Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 20

Bannière de Monster no Goshujin-sama (WN) ***

Chapitre 20 : Le défi de la Marionnette

***

Chapitre 20 : Le défi de la Marionnette

Partie 1

J’avais mis la râpe sur le bloc de bois que j’avais pris dans mes mains.

J’avais surtout donné la forme, mais les finitions n’avaient pas encore été faites pour qu’elle soit à la hauteur de mon imagination. Je ne pouvais en aucun cas laisser vagabonder mon esprit, non pas qu’il y avait une occasion de le faire de toute façon.

Ce qu’il fallait, c’était la délicatesse de la finition d’une œuvre d’art.

Et tout cela, bien que je n’avais jamais vu le soi-disant article que je faisais actuellement.

Cependant, l’« art » pouvait être compris comme un objet sans aucune utilisation pratique, valorisé uniquement sur le plan esthétique et l’objet que je fabriquais avait aussi tendance à avoir plus de valeur artistique que pratique.

Par conséquent, je portais le maximum d’attention que je pouvais rassembler.

Même un léger changement de l’angle d’insertion de la râpe pourrait déformer l’expression du visage à un point étonnant. C’était donc un fait que je ne pouvais pas laisser mon esprit vagabonder, ne serait-ce qu’un instant. Je m’étais concentrée jusqu’à ce que mon esprit sente qu’il était sur le point de brûler et d’avancer.

— Vu la raison pour laquelle je le fabriquais, c’était au-dessus de mes moyens de le rendre trop voyant.

— Cependant, si je considérais ce que c’était pour le mieux, je ne pensais pas que c’était assez même si c’était une beauté parfaite.

En ce moment, je fabriquais quelque chose pour moi.

Avec mes intentions, je faisais quelque chose pour moi.

C’était un cas inhabituellement rare.

Jusqu’à présent, j’avais fait des choses pour les autres de mon plein gré. Ou plutôt, j’avais fait les choses selon les souhaits du Maître.

Je n’avais pas fait ce que je voulais personnellement.

On pourrait dire que ce serait vraiment la première possession que j’allais obtenir. D’un autre côté, comme c’était quelque chose qui m’appartenait, je ne voulais pas qu’il soit trop voyant. Je ne pensais pas non plus que cela me conviendrait ni que ce serait quelque chose que je pourrais avoir.

Cependant, c’était le cas. C’était « une chose à moi » et non pas « une chose qui était pour moi ».

En tout cas, c’était quelque chose que je ne remarquais pas moi-même d’habitude. Dans la vie de tous les jours, c’était une autre personne qui allait voir cela tout le temps, mais dans ce cas, cette autre personne était mon Maître, qui était plus important que quiconque. Par conséquent, je n’étais pas trop épuisée, peu importe combien j’avais essayé de le faire par tous les moyens possible.

« Je l’ai terminée, » déclarai-je.

Quand j’avais terminé tout le processus, j’avais entre les mains un « visage de fille » délicieusement travaillé.

La tranche d’âge était à peu près la même que celle du Maître. Il avait une allure soignée, mais il y avait des endroits où il manquait un peu de fonctionnalités. La peau était un peu trop blanche, mais elle était lisse et avait un ton typique d’une fille. C’était extrêmement pénible pour moi de l’avoir terminé dans une ambiance trop calme.

« Qu’en dis-tu ? » demandai-je.

J’avais remis le travail à l’amie qui regardait mon travail à côté de moi.

C’était ma collaboratrice. Elle n’était pas capable de faire les choses elle-même, mais sans elle, je n’aurais pas dirigé ma tâche dans cette direction. Pour ainsi dire, je suppose qu’elle était une sorte de conseillère ?

Même maintenant, elle observait et regardait attentivement mon travail sous différents angles.

En combinant sa propre expression faciale sombre, la grotte illuminée par le feu de camp et le travail exquis qu’elle tenait dans ses mains, sa silhouette avait l’apparence d’une sorcière sinistre.

Hou, un soupir s’était échappé des lèvres pâles de mon amie. Le résultat était sur le point d’être annoncé. Si je possédais un dispositif pour respirer sur moi, il n’y avait aucun doute que j’aurais eu le souffle coupé par la tension.

« C’est parfait, non ? » demandai-je.

« Eh bien..., » répondit mon amie.

Mon amie — Kato Mana avait fait apparaître un sourire mince vers moi qui avait penché mon haut du corps vers l’avant, et avait parlé.

