Masou Gakuen HxH – Tome 3 – Chapitre 2

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Chapitre 2 : Héros d’un Autre Univers

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Chapitre 2 : Héros d’un Autre Univers

Partie 1

« Non, la courbure pour les différentes parties de la figurine est encore trop indulgente. De plus, la ligne ici est douce, et non pas enflée comme ça, » murmura Kizuna.

Kizuna fixait en ce moment une image tridimensionnelle flottante dans les airs alors qu’il croisait les bras.

Ce qui était affiché là était une forme lisse avec des courbures, tournant lentement sur l’appareil de fabrication de modélisation physique, aussi appelé par beaucoup, le tour de potier. Il s’agissait d’un modèle créé à partir des données d’un scanneur 3D. Ce n’était pas les informations les plus récentes à disposition, de sorte que le travail de mise à jour devait être fait en s’appuyant sur la vue et le toucher.

Les données obtenues au combat avaient été utilisées afin de concevoir le modèle de base. Il s’agissait d’un travail tout à fait sérieux, mais la récupération de ces données était liée à la protection de la vie de chacun. Mais même un peu plus de données et de détails pourraient être vitaux selon lui.

« Quoi !? Qu’est-ce que c’est que cet objet honteux ! »

Quand il s’était retourné vers cette voix, Himekawa Hayuru avec un visage rouge vif entrait dans la salle de l’atelier de données. Derrière elle, il y avait beaucoup d’élèves chuchotant à l’entrée de la salle.

« Vous tous, fermez la porte et retournez en classe ! » cria Himekawa.

« Hé ! O-Oui ! » répliquèrent les autres étudiants.

Alors qu’ils subissaient le regard noir d’Himekawa, les élèves étaient partis comme des bébés-araignées qui s’éparpillaient. Et puis, elle avait dirigé un regard sévère sur Kizuna.

« Bon sang, qu’est-ce que vous faites !? P-Pourquoi faites-vous quelque chose comme ça !? » s’écria Himekawa.

Alors qu’elle disait ça, elle montrait du doigt l’objet solide en rotation sur le tour du potier avec des mains tremblantes

« Ce n’est pas n’importe quoi, » répondit Kizuna. « Il s’agit d’un modèle à un dixième qui reproduit le sens du toucher. En réalisant ce modèle en utilisant directement les données de combat que j’ai pu obtenir jusqu’à présent, cela peut être utilisé pour la mission à partir de maintenant — . »

« Quelles données des combats !? Il s’agit juste d’une figurine érotique et de rien d’autre ! » cria Himekawa.

Ce qui tournait devant les deux étudiants était une figurine féminine entièrement nue.

Le détail du visage n’avait pas été conçu, mais la forme du corps avait été fidèlement reproduite. On pouvait comprendre, en le voyant, que la forme de tout le corps et même le cadre musculaire et osseux avaient été créés très fidèlement. Même la texture de la peau et la couleur des mamelons semblaient réelles.

En d’autres termes, peu importe où quelqu’un regardait de haut en bas, à gauche et à droite, cette chose ne pouvait être vue que comme une figurine érotique.

« En plus... j’ai l’impression d’avoir déjà vu ça avant, » Himekawa avait déclaré ses impressions en faisant grimacer son visage.

« Ah, c’est normal. Après tout, il s’agit de votre corps, Himekawa, » déclara Kizuna.

« Je vois. Il s’agit donc... Aaaaaahhhhh — !? » s’écria-t-elle.

« J’ai créé ce modèle basé sur vos signes vitaux combiné avec ma mémoire. Après ça, j’ai transformé les détails obtenus lors de l’Hybridation des Coeurs et l’Hybridation Culminante que j’ai obtenue jusqu’à présent en données et je les ai insérés dans ce modèle. Il s’agissait de mon plan. Voilà ce que cela donne après avoir réalisé tout cela. Et en utilisant tout ça combiné avec une base de données appropriée pour ça, je peux l’utiliser pour la mission à partir de maintenant, » déclara Kizuna sur un ton très sérieux.

Alors qu’il disait ça, Kizuna tendit la main vers le modèle solide de Himekawa et toucha sa poitrine.

« ! ahN- » Himekawa avait inconsciemment laissé sortir la voix hors de sa bouche quand elle avait vu cela.

« Hm ? Himekawa, qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Kizuna qui s’était tourné vers elle.

« Eh bien..., rien du tout ! » déclara Himekawa d’une voix forte alors qu’elle esquivait la question.

Comme le modèle solide semblait trop réel, elle avait l’impression que c’était sa propre poitrine qui était touchée et elle avait par réflexe laissé échapper une voix étrange.

Après quoi, la honte s’était transformée en colère. Elle avait fusillé du regard Kizuna afin de protester.

Cependant, elle remarqua alors que Kizuna caressait le modèle solide avec une expression extrêmement sérieuse.

 

 

« Cela semble bien quand vous donnez comme excuse que vous faites cela pour les missions futures, mais... mais en vous regardant de profil, vous avez vraiment l’air d’un simple pervers, » déclara-t-elle.

Mais même en pensant cela, Himekawa regardait ce visage sérieux. Avant qu’elle ne s’en rende compte, son cœur s’était mis à battre avec force.

Il a l’air vraiment passionné par ce qu’il fait... e-est-ce parce que c’est mon corps ? Se demanda-t-elle.

Au moment où elle avait pensé cela, son cœur s’était mis à battre avec tant de force qu’il était devenu douloureux.

Ahh !? Idiote, à quoi est-ce que je pense ! pensa-t-elle.

« Kizuna-kun, je comprends votre raison, mais en premier lieu, une telle chose est-elle vraiment nécessaire ? En outre, vous le faites devant les autres étudiants, alors... euh si... que, » balbutia-t-elle.

Kizuna se concentrait tellement sur ce qu’il faisait qu’il semblerait que les paroles d’Himekawa n’entraient pas dans ses oreilles. Il avait continué à caresser avec entrain le modèle qui reproduirait le corps d’Himekawa.

Qu-Qu-Qu’est-ce qu’il a de si passionnément caresser ce genre de figurine !? Alors même que la vraie personne est juste ici, pourquoi caresse-t-il ce modèle à la place ? Je ne sais pas ce qu’il vérifie là, mais n’est-ce pas mieux de le vérifier directement en touchant ma poi —, pensa-t-elle.

« — Attends ! À quoi est-ce que je pense !? » cria-t-elle.

« Wôw ! Qu’est-ce qui se passe si soudainement !? » s’écria Kizuna, qui avait été surpris par la jeune femme à côté de lui.

Aah, bon sang ! Je ne sais plus ce qui se passe ! pensa-t-elle.

Le visage d’Himekawa était si rouge qu’il semblerait que de la vapeur sortait en raison de la chaleur.

« ... HAA, j’ai vraiment mal à la tête, » déclara Himekawa sans vraiment s’en rendre compte.

« Mal !? Oh, Himekawa, êtes-vous malade !? » s’écria Kizuna.

Kizuna avait soudainement abandonné le modèle et il s’était précipité aux côtés d’Himekawa.

« Hein ? Euh. Eh bien ! Quand j’ai dit que j’avais mal, il s’agissait juste d’une métaphore..., » déclara Himekawa.

Kizuna avait saisi les épaules d’Himekawa et il avait commencé à inspecter le visage d’Himekawa alors que lui-même semblait inquiet. D’après son expression, elle pouvait voir qu’il était sérieusement anxieux au sujet de son corps. Himekawa sentait que l’intérieur de son estomac se serrait en constatant ça.

« C’est... ce n’est pas ça. Vous vous inquiétez trop. Mon corps n’a aucun problème, » déclara Himekawa.

« Himekawa, nous devons faire une Hybridation des Coeurs ! » déclara Kizuna.

« Ahh !? Quoi !? Pourquoi parlez-vous si soudainement de cela !? » s’écria Himekawa.

« Je pense que la cause de votre état pourrait peut-être parce que votre Compteur Hybride a été trop utilisé. Après tout, vous avez tellement utilisé l’Armement Corrompu lors de la bataille de Guam et vous avez beaucoup contribué à cette bataille. Depuis ce moment, je me suis dit que nous pourrions avoir besoin de faire une Hybridation des Coeurs aujourd’hui ou demain, » déclara Kizuna.

« Att-attendez, s’il vous plaît, attendez. Mais, nous sommes à l’école, et il s’agit aussi d’une salle de classe tout à fait normale..., » déclara Himekawa.

