Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 3 – Chapitre 1 – Partie 4

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Chapitre 1 : La nuit du commencement

Partie 4

Koyuki Hiakari avait vu un rêve.

L’ivresse magique — Les êtres humains qui exigeaient un pouvoir magique dépassant leurs propres limites verraient leur esprit entraîné dans l’Astrum avant de s’évanouir. Et ensuite, ils se briseraient en morceaux et voyageraient dans un rêve.

L’Astrum était la racine de l’esprit des gens. Quand les humains étaient attirés dans cet espace vide qui ressemblait à la mer primordiale, leur esprit ne serait pas capable de préserver leur ego et il s’affaiblirait rapidement, à l’intérieur de cet espace infini.

Le cœur de Koyuki avait été désassemblé en de nombreuses parties déconnectées et avait été dispersé et flottait en ce moment dans cet Astrum.

Tandis que Koyuki dérivait dans l’obscurité, sans ciel ni sol, elle regardait ses souvenirs sans rien voir.

Ses propres fragments — c’était de cela qu’elle avait été façonnée, des souvenirs de ses 15 ans de vie.

C’était des jours froids qui l’avaient rendue frigorifiée.

Les symptômes avaient commencé à apparaître peu à peu vers l’âge de trois ans, lorsqu’elle s’était transformée en une elfe.

Il était normal que les gens ressentent du dégoût et de la peur pour quelque chose qui avait une apparence différente — envers les elfes qui étaient dotés d’un fort pouvoir magique.

Même sa propre famille avait dirigé son regard vers Koyuki comme si elle voyait une chose répugnante.

À cette époque, l’existence des elfes n’était pas comprise, ils étaient perçus avec discrimination par la société comme « une chose similaire à une Bête Démoniaque ». C’était sûrement répugnant de voir comment ses propres parents considéraient que leur propre enfant pouvait être un monstre inhumain. C’était triste, mais Koyuki pouvait comprendre d’où cela venait.

C’est pourquoi Koyuki avait grandi en gardant à l’esprit « qu’elle était un monstre ». Ostracisée par ses propres parents depuis l’âge de trois ans, elle avait vécu avec la détermination d’être seule pour toujours pendant les douze années suivantes.

Un Enigma était apparu à l’âge de 14 ans — au moins, son entourage avait des attentes, même si ce n’était que pour ses aptitudes en magie. Elle sentait qu’elle avait découvert le sens de son existence.

Malgré cela, elle n’était rien de plus qu’une machine de combat qui n’était nécessaire que pour se battre.

Un courant d’air froid dérivait toujours dans son cœur.

Cependant, elle avait rencontré des individus dans la Division Magie qui pourraient la considérer comme une camarade.

« Bienvenue au manoir des sorcières — ! À partir d’aujourd’hui, vous êtes la nouvelle venue potentielle du manoir des sorcières. Hein ? Pourquoi me sentirais-je pas repoussée parce que vous êtes une elfe ? Même si vous dites que vous êtes répugnante… les elfes sont si mignons !! Su — per — mi — ni — ionne !! Je veux vous serrer dans mes bras et frotter ces joues blanches !! »

Kaguya Otonashi. Elle n’avait pas peur de Koyuki. Elle était convaincue de sa propre force, alors elle n’avait peut-être pas besoin d’avoir peur d’une elfe.

« Hiakari-san n’est certainement pas sociable, c’est pourquoi les gens autour de vous peuvent avoir un malentendu. Cependant, je ne me méprends pas sur la gentillesse de Hiakari-san ! »

Kazuki Hayashizaki. Il essayait de comprendre Koyuki directement de front. Lui qui était autrefois orphelin ne pouvait pas permettre à Koyuki qui essayait de se réfugier dans la solitude.

Même Koyuki elle-même éprouvait secrètement de la sympathie à l’égard de celui qui s’efforçait d’agir ainsi au milieu de l’atmosphère discriminatoire qui régnait dans la Division Magie.

« Je gagnerai contre vous rapidement et facilement, et prouverai mon aptitude au Rang A — !! »

Mio Amasaki. Elle considérait Koyuki comme une rivale gênante. Elle était une personne semblable à Koyuki à certains égards avec la façon dont son cœur s’appuyait sur sa propre aptitude magique pour subvenir à ses besoins.

— DOKUN. Un pouls chaud coulait à l’intérieur de ce monde mental froid. Quand elle y pensait, peut-être qu’elle pourrait aussi se rapprocher d’eux, elle embrassa cette faible espérance.

En fait… Je ne veux pas abandonner. Je ne peux vraiment pas l’exprimer par des mots ou par des actions, mais… !

DOKUN, DOKUN. Elle sentait son propre cœur se réchauffer. Je veux toujours continuer par ma propre volonté, elle ressentait une si forte nostalgie. Quand Koyuki avait voulu retourner dans l’ancien monde, elle avait commencé à le souhaiter fortement.

Elle avait lutté dans les profondeurs du monde mental. Comme si elle disait qu’elle était capable de faire du bruit tant qu’elle avait encore ses membres. Avec les pulsations comme indices, la conscience de Koyuki montait à la surface en visant son corps de chair.

Les fragments dispersés s’étaient rassemblés naturellement et son ego s’était réformé. Le passé douloureux lui était revenu à l’esprit.

— Eux aussi sont comme tes parents qui ont été gentils, ils pourraient te trahir. L’angoisse lui était venue à l’esprit. C’est effrayant de voir ton espoir trahi. Cependant, elle avait mis de côté son anxiété et ses vœux les plus ardents.

Je veux retourner au manoir des sorcières… !

Puis Koyuki était retournée dans le monde réel après son intoxication magique.

Le cœur froid embrassait le sommet du corps charnel. Des sensations vraiment personnelles calmèrent son cœur.

La lumière juste à côté d’elle avait déchiré l’obscurité, le monde s’étendait au-dessus et en dessous.

Koyuki ouvrit les paupières et se réveilla.

Ce qui était apparu à Koyuki quand elle s’était réveillée était une scène vraiment incompréhensible.

Ce qui lui était d’abord apparu, c’était un plafond qu’elle ne connaissait pas. Quand elle avait soulevé son corps, elle avait réalisé qu’elle portait un pyjama inconnu. Son environnement était une pièce japonaise que Koyuki n’avait jamais vue auparavant…

« Wan — ! Kazuki-oniisan, wan, wan, wan ! Ku ~ n ♪ »

Charlotte Liebenfrau léchait la joue de Kazuki avec empressement tout en faisant un visage innocent et souriant. Koyuki, qui était encore abasourdie après s’être réveillée, s’était immédiatement figée sur place.

« Attends une seconde Kazuki, regarde-moi aussi ! Nyaa ! Allez nyaaa — ! »

Mio qui était de l’autre côté de Kazuki, même si elle avait l’air gênée, elle léchait aussi l’autre joue de Kazuki avec détermination et compétitivité.

Les deux filles portaient respectivement des oreilles de chien et des oreilles de chat, en plus elles portaient aussi des uniformes de bonne.

« Attends… J’ai dit d’arrêter ça ! » Kazuki était déconcerté d’avoir été pris en sandwich et léché par les deux filles.

« Kazuki-oniisan, même si tu as dit ça, mais tu ne détestes pas ça, desu ♪ » Charlotte avait dit ça en riant.

« Kazuki, es-tu content ? Ehehehe, nyaa — ♪, » Mio était aussi devenue douce avec ses sentiments sans bornes.

Koyuki dormait dans un coin de la chambre japonaise sur un futon étalé. Un peu plus loin de l’endroit où elle dormait se déroulait la scène de trois personnes qui jouaient à un jeu sexuel maniaque sur un futon étalé.

« … Qu’est-ce que vous faites tous ? » demanda Koyuki.

Une voix si froide qu’elle s’étonna même sortit de la bouche de Koyuki. Les trois avaient sursauté en raison de la surprise et s’étaient tournés vers elle.

« Hiakari-san, tu es réveillé !? » « Wawan !? » « Nyanyanyanya !? »

Les filles criaient tout en gardant leur cri d’animal en action.

« … Pouvez-vous m’expliquer la situation ? » demanda Hiakari.

 

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