« Avec un retaillage... »

***

C’était avant-hier déjà quand nous nous étions séparés du Maître.

Lors de la réunion préparatoire, nous nous attendions à ce que les chevaliers quittent la forêt et se dirigent vers une ville. On ne s’attendait pas à ce qu’ils soient guidés jusqu’à une forteresse comme celle-là, ce qui était très peu pratique.

Cependant, cela n’avait pas nécessairement changé ce que nous devions faire. Nous attendions le contact du Maître, et si nous percevions par le lien que le Maître était en danger, nous devions à tout prix nous précipiter à ses côtés. Pour cela, il était souhaitable d’être le plus près possible du Maître.

Par conséquent, nous avions trouvé une grotte de taille modérée parmi les montagnes à basse altitude où nous pouvions voir la forteresse vers laquelle le Maître se dirigeait, et où nous y demeurions. C’était une tanière creusée par une sorte de monstre. Le propriétaire de la tanière avait peut-être été tué il y a longtemps, car nous n’avions pas vu sa silhouette.

« Kato-san, selon toi, quel serait le problème ? » demandai-je.

Dans la grotte, j’avais interrogé mon amie qui me faisait face.

« — Mana, » déclara Kato.

Une brève réponse. Non, était-ce juste une plainte ? Une paire d’yeux qui affichait une certaine lumière comme si elle me blâmait était tournée vers moi.

Les yeux humides lui allaient vraiment bien.

« Appelle-moi Mana, » déclara-t-elle.

Récemment, cela avait atteint le point où elle, mon amie, m’avait demandé de l’appeler Mana.

Je ne m’étais pas encore habituée à la façon de l’appeler ainsi. À cause de ça, j’avais parfois fait une erreur comme celle que je viens de faire et elle boudait.

« Alors, va pour Mana... Selon toi, qu’est-ce qui ne va pas dans mon travail ? » demandai-je.

« Ce n’est pas au point de dire que c’est mauvais, mais..., » répondit Mana.

Quand je l’avais redit, Mana n’avait que peu desserré la bouche.

« Mais ce que je veux dire par là, c’est que j’ai le sentiment que le charme humain ne suffit pas, » répondit Mana

« Le charme humain, c’est ça ? » demandai-je.

J’avais répété mot pour mot les paroles de Mana.

— Avec ma propre bouche.

En effet. Je portais la tête que j’avais fabriquée pour l’essayer.

Je n’avais pas réussi à produire des cordes vocales qui avaient un mouvement humain naturel, donc, en fait, je ne faisais que « mouvoir ma bouche pour faire correspondre ma voix », mais si vous le regardiez rapidement, vous auriez l’impression que j’exprimais les mots avec ma propre bouche.

Ceci, que j’avais fait il y a seulement quelque temps, était mon visage de fille. C’était bien de dire que c’était la première étape pour que je puisse être serrée fermement par les bras du Maître. Si je voulais que cela soit pour le mieux, alors je devais pouvoir me vanter d’avoir faire quelque chose de parfait après ce que Mana m’avait dit.

Le voyage pour arriver à ce point n’allait pas être simple.

En ce qui concerne la fabrication à la main, j’avais confiance en moi, même aujourd’hui. Pouvoir transformer le bois en n’importe quoi à mon goût était l’une de mes caractéristiques particulières en tant que marionnette magique.

En effet. C’était « mon plus grand plaisir ». Bien que j’avais compris que cela signifiait que « les choses que je ne pouvais pas imaginer, je ne pourrais pas les faire », à la fin, c’était le début de ce processus.

En faisant le visage d’une personne, la manière d’agir avait été différente que d’habitude !

Pour dire les choses plus simplement, c’était dans une direction différente de celle de mes travaux habituels.

Mes œuvres recherchaient généralement la fonctionnalité plutôt que la forme. Ils étaient grossiers, mais pratiques. Cependant, il s’agissait essentiellement d’une sorte d’œuvre d’art. Même si les outils et les matériaux utilisés étaient les mêmes, la technique à changer serait tout à fait normale si l’objectif était différent.

Un écart de quelques millimètres seulement pourrait détruire tout l’équilibre. S’il était mal fait, il s’effondrerait même à un point tel qu’il n’aurait même pas l’air humain.

Si je devais parler du tout premier prototype, c’était quelque chose de plus terrible, et c’était à tel point que je ne voulais pas y penser.

Naturellement, la fabrication avait été un processus difficile.

