Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 8

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Chapitre 3 : Première leçon

Partie 8

Après cela, Geld participa tranquillement au cours, mais à la fin de la troisième période, il prit son sac et sortit avec effronterie de la classe. C’était étrangement impressionnant quand quelqu’un séchait les cours avec autant de vigueur.

Quant à moi, j’avais suivi les cours normalement et je m’étais entraîné avec Lizel-senpai après l’école. Heureusement, elle m’avait renvoyé à la maison dans sa voiture.

« Désolé de déranger Senpai chaque fois, » déclarai-je.

« Ne t’en fais pas, repose-toi bien. N’oublie pas non plus de ne pas sortir la nuit, car c’est dangereux. Tu comprends ? » demanda Lizel-senpai.

Normalement, je penserais que je n’étais pas un enfant qui aurait besoin qu’on parle comme ça, mais il était fort probable que Senpai se méfiait des autres candidats Roi-Démon qui s’en prenaient à moi.

Je hochai la tête avec obéissance et entrai dans ma maison.

« Oh, bon retour parmi nous. Tu tombes bien, Maman vient de préparer le dîner, » déclara mon père.

Mon père était là quand j’avais regardé dans le salon. Il avait l’air d’être rentré tôt aujourd’hui.

Je m’étais vite changé et j’étais monté dans ma chambre au deuxième étage.

J’avais faim, alors je me sentais curieusement impatient. J’avais enlevé le blazer de mon uniforme en toute hâte et je m’étais tourné vers la porte. À ce moment-là, la situation à l’extérieur de la fenêtre m’était apparue.

?

L’extérieur était dans une noirceur absolue.

Le soleil s’était couché plus vite que je ne le pensais — au début, c’est ce que je pensais. Cependant, j’avais remarqué l’anomalie à l’instant suivant.

L’extérieur de la fenêtre était vraiment noir. C’était alors que la fenêtre s’était couverte d’encre.

« Qu’est-ce que c’est que ça… ? » demandai-je pour moi-même.

J’avais essayé d’ouvrir la fenêtre, mais elle n’avait même pas bougé.

{Avertissement — } La voix de l’Arcana des Amoureux résonna soudain dans ma tête. {La menace approche. Niveau de danger 4. Je recommande une évacuation rapide.}

« … Ne me dis pas que —, » murmurai-je.

— C’est une attaque d’un autre candidat Roi-Démon !?

« Maman ! Papa !! » criai-je.

J’avais couru dans les escaliers et je m’étais précipité dans le salon. Là, j’avais trouvé un homme qui mangeait le karaage fait pour le dîner devant mon père et ma mère qui étaient effondrés sur le sol.

« Espèce d’humain de merde ! Arrête de crier “maman et papa” à ton âge, » déclara l’homme.

« Espèce de salaud…, » déclarai-je.

L’homme portait l’uniforme de l’académie du Roi-Démon et un sweat à capuche. Il portait le capuchon profondément, donc je ne pouvais pas vraiment voir son visage. Cependant, cet homme avait l’air étrange avec son sourire quelque peu maladif qui était large comme un croissant de lune.

« Qu’est-ce que tu fais ici !! Si tu as des affaires à voir avec moi, viens directement chez moi ! Ne mêle pas ma famille à ça ! » déclarai-je.

Cet homme cracha le karaage qu’il avait mangé et jeta l’assiette du plat d’accompagnement au mur. Le bruit du bris d’assiette résonna et les fragments de vaisselles et le karaage furent éparpillés.

« Ne fais pas l’arrogant, ordure. Je t’ai observé ces derniers jours, mais cette histoire de candidat Roi-Démon, c’est des conneries, non ? Tu ne ressembles qu’à un humain, » déclara l’homme.

« Donc tu mets un simple humain sous ta surveillance pendant tant de jours. N’es-tu pas un peu méfiant ? » demandai-je.

« Ah ? Tu n’es qu’une ordure. Geld et Kilga sont tous les deux des salauds inutiles. Pourquoi ont-ils perdu contre ce genre d’ordures… ? » déclara-t-il.

— Ça voulait dire,

« Donc tu es l’un des larbins d’Aspite, » déclarai-je.