« Mais s’il y a un danger qui surgissait, cela pourrait être une course contre la montre ! c’est pourquoi..., » commença Kizuna.

Kizuna avait alors desserré la cravate de Himekawa et avait commencé à exposer sa poitrine. Du bas de l’uniforme, on pouvait avoir un aperçu au soutien-gorge blanc.

« Himekawa, il y a une zone sur votre corps dont je n’arrive pas à me souvenir, peu importe le nombre de fois que j’y réfléchis. En outre, il y a trop de données peu claires dans le schéma cartographiant les zones érogènes. Il s’agit vraiment du moment idéal pour ça, alors confirmons — guhoo ! » commença Kizuna.

Kizuna avait arrêté de parler lorsque le poing d’Himekawa s’était enfoncé dans son ventre.

« S-Schéma des zones érogènes... quoi !? Quelle impudeur... ! Quelle insolence... non, peu importe, ce que vous dites, vous êtes trop perverti ! » cria-t-elle.

Kizuna qui s’était effondré sur le sol s’était mis à parler difficilement en raison de la douleur qu’il ressentait en ce moment. « A-Attendez un peu, Himekawa... il s’agit de quelque chose d’important... »

Mais avant qu’il puisse finir, Himekawa s’était retournée et elle s’était dirigée vers la porte en produisant des bruits de pas vraiment bruyant.

« Vous pouvez continuer tant que vous voulez ce que vous faites y compris vos actes indécents sur mon modèle solide ! Mais si vous le montrez à d’autres personnes, je vous tuerai ! » cria Himekawa.

« Attendez, Himekawa ! » déclara Kizuna.

Mais les pieds d’Himekawa s’arrêtèrent face à la voix sérieuse qu’elle entendit de sa part.

« Au minimum, s’il vous plaît, j’aurais besoin d’une information vitale. Il y a quelque chose que je voudrais confirmer depuis un certain temps, » déclara Kizuna, toujours aussi sérieux.

Le visage désespéré de Kizuna avait même réussi à ébranler l’attitude d’Himekawa.

« Euh... qu’est-ce que c’est ? Je ne répondrai qu’à cette question, d’accord ? » demanda-t-elle.

« D’accord. Cela concerne l’Hybridation des Coeurs que nous avons faite avant. Lorsque j’ai sorti votre queue, j’aurais —, » commença-t-il.

À cet instant, c’était comme si l’atmosphère s’était gelée d’un coup.

« ... »

« ... »

« Euh... Himekawa ? » demanda Kizuna.

« ... C’est..., » commença Himekawa.

Une aura de fureur avait commencé à jaillir d’Himekawa.

« Attendez, Himekawa. Calmons-nous s’il vous plaît. Les humains peuvent utiliser des mots pour —, » commença Kizuna.

« NEROS !! » cria Himekawa.

L’atelier de données avait été détruit ainsi qu’un mur, il n’avait plus été possible de l’utiliser pendant un mois.

Et pour finir, voici un petit fait intéressant. Dans les quelques jours qui avaient suivi cet incident, la rumeur selon laquelle Hida Kizuna, surnommé Eros, allait produire et vendre des modèles réduits d’Himekawa Hayuru et cela s’était répandue comme s’il s’agissait de la vérité. Kizuna avait été au courant de cette rumeur après avoir reçu plusieurs douzaines de courriels pour des réservations provenant d’étudiants de sexe masculin de toute l’école.

***

Partie 2

Des nuages gris s’attardaient dans le ciel dont on ne pouvait pas déterminer s’il était de couleur rouge ou rose.

Un beau et radieux quadrilatère flottait dans le ciel teinté par le soleil du soir. Il s’agissait d’un quadrilatère gigantesque, avec son côté le plus long qui pouvait atteindre plus d’un kilomètre. Il reflétait en ce moment le coucher du soleil qui semblait onduler autour de lui.

Cette belle surface plate s’était alors déformée comme s’il y avait eu un renflement qui se produisait dessus. C’était comme si une pierre avait été jetée sur la surface de l’eau et une ondulation s’était répandue. Et puis, venant du centre de l’ondulation, des pièces métalliques grossières avaient fait leur apparition. Cela avait surgi à travers cette belle surface plane, révélant peu à peu sa forme. Cependant, la fin de ce qui apparaissait n’était toujours pas visible vu qu’il s’agissait d’un objet si grand et si long qu’on ne pouvait pas vraiment saisir jusqu’où il allait continuer.

« N’est-ce pas la flotte de Gravel-sama ? »

Les personnes levaient les yeux vers l’ombre gigantesque qui obstruait le coucher de soleil et qui apparaissait dans le ciel. Ils lâchèrent tous des voix emplies de joie.

Attirés par ces voix, des habitants de l’Autre Univers s’étaient précipités à l’extérieur de leurs maisons et des bâtiments, puis ils avaient tous levé les yeux vers le ciel, dans la direction du son produit par les mécanismes magiques du cuirassé.

« C’est vrai ! La flotte revient de la Lémurie — ! »

« Il s’agit du retour de Gravel-sama ! »

Les navires militaires apparaissant l’un après l’autre depuis l’entrée avaient été accueillis par le peuple sous les acclamations et les applaudissements.

Ces personnes s’étaient encore plus réjouies lorsqu’elles avaient aperçu sur le pont du navire, les silhouettes de Gravel et d’Aldéa.

« C’est une chose vraiment agréable d’être accueilli chaleureusement comme ça, ne le penses-tu pas ? » demanda Gravel.

« Gravel, je pense que c’est simplement ainsi, car tu es très populaire, » répliqua Aldéa.

La voix douce d’Aldéa avait fait que Gravel avait souri avec ironie.

« Quelle popularité ? Je ne suis qu’un simple chef de guerre, » répliqua Gravel.

Cependant, si l’on regardait le sourire de Gravel, il était évident pour tout le monde qu’elle n’avait pas trouvé cela si désagréable.

Gravel avait alors observé la ville de Gringam qui était le port d’attache de sa flotte.

La Ville de Gringam de l’Empire Vatlantis était une ville de province éloignée de la Capitale Impériale. Il s’agissait également d’une position stratégique pour le transport de fret, si bien qu’en dépit de son éloignement de la capitale, il s’agissait d’une ville riche matériellement et culturellement.

L’aspect de la ville donnait l’impression qu’elle ressemblait au paysage urbain de l’Europe dans le style gothique, possédant plusieurs tours pointus et de splendides structures en pierre s’alignant partout, donnant à la ville un profond raffinement.

Cependant, les bâtiments présents étaient particuliers et le pont soutenu par d’élégants piliers était étonnamment mince et en spirale alors qu’ils s’entrelaçaient avec des courbes fort complexes. De grandes maisons en pierre avaient été construites en hauteur, comme si elles avaient décidé d’ignorer les lois liées à la physique lors de leur construction, et cela donnait finalement un aspect très particulier à cette zone.

De plus, une différence de plus présente par rapport au monde humain se trouvait être les mécanismes appelés machine magique qui se trouvaient partout dans le lieu et qui émettaient une mystérieuse lumière. Ces machines étaient basées sur le pouvoir magique. Ce pouvoir magique était la source d’énergie et la ligne de vie de l’Autre Univers, qui le convertissait sous diverses formes, comme l’énergie qui ressemblerait à l’électricité, mais aussi en chaleur ou en froid.

Alors que la flotte traversait les cieux de la ville de Gringam, les navires descendaient progressivement en altitude avant d’atterrir sur un port construit sur la côte et spécialement prévu pour ça. De grosses vagues avaient alors été déferlées sur le port, mouillant les alentours.

Gravel et Aldéa avaient alors traversé le pont, se dirigeant vers les escaliers qui descendaient vers la jetée du port. Le pont du gigantesque cuirassé était presque aussi haut qu’un bâtiment de cinq étages, et donc c’était vraiment pénible d’en descendre. Mais même s’il s’agissait d’un navire de cette taille, les seules personnes qui étaient descendues de là étaient Gravel et Aldéa. Il n’y avait aucun signe de l’arrivée dans le port d’une autre personne.

Au moment où les deux filles étaient descendues de là, le cuirassé, non, toute la flotte avait semblé dérivée comme s’ils avaient été abandonnés. La flotte qui avait perdu son maître était vraiment comme une gigantesque pierre tombale, ou un obus abandonné sur un champ de bataille.

« Hé, Gravel. Qu’est-ce que tu vas prendre pour le dîner —, » déclara Aldéa.

Une gigantesque Arme magique humanoïde était alors descendue du ciel.

Le grondement du tonnerre avait résonné à ce moment-là, alors que le sol tremblait. La chose était descendue à une dizaine de mètres devant Gravel et Aldéa, alors que ses jambes s’étaient même enfoncées dans le sol. Le puissant impact avait fait voler les pavés de pierre environnants qui avaient été projetés sur plusieurs dizaines de mètres.

La hauteur totale de cette arme humanoïde était d’environ une quinzaine de mètres. Elle donnait l’impression d’être un Albatros décoré avec luxe. Le fuselage était revêtu de rouge et il affichait un symbole blanc. Pour une raison ou pour une autre, le symbole ressemblait au kanji de l’empereur ().

« Qu’est-ce qui se passe pour que cela arrive si soudainement !? Pourquoi l’Arme magique exclusive de la garde impériale vient-elle dans ce genre d’endroit ? » Aldéa avait crié avec indignation alors qu’elle n’arrivait pas à le garder en elle.

« Hahahaha, quelle belle façon de parler ? Peut-être que c’est trop de stimulation pour une paysanne, » une voix aiguë comme celle d’un enfant avait résonné dans les lieux.

« Cette voix... est-ce Ragrus ? » demanda Aldéa.

Il y avait une petite ombre présente sur l’épaule de l’Arme magique. Un large manteau inadapté à cette silhouette était présent sur ce corps. Le symbole peint sur l’Arme magique avait également été tracé de la même façon sur la cape rouge qui attirait vraiment l’attention. Cette couleur rouge voyant voltigea alors que le corps enveloppé dans une combinaison de pilote tomba au sol. Comme si elle ignorait la gravité, la personne était doucement descendue jusqu’au sol comme si elle utilisait une magie pour voler dans les airs.

La personne de petite taille arrivée devant Gravel et Aldéa se tenait debout et elle avait un sourire qui indiquait clairement qu’elle agissait de manière hautaine vis-à-vis des deux autres femmes. Le visage enfantin était entouré par deux grandes queues jumelles qui pendaient devant son corps. L’expression pleine de confiance donnait l’impression d’être un chat très hautain.

« Moi, Ragrus-sama, je viens expressément jusqu’à ce coin reculé pour vous voir ! Alors, soyez reconnaissantes, » déclara Ragrus.

« Faire ça pour une garde impériale qui s’enferme toujours à l’intérieur du château dans la capitale et qui sort jusqu’ici toute seule pour agir en tant que messagère ? Oh, c’est vrai. Comme c’est admirable, » Aldéa avait répondu sans même essayer de cacher son irritation.

« Je n’ai rien demandé venant de ta bouche si sale ! En plus, je ne suis pas venue seule ici, » déclara Ragrus.

« Eh ? »

Aldéa regarda autour d’elle, puis la silhouette d’une deuxième personne était apparue depuis les pieds de l’Arme magique.

Il s’agissait d’une femme mince et grande avec des cheveux bleu foncé. Elle portait le même manteau que Ragrus, mais elle avait de son côté un regard fuyant, comme si elle n’avait pas vraiment confiance.

« J’ai aussi emmené Valdy. Elle est ici pour être ma préposée ! » déclara Ragrus.

Valdy avait ouvert la bouche avec une certaine timidité. « Bonjour Gravel... euh, avez-vous vraiment trouvé Zeros... ? Est-ce bien la vérité...  !? »

Son attitude hésitante était vraiment le contraire à celle de Gravel.

« Qui sait, » répondit Gravel.

« Si c’est... merci, » déclara Valdy.

« Attends ! Qu’est-ce que tu fais en te retirant aussi facilement ? Gravel, Aldéa, je n’accepterai pas que vous me cachiez quelque chose ! » cria Ragrus.

Ragrus avait levé l’une de ses mains et un cercle magique s’était matérialisé dans les airs. De concert avec cet éclat, la lumière était apparue au sein de la flotte de Gravel. Les mécanismes magiques s’étaient déplacés et les tourelles des canons s’étaient mises à tourner. Les canons avaient été dirigés sur Gravel.

Gravel avait plissé les yeux en voyant ça.

« Alors tu as annulé ma formule magique et volé ma propriété, non ? » demanda Gravel.

« Hahaha, c’était trop facile ! Tu m’écoutes ? Nous comprenons déjà qu’Aldéa là-bas a obtenu les informations sur Zeros et elle s’est dirigée vers le monde de l’autre côté, Lémurie ! Maintenant, confesse-toi ! » déclara Ragrus.

« Mon Dieu, est-ce que c’est vrai ? C’est vraiment troublant, » Aldéa haussa exagérément les épaules.

« Mais, c’est juste un malentendu. Certes, on m’a donné des informations sur certains noyaux. Mais je n’ai jamais reçu d’informations spéciales concernant Zeros, » déclara Aldéa.

« Certes, nous avons confirmé qu’il existe plusieurs noyaux dans le monde, mais c’est tout. Nous n’avons jamais vu de Noyau répondant au nom de Zeros comme tu le dis... mais à part ça..., » commença Gravel.

Lorsque Gravel avait agité le bout de ses doigts, l’Arme magique exclusive de la garde impériale qui se tenait derrière Ragrus avait commencé à bouger. Le canon qu’il tenait dans sa main était dirigé vers Ragrus.

« Quoi... !? Attends ! Qu’est-ce que tu fais à l’Arme magique de quelqu’un ? » s’écria Ragrus.

« Ragrus, annuler ta formule magique est aussi quelque chose de simple à faire, » déclara Gravel.

Ragrus avait serré les dents vers Gravel qui avait de son côté un large sourire.

« Toiii... !! Comment oses-tu pointer une arme sur un garde impérial ? Crois-tu que tu t’en tireras comme ça !? » s’écria Ragrus.

« Ma flotte est sur le point d’être prise par un voleur. Alors je ne peux pas faire autrement, » déclara Gravel.

« Qui traites-tu de voleur ? Le fait de pointer ton arme sur nous, de la garde impériale, c’est la même chose que pointer ton arme vers l’empereur ! Comprends-tu cela ? » Ragrus avait crié avec de tels mots caustiques.

« Démon ! » cria Ragrus.

Le corps de Ragrus avait été enveloppé par une lumière rouge. Et puis cette lumière avait rapidement disparu et une armure magique de Démon s’était retrouvée sur le corps de Ragrus.

« Hahahahaha. Regarder les gens de haut est vraiment un bon sentiment, » déclara Ragrus.

Le visage de Ragrus qui riait avec force était maintenant dans la position où elles avaient besoin de lever la tête pour la regarder. L’Armure Magie Démon possédait une taille qui ne convenait pas au petit corps de Ragrus. Plutôt que de l’appeler une armure magique, il serait peut-être plus juste de l’appeler un robot. Juste l’unité de jambe qui avait enveloppé la jambe de Ragrus avait augmenté sa taille de plus d’un mètre. Et puis ce qui se démarquait le plus, c’était clairement les deux bras massifs, énormes et puissants. Suivant le mouvement des bras croisés de Ragrus, les bras du robot se déplaçaient de la même façon et croisaient les bras devant Gravel. Le manteau de Ragrus qui était trop grand en temps normal avait l’air petit en ce moment.

« À la place de l’empereur, que dirais-tu si je faisais un festival de sang pour toi, Gravel ? » demanda Ragrus.

« C’est vraiment une façon irrespectueuse de parler, de traiter l’empereur de Vatlantis au même rang qu’une petite voleuse, » déclara Gravel.

Les yeux de Gravel brillaient vivement. Elle avait alors crié. « Zoros ! »

Le corps de Gravel avait aussitôt été équipé d’une armure magique, Zoros.

Zoros était une armure magique à quatre ailes. La véritable identité de ces ailes se trouvait être des canons à particules placés en trois rangées, deux étaient en position symétrique à gauche et à droite sur le dos, et deux étaient équipés au niveau de la taille. Lorsque les canons tiraient, ils étaient dirigés vers l’ennemi et la direction pouvait être librement changée à tout moment. Sur cette armure, une lumière orange de la même couleur que les yeux de Gravel parcouraient sur la surface. Et puis, il y avait une autre chose qui se détachait, c’était la grande épée présente sur son dos.

Devant les deux individus qui se trouvaient à un moment critique, les yeux d’Aldéa brillaient de mille feux. Et puis elle avait crié d’une voix très excitée. « Zeel !! »

Six boucliers s’alignèrent instantanément devant Aldéa afin de protéger son corps.

« Ahh, ça fait palpiter mon cœur ! On dirait que ça va devenir une belle fête, » déclara Aldéa.

« Comme d’habitude, il y a toujours quelque chose qui ne va pas chez toi ! Aaah ! Bon sang —, je vais vous donner la peine de mort pour vous deux ici et maintenant ! » cria Ragrus.

« Attendez... Gravel. Euh, Raël..., » cria Valdy.

Valdy avait tenté de les arrêter. Une lumière de couleur bleu clair avait convergé sur son corps. L’armure magique Raël était maintenant équipée sur elle, et c’était comme si son corps était couvert de brume. Une belle luminescence bleu clair voyageait sur le long de son armure bleu-marine. Et ce qui se détachait d’elle le plus était les griffes brillantes et tranchantes présentes au bout des doigts de Valdy.

« Ne m’arrête pas, Valdy ! Je leur apprendrai ma véritable force... ! » cria Ragrus.

Le cou de Ragrus qui allait se précipiter vers l’avant avait été saisi par les griffes de Valdy qui se trouvait à plusieurs dizaines de mètres d’elle. Valdy ne bougeait pas vraiment de sa place, il n’y avait qu’une main partant du poignet qui flottait dans l’air près de Ragrus. Quant à Valdy, son bras était actuellement tendu vers Valdy, mais son bras à partir de son coude s’amincissait graduellement jusqu’à ce que la zone où son poignet était censé être disparaisse complètement.

« Kuh ! Je n’arrive pas à respirer... je, idiote, re, relâcher..., » balbutia Ragrus.

Son cou avait été tordu par la force motrice de sa propre armure magique. Cependant, la voix étouffée de Ragrus n’atteignait pas Valdy qui se tenait assez loin d’elle.

« Euh, Ragrus... s’il te plaît, je veux que tu te calmes. Si tu te bats... c’est dangereux, est-ce que tu le sais ? Tu pourrais te blesser... e, tout le monde, allons-y..., » balbutia Valdy.

« Je, je vais mourir — ... J’ai dit, retire ta main ! » cria Ragrus.

Lorsque Valdy avait relâché sa main, Ragrus s’était inclinée vers l’avant et s’était effondrée.

« Avais-tu prévu de me tuer !? » Ragrus avait eu les larmes aux yeux et avait crié furieusement sur sa partenaire.

Mis à part ces deux-là, Aldéa faisait du grabuge.

« Hé, hé ! Je me demande laquelle je devrais tuer. Gravel, laquelle veux-tu ? Bien sûr, je te donnerais celle que tu aimes et elle sera que pour toi ! Ahh, pour faire des gardes impériaux une proie pour toutes choses... Gravel, tu es vraiment adorable ! » déclara Aldéa.

« ... Aldéa, ferme ta gueule, » avec un visage amer, Gravel repoussa les dires d’Aldéa.

Valdy lui parlait timidement sans rencontrer leur regard.

« Désolée, Gravel... c’est certain, nous sommes aussi trop enthousiastes... mais, c’est parce que c’est une affaire importante... nous devons nous dépêcher. C’est pourquoi, ne vous fâchez pas..., » balbutia Valdy.

« Valdy, moi aussi, je n’aime pas les querelles inutiles. J’ai également l’intention de comprendre ta position. Si tu veux rentrer dans la capitale comme ça, je n’ai pas l’intention d’aggraver la situation plus que ça, » déclara Gravel.

« Eh —, » Aldéa avait fusillé du regard Gravel avec un visage insatisfait à mort.

Une Ragrus effondrée s’était finalement levée et elle avait levé l’un de ses bras. Le propulseur sur ses jambes avait émis de la lumière indiquant qu’elle rassemblait la puissance nécessaire au vol.

« Ne décidez pas comme vous voulez ! Il n’y a aucune chance de rentrer chez nous comme ça... Aahh ! » cria Ragrus.

Le cou de Ragrus avait été touché une autre fois par la main. De même qu’avant, il n’y avait qu’une main sortant à partir du poignet qui flottait en ce moment dans l’air. C’était évident avec un coup d’œil quant à savoir à qui était le bras sans même avoir besoin de le confirmer. C’était celui de Valdy qui était dans une pose comme si elle déplaçait une main dont le bout était coupé.

Ragrus avait alors perdu conscience et son armure magique avait été annulée au même moment.

« Ah... Ragrus, ça va ? Elle s’est évanouie... Que faire ? » demanda Valdy.

Le bras de Valdy était redevenu normal puis Valdy s’était précipitée nerveusement chez Ragrus et avait porté son petit corps sous les bras.

« Je suis désolée... Je te porterai immédiatement au lit…, » déclara Valdy.

Quand elle avait levé la main avec un visage tout désolé, le bout des doigts de cette main brillait. Sur ce, l’Arme magique exclusive aux gardes impériaux qui était maintenant sous le contrôle de Gravel s’était accroupie comme s’il avait entendu l’ordre de Valdy. Sa gigantesque paume se tourna vers Valdy et elle s’avança doucement.

Valdy sauta sur la gigantesque paume tout en portant le corps de Ragrus, puis elle se retourna vers Gravel.

« Gravel... à ce propos, compte vous rester ici pendant un moment ? » demanda Ragrus.

« Je suppose que oui. J’ai l’intention de me détendre un peu. Il y a beaucoup de choses que je voulais annexer dans la zone occupée nommée Okinawa de l’autre côté de la ville de l’Empire Vatlantis, mais il n’est pas nécessaire de se précipiter, » répondit Gravel.

Valdy n’avait répondu qu’un « qu’il en soit ainsi » puis elle s’était envolé dans le ciel en se tenant dans la paume de l’Arme magique.

En regardant cette silhouette s’envoler dans le ciel, Gravel chuchota à voix basse. « Aldéa. Ton histoire est-elle vraiment la vérité ? »

Aldéa regardait aussi le ciel et répondait d’une petite voix. « Ufufufu, en fait c’est vrai. La vérité, c’est que j’ai rencontré une personne intéressante dans l’atelier. Ensuite, elle m’a dit qu’elle m’enseignera un endroit où il y a un indice sur Zéros dans l’autre monde du côté de Lémurie. »

« Vraiment... pourquoi continues-tu à apporter des ennuis sans pause ? » demanda Gravel.

« Parce que je veux que toi, Gravel, tu puisses faire des réalisations, » déclara Aldéa.

« ... »

« Mais moi aussi, j’avais fait quelque chose de totalement arbitraire. Toi aussi, tu trouves ça intolérable qu’on laisse ça à la garde impériale ? » demanda Aldéa.

« Nous ne pouvons pas non plus le faire. Ces filles de la garde impériale ne penseraient certainement pas du tout aux dommages occasionnés à Lémurie si cela concerne la recherche de Zéros. Plutôt que de voler leur vie inutilement, il sera beaucoup plus profitable pour les deux parties de devenir des esclaves ou de semi-citoyens de Vatlantis, » déclara Gravel.

« ... Je sais, Gravel. Il y a encore une chose que j’ai à dire ici, » déclara Aldéa.

« Il y a encore quelque chose d’autre ? » demanda Gravel.

Gravel avait fait entendre une voix qui en avait marre.

« Il s’agit de la fille portant des Zéros, mais... elle a dit qu’elle s’appelle Aine, » annonça Aldéa.

Soudain, les yeux de Gravel s’ouvrirent grand alors qu’elle était état de choc.

« Si c’est le cas, il est encore plus important pour eux de ne pas le savoir. Si elles en entendent parler, les élites de la garde impériale marcheront en grand nombre vers Lémurie. Ils massacreront sans aucun doute tout ce qui se trouve sur leur chemin, » déclara Gravel.

« Alors, nous glisserons hors de portée de la garde impériale et nous irons de l’autre côté, non ? » demanda Aldéa.

« Oui, un navire suffira. Préparez un navire à longue portée, » déclara Gravel.

Avant que la garde impériale puisse être suspectée, elles captureraient Zeros.

C’était la seule façon de protéger l’avenir du peuple de l’Empire Vatlantis.

***

Partie 3

« Capitaine, le riz a fini de cuire, desu —, » déclara Sylvia.

