Masou Gakuen HxH – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 4

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Chapitre 2 : La belle femme du pays des ruines

Partie 4

Kizuna et Himekawa se tenaient tous les deux debout dans le centre-ville de Guam qui était actuellement illuminée par le clair de lune.

Autrefois, il s’agissait de la rue principale destinée aux touristes. Cependant, en ce moment, aucune trace de tout cela ne pouvait être vue qui pourrait laisser penser ça.

« Quelle cruauté... ! » déclara Himekawa alors qu’elle regardait ce paysage avec stupéfaction.

Ce qui s’était répandu devant leurs yeux était une zone totalement en ruine.

Aucun des bâtiments alignés des deux côtés de la rue n’était encore utilisable et en assez bon état pour permettre le moindre visiteur. En raison des informations qu’ils avaient eues sur la situation de cette zone avant le 2e Conflit avec un Autre Univers qu’ils avaient étudiée hier, ils savaient qu’il devrait y avoir des magasins vendant des produits de marque de haute classe alignée à cet endroit. Mais en ce moment, tout cela avait été transformé en une montagne de décombres.

Il y avait quand même des bâtiments qui étaient toujours debout, mais quoi qu’il en soit, tous étaient inclinés et de nombreux trous pouvaient être visibles en ce moment. Tout cela pourrait être les traces d’un bombardement qui avait frappé la zone. De plus, il y avait sûrement eu un grand incendie qui s’était produit ici en vue de certaines traces clairement visibles. Pour le dire simplement, de nombreux bâtiments avaient des traces noires d’un incendie qui pouvait être vu ici et là.

Même les bâtiments qui avaient eu le moins de dégâts avaient eu leurs portes défoncées. Un grand nombre de lunettes étaient dispersées dans la zone en provenance d’un magasin proche. Après avoir jeté un coup d’œil à l’intérieur de ce magasin, ils ne virent que des étagères effondrées sans aucune marchandise restante.

De plus, les carcasses de voitures brûlées étaient éparpillées partout dans les rues.

Il s’agissait donc d’un... monde piétiné par des Armes Magiques en provenance de l’Autre Univers.

« Que c’est effrayant... merde ! » rugit Kizuna, puis il sera si fort ses dents que cela en produisit un grincement.

« Hida-kun. Essayons de chercher dans la zone, » déclara Himekawa. « Peut-être, y aura-t-il quelque chose comme un indice pour en savoir plus sur l’Autre Univers. »

« Peut-être..., » répondit Kizuna.

Il allait dire qu’il pourrait y avoir des survivants, mais il s’était arrêté, car selon lui, il ne devrait pas pouvoir y avoir de survivants dans une telle zone. L’état déplorable de la zone était largement suffisant pour faire penser une telle chose.

Kizuna et Himekawa parcouraient les rues qui étaient devenues des ruines.

Du verre brisé, des déchets, et les épaves étaient dispersés sur le sol un peu partout. Un son était ainsi produit chaque fois qu’ils avançaient dans cette zone encombrée. Les sons retentissaient dans cette ville fantôme qui était totalement silencieuse à part eux.

Le trottoir était brisé ce qui rendait difficile le fait simple de marcher dans ces rues. Il devinait qu’il s’agissait des traces de l’assaut des Armes Magiques dans la zone. La rue avait été partout percée par des cratères et des crevasses.

Après avoir progressé avec précaution, ils se trouvèrent devant un bâtiment effondré bloquant une bonne moitié de la rue. Tout en contournant le bâtiment en ruine, ils regardaient la rue se trouvant devant eux.

Il n’y avait pas de présence de la moindre chose vivante.

« Les résidents et les voyageurs qui se trouvaient ici, où sont-ils allés... ? » demanda Kizuna.

Himekawa répondit en prenant garde à l’environnement. « Il s’agit d’une bonne question... Et en y pensant, sans parler des habitants de l’Autre Univers, il n’y a même pas la présence de la moindre Arme Magique ici... et, en regardant l’état de la ville, nous pouvons dire avec certitude que cet endroit a été occupé une fois par l’ennemi... »

Ils avaient occupé les lieux, mais avaient-ils immédiatement abandonné cette zone ?

Que s’était-il passé ici ?

Après avoir avancé dans la ville pendant un moment, ils virent un mur de béton et des cadres en acier debout comme si tout cela poussait sur la surface de la Terre telle un arbre géant. On dirait qu’il s’agissait du résultat de l’effondrement d’un immeuble.

Ils traversèrent cet obstacle en utilisant les écarts entre les cadres d’acier et de bétons, mais perdant par la même occasion leur champ de vision qui était obstrué par tout ça.

