Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 1 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : Première leçon

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Chapitre 3 : Première leçon

Partie 1

Le Palais du Monde était une salle de conférence très luxueuse.

Celui assis sur le siège du roi était Aspite. Il était le fils de l’illustre Maison Line, une maison de marquis.

Des chaises pour 14 personnes avaient été préparées à côté de la table longue et étroite.

11 personnes étaient assises à l’intérieur de la pièce. Tout le monde était la carte d’Aspite — en d’autres termes, ses serviteurs.

Un candidat Roi-Démon peut avoir jusqu’à 14 cartes.

Les cartes se composaient de neuf cartes simples avec un numéro de 2 à 10.

Puis il y avait les cartes de la cour, la force principale qui était composée de quatre personnes avec la position de reine, princesse, prince et chevalier.

Et le dernier était l’as littéral, la carte de l’as.

— C’était les quatorze cartes.

« Morioka Yuuto… un humble humain a vaincu Kilga… »

Les cartes qui étaient assises sur leurs sièges avaient l’impression que la faucheuse leur soufflait dans le cou. Ils ne savaient pas quand Aspite se mettrait en colère. S’il utilisait la magie dans un accès de colère, alors même leur vie serait en danger.

Dans cette atmosphère grave, il n’y avait qu’une seule personne qui n’avait pas peur. Peut-être qu’il avait été paralysé par une telle émotion, il y avait un sourire sarcastique sur le visage de l’homme.

« Aspite-sama, il y a quelque chose que je voudrais vous demander. »

« Haida, hein… parle, » répondit Aspite.

L’homme appelé Haida portait une veste à capuche sur son uniforme. Il portait son capuchon profondément, et ses yeux ne pouvaient donc pas être vus. Cependant, le coin de ses lèvres, levées comme un croissant de lune, affichait un sentiment de folie.

« Il semble que ce type a rassemblé trois cartes. De plus, ces cartes sont Himekami Lizel, Yuugaoze Miyabi, et Koiwai Reina…, » déclara Haida.

Le visage d’Aspite se déforma d’ennui quand il entendit les noms.

« Cette idiote de Lizel… as-tu dit qu’elle avait un contrat formel même si elle avait refusé mon invitation ? » demanda Aspite.

Le mana avait alors jailli du corps d’Aspite.

« Je fais en sorte que les autres se soumettent à moi avec ma force pure alors que je les contrains à m’obéir malgré leurs désirs. Ils peuvent pleurer, souffrir ou m’en vouloir, mais à la fin ils se prosterneront quand même devant moi. C’est ma joie de voir une telle allure, » déclara Aspite. « Je peux vraiment sentir à quel point je suis puissant en faisant ça. Cela signifie aussi que je règne sur eux dans le vrai sens du terme. Mais… cette maudite femme. »

Les cartes autres qu’Haida tremblaient. Ils n’arrêtaient pas de trembler en sentant juste la pulsation du mana. C’était une peur instinctive qui venait de l’intérieur.

Leurs vies pourraient disparaître juste parce qu’Aspite était de mauvaise humeur.

C’était un maître dangereux à servir, mais sa force ne faisait aucun doute. Il était le candidat idéal pour être le prochain Roi-Démon. Leur gloire et leur prospérité seraient également assurées à l’aube de l’ascension d’Aspite comme prochain Roi-Démon.

Toutefois, ce n’est que s’ils avaient réussi à survivre jusqu’à ce moment-là.

« Hey, patron. N’est-ce pas impardonnable ? C’est impardonnable d’avoir toutes ces délicieuses chiennes, n’est-ce pas ? »

Aspite plissa ses yeux et fixa Haida.

Ses yeux suintaient une intention meurtrière et une folie qui surpassait celle de Haida.

« Je peux écraser cette ordure quand je veux… il n’est rien. Ce qui compte, ce sont ses cartes. Je ferai s’agenouiller devant moi Himekami Lizel. Ce n’est pas amusant qu’une carte utile soit enlevée par un autre candidat Roi-Démon. En plus — . »

Aspite fit naître un sourire sadique.

« Après avoir fait de Lizel ma carte, je lui apprendrai sans cesse la profondeur de son péché d’être allée contre moi. »

« Vous êtes génial, patron ! Alors, si je défais ce Yuuto et enlève ses femmes, je vous donne Himekami Lizel ! Mais donnez-moi Yuugaoze Miyabi ! » demanda Haida.

« Yuugaoze… ? » demanda Aspite.

« Cette salope, elle se promène dans l’école avec son corps érotique ! N’est-ce pas scandaleux parce qu’elle me donne envie de la violer !? » demanda Haida.

Des yeux enflammés étaient apparus sous la capuche.

« C’est pour ça que je vais l’éduquer ! Je vais l’attraper et l’emprisonner, puis lui apprendre à fond qu’elle n’est finalement rien d’autre qu’une femelle cochon ! Kihihihihihihi, » Haida s’était mis à rire.

Aspite fronça légèrement les sourcils et il répondit sans aucun intérêt. « Fais ce que tu veux. »

« Super ! C’est génial que mon patron soit vraiment compréhensif ! » déclara Haida.

« En échange, l’échec ne sera pas pardonné. Tu es mon As. Sache que l’échec signifie la mort, » déclara Aspite.

Un sourire sadique s’était formé sur les lèvres de Haida.

« S’il vous plaît, laissez-moi m’en occuper ! Je tuerai Yuuto sans faute et ferai de Himekami Lizel l’esclave d’Aspite-sama ! Et puis Yuugaoze… va être mon esclave sexuelle ! Hyahahahahahahahaha ! » répondit Haida.

***

Partie 2

« Réveille-toi ♡ Yuuto ♡. »

Hmm… ah, c’est le matin.

Pour le dire franchement, l’Arcana des Amoureux est vraiment diligent à me réveiller tous les matins… mais, aujourd’hui, son ton était un peu différent de d’habitude, non… ?

« Bon sang, espèce de dormeur. Si tu ne te réveilles pas vite, dois-je te faire une farce ♪ ? »

Qui !?

Je m’étais assis en un éclair et j’avais vu une beauté blonde à côté de moi.

En plus, elle était toute nue.

Son visage, ses seins, sa taille, tout était glamour… c’était absolument érotique. Elle souriait joyeusement en étant allongée sur le côté comme une idole d’une héliogravure.

« Bon matin ♡ Yuuto, » déclara Miyabi.

« Mi — ! Miyabi — !? »

Yuugaoze Miyabi qui était devenue ma carte hier était sur mon lit pour une raison inconnue.

« Quoi — ! Qu’est-ce que tu fais là ? En plus, c’est le matin ! » déclarai-je.

« Ee ~, qu’est-ce qu’il y a ? Donc si c’est le soir, tu veux m’emmener dans ton lit ~ ? » demanda Miyabi.

« C’est faux ! Ou plutôt, tu es déjà dans mon lit !! D’où viens-tu ? » demandai-je.

« De toute évidence, j’ai utilisé la magie de téléportation, » répondit Miyabi.

« Y a-t-il une telle magie pratique !? » demandai-je.

La petite langue de Miyabi glissa entre ses lèvres et elle sourit malicieusement.

« Désolé, j’ai menti, » répondit Miyabi.

« Est-ce un mensonge !? » m’écriai-je.

« Ce genre de magie super avancée est impossible pour moi, impossible. Après tout, je suis une idiote, » déclara Miyabi.

« Alors, comment ? » demandai-je.

« De la magie de vol. La fenêtre n’était pas fermée, alors j’en ai profité. Mais Yuuto, tu dormais, et j’avais aussi sommeil, alors j’ai emprunté ton lit, » déclara Miyabi.

Ne me dis pas qu’on a dormi ensemble toute la nuit !?

« Même si… encore ! Pourquoi ne portes-tu pas de vêtements ? » demandai-je.

« Hein ? C’est parce que je suis toujours nue quand je dors, tu sais ? » répondit Miyabi comme si c’était naturel.

« Juste à cause de ça —, » commençai-je.

Il y eut le bruit de pas qui montaient les escaliers à ce moment-là.

« Yuuto, pourquoi fais-tu du bruit ? » demanda une voix d’homme.

« Ce n’est pas bon ! C’est Papa ! V-Va te cacher quelque part ! » m’écriai-je.

J’étais paniqué, mais Miyabi avait répondu calmement avec un sourire sans bouger du lit. « Hein ? Pourquoiiiii ? »

« Qu’est-ce que tu veux dire par “pourquoi” ? Non, c’est évident, non ? Si quelqu’un nous voit comme ça… !! » m’écriai-je.

Mais la porte s’était ouverte impitoyablement sans se soucier de la situation.

« Yuuto, hein, qui êtes-vous ? » demanda mon père.

La main de mon père lâcha sa tablette et elle était tombée sur son pied.

« Pa… Papa, voici…, » commençai-je.

Sans que je m’en aperçoive, Miyabi avait enveloppé son corps avec le drap de lit afin de cacher ses parties importantes.

« Enchantée, cher père. Pardonnez mon apparence inconvenante. Je suis la fille du seigneur Yuugaoze, Yuugaoze Miyabi. Enchanté de faire votre connaissance, » déclara Miyabi.

De manière inattendue, c’était une présentation appropriée de soi-même. Cependant, son accoutrement actuel avait ruiné tout cela.

Mon père avait eu des sueurs froides pendant que ses lèvres tremblaient.

Son fils, qu’il croyait en retard de floraison, avait soudain ramené une fille à la maison. De plus, il les avait surpris tous les deux à l’intérieur de la pièce, la fille nue, comme s’ils l’avaient fait hier soir. Bien sûr qu’il serait choqué.

« Euh, papa. Je veux que tu m’écoutes calmement. C’est un malentendu. Miyabi est —, » commençai-je.

« Ma — ! MAMANNNNNN ! C’EST MALLLLLLLLLLL ! » cria mon père.

C’est pour ça que je t’ai dit de te calmer !

« LA JEUNE FEMME DE LA FAMILLE YUUGAOZE EST ! D-DANS NOTRE MAISONNNNNNNNN !! » cria mon père.