Le lendemain matin, Sylvia était venue très tôt le matin même si c’était dimanche.

« Aujourd’hui, cela sera un petit-déjeuner standard de l’Angleterre, desu, » continua-t-elle.

Il était assis en face de Sylvia à la table du salon. Le repas cuit présent sur la table était entouré par de la vapeur.

« Ooh, ça a l’air délicieux. Itadakima — su, » déclara Kizuna.

Il y avait des pommes de terre, ainsi que du bacon et des saucisses rôties à la poêle. En plus de ça, il y avait des tomates et des œufs frits, ainsi que du ragoût de champignons et des fèves bouillies, le tout sur une seule assiette. Et puis il y avait des toasts.

La surface des pommes de terre était frite et croustillante tandis que l’intérieur était duveteux. Le bacon rôti était parfumé, et la saucisse débordait de jus de viande lorsqu’elle était mordue. Les fèves bouillies étaient vraiment délicieuses avec sa superbe sauce. En ne mangeant que la cuisine de Sylvia, il en était venu à penser que la remarque quant à la façon dont la cuisine anglaise était mauvaise ne pouvait être qu’un mensonge.

« Sylvia, tu es vraiment douée pour cuisiner, hein, » déclara Kizuna.

« Hehehe, c’est un honneur d’être louée, desu, » répondit Sylvia.

« Non, ce n’est pas seulement de la flatterie, car c’est vraiment délicieux. En matière de cuisine, je pense que personne dans Amaterasu ne peut t’égaler, » déclara Kizuna.

Il y avait aussi quelqu’un qui avait bien transformé un sandwich d’un dépanneur en repas maison. Eh bien, il avait quand même été heureux par le sentiment se trouvant derrière cet acte.

« Sylvia, tu peux vraiment devenir une bonne épouse en étant ainsi, » déclara Kizuna.

« Fumyu !? » Sylvia avait produit un gazouillis bizarre et avait tenu sa cuillère dans sa bouche. « Une épouse, desu — !? C’est... c’est trop soudain. »

Sylvia avait alors soulevé la frange de son tablier afin de dissimuler son visage avec le tablier.

« Sylvia n’est pas encore à l’âge où elle peut épouser, desu... mais, si c’est Capitaine..., » Sylvia bougeait sur elle-même alors qu’elle était mal à l’aise et elle chuchota quelque chose d’inintelligible.

Qu’est-ce qui ne va pas chez elle ? Son visage est tout rouge. A-t-elle de la fièvre ? Se demanda Kizuna.

« Eh bien, Capitaine, tant qu’il y a de l’amour, cela n’a pas d’importance..., » continua Sylvia.

Sylvia le regardait avec des yeux humides en raison des larmes qui s’assumaient dans les coins de ses yeux.

« Sylvia, tu vas bien ? Est-ce que tu es en santé là ? » demanda Kizuna.

« Capitaine, combien d’enfants veux-tu avoir, desu ? » demanda Sylvia.

« ... Qu’est-ce qu’il y a à demander ça si soudainement ? » demanda Kizuna, perplexe.

De quoi parle cette fille qui a l’air d’être dans une école primaire ? se demanda Kizuna.

« Mais, à la place de parler de cela, qu’en est-il de l’école ? Il n’y a pas de problème de ce côté-là ? » demanda Kizuna.

« – Ah, tout va bien. Je travaille dur dans mon travail scolaire et ma formation militaire, desu, » répondit Sylvia.

Sylvia s’était levée en pleine agitation et elle avait commencé à ranger la table après qu’ils aient fini de manger.

« Je nettoierai aussi la chambre après ça, desu, » annonça Sylvia.

« Non, s’il te plaît, ne me gâte pas tant que ça. Je peux faire à peu près tout ça tout seul, » déclara Kizuna.

« Non, Sylvia n’est pas utile pour le capitaine dans les batailles, desu. C’est pourquoi je veux aider le capitaine d’une manière qui me soit accessible, desu, » déclara Sylvia.

La silhouette de Sylvia avait disparu dans la cuisine.

« Ah, mais, depuis un certain temps, la formation à l’utilisation de l’Équipement Technique a commencé, desu. Je vais travailler dur pour que je puisse aussi être utile rapidement pour le capitaine dans la bataille, » déclara Sylvia.

L’Équipement Technique ? Ahh ! Cette chose que notre étudiant qui avait utilisé pour s’échapper avec ses livres pornos avant ça, pensa Kizuna.

Il s’agissait d’une réplique des Heart Hybrid Gears créée avec la technologie existante. Même sans noyau installé, c’était une excellente chose où l’on pouvait l’utiliser pour s’entraîner avec un Heart Hybrid Gear. La réplique avait également une capacité assez élevée.

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, il n’avait jamais vu la silhouette de Sylvia à l’école... bien qu’il ait entendu de sa sœur qu’elle était une excellente élève lorsqu’elle lui avait été présentée.

« Dans ce cas, Sylvia, je veux te voir lors de ton entraînement, » déclara Kizuna.

« Vraiment, desu !? » La tête de Sylvia était sortie de la cuisine alors qu’elle demanda ça. « Je suis heureuse, desu ! Sylvia est vraiment en pleine forme maintenant. »

Elle avait serré son petit poing avec un sourire joyeux qui semblait vraiment empli de bonheur.

« Alors Capitaine ! Quand viendras-tu, desu !? Viendras-tu aujourd’hui, desu !? » demanda Sylvia.

« N-Non, j’ai promis à Aine que j’irai au labo avec elle aujourd’hui. Je suis désolé de devoir décliner, » répondit Kizuna.

Kizuna avait alors regardé sa montre et il s’était levé de sa chaise.

« Le labo, est-ce le Laboratoire Nayuta, desu ? » demanda Sylvia.

« Oui, il s’agit de l’examen périodique... Il y a aussi quelque chose sur quoi je veux enquêter un peu plus aujourd’hui, » répondit Kizuna.

***

Partie 4

L’examen périodique avait pour but de confirmer s’il y avait une anomalie dans le corps ou dans le Noyau, et c’était pour ainsi dire un examen médical. Kizuna, qui avait terminé son check-up un peu avant ça, attendait maintenant Aine dans le couloir. Après environ cinq minutes d’attente, la porte s’était ouverte et Aine était sortie.

« Aine, as-tu le temps après ça ? » lui demanda Kizuna.

« Le temps ? Pour cela, je déciderai du changement dans mon horaire en fonction du contenu de l’invitation ? Si c’est pour quelque chose d’insignifiant, je n’ai pas le temps, s’il s’agit de quelque chose qui a attiré mon attention, je trouverai le temps, » répondit Aine.

Comme à son habitude, cette fille parlait toujours si crûment.

Aine s’était retournée sur place et, d’un mouvement de pivot, elle s’était placée pour faire face à Kizuna. La tenue médicale blanche d’une seule pièce s’étendait en douceur sur son corps. Cela donnait l’impression de pouvoir apercevoir sa culotte lorsqu’elle agissait ainsi, mais il essayait de ne pas y prêter attention.

L’habit d’un blanc pur d’une seule pièce, dont l’emmanchure était largement ouverte, était différent de l’uniforme qu’il connaissait, et il dégageait de là une sensation de fraîcheur. Tout en ressentant une légère nervosité, Kizuna répondit Aine.

« Je veux aller voir le quartier résidentiel du labo. Je parle avant tout de la pièce où nous vivions ici quand nous étions enfants, » répondit Kizuna.

« C’est... oui, c’est bien, » déclara Aine.

Elle s’était montrée un peu inquiète face à la demande, mais elle l’avait acceptée sans hésiter après une courte réflexion.

« C’est vrai, j’en suis ravi. Alors, par ici, » déclara Kizuna.

Tous les deux s’étaient ainsi dirigés vers la zone résidentielle où ils n’avaient plus l’habitude d’aller. Après avoir traversé un couloir qui ressemblait à celui d’un hôpital, la porte qui était leur destination s’était ouverte.

« C’est la pièce que j’utilisais quand j’étais dans ce labo, » déclara Kizuna.

Aine et moi avons passé un long moment avec ma mère dans ce Laboratoire Nayuta. Même si les autres ne trouvent rien, dans notre cas, nous découvrirons peut-être quelque chose, alors qu’il pensait ainsi, Kizuna avait d’abord visité la pièce où il vivait dans le passé.

« Cette pièce... comme c’est surprenant. C’est toujours la même disposition que par le passé, » déclara Kizuna.

