Maou-sama no Machizukuri! – Tome 3 – Chapitre 17

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Chapitre 17 : La vérité révélée

Par la volonté du Créateur, quatre Seigneurs-Démons s’étaient réunis en un seul endroit et étaient assis autour d’une grande table ronde.

Peu de temps après, le Créateur lui-même apparu. C’était la première fois que je voyais à quoi ressemblait le Créateur.

« Maintenant, avant de commencer notre conversation amicale, je vais vous laisser du temps libre. Je resterais tranquille et je vous regarderai, vous les enfants de la planète. » (Créateur)

Le Créateur nous avait informés de cela. Mais même ainsi, il n’y avait pas de chance qu’on puisse parler sans penser à sa présence. Alors que je pensais que le silence devenait gênant...

« Zagan, vous êtes horrible ! Vous aviez dit que ce serait une victoire facile ainsi que le moyen le plus simple de remplir mon quota, donc j’ai coopéré ! Mais menteur, je n’avais rien entendu à ce propos ! Rendez-les, rendez-moi mes démons ! » (Ronove)

Le Seigneur-Démon de la [Viscosité] avait commencé à parler.

Il était en lambeaux et il lui manquait un bras. Même si la blessure s’était fermée avec ses capacités de Seigneur-Démon, elles ne suffisaient pas à faire repousser un bras. Un démon avec une capacité de guérison de haut rang pourrait le faire, mais avec son cristal brisé, tous ses démons avaient disparu.

« Tais-toi ! Si vous aviez été un peu plus utile, j’aurais gagné ! Mais parce que tu as été vaincu si tôt, j’ai été attaqué par ce démon renard et cette naine dans une étrange armure ! Si seulement cela ne s’était pas produit, j’aurais été capable de rattraper Byakko et de l’appuyer. Et si cela s’était produit, j’aurais certainement gagné ! Donc, comme tu le vois, j’ai perdu à cause de toi, imbécile incompétent. » (Zagan)

Zagan avait vivement répondu.

Je doutais que son soutien ait suffi à aider Byakko.

Pour commencer, nous avions encore la troisième salle et si cela ne suffisait pas, Stolas était également plus loin.

« Vous êtes l’incompétent, alors, ferme-là. Vous êtes un imbécile incompétent qui m’a entraîné ainsi que Morax dans cette stupide guerre ! La [Création] a sorti tous ses démons et pourtant, vous avez encore échoué à conquérir ce donjon vide ! Vous n’êtes qu’un bon à rien, pathétique, le pire incompétent qui existe ! Vous devriez aller changer votre nom en Seigneur-Démon de l’incompétence, Muzan (pathétique) ! » (Ronove)

« Je te laisse parler et c’est ce que tu dis, l’idiot !? Si je ne t’avais pas emmené — . » (Zagan)

« Si je n’avais pas fait équipe avec vous, le Seigneur-Démon de l’incompétence, Muzan, j’aurais pu mieux protéger mon cristal ! » (Ronove)

C’était une lutte terriblement laide. Il semblait qu’à tout moment, Zagan attaquerait Ronove, mais une force l’obligeait à rester assis et à rester où il était.

Cette force m’affectait aussi. Par soucis que Zagan et Ronove agissent en raison de leur ressentiment, j’avais essayé de me préparer de diverses manières, mais sans succès, il semblerait qu’en plus de m’empêcher de m’éloigner, cette force avait aussi scellé toutes mes compétences et ma magie.

C’était peut-être pour protéger le Créateur lui-même.

En parlant du Créateur, il souriait en regardant Zagan et Ronove. Il considérait probablement leur querelle comme un divertissement.

« Stolas, juste quand je pensais que vous aviez simplement rejeté mon offre, vous vous trouvez ici comme la chienne de la Création ! Même si j’aurais mieux pris soin de vous. » (Zagan)

Sa laide argumentation avec Ronove s’étant terminée, Zagan montrait ses crocs face à Stolas.

À l’origine, il avait offert à Stolas de rejoindre son alliance afin de me vaincre, mais elle avait refusé. Il devait être encore plus énervé de la voir m’aider à la place.

Malgré cela, Stolas avait continué à avoir un visage indifférent.

« Je ne suis pas une chienne et encore moins celle de qui que ce soit. Je suis venue ici en tant qu’amie aidant un ami dans le besoin... Mais, comme vous étiez faible, cela s’est avéré inutile. » (Stolas)

Ces mots devaient avoir grandement blessé sa fierté.

« Je ne suis pas faible, si Viscosité et Mal n’avaient pas été si mauvais, j’aurais certainement gagné ! » (Zagan)

« Est-ce vrai ? Dites-le à vous même, mais pouvez-vous arrêter de me parler ? Je ne suis pas intéressée par quelqu’un comme vous. » (Stolas)

« J’aurais vraiment, vraiment, pu et dû gagner, je vous le dis ! Ce n’était pas ma faute si j’ai perdu ! » (Zagan)

« Ne me faites pas répéter. C’est une perte de temps de m’associer à un perdant tel que vous. » (Stolas)

« Venez-vous de m’appeler perdant ? » (Zagan)

Zagan criait, mais Stolas ne daignait même pas lui jeter un coup d’œil, il avait été complètement ignoré.

Il semblerait que Stolas ait compris que peu importe ce qu’elle lui disait, cela s’avérerait inutile.

Et alors, Zagan avait crié, crié jusqu’à ce qu’il ait l’air d’être sur le point de pleurer. Il avait alors crié des malédictions et avait tapé sur la table.

Après un court silence, Ronove murmura quelque chose.

« Morax... Où est Morax ? » (Ronove)

Il aurait dû y avoir un autre Seigneur-Démon présent ici. À la recherche de ce Seigneur-Démon, Ronove regarda à gauche à droite, mais ne parvint pas à le trouver.

Personne n’avait répondu à sa question. Je pourrais le faire, mais c’était quelque peu désagréable, donc j’avais décidé de ne pas le faire.

Au bout d’un moment, le Créateur ouvrit la bouche.

« Le Mal est mort et est déjà revenu auprès de moi. Lors de cette guerre entre les nouveaux Seigneurs-Démons qui est un moyen pour vous mettre en valeur, j’étais prêt à vous donner un autre cristal, mais face à la mort, rien ne pouvait être fait. » (Créateur)

Viscosité avait retenu son souffle.

L’autre Seigneur-Démon l’avait prévu et n’était donc pas surpris.

Bien qu’il y ait eu une sorte de soulagement offert, cela ne signifiait pas que c’était ainsi pour tous.

« Morax est mort ? Mais ce type, ce type était le seul comme moi. » (Ronove)

Les larmes coulaient de ses yeux ronds de grenouilles.

Je me sentais quand même un tout petit peu coupable. Cela dit, cette guerre était là pour tuer, ou être tué, donc je ne regrettais pas ce résultat.

Ronove m’avait regardé avec rage, mais c’était tout ce qu’il avait fait. Il avait probablement compris que ses plaintes seraient déplacées.

Et ainsi, la pièce était de nouveau tombée dans le silence. Après cela, le Créateur hocha la tête avec satisfaction.

« Enfant de la planète, il semble que vous ayez approfondi vos relations, alors devrions-nous parler de la tâche à accomplir ? » (Créateur)

Nous avions alors tous regardé le Créateur.

Comme je le pensais, un doute était apparu en moi. Je n’aurais jamais pensé que le Créateur serait un vieillard à l’air fragile.

Pour commencer, le simple fait que le Créateur avait un âge si avancé était étrange. Je ne pouvais pas croire qu’un être transcendant qui donnait vie à des Seigneurs-Démons puisse avoir tant vieilli.

« Création, mon apparence est-elle étrange ? » (Créateur)

« Non, rien du genre. » (Procell)

J’étais convaincu que mon expression ne laissait rien paraître, mais même ainsi, il avait instantanément lu ce que je pensais. Quelle précision !

« Vous n’avez pas à le cacher. Mais c’est bizarre, Hmmm... Mon apparence aurait dû être ce que tout le monde ici imaginait... Alors, cette forme est-elle meilleure ? Que dites-vous de celle-là ? » (Créateur)

Le Créateur devint alors un jeune homme, puis un bébé, ensuite un garçon, une vieille femme, une bête, un esprit, et même un dragon. À la fin, le Créateur était revenu à sa forme initiale.

« En premier lieu, je n’ai pas de forme fixe et je n’utilise un corps que lorsque j’en ai besoin. Je ne suis pas un être aussi limité que vous, les enfants de la planète. » (Créateur)

Surnaturel. Ce mot avait traversé mon esprit.

Il était quelque chose contre quoi je ne devais jamais penser à m’opposer. Cette réalisation m’avait fait le voir sous un autre jour.

« Hmmm. Comme je le pensais, la Création est sage. J’espère que tu illumineras le monde avec ton rayonnement en tant qu’enfant de la planète et que tu accompliras ton rôle. » (Créateur)

« Je vous remercie pour ces éloges. » (Procell)

Je n’avais même plus la volonté de répliquer en lui faisant lire mon esprit.

