Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 1

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Chapitre 2 : Cours de magie pour la première fois

Partie 1

Lors de mon premier jour de transfert, je m’étais évanoui avant de pouvoir entrer dans le bâtiment de l’école. Après cela, j’avais reçu des soins érotiques de Lizel-senpai et d’autres dans la salle d’attente du candidat Roi-Démon — alias le Palais, avant de rentrer à la maison.

Si je regardais seulement le résultat, je faisais l’école buissonnière dès le premier jour d’école.

Et puis au deuxième jour.

« Yuu-kun. Comment est l’Académie Ginsei ? Crois-tu que tu peux rester là-bas ? » Maman m’avait demandé à la table du petit déjeuner avec un sourire joyeux. La culpabilité s’était accrue en moi.

« O-Ouais. Eh bien, d’une façon ou d’une autre… »

Papa avait levé le visage de sa tablette après que j’ai répondu avec hésitation.

« Y a-t-il un problème ? » demanda mon père.

« Non, ce n’est pas du tout ça, » répondis-je.

« Vraiment ? Alors c’est bien, mais… Papa était tellement inquiet pour toi hier que je n’ai pu gagner que dix victoires consécutives dans mon jeu de combat, » répondit-il.

« Il n’y a pas de problème si tu peux en gagner autant. »

Mes parents étaient des amateurs de jeux. On pourrait même les appeler des joueurs. Si je devais en dire plus, ils étaient aussi des Otakus. Ils vérifiaient toujours les nouveaux animes, et ils n’étaient jamais absents du marché de la bande dessinée d’été et d’hiver.

Tous deux avaient déjà une quarantaine d’années, mais leur pensée était relativement jeune par rapport à celle des autres parents. C’était peut-être pour cela. De plus, leur apparence était plus jeune que leur âge ne le laissait supposer. Ils avaient l’air d’avoir une trentaine d’années, et si vous ne regardiez pas de près, ils pourraient même avoir l’air d’en avoir une vingtaine.

Selon maman, c’est grâce aux bagues qu’ils avaient reçu comme récompense des démons. Et il semblait certainement que les bagues avaient l’effet de faire paraître les gens plus jeunes qu’ils ne l’étaient.

« T’es-tu fait des amis ? » Cette jeune femme, non, ma mère m’avait demandé avec un regard un peu inquiet.

Le visage de Lizel-senpai, Miyabi et Reina était immédiatement apparu dans mon esprit.

J’étais un peu perplexe quant à savoir s’il était correct de les appeler amies, mais mentir serait mieux que l’alternative ici. Je voulais rassurer ma mère.

« Oui. Je pense qu’il y a trois personnes avec qui je m’entends particulièrement bien. Ils m’ont été d’une grande aide hier, » répondis-je.

« Je vois. C’est super ~, » Ma mère avait souri en affichant un grand soulagement venant du fond de son cœur.

« En effet. Dire que notre enfant finira à l’Académie Ginsei… l’Académie du Roi-Démon, » mon père marmonna avec émotion. Ça m’avait fait sourire avec ironie.

« Reparles-tu de ça, papa ? » demandai-je.

« Les enfants des nobles, qui plus est, seuls les plus capables… seule une super élite comme celle-là peut y entrer. Cet endroit était au-delà de notre famille, » déclara mon père.

Cela signifie que Lizel-senpai, Miyabi et Reina étaient aussi des dames de bonne famille. Mais Miyabi ne ressemblait pas à ça d’un coup d’œil.

« C’est pourquoi papa sera déjà satisfait si tu peux juste passer des jours amusants à l’académie. Certes, c’est une affaire joyeuse qu’un Arcana du Roi-Démon ait pris goût à toi, mais tu n’as pas besoin de te forcer à devenir le Roi-Démon à cause de cela, » déclara mon père.

« Exactement, Yuu-kun ! Tu ne dois absolument rien faire de dangereux ! » déclara ma mère.

Ils connaissaient tous les deux le monde des démons, donc naturellement ils connaissaient aussi la guerre du Roi-Démon pour décider du prochain Roi-Démon. C’est pour ça qu’ils s’inquiétaient pour moi.