À l’intérieur de la chambre qui avait la taille de douze tatamis, il y avait un lit et un bureau, ainsi que des étagères et également un placard. La disposition de la pièce n’avait presque pas changé par rapport à l’image présente dans sa mémoire. Que ce soit le lit ou le bureau, ou même le papier posé sur le bureau, c’était comme si le temps s’était figé depuis sept ans, et tout était laissé tel quel.

« Oui, c’est vraiment... nostalgique, » murmura Aine avec une émotion profonde dans sa voix.

« Aine. Es-tu déjà entrée dans ma chambre ? » demanda Kizuna.

« Oui. Oui. Bien que ce soit après ton départ. La personne qui m’a précédée, quel genre de personne était-elle... ? C’était amusant de penser à ça en raison des diverses choses présentes ici, » répondit Aine.

N’ai-je rien mis d’embarrassant dans cette pièce ? Se demanda Kizuna.

Kizuna regarda alors l’intégralité de la pièce. Il y avait des objets comme des photos et des jouets qui ne ressemblaient à rien de bien important pour d’autres personnes. Mais chaque chose dérangeait son cœur quand il les avait vus. D’une manière ou d’une autre, il avait le souvenir de toutes ces choses ici, et ce souvenir lui avait ébranlé le cœur avec une intense force. Quoi qu’il arrive, il ressentait une profondeur douleur en pensant à tout cela.

Il avait essayé d’examiner diverses choses, mais le résultat avait été qu’il avait seulement compris que presque tout était resté intact depuis son départ. C’était la pièce où il vivait tous les jours. Comme prévu, il n’y avait aucun indice ici.

« Et si l’on jetait un coup d’œil à ta chambre, Aine ? » lui demanda Kizuna.

« Eh ! » s’exclama Aine.

Ah, bien que ce ne fût qu’une enfant, c’est encore la chambre d’une fille. C’est peut-être un peu trop indélicat de ma part, pensa Kizuna.

« ... Je suppose que c’est bon, allons-y, » cependant Aine hocha bientôt la tête.

Elle était sortie de la pièce et s’était placée devant la pièce voisine. « C’est ici. »

... Donc c’est juste à côté de la mienne, pensa-t-il.

« Mais, je pense que c’est la même chose que ta chambre, Kizuna. Il n’y a vraiment rien qui soit particulièrement spécial à examiner, » déclara Aine.

Dès qu’ils étaient entrés dans la pièce, il avait compris le sens des paroles d’Aine.

Il n’y avait rien.

C’était une chambre d’un blanc pur sans fenêtre. Les meubles à l’intérieur n’étaient qu’un lit fixé au mur et la porte d’un placard de l’autre côté.

« C’est... est-ce que tes possessions ont été enlevées d’ici ? » demanda Kizuna.

« Non. Rien n’a changé depuis le passé. »

Lorsque la porte coulissante du placard avait été ouverte, il n’y avait qu’à peine quelques vêtements occidentaux accrochés dedans.

« C’est toujours ainsi que quand je vivais dans cette pièce, » déclara Aine avant de s’asseoir sur le lit.

« C’est... c’est vrai, » Aine avait rétréci les yeux et regarda autour d’elle. « Quelle nostalgie ! »

« Aine, n’était-ce pas dur pour toi ? Ça ne te met pas mal à l’aise ? » demanda Kizuna.

« Hmm, t’inquiètes-tu pour moi ? Mais malheureusement, que ce soit quant à l’expérimentation et aussi envers cette pièce, je ne ressens aucun mécontentement, » répondit Aine.

« Si c’est le cas, alors... eh bien, c’est très bien, » déclara Kizuna.

« Je ne comprenais même pas ce que je voulais à l’époque, alors je ne ressentais même pas d’insatisfaction. Cependant..., » commença Aine.

Kizuna s’était assis à côté d’Aine.

« Où est passé le garçon qui vivait dans la chambre à côté de la mienne ? Je me suis souvent demandé ça pendant cette période, » déclara Aine.

Aine et moi ne nous sommes croisés pendant une courte période de temps. Aine est venue au Laboratoire Nayuta alors que j’ai été forcé de quitter cet endroit dès son arrivée. Parce que ma mère avait obtenu un nouveau sujet d’expérience excellent que représentait Aine, j’ai été écarté comme un déchet, pensa Kizuna.

Aine avait alors continué. « Il y avait diverses choses placées à l’intérieur de la chambre du garçon. “Pourquoi ce genre de chose est-elle ici ?” “Quel genre de personne est-il ?” Je pensais à de telles choses à l’époque. »

« Est-ce que c’est si…, » commença Kizuna.

« Mais quand je l’ai finalement rencontré, je n’aurais jamais pensé que ce n’était qu’un pervers qui caressait les seins de quelqu’un qu’il venait à peine de rencontrer, » déclara Aine.

« Ce n’était pas de ma propre volonté ! De plus, c’était une situation d’urgence ! » s’écria Kizuna.

Un petit rire se fit entendre.

— Cette fille, pensa Kizuna.

« Hey, Aine, pendant que tu te sens nostalgique, veux-tu essayer une expérience ? » demanda Kizuna.

« Expérience ? » lui demanda Aine.

« Quand nous étions enfants, nous faisions des expériences ici. Si nous essayons maintenant de faire une expérience imaginaire, nous pourrions peut-être nous rappeler quelque chose de cette époque que nous avions complètement oublié, » expliqua Kizuna.

« C’est très bien. Mais qu’allons-nous faire en tant qu’expérience ? » demanda Aine.

« L’Hybridation des Coeurs, » déclara Kizuna.

Aine avait reculé avec un élan étonnant jusqu’à ce que son dos heurte le mur en produisant un bruit sourd.

« Par coïncidence, ton Compteur Hybride a aussi beaucoup souffert. Dans ton combat avec Aldéa, et ensuite avec ta grande activité dans la bataille de la flotte, tu as épuisé beaucoup de ta réserve, n’est-ce pas ? » demanda Kizuna.

« J-Juste ici ? Maintenant ? Nous, eh bien, ça ne me dérange pas particulièrement, ce n’est pas une grosse affaire, mais, même si ce n’est pas critique en ce moment, je pense que c’est toujours bien de le faire, non ? » demanda Aine.

Aine s’était couvert la tête avec la couverture pliée, puis elle avait serré ses genoux avec ses mains. C’était comme une forteresse de couverture où elle se cachait, elle lui faisait face à une bataille de siège.

Kizuna soupira.

Où se trouvait son attitude agressive qu’elle avait avant d’obtenir l’Armement Corrompu ? Mais il est vrai qu’il savait que, cette fois-là, elle était résolue par son désespoir, car elle l’avait affronté avec même la détermination de mourir après ça.

C’est pourquoi même une timide Aine pouvait agir de la manière qui pouvait être vue comme audacieuse.

Il l’avait parfaitement compris.

Cependant, maintenant qu’elle avait déjà fini d’expérimenter jusqu’à l’Hybridation Culminante, n’était-il pas normal qu’elle s’y habitue un peu plus ?

Kizuna était proche de perdre toute volonté devant Aine qui le regardait avec un visage rouge qui semblait vouloir pleurer n’importe quand.

Il avait été amené à se souvenir de l’époque antérieure, des difficultés qu’il avait traversées lorsqu’ils allaient sauver Himekawa.

{― Revoyons la tactique de Nee-chan. D’abord Aine, tu abattras le porte-avions de l’ennemi de loin avec l’Armement Corrompu. Yurishia, qui est déjà dans le ciel, se dirigera vers le porte-avions et me déposera. Yurishia attirera l’ennemi qui aura perdu son sang-froid et se retirera de cet endroit. Alors j’aurai Himeka — Aine, tu m’écoutes ?}

{Oui, je le sais déjà. Il n’y a pas de temps avant le début de l’opération, n’est-ce pas ? Et si on faisait vite l'Hybridation Culminante ?}

{ ... Si c’est ce que tu penses, alors ouvre la porte.}

Il avait passé trois heures à convaincre Aine qui s’était enfermée dans une pièce, puis, après être entré à l’intérieur, il avait passé quatre heures jusqu’à ce que la Hybridation Culminante commence.

« Aujourd’hui est un mauvais jour. Je pense qu’il vaut mieux le faire une autre fois, » déclara Kizuna.

