Masou Gakuen HxH – Tome 2 – Chapitre 1

Bannière de Masou Gakuen HxH ***

Chapitre 1 : Un Trouble de la Morale Publique est un Trouble du Cœur 

***

Chapitre 1 : Un Trouble de la Morale Publique est un Trouble du Cœur 

Partie 1

Hida Kizuna était sortie dans le couloir tout en faisant attention afin de ne pas créer le moindre son.

Il était déjà tard dans la nuit.

L’aiguille principale de l’horloge était déjà passée par le chiffre douze.

Cependant, Kizuna marchait vers l’ascenseur d’un pas heureux tout en ayant une serviette posée sur l’épaule et en portant ses sandales. Ses vêtements étaient toujours ses vêtements décontractés composés d’un T-shirt et un pantalon court.

Il attendait avec impatience que ce moment arrive enfin.

Son cœur battait la chamade.

Un sourire se forma naturellement sur les lèvres de Kizuna.

Enfin, le jour où il pouvait entrer dans les grands bains était venu !

Cet endroit se trouvait être le dortoir étudiant d’Ataraxia. On l’appelait dortoir, mais l’intérieur pouvait se confondre avec celui d’un hôtel haut de gamme. Pour donner un exemple, le couloir dans lequel Kizuna marchait en ce moment avait un tapis de fourrure luxueuse et du papier peint élégant. L’éclairage indirect était apaisant, et il y avait la présence de nombreux tableaux et plantes décoratives qui semblait tous très luxueux. Ceux-ci étaient d’une qualité qui n’était pas du tout présente dans un dortoir étudiant ordinaire.

Bien que tout ceci soit en vérité ainsi, car il s’agissait d’un étage interdit aux autres, car nous nous trouvions actuellement à l’étage à l’usage exclusif de l’unité Amaterasu.

Il s’agissait de ceux qui combattaient les Armes Magiques de l’Autre Univers en portant un Heart Hybrid Gear. Voici ce qu’était l’unité Amaterasu. Et pour ceux qui assumaient un rôle si dangereux, ils recevaient un traitement approprié afin de compenser un peu le risque qu’il encourait chaque jour.

Les autres étages n’étaient pas aussi extravagants que cet étage-là, il n’y avait même pas une salle de bain privée à l’intérieur des chambres des autres étudiants à la différence de celles des membres d’Amaterasu.

C’était pourquoi il y avait une grande salle de bains installée dans ce dortoir.

Au contraire, il y avait une excellente salle de bain dans la chambre de Kizuna, donc il n’avait eu aucune nécessité pour lui d’entrer dans la grande salle de bains.

Même avant son arrivée, cet endroit était un dortoir exclusivement à l’usage de la gent féminine.

Naturellement, la grande salle de bains était donc à l’usage exclusif des femmes.

Donc, le fait que l’étudiant Kizuna soit entré dans ce dortoir féminin était également une histoire étrange. Il s’agissait de quelque chose en relation avec la mission spéciale de Kizuna. Bien entendu, il s’agissait de l’Hybridation des Coeurs.

L’Hybridation des Coeurs était un acte qui permettait de récupérer l’énergie appelée Compte Hybride lorsqu’un homme et une femme possédant un Heart Hybrid Gear unissaient leurs cœurs et leurs corps en un et partageaient leurs affections et leurs plaisirs.

En le disant sans détour, c’était en faisant des choses érotiques qui faisaient vibrer les sentiments de l’autre que l’énergie était ainsi récupérée. Voilà ce que cela signifiait en réalité.

Et dans ce but, Kizuna avait été encouragé à avoir des relations sexuelles illicites. Et puis, pour qu’un tel événement erroné se produise plus facilement, Kizuna avait été forcé à vivre dans le dortoir des femmes après avoir subi les arrangements effectués par l’administration de l’école.

... Ils sont tous fous. C’était Kizuna lui-même qui pensait ainsi.

Et même si du côté de l’école, on lui donnait l’autorisation, il n’y avait aucune chance qu’il puisse entrer dans le bain des femmes.

Mais, aujourd’hui, c’était un cas spécial qui ne se renouvellerait pas avant très longtemps.

Après tout, l’eau chaude du bain d’aujourd’hui était directement tirée d’une source chaude sous marine.

Ils avaient découvert une source chaude au fond de la mer, et donc les membres du département de technologie avaient pu récupérer de l’eau chaude puis ils l’avaient acheminée jusqu’au grand bain du dortoir.

Cependant, c’était quelque chose qui serait limité à aujourd’hui.

Dès le début, il voulait entrer dans le spacieux bain du dortoir, mais maintenant qu’il y avait cette occasion, il voulait absolument y entrer, c’était ce qu’il pensait en ce moment.

« Alors, c’est bon pour toi d’entrer ce soir dans le bain des filles. Le nettoyage effectué après minuit sera reporté au lendemain. Utilise-le autant que tu le souhaites jusqu’au matin, » celle qui avait dit ça était la grande sœur de Kizuna, Reiri Hida.

À la suite de ce simple ordre donné par la commandante en chef d’Ataraxia, après minuit, le bain avait été réservé à l’usage exclusif de Kizuna.

Et maintenant, il se dirigeait vers la grande salle de bain à minuit où il n’y avait pas la moindre présence.

Peut-être serait-il bien pour lui de ne pas passer par toutes ces difficultés pour entrer dans le bain du dortoir féminin en allant directement dans celui du dortoir des hommes. Cependant, il avait senti que cela serait un danger pour sa vie s’il essayait de le faire.

Il y avait beaucoup de garçons qui enviaient la mission bénie de Kizuna. Les personnes qui avaient vu leurs sentiments se sublimer avaient désormais du ressentiment et une profonde haine envers lui. Le nombre de personnes étant devenu ainsi n’était nullement faible, l’on pouvait même dire qu’il s’agissait désormais de la majorité. Et ainsi, s’immiscer dans le dortoir principal des garçons tout en étant nu serait un acte suicidaire.

Après être descendu au sous-sol à l’aide de l’ascenseur, il s’était finalement tenu devant la grande salle de bains.

À l’avant de la grande porte coulissante, un signe qui avait été écrit avec le grand personnage avait été suspendu là. [1]

En passant en dessous du panneau, il ouvrit la porte bruyamment. L’éclairage était allumé avant même son entrée. L’électricité avait été laissée là, mais l’endroit était désert, sans aucune présence d’humains qui pouvaient être détectés. Seul le bruit de l’eau chaude s’écoulant était audible, il n’y avait même pas le bruit de quelqu’un qui était entré dans le bain.

Après que Kizuna eut fermé la porte, il avait enlevé ses sandales et était allé dans le vestiaire. Il traversa la rangée de casiers à gauche et à droite, puis il se tourna soudain sur le côté.

Des fesses blanches et imposantes tremblaient comme de la gelée devant lui.

Le temps s’était figé.

... Eh ?

... Pourquoi ?

Il s’agissait de la silhouette vue de derrière d’une belle jeune fille.

Avec seulement une serviette de bain couvrant les seins, une silhouette de derrière complètement sans défense avait été ainsi exposée.

Sous ses longs cheveux noirs mouillés se trouvait une taille serrée. De là, les hanches s’avançaient pour prendre de l’ampleur, puis elles continuèrent vers ses jambes minces et bien proportionnées. Les fesses volumineuses dessinaient une courbe circulaire à la base des cuisses.

... C’est mauvais.

Il s’agissait évidemment d’un accident, mais il avait le sentiment que tout cela allait devenir une affaire sérieuse s’il était remarqué. Il devrait donc sortir dès maintenant.

Kizuna avait alors reculé avec précaution afin qu’aucun son ne soit produit.

S’il était vu par des personnes dans ce genre de situation, une marque de pervers serait sans aucun doute mise sur lui. Et dans le pire des cas, même Himekawa pourrait également découvrir cela...

Encore un peu plus... quand il était sur le point de pouvoir quitter les lieux, cette fille se retourna.

« ... Quoi... !? » s’exclama Kizuna.

Il s’agissait d’Himekawa Hayuru qui était celle qui regardait en ce moment Kizuna.

Kizuna s’était figé et Himekawa était dans la même situation. Elle ne bougeait pas comme si elle avait été pétrifiée sur place.

Sur sa peau qui était faiblement colorée par une couleur rose, les gouttes d’eau chaude brillaient.

Les gouttes sur sa poitrine glissaient sur sa peau lisse, puis ils étaient absorbés dans la vallée de ses seins.

Ses longs cheveux noirs et mouillés s’accrochaient à ses joues et à ses épaules. Elle paraissait vraiment sexy ainsi.

Même si ses yeux étaient volés par la silhouette de Himekawa qui venait de sortir du bain, sa tête pensait désespérément à comment résoudre cette situation.

... Himekawa, pourquoi est-elle ici ?

... N’est-ce pas étrange ? N’est-ce pas que cet endroit a été réservé pour moi ?

... Le Personne que je ne voulais surtout pas voir pour de ne pas me faire attraper est ici !

Ses pensées n’avaient abouti à aucune solution.

Le visage de Himekawa rougissait devant ses yeux.

Et puis, son corps commençait peu à peu à trembler.

« Vo-vous êtes ici, Hime... » commença Kizuna.

« KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA- !! » Un cri comme une soie se déchirant avaient alors résonné à l’intérieur du dortoir. « Quo... ? QQ-Que faites vous ici !? Vous, le voyeur ! Pervers ! Que diable pensez-vous faire ici !! »

Dans la tête de Kizuna, s’était également en pleine panique.

« Ceci-c’est c’est ma question là... ! Himekawa, pourquoi êtes-vous dans ce genre d’endroit !? » demanda Kizuna.

La vapeur s’élevait du corps de Himekawa qui était réchauffé par l’eau de source chaude. À l’heure actuelle, une telle chose ne pouvait ressembler qu’à une aura de rage.

Ses yeux s’écarquillèrent tout d’un coup.

« Cet endroit est... le bain pour les femmes et donc, c’est logique que je sois ici !! » répondit Himekawa.

... Ce qu’elle dit est tout à fait vrai, pensa-t-il.