Je leur avais dit que j’avais compris et que j’avais fini mon petit déjeuner. Puis j’étais sorti de la maison pour aller à l’académie du Roi-Démon.

Et quand j’avais tourné au coin de la rue, j’avais vu qu’une voiture inconnue était garée là.

C’était une très grosse voiture noire. Serait-ce une Rolls-Royce ? C’était rare de voir quelque chose comme ça dans cette zone — mais la fenêtre s’était ouverte et le visage d’une belle fille aux cheveux noirs s’était penché de ça.

« Bonjour, Yuuto. »

« Lizel-senpai !? » m’exclamai-je.

Qu’est-ce qu’elle fait là ? avais-je alors pensé.

« Je suis venue vous chercher. Je vous emmène jusqu’à l’académie, » déclara Lizel-senpai.

Non, car je suis gêné de l’accepter, j’avais pensé à ce genre de mots pour décliner, mais pendant que je faisais ça, le chauffeur qui était habillé comme un majordome m’avait poussé le dos pour me faire m’asseoir sur le siège arrière. La voiture avait ensuite roulé silencieusement après que le conducteur se soit assis sur son siège.

« Je suis désolé, Senpai. Êtes-vous venue ici exprès pour venir me chercher ? » demandai-je.

« Oui. Parce qu’il y a aussi la possibilité que vous vous fassiez attaquer sur le chemin de l’académie, Yuuto. Je pensais qu’un garde du corps vous accompagnerait, mais j’ai pensé que ce serait plus rapide pour moi de vous emmener personnellement à l’académie avec ma voiture, » déclara Lizel-senpai.

« Quelque chose comme ça est-il possible ? Me faire attaquer…, » demandai-je.

« Vous en avez déjà fait l’expérience, n’est-ce pas ? » demanda Lizel-senpai.

Certainement. Je me souvenais comment Geld s’était soudainement battu avec moi hier.

« Ne vous inquiétez pas. Je ne laisserai personne vous faire quoi que ce soit, » déclara Lizel-senpai.

« Ce n’est pas très cool d’être protégé par une fille comme ça…, » murmurai-je.

Lizel-senpai secoua la tête.

« C’est naturel parce que vous venez juste de commencer à apprendre la magie. Mais vous serez bientôt fort. Si fort que vous me surpasserez tout de suite, » déclara Lizel-senpai.

« … C’est trop abrupt pour que je le croie, » répondis-je.

« Il n’y a aucun doute là-dessus si vous pouvez entendre la voix de l’Arcana, » déclara Lizel-senpai.

« Hein ? Hmm, eh bien… l’Arcana m’a aussi réveillé ce matin donc j’ai certainement entendu sa voix, » répondis-je.

Les yeux de Lizel-senpai s’ouvrirent en grand alors qu’elle était en état de choc. C’était la première fois que je voyais cette personne choquée, mais ses yeux largement ouverts étaient jolis comme des gemmes bleues. Mon attention avait été attirée par cela.

« Yuuto, utilisez-vous votre Arcana comme réveil ? » demanda Lizel-senpai.

« Ce n’est pas comme si je lui avais demandé de le faire. Il m’a réveillé de lui-même, » répondis-je.

Cette fois, Senpai s’était raidie avec la bouche légèrement ouverte. Cette expression était particulièrement adorable.

J’avais réalisé que c’était quelqu’un qui possédait beaucoup d’expressions.

« Je suis stupéfaite… l’Arcana vous aime vraiment, » déclara Lizel-senpai.

« Ha ? »

Quoi ? Pourquoi soupirez-vous comme ça ? Étonnée, elle avait dit… voulait-elle dire qu’elle n’avait plus de patience avec moi ?

« Euh, Senpai ? Ai-je fait quelque chose qui vous ait déplu ? » demandai-je,

« Je voulais dire que vous m’impressionnez, » déclara Lizel-senpai.

« C’est bien si c’est le cas…, » déclarai-je.

« … Dois-je venir vous réveiller à partir de demain ? » Senpai murmurait quelque chose, mais je ne l’entendais pas clairement.

La voiture était arrivée à l’académie pendant que j’observais l’état de Senpai.

Senpai n’avait montré aucun signe de vouloir sortir même après l’arrêt de la voiture, alors j’étais perplexe quant à savoir si quelque chose n’allait pas. Mais le chauffeur était descendu et avait ouvert la porte. Je vois, pour qu’elle n’ouvre pas la porte de la voiture toute seule. Comme je m’y attendais de la part d’une noble dame.

Chaque mouvement qu’elle fit en sortant de la voiture était élégant. Je marchais côte à côte avec Senpai en murmurant. « Comme je le pensais, Senpai est vraiment une dame d’une bonne maison. »

« Je m’interroge à ce sujet. Bien qu’il soit vrai que je suis plus ou moins noble, » répondit Lizel-senpai.

« Je n’ai aucun doute que Senpai soit une noble, » déclarai-je.

« Bien que, c’était mon ancêtre qui était génial. Je n’ai moi-même rien fait qui soit digne de mention, » répondit Lizel-senpai.

Cependant, les autres étudiants nous ouvraient un chemin et nous regardaient avec crainte. De là, j’avais eu le sentiment que Lizel-senpai était une existence qui inspirait la crainte aux autres étudiants.

Quand j’avais dit franchement ce que j’avais en tête, Senpai m’avait regardé.

« D’ici peu, Yuuto, vous serez encore plus craint que moi, » répondit-elle.

Encore cette blague.

J’avais légèrement ri en pensant à cela à l’intérieur de mon cœur.

Nous avions changé de chaussures à l’entrée et nous nous étions dirigés vers la salle de classe par le couloir, mais la réaction des élèves était restée la même.

« Alors, c’est ici que nous nous séparons, » déclara Lizel-senpai.

Senpai s’arrêta de marcher devant une salle de classe, la 1-D.

« Je vous remercie beaucoup. Je serai correct ici tout seul, » déclarai-je.

« Non, vous ne pouvez pas être seul, même ici. Quelqu’un vous accompagnera, » déclara Lizel-senpai.

« Hein ? Mais Senpai, vous êtes une étudiante de deuxième année, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Le prochain garde du corps prendra la relève, » annonça Lizel-senpai.

… Le prochain garde du corps ? demandai-je.

« Bonnnnn matinnnn ! Yuutoooo ! »

Mon bras avait été pris en sandwich entre les seins qui avait surgi de la classe.

« Quoi !? Mi-Miyabi !? » m’exclamai-je.

C’était la fille que j’avais rencontrée au palais hier, Yuugaoze Miyabi.

Aujourd’hui, elle portait aussi son uniforme de façon décontractée, avec beaucoup de peau exposée. Le décolleté de sa poitrine était visible. Ces seins changeaient de forme en me faisant un sandwich au bras.

« On est dans la même classe à partir d’aujourd’hui. Prends soin de cette fille, okay ! » s’exclama Miyabi.

« Alors, Miyabi, je te laisse Yuuto entre tes mains, » déclara Lizel-senpai.

« Hehehehe, bien sûr », répondit Miyabi.

« … Et aussi, évite de te coller de près comme ça, sans raison, » déclara Lizel-senpai.

« Cela a du sens, tu sais ? Je vais augmenter notre niveau de positivité “whoom whoom whoom” comme ça pour qu’il me prenne comme sa carte, » déclara Miyabi.

Lizel-senpai s’était massé le front comme si elle avait mal à la tête.

« N’utilise pas ce genre de méthode, mais fait de ton mieux pour obtenir sa confiance, » déclara Lizel-senpai.

« D’accccccord, » Miyabi lui avait répondu par l’affirmative, mais il n’y avait aucun signe qu’elle me lâcherait bientôt le bras.

Senpai soupira de résignation et partit. Elle avait l’air d’avoir du pain sur la planche. J’avais eu pitié d’elle.

« Ehehehee, » ria Miyabi.

Quant à cette fille, elle avait l’air de n’avoir aucun souci en voyant son sourire insouciant.

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