Masou Gakuen HxH – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 6

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Chapitre 3 : Une Journée Ordinairement Calme

Partie 6

D’une manière inattendue, alors même qu’il avait passé le restant de la nuit à réfléchir vu qu’il n’arrivait pas vraiment à dormir, la somnolence n’avait pas été présente en lui et cela même à la fin des cours de l’après-midi.

Et quand il se rappelait des événements qui étaient survenus hier soir, une légère haine de soi s’éveillait en lui.

Pour une raison inconnue, il avait l’impression qu’il avait fait de l’intimidation envers Aine.

« Haa! » Il venait d’effectuer un profond soupir.

« Quand vous soupirez de cette manière, saviez-vous que votre bonheur s’échappait aussi avec lui ☆ ? » déclara Yurishia qui était à côté de lui.

« Yurishia... » dit Kizuna, surpris qu’elle lui parlât à ce moment-là.

« Ha oui, Kizuna ? Avez-vous du temps libre après ça ? » demanda-t-elle.

« Après ça ? Ha ! Donc après que les cours soient terminées pour aujourd’hui, » dit-il, se rendant compte de la situation. « Oui, je n’ai vraiment rien à faire après ça... »

En entendant ces paroles, Yurishia frappa joyeusement dans ses mains.

« C’est génial... ! » S’exclama-t-elle. « Alors, je me demande, pourriez-vous m’accompagner pour faire du shopping avec moi ? Et après ça, que diriez-vous de dîner tous les deux ensemble ? »

« Je suis heureux que vous me l’ayez demandé, mais mon humeur est un peu... » répondit Kizuna, encore déprimé des événements de la veille.

« Alors, maintenant, allons-y ! » s’exclama Yurishia comme si elle n’avait rien entendu. Elle avait pris avec force le bras de Kizuna et l’entraîna vers la sortie.

« Hein !? At-attendez ! » dit Kizuna.

Le couloir qui était bloqué par des étudiantes qui rentraient chez elles était devenu bruyant au moment où ces mêmes étudiantes virent ces deux-là qui avaient leurs bras ainsi collés l’un contre l’autre.

« Yu-Yurishia-san !? Où allons-nous faire des achats ? » demanda Kizuna.

« À Kyoto ♪ ! » répondit-elle.

*

La demande afin d’avoir l’autorisation d’aller à l’extérieur d’Ataraxia avait pris un certain temps. Cependant, avant même qu’une heure se soit écoulée, ils arrivèrent sur le flotteur de Kyoto.

« Pourquoi allons-nous sur le flotteur Kyoto ? » demanda Kizuna.

« Nous faisons juste une petite promenade ♪ ! » répondit-elle.

Ils marchaient tous deux l’un à côté de l’autre dans les rues du flotteur tout en jetant un regard sur les différents bâtiments historiques qui avaient été reconstruits ici. Par rapport à la cité originale de Kyoto, la taille de ce flotteur n’était que le trentième de sa superficie. Ici, ils avaient ainsi obtenu une visite touristique condensée de tous les endroits historiques célèbres.

La scène de Kiyomizu, la salle de Sanju Sangen, le temple de Kinkaku, etc., tous ces endroits étaient dans une zone si restreinte qu’ils pouvaient faire le tour tout en restant à pieds.

« Ah, regardez Kizuna. Quel beau paysage urbain ! » s’exclama Yurishia.

Ce qu’elle pointait était une rue qui avait été conçue pour être une rue représentant la période d’Edo. Les pieds d’Yurishia s’arrêtèrent devant un bâtiment qui contenait plusieurs magasins.

« Jolie... Hé, je me demande si cela va me convenir !? » Demanda Yurishia.

Ce qu’Yurishia pointait du doigt était un kimono de brocart Nishijin. Il s’agissait d’un kimono rose avec une ceinture dorée qui avait des motifs de fleurs dessinés dessus. L’ensemble se trouvait sur un piédestal dans l’un des magasins.

Les yeux d’Yurishia brillaient d’espoir.

« Oui ! Je pense qu’il vous conviendra parfaitement, » déclara Kizuna.

« Alors, je vais aller l’acheter..., » annonça Yurishia.

« Hein !? N’est-ce pas vraiment très cher ? » demanda Kizuna après qu’il eut vérifié le prix. Il s’était senti stupéfié par le prix qui atteignait les sept chiffres.

Au moment où Yurishia sortit du magasin, elle portait déjà le kimono qu’elle venait d’acheter. Il convenait parfaitement avec ses cheveux blonds.

« Eh bien ! Maintenant, où devrions-nous aller ? » demanda-t-elle.

« Comme il s’agit d’une occasion rare, alors que diriez-vous de choisir l’endroit où vous voulez aller ? » répondit Kizuna.

« Est-il correct d’agir ainsi ? » demanda Yurishia avec une certaine inquiétude.

« Bien sûr ! » répondit-il immédiatement.