— Hein ?

Il y avait un autre bruit de pas qui montaient les escaliers et ma mère s’était précipitée dans la chambre.

« M-Mon Dieu ! Leur relation est déjà à ce stade… que faire ? » demanda ma mère.

Miyabi avait répondu par un langage formel quand elle avait vu ma mère s’énerver. « Chère mère, Yuuto-kun et moi avons échangé un serment pour notre avenir. Nous avons aussi formé un contrat, alors ne vous inquiétez pas. »

C’était la promesse de devenir le prochain Roi-Démon, n’est-ce pas !? Et le contrat était de devenir ma carte et de se battre ensemble, n’est-ce pas !?

« Yuu-kun ! Es-tu déjà fiancé avec elle !? » demanda ma mère.

« Non ! Ce n’est pas vrai ! » répondis-je.

« Eh !?? Alors vous êtes déjà mariés !? » demanda ma mère.

Ce n’est pas bon, maman court comme une folle.

Et puis il y avait encore plus de pas qui montaient les escaliers en courant. Qui était-ce cette fois ?

La porte s’était ouverte et une belle fille aux cheveux noirs brillants avait fait son entrée.

« Lizel-senpai !? » m’écriai-je.

Senpai regarda autour d’elle dans la pièce et son regard s’arrêta sur mes parents.

« Veuillez excuser mon impolitesse pour être venue sans y être invitée. Je suis Lizel de la maison du marquis d’Himekami, » déclara Lizel-senpai.

Mon père était resté sans voix, la bouche grande ouverte. Et puis il marmonnait alors qu’il était en plein délire. « Pas possible… la fille d’Himekawa-sama qui vient dans ce genre d’endroit, c’est… »

Lizel-senpai inclina la tête et s’excusa, « Je comprends à quel point je suis impolie en ce moment. Cependant, j’ai senti un danger pour votre fils, alors j’ai décidé qu’il s’agissait d’une situation d’urgence. »

Danger !?

« Ne me dis pas qu’il y a un autre candidat Roi-Démon qui attaque !? » demandai-je.

« Non, » Lizel-senpai regarda Miyabi avec un visage effrayant. « Je ne peux vraiment pas du tout baisser ma garde… J’aurais dû te dire de ne rien faire d’imprudent. »

« Hé, c’est une bonne idée que j’ai eue ♪. De toute façon, Yuuto a besoin de récupérer son mana, » déclara Miyabi.

« Il n’est pas nécessaire de le faire maintenant, n’est-ce pas ? Nous le faisons simplement pour injecter du mana dans Yuuto et seulement quand c’est nécessaire. Tu devrais être prudente quand ce n’est pas nécessaire, » déclara Lizel-senpai.

Miyabi répondit d’une voix un peu maussade. « Lizel-senpai, toi-même, pourquoi es-tu ici chez Yuuto ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? »

« C’est…, » Lizel-senpai recula comme si elle avait mauvaise conscience.

« Je pensais juste… emmener Yuuto jusqu’à l’académie… J’allais seulement le réveiller pendant que j’y suis, » répondit Lizel-senpai avec un ton de colère et un visage légèrement rougissant.

« Kyaaaaaaah ! La jeune femme d’Himekami a l’air timide ! Qu’est-ce que c’est mignon !! » s’écria ma mère.

Maman… Je t’en supplie, lis l’humeur.

 

 

« Papa et maman, pour l’instant, descendez en premier. Je suis déjà réveillé —, » déclarai-je.

Soudain, deux objets d’une élasticité scandaleuse avaient été pressés sur mon bras.

« M-Miyabi !? » m’écriai-je.

Miyabi m’avait serré dans ses bras et avait frotté sa poitrine contre moi comme pour montrer cela à Lizel-senpai. Il n’y avait qu’une seule fine couche de tissu qui nous séparait, donc si la texture était ignorée, alors cette sensation était déjà la chair de ses seins.

« C’est moi qui escorterai Yuuto aujourd’hui. Alors Senpai peut déjà partir avant nous. J’ai encore envie d’en faire plus avec Yuuto ! » déclara Miyabi.

« Éloigne-toi de lui ! Miyabi ! C’est moi qui conduirais Yuuto à l’école avec ma voiture ! » s’écria Lizel-senpai.

La querelle entre les deux filles s’intensifiait. Et puis la tension de ma mère monta en flèche.

« Aah ! Mon fils est en même temps avec les jeunes filles de la Maison Yuugaoze et de la Maison Himekami ! Depuis quand mon fils est-il devenu un homme si débrouillard ? Tu es incroyable Yuu-kun ! » s’écria ma mère.

« Je t’en supplie, maman, tais-toi…, » déclarai-je.

J’étais impuissant face aux deux filles qui produisaient une tempête et à ma mère qui versait de l’huile dans le feu.

***

Partie 3

Aujourd’hui, j’allais à l’école avec la voiture de Lizel-senpai alors que Miyabi venait aussi.

Quand j’étais entré dans la salle de classe, la réaction de tout le monde à mon égard était toujours la même. C’était comme s’ils me traitaient comme si j’étais une tumeur.

On n’y pouvait rien pour l’instant. L’occasion pour nous de nous rapprocher viendrait tôt ou tard.

Mais à la place de penser à ça, il y avait d’autres choses que je devais faire maintenant.

La guerre du Roi-Démon pour décider du prochain Roi-Démon. J’avais besoin de m’y préparer.

À partir d’aujourd’hui, je suivrais une formation spéciale après l’école. Lizel-senpai et Miyabi se relaieraient pour être mon instructeur.

L’école avait pris fin alors que je me sentais nerveux à cause de l’entraînement spécial qui m’attendait.

— Et puis.

« Alors, essayons encore une fois, » déclara Lizel-senpai.

L’instructeur d’aujourd’hui était Lizel-senpai. Elle m’enseignait la magie au gymnase.

« Oui ! » répondis-je.

J’avais activé le cercle magique que j’avais utilisé plusieurs fois et je l’avais rempli de mana.

Le cercle magique qui s’était formé devant ma paume était le plus grand que j’avais créé jusqu’à présent. Il brillait de mille feux.

« Figa !! » criai-je.

La flamme qui jaillissait de là augmenterait en puissance proportionnellement à la qualité du cercle magique. Ce tourbillon de flammes avait heurté un démon à tête de taureau et il s’était évaporé instantanément.

Ce n’était pas un vrai démon, mais un mannequin d’entraînement. De plus, il n’y avait plus aucune marque de brûlure sur le sol du gymnase.

C’était à cause de la magie défensive qui avait été appliquée sur le mur, le plancher et le plafond du gymnase. Les élèves s’entraînaient souvent au combat dans le gymnase. C’est pourquoi le bâtiment avait fait l’objet de contre-mesures.

« C’est quand même étonnant… Je n’ai jamais pensé que le sort de base de Figa pouvait montrer autant de puissance, » déclara Lizel-senpai avec un visage étonné.

J’avais incliné la tête. « Vraiment… ? »

« Le pouvoir de ton Figa est aussi fort que celui de la magie Fizard, un sort de flammes de rang supérieur ou peut-être même plus fort, » déclara Lizel-senpai.

Fizard était la magie utilisée par Kilga.

« C’est… si je continue à m’entraîner, la puissance de ma magie augmentera-t-elle encore plus ? » demandai-je.

« Oui. Mais il y a une limite. Normalement, cela ne surpasse pas la puissance de la magie de rang supérieur. Cela signifie, Yuuto, que tu es hors norme, » déclara Lizel-senpai.

Hors norme… c’était un peu gênant de se faire dire ça. Je n’étais qu’un être humain après tout, peut-être que c’était juste une sorte d’irrégularité.

« Lizel-senpai, c’est sûrement parce que tu es douée pour enseigner, » répondis-je.

« C’est… Ce n’est pas vrai. C’est grâce à ton talent, Yuuto, » déclara Lizel-senpai.

Bien qu’elle ait dit ça, d’après ce que j’avais vu, Lizel-senpai était de bonne humeur. Elle souriait joyeusement et ouvrit les mains vers moi.

« Maintenant, viens par ici. Nous allons quand même continuer l’entraînement, donc tu dois récupérer ton mana, » déclara Lizel-senpai.

Je n’avais pas l’impression que trop de temps s’était écoulé depuis que j’avais reçu du mana avant cela, mais… eh bien, Senpai avait déjà proposé ça, alors je devrais simplement suivre ses paroles avec obéissance. Cela égayerait aussi l’humeur de Senpai.

« Alors, excuse-moi…, » déclara Lizel-senpai.

Senpai m’avait serré dans ses bras sans aucune hésitation lorsque je m’étais approché d’elle et que j’avais commencé les Soins de l’Amour.

Il y avait une odeur douce qui était comme une fleur ou un fruit provenant de Lizel-senpai. De plus, son corps qui était pressé sur moi était très doux et souple. C’était choquant qu’une sensation aussi agréable puisse exister.

Et puis, le mana coula dans mon corps depuis ses bras qui étaient placés autour de mon dos, depuis son visage qui était enfoncé contre mon épaule, depuis ses seins qui étaient déformés d’avoir été pressés contre moi, depuis sa taille serrée, depuis chaque partie de son corps qui était collé contre moi.

Mais c’était ses seins qui versaient le plus de mana parmi toutes les parties de son corps.

Ce n’était pas comme si j’utilisais ma bouche dans ce processus, mais j’avais l’impression de sucer le lait maternel de Senpai. Une pensée si étrange m’avait traversé l’esprit.

Senpai n’arrêtait pas de me serrer dans ses bras en me murmurant à l’oreille. « Peut-être que l’Arcana t’enseigne la formule magique. Mais, il est important de pratiquer la magie encore et encore. Utiliser la magie signifie construire un mécanisme magique à l’intérieur de ton corps. Cela ne fonctionnera qu’après que tu y auras versé du mana. En l’utilisant à plusieurs reprises, ce mécanisme prendra racine dans ton corps et la vitesse d’activation et la force de ta magie augmenteront. »

« Je vois… donc c’est important de pratiquer par répétition même avec la magie, » déclarai-je.