« Non... ! Eh bien ! C’est vrai, mais ! Je sais, mais... ! » balbutia Kizuna.

Les yeux de Himekawa brûlaient de rage.

« C’est donc comme je l’avais imaginé ! Ainsi, n’êtes-vous pas venu ici afin d’épier les filles ? Il s’agit là d’un acte méprisable et impudique, » déclara Himekawa.

« Att-attendez ! Calmez-vous, je m’oppose à la violence !! » répondit Kizuna.

« Neros !! » cria Himekawa.

Le corps d’Himekawa fut alors enveloppé par une lumière rouge. Il s’agissait de la lumière que le Noyau installé dans le corps d’Himekawa émettait à la suite de son ordre. Les particules de lumière rouge se rassemblèrent alors sur la surface de son corps avant de se transformer en une armure. Le processus était vraiment identique à la magie qu’on lirait dans les livres fantastiques.

Après que le rayonnement fut complètement converti en une armure, la lumière disparue. En échange, l’armure créée avait entièrement équipé le corps de Himekawa.

L’éclat de cette armure semblait comme être humide et il était joli quand il était visible sur l’armure de couleur rouge. Sa forme mince semblait délicate, mais elle possédait aussi de la ténacité, donnant l’impression d’un katana aiguisé.

Il s’agissait de l’Heart Hybrid Gear de Himekawa Hayuru, Neros.

Sur cette armure, une unique lame était accrochée à ses hanches. Il s’agissait de son arme principale et son épée bien aimée. Sa silhouette était celle d’un katana japonais, mais il y avait la présence de mécanismes et d’un certain nombre de détails qui était semblable à son Heart Hybrid Gear. Cette épée coupait non pas par contact physique, mais en déplaçant à grande vitesse les particules qui étaient générées par une partie de la lame. La chose touchée était ainsi tranchée d’une manière très nette. Voilà la manière dont cette épée fonctionnait. Son tranchant était formidable, ce qui lui permettait de découper avec une seule attaque une Arme Magique. Ainsi, elle était plus acérée que n’importe quelle autre épée existante.

Et puis il existait une autre arme que l’armure possédait. Il s’agissait d’un ensemble de quatre longues épées flottantes en attente derrière Himekawa.

L’arme de destruction à moyenne distance de Neros, les Lames.

Ces Lames obéissaient à la volonté de Himekawa et elles pouvaient s’élever dans les airs sans aucune restriction. Elle pouvait ainsi se vanter de posséder une force de combat inégalée dans la bataille à moyenne portée. Un grand nombre d’Arme Magique avaient été abattus par ces Lames.

Une telle arme terrifiante était maintenant dirigée vers Kizuna.

« Ca-calmez-vous ! Vous ne devriez pas mettre votre armure dans une telle... Hein !? » s’exclama Kizuna.

« Il est inutile pour vous de mendier pour votre vie. Ce genre d’acte sale est totalement impardonnable ! » déclara Himekawa.

À l’origine, une combinaison de pilote bien spéciale était portée en cas d’utilisation de l’Heart Hybrid Gear. Cet habit était spécialement conçu afin de renforcer l’affinité du corps avec le Heart Hybrid Gear.

Cependant, la combinaison de pilote était vraiment très mince. Et ainsi on pouvait presque entièrement comprendre la ligne du corps et ces courbes. Il avait même déjà pensé une fois que c’était presque la même chose que le fait de ne rien porter du tout.

« Cependant, je me trompais..., » murmura-t-il.

La combinaison de pilote avait bien une utilité autre que pour l’affinité.

« Ha ? Qu’est-ce que vous dites ? » demanda Himekawa.

« Qu’est-il arrivé !? Hayuru ! »

La porte s’ouvrit en produisant un important bruit.

« A -Aine !? » s’exclama Kizuna.

Celle qui venait d’entrer dans la pièce était une fille aux cheveux argentés et aux yeux rouges. Il s’agissait d’Aine Chidorigafuchi, celle qui avait l’Heart Hybrid Gear nommé Zeros qui résidait à l’intérieur de son corps.

« Tout est exactement comme vous le voyez ! » cria Himekawa.

Après ça, Himekawa poussa un cri de rage, mais Aine inclina la tête.

« Même si tu me dis que c’est exactement comme cela ressemble..., » déclara Aine, puis elle fronça les sourcils et regarda Kizuna. « ... Quelle est cette situation !? Je me demande, si je peux recevoir une explication ? »

« Heuu, c’est..., » Himekawa hurlait, perdant son sang-froid dans ce genre d’échange. « Cet homme pervers s’est glissé dans le bain des femmes pendant que j’y étais ! C’est un agresseur, un pervers ! »

Aine avait davantage froncé ses sourcils et avait penché sa tête. « Si je dois dire qui est quoi, alors c’est de ton côté, Hayuru, qui semble être celle qui est une perverse. »

« Haa... !? Qu’est-ce que vous dites ? ... » demanda Himekawa.

Là, Himekawa baissa les yeux et vérifia sa propre apparence.

La serviette de bain qui devait à l’origine cacher son corps venait de se déchirer, et elle tombait en ce moment à ses pieds.

Son souffle s’arrêta alors qu’elle ressentit un grand choc.

Au moment où l’armure s’était équipée... ?

Comme pour confirmer qu’il s’agissait de quelque chose d’incroyable, elle regarda le grand miroir se trouvant sur le mur en face d’elle.

Là, une fille avec un Heart Hybrid Gear installé sur un corps entièrement nu était clairement visible.

Cette apparence était vraiment pervertie.

« Une femme perverse, » déclara Aine froidement.

En premier lieu, la zone couverte par l’armure de l’Heart Hybrid Gear était vraiment faible. Cependant, Neros était un modèle qui couvrait une zone relativement plus large avec ses différentes pièces d’armures. Ainsi, il y avait les épaulettes et les parties qui protégeaient la partie avant du corps, et une pièce d’armure qui s’écartait pour former une jupe présente à la taille et ainsi de suite. Les capacités défensives de Neros étaient beaucoup plus élevées par rapport à celle de Zeros.

Cependant, malgré la capacité défensive de son armure, d’une manière inattendue, certaines zones n’étaient pas couvertes. Sa poitrine, la zone de l’entrejambe, et également ses fesses... donc des zones essentielles n’avaient aucune armure pour une raison inconnue. Ces différentes zones n’étaient couvertes que par la combinaison de pilote.

Par conséquent, en ce moment, il n’y avait rien de présent qui protégeait ces zones.

Kizuna avait ses yeux volés par cette vision si irréaliste.

La peau humide reflétait la lumière du plafond, créant un éclat envoûtant sur cette peau.

Qu’il le veuille ou non, la zone rose placée sur les seins humides lui capturait les yeux, avec sa couleur fraîche et son aspect lustré.

Si l’on était un homme, alors on voudrait certainement toucher et apprécier sa sensation, le mettre dans sa bouche et profiter de son goût. Il n’y avait aucune chance qu’il ne pensait pas à cela tout en regardant une telle vision érotique.

Et puis, quand il lâcha son regard de sa poitrine, ses yeux s’accrochèrent sur le torse si adorable. Là-bas, son plexus solaire en grande partie visible... connecté à sa taille qui semblait si mince qu’elle en semblait fragile était également une vision qui ravissait son cœur.

Cette courbe délicate et souple était vraiment suggestive, elle stimulait inconditionnellement ses instincts primaux.

En outre, au-dessous du nombril, l’endroit qui gonflait doucement, se trouvait encore plus bas,

« KYAAAAAAAAAA-! » Le cri de Himekawa retentit à nouveau dans le dortoir.

Elle cacha sa poitrine avec ses deux bras et se tourna afin de se protéger de son regard.

« Ne-ne regardez pas ! S’il vous plaît, ne me regardez pas... ! » demanda Himekawa.

Kizuna se retourna en pleine panique.

« Oui, oui... ! Je me retourne donc, c’est... hein... !? » s’écria Kizuna.

Cependant, derrière lui se trouvait également un miroir.

Les fesses blanches luisant en plein devant ses yeux. C’était comme si l’armure rouge de Neros était creusée afin de ne surtout pas couvrir cette zone, ce qui rendait accentuait encore plus la présence de ces fesses blanches. C’était comme si Neros était en train d’encadrer les fesses pour les faire ressortir. Chaque fois qu’Himekawa tordait son corps, ses fesses dansaient à gauche et à droite. Ses fesses étaient un peu plus grosses que celles d’une Himekawa qui était si mince. Il s’agissait du genre de fesses parfaites pour faciliter la venue d’un bébé. La surface serrée et lisse semblait être vraiment agréable au toucher.

« Hii- !? » cria Himekawa.

Après avoir remarqué ce fait, Himekawa paniqua, et elle se cacha les fesses avec ses deux mains. Cette fois, une fois de plus, ses seins devinrent exposés. Et correspondant totalement à son mouvement effectuer en arrière, ses seins furent secoués de haut en bas comme de la gelée.

Il n’y avait aucune chance pour elle de se cacher en totalité.

« Eh, Kizuna. Est-ce que c’est ça qu’on appelle une danse nue ? » demanda Aine.

« Je-Je ne sais pas ! Je ne vois rien ! » déclara Kizuna.

« Pas plus, NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO... ! » cria Himekawa.

Depuis derrière Himekawa qui s’était recroquevillée au sol, l’arme meurtrière de Himekawa, ses Lames, fut projetée vers Kizuna.

Notes

  • 1 : Ce caractère signifie eau chaude, lire comme « yu »

***

Partie 2

Reiri qui était inhabituellement présente dans le bureau du directeur avait demandé avec une voix emplie d’étonnement. « Vous tous, combien de fois avez-vous besoin de détruire le dortoir jusqu’à ce que vous soyez satisfait ? »

Le lendemain matin, Kizuna et Himekawa furent convoqués au bureau du directeur et ils eurent une petite discussion concernant ce qui s’était produit au cours de la nuit.