Néanmoins, pour moi, c’était également impossible de renoncer à cela. Si j’avais dû renoncer à un problème maintenant, je n’aurais même pas dû commencer. D’ailleurs, j’avais aussi promis de le montrer au Maître un jour.

Bien que j’aie fait beaucoup de travail et que je me sois améliorée petit à petit après tout cela, le sentiment d’inconvenance était toujours présent, peu importe le nombre que j’avais fait. Pour le dire franchement, j’étais agitée. Si Mana ne m’avait pas informée que c’était parce que cela s’était approché de la zone appelée « l’étrange vallée », ma fabrication aurait peut-être été au point mort.

Dans le modelage d’œuvres d’art avec des traits faciaux qui ressemblent beaucoup à ceux de l’être humain, nous arrivions à un point où, après un certain temps, de petites divergences pouvaient se faire sentir dans d’étranges choses. C’était selon Mana ce que l’on appelait le phénomène de « l’étrange vallée ».

Pour l’améliorer, il n’y avait pas d’autre choix que de me rapprocher encore plus de la vie.

En me faisant remarquer mes erreurs chaque fois, j’avais amélioré mon travail. Que cela soit devenu ou non plusieurs dizaines d’œuvres, je ne me souvenais même pas de moi.

Même avec des pensées erronées qui ne pouvaient être vues d’un tel passé, Mana m’avait accompagnée patiemment.

Pour le dire franchement, il ne serait pas exagéré de dire que c’était notre travail de groupe.

Peut-être à cause de cela, il y avait une partie qui ressemblait beaucoup à Mana avec un ensemble de traits faciaux pour une raison inconnue dans le travail que j’avais fait. Comme Mana avait l’air très jeune pour son âge, il se pouvait que nous puissions même être vues comme des sœurs si nous nous tenions l’une à côté de l’autre. C’était peut-être l’humanité qui devait être présente que Mana avait soulignée d’une manière ou d’une autre, cependant...

« Eh bien, je juge que c’est plutôt bon. Mais il y a un autre problème encore plus grave, » déclara Mana d’une voix plate comme d’habitude.

***

Partie 2

Il était difficile d’imaginer, d’après ses traits, qu’il lui manquait la capacité d’afficher un changement dans ses émotions, mais elle était motivée par cela. J’avais compris cela. En fait, les choses qu’elle avait soulignées allaient surtout droit au but, et cela m’avait simplement été utile pour mes progrès.

« Rose-san, tu ne fais pas de bonnes expressions faciales. Bien que cela soit devenu assez humain quant au modelage... pour le dire simplement, c’est trop parfait, il n’y a pas d’humanité là-dedans, et c’est comme un ange... et, l’expression faciale n’est pas bonne, » déclara Mana.

Mana me regardait en face. Non. Elle m’observait.

« Avec juste l’amélioration de la technique à un point où tu es incapable de te distinguer des humains si tu te tiens silencieusement, le sentiment de décalage lié au mouvement des expressions faciales détaillées est de plus en plus grand. La façon dont la voix est produite et les mouvements de la bouche sont également mal assortis. Si ces zones sont corrigées, tu serais dans une situation où les traits ont été un peu trop arrangés. Au contraire, même si les traits du visage d’innombrables visages sont des choses pleines de traits humains, cela ne sert à rien si l’expression faciale n’est pas bonne, » déclara Mana.

« Bien que je le sache, rien ne peut être fait... n’est-ce pas bon ainsi ? » demandai-je.

« Honnêtement, c’est étrange, » répondit Mana.

Jusqu’à présent, nous avions échangé des commentaires à maintes reprises. Maintenant, il n’y avait rien entre nous quant au fait de retenir nos pensées avec une peur inutile.

Mana, comme toujours, avait souligné mes défauts sans ménagement, et moi, comme toujours, je l’avais accepté, et je m’étais sentie déprimée après ça.

Bien qu’il m’ait été impossible d’avancer sans que mes défauts soient signalés, cela ne voulait pas dire que je ne me sentais pas déprimée à cause de cela.

« Je pense que la sensation des choses comme la peau est très bonne, » déclara Mana.

Qu’elle lise ou non mes sentiments les plus intimes comme ça, Mana avait tendu la main et m’avait touché la joue.

Quand son doigt m’avait appuyée avec le bout des doigts, ma joue s’était doucement enfoncée.