« Oui. Mais, normalement, faire cela consommera ton mana, donc tu ne peux pas utiliser la magie trop de fois dans une journée. C’est pourquoi il faut du temps pour que les gens s’améliorent. Sauf toi, Yuuto, bien sûr, » déclara Lizel-senpai.

« Ah… ! » m’exclamai-je.

Je vois. J’ai pu récupérer mon mana avec l’aide de Senpai et des autres.

« Je peux m’entraîner beaucoup plus en une journée que les autres. En d’autres termes, ma croissance est plus rapide…, » déclarai-je.

Lizel-senpai avait lâché mon corps.

« C’est comme ça que ça se passe. Alors, reprenons l’entraînement. Et maintenant, c’est enfin la magie de niveau intermédiaire, » déclara Lizel-senpai.

Magie de niveau intermédiaire — en d’autres termes, je m’entraînerais avec Fizard après m’être habitué à Figa.

« Le niveau de difficulté est plus élevé, donc je ne pense pas que tu réussis dès le départ. Mais essayons un peu, » déclara Lizel-senpai.

« Oui, » répondis-je.

J’avais touché l’Arcana et j’avais demandé.

— Apprends-moi la magie du Fizard.

La voix de l’Arcana avait retenti après une petite pause.

{Le sort Fizard vient d’être appris.}

« … Bon, » déclarai-je.

J’avais pointé le bout de mon doigt vers le démon factice qui se tenait à dix mètres de moi.

Cette magie était certainement plus complexe et plus avancée que celle de Figa. Mais ce n’était pas si difficile que ça me dépassait. De plus, le mana de Lizel-senpai bouillonnait dans mon corps.

« Fizard !! »

Une flamme brûlante avait jailli du cercle magique brillant.

C’était un énorme torrent de flammes avec un rang clairement différent de celui de Figa. La flamme était si vive que je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Cela avait englouti le démon factice comme s’il s’agissait d’un rayon laser.

Le mannequin ne s’était même pas fait brûler. Il avait été annihilé.

Quand la flamme avait disparu, même le sol qui devait être recouvert de magie défensive était légèrement en feu.

« Je suppose que c’est quelque chose comme ça. Comment est-ce, Senpai ? » demandai-je.

Quand je m’étais retourné, Lizel-senpai regardait le sol sans expression.

Ai-je fait quelque chose de mal ?

Le silence de Senpai avait attisé mon anxiété.

Peu de temps après, Lizel-senpai marmonnait pour elle-même. « Je n’ai jamais pensé que ça marcherait dès le début… d’ailleurs, ce pouvoir ? Qu’est-ce que c’est que cette… »

« E-Euh, Senpai ? Serait-ce parce que la puissance était trop faible ? Je vais réparer mon erreur ! S’il te plaît, dis-moi quel est le problème ! » demandai-je.

Lizel-senpai était revenue à la raison et avait regardé vers moi avant de me parler. « Non. Il n’y a rien à critiquer sur la puissance de la magie, ou plutôt… c’est la première fois que je vois un Fizard aussi puissant. »

« Hein ? Alors, est-ce que je passe ? » demandai-je.

Lizel-senpai sourit gentiment. « Tu as un score parfait. »

C’est génial, hein ?

Mes jambes étaient instables. La force avait quitté mon corps quand je m’étais détendu. J’avais utilisé trop de mana.

J’avais failli tomber si Lizel-senpai ne m’avait pas pris dans ses bras.

« … Je suis désolé. Je suis ainsi juste après un sort… ce n’est vraiment pas bon, » déclarai-je.

« Ce n’est pas vrai. Après tout, Yuuto, ta croissance est anormalement rapide par rapport au démon normal, » déclara Lizel-senpai.

« Eh… est-ce vrai ? » demandai-je.

« Oui. Normalement, il est impossible de lancer la magie avec succès dès le premier essai. Même réussir à former le cercle magique est déjà un bon accomplissement, tu sais ? De plus, tu lances de la magie avec tant de puissance, ce qui est normalement impossible, » déclara Lizel-senpai.

Je me sentais sauvé par ce que Lizel-senpai avait dit. Cependant — .

« Mais Senpai, je n’ai pas remarqué quand je l’ai vu pour la première fois. Mais… quand Aspite est apparu avant cela, je l’ai réalisé. J’ai réalisé à quel point les autres candidats au titre de Roi-Démon sont puissants, » déclarai-je.

« Yuuto…, » murmura Lizel-senpai.

« Ce que Senpai a dit auparavant n’était pas du tout une menace ou une exagération. J’ai ressenti avec beaucoup d’acuité le fait que la guerre du Roi-Démon est une guerre entre 22 personnes… des monstres extraordinaires qui sont choisis dans le monde entier. C’est pourquoi je —, » déclarai-je.

La poitrine de Lizel-senpai avait bloqué ma bouche qui parlait.

« … Tsu !?? Muguuu !? »

Lizel-senpai m’avait serré dans ses bras et avait enfoui mon visage dans ses seins voluptueux. Tout mon visage sentait la douceur de Senpai. Ma poitrine était remplie du parfum des seins de Lizel-senpai. J’avais l’impression que ma conscience s’éloignait en raison de cette douce extase.

Et puis j’avais senti un léger contact sur ma tête. Senpai caressait doucement ma tête qu’elle enlaçait du haut jusqu’à l’arrière de ma tête.

« Tout se passera bien. Après tout, le vrai pouvoir de l’Arcana des Amoureux n’est pas que ça, » déclara Lizel-senpai.

« … ? »

« D’ici peu, tu pourras obtenir une puissance illimitée, » déclara Lizel-senpai.

Eh… illimité, une puissance ?

« Mais, quand la guerre du Roi-Démon commencera pour de vrai, les autres candidats au rang de Roi-Démon attaqueront aussi sans pitié. C’est pourquoi il est vraiment nécessaire que tu deviennes fort avant cela, Yuuto. C’est pourquoi je vais te faire travailler un peu plus dur. Nous devrons compter sur ton talent… pardonne-moi, » déclara Lizel-senpai.

Il n’y avait pas la moindre raison pour que Senpai s’excuse. C’est plutôt moi qui voulais demander à Lizel-senpai de le faire, S’il te plaît, entraîne-moi encore plus fort. Pour que je puisse me rapprocher des autres candidats au rang de Roi-Démon, ne serait-ce que pour un jour de plus.

— Je voulais le dire à Senpai, mais les objets mous d’une douceur hors du monde avaient changé de forme et s’étaient pressés sur mon visage. Ma bouche et mon nez étaient également bouchés et je ne pouvais plus respirer.

Même si Senpai me fournissait des pouvoirs magiques, pour une raison ou une autre… ma conscience… s’éloignait.

« Yuuto ? Ah… Yu-Yuuto !? » s’écria Lizel-senpai.

Ce genre de scène apparaissait souvent dans les mangas ou les anime. S’étouffer à cause des seins — c’est ainsi que j’avais appris que cela pouvait se produire dans la réalité.

***

Partie 4

Mon instructeur le lendemain était Miyabi.

L’endroit n’était pas dans le gymnase, mais dans une salle d’entraînement. Elle était remplie d’haltères, d’appareils de musculation, de machines à courir, etc. Cet endroit était comme une salle de fitness.

Je suivais un programme d’entraînement aux poids et haltères du début à la fin.

« Uoo ~, je suis fatigué…, » murmurai-je.

Les muscles de tout mon corps avaient été abusés uniformément. Je m’étais assis sur un tapis qui servait habituellement à m’étirer.

« Okayyyyyy, nous allons faire une pause de cinq minutes maintenanttttt. On peut se détendre, » déclara Miyabi.

Miyabi m’avait offert une boisson pour sportifs avec le sourire.

« Ah… merci, » j’avais reçu la boisson en détournant le regard de Miyabi.

« Tu sais, cela ne me dérange pas que tu me regardes ? Tu peux regarder “jiii” autant que tu le souhaites ♡, » déclara Miyabi.

« M-Mais c’est…, » balbutiai-je.

Naturellement, je portais des vêtements de sport, mais… pour une raison inconnue, Miyabi portait des guêtres extensibles. Son haut avait aussi un soutien-gorge de sport fabriqué dans le même tissu extensible. La couleur rose lustrée de sa tenue renforçait sa séduction.

Elle portait des vêtements à la mode, mais son corps n’était pas du tout caché.

Franchement, c’était érotique.

J’étais reconnaissant qu’elle m’aide à faire l’entraînement aux poids tout à l’heure, mais je pouvais voir son décolleté, et ses seins tremblaient à chaque petit mouvement, de sorte que je ne pouvais pas me concentrer.

« Dois-je me retourner si tu es si timide ? » demanda Miyabi.

Miyabi riait et elle s’était tournée dos vers moi — mais son derrière était aussi dangereux. Mes yeux avaient été attirés vers la fissure à peine visible entre ses grosses fesses.

« Pourquoi ne portes-tu pas une tenue de sport normale ? » demandai-je.

 

 

« Tu vois…, » Miyabi m’avait serré dans ses bras avec tout son corps.

« Uwa !? »

« Cette tenue peut t’aider à récupérer plus vigoureusement “vroom vroom vroom” ton mana ! C’est efficace, non ? » demanda Miyabi.

J’avais été poussé vers le bas sur le tapis et les seins qui possédaient plus de volume et d’élasticité que même ceux de Lizel-senpai se pressèrent sur ma poitrine.

Ce n’était pas seulement ses seins. Pourquoi le corps de cette fille était-il si mou ?

« Maintenant, je suis là. Câlin !! » déclara Miyabi.

Miyabi avait mis ses mains autour de mon cou et m’avait serré avec force dans ses bras. Puis la force s’était à nouveau répandue à l’intérieur de mon corps épuisé.

« Qu’est-ce que tu en dis ? Es-tu énergique maintenant ? » demanda Miyabi.

« O-Oui… C’est le cas, » répondis-je.

Miyabi semblait mécontente de ma réponse vague et fronça les sourcils. Elle pensait à quelque chose.

« Hé, Yuuto, essaie de me masser les fesses, » déclara Miyabi.

« Eh !? » m’écriai-je.

« Tu sais, tu pourrais récupérer plus vite comme ça, » déclara Miyabi.

Pas question que je le fasse ! pensais-je, mais c’était peut-être la punition de Miyabi pour ma réponse fade. Après tout, elle était aussi une personne diligente. Elle pensait peut-être sérieusement à un moyen pour que je puisse récupérer encore plus vite.

« J’ai compris. Alors… me voilà, » déclarai-je.

J’avais mis ma main autour du dos de Miyabi et je les avais fait descendre.

Mes paumes avaient touché quelque chose avec un volume incroyable qui ressemblait à un coussin duveteux.

Ici !

J’avais étendu avec résolution les doigts et attrapé les fesses de Miyabi.

« Hih ♡ ! Nnnyyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ♡ » s’écria Miyabi.

Attends ! Ne fais pas ce genre de voix étrange ! Tu me fais aussi me sentir bizarre !!

« A-Attends… Yuuto, nnaaaahn !! » s’écria Miyabi.

« Si nous devons le faire, nous ferions mieux de le faire sérieusement. Il s’agit d’une recherche pour que les Soins de l’Amour soient encore plus efficaces, » déclarai-je.

« Quoi ? Tu n’as pas besoin d’aller aussi loin… fu ♡ u-uuhnnnn ! » s’écria Miyabi.

J’avais observé la réaction de Miyabi tout en mettant plus de force dans le bout de mes doigts. Malgré tout, quelle texture incroyable ! Un simple oreiller en mousse à mémoire de forme n’avait rien à voir avec ça. Mes doigts s’enfonçaient, mais en même temps il y avait une force qui les repoussait. Quel paradis indescriptible !

Par-dessus tout, je l’avais réalisé pour la première fois après l’avoir constaté de mes propres mains. La substance des fesses de Miyabi. C’était vraiment une merveille.

« Funyaaaaa... ah, ih, Y-Yuutooo... ♡. »

Pendant que je faisais cela, bien sûr, quelque chose de chaud se répandait dans mes paumes qui massaient les fesses de Miyabi. La chaleur se répandait dans mon corps. Le débit était encore plus important que lorsque nous étions en train de presser nos corps l’un contre l’autre.

« N-Non… »

La taille de Miyabi tremblait.

« PASSS PLUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !! »

Miyabi avait soudain élevé la voix et avait roulé au-dessus de moi. Elle n’arrêtait pas de rouler avant de se remettre sur pied en un éclair après qu’une certaine distance se soit faite entre nous.

« Y-y-y-Yuuto, pervers !! » s’écria Miyabi.

« Haah !? »

« F-F-F-F-Frotter mes fesses à tâtons comme ça, ce n’est pas juste ! Je pensais que j’allais jou — … J’ai cru que j’allais perdre la tête ! » déclara Miyabi.

« Non… mais, c’était pour la recherche d’une méthode de récupération du mana plus efficace, non ? C’est toi, Miyabi, qui m’as dit d’y toucher, » déclarai-je.

« Il y a des limites ! Toucher comme ça… Je n’ai jamais su que ce serait si bon d’être touchée par quelqu’un d’autre ! » déclara Miyabi.

Peut-être que je devrais me retenir un peu… ?

Inconsciemment, j’avais regardé mes mains et bougé mes doigts pour me rappeler cette sensation.

Miyabi qui me regardait était devenue rouge vif.

« JE NE ME SOUVIENS PAS DE ÇAAAAAAA !! Oublie ça et fais ton exercice trois fois ! Mets-toi au travail ! » déclara Miyabi.

La sueur de Miyabi s’était dispersée pendant qu’elle désignait la machine d’entraînement.

Miyabi était une personne spartiate comme prévu.

Quand j’étais devenu mort de fatigue après avoir fini les exercices…

« … Cette fois, Yuuto, tu peux rester là. C’est bien si c’est moi qui touche, mais ce n’est pas bon si c’est Yuuto qui le fait, compris ? » Miyabi m’avait dit ça en ayant l’air un peu gênée avant de s’avancer vers moi avec son corps obscène.

Son corps enveloppé dans un soutien-gorge de sport et des guêtres me harcelait sans aucune réserve, remplissant mon endurance et mon mana épuisés.

Même sans que je la touche de cette manière, quand je me faisais serrer dans mes bras comme ça dans la salle d’entraînement qui était vide à part nous deux, cela m’avait fait me sentir étrange, quoi que je fasse, même si j’avais l’intention de m’entraîner sérieusement. J’avais besoin de parler d’autre chose pour me distraire. Sinon, j’avais l’impression que ça allait devenir très dur pour moi, dans divers sens.

« Euh… Miyabi ? Ce n’est pas comme si j’étais insatisfait ou quoi que ce soit d’autre, mais… est-ce que ce genre d’entraînement musculaire sera quand même utile dans la guerre pour le poste de Roi-Démon ? » demandai-je.

« Hmmm, les deux choses ne sont cependant pas directement liées, » répondit Miyabi.

« Donc c’est sans rapport !? » demandai-je.

« Hehehe, mais tu es content de pouvoir t’accrocher à moi comme ça, non ? » demanda Miyabi.

« Eh bien… soyons un peu plus sérieux…, » déclarai-je.

Miyabi m’avait empêché de me plaindre. « Ce que je vais t’apprendre, c’est les arts martiaux. L’entraînement musculaire n’est pas non plus dénué de sens. Parce que Yuuto, tu n’as jamais entraîné ton corps sérieusement jusqu’à maintenant, n’est-ce pas ? »

Uu… c’est ce qu’elle a dit. Je n’avais aucune chance de bouger mon corps, sauf dans les cours d’éducation physique ou au mieux les tournois de baseball ou de marathon.

« Bien sûr, tu vas renforcer ton corps avec de la magie lorsque tu combats, mais… si tu n’as jamais pratiqué le mouvement de ton corps, tu ne pourras rien faire… Voyons voir, pour dire les choses plus simplement, tu sais, peu importe la puissance que tu reçois, tu ne peux pas attaquer si tu es au sol, » déclara Miyabi.

« … C’est très facile à comprendre, » déclarai-je.

« Comme prévu, c’est ton propre corps qui deviendra le point central de ton attaque, donc peu importe à quel point ton corps est renforcé par la magie, il ne développera aucun effet si tu ne peux pas effectuer “bam” un coup. C’est pourquoi tu dois former ton corps pour devenir capable de bien bouger jusqu’à un certain point. Peu importe que tu puisses décider de la bataille avec une seule magie, » déclara Miyabi.

« Non, j’ai compris. Alors, je vais faire trois autres groupes d’exercices…, » déclarai-je.

« Ah, attends. Nous allons ensuite nous entraîner à la pratique. Regarde attentivement “jii” de là, » déclara Miyabi.

Miyabi lâcha mon corps et regarda fixement un coin où un sac de sable pour la boxe était accroché.

— Qu’est-ce que c’est ?

J’avais senti le mana déborder du corps de Miyabi. Au moment suivant, un cercle magique brillait sous Miyabi.

Mais cela ne s’était pas arrêté là. Son mana se précipita à travers son corps… De plus, il y en avait deux sortes ?

… ce qui voulait dire qu’elle activait trois magies simultanément.

« Haah !! » cria Miyabi.

La silhouette de Miyabi avait disparu en criant. Hein ? Quand je m’étais rendu compte de la suite, Miyabi était déjà devant le sac de sable. Le poing qu’elle avait placé vers l’arrière avait rapidement donné un coup de poing vers l’avant en affichant une belle forme.

Le sac de sable qui pesait plus de 50 kg avait été perforé et s’était soulevé jusqu’au plafond.

« Woah… »

Miyabi évita avec légèreté le sac de sable qui se balançait en arrière et me sourit. Elle avait même fait un double V avec ses mains.

« Eh bien, quelque chose comme ça. Commence par “vrrrrrrr”, puis va sur “sching”, et termine avec “baboom”. Compris ? » demanda Miyabi.

« Ouais. Je ne comprends pas du tout, » répondis-je.

« Eeeh !? Je viens de te le dire en détail ! » déclara Miyabi.

« Quel détail… me dire de le faire à partir de l’effet sonore est trop difficile pour moi, » déclarai-je.

« Non, non, pour quelque chose comme ça, comment devrais-je le dire ? Sentiment ? Ne pense pas, ne ressens pas, ce genre de choses, » déclara Miyabi.

Mis à part ses forces, la capacité de Miyabi en tant qu’instructeur était problématique. Dois-je essayer de deviner par moi-même ? On disait aussi que dans le monde de l’artisanat, l’habileté n’était pas quelque chose qu’on enseignait, mais qu’on volait aux autres.

Je me dirigeais vers l’endroit où se tenait Miyabi en y pensant.

Le cercle magique qui s’est formé sous les pieds. Et puis le mana qui a coulé à l’intérieur du corps… non, il y en avait deux sortes, à l’intérieur du corps et à la surface du corps.

— Je vois !

« Il y a trois formules magiques que tu as utilisées. La première est apparue comme un cercle magique sous tes pieds. Et puis le flux de mana à l’intérieur de ton corps est plus susceptible de se déclencher. Mais la dernière formule magique qui coule à la surface de ta peau est…, » déclarai-je.

« Magie défensive ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Tu comprends vraiment bien ! Comme attendu de toi, Yuuto !! » déclara Miyabi.

« Miyabi, c’est toi qui es étonnante, n’est-ce pas ? Je suis étonné que tu puisses faire les trois formules en même temps…, » déclarai-je.

Miyabi avait gonflé sa poitrine avec suffisance quand je l’avais félicitée. Ses seins étaient encore plus gros comme ça.

« Fuffuuh ♪ ! Eh bien oui ~ ~, mais Yuuto, tu dois pouvoir faire de même, » déclara Miyabi.