« J’ai déjà réfléchi à la façon dont la salle des bains a été complètement détruite. Mais... ! » répondit Himekawa. « C’était un cas de force majeure. Je n’imaginerais jamais qu’un garçon oserait entrer dans le bain public des filles ! »

« Cependant, Kizuna s’est installé dans le dortoir des filles, » déclara Reiri. « Alors il est naturel qu’il ait le droit d’utiliser le bain public. Comment pouvez-vous ne pas supposer que cela soit le cas ? »

« C-c’est absurde ! Kizuna-kun a-t-il désormais l’intention d’entrer dans le bain public à partir de maintenant !? » demanda Himekawa.

Le regard interrogateur de Himekawa reprochait à Kizuna ce qui s’était déroulé hier.

« Non, non, pas du tout. C’est juste qu’hier, j’avais pu obtenir une réservation pour le bain pour toute la nuit, » déclara Kizuna.

« ... Réservation ? » demanda Himekawa avec un visage empli de doute.

« Hein !? Ne le saviez-vous donc pas ? » Kizuna avait également fait un visage interrogateur alors qu’il demandait ça.

Même si tous les étudiants du dortoir devaient déjà avoir été avisés...

« Aah, j’ai oublié de le dire à Himekawa. Je lui ai dit de faire quelques courses qui étaient en vérité inutiles et je l’ai guidée afin qu’elle rentre à ce moment-là, » déclara Reiri.

« Attends ! Alors c’était toi qui as occasionné ça, Nee-channnn... !! » s’exclama Kizuna.

« Pour quelle raison avez-vous fait cela ? Quel est votre but pour avoir fait cela !? Commandante ! » demanda Himekawa.

Avec un regard dangereusement menaçant, Himekawa frappa le bureau du directeur.

« Eh bien ! C’est parce que la relation entre Kizuna et Himekawa n’a pas progressé depuis le début, » répondit Reiri. « Et ainsi, j’ai pensé qu’il serait peut-être préférable que je prépare un tel événement pour briser la glace. Bien que tristement, cela se soit finalement terminé sur ce malheureux résultat. »

« Le malheur vient de vous, commandante ! Pour que vous vous comportiez ainsi, je vous ai vraiment mal jugé ! » déclara Himekawa.

Cependant, Reiri répondit avec un visage parfaitement calme. « C’est moi qui devrais vous demander quelles sont vos intentions. J’aurais dû directement vous ordonner de faire l’Hybridation des Coeurs avec Kizuna. Alors, quand prévoyiez-vous de réaliser mon ordre ? »

« C... c’est ! Ce genre d’ordre est invalide. Je ne peux pas l’accepter ! » répondit Himekawa.

« Ne dites pas quelque chose de si égoïste, » répliqua Reiri.

« Ego... !? » s’exclama-t-elle. Himekawa serra son poing, et ses épaules tremblaient.

« Kizuna, à quel pour cent est maintenant le Compte Hybride d’Himekawa ? » demanda Reiri.

Kizuna avait alors sorti de sa poche intérieure son identifiant d’étudiant qui avait également une double fonction en tant que terminal d’information. Sa forme extérieure était identique à un smartphone, mais un grand nombre de fonctions y avaient été installées.

Après avoir tapoté sur l’icône Amaterasu, les signes vitaux des membres de l’équipe s’étaient affichés.

« Le Compte Hybride de Himekawa est seulement de 28 %. Je pense que cela sera... bientôt dangereux de continuer ainsi, » déclara Kizuna.

Le Compte Hybride était l’unité qui représentait l’énergie présente dans le corps de l’utilisateur et qui permettait de faire fonctionner les Heart Hybrid Gear. La zone dangereuse (jaune) était quand il passait au-dessous de 25 %, et la zone critique (rouge) était quand il était devenu inférieur à 10 %. Quand il devenait inférieur à 5 %, il devenait même difficile de maintenir la matérialisation physique de l’Heart Hybrid Gear.

Si l’Heart Hybrid Gear était annulé au milieu de la bataille, il n’était pas difficile d’imaginer que la situation deviendrait extrêmement dangereuse. Même si elle était sauvée, le fait d’être incapable d’équiper l’Heart Hybrid Gear signifiait qu’elle n’avait aucune méthode pour combattre les Armes Magiques. En d’autres termes, le méga-flotteur du Japon deviendrait impuissant face à l’ennemi.

« Écoutez-moi bien, Himekawa, » déclara Reiri. « Il s’agit de chose qui affecte votre vie. Ce n’est en aucun cas que je vous l’ordonne sur un caprice ou pour faire une blague. Et cela te concerne aussi, Kizuna. Vous devez prendre votre mission plus au sérieux. »

« Mais, même sans quelque chose comme l’Hybridation des Coeurs qui nous oblige à effectuer des choses sans vergogne comme ça, notre Compte Hybride va naturellement remonter par lui-même ! Alors pourquoi, n’attend-on pas que cela se fasse ainsi !? » demanda Himekawa.

« Récupération naturelle... était-ce bien de ça que vous parlez ? » demanda Reiri. Elle se mit alors à sourire et puis elle s’enfonça dans sa chaise confiant son corps au dossier de la chaise. « Alors je vais vous demander ça. Deux semaines se sont-elles écoulées depuis la dernière bataille ? Alors, votre Compte Hybride, de combien a-t-il récupéré depuis ce jour-là ? »

« C... c’est..., » Himekawa vacilla face à la question.

C’était tout à fait naturel qu’elle réagisse ainsi.

Kizuna murmura dans son cœur.... trois pour cent.

Et il s’agissait bien de la vérité. Depuis ce jour, elle n’avait augmenté que de trois pour cent son Compte Hybride.

Kizuna pensait également que peut-être le capteur était cassé, au point où il avait même été l’amener une fois au laboratoire afin de le faire inspecter. Cependant, le nombre était correct.

« Qu’allez-vous faire si l’ennemi apparaît maintenant ? » demanda Reiri. « Le fait de faire attention en ce qui concerne votre état global est également une nécessité pour la bataille. Alors, soyez plus assidu. »

« ... Pfff » Himekawa se mordit les lèvres et se retourna.

Après qu’elle fut sortie, Kizuna allait également sortir de la pièce, mais avant ça, il demanda quelque chose à sa sœur. « Ah, c’est vrai. »

Kizuna se souvint de la question qu’il avait pensé avant. Il s’arrêta sur place et se retourna pour faire face à Reiri. « ... Par ailleurs, je voudrais te demander une chose. »

« Quoi ? » demanda Reiri.

« Si le Compte Hybride est épuisé et qu’il arrive à zéro, que va-t-il nous arriver ? » demanda Kizuna.

Les lèvres de Reiri formaient une ligne serrée, et elle ne répondit rien.

« Je peux parfaitement imaginer que le Heart Hybrid Gear cessera de fonctionner, mais... qu’est-ce qui se produira plus précisément ? » demanda Kizuna. « Par exemple, allons-nous être incapables d’utiliser l’armure après ça ? Où le Noyau va-t-il se séparer de nous... Je me demande... va-t-il se produire quelque chose comme ça à ce moment-là ? »

Reiri fit alors tourner sa chaise et elle se retrouva avec le dos face à Kizuna avant de parler. « Je ne peux encore rien dire à ce sujet. Les recherches liées à ça sont toujours en cours dans le laboratoire et elles sont effectuées sous la supervision de Kei. »

Reiri regardait le paysage à l’extérieur de la pièce. Kizuna était incapable de jeter un coup d’œil afin de voir l’expression de sa sœur.

« Est-ce vrai ? ... c’est compris, » déclara-t-il après un petit moment de réflexion.

Après ça, Kizuna la laissa seule dans le bureau du directeur.

En entendant les pas devenir de plus en plus lointains, Reiri poussa un profond soupir.

Visibles par la fenêtre, les chantiers de construction liés à la restauration d’Ataraxia étaient clairement visibles.

L’Académie de Défense Stratégique Ataraxia était indépendante du méga-flotteur du Japon. Il s’agissait d’un méga-flotteur d’un diamètre d’environ trois kilomètres et également le sommet de la technologie anti-AU. Avec des institutions de recherche de diverses sortes comme noyau, ainsi que des établissements d’enseignement qui allait de l’université jusqu’au collège, tout cela avait permis de former d’excellents chercheurs et un personnel militaire de qualité.

Ataraxia soutenait la défense de méga-flotteur du Japon. Ataraxia avait elle aussi, et cela en grand nombre, des installations de défense entièrement automatisées installées un peu partout sur toute la surface de l’île artificielle. Il s’agissait de canons de particules déguisés en bâtiments ou des rampes de lancement de missiles déguisées en parc.

Cependant, dans la précédente bataille, tous ceux-là avaient été complètement détruits.

À l’heure actuelle, les travaux de réparation avançaient à un rythme rapide. En outre, cela couvrait également les établissements commerciaux détruits, les rues qui s’étaient effondrées, et même les installations essentielles qui avaient été endommagées. Les travaux de construction pour la reconstruction et la restauration de tout cela étaient effectués un peu partout dans la cité.

Il s’agissait d’une cicatrice déchirante provoquée par la bataille. Mais finalement, quand l’on y pense, finir avec seulement ces quelques dommages matériels et le faible nombre de personnes mortes était un bon résultat après avoir encaissé le bombardement intensif de ce grand cuirassé. Oui, c’était clairement un bon résultat.

Et puis il y avait une méthode pour restaurer facilement ces dégâts, c’était leur salut.

Voilà à quoi Reiri pensait.

***

Partie 3

Ce qui attendait Kizuna et Himekawa qui étaient retournés dans la salle de classe fut les regards curieux de tous leurs camarades de classe.

« Hé, Himekawa-san ! Est-il vrai que vous avez tous deux pris un bain ensemble à minuit !? »

« Euh !? Même si elle est une membre du comité de moral public ? C’est incroyableeeee !? »

« N’est-ce pas érotique de laver l’autre dans la salle de bain ? Il est un garçon qui... »

« Avez-vous fait la chose dans la chambre d’Hida-kun jusqu’au petit matin ? »

« Non. Cela ne s’est-il pas déroulé dans la chambre de Himekawa-san ? Le matin, les deux ont pris une douche ensemble avant d’aller à l’école. »

En outre, divers embellissements y avaient été ajoutés.

