Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 4

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Chapitre 2 : Visiteuse du Monde Extérieur

Partie 4

« Faisons une fête de bienvenue pour Lotte-chan ! Cela dit, Otouto-kun, tu devrais faire le plat préféré de Lotte-chan ! Qu’est-ce que tu veux manger Lotte-chan ? » demanda Kaguya.

« Eeeto, je veux essayer sushi, tempura, et tuuna, desu ! » répondit Kazuki.

— De ce fait, Kazuki était devenu aujourd’hui un itamae, un chef cuisinier japonais.

« ... Peux-tu même faire des sushis ? » demanda Mio.

Mio avait fait une tête étonnée vers Kazuki qui tenait un couteau de cuisine à sashimi qui ressemblait à un katana japonais.

« Comme tu peux t’y attendre, je n’ai jamais fait de sushi auparavant, mais si c’est des sashimis..., » déclara-t-il.

Si vous parlez de sashimi, c’était une erreur si vous pensiez que ce serait correct tant que le poisson était frais et que vous l’aviez coupé et aligné comme ça.

Il fallait couper le poisson avec une épaisseur et un angle optimaux en fonction du type de poisson. Lorsque vous coupez le poisson à l’aide d’un couteau à sashimi, vous devez faire attention à ne pas détruire les cellules de la viande autant que possible, et pour cela vous avez besoin de dextérité et de technique.

Cependant, Kazuki avait appris l’art de cuisiner en utilisant son Pouvoir Magique, La Cuisine Alchimique.

En utilisant son Amplification des Sens pour percevoir le tissu cellulaire, Kazuki avait glissé la lame, remplie de Pouvoir Magique, qui pouvait faire du sashimi qui ferait pleurer de honte même un expert.

« ... Au fait, j’étais incertain de quelque chose. L’uniforme de femme de chambre que tu portes, Mio, où l’as-tu eu ? » demanda Kazuki.

Kazuki jeta un coup d’œil à Mio à ses côtés en tenant le couteau à sashimi.

Mio portait un uniforme de bonne en ce moment. Comme elle comprenait mal la fascination de Kazuki pour les bonnes, elle portait toujours un uniforme de soubrette chaque fois qu’ils faisaient les travaux ménagers dans le manoir des sorcières. Kazuki ne pouvait pas se calmer en regardant ça.

« Où est-ce que... Mais je l’ai moi-même fait. J’aime coudre, tu sais, » répondit Mio.

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, lorsqu’elle s’était présentée pour la première fois dans la classe, elle semblait avoir mentionné quelque chose comme ça.

Cet uniforme de soubrette était fait à la main, non ?

À bien y penser, les uniformes de soubrette avaient tendance à devenir grotesques s’ils comportaient beaucoup de froufrous, mais l’uniforme de bonne de Mio s’accrochait tout juste à son corps et serrait sa silhouette.

Les jambes qui traversaient sa minijupe étaient ornées de chaussettes et de porte-jarretelles qui soulignaient la douceur de ses cuisses, la jupe du tablier était serrée contre elle jusqu’au niveau de ses hanches. À cause de cela, les seins étonnamment gros de Mio avaient été mis en évidence, et des cordelettes des deux côtés de sa poitrine avaient été attachées au bas de son cou comme s’il poussait ce renflement entre eux.

Une aura de service rayonnait de l’habit, changeant complètement l’aura légèrement impertinente de Mio.

Remarquant les yeux de Kazuki, les yeux de Mio, qui avaient habituellement toujours de la confiance en eux, étaient troublés par l’anxiété et la timidité, alors « Comment-comment cela me va-t-il ? » demanda-t-elle à Kazuki.

« ... C’est mignon. C’est très mignon. C’est si mignon que ça enfreint les règles, » répondit Kazuki.

« Vraiment !? Hehehehe, succès !! » s’exclama Mio.

Mio sauta de joie tandis qu’une marque de cœur s’élevait aussi. Chaque fois qu’elle sautait, les volants et la minijupe voltigeaient... C’est quoi ce truc super mignon ?

« Mais si tu es à côté de moi avec ce genre d’apparence, je ne pourrai pas me concentrer ! Ce n’est pas grave si tu n’aides pas aujourd’hui, ce n’est pas un travail où tu peux aider. Une cuisine est le monde des hommes, » déclara Kazuki.

« Pourquoi me chasses-tu en disant des choses comme ça ? ... Nous ne pouvons plus être seuls dans les quêtes, donc cette fois-ci, même si c’est en tant qu’assistante, c’est très précieux..., » déclara Mio.

Même si Kazuki tenait un couteau à sashimi, Mio s’approcha de lui.

« Hé, tu es sur le chemin, c’est dangereux..., » déclara Kazuki.

« ... Kazu-nii, » déclara Mio.

Mio se tenait sur la pointe des pieds et « chuu », elle pressa ses lèvres sur la joue de Kazuki.

C’était encore plus doux et agréable que le baiser de Lotte d’avant.

« Ça, c’est moi, parce que c’est la fête de Lotte, c’est juste pour te saluer, c’est tout ! Je veux juste te demander de bien me traiter une fois de plus... il n’y a pas d’autre sens à cela ! » déclara Mio.

Alors qu’elle se couvrait la bouche de sa main, elle expliqua le sens de son action avec un discours très rapide, puis était sortie de la cuisine, paniquée, en courant. Kazuki était pétrifié en tenant le couteau à sashimi dans une main.

« ... Ca-Calme-toi. Ressens le tissu cellulaire du thon avec mon amplification de sens..., » murmura Kazuki.

Une chaleur intense s’était installée dans la joue où les lèvres avaient touché. Il n’arrivait pas à se concentrer.

Des sashimis colorés faits de poisson frais étaient alignés sur la table à manger, et les tempuras étaient disposées pour s’élever dans le ciel. Les yeux verts de Lotte brillaient en voyant cette scène.

« Fantastique ! La beauté du Japon que je n’ai pas arrêté de désirer quand j’ai été malade en lisant un vieux livre et en regardant un vieil anime est juste ici, desu... !! » s’exclama Lotte.

« Je vois... c’est très intéressant. Je ressens le bonheur du goût qui passe par Lotte, » déclara le Prophète.

Même si le Prophète semblait impartial, sa façon de parler traduisait en quelque sorte une certaine admiration.

« Hee, pour que le Prophète puisse ressentir ce genre de plaisir. Il m’est cependant impossible de transmettre le goût de cette nourriture à Baal, la Diva avec qui j’ai un contrat, » Hoshikaze observait la situation avec le Prophète avec un regard curieux.

« Est-ce que c’est le cas ? » demanda Lotte.

« C’est parce qu’une Diva des Piliers a formé un contrat avec beaucoup de Porteurs de Stigma, donc la connexion avec notre Diva n’est pas si forte. On ne peut même pas avoir de communication privée, » déclara Hoshikaze.

« Manger, c’est merveilleux ! Je suis contente que Kazuki soit mon roi !! » déclara Leme.

Leme qui avait un lien fort avec Kazuki, et qui avait le loisir de se matérialiser librement, se mit à rire fortement.

Lotte avait tenu ses baguettes maladroitement, elle avait essayé de saisir le poisson à la chair blanche qui avait une structure fine, mais parce qu’elle ne pouvait pas l’attraper correctement, elle l’avait fait tomber.

Le visage de Lotte devint pâle à cause de sa gaffe d’avoir laissé tomber la nourriture qui lui était destinée sur le sol.

« Mon Dieu, j’ai... les baguettes, c’est très difficile. Je suis désolée. Je pense que si j’utilise la télépathie pour apprendre ça, je peux faire que mon corps apprenne immédiatement cela, desu, mais..., » balbutia Lotte.

Kazuki pensait qu’il n’était pas nécessaire d’avoir honte, alors sans un instant de retard, il avait pris un sashimi sur le côté, appliqua du wasabi et de la sauce soja et ensuite il le tint devant la bouche de Lotte.

« Tiens, Lotte. Ahhhh, » déclara Kazuki.

Même si Lotte était « Aaan? » Confuse quant au sens des mots. Elle avait vite compris et ses joues furent bourrées. Son expression devint lumineuse. Et puis une marque de cœur s’était envolée.

« Danke shunm, desu, Kazuki-oniisan ! » déclara Lotte.

Et ainsi, Lotte avait encore embrassé la joue de Kazuki. Et puis « je l’ai refait », elle avait réalisé ce qu’elle faisait et s’était retenu.

« Elle a embrassé sa joue en l’appelant onii-san... Comme prévu, si Kanae-san est ici, la vie de Lotte ne serait plus, » déclara Hoshikaze.

« Je ne suis pas vraiment, mais... Je comprends que c’est bien si cette personne appelée Kanae n’est pas près d’ici, desu, » Lotte avait dit cela avec un sourire amical envers Hoshikaze qui avait affiché un sourire ironique.

« Kazuki-oniisan, je veux manger celui-ci en prochain, desu, » déclara Lotte.

Kazuki avait pris la nourriture que Lotte voulait et avait faite. « Aaan. »

Lotte avait ouvert la bouche avec obéissance comme un oisillon, puis elle avait mangé avec bonheur.

« Kazuki-oniisan, tu ressembles à mon majordome préféré quand je vivais au château, desu..., » déclara Lotte.

Elle avait fait face à Kazuki alors qu’il riait. « Hehehehe ». Une marque de cœur s’était envolée vers Kazuki. Soudain, elle l’embrassa.

« ... Attends une minute Kazuki, quelles que soient les circonstances, mais ne l’aides-tu pas un peu trop ? » demanda Mio.

« Ce n’est pas bon d’être aussi irritable, Mio-chan. Après tout, c’est la fête d’accueil de Lotte-chan., » Kaguya se moqua depuis le côté quand l’expression de Mio devint houleuse.

« Je ne suis pas du tout irritable ! Tiens, Lotte, de ma part aussi, aaan, » déclara Mio.

« Danke shun, desu, Mio-oneesan ! » s’exclama Lotte.

Lotte se bourra les joues du tempura de Mio, et son visage souriant devint enchanté... Les lèvres de Mio s’étaient détendues en voyant ça. C’était le visage d’une propriétaire qui regardait son animal.

« ... Je me demande si c’est le sentiment que nous avons si nous gardons un chiot avec Kazu-nii dans notre maison..., » murmura Mio.

« Quel genre de réaction chimique se produit dans ta tête ? » demanda Kazuki.

« Onii-san, je veux manger ce truc rouge après, desu. Le poisson légendaire, le tuuna ! » demanda Lotte.

« Ta prononciation ressemble à celle de De Niro d’il y a quelque temps. C’est du thon, pas le tuuna, » déclara Kazuki.

« Attends une minute, Lotte-chan, Kaguya-oneechan veut aussi faire “aaan” ! Voilà, » déclara Kaguya.

Kaguya avait forcé son chemin au milieu et avait présenté un plat avec « aaan ». Mais bientôt, le visage souriant de Senpai devint maléfique. Juste avant de pouvoir manger, Lotte s’était vue retirer les baguettes.

« U ~, s’il te plaît ne m’intimide pas, s’il te plaît, nourris-moi ~, » demanda Lotte.

Tout en riant d’une expression troublée, Lotte avait pourchassé les baguettes de Kaguya.

« Laisse une brute comme ça de cotée, viens manger chez moi. Tiens, aaan, » déclara Hoshikaze.

Hoshikaze arriva de côté et fit « aaan » à Lotte. Lotte ignora Kaguya avec « puih » et mangea l’offrande de Hoshikaze. Kaguya avait gémi. « Aaah, je vais te nourrir correctement, OK ! » dans un état d’agitation.

Chaque fois que Lotte mangeait une bouchée, tout le monde se bousculait avec de la nouvelle nourriture pour présenter un « aaan », Lotte était heureuse et les mangeait tous à son tour.

« ... Le sentiment de chaleur venant de chacun est transmis par télépathie. Je suis heureuse, desu, » déclara Lotte.

— Peu de temps après, le petit estomac de Lotte avait atteint ses limites et elle s’était effondrée en boule

« Euhhhh... Je veux chanter la magie de renforcement corporel sur mon estomac, desu..., » déclara Lotte.

S’ils utilisaient cela sur leur corps, chaque jour, cela deviendrait sûrement une bataille de nourriture.

« Je me demande si c’est bien d’être aussi heureuse... C’est comme un rêve, desu..., » déclara Lotte.

Lotte qui s’était effondrée en tenant son ventre était entourée par tous les habitants du Manoir des Sorcières.

Même après la fin des repas, tout le monde avait continué à parler joyeusement avec Lotte au centre.

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