Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 2 – Chapitre 5 – Partie 4

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Chapitre 5 : La Qualification de la Vie

Partie 4

« … C’est déjà bon, Kazuki-oniisan. »

Lotte s’interposa entre Kazuki et Beatrix alors qu’elle baissait les yeux.

« Si cette femme me tient, Onii-san et Onee-san seraient sauvés, n’est-ce pas ? » déclara Lotte.

« Hmm, c’est comme ça. Ma mission est de vous tuer. Bien qu’il soit évident que ces deux-là ignorent leur “ordre de se taire” et sont venus m’attaquer. Mais plus tard, cela pourrait devenir un problème si je les tue, » répondit Beatrix.

« Alors je… je vais me résigner à tout ça…, » déclara Lotte.

Est-ce qu’elle abandonne… est-ce bien ce qu’elle a dit ? Se demanda Kazuki. Qu’est-ce qu’elle fait… pour parler d’abandonner comme si c’était la bonne chose à faire… !

Les larmes s’accumulèrent dans les yeux de Lotte alors qu’elle se tourna vers Kazuki. Son visage montrait qu’elle avait perdu tout espoir à tel point que cela lui faisait mal.

« J’étais au courant depuis le début. J’étais consciente des sentiments de tous les membres de ma famille qui utilisaient la télépathie. Je savais que j’apportais le malheur pour eux. Je suis venue de force dans ce pays à la recherche d’asile et tout le monde ici avait été gentil avec moi depuis, mais… comme prévu, l’ombre noire est venue me pourchasser ici… Si ça continue comme ça, tout le monde va être malheureux…, » déclara Lotte.

« Attends, qu’est-ce que tu veux dire... Lotte ? » Mio fit entendre une voix tendue en regardant son dos.

C’est vrai, il n’y avait aucune chance que quelqu’un soit d’accord avec quelque chose comme ça.

Ne le dis pas, Kazuki l’avait supplié dans sa tête. Les prochains mots qui allaient sortir de ses lèvres, Kazuki ne voulait pas les entendre.

« … Comme je le pensais, dès le début, je devais cesser de me débattre d’une manière inesthétique et accepter mon destin qui me conduit jusqu’à la mort, desu… Ce n’était que temporaire, mais le rendez-vous était amusant, desu. Merci beaucoup…, » déclara Lotte.

« Ne te fous pas de moi ! … De devoir mourir même si tu n’as rien fait de mal… Je ne permettrai pas ce genre de destin ! Pour que Lotte doive mourir… NOUS N’ALLONS PAS LE PERMETTRE ! » cria Kazuki.

Même si Lotte elle-même a abandonné, même si ce n’est que pour mon égoïsme, je ne la laisserai pas partir ! pensa Kazuki.

Kazuki enlaça le dos de Lotte qui, désespérée, marchait sans force vers Beatrix. Il avait tourné de force ce corps mince et frêle pour lui faire face.

« C’est bien de ne pas regarder l’expression des autres, c’est bien de ne pas douter du fait que tu mérites le bonheur ou non ! Toute cette anxiété et ces ombres noires — je ne laisserai plus jamais tout ça te toucher ! » déclara Kazuki.

Lotte s’était mise à pleurer et elle s’était appuyée à Kazuki avec les larmes qui coulaient.

« Pourquoi ? Comment peux-tu dire que tu me protégerais dans ce genre de situation, desu ? … Comment as-tu pu dire honnêtement une chose aussi impossible en le pensant vraiment dans ton cœur…, pour me faire espérer comme ça… !! » demanda Lotte.

C’était peut-être le cas. Un être humain impuissant n’avait peut-être pas les qualités requises pour dire ce genre de choses.

Je veux le pouvoir. Le pouvoir de protéger ceux qui sont importants pour moi, pensa Kazuki.

« Malgré tout… Je ne peux pas accepter quelque chose comme ça ! Je veux te protéger, Lotte ! » déclara Kazuki.

Kazuki avait pressé ses lèvres sur celles de Lotte. Il l’embrassa d’un seul souffle avant de séparer leurs lèvres.

« Le baiser de serment… dont Onii-san m’a parlé auparavant… mais c’était seulement pour une personne importante pour qui tu es prêt à parier toute ta vie à la protéger…, » elle se souvenait de l’explication du baiser que lui avait dit Kazuki. Lotte murmura cela.

À ce moment, la chaleur déchaînée avait traversé la main gauche de Kazuki et avait atteint tout son corps.

La chaleur était reliée à Lotte — se transformant en circuits de pouvoir magique, là la Diva — l’essence du pouvoir du Prophète, que même la Diva elle-même avait perdu de vue, s’était dirigée vers Kazuki et coulait en lui.

« Gamin, salaud… qu’est-ce que tu viens de faire, qu’est-ce qui se passe !? Qu’est-ce que c’est que ce pouvoir… !? » s’écria Beatrix.

« Lotte… ne dit pas des mots comme abandonner une deuxième fois ! … Shem ha Meforash, je connais ton vrai nom !! » déclara Kazuki.

Le sort qui lui est apparu dans ta tête — chante-le !

« Ton vrai nom est… Prométhée ! Ô toi qui avais savouré à la fois le sommet de l’orgueil et le plus petit des malheurs ! En accord avec ma vie, montre-moi cette sagesse !! » déclara Kazuki.

Aux côtés de Kazuki — Prométhée, dont la forme était celle d’un jeune garçon jusqu’à présent, s’était matérialisé en un homme dans la fleur de l’âge avec une énorme carrure.

Prométhée, le Titan.

Même quand il était un titan, lors du Titanomachia entre les dieux de l’Olympe et les Titans, il prévoyait la victoire des dieux. C’était le sage se tenant aux côtés des dieux de l’Olympe.

Après cela, suivant l’ordre de Zeus, il créa la race humaine à partir de la vie de la terre, le père de tous ces êtres.

Les premiers humains n’avaient même pas de fourrures ou de crocs, et ils étaient des êtres pitoyables qui ne faisaient que craindre le froid et les bêtes. Prométhée avait alors désobéi aux ordres de Zeus et accorda le feu de la civilisation et ses paroles à l’humanité, il était « une personne avec encore plus de compassion que Dieu ».

Pour cela, Prométhée avait enduré une longue torture en guise de punition, et il devait être continuellement détesté par Zeus. Et afin d’accorder la souffrance aux humains, Zeus avait ordonné à Pandore de causer de graves inondations.

— Cependant, les humains, ceux qui ont reçu la force de cet individu, qui n’est en aucune façon un dieu, ne l’ont jamais regretté.

Grâce à ces choses que tu as fournies aux humains, nous avons pu nous aider les uns les autres et être capables de vivre, et nos liens ont donné naissance à des espoirs infinis.

Pour toutes ces raisons, une fois de plus, prête-moi ton pouvoir.

Ton pouvoir… Je jure que je ne l’utiliserai pas pour de mauvaises choses !

Pour ce désir naturel en tant qu’humain, pour que Lotte puisse croire… !

« Ô Basilleus, vous, le roi qui vivez pour les autres, naturellement, je vous prêterai mon pouvoir, » le titan Prométhée avait plissé ses yeux argentés et il avait légèrement souri.

« Prométhée de la mythologie grecque… l’impensable gros bonnet du Côté Chaos vient ici ! C’est donc la Diva avec qui tu as formé un contrat ! Intéressant… voyons voir cette force !! » déclara Beatrix.

« Ô voyant qui est devenu père, si tu découvres de l’espoir en mon avenir… jette l’arme dans cette main pour ouvrir l’avenir ! … Le Feu de la Civilisation, le Faussaire de l’Olympe ! » déclara Kazuki.

Prométhée s’était illuminé d’une lumière argentée venant de son pouvoir magique. C’était le pouvoir magique qui traversait le lien dans l’âme de Kazuki et qui se reconnaissait mutuellement. Le corps argenté de Prométhée vacilla comme une flamme géante et il fut absorbé dans le katana se trouvant dans la main de Kazuki, Raikiri. Se pliant à l’âme de Kazuki, cet énorme pouvoir magique avait changé de forme pour devenir l’Arme la plus appropriée selon lui.

La magie ultime de Prométhée était la Création d’Armes. Il l’avait saisi, et sans le vouloir, un sourire était apparu sur son visage.

L’arme que Prométhée avait donnée à Kazuki était un katana japonais. C’était un katana qui correspondait exactement si Kazuki lui-même imaginait sa propre lame idéale. Dans son fourreau et son manche, il n’y avait aucun ornement, une forme très simple.

C’était si familier, comme s’il avait déjà saisi ce katana depuis sa naissance jusqu’à maintenant.

Kazuki avait saisi le katana fermement et il fit face à Beatrix.

« Allons loin de Mio et Lotte. Ce combat sera si dangereux si elles y ont été mêlées, » déclara Kazuki.

Beatrix avait ri agréablement en entendant les paroles exagérées de Kazuki. « Fufufu, de soldat à soldat, se faisant face dans une bataille intéressante. Mon âme serait invitée au Valhalla même si je devais mourir ici, je ne le regretterais en aucun cas. ... Allons-y, mon gars ! »

Beatrix s’avança en brandissant Mjǫlnir.

Kazuki dégaina le katana japonais, qu’il avait reçu du Prométhée, hors de son fourreau et fit face de front à son attaque.

Le coup direct du marteau et le dégainage Iai du katana s’étaient affrontés.

De vastes pouvoirs magiques s’affrontèrent, et ces vagues de pouvoir magique déformèrent l’espace environnant.

« Une arme de qualité inférieure qui n’est que l’incarnation de l’âme d’un être humain — pas possible qu’elle aille à l’encontre du marteau de Thor ! »

Un instant, Kazuki avait senti la pression de l’autre camp le dépasser. Cependant — .

« En moi se trouve la technique de mon père… une technique humaine existe ! » déclara Kazuki.

Face à la pression exercée par l’autre qui le dépassait légèrement, Kazuki contrôla délicatement la lame de son katana et la redirigea. Beatrix avait été déportée sur le côté et elle avait creusé un énorme cratère dans la galerie marchande.

Le positionnement instantané de Kazuki avait détruit la posture de Beatrix.

Cependant, avant que Kazuki ne puisse couper sa lame une seconde fois, elle corrigea sa posture de force par l’utilisation de la magie de renforcement. Par la suite, à partir d’une position intermédiaire, le katana et le marteau étaient entrés en collision.

« … Donc c’est une égalité ! » Beatrix fit entendre une voix teintée de joie.

En plus de l’énergie phénoménale produite par Mjǫlnir, le katana magique de Prométhée avait aussi amplifié des dizaines de fois le pouvoir magique de Kazuki et avait résisté.

Kazuki se réorienta et alors que Beatrix ripostait avec une force brute, la technique et la force s’affrontèrent pour la deuxième fois, puis la troisième fois.

Kazuki cherchait l’instant où son adversaire montrerait une ouverture, tandis que Beatrix utilisait sa force herculéenne pour pousser Kazuki à la faute.

Pendant cette période d’attaque et de défense — .

« Kuh ! » Kazuki ne pouvait pas rediriger la pression de Beatrix, et sa posture se mit à chanceler.

« Je t’ai eu ! » Sans négliger cette ouverture, Beatrix abaissa Mjǫlnir vers le corps de chair de Kazuki.

— Exactement selon l’invitation de Kazuki.

« … Ô oiseau immortel qui plane dans le crépuscule de l’aube, donne-moi ces ailes d’espoir sur le dos ! Que la destruction s’effectue pour renaître ici même ! Ailes enflammées ! » déclara Kazuki.

Et depuis une posture où il ne pouvait pas faire quelque chose comme des représailles, Kazuki avait créé des ailes sur son dos et avait volé.

L’attaque unique de Beatrix effectuée avec toutes ses forces avait été parfaitement prise par surprise et n’avait touché que l’air.

« Les liens que j’ai, je n’en pas qu’un seul ! » déclara Kazuki.

Immédiatement après avoir effectué une magie de niveau 10, il avait chanté la magie de niveau 5 tout en maintenant sa conscience qui était actuellement dans un état précaire. Kazuki avait crié comme s’il s’acclamait lui-même.

« UOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

« De multiple type de Magie d’Invocation !? Gamin, ne me dis pas… que tu es le roi de ce pays… ? » s’écria Beatrix.

Une lumière fut émise par l’épée qui tranche en diagonale, à partir de l’épaule de Beatrix.

 

 

Le katana japonais, personnification de l’âme de Kazuki, n’avait pas coupé la chair de Beatrix. Il avait seulement détruit son pouvoir magique et Beatrix était tombée dans un état d’ivresse magique. Elle était tombée comme une poupée dont on coupait les cordes.

Les ailes de flammes disparurent après ça en dispersant en grains de lumière. Le katana japonais qui avait été béni par la protection divine de Prométhée redevint Raikiri. Tout en s’assurant de la défaite de Beatrix, Kazuki avait ressenti une fatigue mentale intense, et il s’était mis à genoux en atterrissant à cet endroit.

Lotte s’approcha du dos de Kazuki et le serra dans ses bras.

Sans un mot, Lotte avait tout laissé sortir en sanglotant.

« … As-tu bien compris ? Tu n’as plus besoin de te sentir mal à l’aise, » déclara Kazuki.

Face aux mots que Kazuki avait laissé sortir, Lotte avait répondu par un « Merci beaucoup ».

« … Qu’est-ce que je devrais faire ? Le moi creux qui est venu dans ce pays… Onii-chan est déjà devenu tout ce qu’il y a à l’intérieur de moi, » en pleurant, elle l’avait dit à Kazuki en rougissant.

*

Mio s’était approchée des deux personnes. « Kazuki… qu’est-ce que c’est que cette capacité ? »

***

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