Les étudiants qui étaient pleins d’intérêt ne provenaient pas seulement du premier groupe de la deuxième année de Kizuna. À la fenêtre qui donnait sur le couloir, les élèves d’autres classes se regroupaient. De là, des regards remplis de ressentiment et d’intention de tuer perçaient le corps de Kizuna. Ceci venait principalement des garçons.

« Tout le monde, s’il vous plaît, cessez d’être irresponsable. Tout ce que vous dites, ce sont des mensonges, des absurdités ! » s’exclama Himekawa.

Himekawa avait nié avec force toutes ces rumeurs. Cependant, elle était très embarrassée par les réactions de ses camarades de classe.

... Moi aussi, je dois coopérer pour prouver mon innocence, pensa Kizuna.

Kizuna se leva de sa chaise et se dirigea vers la foule qui entourait Himekawa.

« Bonjour tout le monde, » commença-t-il. « C’est exactement comme Himekawa l’a dit. Toutes ces rumeurs sont sans fondement. Il n’y a aucun moyen que nous fassions quelque chose comme ça. »

Cependant, les regards douteux des filles de la classe se rassemblaient tout à coup sur Kizuna.

« Non, mais... vous êtes Eros, » déclara l’une des filles.

« C’est vrai. Il pourrait vraiment le faire... il est après tout Eros, » répliqua une autre fille.

« Au contraire, c’est plus étrange s’il ne l’a pas réellement fait... c’est Eros après tout, » annonça une troisième fille.

Mais attendezzzzz ! pensa Kizuna.

« N-non, tout le monde, attendez..., » déclara Kizuna.

Himekawa le regarda avec des yeux terrifiants. « Hida-kun, s’il vous plaît, allez plus loin. Si vous interférez dans cela, même quelque chose de vrai ne sera jamais cru par les autres. »

N’était-ce pas trop cruel ?

Cependant, la réalité était devenue ainsi, et il ne pouvait rien dire de plus afin de nier cette vérité.

« Hé, Kizuna. Je me demande, avez-vous un peu de temps ? » demanda Yurishia.

Des cheveux blonds, des yeux bleus... une belle fille l’appelait. Son magnifique corps était comme s’il était sorti d’une gravure internationale. En marchant normalement, les seins enveloppés à l’intérieur de l’uniforme tremblaient abondamment, sa taille de buste était totalement absurde.

Il s’agissait de l’un des membres d’Amaterasu, le pilote du Heart Hybrid Gear Cross, Yurishia Farandole.

« Yurishia, est que quelque chose n’est pas bo... guhah... ka !! » dit Kizuna.

Son col fut saisi avec force et on l’avait traîné jusqu’à son siège.

« Attendez... Yu-Yurishia..., c’est douloureux... ! » s’exclama-t-il.

Ceci avait été fait afin de le forcer à s’asseoir sur sa propre chaise, mais c’était plus comme si on l’avait jeté dessus.

« Quoi ? Qu’est... ce que vous faites... ? » balbutia Kizuna.

Yurishia, qui était debout devant lui, souriait majestueusement... mais ses yeux ne souriaient pas du tout.

De tout son corps, une aura noire apparaissait lentement... du moins, c’était à ça que cela ressemblait.

« J’ai entendu dire que vous êtes entré dans le bain avec Hayuru. L’avez-vous fait ? Donnez-moi des détails ? » ordonna Yurishia.

Effr-effrayanttttteeee ! pensa-t-il.

Le sourire d’Yurishia était effrayant !

« Ca-calmez vous, Yurishia. Il s’agit d’un malentendu. Ce n’est pas de mon fait, » répondit Kizuna.

« Alors, vous n’êtes donc pas rentré dans le bain avec elle, n’est-ce pas ? » demanda Yurishia

Après avoir fait un visage soulagé, Yurishia avait pris son siège qui était derrière Kizuna.

Tout en souriant gaiement, elle avait sorti un stylo pour l’utilisation du panneau tactile depuis son étui à stylo.

« Euh... en d’autres termes, nous ne sommes pas entrés dans le bain... c’était juste par hasard que nous nous sommes rencontrés dans le vestiaire, » avoua-t-il.

Avec le bruit de la destruction *Crack*, le stylo dans la main d’Yurishia fut brisé.

« Hmmm, est-ce ainsi ♪ ? » demanda-t-elle.

Quelle force de préhension !

C’était vraiment mauvais, étrangement, il transpirait abondamment.

« Alors, comment se pourrait-il que, par hasard, vous vous rencontriez dans le vestiaire du bain public, je me demande si vous pouvez me renseigner sur ça... ? » demanda Yurishia.

Tout en prenant son stylo de rechange, Yurishia montra un élégant sourire.

« Non, c’est... euh..., » balbutia Kizuna.

Par hasard, s’il manquait avec sa réponse ici, serait-il tué dans cet endroit ?

Ce sentiment de terreur se glissa sur le dos de Kizuna.

« La commandante n’a pas dit à Hayuru que Kizuna allait utiliser le bain public. Et ainsi, Hayuru est rentrée tard au dortoir et elle a rencontré Kizuna là-bas. » Sans même regarder Yurishia, Aine avait calmement placé ces quelques mots expliquant les circonstances.

« ... À ce propos, n’êtes vous pas trop bien informé ? » demanda Yurishia.

« Eh bien, je me trouvais également présente sur les lieux à ce moment-là avec Hayuru, » répondit Aine.

« Eh... Alors, Aine, cela ne vous a-t-il pas dérangé d’être là-bas ? C’était un appel à ce qu’il vous voit nu, vous savez ? Ne pensez-vous pas que Kizuna pourrait être tenté de le faire ? » demanda Yurishia.

Aine jeta un coup d’œil à Kizuna.

« Pas particulièrement. Cette chose hier était tout simplement un accident. C’était juste qu’au cours de la scène, Hayuru dansait nue de sa propre volonté, » déclara Aine.

Yurishia dévisagea Aine avec des yeux emplis de doute.

« Vous êtes terriblement calme, n’est-ce pas, Aine, » dit Yurishia.

« Parce que... Kizuna, il m’a déjà dit... qu’il prendra toutes ces responsabilités vis-à-vis de moi, donc je n’ai pas à m’inquiéter, » déclara Aine.

*Crack* avec ce son de destruction, le second stylo d’Yurishia fut brisé.

« Kizuna..., par rapport à ce qu’elle a dit tout à l’heure, pouvez-vous me donner une explication afin que je puisse mieux le comprendre ? » demanda Yurishia.

Les sourcils surélevés et l’éclat des yeux froids qui étaient en proportion inverses avec le sourire sur ses lèvres saisirent Kizuna.

Uooo, le visage en colère d’une belle femme est incroyablement effrayant !, pensa-t-il.

Yurishia était l’ancien Atout des Maîtres.

Les Maîtres étaient identiques aux Amaterasu du Japon. Il s’agissait de l’équipe des Heart Hybrid Gear de l’Amérique. Avant le 2e conflit avec un autre univers, elle était arrivée à Ataraxia en raison de la stratégie commune de l’Amérique avec le Japon. Et puis, dès lors, elle se battait jusqu’à présent en tant que membre d’Amaterasu.

Elle avait abattu plus de trois cents Armes Magiques, même maintenant elle était le super numéro 1 du monde avec le record qui était encore valide jusqu’à ce jour.

S’il était foudroyé par une telle personne, ce n’était pas une exagération de dire que c’en était fini de sa vie.

Mais dans ce cas, pourquoi était-il autant grondé par Yurishia ?

« N-non ! Même si je disais que je prendrais mes responsabilités, il s’agissait d’un conseil sur la vie ! C’était lié aux idioties ordinaires d’Aine ! N’est-ce pas, Aine... hé ? » balbutia Kizuna.

Aine se détachait avec des miasmes boueux et noirs présents autour d’elle. Elle le regardait aussi avec des yeux perçants.

Cette fille..., pourquoi avait-elle ce regard qui me maudit !? pensa Kizuna.

Alors qu’il était dans une impasse à trois voies qui le plaçait dans une situation qui le laissait tremblant de peur, un salut arriva jusqu’à Kizuna.

« Vv-Vous tous, allez à votre place... »Leur professeur, Sakisaka, entra à ce moment-là dans la salle de classe tout en portant comme d’habitude son maillot rouge.

« Alors, nous commençons la classe... attendez ! Quel était le sujet de la dernière fois ? » Sakisaka fonctionnait comme d’habitude.

Quoi qu’il en soit, il avait été sauvé.

Faisant semblant de ne pas remarquer l’aura sombre des deux filles, il avait chargé les données du cours.

Là-dessus, le contenu du cours de géographie avait été affiché sur le moniteur. Il s’agissait de la géographie actuelle. C’est-à-dire de la géographie ainsi que des cours sur la structure du méga-flotteur du Japon. Ce cours enseignait des connaissances fondamentales. En ce qui concerne l’état du monde et les méga-flotteurs des autres pays, s’ils obtiennent de nouvelles informations, cette information sera immédiatement reflétée sur le matériel pédagogique.

Aah..., oui oui, la géographie n’est-ce pas ? pensa Kizuna. Même si je dis ça, même la carte du monde manque d’utilité en ce moment même...

Le mur devant la salle de classe devint un écran utilisant toute sa surface. Et là-dessus, les méga-flotteurs de chaque pays du monde avaient été affichés l’un après l’autre.

« La forme actuelle des pays en ce moment est celle-ci. Franchement, nous ne savons absolument pas quel pays est dans quelle mer à ce jour. Eh bien, nous pourrions les rencontrer par hasard si..., » déclara leur professeur.

Chaque pays avait des méga-flotteurs de différentes formes et tailles.

Le méga-flotteur du Japon avait une forme longue et mince, il était vaguement imagé comme l’archipel du Japon. En réalité, le flotteur de chaque région était relié dans une rangée qui était la même que leur position dans l’ancien Japon.

Et puis, même parmi les flotteurs alignés, les plus remarquables étaient la Russie, puis l’Amérique. Si cela ne concernait que la taille alors la Russie aurait gagné, mais ce qui était étonnant pour l’Amérique était que la côte est de l’Amérique et la côte ouest avait chacun un méga-flotteur.

Le méga-flotteur avait l’air d’être même deux fois plus grand que celui du Japon, et il y en avait deux.