« Création, tu m’as encore une fois surpris. Mis à part les récompenses pour cette guerre, je vais t’en accorder une autre. Demande-moi ce que tu veux connaître et j’essaierai d’y répondre. C’est ta seule chance de te rapprocher des vérités de ce monde. » (Créateur)

Qu’aimerais-je connaître ? Il y avait des myriades de possibilités.

Par exemple, y avait-il un piège derrière la renaissance utilisée sur Wight ?

Quel était le rôle d’un enfant de la planète ? D’ailleurs pourquoi les Seigneurs-Démons étaient-ils appelés ainsi ?

Y avait-il une raison pour notre durée de vie de 300 ans ?

Mais surtout...

« Qui suis-je ? » (Procell)

C’était ma plus grande question.

Pourquoi est-ce que je connaissais des choses comme les armes à feu ? Ce n’était pas tout. Je connaissais des outils trop avancés et des choses qui n’existaient pas.

Je pensais que j’étais la réincarnation de quelqu’un. Si ma capacité Création me permettait de créer les choses se trouvant dans ma mémoire, alors j’étais convaincu d’avoir interagi avec ces choses à un moment donné dans ma vie antérieure.

« C’est une question assez philosophique, Création. À laquelle, il n’y a qu’une réponse : le Seigneur-Démon de la Création, Procell n’est autre que Seigneur-Démon de la Création, Procell. » (Créateur)

« Ce n’est pas le genre de réponse que je voulais entendre. Je voudrais savoir ce que j’étais avant de devenir le Seigneur-Démon de la Création, Procell ? Je veux retrouver les souvenirs que j’ai perdu. Qui suis-je ? » (Procell)

Je m’étais involontairement enflammé. J’avais toujours eu peur d’avoir une partie de moi-même qui m’était inconnue.

J’avais peur de me transformer en autre chose à cause de cette partie inconnue de moi-même.

Pour me rassurer, j’avais posé cette question.

« Tu n’as pas perdu de souvenirs. Tu n’as aucune vie passée. Ce sont les réponses. Pour commencer, je vais faire disparaître un malentendu. Tout ce qui est nécessaire pour former la personnalité et les connaissances d’un Seigneur-Démon sont soigneusement sélectionnés par la mémoire de la planète, les Enregistrements d’Akashic. C’est juste que dans ton cas, Seigneur-Démon de la Création, Procell, en raison de ta capacité, la portée des connaissances qui te sont nécessaires est beaucoup plus vaste. Donc, comme tu le vois, cette mémoire ne signifie pas l’âme d’une personne particulière. C’est aussi la raison pour laquelle les Seigneurs-Démons s’appellent enfants de la planète. » (Créateur)

Ces mots m’avaient fait réagir, mais j’avais toujours des doutes.

« Alors qu’en est-il des armes à feu, de l’ordinateur portable, des pommes ? Existent-ils sur cette planète ? Je ne pense pas que ce soit le cas. » (Procell)

« Oui. Ils existaient dans une civilisation qui a disparu depuis longtemps. Une civilisation dont personne à part la planète elle-même ne se souvient, les avait créé. En un sens, on peut dire que toi, Création, tu es vraiment un enfant de la planète. Alors que d’autres Seigneurs-Démons accomplissent leurs rôles indirectement, toi, Création, tu le fais directement. » (Créateur)

Je n’avais pas totalement compris les mots du Créateur, mais j’avais atteint mon but : j’avais pu dégager un peu les nuages de doutes qui masquaient mon cœur depuis si longtemps.

C’était bon. À partir de maintenant, je n’aurais plus peur de l’ombre d’une personne qui m’était inconnue.

« Merci beaucoup d’avoir répondu à ma question. Sachant qui je suis et ce que je suis et que personne ne m’a donné l’âme d’autrui. » (Procell)

« Hmm, cette réponse n’est pas intéressante... oh bien. Alors, entrons dans le vif du sujet. » (Créateur)

En le disant, le Créateur regarda Acier et Viscosité dans cet ordre.

« Acier, Viscosité. Cette guerre ne consistait pas seulement à gagner ou perdre, il s’agissait aussi de montrer votre rayonnement en tant qu’enfant de la planète. S’appuyer complètement sur la génération de vos parents n’est pas quelque chose dont je peux vous féliciter. Montrer la force des démons que vous avez empruntés n’a aucun sens et ne m’a pas diverti du tout. » (Créateur)

Zagan et Ronove tremblaient, peut-être par crainte de la punition.

« Néanmoins, je n’ai aucune intention de vous le reprocher. Vous êtes jeune et naturellement malicieux. Si je dois le reprocher à quelqu’un, ce serait probablement aux Seigneurs-Démons qui vous ont donné ces démons. Ils devraient avoir le bon sens de ne pas le faire et pourtant, ils l’ont fait. Je ne peux leur pardonner. Ils subiront un sévère châtiment. J’attends avec impatience le visage qu’ils feront, en particulier [Noir] chez qui l’ambition est la plus brûlante. » (Créateur)

Le Créateur avait eu un sourire sinistre sur le visage.

Nous n’étions pas ceux pour qui il était adressé et pourtant il nous faisait transpirer.

Fondamentalement, les Seigneurs-Démons les plus proches de la fin de leur durée de vie étaient ceux élus pour devenir parents. Cependant, les Seigneurs-Démons dans leur dernière année à vivre, les Seigneurs-Démons vivant jusqu’à 300 ans, n’étaient pas assez nombreux pour s’occuper de tous les enfants. Moins de 30 % de tous les Seigneurs-Démons survivaient jusqu’à leur 300 ans. En raison de ce fait, les Seigneurs-Démons étant née trois générations après celle de March, la plus ancienne, donc des Seigneurs-Démons avec 30 ans restants, devenaient eux aussi parents. Pour ces Seigneurs-Démons, une fois que les anciens mouraient, ils arriveraient eux aussi à la fin de leur temps. Être puni maintenant risquait de les blesser.

Je ne pouvais laisser cela se passer ainsi, comme si ça ne m’affectait pas, je devais parler maintenant.

« Créateur, j’ai une demande. » (Procell)

« Qu’est-ce Création ? » (Créateur)

« Comme vous le savez probablement, j’ai sous mon contrôle un démon du Seigneur-Démon du Temps. Cependant ce démon a été acquis par un commerce équitable. J’espère que vous ne punirez pas l’autre partie pour m’avoir transféré le droit de son contrôle. » (Procell)

C’était un marché équitable pour les deux parties. Nous avions tous deux bénéficié de cet accord, donc nous avions pu avoir un marché conclu. Moi qui m’imposais sur son domaine, ne pouvais laisser ce problème arriver.

« Pas besoin de s’inquiéter de ça. Je suis au courant de votre marché. En outre, je crois qu’il est impossible pour Temps de faire quelque chose qui soit si stupide. » (Créateur)

Je me sentis soulagé. Avec ça, je n’aurais pas causé plus de problèmes à Dantalian.

« Acier et Viscosité, après avoir perdu vos pouvoirs et vos donjons, le fait de juste vivre normalement sera peut-être un peu difficile pour vous. À la lumière de cela, je vous donne trois choix, vous pouvez rester ici dans le Palace, aller avec vos parents respectifs, ou être audacieux et partir seul, en ne possédant rien. Maintenant, choisissez. » (Créateur)

En ce qui concerne ces choix, Zagan avait immédiatement parlé.

« Je souhaiterais rester au Palace ! » (Zagan)

Eh bien, c’était naturel.

Son parent allait être puni par le Créateur. À cause de cela, je pouvais imaginer que cela allait être extrêmement désagréable dans le donjon de son parent.

D’autre part, être laissé seul était assez effrayant.

Avec tout ça en tête, le fait de rester sous la protection du Créateur était le choix le plus confortable.

Quand j’avais regardé dans la direction de Viscosité, il était encore plongé dans ses pensées.

Et puis, après quelques délibérations internes, il prit une décision.

« Je choisis de vivre par mes propres moyens. J’ai décidé d’arrêter de dépendre des autres. Je vais réfléchir et agir pour moi, alors je ne demanderai de l’aide à personne. » (Ronove)

Ces mots étaient remplis de conviction.

Bien que ce ne soit que d’un petit peu, j’avais trouvé ce choix mieux pour lui.

« Acier, Viscosité, je respecterai vos choix. Maintenant, pour toi, Création, belle victoire et surtout tu m’as bien diverti. Je vais te récompenser. » (Créateur)

Le Créateur avait arrêté de parler et avait levé les mains vers le ciel.

Même s’il appelait ça une récompense, je ne pouvais baisser ma garde.

« Et cette récompense est... » (Créateur)

J’avais reçu la récompense. Elle avait certainement un pouvoir formidable, mais était aussi difficile à utiliser.