Le type avait posé sa main sur le bord de la table et l’avait retournée violemment. Le dîner que ma mère avait préparé avait été jeté par terre.

« Ta bouche n’est vraiment pas bonne, hein ! Mets un “-sama” quand tu mentionnes mon Seigneur ! » déclara l’homme.

Des yeux déformés par la folie qui étaient apparus sous la capuche.

« Ce grand moi est l’As du Monde, Haida Cluzaz. »

Un As !? Cela signifie qu’il était le numéro 2 de l’Arcana du Monde !

La peur et l’anxiété avaient pris de l’ampleur en moi. Des sueurs froides coulaient à flots.

« … Donc un gros bonnet comme ça vient ici en personne pour me voir, hein ? » demandai-je.

« Ah ? Ne fais pas le malin. Après tout, il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent mettre en place une formule magique dans cette maison sans que Lizel ou tes autres cartes s’en rendent compte, » déclara Haida.

Une formule magique dans la maison ?

« Donc l’extérieur est d’une noirceur totale et la fenêtre ne peut pas être ouverte à cause de cela, » déclarai-je.

« Évidemment. Cette maison est maintenant dans un espace différent. Tu peux entrer par l’extérieur, mais tu ne peux pas sortir vers l’intérieur, » déclara Haida.

Je vois… donc l’étrange présence que Reina a sentie était ce type.

« Cette maison est un piège. Toi, ordure ! Tu es l’appât. Tu n’es qu’un appât de merde, mais c’est assez pour attirer ces salopes ici, » déclara Haida.

« Quoi… !? » m’écriai-je.

Le but de ce type n’était pas moi. C’était Lizel-senpai et les autres filles !!

La porte de l’entrée avait été ouverte bruyamment à ce moment-là.

« Yuuto !! Vas-tu bien !? »

« Yuuto — ! »

« Ne venez pas ! Senpai !! Miyabi — !! » m’écriai-je,

Quand je m’étais précipité vers le couloir en criant cela, Lizel-senpai et Miyabi étaient déjà dans la maison.

« OKaa ~ y, deux clientes sont venues ! » déclara Haida.

En réponse à la voix de Haida, il y eut un son lourd comme une porte d’acier qui se refermait et la porte de l’entrée de la maison se ferma.

« Senpai ! Miyabi ! » m’écriai-je.

Lizel-senpai était arrivée en courant et avait souri avec soulagement quand elle m’avait vu.

« Yuuto, je suis contente que… tu sois en sécurité. »

« Senpai, c’est une mauvaise chose que tu sois là ! La formule magique de l’ennemi transforme toute la maison en un piège —, » déclarai-je.

Soudain, Lizel-senpai et Miyabi tombèrent à genoux comme si la force avait quitté leur corps.

« Qu’est-ce qui ne va pas !? » m’écriai-je.

« Je-je ne sais pas… mon mana, est aspirée…, » s’écria Lizel-senpai.

« M-Moi aussi… Je ne peux pas mettre de la force dans mon corps… nous devons, sortir rapidement…, » murmura Miyabi.

Les deux voix des deux filles perdaient de leur force même en disant cela.

« Hyahahahahahahahahahha ! Cette formule magique est conçue pour absorber le mana de ces deux-là, » Haida s’était montré dans le couloir en annonçant ça.

Lizel-senpai était complètement tombée par terre. Elle leva les yeux vers Haida avec un visage grave.

« Haida… alors comme je le pensais, c’est Aspite qui attaque, » déclara Lizel-senpai.

« Hihihihihihihihihihihi, je vais te présenter à Aspite-sama… mais Miyabiiiiii, tu es à moi, » déclara Haida.

« Hiuh !? » Sur le sol, le visage de Miyabi s’était déformé par la peur pendant un instant.

« Espèce de salope, me tenter avec ce corps érotique de merde. Comme tu le veux, je te ferai à fond tout ce que veux, » déclara Haida.

« Quoi... Il n’y a aucune chance que je souhaite quelque chose comme ça ! Es-tu stupide !? » s’écria Miyabi.

Merde… ! !? Qu’est-ce que je dois faire ?

Je suis le seul à pouvoir bouger en ce moment. Je dois faire quelque chose !

Impossible que je laisse ce salaud les emmener toutes les deux !! Réfléchis ! Comment les sauver !!

« Yuuto… » Lizel-senpai m’avait appelé d’une voix faible.

« Senpai !? » m’écriai-je.

« Cette magie est fragile depuis l’extérieur… Sort d’ici et détruis une partie de la maison… tout le monde sera sauvé si tu fais cela, » déclara Lizel-senpai.

« Mais, nous sommes complètement enfermés à l’intérieur ! » déclarai-je.

« Hyahahahahahahahaha ! C’est exactement ce qu’a dit cette ordure. L’espace ici est à sens unique. C’est impossible, totalement impossible si tu ne te téléportes pas, » déclara Haida.

— Téléportation ?

Maintenant que j’y pense, Miyabi en a parlé quand elle s’est faufilée dans mon lit.

J’avais pensé à la magie de la téléportation.

Si je me souviens bien, c’était une magie super avancée qui était impossible même pour Miyabi… il n’y avait aucune chance que je puisse faire quelque chose comme ça…

— Mais je devais le faire quoiqu’il arrive !

J’avais touché l’Arcana sur ma poitrine.

« Arcana des Amoureux ! Apprends-moi comment faire un sort de téléportation ! » déclarai-je.

Haida m’avait envoyé un regard ridicule. « Haaa ? L’Arcana ne t’apprendra jamais quelque chose comme ça. »

La voix de l’Arcana résonnait dans mes oreilles. {Téléportation est désormais apprise.}

Mais Haida n’entendait pas cette voix.

« En premier lieu, tu ne peux pas l’utiliser même si tu l’apprenais. Cette magie a aussi besoin de tonnes de mana pour être utilisée. Hihahahahahahahaha ! » déclara Haida.

« … Yuuto. »

Lizel-senpai et Miyabi avaient désespérément soulevé leur corps et s’étaient accrochées à mes jambes droite et gauche. La texture de leurs seins était pressée sur mes cuisses. De cette douceur s’écoulait en moi un pouvoir chaleureux. Elles m’envoyaient le peu de mana qui leur restait.

« Je crois… en toi, » déclara Lizel-senpai.

« Tu peux le faire… si c’est toi Yuuto ! » déclara Miyabi.

La force avait quitté les deux corps. Leurs bras m’avaient lâché et elles s’étaient effondrées inconscientes dans le couloir.

— Senpai, Miyabi.

Elles m’avaient donné le peu de mana…

« Kuh... !! » J’avais serré les dents et versé leur mana dans la formule magique que je venais d’apprendre.

Comme l’avait dit Miyabi, c’était une formule magique complexe et énorme. Comme on pouvait s’y attendre d’une magie qui allait violer la providence de ce monde. Mais — je pourrais le faire !

Parce que tout le monde me soutenait !

Le mana s’était instantanément propagé dans tous les coins de la formule —,

« Uah !? »

J’étais dans le jardin.

« … Kuh. »

J’avais utilisé trop de mana et j’avais eu des vertiges.

« Pas encore ! Tout sera gaspillé si je m’évanouis ici ! » déclarai-je.

Le sort n’avait pas besoin d’être si fort. J’avais besoin de magie pour exploser au lieu de brûler !

{Le sort de Détonation est appris.}

J’avais récupéré le peu de mana restant et j’avais créé la formule magique.

J’étendis les mains vers l’entrée. « Détonation !! »

Le cercle magique brilla à l’entrée, puis la lumière éclata à l’instant suivant.

Un bruit d’explosion gronde et l’entrée fut emportée par le vent.

« Je l’ai fait !! » déclarai-je.

Avec ce sort, la formule magique de Haida devrait être brisée… !

« Senpai !! Miyabi !! » criai-je.

Le toit du deuxième étage avait explosé en même temps que mon cri. Et puis deux silhouettes avaient dansé au ciel nocturne.

C’était Haida, tandis que l’autre était une silhouette sexy.

« Comment oses-tu aller contre moi ! Miyabiii !! » s’écria Haida.

« C’est dégoûtant de te voir m’appeler comme ça ! » s’écria Miyabi.

Leurs poings se croisèrent et des étincelles se dispersèrent.