Kizuna regardait distraitement la forme de méga-flotteur de la côte ouest des États-Unis. Il ressemblait à un énorme sous-marin raffiné.

« Celui que le Japon est susceptible de rencontrer en ce moment pourrait être celui de l’ouest des États-Unis, du moins, je pense..., » déclara-t-elle. « Ils sont censés être dans l’océan Pacifique. Leur méga-flotteur est combiné avec une fonction de submersion. Il semble qu’il puisse donc se déplacer sous l’eau comme un sous-marin que vous connaissez déjà..., je ne sais pas cela avec certitude si c’est bien la réalité. »

C’était une leçon indulgente comme toujours.

Cette première classe de deuxième année était la classe supérieure du département de combat, mais cette classe ne faisait pas que des formations de combat.

La littérature moderne japonaise et classique, l’histoire et la géographie, l’enseignement général avait également été correctement enseigné ici. C’était simplement qu’il n’y avait pas d’enseignants à temps plein pour chacun de ces programmes. Presque toutes les leçons étaient données par l’enseignante principale Sakisaka Saki.

Ce qui rendait cela possible, c’était parce que la leçon de classe avait été transformée en données et fondamentalement l’enseignant n’avait besoin que d’exécuter le programme du cours.

Bien sûr, ils employaient des professeurs à temps plein concernant le programme d’études avec une spécialisation élevée comme l’art ou la musique. Cependant, le nombre d’enseignants était faible par rapport au nombre d’étudiants. Pour cette raison, les enseignants n’avaient pas à participer à la gestion des élèves ou à l’orientation civique en dehors de la classe. Par conséquent, un contrôle indépendant des étudiants était nécessaire.

Le comité de la morale publique auquel Himekawa appartenait était également l’un d’eux. Il était là afin de protéger la morale publique et l’ordre d’Ataraxia, et ses membres travaillaient jour et nuit.

« Dans ce cas, je pense que c’est louable, mais..., » murmura Kizuna.

Avec un regard oblique, Kizuna jeta un coup d’œil sur le visage de Himekawa.

Comme prévu, n’avait-elle pas l’air un peu fatiguée ?

Il se rappela alors la question que Reiri lui avait dit tout à l’heure qui l’avait fait regarder le profil de Himekawa.

{Quand prévoyiez-vous de faire l’Hybridation des Coeurs avec Kizuna ?}

Certes, le Compte Hybride restant de Himekawa était faible.

Si l’ennemi apparaissait maintenant, cela pourrait la conduire à une expérience dangereuse, comme ce qui était arrivé à Yurishia avant cela, lorsque son Compte Hybride était devenu vide au cours de la bataille.

Même s’il attendait, Himekawa ne serait pas celle qui serait motivée à le faire.

... Il faut que je fasse quelque chose, pensa-t-il.

Cependant, Himekawa était vraiment méticuleuse, et elle ne pensait pas à lui favorablement.

Pour commencer, je dois obtenir la confiance de Himekawa, pensa-t-il. Et pour pouvoir faire ça...

***

Partie 4

« Un travail dans le comité de la morale publique !? » s’exclama Himekawa avec un visage empli de doute.

« Tout à fait. Je veux vous aider, » répliqua Kizuna.

Après l’école, Kizuna était allé dans la salle d’orientation des étudiants et il avait été demandé ça à Himekawa.

Heureusement, personne ne se trouvait dans la salle à l’exception d’Himekawa, et ainsi, il pouvait parler sans réserve.

Himekawa croisa les bras et fit un visage compliqué. « Je ne sais pas ce que vous pensez en me demandant ça, mais comprenez-vous bien votre propre position ? Personne ne consentira à ce que vous fassiez un travail de supervision. »

« Oui, je le sais. C’est pourquoi, je veux leur prouver que je ne fais pas des choses érotiques de ma propre volonté, » Kizuna tenta désespérément de convaincre Himekawa. « Je veux que tout le monde comprenne bien ma situation. Tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, je l’ai fait en raison de la mission. Je suis moi-même un être humain tout à fait approprié. Si je fais cela, alors je n’aurai aucun sentiment de culpabilité en faisant l’Hybridation des Coeurs. Et il en est de même pour vous, Himekawa, vous n’aurez aucun sentiment d’infériorité envers tout le monde vis-à-vis de ça, n’est-ce pas ? »

Himekawa afficha un visage montrant clairement sa surprise.

« Vous pensez... à moi en voulant faire ça ? » demanda-t-elle.

« Même moi, je ne fais pas tout ça parce que j’aime faire ça, » déclara Kizuna, « Mais je comprends parfaitement qu’à la fin, Himekawa, vous ayez eu honte par ma faute. C’est pourquoi je veux être une aide. Même si ce que je suis capable de faire n’est pas grand-chose finalement. »

Cependant, Himekawa regardait Kizuna avec une expression emplie de doute comme si elle l’évaluait.

« ... » Après avoir réfléchi pendant un moment, Himekawa déclara, « ... Je comprends, alors c’est très bien ainsi. »

« Vraiment !? » Kizuna souleva une voix emplie de joie.

« Oui. Car moi aussi, je voudrais déterminer quel genre de personne vous êtes, Hida-kun, » déclara-t-elle. « Je vais le faire à travers ce travail en tant que membre du comité de la morale publique. »

« Je vous remercie. Prenez soin de moi, » déclara Kizuna.

« Oui, moi aussi. S’il vous plaît, prenez soin de moi, » déclara Himekawa.

Après qu’elle eut dit cela, Himekawa avait soudainement souri avec douceur.

Ce visage souriant d’Himekawa était déraisonnablement charmant. Kizuna avait l’impression d’avoir reçu une attaque-surprise alors qu’il vit ça.

Ce sourire était gracieux, tendre, doux comme le soleil du printemps, un sourire chaleureux.

Dans ce sourire, pas la moindre parcelle de son attitude dure habituelle pouvait se faire sentir.

« Y a-t-il quelque chose ? » demanda-t-elle soudainement.

« Ah non. C’est moi qui devrais le dire, mais prenez soin de moi, » répéta-t-il afin de cacher sa gêne. De plus, Kizuna baissa rapidement la tête pour ainsi cacher son visage rougissant.

***

Voici maintenant le premier cas exposé...

« Ici, Himekawa Hayuru du comité de la morale publique. Vous, les voyeurs, vous êtes pris en flagrant délit, alors rendez-vous ! » cria Himekawa.

« Merde ! Ce n’est pas bon ! »

Himekawa et Kizuna venaient d’ouvrir la porte et de se précipiter sur le toit. Là, trois étudiants de sexe masculin étaient allongés sur le ventre, jetant un coup d’œil à travers un télescope. Il semblerait qu’ils essayaient de mater les filles qui se changeaient dans la salle de classe. C’était encore pire, car ils utilisaient un télescope qui était équipé d’une fonction d’enregistrement.

Lorsque Kizuna avait récupéré leur télescope, il avait examiné de quelle marque il était.

Cela lui fit se souvenir que la semaine dernière, il y avait eu une discussion populaire à propos d’une vidéo téléchargée sur le net montrant des filles qui se changeaient. Quelqu’un avait commenté que les images avaient été prises à l’aide d’une lentille particulière, mais... c’était sorti dans cette discussion, car ce genre de lentille n’était pas utilisé sur une caméra, mais plutôt sur un télescope.

« Vous les gars... je pense que la vidéo du changement d’habits qui a été téléchargée sur le net avant cela ne soit de votre faite..., » cria Kizuna.

« Vous-vous avez tort ! Nous, nous n’avions rien fait de semblable ! »

« Ouais ! Ouais ! C’est une fausse accusation ! »

Les élèves hurlaient la même chose à l’unanimité. Leur désespoir ne les rendait que plus suspects.

« Eh bien, nous allons bientôt le savoir dès que tout cela sera étudié. Alors, ne vous inquiétez pas si vous ne l’avez pas vraiment fait, » déclara Kizuna.

« Hida-kun, de quoi parlez-vous ? » demanda Himekawa, puis elle baissa la tête.

« En fait, sur le Net la semaine dernière, il y avait un sujet populaire concernant une vidéo prise montrant des étudiantes d’Ataraxia. Et peut-être que la vidéo a été enregistrée avec ce télescope. Voilà ce dont je parle, » répondit Kizuna.

« Ce genre de chose..., » Himekawa fit un visage choqué, puis elle jeta un coup d’œil brutal envers les voyeurs. « Ce genre de chose choquante à faire en cette période d’urgence. Demain, montrez vos visages dans la salle d’orientation des élèves ! Je vais vous poursuivre vous autre pour ce crime odieux. »

Les expressions des trois étudiants masculins devinrent intriguées pendant un moment, mais ils affichèrent immédiatement un sourire de soulagement.

« Oui, oui. J’ai compris. À demain, oui. »

Hmph, je vois, pensa Kizuna.

« Himekawa, pouvons-nous verrouiller la chambre de ces étudiants et prendre tous les appareils électroniques qu’ils ont en leur possession ? » demanda Kizuna.

« Quoi !? » Les trois étudiants se figèrent en entendant ces mots.

« Hein !? C’est... je pense que nous pouvons le faire si nous le demandons, mais..., » répondit Himekawa.

« Alors, faites ça. Sinon, ils vont faire disparaître aujourd’hui toutes les preuves, » déclara Kizuna.

« Arrêtez ça ! N’avez-vous pas cette chose appelée la compassion... ! » cria l’un des étudiants.

Tout en faisant un regard sombre, Himekawa grimaça vers les étudiants masculins. « Je n’ai aucune compassion pour les personnes qui se comportent lâchement comme des voyeurs ! »

Les trois s’étaient alors effondrés sur le plancher alors qu’ils étaient emplis d’un grand désespoir.

***

Voici maintenant le deuxième cas exposé...

« Ceci est Himekawa Hayuru du comité de la morale publique ! Je mène un examen en raison du soupçon de présence d’un objet interdit. Remettez-moi vos bagages avec obéissance ! » La voix digne de Himekawa retentit à l’intérieur de la salle d'étude et de lecture.

