Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 3 – Chapitre 2 – Partie 3

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Chapitre 2 : La légende de l’épée

Partie 3

« Mikohime-sama, laissez-moi d’abord vous les présentez… Kazuki, de ce côté est Tsukahara Kazuha-sama. Une Senpai de la Division Épée, » déclara Kohaku.

« Avez-vous dit Tsukahara, est-elle liée avec le professeur… ? » demanda Kazuki.

« Exact, c’est sa fille, » déclara Kohaku.

« Arrêtez de m’appeler Tsukahara, je ne veux pas être comparé à ce bon à rien de père à lunettes. Alors Kohaku aussi, arrête dès maintenant ton ton raide quand tu me parles. Tu es mon amie importante après tout, » déclara Kazuha.

« Avant d’être l’amie avec vous, Kazuha-senpai est la mikohime de l’épée, » déclara Kohaku.

« Je t’ai dit d’arrêter, n’est-ce pas ? Je suis en colère maintenant, si tu continues, je vais pleurer !? » s’écria Kazuha.

Kazuha agita les bras avec énergie. Les manches longues de l’uniforme de la Division Épée battaient des ailes.

« Alors Mikohime-sama, ce sont ceux qui ont été poursuivis par la Division Magie, Kazuki Hayashizaki et Charlotte Liebenfrau, et les deux individus supplémentaires qui ont été entraînés dans ce conflit » déclara Kohaku.

« Attendez ! C’est quoi cette mention de “supplémentaire” que vous avez dite ! C’est moi qui ai le charisme numéro un, vous savez !? »

Bien que la mention de se faire entraîner là-dedans soit vraie, Mio était quand même en colère parce qu’elle avait été présentée à la légère.

« Je comprends leur problème quand je les vois. Mais pourquoi les emmener ici ? » demanda Kazuha.

« Je souhaite que Mikohime-sama et le Dieu de l’Épée entendent leur histoire, » déclara Kohaku.

« Je te l’ai dit… ne m’appelle pas Mikohime…, » déclara Kazuha.

Kazuha en avait marre que Kohaku l’appelle Mikohime.

Mikohime, Dieu de l’Épée… ?

« Kazuki, Kazuha-senpai a formé un contrat avec une Diva en dehors des 72 Piliers de Salomon, elle est comme Kazuki, une magicienne illégale aux yeux de la loi. À cause de la rencontre entre nous et mon camarade Senpai, nous avons commencé à prendre très au sérieux le renversement de la Division Magie, » déclara Kohaku.

Kazuki avait spontanément fait face à Kazuha avec des yeux choqués.

« Attendez, est-ce d’accord pour que vous me révéliez si facilement un magicien illégal ? Bien sûr que non, vous savez ! » s’écria Kazuki.

Kazuha fusilla du regard Kohaku. En regardant l’abondance d’émotion qu’elle avait démontrée, il semblerait qu’il n’y avait rien de contre-nature en elle comme on pouvait le voir avec une personne avec le cœur empiéter par une Diva. Elle débordait d’une vitalité énergique, une femme très ouverte et audacieuse.

« En effet, je suis un magicien illégal. Mais ma Diva n’est en aucun cas une existence maléfique. Je vais vous montrer la preuve tout de suite, vous verrez, » déclara Kazuha.

Kazuha chanta alors un sort, et son corps fut enveloppé d’une lumière vermillon de pouvoir magique. « Ma main nue saisit le minerai rouge et brûlant. Les symboles sur le ciel, la lame sur la terre, fusionnent en un éclair, devenant une seule épée. Votre inscription est Futsunushi no Kami ! Ô dieu du fer et du feu, montrez-moi votre forge ! »

Les mains de Kazuha avaient été englouties dans une flamme brûlante.

À l’intérieur de cette flamme, une chose en fer rouge et chaud, une épée, avait été créée.

Cette épée n’était pas un katana japonais. C’était une ancienne épée à double tranchant qui était utilisée à l’époque bien avant même le katana.

Le visage d’un humain avait été sculpté comme un relief dans la partie de la poignée,

L’avatar né du sort flottait légèrement loin de la main de Kazuha.