Et maintenant encore, elle plaçait ses membres comme une tortue et durcissait solidement sa défense. Elle était immobile comme une montagne.

Nous l’avons déjà fait auparavant ! Il avait voulu crier cela. C’était tout simplement à quel point Aine était emplie de honte face à cela. Elle parlait hautainement avec sa bouche de vipère, mais quand le moment était venu, c’était ainsi qu’elle s’était comportée après la première fois.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? Où est passée toute cette vigueur que tu avais eue la première fois ? » demanda Kizuna.

« Je-je ne sais pas. C’est ce que je voudrais bien savoir. Avant... Je me sentais un peu plus calme. Mais, depuis que j’ai fait l’Hybridation Culminante avec toi... c’est étrange. C’est embarrassant d’imaginer la Hybridation des Cœurs... c’est impossible. C’est sûrement à cause de l’effet secondaire ou de quelque chose comme ça. Ce n’est pas comme si nous allions vers une attaque en urgence. C’est acceptable même si nous ne le faisons pas maintenant, n’est-ce pas ? » demanda Aine.

Il était certain qu’ils n’allaient pas sortir en toute hâte en ce moment. Mais si c’était le lui d’avant, il respecterait le sentiment d’Aine et ferait ce qu’elle lui avait demandé. Cependant, à l’heure actuelle, la situation était différente.

« Nous ne savons pas quand Ataraxia entrera en situation de combat. Si à ce moment-là, ton Compteur Hybride tombe à zéro —, » commença Kizuna.

— Aine, tu vas mourir.

Voilà ce qui va se produire si je la laisse faire.

Je ne peux absolument pas le permettre.

« Hyauu !? » s’écria Aine.

Il avait déplacé la couverture et s’était placé plus proche d’elle. Puis il avait fait ramper sa main sur la cuisse lisse de la jeune femme.

« Ne… Ne fais pas ça…, » s’exclama Aine.

Aine avait paniqué et il avait à nouveau saisi la couverture. Il n’avait pas perdu de temps pour enlacer Aine avec force.

« Ah... »

Puis sa résistance s’était relâchée. Dès ce moment-là, il avait commencé à déboutonner nonchalamment les boutons se trouvant à l’arrière de son unique habit.

Aine qui avait remarqué qu’elle était en train de se faire déshabiller avait poussé un petit cri, mais elle était déjà trop tard. Il avait enlevé l’habit blanc de son épaule et sa poitrine enveloppée dans des sous-vêtements blancs purs était apparue de dessous.

« C’est vraiment sans vergogne… ! » murmura Aine.

Aine cachait ses seins avec ses deux mains. Cependant, Kizuna souleva le bord de la couverture et il rampa à l’intérieur. Si le fond était cloué vers le bas, alors il passerait par le haut. Et si le dessus était bloqué, alors il attaquerait par le bas. Aine était paniquée et ne savait pas ce qu’elle devait faire face à ça.

« Comme ça, tu ne seras pas gênée, n’est-ce pas ? » demanda Kizuna.

« Eh…, » s’exclama Aine.

Kizuna avait montré son visage proche de l’épaule d’Aine, souriant avec malice. Il avait rapproché son visage avec les deux individus dans une posture d’enfants enveloppés dans une couverture, se tenant côte à côte.

Cependant, sous la couverture, des corps et des événements qui ne pouvaient pas être associés aux enfants avaient été réalisés.

« Ce-Certainement, je ne peux pas voir, mais... ce n’est pas le problème, » déclara Aine.

La main de Kizuna avait touché le bonnet du soutien-gorge qui semblait un peu dur. Sous cette dureté, un objet d’une douceur absurde se cachait.

« Kya, au... — ! » s’exclama Aine.

Il avait en mémoire les données de tous les Hybridations des Coeurs et les Hybridation Culminante avec Aine jusqu’à présent. C’était une bonne occasion de le démontrer en action. La main de Kizuna tâtonnait, caressant le haut du corps d’Aine. Et puis son index avait glissé vers le haut puis vers le bas en touchant la peau pendant tout ce temps.

« Yaa... nn, » Aine se tordait le corps et élevait une voix paniquée.

Bon, c’est parti.

{Kizuna, êtes-vous là ?}

« UWAAAA ! » s’écria Kizuna.

Soudain, une fenêtre était apparue au milieu de la pièce. Le texte avait été tapé et il apparaissait sur la fenêtre, couvrant le visage sans expression de Kei.

{Si vous enquêtez sur le professeur Nayuta, je pense qu’il vaut mieux que je vous offre l’information de quand elle a disparu.}

« Eh, ah, cela serait certainement utile, » déclara Kizuna.

— Merde, je devrais lui dire de me le dire plus tard !

{ ... Néanmoins, votre relation entre vous est vraiment bonne. La vision de vous deux enveloppés dans une couverture comme ça est vraiment comme des enfants proches l’un de l’autre. Par hasard, est-ce que vous vous souvenez du passé ?}

« Nous, eh bien, quelque chose comme ça, » déclara Kizuna.

« Menteur. Il n’y a pas de souvenirs comme ça... les enfants ne feront pas quelque chose de pervers comme tu le fais, » murmura Aine à elle-même.

{La dernière fois que nous avons confirmé l’emplacement du Professeur Nayuta, c’est lorsque le 2e Conflit avec l’Autre Univers s’est produit et que le megaflotteur du Japon s’est connecté avec Ataraxia.}

Ils écoutaient l’histoire calmement, mais sous la couverture, Aine n’était qu’en sous-vêtements. Et puis, la main gauche de Kizuna était encore sur le dos d’Aine. Que doivent-ils faire ?

Quand il regardait le visage d’Aine de profil, il pouvait voir qu’elle était très nerveuse. Le fait de réaliser des choses perverses comme ça, alors que cela n’était même pas une mission, lui faisait se demander continuellement si c’était quelque chose de bien ou non à réaliser. En pensant ça, son cœur ne pouvait pas s’arrêter de battre avec force.

Mais, dans les documents qu’il avait lus dans le but de réaliser de meilleur Hybridation des Coeurs, il avait été écrit que la honte avait le même sens que l’excitation. Si c’était le cas, n’était-ce pas plutôt une chance ?

Kizuna avait cherché le crochet du soutien-gorge.

Aine se tourna vers lui avec un visage raide. Le mouvement de son cou était si forcé qu’il avait l’impression qu’il émettait un son grinçant *gigi*. Ses yeux semblaient parler. Ne me dis pas... dans ce genre de situation ?

Le crochet s’était retrouvé détaché.

« ~ ~ — !? »

La bouche d’Aine s’était ouverte puis elle s’était fermée. Elle voulait se plaindre, mais ce serait plus embarrassant d’être exposée, alors elle ne pouvait rien dire.

{Hm ? Quelque chose ne va pas ?}

« Non, rien du tout. Pouvez-vous continuer l’histoire ? » demanda Kizuna.

« Hiu — ! »

Le corps d’Aine était légèrement courbé vers l’arrière. La main de Kizuna tâtonnait la poitrine qui avait perdu sa protection.

Mais ton visage a l’air empli de douleur, ta voix aussi... vas-tu vraiment bien ? Se demanda Kizuna.

« Ce n’est... ce n’est pas... une telle chose, » elle répondit ainsi en regardant sévèrement Kizuna avec les yeux mouillés par les larmes.

Mais, c’était inutile, peu importe à quel point elle le fusillait du regard. La sensation de plus en plus forte qui poussait progressivement vers l’intérieur de la paume de Kizuna révélait fidèlement qu’Aine se sentait excitée dans cette situation.

Le sein qui était grand comme un melon tremblait quand il le souleva. Il jouait avec lui comme un jouet. Peu importe combien il jouait avec, il ne s’ennuyait nullement. Chaque fois qu’il tremblait comme de la gelée, un soupir s’échappait hors de la bouche d’Aine.

Aine se mordait les lèvres pour que sa voix ne sorte pas alors qu’elle baissait les yeux. Sans même s’en soucier, la main de Kizuna jouissait de la sensation procurée par la poitrine d’Aine.

Il ne voyait pas la forme de la poitrine, mais il rêvait de la forme qui offrait une sensation agréable que sa main et ses doigts percevaient. À l’heure actuelle, quel genre de forme prenait-il et quel genre de couleur l’avait-il teinté ? En faisant cela de cette manière, la poitrine d’Aine qui était cachée par la couverture était plusieurs fois plus obscène que lorsqu’il la regardait directement.