À l’intérieur de la salle pleine de poussière, environ six étudiants étaient rassemblés. Sur le bureau, un sac était rempli de livres, et plusieurs autres livres étaient ouverts sur la table.

... Bien entendu, il ne s’agissait que de livres pornos.

Des collections de photos, des albums d’illustrations, ainsi que des hentai.

Au moment où Himekawa vit ses couvertures, son visage devint rouge en un éclair. « T-Toutes ces choses sont inappropriées... Il s’agit d’une violation évidente de la réglementation scolaire ! Tout ceci est désormais confisqué. Une punition supplémentaire sera également décidée dans la salle d’orientation des élèves ! »

« Merde, un contrôle ! » cria l’un des étudiants.

« Prenez-les et courons ! » cria un deuxième étudiant.

Un étudiant avait empoigné le sac sur la table et s’était dépêché de sortir de la pièce.

« Attendez ! » Kizuna essaya de les poursuivre, mais les autres cinq se tenaient debout dans son chemin.

« S’il vous plaît, ne soyez pas un obstacle ! » Himekawa avait pris la main d’un d’entre eux et le jeta au sol d’une manière admirable.

« Uwaa, incroyable, » s’écria Kizuna.

Cela ressemblait à de l’Aïkido ou quelque chose du genre. Bien qu’il ne l’avait pas vue y mettre de la force, le corps de son adversaire avait facilement été lancé dans l’air. Son arrière-train avait alors lourdement atterri sur le sol. Puis il se tordit sur le plancher.

En la regardant, les autres étudiants qui avaient été effrayés s’étaient déplacés, ouvrant ainsi la voie.

« Hida-kun, nous devons les poursuivre !! » cria Himekawa.

« Compris... wôw !? » s’exclama-t-il.

Au moment où ils étaient sortis dans le corridor, quelque chose traversait devant leurs yeux.

... Heart Hybrid Gear !?

L’étudiant mâle portant une armure sur son corps volait dans le corridor.

Dans l’une de ses mains se trouvait le sac qui avait été emporté dans la fuite à ce moment-là.

« C’est le gars ! Mais, qu’est-ce que c’est !? » s’exclama Kizuna.

« C’est l’Heart Hybrid Gear pour l’usage pratique qui a été introduit depuis cette semaine ! » répondit Himekawa

... C’est bien ça ! Kizuna se souvint alors de ça.

Il s’agissait de l’Heart Hybrid Gear utilisée pour la pratique et qui avait été développé par Shikina Kei du Laboratoire Nayuta.

... L’Armure Technique

À l’origine, si un Noyau n’était pas installé à l’intérieur du corps du pilote, un Heart Hybrid Gear ne pouvait pas être équipé. En d’autres termes, le moment où l’on pourrait effectivement commencer l’entraînement était seulement après que le Noyau eut été installé.

Donc quand l’on y pense, cela pouvait se révéler inutile. Il y avait le risque que l’étudiant ayant des aptitudes pour le noyau, et qui venaient d’avoir un Noyau installé en lui soit en vérité un étudiant n’ayant réellement aucun talent pour être un pilote.

Pour pallier ce problème, l’Armure Technique avait été développée.

Créée à partir de toute la technologie existante, elle était une réplique des Heart Hybrid Gear.

Bien sûr, ces spécifications étaient loin de la réelle Heart Hybrid Gear.

Néanmoins, il serait utile afin de faire éclore les ressources humaines, et donc, on s’attendait à un important résultat après ça.

« ... Malgré ça, en ce moment, il utilise cette chose pour fuir avec des livres pornos... ! » s’exclama Kizuna.

« Très probablement qu’il est un étudiant responsable du vol d’essai ! C’est une erreur complète faite dans la sélection du personnel ! » s’exclama Himekawa.

Kizuna et Himekawa avaient commencé à courir après l’étudiant volant. Cependant, ils ne pouvaient pas rattraper le retard à l’aide d’une simple course.

« À ce rythme, nous allons le perdre ! Nous allons aussi... ! » Himekawa parlait avec un visage résolu tel celui d’un héros de la justice.

« Eh ? Ne me dites pas..., » commença Kizuna.

« Neros !! » cria Himekawa. Après ça, le corps de Himekawa qui traversait le couloir brilla d’une lumière rouge.

Quand la lumière eut disparu, il y avait une Himekawa équipée d’une armure rouge qui enveloppait son corps et qui était présente sur son uniforme d’écolière.

Elle avait ensuite enflammé ses propulseurs, provoquant un important souffle de vent dans le couloir. Le bruit unique des particules éjectées rugi dans la zone et le corps de Himekawa avait ainsi volé jusqu’à la fin du couloir en un éclair.

« Merd-merde, est-ce que je dois aussi m’équiper du mien !? » s’exclama Kizuna.

Parce que Himekawa avait équipé son armure, l’attention des étudiants dans le couloir avait été rassemblée sur elle. Au contraire, en raison de l’agitation, même les étudiants à l’intérieur des salles de classe se précipitèrent également à l’extérieur.

Allait-il devoir crier au milieu de tout cela ? Ce mot ?

Au centre de ces nombreuses personnes, devait-il vraiment crier ce mot ?

« Je ne veux pas ! » Il l’avait rejeté avec force.

Il ne faisait aucun doute que cela allait ajouter encore plus à sa honte, comme verser de l’huile sur le feu, et que tout cela serait répété à travers toute l’école.

Cependant, s’il ne se dépêchait pas, il ne pourrait pas aider Himekawa. Et si ici, il était capable d’appréhender le criminel, alors peut-être que la confiance qu’on pouvait avoir en lui monterait en flèche.

...

... Merde

« Je vais le faire ! » Kizuna avait à moitié crié comme s’il abandonnait. « Eros !! »

Le corps de Kizuna fut lui aussi enveloppé dans le rayonnement rose émis par le Noyau.

En commençant par le bas, une armure noire étincelante apparut. Elle libérait un éclat lumineux d’argent, et il y avait une ligne colorée de lumière rose qui parcourait toute sa surface.

L’Heart Hybrid Gear de Kizuna, Eros.

Il augmenta la force présente dans son propulseur et accéléra tout à coup. Il glissa à travers l’écart entre les étudiants et se précipita dans le couloir. Lorsqu’il arriva ensuite au bout du chemin, il se dirigea vers l’escalier.

Il portait le Heart Hybrid Gear non pas avec un costume de pilote, mais avec son uniforme, donc il ne pouvait pas obtenir la performance originale de son armure.

En premier lieu, l’Eros était une armure impuissante. S’il ne faisait pas attention, il pourrait même être dépassé par une Armure Technique. Cependant, il ne pouvait pas se plaindre ici.

« Himekawa ! Où êtes-vous actuellement ? » demanda Kizuna.

Autour de son corps, plusieurs écrans transparents apparurent. Diverses informations et paramètres avaient été affichés, il s’agissait de fenêtres flottantes lui indiquant son environnement.

À l’intérieur de l’une de ces fenêtres, le visage de Himekawa était projeté.

« En ce moment, je suis dans le bâtiment des premières années. Je ne me trompe pas en venant ici, mais je l’ai perdu. Je le recherche en passant par le chemin du sud, alors Hida-kun, pouvez-vous chercher depuis le chemin opposé ? » demanda Himekawa.

« Roger ! » répondit Kizuna.

***

Partie 5

Après être passé par l’escalier du cinquième étage, il arriva à nouveau dans un couloir.

Les étudiants dans le couloir étaient en panique en raison de l’apparition soudaine d’un Heart Hybrid Gear. Il traversa ces étudiants en passant entre eux à grande vitesse.

Il était facile d’éviter les étudiants surpris qui se tenaient immobiles. Cependant, pour ceux qui se déplaçaient, c’était une tout autre affaire.

Kizuna avait essayé de passer par dessus les têtes des étudiants et donc, il avait augmenté son altitude pour être à peine sous le plafond.

Cependant, il y avait quelques obstacles présents à ce niveau-là, et chaque fois que cela arrivait, il avait dû abaisser son altitude. Et en outre, l’écart qui lui était laissé pour les esquiver était limité, ce qui rendait la manœuvre d’autant plus dangereuse.

Alors qu’il baissait son altitude en pensant cela, la porte s’ouvrit et un long bâton se dressa là.

« !? »

Depuis la salle de préparation pour l’histoire, une étudiante portant une carte était apparue devant lui

« Ku ! »

Il l’avait à peine évitée en volant bas sur le plancher.

« Kyaaa! » Il avait laissé derrière le cri de l’étudiante paniquée.

Après ça, il avait continué à voler à basse altitude, là où il touchait presque le plancher. La pression du vent généré par son vol était en train de relever toutes les jupes des étudiantes l’une après l’autre. Mais il n’avait nullement le temps de regarder ça avec fascination. Et bientôt, l’angle du couloir arriva devant lui. Il effectua un changement de direction à cet endroit en faisant tout son possible pour que sa vitesse baisse le moins possible.

Cependant, le mur s’approcha sans qu’il puisse effectuer pleinement cette rotation.

« Chih ! »

Kizuna tendit les pieds avant d’atterrir sur le mur avec son corps toujours horizontal vis-à-vis du sol.

Et après ça, il fit une sorte de coups de pied pour se propulser vers l’avant.

Le mur s’était alors rompu en raison de la force, amenant par la même la formation d’un trou, mais il avait quand même réussi à tourner. De plus, cela lui avait permis d’obtenir une accélération supplémentaire. En échange de ça, un mur avait dû devenir un sacrifice, mais bon, il ne pouvait plus y faire grand-chose.

« ! Là — ! »

En remontant le couloir, il vit alors une Armure Technique un peu plus loin de lui.

Kizuna le suivit et tourna au prochain angle du couloir.

Une fois fait, il le poursuivit tout droit dans le couloir.

« Himekawa ! Je l’ai trouvé. Je suis en pleine poursuite là. Je suis actuellement sur le chemin connectant ce bâtiment avec le bâtiment des troisièmes années. À ce rythme, je le rattraperai dans le bâtiment des deuxièmes années, » annonça Kizuna.

Un carrefour en T se rapprocha devant ses yeux.