Et puis, leur champ de vision fut soudainement dégagé de tous ces obstacles.

Au milieu du paysage, où seuls des détritus pouvaient être contemplés, une belle femme était assise avec élégance sur une chaise de style victorien.

« ... !! »

Devant cette belle femme, il y avait une table ronde élaborée et un service à thé qui était placé dessus. Seule, elle était baignée par le clair de lune tout en savourant du thé.

Son âge devait probablement être dans les environs de la vingtaine. Avec de longs cheveux verts et un corps mince, elle était vraiment une jolie femme. Elle portait des vêtements ajustés aux courbes de son corps, libérant un attrait sexuel vraiment très intéressant.

Les vêtements qui avaient des lignes bleues et dorées insérées profondes dedans affichaient une atmosphère comme s’il s’agissait d’un uniforme militaire venant d’un endroit inconnu d’eux. Cependant, certaines zones faisaient ressentir quelque chose de différent, par exemple là où la vallée de ses seins et ses cuisses étaient exposées sans défense.

Cette beauté regardait distraitement le ciel, et peut-être n’avait elle pas encore remarqué Kizuna et Himekawa en ce moment.

Les pupilles violettes à l’intérieur de ses yeux rétrécis brillaient. Qu’est-ce que ces yeux emplis de joie observaient ? Ses lèvres brillantes souriaient doucement, elle avait l’air d’entonner une chanson pendant tout ce temps.

Elle attendait avec impatience l’arrivée de quelqu’un. C’était ce que ressentaient les deux observateurs.

« Êtes-vous une survivante !? » Himekawa cria vers cette femme.

Kizuna, qui regardait la femme en étant complètement fasciné, était également soudainement revenu à ses sens.

Himekawa s’approcha plus près de deux, trois pas, puis elle ouvrit ses mains avec un sourire afin de rassurer la femme.

« Vous êtes en sécurité ici, alors soyez rassuré. Nous venons du méga-flotteur du Japon, » déclara-t-elle.

La femme se tourna lentement vers Himekawa. Les yeux pourpres réfléchissaient le rouge de l’Heart Hybrid Gear.

« Nous sommes venus enquêter sur cet endroit. Excusez-moi... êtes-vous quelqu’un qui vivez dans cet endroit ? Ou bien êtes-vous un voyageur ? » demanda Himekawa.

Les lèvres brillantes de la femme s’ouvrirent. « Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu ! »

« Qu-Quoi !? » s’exclama Kizuna.

L’attitude de cette femme était étrange pour quelqu’un qui était heureux que l’aide soit venue.

La femme se leva de la chaise.

Elle était grande, et ses jambes étaient longues. Elle ressemblait à un modèle venant de l’étranger qui courait à pied nu. Sa silhouette était parfaite. Il s’agissait d’une beauté moulée comme s’il s’agissait d’un miracle. Les vêtements qu’il considérait comme une jupe étaient terriblement courts quand elle se tenait debout. Le sous-vêtement présent sous cette jupe était même visible à ce moment-là.

Cependant, cette femme n’avait pas affiché la moindre timidité quant à ses propres vêtements. Elle joignit ses mains et sourit en affichant un grand bonheur.

« Vous n’êtes pas celle que j’attends... mais, comme je peux rencontrer Neros entre toutes choses, je suis vraiment heureuse. »

... Quoi ?

Comment connaissait-elle le nom de Neros ?

En y pensant, ces vêtements...

... Ceci ressemble à une combinaison de pilote.

Himekawa parla après avoir réalisé cela. « Par hasard, ne seriez-vous pas quelqu’un de l’équipe américaine des Heart Hybrid Gear ? Si c’est le cas, est-ce que vous faites une opération ici ? »

Amérique ?

Non.

Cheveux verts.

Cette combinaison.

Quelque chose avait surgi dans la mémoire de Kizuna.

À l’intérieur de son cœur, quelque chose comme un grand tremblement ascendant s’approchait.

La femme se remit à parler d’une voix heureuse. « Mais c’est un bon présage. Comme ça, peut-être je pourrai bientôt la rencontrer. »

En aucune façon.

Cette femme était... ?

Cette femme était... !?

Depuis ses lèvres pulpeuses, une voix joyeuse retentit. « Zeel. »

Et ainsi, l’intégralité de son corps fut recouverte par des particules vertes qui débordaient partout...

« Ceci-Ceci est... !? » s’écria Himekawa face à la tournure des événements.

La lumière verte commença à se solidifier. Les particules de lumières devinrent une armure couvrant ce corps. Puis, après un dernier flash de lumière, la lumière disparue d’un coup.