{La dernière fois que j’ai vu le professeur, c’était lorsque je vérifiais le noyau restant des Heart Hybrid Gears. Le professeur a dit qu’il pourrait y avoir une fonction cachée... comme qu’elle nous a dit qu’elle se concentrerait sur la recherche et couperait toute communication avec l’extérieur, le professeur a bloqué tout accès du monde extérieur.}

Il n’arrivait pas à se concentrer, alors il avait relu les lettres affichées sur la fenêtre jusqu’à trois fois. Même ainsi — Ohh !?

Il avait ressenti une sensation qui l’avait refroidi en niveau de son entrejambe. Le souffle d’Aine était rude et elle l’avait regardé avec une expression provocatrice. La véritable identité de la sensation sur son entrejambe était les doigts fins d’Aine. Maintenant qu’elle l’avait attrapé, elle essayait de lui résister.

 

 

Mais il trouvait ça commode. Kizuna avait aussi fait glisser ses doigts loin des seins, vers le nombril, puis l’abdomen. Et même pendant ce temps, le corps d’Aine avait eu des convulsions. Ignorant la volonté d’Aine, son corps réagissait arbitrairement par plaisir.

« — mm, ku... uu »

Son apparence qui tentait désespérément de résister était terriblement mignonne.

À l’instant où il pensait à cela, une lumière rose s’était mise à apparaître dans les yeux de Kizuna. Et puis un changement s’était également produit sur le visage d’Aine qui s’était reflété dans ses yeux. La lumière bleue avait commencé à mouvoir à l’intérieur des yeux d’Aine.

{C’est pour ça qu’on ne sait pas quand le professeur est parti.}

Ce fut le présage le plus rapide de Hybridation des Coeurs par rapport à tout ce qui existait jusqu’à présent. En d’autres termes, c’était,

— qu’Aine ressentait de l’excitation sexuelle au même moment où elle se sentait gênée.

C’était comme la scène de SM de Yurishia et la scène de cosplay de Himekawa dans la Chambre d’Amour.

Kizuna poussa avec force sa main entre les cuisses fermées d’Aine. Aine essayait aussi désespérément de garder cet endroit fermer. Cependant, le bout des doigts de Kizuna avait atteint son lieu secret.

« Aaaa... »

C’était comme si Aine se sentait désespérée, et comme si elle était dépassée par l’émotion, elle élevait une voix haletante.

{Le 2e conflit contre un Autre Univers s’est déroulé il y a sept mois. Les flotteurs régionaux qui sont partis de chaque région ont convergé dans l’océan Pacifique, le travail de liaison a été terminé il y a cinq mois. L’instant où le professeur Nayuta a disparu d’Ataraxia a été constaté il y a trois mois à partir d’aujourd’hui. Quelque part dans les deux mois intermédiaires, la disparition du professeur Nayuta — }.

« Guuh ! YAAAAAAANNNNNNNNNAAAAAAAA ! » Comme une digue se brisait, une voix coquette était sortie de la bouche d’Aine.

Et puis, l’onde de lumière de Hybridation des Coeurs était sortie du corps des deux individus. Des ondes lumineuses bleues et roses se répandirent à l’intérieur de la pièce, alors que leur rayonnement remplissait l’environnement.

{ ... Vous deux, qu’est-ce que c’est ?}

La fenêtre de Shikina qui était sûrement étonné de ce qui s’était passé avait soudainement disparu avec ces mots comme fin de la discussion.

En même temps, l’éclairage de la pièce avait disparu. Même les bruits générés par le climatiseur et l’éclairage avaient disparu et étaient devenus inaudibles. La pièce sans fenêtre s’était retrouvée dans l’obscurité. À l’intérieur d’une telle obscurité noire, il n’y avait que Kizuna et Aine qui semblait flottée là. Les vestiges de l’Hybridation des Coeurs avaient fait que leur corps émettait faiblement de la lumière. Cependant, l’obscurité de la pièce semblait absorber complètement cette lumière.

« Ki-Kizuna ? » murmura Aine.

Seule la voix anxieuse d’Aine pouvait être entendue, elle pressait son corps mou vers lui. Kizuna enlaçait le corps d’Aine afin de la rassurer. Ses épaules se soulevaient de haut en bas en raison de l’excitation procurée par l’Hybridation des Coeurs.

« Je suppose qu’il y a une panne de courant. Tu n’as pas besoin de t’…, » commença Kizuna.

Une grande fenêtre blanche bleutée était apparue au milieu de la pièce.

Dans cette fenêtre, une femme avait été projetée. C’était comme si l’image les observait, elle les regardait fixement de face. L’image était celle d’une belle femme à la peau claire et aux longs cheveux noirs. Les yeux en amande et les lèvres rouges étaient légèrement souriants. Cette apparence ressemblait à Reiri comme des sœurs.

— Ka,

« Kaa-san !? » s’écria Kizuna.

C’était Hida Nayuta. Cette apparence n’avait presque pas changé par rapport à sa mémoire d’enfant. Était-ce une image du passé, ou bien n’avait-elle pas du tout vieilli ?

« Professeur Nayuta... est-ce que c’est réel ? Que se passe-t-il… ? » demanda Aine.

Aine aussi avait été secouée par ce qui s’était soudainement produit.

« Kaa-san ! Réponds-moi, où es-tu en ce moment ? » demanda Kizuna.

{Enregistrement automatique de l’expérience d’aujourd’hui. Le taux d’activation du noyau est détecté comme étant supérieur à 70 %. Le succès de Hybridation des Coeurs est confirmé.}

Kaa-san ?

« Ne me dis pas, est-ce que cela fait partie du système d’expérimentation ? N’est-ce pas une communication ? » demanda Kizuna.

La Nayuta à l’intérieur du moniteur n’avait rien répondu. En échange d’une réponse, des fenêtres de différentes tailles étaient apparues l’une après l’autre. Toutes les fenêtres affichaient des informations sur les mesures. Les lettres et les chiffres apparaissaient à une vitesse que l’œil ne pouvait pas suivre.

« Kizuna... c’est…, » commença Aine.

La fenêtre qu’Aine pointait du doigt avait un enfant affiché dedans.

« C’est…, » commença Kizuna.

Moi, hein.

La vidéo avait commencé à être rejouée en réaction à sa voix. L’enregistrement vidéo du laboratoire lorsqu’il était enfant et les paramètres de l’appareil de mesure étaient affichés.

{Je ne peux plus m’attendre à des résultats venant du Noyau de Kizuna. Cependant, pour déterminer s’il s’agit de la norme ou de l’exception, il est nécessaire de recueillir des données auprès d’autres noyaux. Actuellement, les enfants qui deviendront candidats sont rassemblés et sélectionnés. La sélection humaine est effectuée avec soin. En cas de mauvaise affinité avec le Noyau — .}

C’était le rapport de sa mère en ce qui concernait cette expérience.

Ils se promenèrent à l’intérieur de la pièce et regardaient les fenêtres une par une.

« Aine, des expériences ont-elles aussi été réalisées dans cette pièce ? » demanda Kizuna.

« Non... c’est la première fois que je vois ce genre d’interface, » répondit Aine.

En réaction aux deux voix, les fenêtres s’étaient fermées et une nouvelle fenêtre était réapparue.

Une opération erronée s’était-elle produite à cause de la saisie vocale ?

La fenêtre était alors apparue qui projetait une fille aux cheveux argentés.

« Aine…, » murmura Kizuna.

Une grande fenêtre s’était ouverte devant Kizuna.

{Elle s’appelle Aine Chidorigafuchi. Son nom de famille vient de l’endroit où elle a été découverte, et son nom est choisi parmi les quelques mots auxquels elle a réagi. Le Noyau équipé en elle est Zeros.}

« Équipé... à cette époque, le Noyau était déjà installé en toi ? » demanda Kizuna.

Une nouvelle fenêtre était à nouveau apparue devant Kizuna.

{Actuellement, il y a trois Heart Hybrid Gears en activité à Ataraxia. Cependant, je ne suis pas arrivée à l’explication du puzzle. La technologie en ce qui concerne le Noyau est encore un mystère. À partir de maintenant, j’ai l’intention d’aller travailler sur le terrain.}

Sur le terrain, travailler, elle a dit... où dans le monde irait-elle ?

Le professeur Nayuta avait parlé avec un sourire calme et sans hésitation.

{De l’autre côté de l’Entrée.}

***

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