À la fin de ce couloir se trouvait par hasard la salle de classe de Kizuna et des autres membres, la deuxième année du premier groupe. Par les fenêtres du couloir, la situation à l’intérieur de la pièce était visible. S’il ne ralentissait pas assez rapidement, il s’écraserait dans la classe en raison de l’élan qu’il avait en ce moment.

Cependant, l’Armure Technique n’avait montré aucun signe de vouloir décélérer.

Ne me dites pas qu’il va le faire, pensa Kizuna.

Et comme il l’avait pensé, l’Armure Technique rentra en collision avec la fenêtre avant de voler à l’intérieur de la salle de classe.

« Imbécile ! C’est bien trop imprudent, » cria Kizuna.

L’Armure Technique avait entièrement traversé la classe comme ça et s’était dirigée vers l’extérieur du bâtiment.

L’évadé était bien trop agité et il avait perdu tout bon sens qui lui aurait permis d’éviter de faire ce genre d’idiotie.

« Merde, je vais m’enfuir de là ! Maintenant que cette humiliation a été exposée à la vue de tous, je vais donc fuir Ataraxia ! Je suis libre ! JE..., » cria le fuyard.

Cependant, devant lui ne se trouvait nullement la liberté.

Ce qui était en face de lui se trouvait être un Heart Hybrid Gear de couleur rouge. Ce qui était devant lui était l’avenir où son châtiment l’attendait.

« Vous n’irez pas plus loin ! » Himekawa dégaina l’épée présente sur ses hanches tout en criant cela.

« U... UWAWAWAAAAA... ! » cria le fuyard.

L’Armure Technique ne pouvait pas immédiatement décélérer, il se dirigeait donc vers Neros de cette manière.

« HAA... ! » Un flash rempli d’esprit combatif put être perçu. Himekawa avait fait face à l’Armure Technique et avait frappé à l’aide de son épée.

L’étudiant qui le portait n’avait nullement été blessé, seul le harnais reliant l’Armure Technique avec l’étudiant avait été sectionné en deux parties bien distinctes. L’Armure Technique s’était séparée et l’étudiant masculin était tombé en bas pile dans la piscine.

« Himekawa ! L’attendiez-vous en embuscade ? » demanda Kizuna.

Après que Kizuna ait volé hors de la salle de classe par la fenêtre, il vola jusqu’à la position de Himekawa.

« O-Oui. Merci à vous, Hida-kun, pour la poursuite. J’ai ainsi pu me préparer pour me placer devant lui, » répondit Himekawa.

« Est-ce que... c’est formidable que je puisse vous être utile. Mais..., » commença Kizuna.

Kizuna baissa les yeux vers l’étudiant flottant en ce moment dans la piscine.

« Pas besoin de s’inquiéter. Il n’est pas blessé, » coupa Himekawa alors qu’elle avait parfaitement compris les pensées de Kizuna.

L’étudiant n’avait pas été blessé, et seule la pièce d’équipement permettant la liaison entre les différentes parties de l’armure avait été divisée en deux. C’était vraiment une compétence étonnante qui venait d’être démontrée devant ses yeux.

« Mais, disons... on dirait qu’il est également très endommagé, » continua Himekawa.

En regardant l’étudiant qui avait perdu conscience tout en flottant dans la piscine, Himekawa détourna son regard maladroitement.

« C’est qu’... il avait juste à réfléchir un peu si.. , à la fin cela a fini ainsi, mais je ne peux rien y faire, n’est-ce pas ? » demanda Himekawa.

Alors qu’il regardait Himekawa dont les joues rougissaient en raison de sa culpabilité, Kizuna poussa involontairement un soupir.

« C-C’est quoi cette réaction !? » s’exclama Himekawa qui l’avait parfaitement entendu.

« E-Eh bien, ce n’est rien. Je pensais tout simplement que cela deviendrait une fois de plus un sujet de ragots dans toute l’école, » il répondit ça tout en retenant son rire.

Himekawa lança un regard furieux sur Kizuna avec un visage montrant son mécontentement.

« Hmph, comme c’est méchant..., » déclara-t-elle.

Elle détourna son visage avec irritation.

« Mais... il est certain que si de bonnes actions comme celles d’aujourd’hui sont empilées... peut-être qu’un jour, oui, peut-être qu’un jour viendra où il sera reconnu, et pardonné..., » déclara Himekawa.

... ?

Il s’agissait de Himekawa qui s’était positionnée latéralement vis-à-vis de lui qui disait cela de cette manière.

Mais cela donnait l’impression comme si elle souriait alors qu’elle déclarait ça.

Mais cela semblait si fugace qu’il ne pouvait pas en être parfaitement sûr.

Pour une raison inconnue, il y avait également de la tristesse là-dedans.

« Himekawa ? » demanda Kizuna.

« Eh !? Ah, non, ce n’est rien du tout, » répondit Himekawa. « Pour vous aussi, Hida-kun, je suis sûre que l’opinion de chacun des autres étudiants à vis-à-vis de vous va s’améliorer une fois qu’ils sauront tous ce que vous avez fait aujourd’hui. Alors, faites de votre mieux avec ce nouvel élan ! »

« D’accord ! En tant qu’apprenti membre du comité des mœurs publiques, je ferai de mon mieux pour ne pas faire honte au comité ! » répondit Kizuna.

***

Partie 6

Cependant, le jour suivant...,

« Hida Kizuna frappe à nouveau dans l’école !? En plein jour, on l’a vu crier sans vergogne “je vais le faire” et “Eros”. Après cela, il a relevé les jupes de toutes les étudiantes. Il a également été impliqué dans une bagarre dans le seul but d’obtenir toute une collection de livres pornos !! »

... À ce moment-là, Kizuna ne savait pas encore que le journal de l’école allait avoir ce genre de titre et qu’il allait paraître sous peu.

***

Maintenant, passons au troisième cas connu...

« Ceci est Himekawa Hayuru du comité de la morale publique ! Que faites-vous ici ? Qu’est-ce que vous faites ici tous les deux ? » Avec la voix hurlante d’Himekawa qui était tel celle d’un sinistre démon, la porte de l’entrepôt d’athlétisme fut ouverte avec force.

Il y avait là dedans un étudiant de deuxième année et une étudiante de première année qui s’enlaçaient sur le dessus de l’un des tapis.

Les boutons de leurs uniformes étaient déboutonnés, et il était facile à voir que les deux étudiants avaient retiré leurs sous-vêtements.

« QUOIII... ! » s’écria Himekawa alors que son visage devenait rouge vif. « Aah bon sang ! Pourquoi nos étudiants ne cessent-ils pas de causer des problèmes éhontés comme ça !? »

« Alors, salope ! Comment l’avez-vous appris ? » s’exclama l’étudiant.

« Se-senpai, je vous avais déjà dit que c’était risqué..., » déclara l’étudiante.

Le couple avait alors boutonné leurs chemises en toute hâte tout en commençant à se quereller d’une manière disgracieuse.

Himekawa s’éclaircit la gorge puis annonça les accusations quant à leur délit avec son visage encore rouge. « Vous deux, vous êtes clairement en violation avec le règlement du conseil étudiant du lycée d’Ataraxia, paragraphe cinq, “les relations sexuelles illégales sont interdites à l’intérieur de l’école”. Vous ne pouvez pas faire d’excuses après avoir été pris en flagrant délit. »

Ce à quoi l’étudiant répliqua. « Et en quoi n’est-ce pas bien ? Il vous suffit d’oublier que vous nous avez vus ! Et de plus, même vous, ne faites-vous pas la même chose tout le temps ? »

Le visage d’Himekawa se raidit d’un coup. « Qu’est-ce que vous... »

« Vous faites des choses érotiques quand vous le souhaitez et après ça, vous venez nous empêcher de le faire de notre côté. C’est clairement une injustice là  ! Quelque chose comme ça est bien trop sournois de votre part ! » s’exclama l’étudiant.

« Moi, je n’ai pas..., » commença Himekawa.

« Qu’est-ce que vous racontez là !? » Kizuna arriva à ce moment-là en face d’Himekawa.

« Hi-Hida-kun !? » s’exclama Himekawa qui avait été surprise par son intervention.

« Nous ne le faisons qu’en raison de notre mission ! » déclara Kizuna. « Nous ne le faisons nullement en raison d’un quelconque désir ou d’autres choses du genre ! Et en passant, Himekawa n’a toujours rien fait de semblable. Est-ce que vous avez réfléchi avant de parler ainsi à Himekawa qui s’inquiète tellement pour toutes ces choses-là et qui est très sérieuse, hein !? »

Le regard menaçant de Kizuna enferma le couple dans un sentiment de perplexité.

Himekawa regardait également le visage de Kizuna en étant stupéfaite par ce qu’il venait de dire.

« Ah..., » quand Himekawa était enfin revenue à ses sens, elle confirma l’identité des élèves avec son terminal informatique.

« Alors, je vais rapporter ce cas. Plus tard, un verdict viendra de l’académie. Jusque-là, allez à vos cours comme d’habitude, » annonça Himekawa.

À ce moment précis, la cloche qui annonçait la fin de cette journée d'école sonna.

« C’est tout pour aujourd’hui... rentrons chez nous, Hida-kun. »

***

Et ainsi, les activités du comité de la morale publique avaient pris fin.

Kizuna et Himekawa étaient tous deux retournés jusqu’à la salle d’orientation des élèves et, après s’être préparés pour rentrer chez eux, ils quittèrent la salle de classe.

L’extérieur était désormais complètement sombre, il n’y avait presque plus aucun étudiant dans les lieux. À l’intérieur, l’école devenue aussi calme fit que les bruits de leurs pas résonnaient d’une manière étrangement forte.

Les lampes du couloir et des escaliers avaient été la plupart du temps éteintes, le mur blanc et le sol reflétaient magnifiquement l’éclairage bleu indirect qui courait le long des murs.

« Himekawa, êtes-vous toujours ainsi à rester à l’école jusqu’à si tard le soir ? » demanda Kizuna.

« Oui. Parce qu’il n’y a pas de fin quant aux étudiants qui causent des problèmes, » répondit Himekawa.

« Hahaha ! » Kizuna se mit à rire face à cette réponse.

