étais souvenu des « yeux » de Kato.
Au moment où nous nous étions rencontrés, et les moments occasionnels où elle avait montré ce regard.
Comme s’ils étaient remplis d’une obsession dont le fond ne pouvait être vu... Non. C’est également « différent ». C’est tout à fait différent.
Maintenant, avec mes yeux, je pouvais voir cela comme quelque chose d’autre.
C’était quelque chose qui m’observait intensément tel que le ferait un humain... C’étaient simplement des pupilles et c’était tout ce qu’ils faisaient.
Quand j’essayais d’ouvrir les paupières, il n’y avait rien de compliqué. Ses intentions étaient claires.
Dans ce monde alternatif, personne d’autre que moi ne pouvait aider Kato.
Il était naturel pour quelqu’un dans sa position de décider de compter sur moi. Même si c’était en partie calculable, elle avait vécu une expérience douloureuse, et si j’avais essayé de me mettre à sa place, surtout sur le plan émotionnel, j’étais sûre que j’aurais fait de même.
C’était une chose si simple, mais mon moi passé ne pouvait pas comprendre ses sentiments.
Parce que je ne pouvais pas la comprendre, j’avais pensé que c’était quelque chose de sinistre... Non, je l’avais arbitrairement décidé.
J’avais pensé « qu’elle doit être en train de manigancer quelque chose ».
En conséquence, je ne pouvais pas lui rendre le moindre sentiment qu’elle avait dirigé vers moi.
En outre, je serai incapable de lui rendre la pareille même à l’avenir.
En dépit de tout cela, mon corps et mon cœur la rejettent encore, elle, une « humaine ».
Ce corps était trop froid envers elle, même si c’était elle qui m’avait sauvé la vie.
Et surtout, la fille appelée Kato Mana était dans une situation bien trop pitoyable.
Je pouvais imaginer sa solitude. Je comprenais ses sentiments, comme si je pouvais prendre ses sentiments entre mes mains, parce que j’étais pareil dans le passé.
Même si je comprenais ça, je ne pouvais rien y faire.
« ... Quoi “Si vous pensez que vous voulez que quelqu’un croie en vous, alors ne devrez-vous pas empiler des choses comme ça” ? Haha ! » dis-je.
« Monseigneur... ? » demanda Gerbera.
Il y a quelques jours, c’était les mots que j’avais plus ou moins dits à Gerbera, qui me parlait avec inquiétude.
Surpassant le temps, ces mots avaient percé mon cœur directement dans le présent.
Quelle farce était-ce ?
Cette phrase était quelque chose que je ne devrais jamais faire sortir hors de ma bouche.
C’était parce que, même si Kato avait fait de son mieux pour moi, il ne lui était pas possible d’obtenir ma confiance.
« Monseigneur..., » Gerbera était troublée pendant un certain temps maintenant.
On dirait qu’elle ne savait pas quoi faire dans un moment comme celui-ci. On ne pouvait pas y faire grand-chose, car même moi, je ne savais pas ce que je devrais faire.
Finalement, elle s’était assise à mes côtés.
Quand elle s’était assise à côté de moi, les pattes d’araignée qu’elle avait pliées m’avaient naturellement fait face.
J’avais été attiré par les jambes d’araignée, et donc, je m’étais appuyé contre elles.
La fourrure blanche sentait bon. Même si ce que je touchais était des pattes d’un insecte je ne me sentais pas du tout dégoûté. Au contraire, je me sentais détendu par ça.
C’était alors que Gerbera parla timidement. « Désolée, Monseigneur. »
« Hm ? » m’exclamais-je.
« Mes mots irréfléchis ont causé ça, » déclara-t-elle.
Après tout, il semblerait qu’il soit impossible de cacher la mauvaise condition physique de mon corps.
Peut-être qu’elle se sentait coupable de quelque chose, car le ton de Gerbera était découragé. « Je suis incapable de comprendre les sentiments de Monseigneur. Je ne comprends pas non plus les problèmes entre Monseigneur et Mademoiselle Kato. Peut-être, ai-je rencontré Monseigneur trop tard... »
Gerbera ne partageait pas mon dégoût envers les humains.
C’était parce qu’elle était devenue une partie de ma famille après que mon cœur ait été guéri dans une certaine mesure.
Ce à quoi je faisais face maintenant était une blessure profonde qui n’avait pas encore fini de guérir.
Gerbera ne pouvait rien y faire. Elle l’avait touchée par inadvertance avec ses mains nues.
« ... Non, » dis-je en hochant la tête. « Je dois te remercier. ».
« Hein... !? » s’exclama-t-elle.
« Si Gerbera, tu n’étais pas là, je serais resté inconscient de mon erreur, » dis-je.
Si cela avait été Lily ou Rose, cela ne serait probablement pas arrivé.
Elles comprennent les sentiments que je nourrissais envers les humains, ce qui les conduisait à trop se méfier à cause de mes sentiments.
Bien sûr, Gerbera m’avait déprimée, mais ce n’était en aucun cas intentionnel. Elle l’avait vu comme un échec.
Cependant, ceci était un digne échec.
« Pardon, pourrais-tu me laisser rester comme ça un peu plus longtemps ? » demandai-je.
Après que je lui ai demandé ça, elle hocha la tête, même si elle avait fait un visage inquiet.
« Merci, » dis-je.
J’avais fermé les yeux.
Je réfléchissais tout en restant dans cette position.
J’avais mal jugé Kato.
À cause de ça, je l’avais fait se sentir seule. Malgré cela, elle avait même parié sa vie et s’était battue pour moi.
Si c’était le cas, alors je me devais de lui répondre.
Pouvais-je vraiment surmonter mes blessures et rembourser Kato pour ce qu’elle avait fait pour moi ?
Cela prendrait probablement du temps. Cela pourrait être impossible. Mais même ainsi, pour pouvoir le faire, je devais faire un effort. Parce que c’était le devoir que je devais remplir en tant que quelqu’un qui lui était redevable.
À propos de maintenant, je me demandais ce que Kato — qui devait être seule — faisait ? Au moment où j’y pensais, je ne ressentais pas beaucoup de douleur dans mon cœur.
Merci pour le chapitre.
pour le fait de trebuche c’est arrive avec kato et lili aussi
il glisse facilement le pauvre lol
Merci pour le chapitre.
PS:Il à un choc post-traumatique aussi grave avec juste ça ? Je suis désolé pour lui mais je ne peut m’empêcher de trouver ça pitoyable.
C’est pas simplement ça, mais l’ensemble.
Entre le fait d’avoir été TP dans un autre monde.
Le choc de tout ce qui est arrivé dans la colonie quand elle était correct.
La fuite avec le fait d’avoir été frappé par ses anciens camarades.
Le fait d’avoir eu peur de mourir après 3 jours d’agonie et la découverte de Lily.
La peur qu’il a ressenti en tout temps après ça jusqu’à découvrir Rose.
Après, tout ce qui c’est passé avec la cabane et Kato.
On continue sur ce qui s’est passé avec Gerbera qui a pas aidé, et là cela lâche.
Mais après, on parle de choc post-traumatique, mais il a différent degré existant, et disons-là, il a pas vraiment un important. Surtout que vous pourrez le constater plus tard (le prochain ou les deux prochains, je sais plus, vont resté sur la même lancé malheureusement, donc peu d’actions, beaucoup de mise au point), mais après, cela va exploser en terme d’actions…
je suis d’accord avec toi, en plus un SPT peut venir avec rien même en vrai, des personne ayant subis du harcèlement a l’ecole ou au travail peuvent développer un SPT. Surtout que les jap sont fort pour le harcèlement…
Merci pour le chapitre )