Les deux silhouettes avaient été repoussées l’une de l’autre, et elles avaient atterri sur le toit de maisons différentes.

« Je ferai en sorte que tu sois à moi la prochaine fois ! Lave-toi le corps et attends-moi ! Espèce de salope de merde !! » déclara Haida.

« Quoi… !? » s’écria Miyabi.

Le corps de Haida avait disparu avant que la rage de Miyabi n’explose.

« Yuuto ! » Lizel-senpai s’était précipitée depuis l’entrée qui fumait.

« Senpai ! Je suis content que tu sois en sécurité, » déclarai-je.

« Oui, toi aussi, Yuuto… merci. Tu nous as sauvées, » déclara Lizel-senpai.

« C’est… C’est moi qui devrais dire merci —, » déclarai-je.

« Aah, bon sang ! Désolée ! Il s’est enfui, » déclara Miyabi.

Miyabi avait atterri dans le jardin.

« Quoi qu’il en soit, je suis content que vous soyez en sécurité toutes les deux…, » déclarai-je.

Ma vue s’était soudainement inclinée.

J’avais utilisé trop de mana. Je m’étais préparé à m’écraser au sol, mais une texture douce m’avait attrapé à la place.

« Senpai… Miyabi, » murmurai-je.

Toutes les deux soutenaient mon corps de gauche à droite.

« Bon travail. Tu as été super, Yuuto… Je te donne un score parfait sans rien à critiquer, » déclara Lizel-senpai.

« C’est la vérité ! Dire que tu peux même utiliser la Téléportation ! » déclara Miyabi.

« Haha… c’est grâce à vous deux. Mais… Je n’ai jamais pensé qu’ils attaqueraient ma maison, » déclarai-je.

Lizel-senpai fixa d’un regard sévère l’entrée détruite de ma maison.

« Le dévoilement est proche, c’est pourquoi ils ont dû essayer de prendre des mesures avant cela…, » déclara Lizel-senpai.

« Dévoilement ? » demandai-je.

« Oui. Yuuto, c’est un événement pour que les autres candidats Roi-Démon te reconnaissent officiellement comme candidat Roi-Démon, » déclara Lizel-senpai.

« Y a-t-il… ce genre d’événement ? » demandai-je.

« C’est l’ordre du directeur. C’est la première fois qu’un humain participe à la guerre du Roi-Démon, donc il a jugé qu’il serait mieux d’obtenir la reconnaissance des autres participants dès le début pour qu’il n’y ait pas de plainte plus tard, » déclara Lizel-senpai.

Cela signifiait que je devais me montrer devant les autres candidats et recevoir leurs reconnaissances ? Devant ces 21 monstres ?

« Ça me rend nerveux… ah, » déclarai-je.

Je n’arrivais pas à mettre de la force dans mes jambes et j’étais tombé à genoux.

« On parlera des détails plus tard. Pour l’instant, nous devons d’abord te guérir, » déclara Lizel-senpai.

Le corps de Lizel-senpai s’était appuyé sur moi. Miyabi s’accrochait aussi à moi de la même façon.

J’étais à genoux, alors ma taille avait fait en sorte que mon visage soit pris en sandwich entre leurs paires de seins. Les quatre seins dégageaient un parfum délicieusement sucré.

Quel bonheur suprême !

C’est un plaisir.

Mon corps et mon cœur avaient été guéris.

De plus, Senpai me caressait doucement la tête.

Le moins qu’on puisse dire, c’était vraiment merveilleux.

Des objets mous qui ressemblaient à de la guimauve étaient pressés sur mon visage des deux côtés avec un volume et une pression qui était inattendue venant de ces choses douces.

« Senpai. Ne pousse pas ta poitrine avec autant d’insistance comme ça. Ça réduit ma surface, » déclara Miyabi.

« Miyabi, c’est toi qui dois te retenir. Après tout, tes seins s’élargiront si tu les pousses comme ça, » déclara Lizel-senpai.

… Pour une raison inconnue, elles commencèrent à se disputer.

La bataille de sumo de poitrine qui utilisait mon visage comme arène se poursuivait jusqu’à ce que les voisins rapportent l’accident et que les pompiers se précipitent ici.

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