En regardant ce qui se trouvait devant lui, Kizuna murmura inconsciemment. « Heart Hybrid Gear... »

Une armure austère avait été créée comme protection sur le corps mince emplie de beauté. Plusieurs boucliers la protégeaient, donnant l’impression d’une solide forteresse personnelle, c’était sans aucun doute un Heart Hybrid Gear. Cependant, son aura était différente par rapport à Kizuna et les autres armures qu’il connaissait.

Et puis il reconnut cette silhouette.

« La personne d’avant..., » murmura-t-il.

Le mystérieux Heart Hybrid Gear qui avait dévié le Pulvérisateur.

« Vo... vous ! Qui diable êtes-vous !? » demanda Kizuna.

Cette femme avait calmement souri tout comme avant. « Je suis Aldéa. Occupez-vous bien de moi. »

« ... !! »

Elle se présenta facilement.

Non, mais c’était sûrement un faux nom. Que quels pays provenaient d’elle ?

« À quel pays appartenez-vous ? Et cet Heart Hybrid Gear !? » Himekawa semblait avoir compris les doutes de Kizuna.

« J’appartiens à l’Empire Vatlantis. »

Va... Vatlan... tis, Empire ?

Où se trouvait un tel pays ?

Il était très probable qu’elle n’en faisait que dire des imbécillités.

Aldéa pressa son doigt sur ses lèvres et inclina la tête comme si elle était troublée. « Et donc, ce... ce que vous avez appelé un Heart Hybrid Gear, parlez-vous de l’armure magique, je me le demande ? Si c’est le cas, je pense que j’en avais parlé avant, mais c’est “Zeel”. Veuillez m’observer comme bon vous semble. »

« ... Bon sang, comment peut-on être si effrontée !? » La tête de Kizuna était dans le chaos en voyant ça.

Jusqu’à quel point pouvait-il avoir confiance en ce qu’elle avait dit ?

N-Non, s’il y réfléchissait calmement, alors il ne pouvait faire confiance qu’à une chose qu’elle avait dit.

Mais... il était certain qu’elle avait prononcé le nom du noyau pour activer son Heart Hybrid Gear.

En plus, dans la bataille précédente, ce Heart Hybrid Gear... non, cette armure magique avait repoussé l’Armement Corrompu d’Aine, c’était un fait indubitable.

Kizuna se tut en affichant un visage sombre. La sueur froide coulait de tout son corps.

Himekawa était également tendue de la même manière que lui. Sa bouche ouverte était littéralement bouche bée.

Aldéa fit un doux sourire, comme pour dire : « Allez-vous bien ? »

Qui était avec cette femme ?

Même si elle avait répondu à toutes leurs questions, ils ne pouvaient pas du tout comprendre sa véritable identité.

À l’intérieur de Kizuna, un sentiment d’angoisse jaillissait.

... Bon sang... !

« ... Alors, cet Empire Vatlantis dont vous avez parlé... qu’est-ce que c’est que cela ? Je n’en ai jamais entendu parler, » demanda Kizuna.

« Il s’agit d’un grand empire qui règne sur la moitié du monde. Quelle malchance pour vous de ne pas en avoir connaissance, » répondit Aldéa.

« Il n’y a aucune chance pour qu’une telle chose puisse exister ! Où donc est-ce que ce grand empire pourrait exister ? » demanda Kizuna.

Aldéa avait à nouveau souri joyeusement alors qu’elle pointait derrière elle avec un geste élégant.

Le paysage derrière elle était comme un paysage qui flottait sur une surface d’eau, cela tremblait doucement.

... Une entrée.

Le point de contact qui reliait le monde de ce côté avec un autre univers. Il s’agissait d’un portail de forme rectangulaire. La taille était variable, les plus grands avaient une hauteur de plusieurs centaines de mètres. La longueur pourrait même atteindre plusieurs kilomètres. Elle n’avait pas d’épaisseur, elle était transparente, donc son existence était difficile à remarquer. Cependant quand on l’observait attentivement, le paysage de l’autre côté de l’Entrée se balançait comme si vous regardiez à travers un miroir déformé ou de l’eau. À l’heure actuelle, une telle chose existait certainement derrière Aldéa.

« C’est de l’autre côté, vous savez. N’est-ce pas évident. Je vous en prie, ne vous moquez pas de moi, » déclara Aldéa alors qu’elle envoya aux deux enfants un beau regard de reproche.

Cette femme disait-elle qu’elle était une habitante de l’Autre Univers ?

Kizuna ne savait plus qui était qui.

Était-ce une blague,

Était-ce la vérité,

Était-elle saine d’esprit,

Était-elle dans l’erreur,

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