Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 13 – Partie 1

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Chapitre 13 : Le petit chemin dans la forêt

Partie 1

Le lendemain, nous avions commencé à suivre les empreintes des zombies.

Bien que légèrement sinueux, le parcours des zombies semblait être venu directement du nord-ouest.

Même si le sens de l’odorat de Lily n’était pas aussi bon que la vraie créature, nous étions toujours capables de les suivre facilement en raison du sang et des nombreuses traces qu’ils avaient laissées derrière eux.

On dirait que nous nous rapprochions des humains, je me sentais comme si je devais penser à la façon d’interagir avec les habitants ici.

Alors que j’étais assis autour du feu au cours d’une nuit, j’avais évoqué l’idée avec ma famille. « Je pense que quand nous trouverons des personnes, ce devrait être Lily, Kato et moi qui aurons le premier contact. Tous les autres devront rester en arrière. »

Devrais-je dire « comme prévu ? » Tout le monde avait commencé à élever des objections.

« Quoi !? Monseigneur, que voulez-vous dire par là ? » demanda Gerbera.

« Le Maître sera en danger. S’il vous plaît, permettez-nous de vous accompagner, » déclara Rose.

« Même si vous me dites ça, je ne peux pas agir autrement. À part Lily, vous ne pouvez pas cacher que vous êtes des monstres, » dis-je.

Je comprenais l’opposition de Rose et de Gerbera, même si en moi, je ne voulais pas me séparer d’elles dans un tel cas de figure.

Mais quand je serai en contact avec des humains, je croyais vraiment qu’il me faudrait mentir quant à mes capacités. Je voulais faire ça parce je ne savais pas quel genre de réaction les humains auront vis-à-vis des monstres. Je ne devrais pas montrer ma puissance à la légère. Et c’était d’autant le cas avec les autres qui avait été transféré avec moi. De cette façon, cela pouvait être un atout dans la manche.

Par la nature même de la situation, les personnes que je pouvais prendre avec moi étaient limitées.

Parce qu’Asarina ne pouvait pas se détacher de mon bras gauche, elle devait venir et la seule autre que je peux apporter était Lily.

À ce stade, ma famille comprendrait sûrement mon raisonnement, et qu’elles soient d’accord ou non était une autre affaire.

« Monseigneur devrait m’amener ! Monseigneur pourrait être en danger ! Mais il pourrait y avoir une manière pour moi de venir avec vous, » déclara Gerbera.

Gerbera était un peu trop excitée, je pouvais entendre le son de ses jambes d’araignée. Je regardais la partie inférieure du corps d’araignée.

« Même si tu dis ça, je ne pourrai pas tricher. À quoi penses-tu exactement ? » demandai-je.

« Ce à quoi vous pensez, c’est que la moitié inférieure qui pose problème. La partie supérieure qui n’est pas bien différente des humains ! Alors, je devrais l’arracher ! » déclara Gerbera.

« ... C’est impossible de faire ça... Quel genre de film d’horreur dont tu me parles là ? » demandai-je.

La partie la plus fondamentale n’avait pas été résolue. Comme prévu, même une Arachne Blanche ne survivrait pas sans sa moitié inférieure.

« Mais..., » commença Gerbera.

Avait-elle réalisé qu’elle avait dit quelque chose d’impossible ? Gerbera avait produit un gémissement.

Elle avait été très émue aujourd’hui. Elle le comprend probablement, mais quand son sang commençait à bouillir, elle ne pouvait pas penser clairement. La persuader prendrait probablement du temps.

Ayame qui dormait sur la tête de l’Arachne blanche avait fait un reniflement. Elle, qui s’était allongée langoureusement sur la tête de Gerbera avant ça, se leva et s’élança avec énergie.

Alors que tout le monde la regardait, elle s’approche de Lily. Non, dire qu’elle avait sauté serait probablement un meilleur choix de mots.

Lily attrapa immédiatement ce petit corps. Elle se débattit entre les mains de Lily, s’échappa et enfonça sa tête dans la chemise de Lily et rampa pour pouvoir rentrer dans ses habits.

« A-Attends, Ayame ? » demanda Lily.

Si elle continuait à glisser dans sa chemise, elle finirait par tomber sur le sol. Lily avait dû s’en rendre compte puisqu’elle avait commencé à tenir l’ourlet de sa chemise.

Tandis qu’Ayame faisait des bruits et se mettait en boule, elle avait sorti la tête entre les deux monts de la poitrine de Lily.

Ses yeux mignons et ronds reflétaient Gerbera. Les yeux rouges de Gerbera s’étaient élargis en voyant ça.

« Y vas-tu à ma place ? » demanda Gerbera.

En entendant la question de Gerbera, Ayame fit un petit grognement pour lui répondre.

Ayame la regardait avec des yeux brillants comme si elle disait « laisse-moi me charger de ça ». Apparemment, elle était sérieuse.