« Eee... »

Honnêtement, je n’étais pas sûr de pouvoir faire la même chose. Pourrais-je faire une technique aussi compliquée ?

***

Partie 5

« Les faire un par un n’est pas si difficile. Mais les faire tous en même temps est difficile. En plus selon la situation, tu dois diviser le mana “gyuun” ou ajuster la valeur numérique de la formule “guguuu” et ainsi de suite… la seule façon est de continuer à t’entraîner jusqu’à ce que ton corps s’en rappelle, » déclara Miyabi.

Je vois… comme prévu, j’ai aussi besoin de m’entraîner dur sur le plan physique.

« Miyabi, peux-tu me donner le nom de la magie que tu as utilisée ? » demandai-je.

« Voyons voir, le premier pour l’accélération est Marcher à Grands Pas, le Démon Véloce. La magie d’amplification corporelle peut aussi être utilisée comme substitution, mais l’effet sera plus élevé si tu utilises une magie qui est spécialisée pour cela. Et le nom de la magie de renforcement corporel est Maximize, Puissance du Sorcier. La magie défensive est Blindage, Armure Démoniaque, » expliqua Miyabi.

Hm ? Est-ce différent de la magie défensive que je connais ?

« La magie défensive ne s’appelle-t-elle pas Barricade ? » demandai-je.

« Celle-là est celle qu’on utilise comme un bouclier. Blindage est une magie que tu portes sur ton corps. Pour le rendre facile à comprendre, c’est une armure de magie. Peu importe à quel point tu as augmenté ta puissance d’attaque, ton corps se brisera si tu n’augmentes pas aussi ton endurance, » déclara Miyabi.

« C’est… effrayant, » déclarai-je.

L’index de Miyabi m’avait touché la poitrine.

« Alors, va demander à l’Arcana des Amoureux, vite fait, » déclara Miyabi.

« Compris, » répondis-je.

J’avais fait ce qu’on m’avait dit de faire et j’avais demandé à l’Arcana. Puis une réponse était immédiatement revenue.

« … Bon. Je comprends maintenant toutes les formules, plus ou moins…, » annonçai-je.

Miyabi croisa les bras avec un visage insatisfait.

« Bon sang… comment peux-tu les apprendre aussi vite ? Ce n’est pas mignon du tout, » déclara Miyabi.

Hein ? L’ai-je mise en colère ?

« Non… mais, c’est totalement différent de savoir si je peux les utiliser au combat ou non. Honnêtement, je n’ai aucune confiance en moi, » déclarai-je.

« Ce n’est pas vrai. Je perdrai ma réputation si tu peux le faire à la perfection. Après tout, je me suis entraînée pendant quelques années pour maîtriser ce tour, » déclara Miyabi.

« Vraiment… ? Miyabi, tu es une personne diligente et travailleuse, » déclarai-je.

« Qu…, » les joues de Miyabi rougissaient. « Assez parlé de moi ! Bon sang ! Nous allons maintenant nous lancer dans le combat réel ! Fais gaffe, je vais te frapper noir sur blanc ! »

« Eh !?? Sérieusement !? » m’écriai-je.

C’est trop spartiate. Je voulais me plaindre, mais Miyabi ne voulait pas écouter. En regardant son expression, je ne savais pas si elle était gênée, ou en colère. Elle avait ensuite activé les trois magies.

« C’est un match d’entraînement ! Si tu ne viens pas vers moi sérieusement, tu vas le regretter “bowaaa” ! » déclara Miyabi.

Miyabi faisait de la boxe d’ombre pleine de motivation. Ses poings étaient trop rapides, je ne pouvais pas du tout les suivre.

« Je vais devenir un sac de sable si je ne le fais pas…, » répondis-je.

J’avais d’abord envoyé du mana dans la formule magique de la Marche à Grands Pas. Le mécanisme magique qui venait d’être créé dans mon corps avait été stimulé et un cercle magique avait été créé à partir de cela.

On pourrait aussi dire que le cercle magique était une formule magique qui s’exprimait sous une forme visible à l’œil nu. En d’autres termes, la formule magique et le cercle magique étaient presque identiques.

« Oo, comme attendu de toi, Yuuto ! Tu peux déjà exécuter Marcher à Grands Pas ! Mais fais attention. Si tu te heurtes à moi “bammm” sans activer Blindage, tu finiras par éclabousser le sol ! » déclara Miyabi.

« Ce n’est pas drôle du tout…, » répondis-je.

J’avais maintenu Marcher à Grands Pas qui était déjà en activation lors de l’exécution de Maximize.

Je ne le sentais toujours pas pour de vrai, mais… Je sentais le mécanisme magique à l’intérieur de mon corps bouger.

Hm ? C’est… ?

J’avais essayé de suivre le flux de mana dans mon corps. Il semblait qu’ils passaient à travers de petites pièces et qu’ils devenaient une seule connexion. Cependant, à mi-chemin, le mana avait été détourné vers le mécanisme magique de la Marche à Grands Pas.

— Je vois. Jusqu’à présent, je pensais qu’une formule unique était comme un paquet unique, mais c’est faux. Chaque mécanisme magique est un assemblage de nombreuses petites pièces.

L’effet de la magie s’activait lorsque les parties qui traitaient chaque lettre et graphique de la formule magique s’étaient entrelacées en une seule.

En d’autres termes, la formule magique était le plan directeur.

Et puis le mécanisme magique, c’était les pièces.

En combinant les parties, ils étaient devenus une seule magie. Plus le plan était compliqué et plus on utilisait de pièces du mécanisme magique, plus la magie achevée devenait encore plus grande et plus forte.

— J’ai maintenant compris le truc.

J’avais également rempli la formule magique du Blindage et le cercle magique coula à l’intérieur de mon corps.

« Bon, j’arrive ! Miyabi ! » déclarai-je.

J’avais donné un coup de pied par terre et j’avais instantanément réduit ma distance avec Miyabi.

« Eh !? » s’écria Miyabi.

J’avais tendu la paume de ma main vers une Miyabi paniquée. Comme prévu, je ne pouvais pas me résoudre à frapper une fille. Elle devrait reconnaître ma victoire si ma paume touchait son corps.

« Ce n’est pas possible ! Tu peux déjà le faire !? » s’écria Miyabi.

Miyabi m’avait touché la main avec un visage choqué.

Si le Blindage ne fonctionnait pas actuellement, l’os de mon bras se briserait en morceaux par cette attaque.

Bon sang ! J’aurais plus ou moins besoin de trois magies en même temps !

Mais je n’avais pas encore atteint le niveau de Miyabi. Mes attaques avaient été parfaitement bloquées et c’était mes membres qui me faisaient mal.

Cependant — .

« Bon sang ! J’ai aussi ma propre fierté ici ! » s’écria Miyabi.

Au moment où Miyabi était passée à l’offensive, une ouverture avait été créée.

« VOILÀÀÀÀÀ !! » m’écriai-je.

Ma paume poussa sans hésitation vers la seule faille découverte.

Puis, j’avais senti une élasticité qui absorbait tout l’impact et une douceur qui enveloppa ma paume.

« Quoi !? »

Ce n’était pas une magie de défense qui aurait adouci l’attaque de l’ennemi. Au lieu de ça, c’était des seins.

— PUTAIN DE MERDE !! Je n’ai pas réfléchi à ce qu’il y aurait devant la garde ouverte de Miyabi !!

Le coup de poing de Miyabi s’était arrêté à mi-chemin. Elle baissa les yeux vers ses seins que j’avais attrapés et son visage était devenu rouge bouillant.

« KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! »

Elle avait sauté et avait pris son corps dans ses bras pour se protéger de moi.

« Je te l’ai déjà dit, tellement de fois, Yuuto, tu ne peux pas me toucher de ton côté ! Je te l’ai déjà dit, et pourtant — !! » s’écria Miyabi.

« D-Désolé ! Pardonne-moi — ! C’était un accident, » déclarai-je.

Mais… après mûre réflexion, n’était-ce pas étrange ?

« Ah… mais, Miyabi ? Ce n’est peut-être pas à moi de le dire, mais, normalement, tu te presses sur moi sans aucune réserve du tout, alors pourquoi es-tu si embarrassée maintenant ? » demandai-je.

« C’est bien quand c’est moi qui prends l’initiative ! Je peux me préparer ! Mais le fait d’être du côté de celle qui se fait touché, c’est de l’embarras, car je ne peux pas deviner ce qui va se passer alors, alors, je… le sentirais, trop… ou quelque chose…, » déclara Miyabi.

Je n’entendais pas très clairement la fin de sa phrase. De toute façon, elle avait l’air vraiment gênée pour de vrai. Se pourrait-il que d’habitude, elle se force toujours beaucoup pour me toucher ?

C’était ce que je pensais en regardant le visage rouge de Miyabi. Puis son expression s’était emplie de colère.

« Je vais t’entraîner dur aujourd’hui pour me venger ! » s’écria Miyabi.

Elle s’était approchée de moi à grands pas et m’avait saisi le poignet.

« Uwah !? » m’écriai-je.

Mon corps flotta dans les airs.

Ai-je été jeté !?

Comme prévu, la technique de Miyabi était étonnante. J’avais encore beaucoup à apprendre. Mais, je deviendrais sûrement fort si je suivais cet entraînement.

— En raison d’un accident, mon pied s’était pris dans la jambe de Miyabi quand elle m’avait jeté.

« ! ? Hyaah !! »

« Uooh !? »

J’étais tombé par terre, mais Miyabi avait aussi suivi en tombant sur moi.

De plus, les positions de nos têtes étaient inversées. Le visage de Miyabi s’était écrasé sur mon entrejambe. Et puis mon visage s’était aussi fait coincer par l’entrejambe de ses guêtres —,

« Nnnu !? »

« Kyaaahhn ♡ Yaa, ne souris pas à cet endroit ! » déclara Miyabi.

« D-Désolé ! »

« Aan ! Bon sang ! Tu devrais juste te laisser jeter docilement !! » déclara Miyabi.