Il avait compris après avoir agi ainsi avec Himekawa au cours de ces quelques jours que tant qu’il y avait des étudiants qui étaient présents dans l’école, il y aurait certains types de personnes qui causeraient immanquablement toute sorte de problèmes. Dans ce cas, même au moment où il était temps de rentrer à la maison, ces choses n’étaient pas impossibles.

Les deux étudiants marchaient côte à côte, descendant tranquillement l’escalier.

« Mais... vous savez, il y a aussi de bonnes choses quant à ça ! » annonça Himekawa.

« Hein !? » s’exclama Kizuna.

« La nuit, l’école est vraiment tranquille, et ceci me calme, » répondit Himekawa.

« Est-ce que... beaucoup de personnes pensent que l’école de nuit est effrayante. Mais Himekawa, cela ne cause-t-il pas des problèmes ? » demanda Kizuna.

« Aucun. Parce que..., n’est-ce pas magnifique tout cela ? » demanda Himekawa.

Himekawa s’était arrêtée en haut de l’escalier alors qu’elle disait ça.

Kizuna ne s’en était pas aperçu et il descendit encore quelques pas avant de se retourner.

Derrière Himekawa, il y avait une grande fenêtre présente en haut des escaliers.

La lumière rayonnante de la lune brillait à travers la fenêtre, rendant le contour de Himekawa brillant d’une manière vraiment magnifique.

Quand Himekawa leva les yeux vers le ciel, ses longs cheveux noirs se répandirent doucement derrière elle.

C’était comme si la princesse Kaguya [1] venant la lune se trouvait devant lui. De telles paroles flottaient soudainement dans son esprit.

« Oui... magnifique, » murmura Kizuna.

« Vraiment !? La lumière des étoiles et de la lune est..., » commença Himekawa.

« Non, c’est vous, Himekawa, qui êtes..., » commença Kizuna.

« ... Ha !? » s’exclama Himekawa alors que son visage devint rouge. Elle était très troublée par les quelques mots qu’elle venait d’entendre. Alors, afin de dissiper son malaise, elle se remit à parler. « Qu’est-ce que..., qu’est-ce que vous essayez de faire en me ridiculisant avec cette blague. Allons, rentrons rapidement... »

Himekawa qui avait essayé de descendre les escaliers plus rapidement alors qu’elle avait perdu son calme avait à ce moment-là manqué une marche.

« Khaaaa...!? » cria Himekawa.

Le corps de Himekawa flottait dans les airs comme si elle volait en ce moment.

« Hime... !! » s’exclama Kizuna alors qu’il voyait ça devant ses yeux.

Kizuna écarta immédiatement ses deux mains et attrapa le corps de la jeune fille.

Il serra le corps d’Himekawa directement de face. Son équilibre fut rompu, mais il avait quand même réussi à se rétablir en descendant de trois marches avant de s’arrêter totalement.

« Hi-Hida, ku... n, » déclara-t-elle.

« Hime... kawa » répondit-il.

Kizuna reçut un choc en raison de la sensation provoqué par le corps d’Himekawa se trouvant dans ses bras.

Comment,

Elle était mince au point ou il pensait qu’elle était fragile.

Il avait l’impression que s’il mettait juste un peu plus de force pour la tenir, il pourrait facilement la briser.

Elle était complètement différente d’Aine et d’Yurishia.

Mais elle était douce et souple.

« Euh, Hida-kun... Je..., » murmura-t-elle. Le visage d’Himekawa était vraiment proche de lui.

Un visage bien ordonné, tel celui qu’on verrait chez une poupée.

Sa belle peau qui ressemblait à de la porcelaine était teintée avec du rose clair.

À l’intérieur de ses yeux humides, des particules de lumière rouges étaient présentes...

« Hein !? » s’exclama Himekawa. Du corps de Himekawa, la lumière rouge avait commencé à surgir. « Hi-Hida-kun, ceci est... quoi !? »

Et également en provenance du corps de Kizuna, des particules de lumière de couleur rose se créèrent.

En aucune façon, cela ne pouvait être autre chose...

« Hybridation des... Cœurs ! » déclara Kizuna.

« Hein !? » s’exclama Himekawa.

À ce moment-là, la lumière s’estompa progressivement.

Tout à l’heure... est-ce vraiment une Hybridation des Cœurs ? pensa Kizuna. Cependant, ce qui vient de se passer n’était même pas quelque chose d’érotique... n’est-ce pas ?

« Euh... » commença Himekawa.

« Hmm ? Aah, tout à l’heure, je pense que c’était bien une Hybridation des Cœurs, mais... je ne comprends pas pourquoi est-ce que c’est arrivé, je ne..., » déclara Kizuna.

« Re-relâchez-moi... ! » Himekawa chuchota cela d’une voix extrêmement faible.

« Euh ! Ah ! Désolé ! » s’exclama Kizuna.

Pendant tout ce temps, Kizuna avait ses mains autour du corps de la jeune fille, l’étreignant fermement pour qu’elle ne tombe pas.

Kizuna aida en panique Himekawa à retrouver son équilibre et il enleva ses mains.

« Désolé, Himekawa. Cela s’est passé si vite, que je..., » s’excusa Kizuna.

« Non, c’est que... vous m’avez aidé, donc..., » balbutia Himekawa.

Le visage d’Himekawa était rouge et ses yeux regardaient vers le bas.

Cependant, pendant qu’elle lui disait de la libérer... c’était intrigant que les mains de Himekawa tiennent ainsi les vêtements de Kizuna. Peut-être était-elle encore désorientée.

« Je suis désolée, vraiment... que... le corps..., de quelqu’un comme moi... même si vous le touchez, cela n’était pas du tout agréable pour vous. Pardonnez-moi de vous avoir fait vous sentir mal à l’aise, » balbutia Himekawa.

Qu’est-ce qui sortait de la bouche de la jeune fille !?

« Non, je ne comprends vraiment pas ce que vous essayez de dire, mais... cela n’était nullement inconfortable comme vous avez l’air de penser, » répondit Kizuna.

« Mais, je ne suis pas comme Aine-san ou Yurishia-san, mon style n’est pas bon..., » déclara Himekawa alors que ses doigts s’agitaient.

Aah, habituellement Aine se moque toujours d’elle. Alors, elle a pris ces blagues au sérieux et elle s’est donc mise à penser ainsi ? Se demanda Kizuna.

« En ce qui concerne le style d’une jeune fille, je pense qu’il est impoli de porter des commentaires, » déclara Kizuna. « Mais je le dirais quand même clairement en raison de la situation. Himekawa, votre style est vraiment génial. »

« Mensonges ! Les garçons n’aiment-ils pas les filles avec de gros seins ? » demanda Himekawa. « Mes seins sont après tout petits ! » Les doigts de Himekawa s’accrochaient encore au col de l’uniforme de Kizuna tandis qu’elle lui disait ça en serrant ses mains avec fureur.

Mon cou ! Cela fait mal à mon cou ! pensa Kizuna.

« C-c’est quoi cela !? » s’exclama Kizuna. « Pourquoi vous comparez-vous avec ces filles se trouvant dans la classe des Miss Univers ! Même vos seins sont assez gros en vérité ! De plus, ceci n’est rien de plus qu’une partie du charme d’une personne ! »

Les mains d’Himekawa s’arrêtèrent avant de murmurer. « ... Est-ce la vérité ? »

« C’est vrai. Je suis sérieux... hm, eh, où est mon téléphone !? » se demanda-t-il à haute voix.

Kizuna tâtonna dans la zone de sa poche avant de sortir son téléphone. Après ça, il l’alluma et vérifia les signes vitaux d’Himekawa ainsi que les informations sur son Compte Hybride.

« 38 % ! Himekawa, vous avez récupéré de 10 % d’un coup ! Regardez ! Nous l’avons faite !! » s’exclama Kizuna.

« 10 % ? C’est... même si je n’ai récupéré que 3 % après deux semaines..., » murmura Himekawa qui n’en croyait pas ses yeux.

Avec ce court instant, elle avait récupéré l’équivalent de six semaines ?

C’était...

« Ceci est donc bien... une Hybridation des Cœurs, » murmura-t-elle.

À cet instant.

Sa poitrine palpitait,

Douloureusement,

Mais, il s’agissait là d’une sensation mystérieuse, c’était comme si son cœur était satisfait.

... C’est inattendu, il se pourrait qu’il ne se sente pas mal à l’aise à mon contact, pensa Himekawa.

« Himekawa, quelque chose ne va pas ? » demanda Kizuna.

« Hyaaa !? ... Non, rien de mal ! » cria Himekawa alors qu’elle était perdue dans ses pensées avant ça.

« ? Alors, rentrons chez nous, » annonça Kizuna.

« Vo-vous n’avez pas besoin de me le dire, je comptais déjà rentré à la maison ! » déclara Himekawa.

Himekawa prit les devants et descendit les marches d’un pas rapide.

« Faire cela avec moi... cela n’est pas mauvais, comment cela pourrait-il..., » murmura Himekawa.

Elle se déplaça de la sorte afin que son visage rouge ne soit pas exposé à la vue du jeune homme. Alors que Kizuna n’arrivait pas à rattraper la jeune femme, elle se dirigea vers l’entrée de l’école.

Notes

  • 1 Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse Kaguya »), est un personnage d’un conte folklorique japonais datant du Xe siècle, appelé également Taketori monogatari (竹取物語, « Le Conte du coupeur de bambou ») ou Kaguya-hime no monogatari (かぐや姫の物語, « Le conte de la princesse Kaguya »). Ce conte est considéré comme le texte narratif japonais le plus ancien. Le texte, en prose, est écrit entièrement en kana, dans une langue très simple et il est en réalité composé de sept contes. Il n’a pas d’auteur connu. Cette ancienne légende est également illustrée dans un emakimono par Kose Ōmi et calligraphiée par Ki no Tsurayuki.
    Il raconte la vie d’une fille mystérieuse appelée Kaguya-hime qui est découverte, bébé, dans la coupe d’une canne de bambou luisante. Elle dit venir de Tsuki no Miyako (月の都, « la capitale de la Lune ») et a des cheveux étranges « brillants comme l’or ».

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire