Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 2 – Chapitre 5 – Partie 1

Bannière de Magika No Kenshi To Shoukan Maou ***

Chapitre 5 : La Qualification de la Vie

Partie 1

Il y avait beaucoup de quêtes qu’ils pouvaient défier tranquillement pendant le week-end, mais il n’y avait aucune raison qui les empêchait de se mettre un défi après l’école pendant les jours de semaine. Quant à ce que Kazuki avait décidé à l’avance, il accepterait la quête immédiatement le lundi, le lendemain de la date.

Ce jour-là, Kazuki reçut une convocation abrupte à l’heure du déjeuner. « Kazuki Hayashizaki de la classe deux de première année, urgence, veuillez vous rendre auprès de Tsukahara de la Division Épée. Je répète… »

Il ne comprenait pas pourquoi celui qui l’appelait n’était pas la Division Magie, mais la Division Épée.

L’Académie des Chevaliers était divisée entre la Division Magie et la Division Épée. C’était la première fois que Kazuki entrait dans le secteur de la Division Épée. Même s’ils lui avaient dit d’aller chez un professeur appelé Tsukahara, il ne savait pas si c’était vraiment bien d’être ici. Ce serait bien s’il allait dans la salle des professeurs, mais… il ne savait pas où se trouvait la salle des professeurs. Kazuki, qui n’avait pas le choix, avait sorti son téléphone portable.

*

« L’amour, c’est magnétique ! Guidée par l’amour d’Onii-sama, le Chat de la Tempête arrive et me voilà au rapport ! » Immédiatement après avoir envoyé un courrier, sa sœur, Kanae était arrivée en force comme une tornade.

« … Je me sens coupable, tu sais. Mais tu arrives aussi heureuse juste parce que je t’ai appelée pour me guider…, » commença Kazuki.

« Je vois, c’est la suite de la tournée scolaire précédente qui a été gâchée par ce monstre à seins, non ? » demanda Kanae. « Kanae est bien meilleure pour faire une visite guidée de l’école que ce monstre à seins ! Alors, laisse-moi d’abord guider mon Onii-sama dans ma chambre dans le dortoir de la Division Épée ! Pour l’instant, nous allons y passer la pause en toute tendresse… »

« Non ! J’ai été convoqué ici alors nous n’avons pas le temps de faire ce genre de choses, » répliqua Kazuki.

« Eeeh !? On n’avait pas le temps de flirter !? Comment est-ce possible !? » s’écria Kanae.

Tandis que ses épaules se baissèrent en raison de l’abattement, Kanae le guida jusqu’à l’entrée de la salle du personnel.

« Mais c’est étrange qu’Onii-sama soit convoqué à la Division Épée, » déclara Kanae.

« Je ne sais pas non plus pourquoi j’ai été convoqué ici. Je me demande si c’est pour une réprimande, » déclara Kazuki.

« Ce professeur nommé Tsukahara Hisatada est un gentil professeur, donc je pense que ce n’est pas ça, » déclara Kanae. « Son apparence est fragile vu les lunettes qu’il porte, mais il donne l’impression de quelqu’un qui a des arrière-pensées en tête. Kanae est faible face à ce genre de personne. »

Ils avancèrent avec hésitation à travers le jardin de style japonais, puis entrèrent dans le bâtiment de l’école qui ressemble à une maison en bois. Le bâtiment n’était pas particulièrement haut. À l’intérieur de ce bâtiment de deux étages se trouvaient les salles de classe alignées les unes à côté des autres.

L’atmosphère de la Division Magie ressemblait à celle de l’Europe au Moyen Âge, tandis que celle de la Division Épée ressemblait à celle du Japon d’antan. Même si c’était pendant la pause déjeuner, des bruits d’épées s’entrechoquant pouvaient être entendus de quelque part. C’était un son cher qui faisait autrefois partie de la vie quotidienne de Kazuki.

Voici la Division Épée — l’endroit où il aurait dû être s’il avait eu un destin différent, non ?

Ils se promenaient dans le chaleureux couloir en bois, « Voici la salle du personnel » et ils arrivèrent finalement à destination.

« D’être renvoyée alors qu’on vient juste d’arriver… c’est si triste, vraiment très triste… ! Où pourrais-je exprimer cet amour incontrôlé pour mon Onii-sama !! » s’exclama Kanae.

« Évacue-le dans ton entraînement à l’épée, » déclara Kazuki.

« Alors, je deviendrai l’épéiste la plus forte — ah !! » s’écria Kanae.

C’était la première fois depuis longtemps que ce frère et cette sœur effectuaient une telle comédie.

« Onii-sama, si tu dois revenir à la Division Épée, appelle-moi, okay ☆ ? » Kanae agita la main et partit.

— Quand il était entré dans la salle du personnel, l’un des professeurs avait vu sa silhouette de Kazuki portant un uniforme et « Ici, ici, ici », il agita la main. Kazuki s’était faufilé entre les bureaux et s’était dirigé vers cette personne.

Certains enseignants mangeaient des boîtes à lunch et des ramens dans des tasses. La salle était remplie d’odeurs qui lui chatouillaient l’estomac.

« Vous êtes enfin venu, j’ai entendu parler de vous par différentes personnes, » déclara le professeur.

Tsukahara était comme lui l’avait dit Kanae. Il portait des lunettes et semblait fragile. Il ressemblait à un professeur masculin qui avait un air intellectuel.

« Actuellement, vous êtes sous la responsabilité de Liz Liza-sensei, n’est-ce pas ? » déclara l’homme. « C’était ma partenaire quand nous étions en service actif. C’est une enseignante qui a un sens aigu de la justice. Oups, j’ai oublié de vous donner mon nom, je suis Tsukahara Hisatada. Comme Liz Liza-sensei, je ne suis qu’un sous-fifre qui a encore beaucoup de chemin à faire, j’enseigne les compétences pratiques à la Division Épée. Bien que j’aie été défié par votre grande sœur et perdu, Hahahaha. »

« Je pense que Kanae peut s’améliorer si elle reçoit une formation d’une personne comme vous, Sensei, » répondit Kazuki.

Il semblerait que Tsukahara soit le type d’épéiste qui maniait son épée basée sur la théorie. Kazuki l’avait ressenti d’une façon ou d’une autre.

Parce que Kanae était du genre à manier son épée par instinct, elle pouvait apprendre beaucoup de choses de ce professeur.

« Hahahaha, merci, » Tsukahara riait d’une manière telle qu’il ne pouvait pas comprendre s’il était sérieusement heureux ou non. Il avait ensuite sauté sur l’occasion. « Il y a des gens qui veulent vous rencontrer. »

En disant cela, il se leva du bureau et pressa Kazuki de le suivre.

Certaines personnes qui veulent me rencontrer… il n’y avait personne à qui il pouvait penser.

Kazuki avait suivi Tsukahara comme on lui avait dit de le faire.

Les deux individus étaient sortis de la salle du personnel, et cette fois, ils étaient entrés dans une pièce appelée « Salle de réception ».

À l’intérieur se trouvaient deux personnes dont il se souvenait — les deux chevaliers qu’il avait rencontrés à l’intérieur de la forêt du Terrain Hanté. C’était les chevaliers qui avaient confisqué le trésor sacré que Kazuki et les autres avaient découvert, et qui avaient ensuite fait irruption dans son combat avec Beatrix.

« Yaaa ! Merci pour le temps que vous m’avez accordé, » l’épéiste masculin le déclara à Kazuki sur un ton amical et avec un visage souriant.

La femme utilisatrice de Stigma regarda Kazuki en produisant un son de « puih » et elle évita de regarder son visage.

« Je suis un Chevalier de la Police rattaché à l’Ordre des Chevaliers sous la juridiction de Chubu, Kondou Hajime, » déclara l’homme.

« … Tout comme ce Chevalier, Souma Yukari, » déclara la femme.

L’ordre des chevaliers avait été divisé en leur subdivision respective à huit districts avec leur propre zone de juridiction, qui étaient : Hokkaido — Touhoku — Kantou — Chubu — Kinki — Chuugoku — Shikoku — Kyushu, avec le quartier général de l’Ordre des Chevaliers de la métropole de Tokyo au sommet.

Le chevalier de police était le membre le moins gradé de l’ordre des chevaliers. La majorité des chevaliers qui venaient d’obtenir leur diplôme de l’académie des chevaliers allaient commencer leur carrière à partir de ce grade.

« Première année de l’Académie des Chevaliers, Kazuki Hayashizaki. »

Quand Kazuki avait donné son nom avec une légère timidité, le chevalier — Kondou était venu et avait serré la main de Kazuki.

« … Votre talent à l’épée m’avait laissé une profonde impression, » déclara Kondou.

Kazuki pensa à Torazou en le voyant agir ainsi. Il avait ressenti la même aura entre ces deux-là.

« Euh… pour quel genre d’affaires êtes-vous venu ici ? » demanda Kazuki.

Il n’y avait aucune chance qu’il soit venu ici juste pour dire ça. Il ne comprenait pas pourquoi ils venaient ici en disant seulement « qu’il avait laissé une profonde impression », au lieu de cela il était devenu encore plus confus. Kondou avait lâché sa main, puis était passé à l’affaire importante.

« Nous avons tous les deux quelque chose à vous transmettre, » déclara Kondou.

« Je suis venue parce que Kondou a dit qu’il voulait faire ça quoiqu’il arrive, » Souma, qui portait un uniforme blanc aujourd’hui, l’avait dit avec un visage renfrogné.

« Souma-san, ne nous a-t-il pas déjà sauvé la vie à tous les deux ? » demanda Kondou.

« Argh… Ce serait insupportable si nous mourions dans ce genre de mission, alors je vous en suis reconnaissante, » Souma hocha légèrement la tête en disant cela.

… Mission ? Maintenant qu’elle l’avait dit, pourquoi étaient-ils dans ce genre d’endroit ?

En tant que membres de l’ordre des chevaliers de juridiction de Chubu, ce n’était pas leur juridiction.

En dehors des chevaliers qui appartenaient au quartier général de l’Ordre des chevaliers de Tokyo, aucun autre chevalier ne devrait opérer ici à Tokyo.

« … Bien sûr, cette personne se tient au sommet en tant qu’épéiste. Ce n’est pas une mauvaise personne, » déclara Kondou.

« Kondou ! Arrête de dire des choses inutiles et passe donc au sujet principal ! » déclara Souma.

« En fait, à l’époque, nous avions une petite mission particulière dans cette Terre hantée… Nous ne pouvions pas vous donner de détails à ce sujet, mais… malheureusement, nous avons rencontré Beatrix là-bas. Ceux qui ont coopéré avec l’Einherjar dans l’effort d’asservissement de Loki étaient les gars du quartier général de Tokyo de l’Ordre des Chevaliers, donc concernant Beatrix, nous n’avions rien entendu du tout, » déclara Kondou.

Il parlait du consentement tacite à l’assassinat de la réfugiée nommée Lotte — une telle histoire n’était pas quelque chose qui devrait être connu hors de Tokyo. Il semblerait que même à l’intérieur de l’Ordre des Chevaliers, les membres qui étaient au courant de cette affaire n’étaient que la minorité.

Ils étaient venus sur la Terre hantée à cause d’une mission spéciale et avaient été enlisés dans le plan.

« Après cela, ils nous ont expliqué les circonstances et nous ont donné l’ordre de nous taire, » déclara Kondou.

« C’est vraiment une histoire dégoûtante, » déclara Souma.

Kondou et Souma avaient tous deux froncé leur visage de façon désagréable.

« Cependant, après avoir entendu l’histoire… nous nous demandions si vous pouviez protéger cette réfugiée nommée Lotte face à Beatrix, alors nous sommes venus ici. C’est ce que vous comptez faire, n’est-ce pas ? Je m’en doutais bien, » déclara Kondou.

Kazuki ne pouvait pas répondre honnêtement à ça. Kazuki jeta un coup d’œil à Tsukahara qui se trouvait dans la pièce. Tsukahara avait montré un sourire comme s’il disait de ne pas s’occuper de lui.

« Par conséquent, la chose que je veux vous remettre est… ceci, » déclara Kondou.

Après ça, Kondou avait posé sa main sur le bagage placé sur la table en verre de la salle de réception. Un sac long, étroit et robuste en tissu — un sac à épée. C’était un objet utilisé pour transporter un katana qui était gainé à l’intérieur de son fourreau.

Au moment où Kondou posa sa main sur le sac, Kazuki avait ressenti la sensation que son pouvoir magique était absorbé par le contenu se trouvant à intérieur. Il se souvenait de cette sensation.

« Est-ce… le Trésor Sacré qui était dédié dans ce sanctuaire ? » demanda Kazuki.

« C’est vrai. C’est celui qu’on vous a confisqué à l’époque, ce katana, » répondit Kondou. « Après notre retour, nous avons fait un rapport provisoire sur notre mission, mais… ce n’était pas officiel parce que ce n’était qu’une mission particulière et que diverses choses étaient assez vagues. Ce trésor sacré a également été entreposé dans l’entrepôt sans avoir été soumis à une procédure formelle, de sorte qu’il n’y avait aucune preuve laissée derrière lorsque nous avons simplement pris cette chose et sommes venus ici. »

« Je suis contre, juste pour que vous sachiez. C’est à vous de jouer, » déclara Souma.

Souma fusillait du regard Kondou alors que Kondou riait avec indifférence.

« Il n’y aurait aucun problème si vous le retourniez immédiatement après en avoir fini avec lui. De plus, le contenu de la mission est un secret, en aucun cas ils ne rendront cette information publique… et aussi parce que vous êtes l’escorte de la fille de Jiisan-sensei. Hahahaha, » déclara Kondou.

Face à Kazuki qui n’était pas à l’aise de savoir s’il était d’accord ou non d’accepter cette chose, Tsukahara avait laissé échapper un rire.

« N’est-ce pas correct ? Même s’il était correctement stocké dans l’entrepôt de l’Ordre des Chevaliers, il ne pourrait pas être utilisé efficacement. Ce serait bien si vous utilisiez modérément ce Trésor Sacré. Après tout, en tant qu’ancien chevalier, je suis aussi l’une des personnes qui ont ressenti de l’insatisfaction envers la façon dont l’Ordre des Chevaliers gère les Trésors Sacrés, » déclara Tsukahara.

« Je savais que Tsukahara-sensei était ce genre de personne, donc je lui ai demandé de vous contacter, Hayashizaki-kun, afin que je puisse vous le remettre, » déclara Kondou. « Maintenant que j’ai mentionné cela, Tsukahara-sensei, vous avez toujours été connecté avec les canaux illégaux d’approvisionnement en Trésors Sacrés… »

« Hé, taisez-vous à ce sujet. » Tsukahara, qui souriait chaudement avant ça, s’était soudain refroidi et avait regardé Kondou d’un air glacial.

« Tu t’emportes trop, Kondou, » Souma avait également fusillé du regard Kondou.

« Hmm. De toute façon, ce n’est pas juste de continuer à suivre les règles, » déclara Kondou. « Je ne peux pas croire que la façon de faire du gouvernement et de l’ordre des chevaliers soit juste. Si c’est vous, vous devriez pouvoir utiliser ce Trésor Sacré de la bonne manière. J’ai vu votre combat avec Beatrix, en tant qu’épéiste, j’aspirais sincèrement au niveau que vous m’avez montré. Et puis, j’ai remarqué que le pouvoir de ce katana sera utile si vous voulez gagner contre Beatrix. À cause de ça, je ne pouvais pas me taire et ne rien faire. »

Le trésor sacré était un objet qui absorbait le Pouvoir magique de son propriétaire afin d’invoquer la magie caractéristique des Trésors Sacrés, tout comme Magie d’Invocation.

Ce Trésor Sacré… pourrait-il devenir l’une des pièces qui pourraient combler la différence entre Beatrix et moi ?

Kazuki avait accepté le sac contenant le trésor sacré. Kondou avait saisi l’épaule de Kazuki.

« Ceux qu’on appelle les épéistes, se sont sacrifiés pour leur propre justice d’une manière directe. Avec ce katana… Je veux que vous coupiez le sombre destin qui a suivi la fille nommée Lotte dans votre confrontation contre cette absurdité, » déclara Kondou.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire