Masou Gakuen HxH – Tome 3 – Chapitre 3 – Partie 1

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Chapitre 3 : Visiteur non-Invité

Partie 1

Au moment où il l’avait remarqué, il était déjà arrivé dans la salle de classe.

Comme il réfléchissait tout en marchant... il ne se souvenait pas du tout de ce qui s’était passé au cours de son déplacement jusqu’ici, mais il semblerait qu’il avait marché correctement et qu’il avait traversé sans faute la circulation pour aboutir à la salle de classe. C’était peut-être par habitude ou bien son subconscient avait agi de lui-même. Après tout, les humains sont incroyables.

Et ce à quoi il réfléchissait, c’était l’incident d’hier au labo. Selon l’exposé de Shikina, l’énergie émise par le succès d’Hybridation des Coeurs pourrait en être la cause. Il semblerait que c’était à l’origine un système pour enregistrer constamment les données quand Aine dormait ou passait du temps normalement dans la pièce. Et cela aurait pu démarrer automatiquement en réaction à l’Hybridation des Coeurs.

Personne ne connaissait l’existence de ce système, si ce n’est le professeur Nayuta elle-même. La fenêtre de message qui était apparu dans la pièce était un système qui réagissait en action à la voix d’Aine et de Kizuna, résultat d’une recherche dans la base de données.

« De l’autre côté de l’Entrée... c’est ça ? » murmura Kizuna.

« Hm ? Qu’est-ce que tu racontes ? » demanda Yurishia.

Yurishia qui était assise derrière Kizuna avait parlé à celui qui prenait en ce moment place.

« Ah ! Yurishia. Bonjour, » déclara Kizuna.

« Pour une raison inconnue, il ne semblerait pas que ton cœur soit ici. S’est-il passé quelque chose ? » demanda Yurishia.

« Non, ce n’est rien. Mais à propos d’autre chose..., » commença Kizuna alors qu’il sortait son téléphone de fonction.

Kizuna avait alors vérifié les signes vitaux de Yurishia sur son téléphone.

« Ton Compteur Hybride est de 68 %. Vu qu’il y en a autant... non, peut-être vaut-il mieux faire l’Hybridation des Coeurs juste pour la tranquillité d’esprit. Yurishia, as-tu du temps à la pause déjeuner ? » demanda Kizuna.

« Mon Dieu ! Ce n’est pas ton genre d’être si proactif ♪ ! Je suis heureuse, mais je me pose des questions, » déclara Yurishia.

« Je pensais que tu serais d’accord avec ça, car comme nous approchons d’Okinawa, nous devons nous préparer à rencontrer l’ennemi. N’est-ce pas logique ? » lui demanda Kizuna.

Actuellement, Ataraxia s’était séparé du megaflotteur du Japon et il naviguait indépendamment vers Okinawa. Okinawa qui était un territoire du Japon et qui était aussi une base de l’armée américaine était devenue le prochain site de capture. C’était une opération dangereuse, donc le megaflotteur du Japon et le megaflotteur de l’ouest des É.-U. étaient restés derrière dans une zone sûre et seul Ataraxia irait tenter de s’approcher d’Okinawa.

« C’est pourquoi nous devons récupérer l’énergie quand nous le pouvons. Ce serait dangereux si une bataille survenait soudainement, » déclara Kizuna.

« C’est comme si tu croyais la fausse rumeur qu’on a entendue avant ça, » déclara Yurishia en gloussant.

« N — ! Non, il n’y a aucune chance que je crois ça, n’est-ce pas ? Face à une rumeur stupide comme ça, Hahahahaha, » déclara Kizuna.

« Mon Dieu, ton visage indique que tu es mal à l’aise, tu sais ? De plus, tu transpires beaucoup. C’est bien de ne pas te forcer si ta santé est mauvaise. Je te soignerai de nouveau si cela se produit ♥, » déclara Yurishia.

La main de Yurishia avait touché son front.

« Je-je vais bien. Il n’y a rien qui cloche chez moi, » déclara Kizuna.

« Eh bien, montre-le-moi correctement. Et si je mesurais ta température avec mon front ? » demanda Yurishia.

« Il ne faut pas en faire trop ! » s’exclama Kizuna.

« Bonjour, » Himekawa était arrivée avec une salutation qui sonnait épineuse. Elle avait déplacé vigoureusement sa chaise et s’était assise devant Kizuna d’une manière brusque.

« Bo-Bonjour, Himekawa, » déclara Kizuna.

« – Hmph, flirter depuis le matin... comme c’est éhonté, » Himekawa murmura d’une voix qui ne pouvait pas être entendue par d’autres personnes, puis elle était face à l’avant comme si elle ignorait Kizuna et Yurishia. Elle avait commencé à se préparer pour la classe en chargeant les données.

Il semblait qu’elle était de mauvaise humeur aujourd’hui. S’était-il passé quelque chose de désagréable ?

« Bon — matin. Les filles, allez à votre siège..., » notre professeur, Sakisaka était arrivée dans la salle de classe avec son maillot rouge habituel.

« Non... qu’est-ce qu’on fait déjà ? La classe ? » Sakisaka était devenue interrogative alors même que c’était une classe normale.

 

☆☆☆

 

Et alors, lors de la pause déjeuner.

Afin de décider du menu et des sièges préférés, une intense bataille s’était déroulée.

Yurishia marchait à côté de Kizuna tout en fredonnant une chanson.

« Tu es de bonne humeur, » déclara Kizuna.

« Parce que tu m’as invitée à déjeuner. Alors Kizuna, il est évident que je serai heureuse, » répondit-elle.

Est-ce qu’une telle chose la met de bonne humeur ? se demanda-t-il.

C’était une déclaration inattendue pour Kizuna. Il avait mis cette information dans un recoin de son esprit, car il lui semblait utile de mettre sa partenaire de bonne humeur pour réussir l’Hybridation des Coeurs.

« Hé ! Où est-ce qu’on va ? Aujourd’hui, c’est moi qui régale, » déclara Kizuna.

Yurishia avait affiché un sourire agréable. C’était comme s’il pouvait voir une illusion d’une plante en pleine fleuraison derrière Yurishia après qu’il lui ait déclaré ça. Son visage souriant était si lumineux que même l’atmosphère autour d’eux avait semblé changer.

Comme prévu, elle possédait une beauté épanouissante, ou peut-être, était-ce chose venant de la célébrité... d’Yurishia.

« Avant, c’était moi qui étais à tes soins, mais aujourd’hui, ce sera moi qui te l’offre. Mais je pense que cela sera impossible que mon cadeau soit aussi luxueux, » déclara Kizuna en se remémorant de la dernière fois.

« Ça me rend heureuse. Mais ne te force pas, d’accord ? Si je suis avec toi, Kizuna, alors tout va bien — ah ! » s’exclama-t-elle sur la fin.

Les yeux de Kizuna s’étaient dirigés dans la direction vers laquelle le regard de Yurishia avait semblé être attiré.

– Burger Queen ?

Il s’agissait d’une célèbre chaîne de restaurants qui venait d’Amérique.

« Veux-tu manger un hamburger ? » lui demanda-t-il.

« Comment le dire... ? Je le vois souvent dans les publicités, mais je n’y ai jamais été auparavant, » déclara-t-elle.

« Donc peut-être que ce genre de restauration rapide est en endroit rare pour une célébrité comme toi, Yurishia. Veux-tu l’essayer ? Si c’est ce restaurant, alors ce sera aussi très bien pour mon portefeuille, » déclara Kizuna.

« Cela me va. Et comme c’est une première expérience avec toi, j’attends ça avec impatience ♪, » répondit Yurishia.

« Cette façon de parler..., oui, cette façon de parler ! » murmura Kizuna.

Quoi qu’il en soit, Yurishia était de bonne humeur, alors il essayait d’augmenter sa relation avec elle en utilisant cette occasion. Peut-être qu’il pourrait même poser des questions sur la source de son combat avec Scarlet avant cela.

C’est ce que je pensais, mais..., pensa-t-il.

« Franchement, pourquoi cette fausse As dégoûtante avec le mauvais goût du nouveau riche a mise ses pieds à l’intérieur de notre territoire ? » demanda Scarlet.

Pour une raison inconnue, Scarlet était assise devant leurs yeux.

L’un des membres de Maîtres était assis sur ses deux côtés, elles étaient assises à une table de six personnes se faisant face l’une à l’autre. Et puis, devant chacune d’elles, il y avait des plateaux avec des hamburgers.

Pourquoi est-ce devenu comme ça ? se demanda Kizuna.

Eh bien, il n’y avait pas de table vide, alors les deux nouveaux arrivants avaient dû demander à partager les sièges.

La fille aux cheveux noirs et coupés courts était assise à gauche de l’autre côté et elle se bourrait les joues avec un hamburger tout en regardant Yurishia.

« Vraiment, bon sang. Cette riche a tendance à ne manger que de la cuisine française. Tu n’aimes pas les hamburgers vus que tu n’en as jamais mangés auparavant, » déclara la fille aux cheveux noirs.

« Gertrude, quelle impolitesse ! J’ai aussi mangé des hamburgers avant ça en en commandant au chef cuisiner de l’hôtel où j’étais avant. Je te recommande un hamburger cuit avec des truffes et du vin et une garniture à l’oignon, » déclara Yurishia.

« Quelque chose comme ça n’est pas le hamburger que nous connaissons ! » s’écria Gertrude.

Gertrude était clairement d’une année plus jeune, elle avait l’air d’être en deuxième ou troisième année du collège. Le regard dans ses yeux était mauvais, elle avait vraiment l’air effrontée lorsqu’elle agissait. Pour une raison inconnue, son petit corps lui rappelait un animal sauvage.

« Plutôt que de parler de ça. Pourquoi êtes-vous en ce lieu ? Et d’ailleurs, cette apparence..., » commença Kizuna qui essayait de changer le sujet.

Elles portaient toutes les trois l’uniforme d’Ataraxia. Pourraient-elles déménager ici... non, transférer à l’école ici ?

La fille aux lunettes, assise à droite de l’autre côté, avait ouvert la bouche. « Nous participons toutes les trois à la force de capture d’Okinawa de l’alliance Japon-Amérique ~... C’est pourquoi nous allons aussi à l’école ici ~... Non seulement les Maîtres, mais aussi les militaires et les officiers d’état-major de l’ouest des États-Unis sont également à bord de l’Ataraxia en ce moment si vous ne le saviez pas. ~ »

Après avoir dit cela, elle avait mis du ketchup sur ses frites et elle s’était mise à les manger.

« Est-ce que c’est le cas ? Je ne le savais pas, » déclara Kizuna.

Nee-chan n’a rien dit à ce sujet, pensa-t-il.

« C’est parce que cela a été décidé en toute hâte la nuit dernière ~... C’est aussi si soudain pour nous que nous avons aussi été surprises ~. De plus, nous avons été réveillées pendant que nous dormions profondément ~, » déclara la même fille.

D’une certaine façon, elle donnait l’impression d’être une personne endormie ou insouciante

« Ah, j’ai oublié de me présenter ~. Je suis Brigit Arclight ~ enchantée de vous rencontrer, » déclara la fille.

D’une manière ou d’une autre, il se sentait somnolent en l’entendant parler. Ses cheveux blonds atteignaient les épaules et ils semblaient duveteux. Elle semblait être une fille qui dégageait l’atmosphère calme en provenance de tout son corps. Elle avait le même âge avec lui.

Yurishia, dont le visage était empli de différentes émotions, prenait en ce moment une gorgée de son jus d’orange.

« Scarlet, Gertrude, Brigit, pour que vous trois veniez à Ataraxia, cela signifie qu’il n’y a que quatre personnes qui protègent le megaflotteur du Japon et celui de l’ouest des États-Unis. Eh bien, ils sont dans une zone sûre, donc je pense que c’est bien, mais... c’est un peu inquiétant, » déclara Yurishia.

Scarlet avait fusillé Yurishia du regard.

« Ne sois pas stupide ! S’il y a quatre Maîtres. Aucune Arme magique n’est pas de taille pour elles. Elles protégeront l’ouest des États-Unis et aussi le Japon par la même occasion, » déclara Scarlet.

Kizuna s’était placé dans la discussion entre les deux filles.

« C’est exact. J’ai entendu dire que les Maîtres sont un rassemblement de l’élite. Aah — et aussi, vous trois portez aussi les uniformes d’ici. Est-ce que vos procédures de transfert sont déjà terminées ? » demanda Kizuna.

« Oui. Nous irons en classe à partir de demain... êtes-vous Kizuna, n’est-ce pas ? Hida Kizuna. Vous êtes le capitaine d’Amaterasu ? Encore une fois, enchantée de vous rencontrer, » déclara Scarlet en lui offrant une poignée de main.

« Moi aussi, ravi de vous rencontrer, » déclara Kizuna.

Il semblait qu’elle avait une discorde avec Yurishia, mais elle ne rejetait pas Kizuna pour autant. Kizuna avait tendu la main droite et avait serré la main de Scarlet.

Il essaya après ça de reprendre sa main, mais Scarlet saisissait toujours la main de Kizuna sans vouloir le relâche. À la place, elle lui avait fait un sourire suggestif.

En regardant cette situation, les sourcils de Yurishia tremblèrent.

Hm ? Quoi ? Elle me regarde fixement en ce moment, pensa-t-il.

« Hmmm, donc c’est toi... J’ai entendu diverses rumeurs vous concernant, » déclara Scarlet.

« Une rumeur ? À propos de moi ? » demanda Kizuna.

Aah... ça doit être la rumeur à propos d’Eros, n’est-ce pas ? se demanda-t-il.

« Eh bien, je pense que tant que vous serez dans cette académie, même si vous ne le voulez pas, vous entendrez parler de ma réputation exécrable, » déclara Kizuna.

« Réputation exécrable ? Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais... J’ai entendu parler de vous depuis longtemps déjà, » déclara Scarlet.

Quoi ? se demanda-t-il.

Brigit souriait légèrement alors qu’elle lui parla. « La Machine Originale, Le Tout Premier. »

Gertrude de son côté parlait d’une voix mécontente. « Le seul homme au monde à en être équipé. »

Qu’est-ce que c’est que ça ? se demanda-t-il.

« Aah, mais il y a certainement une rumeur que je n’ai entendue qu’hier, » déclara Scarlet.

Scarlet avait fait un sourire provocateur alors qu’elle le regardait fixement. « Le Briseur de Limites. J’ai entendu parler de l’homme qui est capable de briser les limites. »

« Par hasard, est-ce que ce sont tous mes surnoms ? » demanda Kizuna.

« Oui. Vous savez, Kizuna, votre nom est connu dans ce monde comme appartenant à quelqu’un d’important... attendez, ne le réalisez-vous pas vous-même ? » demanda Scarlet.

Il n’était pas au courant de tout cela.

Quand Scarlet avait lâché sa main lors de sa poignée de main, Kizuna avait rapidement mordu dans son hamburger afin de cacher son embarras.

« Eh bien Kizuna. Vous avez un pouvoir spécial. Et n’êtes-vous pas le seul au monde à l’avoir ? » demanda Scarlet.

« Ah — ... pas vraiment, » répondit Kizuna.

 

 

Peut-être n’avait elle entendu que la phrase d’accroche le concernant qui semblait sonnée bien, et elle avait donc imaginé diverses choses à son sujet avant même de le rencontrer. Si elle connaissait la réalité, elle serait à tous les coups déçue.

« Hé, quel genre de pouvoir spécial est-ce que c’est ? » demanda Gertrude.

« Vous pouvez nous le dire sans avoir besoin de le minimiser, » déclara Brigit.

Elles seraient loin d’être déçues, mais plutôt, elles s’éloigneraient sûrement de lui avec dégoût une fois qu’elles le sauraient...

« Non, en fait, je suis à tous les niveaux très faibles. Dans mon état par défaut, ma capacité de combat est la même que... rien de ce que vous pouvez imaginer, » déclara Kizuna.

« Maintenant ~ l’humilité est vraiment la mauvaise vertu des Japonais ~, » déclara Brigit.

« Pensez-vous que vous allez avoir l’air cool en disant ça ? » demanda Gertrude.

« Non... c’est la vérité, » déclara Kizuna.

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