« C’était un accident ! Je ne peux pas bloquer ton lancer, Miyabi, à mon niveau, » répondis-je.

« Tu dis ça en pensant qu’après tout, je ne suis pas si importante que ça, n’est-ce pas ? » s’écria Miyabi.

« Muguh !? »

Miyabi a eu le culot de m’envoyer son cul sur le visage !

Les énormes fesses que j’avais confirmées de mes propres mains avant cela m’écrasaient impitoyablement le visage. Le Blindage n’était plus activé, donc honnêtement, c’était vraiment efficace. J’avais l’impression que je serais incapable de respirer, alors je m’étais désespérément justifié.

« Non ! Je te respecte, Miyabi. Tu peux faire ce que je ne peux pas faire. Tu es aussi douée pour m’apprendre. Je peux devenir fort grâce à toi, Miyabi ! » déclarai-je.

« Fuauh ♡ ! Je suis contente de l’entendre, mais ne parle pas tant que ton visage est là ! » déclara Miyabi.

Je pouvais respirer à nouveau quand Miyabi souleva sa taille. En échange, la taille avait cessé de se lever de quelques centimètres devant mes yeux où j’avais pu voir de près cet endroit.

« Mais… Yuuto. Tu penses que je suis une garce ou quelque chose comme ça, n’est-ce pas ? » demanda Miyabi.

« Je ne le pense pas. Bien que ton apparence soit voyante, mais à l’intérieur, tu es différente. J’ai cru le comprendre, d’après notre conversation de tout à l’heure. Miyabi, tu es vraiment diligente et tu es une fille qui est vraiment chaste. Ceux qui traitent Miyabi de salope juste à cause de ton apparence n’ont pas du tout l’œil pour les gens, » déclarai-je.

« … »

« Je ne m’attends pas à ce que tu me croies tout de suite. Mais, peux-tu arrêter de faire quelque chose qui sacrifie ton corps ? Miyabi, tu es ma carte importante. Je ne veux pas que tu fasses quelque chose qui te met mal à l’aise, » déclarai-je.

« Je ne suis pas… vraiment…, » balbutia Miyabi.

« C’est pour ça, peux-tu te déplacer de là ? Et il faudrait poursuivre la formation, » déclarai-je.

Je n’avais reçu aucune réponse de Miyabi.

Mais peu de temps après, après un certain temps, elle avait finalement murmuré d’une petite voix. « … Non. »

Hein ?

J’avais l’impression que Miyabi enterrait à nouveau son visage sur mon entrejambe.

Et puis, plus lentement qu’avant, l’entrejambe de Miyabi descendait et me pressait le visage.

« M-Miyabi ? C’est pourquoi, tu n’as pas besoin de faire quelque chose comme —, » déclarai-je.

« Tais-toi ! Yuuto, peux-tu te taire et me laisser faire ce que je veux avec toi ? Oui, c’est une punition ! Une punition ! En plus… tu peux aussi guérir avec le Soin de l’Amour en même temps ! » déclara Miyabi.

« Est-ce une punition ou une guérison, ce qui — guuh !? » m’écriai-je.

Son visage avait été fortement enfoncé une fois de plus.

Une torture !!

J’avais finalement été libéré quinze minutes plus tard, puis pendant un quart d’heure, nous nous étions entraînés à nous battre l’un contre l’autre et à me guérir en alternance.

Le visage de Miyabi en ce moment semblait étrangement heureux. J’avais aussi eu l’impression que son sourire était un peu différent de celui d’avant.

… Mais, pour être honnête, c’était assez fatigant.

***

Partie 6

Après mon entraînement avec Miyabi, je m’étais douché dans la salle de bain de la salle d’entraînement tout en me sentant mal à l’aise.

Pourrais-je vraiment devenir fort ?

Est-ce qu'un jour je pourrais gagner contre Aspite en continuant cet entraînement ?

Je ne pensais pas du tout que c’était possible.

Certes, je progressais. Mais, exactement à cause de ça, j’avais compris la différence entre moi et Aspite.

Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être comblé avec seulement un ou deux mois de formation.

Je me demandais ce que Lizel-senpai et les autres en pensaient… ?

Peut-être qu’elles m’avaient abandonné.

Alors que j’étais accablé par une telle pensée, je pouvais entendre des voix parler dehors.

Miyabi ? À qui parle-t-elle ?

J’avais laissé couler l’eau chaude de la douche et j’avais appuyé doucement mon oreille sur la porte.

« Et les progrès de Yuuto ? »

Cette voix, Lizel-senpai ?

« Cela a surpassé mon imagination. C’est exactement ce qu’on attend d’un candidat Roi-Démon, » répondit Miyabi.

« Dans tous les cas, un ennemi malveillant pourrait attaquer bientôt…, » déclara Lizel-senpai.

« Desu desu desu ! Reina a aussi senti une présence étrange en montant la garde hier soir ! »

Reina est aussi là… attends, qu’est-ce qu’elle veut dire par monter la garde hier soir ?

« Hey, Senpai. Ne vaudrait-il pas mieux augmenter les gardes de Yuuto à partir d’aujourd’hui ? » demanda Miyabi.

« Peut-être… Je vais pour l’instant envoyer mes subordonnés-démons, » répondit Lizel-senpai.

« Monter la garde deux jours de suite ne sera pas un problème pour moi, tu sais ? » déclara Miyabi.

« R-Reina aussi, Reina aussi ! » déclara Reina.

Ne me dites pas… que tout le monde se relaie pour me protéger sans dormir pendant que je dors ? Et donc, Miyabi était-elle sur mon lit aussi pour me protéger… ?

J’étais sous le choc.

Pendant que je dormais sans ménagement, tout le monde faisait ça…

À quel point tout le monde m’aidait-il et me protégeait-il ?

« J’en tiendrai également compte, mais ce sera inutile si nous ne pouvons pas montrer notre force quand c’est vraiment nécessaire, » déclara Lizel-senpai.

« Mais quand même, s’ils ont Yuuto… ce sera fini pour nous, » déclara Miyabi.

— Hein ?

« Si les amants perdent à nouveau à la prochaine guerre du Roi-Démon… Reina et tout le monde vont perdre notre qualification de noble, n’est-ce pas… ? » demanda Miyabi.

Qu’est-ce... Qu’est-ce qu’elle a dit ?

« Oui. C’est le destin des maisons qui sont affiliées à un Arcana spécifique. De cette façon, la stabilité de notre statut est garantie, mais nous perdrons notre statut de noble si nos candidats Roi-Démon continuent à perdre pendant plus d’un certain temps. C’est la règle, » déclara Lizel-senpai.

« Aa-aaaa. Si c’est le cas, je serai peut-être vendue à un noble pervers quelque part, » déclara Miyabi.

« Je suis aussi dans la même position. Un noble m’achètera quelque part — Reina, ne pleure pas. Il n’est pas encore décidé que le résultat sera comme ça, » déclara Lizel-senpai.

Qu’est-ce que c’est que ce… quelque chose comme ça, elles n’en ont jamais parlé — .

« Mais vous ne devez pas en parler à Yuuto. Il ne fera que s’inquiéter inutilement, » déclara Lizel-senpai.

« Je suppose que oui. On a besoin qu’il se concentre sur le fait de devenir plus fort maintenant, » déclara Miyabi.

« Desu desu desu, » répondit Reina.

J’étais… vraiment un idiot.

Je dormais profondément sans même savoir que tout le monde me protégeait sans dormir.

Je me lamentais sur l’écart entre moi et Aspite sans même savoir que tout le monde était coincé dans une telle situation.

Je… Je suis vraiment un homme inutile et gâté !

Je voulais moi-même me frapper, moi qui doutais même une fois que peut-être tout le monde m’avait abandonné.

Je voulais ouvrir la porte tout de suite et m’excuser.

Mais — .

« Mais tu sais, j’ai l’impression que Yuuto va vraiment devenir le Roi-Démon, » déclara Miyabi.

« Oh ? Qu’est-ce qu’il y a ? Même si tu doutais de Yuuto au point d’avoir essayé de le séduire, » déclara Lizel-senpai.

« C’était juste un petit test… S-Senpai, tu dis ça, mais qu’en est-il de toi !? » demanda Miyabi.

« Moi ? Je suis confiante, » répondit Lizel-senpai.

— Lizel-senpai.

« Le prochain Roi-Démon sera Yuuto, » affirma Lizel-senpai.

… Ce que je n’aurais pas dû faire, c’est de courir dehors ou m’excuser auprès de tout le monde.

Elles avaient été prévenantes avec moi pour que je ne sache rien de tout ça. Je ne pouvais donc pas non plus jeter de l’eau froide sur leurs sentiments.

— Ce que je devais faire, c’était devenir plus fort que quiconque.

Et puis, je devais devenir le prochain Roi-Démon.

Pour sauver tout le monde.

J’étais retourné tranquillement à la douche et j’avais coupé l’eau chaude.

J’avais fait exprès de faire du bruit, j’avais enfilé mes vêtements, puis j’avais prévu de sortir en faisant comme si je n’avais rien entendu.

Ainsi, j’avais ouvert la porte et j’étais sorti. Là, j’avais fait une tête étonnée comme si je venais de remarquer qu’elles étaient là.

« Hein ? Lizel-senpai…, » demandai-je.

« Yuuto, bon travail aujourd’hui. Je suis venue te voir un moment, » déclara Lizel-senpai.

« Yuuto-san, Yuuto-san. Êtes-vous fatigué ? Y a-t-il un endroit sur votre corps qui vous fait mal ? Si c’est le cas, Reina va vous faire un massage —, » déclara Reina.

Comme d’habitude, Reina était toujours aussi inquiète et surprotectrice.

« Haha, je vais bien. Je te remercie. Alors Reina vient aussi ici, » déclarai-je.

« Desu desu desu. Bien qu’il faudrait encore un certain temps avant que Reina n’enseigne à Yuuto-san…, » déclara Reina.

« Hein ? Reina sera-t-elle aussi mon instructrice ? » demandai-je.

« Desu desu desu ! Reina enseignera l’épée, Yuuto-san, » déclara Reina.

« Hee... J’ai hâte d’y être, » déclarai-je.

Le visage de Reina était devenu rouge vif et elle avait baissé les yeux quand je lui avais dit ça avec un sourire.

« C’est, c’est, c’est ! C’est embarrassant…, » balbutia Reina.

Le bras de Miyabi s’était soudainement mis autour de mon cou et m’avait bloqué la tête.

« Oi Yuuto ! Alors tu as hâte d’être guéri par le corps de Reina, n’est-ce pas ? » déclara Miyabi.

Heh… aah !?

« Tu as mal compris, Reina ! Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Miyabi aussi, lâche-moi ! » déclarai-je.

Tes énormes seins touchent mon visage !

Après cela, Lizel-senpai et Miyabi s’étaient disputées et Reina s’était aussi agitée comme d’habitude.

C’était ma vie quotidienne en ce moment.

J’avais renouvelé ma détermination en me faisant étrangler par Miyabi.

Je deviendrais quelqu’un qui pourrait protéger tout le monde, tout comme elles me protégeaient aussi.

Et puis, dans la guerre du Roi-Démon, je gagnerais.

***

Partie 7

Le lendemain, on m’envoya de nouveau à l’école avec la voiture de Lizel-senpai. Alors que j’entrai dans la classe.

« … Ah ! »

Le siège qui était vide jusqu’à présent était occupé par un élève de sexe masculin enveloppé dans des bandages.

Quand l’étudiant m’avait remarqué, il avait détourné les yeux avec une certaine gêne.

J’avais marché vers cet étudiant et je l’avais salué. « Geld. Allez-vous déjà bien ? »

« … Tais-toi ! »

Bien sûr qu’il serait comme ça…

Il était sûrement irrité que je lui parle. Il vaudrait mieux le laisser tranquille.

En pensant ça, je m’étais tourné vers mon siège, mais alors.

« Pourquoi… as-tu fait quelque chose d’aussi stupide que de m’aider, hein ? » Geld détourna le regard tout en murmurant d’une petite voix.

J’avais aussi gardé le dos tourné vers lui et j’avais parlé dans le vide. « — Aucune raison particulière. Vous devez vouloir aider votre seigneur pour qu’il vous reconnaisse, n’est-ce pas ? Et pourtant, ces gars piétinent ce sentiment. Loin d’aider leur camarade vaincu, ils l’ont lynché. C’était impardonnable. C’est tout ce qu’il y a à faire. »

Geld avait craché une réponse. « Keh, jolis mots. »

Quand je m’étais retourné, j’avais trouvé Geld qui me regardait fixement.

« J’ai déjà dit de jolis mots, donc je suppose que je vais aussi dire ça. Quand la bataille sera finie, et si on laissait tout derrière nous ? Nous sommes dans la même classe après tout, ce ne sera pas un problème même si nous devenons amis, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que t’as dit !? » s’écria Geld.

« Non… Écoutez, c’est courant, n’est-ce pas ? Une situation où deux personnes deviennent amis après avoir parlé avec leurs poings et s’être comprises, » déclarai-je.

« De quel vieux manga Shonen tu parles !? Trouve quelqu’un d’autre si tu veux avoir quelqu’un avec qui être copain ! » s’écria Geld.

Comme on pouvait s’y attendre, cela ne pouvait pas être aussi simple.

« Cet humain stupide… Bon sang, faire des choses inutiles comme ça, » Geld murmura cela et détourna son regard pour m’ignorer.

J’avais haussé les épaules et je m’étais assis sur mon siège.

Derrière moi,

« Quel ami… ne me raconte pas de conneries ! » J’avais capté cette voix faiblement.

***

Partie 8

Après cela, Geld participa tranquillement au cours, mais à la fin de la troisième période, il prit son sac et sortit avec effronterie de la classe. C’était étrangement impressionnant quand quelqu’un séchait les cours avec autant de vigueur.

Quant à moi, j’avais suivi les cours normalement et je m’étais entraîné avec Lizel-senpai après l’école. Heureusement, elle m’avait renvoyé à la maison dans sa voiture.

« Désolé de déranger Senpai chaque fois, » déclarai-je.

« Ne t’en fais pas, repose-toi bien. N’oublie pas non plus de ne pas sortir la nuit, car c’est dangereux. Tu comprends ? » demanda Lizel-senpai.

Normalement, je penserais que je n’étais pas un enfant qui aurait besoin qu’on parle comme ça, mais il était fort probable que Senpai se méfiait des autres candidats Roi-Démon qui s’en prenaient à moi.

Je hochai la tête avec obéissance et entrai dans ma maison.

« Oh, bon retour parmi nous. Tu tombes bien, Maman vient de préparer le dîner, » déclara mon père.

Mon père était là quand j’avais regardé dans le salon. Il avait l’air d’être rentré tôt aujourd’hui.

Je m’étais vite changé et j’étais monté dans ma chambre au deuxième étage.

J’avais faim, alors je me sentais curieusement impatient. J’avais enlevé le blazer de mon uniforme en toute hâte et je m’étais tourné vers la porte. À ce moment-là, la situation à l’extérieur de la fenêtre m’était apparue.

?

L’extérieur était dans une noirceur absolue.

Le soleil s’était couché plus vite que je ne le pensais — au début, c’est ce que je pensais. Cependant, j’avais remarqué l’anomalie à l’instant suivant.

L’extérieur de la fenêtre était vraiment noir. C’était alors que la fenêtre s’était couverte d’encre.

« Qu’est-ce que c’est que ça… ? » demandai-je pour moi-même.

J’avais essayé d’ouvrir la fenêtre, mais elle n’avait même pas bougé.

{Avertissement — } La voix de l’Arcana des Amoureux résonna soudain dans ma tête. {La menace approche. Niveau de danger 4. Je recommande une évacuation rapide.}

« … Ne me dis pas que —, » murmurai-je.

— C’est une attaque d’un autre candidat Roi-Démon !?

« Maman ! Papa !! » criai-je.

J’avais couru dans les escaliers et je m’étais précipité dans le salon. Là, j’avais trouvé un homme qui mangeait le karaage fait pour le dîner devant mon père et ma mère qui étaient effondrés sur le sol.

« Espèce d’humain de merde ! Arrête de crier “maman et papa” à ton âge, » déclara l’homme.

« Espèce de salaud…, » déclarai-je.

L’homme portait l’uniforme de l’académie du Roi-Démon et un sweat à capuche. Il portait le capuchon profondément, donc je ne pouvais pas vraiment voir son visage. Cependant, cet homme avait l’air étrange avec son sourire quelque peu maladif qui était large comme un croissant de lune.

« Qu’est-ce que tu fais ici !! Si tu as des affaires à voir avec moi, viens directement chez moi ! Ne mêle pas ma famille à ça ! » déclarai-je.

Cet homme cracha le karaage qu’il avait mangé et jeta l’assiette du plat d’accompagnement au mur. Le bruit du bris d’assiette résonna et les fragments de vaisselles et le karaage furent éparpillés.

« Ne fais pas l’arrogant, ordure. Je t’ai observé ces derniers jours, mais cette histoire de candidat Roi-Démon, c’est des conneries, non ? Tu ne ressembles qu’à un humain, » déclara l’homme.

« Donc tu mets un simple humain sous ta surveillance pendant tant de jours. N’es-tu pas un peu méfiant ? » demandai-je.

« Ah ? Tu n’es qu’une ordure. Geld et Kilga sont tous les deux des salauds inutiles. Pourquoi ont-ils perdu contre ce genre d’ordures… ? » déclara-t-il.

— Ça voulait dire,

« Donc tu es l’un des larbins d’Aspite, » déclarai-je.

Le type avait posé sa main sur le bord de la table et l’avait retournée violemment. Le dîner que ma mère avait préparé avait été jeté par terre.

« Ta bouche n’est vraiment pas bonne, hein ! Mets un “-sama” quand tu mentionnes mon Seigneur ! » déclara l’homme.

Des yeux déformés par la folie qui étaient apparus sous la capuche.

« Ce grand moi est l’As du Monde, Haida Cluzaz. »

Un As !? Cela signifie qu’il était le numéro 2 de l’Arcana du Monde !

La peur et l’anxiété avaient pris de l’ampleur en moi. Des sueurs froides coulaient à flots.

« … Donc un gros bonnet comme ça vient ici en personne pour me voir, hein ? » demandai-je.

« Ah ? Ne fais pas le malin. Après tout, il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent mettre en place une formule magique dans cette maison sans que Lizel ou tes autres cartes s’en rendent compte, » déclara Haida.

Une formule magique dans la maison ?

« Donc l’extérieur est d’une noirceur totale et la fenêtre ne peut pas être ouverte à cause de cela, » déclarai-je.

« Évidemment. Cette maison est maintenant dans un espace différent. Tu peux entrer par l’extérieur, mais tu ne peux pas sortir vers l’intérieur, » déclara Haida.

Je vois… donc l’étrange présence que Reina a sentie était ce type.

« Cette maison est un piège. Toi, ordure ! Tu es l’appât. Tu n’es qu’un appât de merde, mais c’est assez pour attirer ces salopes ici, » déclara Haida.

« Quoi… !? » m’écriai-je.

Le but de ce type n’était pas moi. C’était Lizel-senpai et les autres filles !!

La porte de l’entrée avait été ouverte bruyamment à ce moment-là.

« Yuuto !! Vas-tu bien !? »

« Yuuto — ! »

« Ne venez pas ! Senpai !! Miyabi — !! » m’écriai-je,

Quand je m’étais précipité vers le couloir en criant cela, Lizel-senpai et Miyabi étaient déjà dans la maison.

« OKaa ~ y, deux clientes sont venues ! » déclara Haida.

En réponse à la voix de Haida, il y eut un son lourd comme une porte d’acier qui se refermait et la porte de l’entrée de la maison se ferma.

« Senpai ! Miyabi ! » m’écriai-je.

Lizel-senpai était arrivée en courant et avait souri avec soulagement quand elle m’avait vu.

« Yuuto, je suis contente que… tu sois en sécurité. »

« Senpai, c’est une mauvaise chose que tu sois là ! La formule magique de l’ennemi transforme toute la maison en un piège —, » déclarai-je.

Soudain, Lizel-senpai et Miyabi tombèrent à genoux comme si la force avait quitté leur corps.

« Qu’est-ce qui ne va pas !? » m’écriai-je.

« Je-je ne sais pas… mon mana, est aspirée…, » s’écria Lizel-senpai.

« M-Moi aussi… Je ne peux pas mettre de la force dans mon corps… nous devons, sortir rapidement…, » murmura Miyabi.

Les deux voix des deux filles perdaient de leur force même en disant cela.

« Hyahahahahahahahahahha ! Cette formule magique est conçue pour absorber le mana de ces deux-là, » Haida s’était montré dans le couloir en annonçant ça.

Lizel-senpai était complètement tombée par terre. Elle leva les yeux vers Haida avec un visage grave.

« Haida… alors comme je le pensais, c’est Aspite qui attaque, » déclara Lizel-senpai.

« Hihihihihihihihihihihi, je vais te présenter à Aspite-sama… mais Miyabiiiiii, tu es à moi, » déclara Haida.

« Hiuh !? » Sur le sol, le visage de Miyabi s’était déformé par la peur pendant un instant.

« Espèce de salope, me tenter avec ce corps érotique de merde. Comme tu le veux, je te ferai à fond tout ce que veux, » déclara Haida.

« Quoi... Il n’y a aucune chance que je souhaite quelque chose comme ça ! Es-tu stupide !? » s’écria Miyabi.

Merde… ! !? Qu’est-ce que je dois faire ?

Je suis le seul à pouvoir bouger en ce moment. Je dois faire quelque chose !

Impossible que je laisse ce salaud les emmener toutes les deux !! Réfléchis ! Comment les sauver !!

« Yuuto… » Lizel-senpai m’avait appelé d’une voix faible.

« Senpai !? » m’écriai-je.

« Cette magie est fragile depuis l’extérieur… Sort d’ici et détruis une partie de la maison… tout le monde sera sauvé si tu fais cela, » déclara Lizel-senpai.

« Mais, nous sommes complètement enfermés à l’intérieur ! » déclarai-je.

« Hyahahahahahahahaha ! C’est exactement ce qu’a dit cette ordure. L’espace ici est à sens unique. C’est impossible, totalement impossible si tu ne te téléportes pas, » déclara Haida.

— Téléportation ?

Maintenant que j’y pense, Miyabi en a parlé quand elle s’est faufilée dans mon lit.

J’avais pensé à la magie de la téléportation.

Si je me souviens bien, c’était une magie super avancée qui était impossible même pour Miyabi… il n’y avait aucune chance que je puisse faire quelque chose comme ça…

— Mais je devais le faire quoiqu’il arrive !

J’avais touché l’Arcana sur ma poitrine.

« Arcana des Amoureux ! Apprends-moi comment faire un sort de téléportation ! » déclarai-je.

Haida m’avait envoyé un regard ridicule. « Haaa ? L’Arcana ne t’apprendra jamais quelque chose comme ça. »

La voix de l’Arcana résonnait dans mes oreilles. {Téléportation est désormais apprise.}

Mais Haida n’entendait pas cette voix.

« En premier lieu, tu ne peux pas l’utiliser même si tu l’apprenais. Cette magie a aussi besoin de tonnes de mana pour être utilisée. Hihahahahahahahaha ! » déclara Haida.

« … Yuuto. »

Lizel-senpai et Miyabi avaient désespérément soulevé leur corps et s’étaient accrochées à mes jambes droite et gauche. La texture de leurs seins était pressée sur mes cuisses. De cette douceur s’écoulait en moi un pouvoir chaleureux. Elles m’envoyaient le peu de mana qui leur restait.

« Je crois… en toi, » déclara Lizel-senpai.

« Tu peux le faire… si c’est toi Yuuto ! » déclara Miyabi.

La force avait quitté les deux corps. Leurs bras m’avaient lâché et elles s’étaient effondrées inconscientes dans le couloir.

— Senpai, Miyabi.

Elles m’avaient donné le peu de mana…

« Kuh... !! » J’avais serré les dents et versé leur mana dans la formule magique que je venais d’apprendre.

Comme l’avait dit Miyabi, c’était une formule magique complexe et énorme. Comme on pouvait s’y attendre d’une magie qui allait violer la providence de ce monde. Mais — je pourrais le faire !

Parce que tout le monde me soutenait !

Le mana s’était instantanément propagé dans tous les coins de la formule —,

« Uah !? »

J’étais dans le jardin.

« … Kuh. »

J’avais utilisé trop de mana et j’avais eu des vertiges.

« Pas encore ! Tout sera gaspillé si je m’évanouis ici ! » déclarai-je.

Le sort n’avait pas besoin d’être si fort. J’avais besoin de magie pour exploser au lieu de brûler !

{Le sort de Détonation est appris.}

J’avais récupéré le peu de mana restant et j’avais créé la formule magique.

J’étendis les mains vers l’entrée. « Détonation !! »

Le cercle magique brilla à l’entrée, puis la lumière éclata à l’instant suivant.

Un bruit d’explosion gronde et l’entrée fut emportée par le vent.

« Je l’ai fait !! » déclarai-je.

Avec ce sort, la formule magique de Haida devrait être brisée… !

« Senpai !! Miyabi !! » criai-je.

Le toit du deuxième étage avait explosé en même temps que mon cri. Et puis deux silhouettes avaient dansé au ciel nocturne.

C’était Haida, tandis que l’autre était une silhouette sexy.

« Comment oses-tu aller contre moi ! Miyabiii !! » s’écria Haida.

« C’est dégoûtant de te voir m’appeler comme ça ! » s’écria Miyabi.

Leurs poings se croisèrent et des étincelles se dispersèrent.

Les deux silhouettes avaient été repoussées l’une de l’autre, et elles avaient atterri sur le toit de maisons différentes.

« Je ferai en sorte que tu sois à moi la prochaine fois ! Lave-toi le corps et attends-moi ! Espèce de salope de merde !! » déclara Haida.

« Quoi… !? » s’écria Miyabi.

Le corps de Haida avait disparu avant que la rage de Miyabi n’explose.

« Yuuto ! » Lizel-senpai s’était précipitée depuis l’entrée qui fumait.

« Senpai ! Je suis content que tu sois en sécurité, » déclarai-je.

« Oui, toi aussi, Yuuto… merci. Tu nous as sauvées, » déclara Lizel-senpai.

« C’est… C’est moi qui devrais dire merci —, » déclarai-je.

« Aah, bon sang ! Désolée ! Il s’est enfui, » déclara Miyabi.

Miyabi avait atterri dans le jardin.

« Quoi qu’il en soit, je suis content que vous soyez en sécurité toutes les deux…, » déclarai-je.

Ma vue s’était soudainement inclinée.

J’avais utilisé trop de mana. Je m’étais préparé à m’écraser au sol, mais une texture douce m’avait attrapé à la place.

« Senpai… Miyabi, » murmurai-je.

Toutes les deux soutenaient mon corps de gauche à droite.

« Bon travail. Tu as été super, Yuuto… Je te donne un score parfait sans rien à critiquer, » déclara Lizel-senpai.

« C’est la vérité ! Dire que tu peux même utiliser la Téléportation ! » déclara Miyabi.

« Haha… c’est grâce à vous deux. Mais… Je n’ai jamais pensé qu’ils attaqueraient ma maison, » déclarai-je.

Lizel-senpai fixa d’un regard sévère l’entrée détruite de ma maison.

« Le dévoilement est proche, c’est pourquoi ils ont dû essayer de prendre des mesures avant cela…, » déclara Lizel-senpai.

« Dévoilement ? » demandai-je.

« Oui. Yuuto, c’est un événement pour que les autres candidats Roi-Démon te reconnaissent officiellement comme candidat Roi-Démon, » déclara Lizel-senpai.

« Y a-t-il… ce genre d’événement ? » demandai-je.

« C’est l’ordre du directeur. C’est la première fois qu’un humain participe à la guerre du Roi-Démon, donc il a jugé qu’il serait mieux d’obtenir la reconnaissance des autres participants dès le début pour qu’il n’y ait pas de plainte plus tard, » déclara Lizel-senpai.

Cela signifiait que je devais me montrer devant les autres candidats et recevoir leurs reconnaissances ? Devant ces 21 monstres ?

« Ça me rend nerveux… ah, » déclarai-je.

Je n’arrivais pas à mettre de la force dans mes jambes et j’étais tombé à genoux.

« On parlera des détails plus tard. Pour l’instant, nous devons d’abord te guérir, » déclara Lizel-senpai.

Le corps de Lizel-senpai s’était appuyé sur moi. Miyabi s’accrochait aussi à moi de la même façon.

J’étais à genoux, alors ma taille avait fait en sorte que mon visage soit pris en sandwich entre leurs paires de seins. Les quatre seins dégageaient un parfum délicieusement sucré.

Quel bonheur suprême !

C’est un plaisir.

Mon corps et mon cœur avaient été guéris.

De plus, Senpai me caressait doucement la tête.

Le moins qu’on puisse dire, c’était vraiment merveilleux.

Des objets mous qui ressemblaient à de la guimauve étaient pressés sur mon visage des deux côtés avec un volume et une pression qui était inattendue venant de ces choses douces.

« Senpai. Ne pousse pas ta poitrine avec autant d’insistance comme ça. Ça réduit ma surface, » déclara Miyabi.

« Miyabi, c’est toi qui dois te retenir. Après tout, tes seins s’élargiront si tu les pousses comme ça, » déclara Lizel-senpai.

… Pour une raison inconnue, elles commencèrent à se disputer.

La bataille de sumo de poitrine qui utilisait mon visage comme arène se poursuivait jusqu’à ce que les voisins rapportent l’accident et que les pompiers se précipitent ici.

***

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