Mais encore une fois, par rapport à la Renaissance, les inconvénients étaient évidents, il semblerait que je n’avais pas besoin d’être autant sur mes gardes.

*

« Père, bon retour ! » (Kuina)

« Maître, vous êtes en retard. J’étais inquiète. » (Rorono)

« Nous avons déjà fini les préparatifs, Maître. » (Aura)

Après avoir reçu la récompense, j’avais été transféré dans la salle au cristal de mon donjon... de ma ville Avalon.

Les trois filles — Kuina, Rorono et Aura — étaient venues m’accueillir.

Quand j’avais regardé l’état de la ville à travers le cristal, tout était déjà de retour à la normale avec les agriculteurs et les aventuriers en mouvement. Juste avant que le Créateur ne transfère la population de la ville, j’avais changé d’étage en toute hâte, mais aucun d’entre eux ne semblait l’avoir remarqué.

En regardant cette scène, cela m’avait rappelé que les combats étaient finis et que la vie normale reprenait.

« Tout le monde, désolé de vous avoir fait attendre. » (Procell)

« Père, dépêchons-nous d’aller à l’usine, tout le monde attend ! » (Kuina)

« Avec Aura, nous avons fait beaucoup de chose dans la cuisine. Nous avons également préparé une grande quantité du plat favori du Maître, du ragoût de tomates. » (Rorono)

« Fufufu, il y a aussi de la tarte aux pommes créé avec les pommes du premier arbre ! Elle permettra de faire disparaître votre fatigue. » (Aura)

Kuina tirait continuellement sur mon bras.

À partir de maintenant, c’était la fête à l’usine, une célébration.

Les préparatifs avaient été faits avant la guerre, mais il semblait que pendant que j’étais avec le Créateur, ils avaient fini de la préparer.

« Qu’en est-il de toi, Stolas ? Tu ne te joins pas à nous pour la fête ? » (Procell)

Oui, je n’étais pas le seul à avoir été transféré ici, la Seigneur-Démon du Vent, Stolas était là aussi.

« Je suppose que je vais dans ce cas m’imposer. J’attends avec impatience ce fruit appelé pomme que tu as décrit dans tes lettres. Et aussi, je veux profiter un peu de ta ville. » (Stolas)

« Fais-le. Après ça, je vais te donner quelque chose pour l’aide que tu as fournie. » (Procell)

« Je suis assez impatiente. Mais je pense à quelque chose depuis un certain temps, mais cette elfe là-bas, as-tu utilisé le Vent afin de la créer ? » (Stolas)

« Oui, c’est un démon que j’ai pu créer grâce à ta médaille. Elle s’est révélée très forte. Elle est aussi une bonne enfant. Donc je te suis vraiment reconnaissant, Stolas. » (Procell)

« Pourrais-tu aussi avoir utilisé ta médaille de Création ? » (Stolas)

« Je l’ai fait. » (Procell)

« Oh, donc elle est notre enfant à tout les deux. » (Stolas)

Le visage de Stolas devint encore plus rouge tandis qu’elle murmurait cela.

« Fuh ─ qu’est-ce que c’était ? Bien que tu puisses le dire comme ça, c’est une façon étrange de le dire. » (Procell)

J’avais involontairement ri.

Alors que je riais, Kuina et Rorono me tiraient chacune un bras.

« Père, combien de temps as-tu l’intention de parler ? » (Kuina)

« Maître, dépêchez-vous. Tout le monde a faim et la nourriture risque de refroidir. » (Rorono)

Comme d’habitude, ces deux-là étaient jalouses. Elles pensaient probablement que leur Père allait s’éloigner d’elles. J’avais souri avec ironie en m’éloignant.

« Allons-y, Stolas ? » (Procell)

« Oui, allons-y. » (Stolas)

« Je n’ai pas entendu clairement, mais Procell, quelle est la récompense que le Créateur t’a offerte ? » (Stolas)

« Oh ouais, ça... Non, réservons cette conversation pour une autre fois. Pour l’instant, c’est la fête. » (Procell)

La récompense du Créateur était en effet utile, mais une réflexion soigneuse devait être faite pour savoir quand et comment l’utiliser.

J’avais choisi d’y réfléchir à un autre moment. Je voulais d’abord me concentrer sur l’éloge de mes démons qui avaient durement travaillé.

Ainsi, avec mes importants démons, j’avais apprécié la satisfaction d’avoir réussi à protéger notre ville, Avalon.

***

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour les chapitres

  3. merci pour le chapitre

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