« Cette zone, je suis heureuse de constater que c’est correct, selon moi. Des choses comme l’Épée en Pseudo Acier de Damas, et plus tard des choses comme l’“Armure Noire”. Les objets magiques que tu as créés avaient des apparences très différentes de celles du bois au moment où ils ont été réalisés. Si c’était le cas, je pensais que de telles matières premières pouvaient également être fabriquées, » déclara Mana.

Alors qu’elle avait été capable de le rendre dur comme du fer, il n’y avait aucune chance qu’elle ne puisse pas le faire au même niveau que de la peau humaine.

C’était la théorie de Mana. C’était une façon de penser que je n’avais pas.

« J’ai pensé à ce que ce serait quand je l’ai entendu, mais il n’y avait rien que tu ne puisses faire, bien qu’il y ait une partie où il est difficile de dire que c’est aussi un score parfait, » déclara Mana.

C’était loin d’être une note parfaite, même s’il y avait déjà la note de passage, c’était bon. C’était mon sentiment.

Par exemple, la peau étrangement blanche n’était pas capable de reproduire aussi loin que la sensation du sang qui circulait sous la peau. Jusqu’au bout, c’était une imitation. Ça ne voulait pas dire que le sang coulerait même s’il était coupé. Comme il n’y avait pas de pores, si vous vous approchiez et regardiez correctement, vous remarqueriez que c’était une imitation.

Je ne pouvais pas non plus faire une expression faciale trop grande. C’est parce que je n’étais pas capable de faire des rides naturellement, et je n’étais pas capable de reproduire habilement les mouvements des muscles sous la peau, ce qui en était la cause.

Même le modelage d’une impression de calme, dans la mesure du possible, était un plan pour supprimer l’impression de décalage, même faible que de telles pièces produisaient.

Si les expressions faciales étaient limitées, je ne devrais pas m’en faire, même si c’était sans expressions faciales riches. Inutile de dire que c’était une solution de fortune jusqu’au bout.

Il y avait de nombreuses limites à ces techniques qui ne pouvaient pas être surmontées, quoi qu’il en soit, de sorte que mon visage actuel donnait une impression inhumaine.

Bien qu’il y ait eu des endroits qui avaient été rendus exquis, ce n’était rien d’autre que le visage d’une poupée jusqu’à la fin amère.

Ce n’était pas « le visage d’une fille humaine ». C’était « le visage d’une poupée fille ».

Quoi qu’il en soit, s’il s’agissait d’une « poupée qui ressemble à un humain », je pensais qu’elle était bien faite par moi-même. C’est-à-dire que cela signifiait même qu’il serait « abîmé si je le changeais ».

« En tout cas, c’est grâce à ta coopération, Mana, que j’ai pu en arriver là, » déclarai-je.

« C’est parce que tu l’as touché plusieurs fois, n’est-ce pas ? » demanda Mana.

Mana avait retiré sa main qui touchait mon visage, et cette fois je m’étais grattée la joue.

Pour avoir une référence, j’avais touché son visage de nombreuses fois jusqu’à présent avec mes doigts. C’était la proposition de Mana, et j’étais fière d’avoir pu retracer celle de Mana, du moins en douceur, grâce à cela.

« Eh bien, je suppose qu’il n’y a pas d’autre choix que de planifier à long terme quand il s’agit des expressions faciales. Si je devais dire que ce n’est pas un problème difficile, mais un visage doux... cela dépend de ta capacité de traitement, Rose-san, » déclara Mana.

« Je ne m’étais jamais fait de visage. Contrairement à mes membres, c’est une partie que je n’avais pas encore changée, » répondis-je.

« Cela devrait aller sûrement mieux si tu t’entraînes. Restons en là après ça, » déclara Mana.

Mana, qui m’avait donné des paroles d’encouragement, avait baissé un peu le bout de ses sourcils immédiatement après cela.

« ... Bien que j’aie dit cela, je ne pense cependant pas être capable de dire que je suis une personne appropriée pour le rôle d’enseignant ici, » déclara Mana.

« Vraiment ? Pourquoi dis-tu ça ? » demandai-je.

« Bien qu’il ne s’agisse là que d’une imitation d’un nourrisson, l’imitation est la base de l’apprentissage. Sur ce point, je n’ai pas une expression faciale très riche, » répondit Mana.

Mana semblait être consciente de ses faibles expressions faciales.

Bien plus comme une fille, si elle souriait comme si elle était en fleur, comme Grande Sœur Lily, ses expressions changeraient aussi considérablement... Je m’en doutais, mais Mana ne souriait pas comme ça.

Si vous considérez sa situation, je suppose que c’était quelque chose d’inévitable.

« C’est vrai, » déclara Mana.

La mince Mana avec une telle expression faciale avait tapé dans ses mains en produisant un son.

« Et si tu demandais à Lily-san si tu en as envie. Je pense que cette personne est plus appropriée pour une chose pareille, » déclara Mana.

« Non. C’est-à-dire..., » répondis-je.

C’était la proposition de Mana, mais mes paroles étaient ambiguës.

Certes, les expressions faciales de Lily étaient riches et charmantes. En tant qu’être vivant appelé femme, il serait possible de dire qu’elle avait atteint une sorte d’idéal.

Cependant, j’hésitais à demander l’aide de ma Grande Sœur.

En ce qui concerne cette épreuve dans laquelle je progressais avec Mana, j’avais eu du mal à me fier à ma Grande Sœur Lily d’une manière ou d’une autre.

Bien que je l’aie dit, il n’y avait aucun problème avec ma Grande Soeur. Alors que j’étais pour ainsi dire têtue, je me sentais coupable envers Grande Soeur pour une raison ou pour une autre.

Quant à la raison, elle n’était pas connue. Moi-même, j’étais émerveillée par ça.

— Je voudrais être enlacé par le Maître, pendant nuit, afin de réaliser à nouveau ce rêve.

C’était mon souhait.

Je voulais être serrée par le Maître. Ce que je voulais, c’était seulement ça.

La raison pour laquelle j’avais dû m’excuser auprès de ma Grande Soeur n’existait pas.

Ça devrait être ça... cela devrait être qu’ainsi, cependant...

Vraiment, je me demande pourquoi je pense ainsi.

En raison de ce sentiment que je ne comprenais pas, je n’avais pas eu de discussion avec ma Grande Sœur Lily au sujet de cette remise à question que je menais.

Bien que je ne sache pas si ma Grande Sœur Lily percevait ou non mes sentiments compliqués à ce sujet, elle aurait dû remarquer la chose que je faisais avec Mana, mais elle avait fait semblant de ne pas voir sans prendre sur elle de s’en mêler.

« On ne peut rien y faire si tu es réticente, Rose-san, » déclara Mana.

Pour ce qui était de l’histoire à ce sujet, il y avait eu une occasion avant et j’avais eu une discussion avec Mana. Pour cette raison, même si j’avais refusé la proposition sans raison rationnelle, Mana l’avait acceptée facilement.

« Je suis désolée, Mana. Je sais que c’est valide, mais..., » commençai-je.

« Des choses comme des excuses ne sont pas nécessaires. Je peux comprendre tes sentiments, ainsi que la raison pourquoi tu te sens coupable, » répondit Mana avec indifférence, sans même que cela lui paraisse particulièrement important.

Mana semblait comprendre mes sentiments même si je n’arrivais pas à les comprendre moi-même.

Il semblait qu’elle avait une idée approximative de la cause de cette mystérieuse culpabilité entre moi et Grande Sœur Lily.

Cependant, elle n’avait pas voulu m’informer de ce que c’était.

C’est parce qu’elle savait que je ne voulais pas ça.

Dès le début, l’une des raisons qui m’avaient poussée à essayer de réaliser mon désir de « Je veux être enlacée par le Maître » était que je voulais « comprendre l’esprit des gens ». Même si c’était le cas, faire des choses comme simplement chercher la réponse à ce que je ressentais de la part d’une autre personne ne faisait que mettre la charrue avant les bœufs.

Je devais obtenir une réponse par mes propres moyens.

... Cependant, pour cette raison, il était également vrai que la réponse tant attendue de Mana avait été gaspillée pour cette raison. J’avais aussi regretté ma misérable pensée d’une manière honnête.

« ... Je suis désolée, » déclarai-je.

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’y réfléchir à ce point, » répondit Mana.

Que cela ait été reconnu ou non par moi, cela suffisait pour que cela ait été compris par des personnes proches, mais Mana avait rendu sa voix douce.

« Même si tu ne te précipites pas, tu arriveras bientôt à la réponse. Si c’est “quoi qu’il arrive”, alors pourquoi réfléchis-tu au fait que tu veux être enlacé par Senpai ? Il peut être bon d’essayer d’y réfléchir à nouveau, » déclara Mana.

« Pourquoi est-ce que je veux être enlacé par le Maître... c’est ça ? » demandai-je.

« Oui. Rose-san, tu as été enlacée par Senpai un soir, et tu étais heureuse plus que tout, n’est-ce pas ? C’était bien assez pour que tu le désires à nouveau. D’où viennent les sentiments que tu penses avoir eus ? Quel genre d’émotions sont-elles la source ? ... Si tu t’en rends compte alors tu devrais pouvoir faire un pas vers la solution, » déclara Mana.

Le fait d’être enlacé par une personne qui était considérée comme importante.

C’était agréable. Vraiment agréable. C’était le bonheur.

— Et, ce n’était pas seulement ce sentiment, c’était quelque chose qui aurait pu être deviné même par le moi actuel.

Mais ce sentiment présent en moi de vouloir être enlacé par le Maître, cela ne voulait pas dire que je voulais être connecté comme par exemple Ayame pressant le Maître avec son museau.

***

Partie 3

Si je devais le dire, cette pensée n’était pas innocente, mais pure. 

Alors que cela faisait même trémousser ce corps qui était une poupée, cette pensée merveilleuse et puissante, était quelque chose de subtil et encore plus compliqué et mystérieux qu’on ne le penserait.

... C’était une prémonition.

Au moment où un nom aurait été donné à ce sentiment, cela devrait faire que je comprenne l’esprit des autres de la bonne manière. C’était aussi pour cette raison que je devais y réfléchir.

« Je comprends. Je suis d’accord, » déclarai-je.

« D’accord, » déclara Mana.

Face à ma réponse, Mana avait desserré la forme de sa bouche, mais seulement un peu, apparemment satisfaite alors qu’elle acquiesçait.

« Dans ce cas, décidons d’abandonner la proposition d’avoir une discussion sur ce sujet à Lily-san. Je continuerai à jouer le rôle de professeur, » déclara Mana.

« Je vais prendre de ton temps, Mana, mais j’ai hâte de travailler avec toi, » déclarai-je.

« Je ne considère pas ça comme du temps perdu, puisque je fais quelque chose que j’aime. Fourrer mon nez dans tes affaires est amusant, Rose-san, » déclara Mana.

Qu’il s’agisse ou non d’une remarque d’inquiétude au sujet de mon affaire, je ne connaissais pas ses véritables sentiments. Quoi qu’il en soit, je n’avais rien pu faire d’autre que de montrer ma gratitude envers la bonne volonté de mon amie en acquiesçant d’un signe de tête.

« Alors, tout en s’améliorant en attendant, s’exerce-t-on aux expressions faciales ? » demandai-je.

« Ah, non, » répondit Mana.

Quand j’avais demandé avec l’intention de confirmer, Mana avait secoué la tête.

« Je pense que c’est bien ainsi, mais c’est aussi un fait que cela prendra du temps pour obtenir des résultats. Je pense que je vais changer un peu le plan à partir de maintenant, » déclara Mana.

« À ? » demandai-je.

« Bien que Majima-senpai soit capable de comprendre tes sentiments de vouloir montrer des choses impeccables, je pense que ce n’est pas mal non plus de remplir les douves extérieures au fil du temps qui s’écoulera, » déclara Mana.

« As-tu une idée de ce que je devrais faire ? » demandai-je.

Mana hocha la tête et demanda. « As-tu fait ce que je t’ai demandé tout à l’heure ? »

« Ce dont on a parlé avant ? Oui, c’est terminé, » répondis-je.

Je m’étais levée et je m’étais approchée du mur de la grotte.

Bien que je l’aie également dit, il y avait beaucoup de « modèles de prototypes mal conçus » qui y étaient placés.

Depuis le moment où j’avais fabriqué le masquage pour l’épée en acier spécial du Maître, je me demandais si les objets sur lesquels je réalisais des travaux de cette nature pouvaient faire quelque chose de différent.

Pour l’instant, il ne semblait pas que des résultats utiles apparaissent, car ce qui était fait n’était que de la ferraille, mais tôt ou tard, c’était un endroit où je pensais que je pourrais recevoir des éloges du Maître si je faisais des choses utiles.

« Est-ce que c’est ça ? » demandai-je.

J’avais pris la chose que j’avais faite puis j’étais retournée auprès de Mana et je le lui avais donné.

C’était un masque blanc. C’était quelque chose de simple qui n’avait que des fentes pour les yeux ouverts, et il n’y avait pas particulièrement d’autres choses de faites dessus. C’était quelque chose que Mana m’avait demandé et que j’avais fabriqué il y a quelques jours.

« Alors, si on essayait diverses choses un petit moment ? » demanda Mana.

« Me dis-tu d’essayer avec ça ? » demandai-je.

« Oui. S’il te plaît, sois tranquille. Rose-san, tu n’as pas à t’inquiéter de faire quoi que ce soit, car c’est tout à fait normal de tout me laisser faire, » déclara Mana.

L’attitude de Mana, après ce qu’elle avait elle-même dit il y a quelque temps qu’elle allait m’aider était certainement vaguement heureux.

***

Et ainsi, un peu de temps s’était écoulé.

« ... c’est parfait, » murmura Mana.

Bien que la même chose ait été dite il y a quelque temps, je me demande pourquoi le ton dans sa voix qui résonnait dans la grotte avait été entendu différemment.

« Mana, voici..., » déclarai-je.

Je m’émerveillais devant mon état après avoir fait tout ça.

Mon apparence négligée avait complètement changé.

Les vêtements blancs que Gerbera avait confectionnés pour Grande Sœur Lily enveloppaient mon corps de poupée qui semblait blanchâtre.

C’était la première fois que je portais des vêtements, mais c’était un peu bizarre.

En ce qui concerne les détails, mon corps de poupée n’avait pas été changé, mais il était enveloppé dans des vêtements comme celui-ci, et je ne pouvais pas le voir autrement que comme celui d’une femme possédant une certaine délicatesse dans les lignes de son corps.

Sur la veste qui recouvrait ma poitrine qui s’élevait modestement se trouvaient des « cheveux » gris semi-rigides.

C’était de la fourrure soigneusement rasée d’un Croc de Flamme. Ces poils un peu particuliers avaient été préparés, et leurs longueurs étaient assez importantes pour atteindre ma poitrine. Les cheveux se répandant jusqu’à ma taille sous l’aspect de tresses épaisses et le tout venant de ma tête.

« C’est un peu décevant, il vaut mieux cacher ce visage avec le masque, » déclara Mana.

Mana, qui m’avait transformée jusque-là en une véritable poupée, avait placé le masque sur mon visage.

Par conséquent, il y avait une femme aux cheveux gris qui avait mis un masque.

Seules les extrémités de mes membres qui dépassaient un peu indiquaient que mon corps était celui d’une poupée.

« Des gants sont également nécessaires. Et des chaussures aussi, » déclara Mana.

« Euh, Mana ? » demandai-je.

Je n’avais pas pu endurer très longtemps, et ma bouche avait interrompu les actes de Mana.

« Je suis désolée que ce soit une partie nouvelle et amusante, mais... qu’est-ce que tout ça ? » demandai-je.

« Aah. Maintenant que tu le dis, je ne t’ai pas encore expliquée, n’est-ce pas ? Rose-san, comme il est nécessaire que tu sois considérée comme une femme par Senpai, il s’agit donc d’une stratégie pour cela, » me répondit Mana.

Mana m’avait répondu qui m’avait posé des questions sur la situation.

« Si c’était jusqu’à présent, il y avait le sentiment que quoiqu’il arrive, tu n’entrais pas dans la catégorie des femmes selon Senpai. Quant à la personnalité de Senpai, tu dois au moins mettre des vêtements si tu veux être traitée comme une femme. Je pense qu’il vaut mieux réformer sa conscience à propos de cela très tôt, » déclara Mana.

« Mais par rapport au fait d’être vue comme une femme par le Maître... y a-t-il vraiment cette nécessité ? » demandai-je.

« Il y en a une. Par exemple, Rose-san, ne trouverais-tu pas désagréable d’être porté dans ses bras comme Asarina et Ayame le font ? » demanda Mana.

« Ce n’est pas particulièrement désagréable, mais..., » répondis-je.

Cependant, comme on pensait que c’était différent, j’avais accepté la réfutation.

En d’autres termes, c’était une sorte d’approbation de cette volonté.

Après cela, je me devais d’entrer en contact avec le Maître avec cette apparence. Alors que je pensais à cela, l’anxiété s’était infiltrée de l’intérieur de ma poitrine.

« ... n’est-ce pas bizarre ? » demandai-je.

« Ce n’est pas grave. Comment dire... Il suffit qu’il y ait un charme mystérieux et que le visage ne soit pas visible, non ? » déclara Mana.

Mana me regarda du haut de ma tête jusqu’au bas de mes pieds en reculant d’un pas, et diminua la distance lentement et allongea son bras.

« Pourtant, il y a des endroits où l’anxiété se manifeste comme ça. Mais même sur toi, Rose-san... c’est très mignon, » déclara Mana.

Elle m’avait serrée dans ses bras.

Non, était-ce plus juste de dire qu’elle m’enlaçait parce qu’il y avait une différence de taille ?

Mana avait l’habitude de faire des câlins. Peut-être, si certaines émotions en elle atteignaient un seuil, je suppose qu’elle le ferait de façon impulsive.

Eh bien, parce que même pour moi, ce n’était pas désagréable d’être étreint par une amie, cela me plaisait.

D’ailleurs... il y avait aussi une certaine possibilité que cela soit un vestige de l’une de ses anciennes habitudes, qui était arrivée dans ce monde puis son ancien monde.

Si j’y pensais, je ne devrais pas refuser cette action et ce genre d’action de sa part, une amie.

« Rose-san, c’est mignon, » déclara Mana.

Comme c’était une voix plate qui indiquait ses pensées, c’était un peu étrange.

Si tu étais un peu plus émotive, cela serait mieux ! avais-je pensé en étant calmement étreinte par Mana.

« ... Cependant, c’est difficile, » déclara Mana.

« Il semble bien que oui, » avais-je répondu d’une voix un peu choquée à mon amie qui avait dit quelque chose d’évident.

À mon tour, Mana avait plissé ses yeux en réfléchissant tout en s’accrochant à moi tel quel.

« ... Tu devrais également corriger ton corps, » déclara Mana.

« Faut-il aussi le faire avec mon corps ? » demandai-je.

« Oui. Jusqu’à présent, tu as créé des visages, mais rien qu’avec cela, cela semble partiel. Ce n’est absolument pas bon si une fille n’est pas douce, » déclara Mana.

« Ce n’est pas bon, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ce n’est pas bon, » répondis-je.

Cela n’avait pas l’air d’être correct de ne faire que le visage.

Je ne savais pas grand-chose de ce genre de choses, mais il me semblait que c’était vrai si Mana le disait. Je n’avais aucun doute là-dessus. À l’origine, je pensais qu’il valait mieux mettre en ordre les courbes de ma figure, mais Mana m’avait aussi proposé d’obtenir une matière la plus appropriée dans la mesure du possible.

Elle, une humaine, connaissait mieux les humains. Il serait juste d’obéir docilement. J’avais hoché la tête.

« Je comprends. Je pense que je vais essayer de le produire lors d’essais après cela, » déclarai-je.

« S’il te plaît, continue. Cependant, je pense que ce sera encore simple si on le compare au visage, » déclara Mana.

« De quelle façon ? Je n’ai pas trop confiance en moi, » répondis-je.

« Même si les détails sont plus ou moins splendides, cela ne semblera pas hors de propos comme le visage. Avec ton talent, Rose-san, je pense que tu peux y arriver sans perdre autant de temps, » déclara Mana.

« C’est très bien si c’est le cas. Je pense que je veux le faire jusqu’à l’épuisement de toutes mes forces, » répondis-je.

J’avais hoché la tête face aux paroles d’encouragement de mon amie, puis j’avais baissé la tête.

« Eh bien, bien que cela prendra de ton temps, Mana, pour cette autre tâche, aide-moi, s’il te plaît, » lui demandai-je.

« D’accord, » Mana hocha la tête, bougea les yeux comme si de rien n’était, mais sans expression. « ... Euh ? »

En m’émerveillant de ce qui s’était passé, j’avais posé mes deux mains sur les épaules de Mana qui me serrait dans ses bras.

C’était la même chose qu’avec le visage. J’avais besoin de sa collaboration.

« Hein ? » demanda Mana.

Mana s’occupait vraiment de moi.

Je devais un jour rembourser cette dette, et j’avais à nouveau gravé cette détermination dans mon cœur.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. merci pour la trad , c est pas contre vous mais je trouve sa honnêtement ennuyant sans doute presque j aime pas kato et que le faite de faire un visage a rose je trouve sa juste mega flippent ( un peu comme les poupe flippante des petite fille qui ta l impression qui te regarde) donc pour moi qui n aime pas trop le personnage rose , un chapitre entier qui parle des 2 perso que j aime pas ma vraiment barber.

Laisser un commentaire