Yurishia se mit alors à sourire avec un franc sourire avant d’annoncer. « Okinawa. »

« Ce n’est pas à l’intérieur du flotteur Kyoto..., » répliqua Kizuna, surpris par cette réponse inattendue.

Après cela, ils étaient donc allés jusqu’au flotteur d’Okinawa, où ils avaient mangé des bonbons tout en visitant les magasins de vêtements internationaux.

« Et maintenant, je voudrais essayer de voir une grande statue de Bouddha, » annonça Yurishia.

Ils firent une photo commémorative à côté de la statue de Bouddha de Kamakura sur le flotteur de Kanagawa.

« Je veux essayer de voir le ranch du méga-flotteur, » décida Yurishia.

Et ils partirent donc vers le flotteur d’Hokkaido.

« Cette chose est appelée takoyaki. Mais il ne ressemble pas du tout à un poulpe, alors pourquoi est-il appelé takoyaki [1] ? » demanda Yurishia.

Puis, ils partirent vers le flotteur d’Osaka.

La distance entre chaque endroit n’était pas si importante, mais voyager dans tous ces lieux en un temps si court était quand même très difficile.

Mais même ainsi, Yurishia était vraiment très active. Alors qu’il était conduit jusqu’à la prochaine destination, l’aiguille des heures de l’horloge avait déjà atteint le chiffre huit.

« Ce n’est pas bon. Nous devons bientôt aller souper, » déclara Yurishia. « Alors, occidental ou japonais, je me demande, lequel est le mieux pour notre repas ? »

« Hmmm... c’est un peu déroutant, » répondit-il, un peu perplexe.

« Oh ! Quand vous vous sentez perplexe, vous devriez faire les deux ☆. » annonça simplement Yurishia tout en lui faisant un clin d’œil.

Et ainsi, ils étaient allés dans un restaurant traditionnel super haut de gamme à Kyoto avant de se déplacer dans un restaurant d’un hôtel de première classe sur le flotteur de Tokyo.

Au moment où l’horloge allait annoncer l’arrivée d’un nouveau jour, ils retournèrent finalement à Ataraxia.

Ils marchèrent tous deux côte à côte le long de la route de la gare menant jusqu’au dortoir.

Il s’agissait d’un chemin où ils pouvaient voir à la fois le paysage nocturne de la cité d’Ataraxia et le méga-flotteur du Japon.

C’était vraiment une très belle vue.

Et puis, ce qui était le plus beau entre tous était sans aucun doute le ciel étoilé qui donnait l’impression qu’il allait bientôt pleuvoir.

Il s’agissait d’un ciel nocturne qu’il n’aurait jamais pu voir depuis sa patrie, le Japon.

« Aujourd’hui a vraiment été amusant ♪ Merci, Kizuna, » déclara la jeune fille.

« Je suis celui à qui l’on a tout offert... alors, la prochaine fois, ce sera moi qui vous offrirai tout, » déclara Kizuna.

« Il s’agit simplement de mes remerciements, alors ne soyez pas préoccupé par ça. Je me demande. Avez-vous été satisfait par le souper ? » demanda-t-elle.

« Oui, je n’aurais jamais imaginé que nous allions vraiment aller dans les deux restaurants. Les deux étaient tellement luxueux que cela m’a rendu un peu nerveux, » répondit Kizuna.

Yurishia semblait amusée par cette réponse. Elle répondit alors. « Je suis désolée si vous ne les avez pas aimés parce que vous étiez trop nerveux. Pour une raison inconnue, alors même que tout ça était afin de vous remercier, moi aussi, j’ai beaucoup apprécié. »

« Je me suis aussi amusé, » répondit-il. « Cependant, j’ai juste l’impression que dix jours ont été comprimés dans cette unique soirée. Yurishia, vous êtes vraiment active, n’est-ce pas ? »

« Je suppose que oui..., » répondit-elle. « Pour une raison que je ne connais pas, depuis la bataille sur cette île inhabitée, il semble que j’ai un peu changé. »

« Changé !? » demanda Kizuna.

« Oui. C’est mystérieux, n’est-ce pas ? » demanda Yurishia. « Alors même que j’ai déjà passé à travers plusieurs batailles de vie et de mort, cette fois-ci, c’était bien la première fois que je croyais vraiment que j’allais mourir. »

Il s’agissait peut-être de la preuve qui démontrait comment Yurishia était forte.

« Et donc, depuis cet événement, je suis devenue vraiment très gourmande, » expliqua-t-elle. « Je veux voir les choses que je n’ai encore jamais vues. Je veux aller dans des endroits où je ne suis jamais allé. Je veux porter des vêtements que je n’ai jamais portés. Je veux manger des aliments que je n’ai jamais mangés. Et aussi... Je veux aller à un rendez-vous avec un garçon, quelque chose comme ça ! »

Après avoir dit ça, Yurishia regarda Kizuna.

« Kizuna, tout ceci est grâce à vous, car ce jour-là, c’est vous qui m’avez sauvé. Est-ce que vous vous en rendez compte ? » demanda Yurishia.

Parce que je vous ai sauvée ? Se demanda Kizuna.

Kizuna se mit alors à parler après avoir fini sa réflexion. « À la place d’appeler ça un sauvetage, c’était plus comme si je vous avais juste fait gagner du temps. De plus, la personne qui a vraiment fait ce sauvetage, n’est-ce pas plutôt vous, Yurishia ? La puissance de feu de Cross est tout simplement géniale. Comme attendu de l’As de l’armée américaine. »

Après avoir dit ça, Kizuna se mit à rire.

À ce moment-là, Yurishia demanda. « Mais depuis cet événement, Kizuna, vous ne me semblez pas du tout être empli d’énergie, n’ai-je pas raison ? »

« Eh bien ! Non, ce n’est pas..., » balbutia Kizuna.

« Et surtout aujourd’hui, vous n’avez pas du tout été énergique. Quelque chose de grave est-il arrivé ? » demanda-t-elle.

Yurishia scruta minutieusement le visage de Kizuna.

« C... c’est... vous comprenez vraiment tout, Hmm, » répondit Kizuna.

« Fufu... » Yurishia se mit à rire face à la réponse de Kizuna.

C’est juste parce qu’après tout, je n’ai pas arrêté de vous regarder depuis ce moment-là. Kizuna s’était imaginé ce genre de réponse de la part d’Yurishia, mais elle n’arriva jamais.

« Vous devriez le dire si vous avez quelque chose qui vous dérange, » dit-elle. « Je pourrais ainsi vous donner quelques conseils. »

Yurishia afficha alors un sourire aussi éclatant que le soleil.

Comme s’il avait été invité par ce sourire, Kizuna ouvrit la bouche. « Yurishia. Votre relation avec Chidorigafuchi est-elle bonne ? Je me demande, quel genre de personne est cette fille ? »

Immédiatement après ça, le visage d’Yurishia devint sombre.

« Hein !? Vous ne vous inquiétez même pas pour moi ? Il s’agit vraiment d’une déception ! » s’exclama Yurishia.

« Non désolé. Mais, ceci concerne l’Hybridation des Coeurs..., » répondit-il.

Hein ? Mais là, pourquoi s’est-il excusé ? Se demanda Yurishia.

« Alors, on ne peut rien y faire ! » s’exclama Yurishia.

Yurishia croisa les bras et bougea ses doigts avec anxiété.

« Eh bien ! Il ne semblerait même pas que vous aimiez Aine ou quoi que ce soit..., » continua-t-elle. « Alors, dans ce cas, je vais spécialement vous apprendre ce que je sais. Mais, moi aussi, je ne sais pas vraiment grand-chose sur cette fille ! »

« Mais, vous êtes toutes deux des camarades qui font partie de la même unité qu’est Amaterasu, n’est-ce pas ? » demanda Kizuna.

« C’est parce que nous ne nous parlons quasi jamais, » répondit-elle. « Et même lorsque je parle avec elle, elle me répond toujours avec sa manière unique de parler. Et elle a toujours sa langue de vipère. Elle me parle seulement de choses incompréhensibles et elle ne dit jamais rien d’elle-même. »

« Elle ne parle jamais d’elle-même ? » demanda-t-il.

« C’est exact. C’est pourquoi je ne sais même pas ce qu’Aine fait habituellement pour passer son temps, » répondit Yurishia. « Je ne sais rien du tout vis-à-vis de quelque chose de si trivial telle que ses passe-temps, ce qu’elle préfère, ou même concernant sa famille. »

« Alors... n’y a-t-il pas une personne qui semble proche d’elle ? » demanda Kizuna.

Yurishia se mit à réfléchir pendant un moment, mais finalement, elle secoua négativement la tête. « Non, personne ne vient à l’esprit. »

Il n’y avait personne proche d’elle, il se souvenait d’Aine qui lui disait cela.

Cette fille était populaire parmi les étudiants masculins, mais... en fait, elle n’avait pas d’amis ou même de connaissance qui soient proches d’elle !

« Pour commencer, d’où vient cette fille ? Elle ne ressemble pas du tout à une Japonaise, » déclara Kizuna.

« Je ne le sais pas du tout, » répondit-elle.

« Vous ne savez pas !? » s’exclama Kizuna.

« J’étais aussi très intéressée par ça. Mais, à chaque fois que j’ai posé des questions sur le sujet à différentes personnes, tout le monde m’a répondu qu’ils ne savaient rien sur elle. Personne dans cette académie ne connaissait le passé d’Aine, » annonça Yurishia.

Notes

  • 1Takoyaki signifie poulpe frit.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.
    P.S : Dense as éberlués Kizuna…

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