« … Les miens m’appellent Futsunushi no Kami ! L’un des dieux piliers qui ont veillé sur les enfants de Yamato [1] depuis les temps anciens ! » Le visage humain rugueux qui avait été gravé dans la poignée avait ouvert les yeux soudainement et largement et il avait proclamé cela à Kazuki et aux autres.

« Mikohime-sama est sous contrat avec Futsunushi no Kami, mais elle a caché cette affaire et est passée par la Division Épée… Pour ainsi dire, elle est la Magica Stigma de la Division Épée, » déclara Kohaku.

Contrairement à Kazuki qui était l’épéiste de la Division Magie… Kazuha était la Magica Stigma de la Division Épée !

« N’y a-t-il pas de danger ? Si vous êtes possédée et que votre esprit est détourné, alors…, » commença Kazuki.

Kazuha s’était indignée de l’appréhension de Kazuki. « Qu’est-ce que vous dites, ennemi des femmes ? Vous allez être maudit par tous les êtres divins qui sont présents au Japon depuis les temps anciens ! Je me suis associée avec Futsunushi no Kami depuis ma naissance ! S’il avait l’intention de détourner mon esprit, il l’aurait déjà fait il y a longtemps ! »

« Guwahhahhahha ! » Futsunushi no Kami s’était mis à rire. « C’est exact, je n’ai pas l’intention de voler la chair humaine. La foi humaine ne m’intéresse pas non plus. Pour ainsi dire, je suis dans le même cas que les 72 Piliers de Salomon. Je ne lie un contrat que pour donner la force à cette frêle jeune fille ! »

« Ne me traite pas de jeune fille frêle ! Idiot ! » cria Kazuha.

« Guwahhahha ! Comme c’est mignon ! »

L’épée à visage humain — Futsunushi no Kami — riait de bon cœur. Les traits expressifs de la sculpture dans la poignée ressemblaient à ceux d’un vieil homme de bonne nature, Kazuki ne pouvait voir aucun mensonge de sa part.

Il n’y avait aucune raison de penser que parce qu’il était une Diva, il voulait voler le corps humain de quiconque. Le Prométhée de Lotte était aussi comme ça.

Les objectifs de chaque Diva étaient différents. La loi actuelle qui avait regroupé toutes les Divas qui n’étaient pas dans les 72 Piliers de Salomon comme quelque chose dont il fallait se méfier et qui avait classé l’entrepreneur de ces Divas comme magicien illégal était peut-être trop brutale et trop large. Mais en pensant au risque avec ces Divas aux mauvaises intentions, ce genre de loi n’avait probablement pas pu être empêché, mais…

Maintenant qu’il y pensait, pour les magiciens illégaux qui avaient été capturés par l’Ordre des Chevaliers, c’était seulement quand leur esprit s’était vu empiéter par la Diva maléfique, perdant ainsi leur raison et devenant violent. Supposons que la Diva n’empiète pas sur leur esprit, tant qu’ils n’utilisent pas leur pouvoir et qu’ils cachaient leurs stigmates, ils pouvaient se faire passer pour des humains normaux et continuer à vivre normalement.

Par hasard, il y avait peut-être beaucoup de « Magicien illégal caché » ayant formé secrètement des contrats avec des Divas de diverses mythologies qui restent sous le radar dans ce pays en dehors de Kazuha.

« … Une Diva de la mythologie japonaise ? » Leme s’était matérialisée aux côtés de Kazuki.

 

 

« Oooh, petite fille ! Êtes-vous l’un des 72 Piliers de Salomon ? » Futsunushi no Kami l’avait demandé à Leme.

« Leme est le roi des 72 Piliers de Salomon connu sous le nom de Lemegeton. En ce moment, le plus gros de mes forces et de ma mémoire sont perdu. Ce type est le maître du contrat de Leme, et s’il devient le Roi approprié, Leme retrouvera aussi sa force et sa mémoire, » Leme avait parlé grossièrement en montrant Kazuki du doigt. « Mais le gouvernement et les adultes de cette académie ne font pas confiance à Leme et Kazuki, ils nous ont désignés comme illégaux et nous ont poursuivis. En plus de tout cela, ils ont même créé un complot suspect en créant sur nous de fausses accusations et en nous traitant comme un criminel… »

« Je vois. C’est pitoyable, même si vous n’êtes qu’une petite fille. Mais cela ne serait-il pas une bonne chose si vous expliquiez la situation à travers les 72 Piliers ? » Futsunushi no Kami qui flottait dans les airs avait incliné son corps et il avait demandé cela à Leme.

Est-ce que ce geste ressemblait à quelqu’un qui incline son cou en s’émerveillant ?

Certainement, si Diva comme Asmodée ou Phoenix expliquaient aux gens que « Lemegeton est notre roi », tous les problèmes seraient résolus proprement.

« Ce n’est pas bon signe si je dois faire ça. Les 72 Piliers de Salomon ont décidé de ne pas intervenir dans l’action et la décision du peuple de ce pays. Nous avons accordé le pouvoir librement à ce pays sans la règle de la foi pour que nous puissions voir de nos propres yeux à quoi ils vont utiliser ce pouvoir. Encore maintenant, ils doivent être conscients de ce qui s’est réveillé dans ce monde, n’est-ce pas ? S’ils font un geste afin d’éliminer le Roi représenté par Leme et Kazuki pour leur propre intérêt égoïste alors… les 72 Piliers de Salomon vont abandonner le Japon et déménager dans un autre pays, » Leme répondit avec une certaine cruauté qui se répandit dans son sentiment.

« … Eh, qu’est-ce que c’est que ça ? N’est-ce pas une mauvaise chose !? » Mio qui écoutait attentivement dans cet endroit n’avait pas pu s’empêcher d’élever la voix.

« Dans ce cas, dans la situation actuelle, vous êtes tous en train de perdre patience à l’égard du gouvernement du Japon, guhahaha, » déclara la Diva de l’Épée.

« La situation est exactement comme vous l’avez dit. Pendant ce temps, ce type… notre Roi, qu’est-ce qu’il va nous montrer, Leme l’attend avec impatience.… Et alors, quelle est la position de la mythologie japonaise ? Je pensais que la mythologie japonaise n’avait pas l’intention de se préoccuper des humains de manière proactive, » déclara Leme.

Cette fois, c’était Leme qui avait demandé quelque chose à Futsunushi no Kami. La couleur distincte de la méfiance flottait dans l’expression de Leme envers la mythologie japonaise. Soudain, le visage de Futsunushi no Kami était devenu sérieux et il avait répondu.

« C’est vrai. Franchement, je n’ai aucune confiance en vous tous des 72 Piliers de Salomon. »

La Diva de l’Épée au caractère étrangement profond, Futsunushi no Kami avait commencé son histoire avec une expression grave.

« Nous, les Divas de la mythologie japonaise, nous sommes issus d’une mythologie qui n’exige pas particulièrement la foi des humains. Nous n’avons pas l’intention de viser un monothéisme où les dieux sont absolus et des choses comme soumettre les humains et se complaire dans l’autosatisfaction. Avoir un autel construit pour moi et aussi une personne intéressante comme Kazuha comme partenaire pour jouer avec moi, c’est plus que suffisant. Nous sommes les amis des enfants indigènes de Yamato, l’ami local, pensez à nous comme des Locales. » (Il y a une blague qui utilise le jeu de mots du kanji ici, mais elle s’est perdue dans la traduction)

« Locales… est-ce un vocabulaire utilisé par les dieux ? » demanda Kazuki.

« Guwahhahhahha, je suis heureux que vous puissiez jouer le tsukkomi [2] là ! Comme je suis l’idiot, quelqu’un va devoir tsukkomi, il suffit d’avoir quelqu’un qui m’accompagne pour me satisfaire ! Il en va de même pour mon autre camarade. Mais si nous sommes négligés et boudeurs, alors nous nous déchaînerons et engendrerons la calamité ! »

Nuire à l’humeur d’un dieu provoquerait un grand désastre, c’était la norme pour le folklore japonais. Sont-ils amicaux ou vicieux… ?

« D’ailleurs, d’habitude, je mets des offrandes sur l’autel ici, en discutant avec Futsunushi no Kami de ce qui s’est passé aujourd’hui à l’école, en jouant à un jeu, ou d’autres choses. Nous sommes des amis proches ! » déclara Kazuha.

L’expression de Kazuha s’ouvrit légèrement et elle gonfla sa poitrine de fierté.

« Mikohime-sama n’a après tout pas d’ami dans la classe, » déclara Kohaku.

« Kazuha n’a pas d’ami à part moi après tout, guwahhahhahha ! » déclara la diva.

« Ne dis pas que je n’ai pas d’ami ! … Je ne peux pas m’empêcher de me faire des amis… Non, attends ! Kohaku, tu es mon amie, non ? C’est pourquoi ne m’appelle pas Mikohime-sama…, » déclara Kazuha.

« M-Mais Senpai est celle qui a formé un contrat avec le Dieu de l’Épée donc, peu importe, c’est trop impoli…, » commenta Kohaku.

Kohaku était agitée. Quand elle avait commencé à appeler Kazuki de manière informelle avant cela, elle hésitait aussi beaucoup, il semble qu’elle avait un caractère très réservé envers quelqu’un établi comme son aîné.

Kazuha avait baissé les épaules en entendant la réponse de Kohaku.

« … L’adoration de la nature, n’est-ce pas ? Même en Europe, les mythologies similaires qui croient aux esprits ne sont pas rares. » Cette fois, la silhouette de Prométhée était également apparue aux côtés de Lotte. « Cependant, le culte de la nature en Europe a été déformé à l’époque actuelle à cause de la censure du Moyen-Âge qui en a fait une croyance démoniaque. La mythologie japonaise peut être considérée comme un cas rare parce qu’il s’agit d’une foi primitive qui se poursuit encore à l’époque actuelle, n’est-ce pas ? »

La forme et la force originales de Prométhée étaient revenues pendant un certain temps au milieu du combat avec Beatrix.

Mais il semblerait que ce n’était rien de plus qu’une guérison temporaire en utilisant le pouvoir de Leme, car il était immédiatement revenu à la forme d’un jeune garçon.

On dirait qu’il devait encore résider à l’intérieur de Lotte pour aussi retrouver sa divinité à partir de maintenant.

« Hou, on dirait que cette fois, c’est un jeune qui sort. Es-tu la Diva que l’on dit avoir formé un contrat avec la magicienne hérétique Charlotte Liebenfrau… ? » demanda la Diva japonaise.

« Correct ! Je suis Prométhée, de la mythologie grecque. Salutations distinguées, » déclara Prométhée.

Prométhée présenta sa main pour une poignée de main, mais quand Futsunushi no Kami présenta son corps d’épée, il retira soudain sa main sous le choc. Que font-ils, ces Divas ?

La situation s’était transformée en un rassemblement de trois Divas, chacune de Mythologie différente.

Les 72 Piliers de Salomon possédaient aussi une doctrine du secret, donc c’était une scène extrêmement rare.

« Nous, de la mythologie japonaise, ne sommes pas particulièrement inquiets lorsque les 72 Piliers de Salomon ont commencé à s’entendre avec le peuple japonais. Sur ce, il y a ce sentiment d’être traité avec légèreté ces derniers temps qui nous irrite ! » Futsunushi no Kami parlait sur un ton vif. Il semblerait qu’il soit irrité.

« Le consensus d’opinion de l’ensemble de la mythologie japonaise est que toute autre tentative de rapprochement avec la mythologie au Japon est sans importance… mais pour moi personnellement, récemment, je doute qu’il soit acceptable de laisser le peuple japonais être ami avec les 72 Piliers de Salomon, » déclara Futsunushi no Kami.

« Hmm, donc Futsunushi no Kami a quelque chose dont il n’est pas satisfait envers Leme et les autres. Alors, j’accepterai votre défi, » déclara Leme.

Leme avait fait face à Futsunushi no Kami et avait pris une pose de combat.

Notes

  • 1 Ancien nom du Japon
  • 2 Le manzai (漫才) est une forme de comédie au Japon, qui implique généralement un duo comique : le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux. Le manzai se joue dans un théâtre yose qui sont des théâtres traditionnel du japon qui proposent aussi des spectacles de rakugo. Auparavant, il était joué dans la rue, et les spectateurs étaient les passants.

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