Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 21 – Partie 1

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Chapitre 21 : Le problème d’une Marionnette

Partie 1

« ... Rose-san, puisque tu as décidé d’avoir l’apparence d’une fille, après ça, tu devrais aussi faire tes propres vêtements, OK ? » demanda Mana.

J’avais regardé de dessous le masque mon amie, qui parlait un peu vite.

Il y avait une légère lueur rouge sur le visage de Mana qui me serrait dans ses bras au niveau du haut de mes vêtements légèrement ébouriffés. J’étais une « gardienne » dans le sens littéral du mot, c’est-à-dire que je protégeais son corps plus fragile, mais elle était aussi une amie intime. Je veillais sur elle tous les jours — comme me l’avait demandé le Maître qui s’était séparé de nous.

Mana avait pu le faire surgir de sa poitrine et le dire — et c’était peut-être un parti pris, mais le visage de Mana dans une atmosphère de faible lumière où son visage rougissait était beaucoup plus joli que la normale et il y avait une atmosphère qui avait incité ceux qui l’avaient vue à vouloir la protéger.

Quoi qu’il en soit, cette réaction me paraissait « plus belle que d’habitude » et c’était une chose inhabituelle « pas normalement vue », ce qui me faisait douter de ça.

« — . » J’avais alors incliné la tête devant cette vision.

Pour faire une expression faciale... avant d’émettre des mots, je devais préparer mon esprit à bouger ma bouche en même temps.

Je trouvais que d’effectuer toutes ces tâches inconsciemment et simultanément était une tâche énorme en soi, sans parler du fait que chacune de ces tâches nécessitait des ajustements extrêmement délicats.

J’avais été impressionnée par le fait que des êtres humains faisaient des choses aussi difficiles que celle-ci, et de manière correcte. Il n’y avait aucun doute que tout humain avait des capacités de traitement supérieures aux miennes, et ils méritaient le respect déjà pour cela.

... Je n’avais pas l’impression que le jour viendrait où je pourrais le faire toute seule, moi qui étais une poupée, et cela, peu importe à quel point j’essayais, mais je n’y pouvais rien, même si je me plaignais. Si je pouvais un jour le faire, alors cela serait parce que j’avais fait beaucoup d’efforts.

« Mana ? » demandai-je.

Après avoir terminé tout ce travail sous le masque, j’avais finalement pu poser une question à Mana.

« Ton visage semble rouge depuis un petit moment. Est-ce que ta condition physique est-elle mauvaise ou quelque chose de mauvais t’est-il arrivé ? » demandai-je.

« ... Ce n’est pas ça. Tu n’as pas à t’inquiéter. C’est en raison des circonstances, » répondit Mana.

Mana n’avait pas essayé d’établir un contact visuel vers moi.

Sa réaction avait été de plus en plus étrange. J’étais un peu inquiète.

« N’en fais-tu pas trop ? Comme ton corps n’est pas très fort, s’il y a une anomalie, veille à me le faire savoir immédiatement, » déclarai-je.

« Non. Vraiment, je vais bien, » répondit Mana.

Mana agita les deux mains devant son corps. Pourtant, son visage ne correspondait pas à tout ça.

« Ou, comment dire... parce que ton vrai caractère est si diligent, c’est difficile à le comprendre, mais c’est le cas de temps en temps ? » déclara Mana.

« ... ? C’est certain que mes pensées ne sont pas du bon côté, » déclarai-je.

« Non non non. Ce n’est pas ce que je voulais dire, » déclara Mana.

Ce que Mana avait dit n’était pas pertinent.

Il semblait que l’expression faciale du doute devenait aussi splendide qu’elle l’était. C’était aussi une situation qui n’avait pas été sans résultat.

« Je ne le comprends pas bien, mais grâce à ta coopération, j’ai l’espoir que nous y parviendrons, » déclarai-je. « Pour l’instant, je vais commencer à travailler sur le haut du corps que j’ai pu vérifier cette fois. Je pense que j’aurai de nouveau besoin de ta coopération, alors le moment venu, aide-moi, s’il te plaît. »

« Encore ce qu’on vient de faire... ? » demanda Mana.

« Y a-t-il des problèmes ? » demandai-je.

« N-Non... Je comprends, » déclara Mana.

Mana tremblait, comme si elle résistait à quelque chose. Son apparence, qui était légèrement jeune pour son âge, était rouge.

Cette réaction est possible..., pensai-je soudain en observant le visage de Mana.

J’avais pensé que c’était probablement dû à la « vérification », qui était un processus nécessaire pour produire mon corps, que nous avions fait à deux jusqu’à il y a quelque temps...

Peut-être que Mana pourrait se sentir gênée ?

Cependant, si c’est le cas, pourquoi ? Je ne comprenais pas vraiment pourquoi Mana était gênée. « Toucher et vérifier », c’est quelque chose que Mana avait elle-même suggéré... En réalité, en faisant cela, étant donné qu’il y avait beaucoup plus de problèmes, je ne pouvais faire que ce visage délicat de poupée, et comme mentionné précédemment, il n’y avait aucune raison de ne pas choisir cette méthode après tout cela.

Malgré cela, pourquoi Mana se sentait-elle gênée ?

J’avais pensé que peut-être Mana avait honte. J’avais réfléchi à tout cela.

— Comprendre les subtilités des émotions humaines était l’un des problèmes que j’avais rencontrés.

Comme Mana avait la complexité et la délicatesse d’une fille humaine, il était objectivement possible d’évaluer qu’elle était une très bonne cible d’étude. De plus, elle était la personne la plus proche de moi, sauf le Maître, et parce qu’elle était aussi une amie proche, les heures où je pensais à elle n’étaient pas ennuyeuses.

Je voulais comprendre Mana. Je m’étais dit : Je veux comprendre profondément la première amie que je me suis faite.

« ... Hmm, » murmurai-je.

Pendant que je réfléchissais à la raison pour laquelle Mana se sentait timide comme ça, quelque chose m’était venu à l’esprit.

D’après ce que j’avais appris de Mana, que j’admirais en tant que mentore, une personne humaine semblait être une créature qui se souciait du visage d’une femme.

Et, il semblait que les femmes se souciaient de leur propre silhouette de la même façon, ou peut-être plus, que cela.

Plus précisément, quand il s’agissait de choses comme leurs seins, hanches, fesses et jambes.

Il y avait certaines parties que moi, qui étais un monstre de type asexuel, non vivant à l’origine, je ne comprenais pas, mais je suppose que c’était en quelque sorte lié à cela. Ce n’était pas comme si je ne pouvais pas penser à une hypothèse possible.

Par conséquent, ce que j’avais supposé de ce que ressentait Mana, c’était « s’inquiéter des petites courbes de son corps par rapport à celles de Grande Sœur Lily ».

Parce que ce qu’elle montrait était quelque chose qu’elle pensait par elle-même être honteux, son corps tremblait d’embarras. Je vois. Si j’y réfléchissais de cette façon, la théorie fonctionnait.

Si c’était le cas, il serait peut-être mieux de la soutenir en tant qu’amie.

Je pensais ça puisque le corps de Mana n’était pas du tout honteux.

À en juger ainsi, après avoir hoché la tête une fois, j’avais parlé à Mana. « Ne t’inquiète pas, ton corps est très beau. »

« E-Euhhhh..., » balbutia Mana.

Mana devint rouge vif, elle cacha son visage de ses deux mains et s’était accroupie.

Elle s’était repliée sur elle-même.

« Il semble que j’ai dit quelque chose d’insouciant, je suis désolée, » déclarai-je.

« ... Non. Ne t’inquiète pas pour ça, » déclara Mana.

J’avais baissé la tête et je m’étais excusée. Mana était encore accroupie sur le sol. Son visage était caché, et ses oreilles qui étaient visibles à travers les trous de ses cheveux tressés étaient rouges.

... au fait, c’était une digression.

J’avais compris qu’« un être humain exposant sa peau était embarrassant » un peu plus tard — beaucoup de choses s’étaient passé depuis que j’avais pris l’habitude de porter des vêtements tous les jours, et c’était à cette époque que de tels sentiments se faisaient sentir, même par moi-même.

Mais pour le moment, mes pensées ne pouvaient pas aller aussi loin que « plus loin que ça ». J’étais encore inexpérimentée.

« Mais, Mana. Dis que c’est désagréable si c’est désagréable, ça ne me dérange pas, » déclarai-je.

Quand j’avais parlé, Mana m’avait regardée avec ses yeux qui observaient à travers les trous de ses doigts qui cachaient son visage.

« ... Je ne voulais pas dire en particulier que le fait d’être touché par toi était désagréable, Rose-san, » déclarai-je.

Ces yeux semblaient un peu amers.

« Je devrais le dire, alors j’ai l’impression d’avoir réveillé quelque chose. Rose-san, tu es grande et élancée, belle et tu possèdes une voix grave et calme, tu es un peu comme une fille. Ton apparence n’est pas très différente de la nôtre maintenant. Eh bien, c’est entièrement ma faute, » déclara Mana.

« Euh, Mana ? Je comprends qu’on me loue pour une raison ou une autre, mais... réveillé ? Des palpitations ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » demandai-je.

« Non, eh bien, c’était des blagues, je serais troublée si tu répliques sérieusement à tout cela. Oui, une blague. Une blague. C’est la peau des autres filles, la peau..., » Mana avait encore caché son visage, et elle avait murmuré quelque chose que je n’avais pas compris.

« Mana ? » demandai-je.

« ... S’il te plaît, fais-le au moins après mon prochain bain, » déclara Mana.

Face à la demande de Mana, j’avais incliné la tête.

« Après le prochain bain, c’est ça ? D’accord. Je comprends, » déclarai-je.

« Peut-être, ne le comprends-tu pas ? ... Eh bien, c’est très bien ainsi, » déclara Mana.

Un soupir.

Mana secoua la tête et se leva.

« Alors, je vais préparer tes vêtements, » déclara Mana.

« Mes vêtements, c’est ça ? » demandai-je.

Face à l’énoncé de Mana, qui semblait s’être rétabli, j’avais suivi la conversation. Il vaudrait mieux ne pas mentionner qu’il y avait des rougeurs sur son visage. Cela, je le savais au moins.

« Est-ce pour demander à Gerbera de faire mes vêtements ? » demandai-je.

« Oui. En fait, je pense que je vais lui demander de faire quelque chose qui corresponde à toi pendant que j’y suis, » déclara Mana.

« Veux-tu changer quelque chose ? Quant à moi, je n’ai pas vraiment de problème avec ça, cependant. Si tu pouvais lui faire faire la même chose..., » déclarai-je.

« Ce n’est pas bon, » déclara Mana.

Quand j’avais parlé en montrant les vêtements de Grande Sœur Lily que je portais maintenant, Mana avait mis de côté cette proposition.

« C’est bon, Rose-san ? Pour une fille, chaque jour est une guerre. Les vêtements sont comme des épées, des lances, des haches, des arcs et des flèches. Ta tenue vestimentaire doit avoir ce genre d’attrait, » déclara Mana.

« Ce sont les vêtements de Grande Soeur Lily, » déclarai-je.

« Ce n’est pas bon si tu parles d’une telle personne tricheuse, » déclara Mana.

« Non, je pense... que ma Grande Sœur... n’est pas particulièrement tricheuse, » déclarai-je.

« Elle est mignonne et assez belle, du genre à être dévouée aux gens qu’elle aime, et en plus, c’est une prédatrice indécente. Son cœur est relié à celui de Senpai par le lien par lequel passent ses sentiments amoureux, c’est comme s’ils se récitaient tous les deux des mots d’amour à l’oreille. Qu’est-ce que c’est si ce n’est pas une tricheuse ? » demanda Mana.

Mana disait tout ce qu’elle avait à dire.

Mais, je n’avais pas senti qu’il y avait une partie ou je pouvais hocher la tête.

« Même toi, Rose-san, tu voulais que le “déguisement” soit au moins vu par Senpai, n’est-ce pas ? » demanda Mana.

« C’est-à-dire... non. C’est... juste comme ça, » balbutia-je.

« Si c’est le cas, c’est réglé. Allons demander à Gerbera-san, » déclara Mana.

Après que Mana m’ait persuadée, elle avait rapidement décidé du plan d’action.

Mana était vraiment fiable dans ce genre de domaine. Elle m’avait parlée de l’occasion et m’avait dit à quel point la partie dont je me fichais était importante en tant que fille.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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