Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 4 – Chapitre 2 – Partie 10

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Chapitre 2 : Le prologue du tournoi électoral

Partie 10

« Wôw, Senpai, tu es vraiment belle, tu sais ? Fuffuffu. »

« C’est pourquoi, arrête dès maintenant avec ce “fuffuffu” — . Il y a quelque temps, j’ai senti des vibrations étranges sur ton visage souriant… »

Hoshikaze-senpai, qui portait l’uniforme de femme de chambre en plus de ses vêtements très collants, s’était recroquevillée avec un visage rouge bouillant.

Il ressentait envers elle quelque chose comme « la gentille servante » de Mio et des autres, mais dans le cas de Hoshikaze-senpai, des mots comme « belle » ou « charmante » lui convenaient.

« Une grande taille avec une apparence impeccable…, je peux ressentir un sentiment de “servante fiable” venant de toi, Senpai. Quel que soit le type de travail, Senpai, tu sembles pouvoir de le faire habilement et rapidement. »

« Mais —, Hayashizaku-kun, tu le sais déjà bien — que je suis une personne vraiment écervelée. »

« Il y a aussi ce genre de fossé, alors n’est-ce pas encore plus mignon ? »

« Ne dis pas que je suis mignonne — ! » Hoshikaze-senpai agitait les bras de haut en bas avec colère.

« Alors, allons montrer ça à tout le monde. »

« Eee ! Pas question. Kaguya va à tous les coups rire de moi ! »

« Ce ne sera pas un jeu de punition si tu n’es vue par personne. Si nous avions fini par faire la photo commémorative de moi en tenue féminine, alors Senpai aussi la montrerait à tout le monde, n’est-ce pas ? »

« Je l’aurais à tous les coups fait. Mais… mais… Je veux être la servante exclusive de Hayashizaki-kun… »

Hoshikaze-senpai le regardait avec des yeux levés qui étaient brouillés par les larmes, elle le suppliait avec ses mains jointes, tout en serrant légèrement sa bouche et en affichant une expression déchirante. Le cœur de Kazuki s’était soudainement serré.

« S’il te plaît, en échange, j’écouterai une chose que tu diras, peu importe ce que c’est, donc… »

« Alors, on ne peut pas faire autrement. Alors je ne montrerai pas Senpai à quelqu’un d’autre. Senpai est une femme de chambre uniquement pour moi. »

« Merci beaucoup, Maître ! Maître ! »

Hoshikaze-senpai qui était submergée par l’émotion s’agenouilla devant Kazuki et l’appela Maître à plusieurs reprises.

— À ce moment-là, la porte s’était ouverte avec un clic et Koyuki avait montré son visage.

Tout le corps de Hoshikaze-senpai s’était raidi d’un coup et elle était restée pétrifiée.

Le son de frappe de Koyuki sur la porte était après tout réservé, donc parfois il était difficile à entendre.

Koyuki regarda alternativement Hoshikaze-senpai qui était agenouillée en uniforme de servante et Kazuki. « … Service forcé…, » après quoi, ses yeux étaient devenus extrêmement froids.

« On dirait que vous êtes tous les deux occupés, je suis désolée. Stupide Kazuki. »

La porte s’était refermée avec fracas, Koyuki était vraiment partie.

« Attends, Koyuki-chan ! Tu as mal compris, écoutes au moins la raison ! !! »

Hoshikaze-senpai l’avait poursuivie en panique.

« Ce qui me rappelle le fait que tout le monde vient fréquemment dans cette pièce librement. »

Il semblait qu’avoir quelque chose comme une servante secrète était impossible quoi qu’il arrive.

« Senpai, as-tu vraiment l’intention de rester dans cette pièce ? »

« J’ai l’intention de le faire, mais je me demande si ça te dérange. Regarde, j’ai apporté mon oreiller ici ! »

Au moment où c’était le moment de dormir, elle avait enlevé l’uniforme de bonne et elle était retournée à sa tenue de ville. Elle avait aussi sorti son oreiller préféré et l’avait montré à Kazuki.

« Alors s’il te plaît, dors sur le lit, Senpai. Je vais dormir sur le sol. »

« Je te suis reconnaissant de dire ça, mais… la vérité est que lorsque je t’attendais, je reniflais secrètement l’odeur de ton futon. »

« … Qu’est-ce que tu fais ? C’est vraiment embarrassant. »

« Je ne suis pas non plus douée pour l’odeur des garçons. Mais c’est différent avec le fait de renifler directement un garçon, quand j’ai reniflé ton futon ce n’était pas effrayant, mais pour une raison inconnue mon cœur a commencé à battre vite et je n’ai pas pu me calmer… c’est pourquoi je dors sur le sol ! »

Hoshikaze-senpai s’était placée sur le plancher en bois avant de se mettre en boule.

« Mais je ne pourrais pas me calmer si je suis le seul à dormir sur le lit et que Senpai dort sur le plancher. »

« Alors, dormons ensemble en nous serrant l’un contre l’autre ! Si nos corps ne se touchent pas directement et que nous ne sommes pas trop proches, ça ira ! »

Alors qu’elle disait ça, Kazuki se déplaça lui aussi sur le sol avec énergie.

Le sol semblait dur, mais pour une raison quelconque, ça lui rappelait l’époque où il était enfant.

« Faire quelque chose comme ça te fait vraiment sentir à quel point nous sommes des amis proches, n’est-ce pas ? C’est ça ! À partir de maintenant, je vais t’appeler Kazuki ! Héhé, Kazuki ! Kazuki ! »

Tout en donnant des coups de pied avec ses jambes contre le sol, Senpai lui faisait face avec un large visage souriant.

« Alors Senpai, je vais m’adresser à toi en tant que Hikaru-senpai, d’accord ? »

Si elle recherchait ce genre d’amitié, alors Kazuki devait aussi répondre à ce sentiment.

« Euh —, tu n’as pas non plus besoin de m’appeler Senpai. Mais si tu te soucies de ce genre de choses, alors c’est bon ! »

Lorsque Kazuki avait éteint les lumières de la pièce, la tension de la fille augmenta encore plus.

« Kazuki, qui aimes-tu le plus parmi les filles du manoir des sorcières ? »

« Attends ! Qu’est-ce que tu dis tout d’un coup ? Est-ce la nuit d’un voyage scolaire ? »

« Allez, dis-le-moi —, nous sommes entre hommes donc c’est bon —. Je vais garder ça secret vis-à-vis des autres — . Hé, dis-le. »

« Je l’ai déjà dit, Hikaru-senpai, tu n’es pas un homme ! »

 

+++

Tôt le matin, Kazuki et Hoshikaze-senpai s’étaient réveillés en même temps.

Leurs yeux s’étaient immédiatement rencontrés, leur faisant cligner des yeux. Hoshikaze-senpai s’était alors mise à rire bizarrement. « Haha. »

« Bonjour, Kazuki… Haha, nous devons nous changer pour l’entraînement. »

Elle s’était levée en souriant d’un grand sourire, puis elle avait enlevé ses guêtres en douceur.

Les fesses jeunes et brillantes d’un blanc éclatant d’une fille étaient apparues devant les yeux de Kazuki à bout portant.

Hikaru-senpai était à moitié endormie. Ce développement trop soudain était impossible à prévoir, même pour Kazuki.

« Se, Senpai ! » Il avait laissé échapper une voix forte après avoir détourné les yeux par réflexe. Cependant, il remarqua que c’était encore le moment où tout le monde dormait dans les autres pièces, Kazuki baissa donc le volume.

« … S’il te plaît, change-toi dans ta propre chambre. Hikaru-senpai, tes vêtements ne sont pas ici après tout… »

« Eeeh ? Maintenant que tu le dis, c’est ma chambre, mais Kazuki, pourquoi es-tu ici ? »

« C’est ma chambre, tu sais… ! »

Il n’avait même pas pu chasser physiquement Hikaru-senpai, qui avait une phobie des hommes, Kazuki l’avait accostée avec sa seule voix.

Les bruits de froissement du soutien-gorge que l’on enlève parvinrent aux oreilles de Kazuki qui détournait encore plus les yeux.

Le bruissement des vêtements et le bruit de la recherche dans un tiroir se poursuivirent.

Lorsqu’il avait spontanément dirigé ses yeux dans la direction du son, Hoshikaze-senpai tenait un de ces propres pantalons.

« Senpai, s’il te plaît ne porte pas mon pantalon !! »

« Désolée, Kazuki… Je t’ai montré quelque chose de sale. »

« Sale ? »

« Mon cul… »

« Ce n’est pas vrai, il était magnifique. Il était vraiment beau. »

C’est quoi cette conversation ?

« Est-ce que par hasard, es-tu fatigué parce que tu m’as accompagné toute la nuit hier ? »

Hoshikaze qui s’était changée en tenue de sport pour s’entraîner avait dit cela d’un air introspectif en marchant dans le couloir.

« Ce n’est pas possible que ce soit comme ça. Jouer et faire du bruit avec toi, Senpai, était après tout amusant. »

« Vraiment ? Je suis contente, car c’était la première fois que je m’amusais avec un ami du même sexe. »

« J’ai dit qu’on n’était pas déjà du même sexe. Est-ce que tu dis ça exprès pour créer une scène de tsukkomi ? »

« Haha. Mais comme prévu, nous avons vraiment l’air d’être du même sexe quand il n’y a pas d’hésitation entre nous comme ça. »

Hoshikaze pourrait avoir été affamée d’une relation qui pourrait être appelée amitié depuis longtemps.

Les filles qui se languissaient d’elle en tant que prince étaient un peu différentes d’une amie.

{ … Mais c’est assez inquiétant que tu n’aies pas obtenu la clé de sa part...}

Dans la tête de Kazuki, Leme parla par télépathie.

Était-elle revenue de chez Futsunushi no Kami ? Elle n’était pas au domaine de Futsunushi no Kami depuis si longtemps, mais Kazuki ignorait complètement ce que Leme faisait dans l’Astrum.

Lorsque Leme ne se matérialisait pas dans ce monde, elle n’avait aucun lien avec les autres Divas et elle pouvait rester seule dans l’Astrum pendant un long moment. En pensant à cela, un sentiment qu’il devait être plus proactif envers les filles avait germé en lui.

Hikaru Hoshikaze — 54. Indépendamment du temps agréable qu’ils avaient passé la nuit dernière, l’ampleur de l’augmentation du niveau de positivité avec elle, qui avait une phobie des hommes dans son cœur, était lente.

{Ce chiffre pourrait être la limite de la bonne humeur entre personnes du même sexe dans le cadre d’une amitié étroite.}

L’expression de Kazuki s’était assombrie en entendant les mots de Leme. Lorsqu’il avait vu Hikaru-senpai qui jouait joyeusement, un sentiment d’envie de lui faire passer un bon moment encore meilleur en tant qu’ami avait surgi en lui.

Mais était-ce inutile ? Le lien que Leme recherchait, était-il inutile s’il s’agissait d’amitié… ?

Kazuki et Hikaru-senpai étaient sortis dans la cour comme ça. L’air frais de l’aube avait permis à sa poitrine de dissiper un peu la sensation nuageuse se trouvant à l’intérieur de lui. Dans la cour qui était encore sombre, la silhouette d’une personne attendait.

« … Hayashizaki, j’ai aussi quelque chose à te dire, donc j’attendais. »

« Kazuha-senpai. »

Maintenant qu’il y repense, Kazuha-senpai avait également dit qu’elle avait quelque chose à dire.

« Alors Kazuha-senpai, de quoi veux-tu parler ? »

Pour le moment, Kazuki avait pris une petite distance de Hikaru-senpai afin que leur conversation ne puisse pas être entendue et il avait posé la question à Kazuha-senpai.

« Tu sais… jusqu’à présent, j’ai dit beaucoup de choses désagréables sur toi, mais, non, en fait je ne t’aime pas, mais… »

Tout en baissant les yeux et en grognant, Kazuha-senpai commença la préface de ce dont elle voulait parler. Cependant, le niveau de positivité avec elle était de 29. Ce n’était en aucun cas élevé, mais la vérité était qu’elle ne le détestait pas au fond d’elle-même.

« Mais honnêtement, je te respecte en tant qu’épéiste ! C’est pourquoi en fait, moi aussi, je veux apprendre le kenjutsu avec toi ! »

« Nous sommes dans la même équipe de toute façon, alors naturellement ça ne me dérange pas. Mais est-ce que Senpai est d’accord avec moi ? »

« Au début, j’essayais de faire en sorte que Kohaku me donne des cours… mais cette personne n’est pas douée pour l’enseignement de quelque chose ou pour être facile avec quelqu’un. Elle utilisait soudainement une vraie méthode de combat et disait des choses comme “Je suis désolée” ou “Pardonne-moi” tout en me frappant sérieusement avec toute sa puissance… Je, c’était effrayant. J’ai vu une machine à tuer. »

« Elle n’a pas de mauvaise volonté et est maladroite, mais, cela ne fera que te faire perdre confiance, Senpai, n’est-ce pas ? »

« Je pense que tu es toujours meilleur comparé à cette machine à tuer ! Meilleur, je veux dire… quand tu m’as enseigné avant, c’était vexant, mais ce que tu as dit était exact ! Tu es dans le vrai ! »

Avait-elle déjà obtenu un résultat concret ? Kazuha-senpai éleva la voix d’un air excité.

« Il y a aussi ce sentiment de jouer un rôle actif dans la bataille électorale et de regarder triomphalement ces gars dans la Division Épée. Au début, j’ai pensé que je pouvais faire une démonstration frappante avec le pouvoir de Futsunushi no Kami, mais les règles l’interdisent donc… si ça continue comme ça, tout le monde se moquera de moi… »

Kazuha-senpai aimait les sabres et elle avait passé un contrat avec une Diva du sabre, mais ses propres compétences en kenjutsu étaient immatures. Il semblait donc qu’elle était moquée dans la Division Épée qui détenait la doctrine de la force réelle.

Dans cette bataille électorale qui devait se tenir devant les élèves de toute l’école, c’était l’occasion de triompher de tous.

… Kazuha-senpai ne cessait de dire des choses comme quoi Kazuki était un ennemi des femmes, mais Kazuki lui-même ne détestait pas cette Senpai. Kazuha-senpai aimait les sabres par-dessus tout, elle essayait de se hisser depuis le plus bas niveau.

Mais la vérité était que celle qui pourrait le mieux s’entendre avec lui, par chance, ce pourrait être cette fille.

« Hikaru-senpai, est-ce d’accord pour que cette Senpai se joigne aussi à notre entraînement ? »

Kazuki avait appelé Hikaru-senpai qui faisait de la gymnastique tôt dans la journée dans un endroit légèrement séparé d’eux.

Hikaru-senpai avait envoyé le sourire éclatant d’un prince dans cette direction. Elle était éblouissante avec le soleil du matin comme arrière-plan.

« Bien sûr, cela ne me dérange pas du tout. Bienvenue. »

Kazuha-senpai regarda fixement ce visage souriant.

« Kazuki Hayashizaki… Cette personne, elle est vraiment trop cool, j’ai l’impression de rapetisser en face d’elle. »

« Mais Hikaru-senpai, à cause de cette coolitude, a très peu d’amis. C’est pourquoi il serait bon que tu ne te soucies pas de son apparence. Considère-la comme une fille normale et deviens son amie. »

« Quoi, est-ce comme ça !? Elle est dans la “solitude” tout comme moi !? »

Kazuha-senpai fixa Hikaru-senpai avec des yeux brillants remplis d’affinité.

« Je suis Hikaru Hoshikaze. Bienvenue dans le groupe d’entraînement. »

« Moi, je suis Tsukahara Kazuha ! S’il vous plaît, prenez soin de moi ! »

Toutes deux s’approchèrent l’une de l’autre et se saisirent fermement la main.

 

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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