« ... Tu es de la taille d’une paume. Mais, il ne sera peut-être pas possible de te cacher sous les vêtements, » déclarai-je.

J’avais involontairement interrompu leur conversation.

En fait, une partie de la poitrine de Lily était maintenant en train de sortir et tout cela semblait tellement faux.

Mais un endroit pour cacher le renard était venu d’un endroit inattendu

« Peut-être pas, Maître, » déclara Lily.

Alors que Lily disait ça, elle avait mis ses mains sous sa chemise. Elle tenait Ayame avec une main et roulait sa chemise avec l’autre.

Je voyais son ventre si lisse et son joli nombril qui étaient ainsi exposés. Je pouvais maintenant voir le bas de deux globes légèrement enfoncés sous la chemise, sans soutien-gorge en vue. Pendant que je regardais, sa peau avait lentement perdu sa couleur de chair et s’était transformée en une substance liquide claire.

« Si je fais cela..., » déclara Lily.

Quand Lily avait changé son estomac de chair en slime, il y avait un petit creux qui était présent là. Lily avait mis Ayame là-dedans.

Dans ma tête, je commençais à applaudir, c’était comme un tour de magie. Cette méthode pouvait cacher la masse supplémentaire que représentait Ayame. C’était la méthode de transport que seule Lily, qui était un slime, pouvait faire. Elle pouvait être légèrement serrée, mais Ayame devrait être capable de le supporter.

Ayame regarda Gerbera comme pour lui demander « Comment est-ce ? »

Gerbera qui avait encore l’air d’un peu douter avait souri puis elle avait marché. En raison du comportement d’Ayame, Gerbera semblait avoir retrouvé sa rationalité.

Gerbera tapota doucement la zone où la tête d’Ayame devrait être. Ayame fit un petit reniflement sur le bout des doigts de Gerbera. Ayame commençait à apparaître très fiable.

Une goutte d’eau tomba sur la main tendue et je levai les yeux.

« De la pluie ? » demandai-je.

Des nuages avec une couleur très foncée étaient comme suspendus au-dessus des arbres. C’était vraiment une mauvaise chose là.

***

Nous utilisions toujours le sens de l’odorat de Lily alors que nous suivions les traces des zombies. La pluie allait effacer l’odeur des zombies. Nous allions perdre l’un de nos indices.

Bien sûr, il avait plu depuis que nous avions quitté notre première base. Mais, il n’avait pas plu depuis un moment alors j’avais été négligent.

Même si je prenais cela en considération il n’y avait toujours rien que nous aurions pu faire.

Il serait regrettable de perdre un indice qui avait pris tant d’efforts pour l’obtenir. Alors nous nous dépêchions.

Nous avions rencontré beaucoup de monstres avec différents degrés de difficulté, mais nous les avions rapidement vaincus afin que nous puissions poursuivre rapidement notre route.

Nous avions parcouru cette distance, mais nous ne savions toujours pas d’où venaient les zombies. En échange, nous n’avions pas vu de Croc de Flammes ni de Marionnette Magique.

Vers midi, il avait commencé à pleuvoir encore plus fortement. Il serait difficile de suivre les zombies sur le seul sens de l’odorat.

Mais ce n’était pas un gros problème. Nous avions trouvé quelque chose d’intéressant.

Au niveau d’une piste d’animaux, nous avions trouvé des traces de bottes. C’était des traces d’humains.

Tout en restant prudents, nous avions suivi la piste qui était à moitié enfouie dans l’herbe.

Nous avions ensuite trouvé des armes, le même type que les zombies avaient, dispersé dans une vaste zone. Il y avait aussi des arbustes piétinés et des arbres endommagés. Il s’agissait des signes qu’il y avait eu une bataille ici. Nous n’avions pas pu trouver le cadavre de soldat. Il se pourrait que les corps aient été mangés ou que les survivants les aient emportés. Mais dans le dernier cas, n’auraient-ils pas aussi emporté les armes ?

De toute façon, cela doit être le chemin que cette personne avait utilisé. Le sentier devait le ramener à leur chez-soi. Nous avions finalement trouvé un nouvel indice.

Mais nous ne l’avions toujours pas suivie d’une manière hasardeuse. Nous avions décidé de rester dans la forêt et de suivre la piste en parallèle. De cette façon, nous pouvions observer toutes les personnes que nous trouvions et éviter tout contact si nous voulions.

À ce moment, cela faisait plus d’une semaine depuis que nous avions eu le contact avec les zombies.

***

L’éclairage était réduit même pour une forêt. Il était encore tôt le matin. Je n’avais même pas encore pris mon petit déjeuner. Pourquoi me levais-je si tôt ? C’était pour que je puisse former mon corps au renforcement à l’aide de la magie.

« ... »

J’étais conscient de l’existence de la magie en moi. La magie commençait à bouger à travers mon corps. Cela manquait de forme et était plutôt moche comparé à la magie que Gerbera utilisait.

Si la magie de Gerbera était comme un torrent, la mienne était comme de la boue qui pourrait être emportée par un ruisseau.

Mais même dans ce cas, si je faisais circuler ma magie à travers mon corps comme ça, l’effet devrait être évident.

Par exemple, en ce moment, ma force de préhension pourrait probablement rivaliser avec un culturiste de deux mètres de haut. Pourtant, ce n’était que la limite d’un humain, mais ma force et mon endurance étaient en constante augmentation.

Mais même ainsi, avoir simplement de la force n’avait pas de sens, il y avait encore le besoin d’apprendre à le contrôler.

« HA..., » dis-je.

J’étais en position et j’avais frappé avec mon épée.

C’était vraiment difficile. Je pouvais utiliser la magie de renforcement, mais si je le faisais n’importe comment, le mouvement de mes mains et de mes pieds deviendrait maladroit et lent. Pendant plusieurs jours, je tombais en essayant de courir. Il s’agissait d’un souvenir que j’aimerais oublier.

L’épée avait déchiré l’air. La vitesse de l’épée était devenue raisonnable même sans améliorations magiques... malheureusement, mes bras n’avaient pas encore une mémoire musculaire, j’étais seulement au niveau où je pouvais utiliser une épée comme si c’était une massue. Malgré cela, une arme mortelle était toujours une arme mortelle. Il était intrinsèquement dangereux de mal gérer une telle arme.

La jambe d’araignée qui se déplaçait pour me contre-attaquer avait été arrêtée à la dernière seconde par le bouclier sur mon bras gauche. Les jambes avaient fait un bruit de terre déplacé pendant qu’elles creusaient dans le sol. Avec cette seule attaque, mon bras gauche était devenu engourdi.

Alors que je perdais ma concentration, j’avais trébuché. Mon dos frappa alors durement le sol. Récemment, j’avais été en mesure d’effectuer des attaques relativement correctes.

J’avais repris mon souffle en roulant, et une patte d’araignée perça l’endroit où j’étais il y a quelques secondes. Dangereux, le combat avait presque fini là.

J’avais alors ressenti un impact sur ma poitrine. J’avais baissé la garde.

Gerbera avait huit pattes, dont chacune fonctionnait comme des créatures indépendantes.

Mes poumons avaient été écrasés et vidés de leurs airs. La douleur et l’oppression m’attaquaient en même temps que je perdais presque conscience. La chute seule m’avait presque tuée. Après ma chute, il était même difficile de se relever.

« P-Pas encore ! » criai-je.

En restant sur place, Gerbera m’attaqua à nouveau. L’attaque était si détendue que Gerbera bâillait alors qu’elle effectuait l’attaque. Mais c’était un coup si puissant que je ne pouvais pas l’arrêter à moins que je ne m’y attarde vraiment.

L’attaque ne passait pas à travers ma défense, mais je pouvais sentir la fatigue dans le bras gauche chaque fois que la jambe d’araignée frappait mon bouclier. J’étais étendu contre le sol alors que tout mon corps souffrait d’une importante douleur. Malgré la douleur, si je montrais des ouvertures, la patte d’araignée entrera et me ferait perdre. J’avais alors éjecté le contenu de mon estomac, et j’étais presque évanoui en raison de la douleur. C’était à peu près la même chose que lors de mes autres sessions d’entraînement.

« Arg ! » criai-je.

Ma fatigue s’était accumulée et je pensais que mon pied avait finalement été cassé. Par la seule force mentale, j’étais à nouveau debout, mais mon expérience me disait que je pouvais encore m’attendre à une autre attaque. Je forçais mon bras gauche à rester en place.

Asarina, la vigne qui poussait au niveau de ma main gauche, avait volé dans les airs tels un fouet. Asarina avait réduit la distance en un clin d’œil. Gerbera sauta en arrière en évitant la vigne comme chaque fois. Je me sentais étourdi par le manque d’oxygène, mais je me débarrassais de ma sueur et saisis à nouveau la poignée de mon épée. J’avais fait un pas en avant.

« Ahh ! »

*Flash*

Mon épée s’était retrouvée libérée. Je l’avais sentie quitter ma main.

« ... Ah !? » m’exclamai-je.

J’étais stupéfait en regardant l’espace vide.

« Monseigneur, la fin est venue, » déclara Gerbera.

Un léger impact avait frappé mon dos. Je semblais avoir été frappé par l’une de ses jambes. Bien que cela soit arrivé tellement de fois, je n’avais pas eu besoin de le voir. C’était déjà un sentiment familier. Avec cela, ma posture avait été brisée. Cette petite quantité de force avait assez de force pour faire claquer mon visage dans le sol. Je pouvais seulement regarder le sol s’approcher rapidement de mon visage.

*Bang !*

« Uwaaa... ! » criai-je.

Mon cri idiot avait retenti dans la forêt encore sombre.

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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