Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 2 – Chapitre 1

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Chapitre 1 : Avant la Tempête

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Chapitre 1 : Avant la Tempête

Partie 1

Alors qu’au-dessus du marais, la terre, le sable et les feuilles sèches s’empilaient, Kazuki marchait sur le sol mouillé et courait vers l’ennemi qui s’approchait. Entre les arbres au tronc venimeux et aux feuilles violettes, des bêtes démoniaques qui ressemblaient à des amas de gelée visqueuse et aux couleurs vives — appelé des slimes s’approchaient l’un après l’autre pour l’attaquer.

[La neutralisation des bêtes démoniaques qui nichaient dans une terre hantée] — Il s’agissait de la quête que Kazuki et sa partenaire avaient acceptée.

Un éclair d’argent avait surgi du bout de son fourreau, et Kazuki effectua sa frappe Iai sur le slime bleu qui s’approchait devant ses yeux.

Le slime qui refroidissait l’air avait été coupé en deux, mais — les deux slimes bleus s’étaient immédiatement rattachés et étaient revenus à ce qu’ils étaient avant la frappe.

Les yeux de Kazuki s’étaient ouverts en grand à cause du mode de vie de l’ennemi inconnu... L’épée n’était pas efficace contre ces choses !

Tout d’un coup, les slimes multicolores qui se trouvaient sur le chemin de Kazuki avaient tous sauté vers lui.

« La voix appelle le chef des flammes, libère la rage venant des profondeurs de la terre ! Crée mon rempart ici... envole-toi vers le ciel et la terre et isole l’impureté ! Mur de feu ! » déclara Kazuki.

Cependant, Kazuki avait invoqué la Magie d’Invocation du Phoenix pour attaquer les ennemis. Il avait chanté le sort tout en chargeant au centre des ennemis et avait attendu le bon moment pour l’activer.

Avec des éclairs de lumière, des fissures se firent le long du sol sous Kazuki, et de là, un mur de flammes avait surgi.

Les slimes qui avaient attaqué Kazuki avaient été engloutis sans effort par le mur de flammes et s’étaient tous évaporés en une seule fois.

Les quelques slimes qui avaient réussi à s’échapper des murs de flammes avaient attaqué Kazuki, mais il les avait frappés avec son katana.

À ce moment-là, la voix digne de la partenaire qui soutenait Kazuki résonna derrière lui. « Les étincelles des ailes dansantes ! L’éternel vent en spirale, deviens un projectile perçant la vie ! Bats tes ailes et tire ! Barrett ! »

Les lumières rouges s’attardaient comme des ailes autour du stigma présent sur son dos alors que Mio invoquait Barrett.

Le projectile de flamme avait frappé le slime, et son corps avait fondu sous la chaleur du sort.

Tandis que Kazuki reculait, il copia Mio en chantant Barrett et il frappa un autre slime.

« Kazukii ! Hourra, nous les avons battus avec la même magie ♪, » déclara Mio.

La voix de Mio s’éleva dans l’excitation, et elle s’accrocha au bras de Kazuki après avoir dispersé le groupe adverse.

Bien que, jusqu’à il y a peu de temps, elle disait : « Comme c’est impertinent pour quelqu’un comme Kazuki d’utiliser la même magie... », ce n’était plus le cas en ce moment. Était-ce à cause de l’exaltation sur le champ de bataille ? Dans tous les cas, Mio était exceptionnellement franque et audacieuse en ce moment.

Non, Mio semblait ne pas se souvenir de l’époque où elle était morte. Cependant, depuis que Kazuki l’avait embrassée et sauvée de la mort, il avait l’impression que son attitude s’était dès lors adoucie.

... Était-ce à cause du niveau de positivité qui avait monté à 120 ?

« Al-Allons ! Ne laisses pas ton esprit vagabonder au milieu d’une quête ! » parce que la Robe Magique de Mio était très révélatrice au niveau de la poitrine qui était pressée contre lui, Kazuki, embarrassé, avait spontanément prononcé des paroles de résistance.

Mio avait fait un visage un peu boudeur. « Quoi !? J’ai bien surveillé notre environnement, et après ça, j’ai pris des mesures, tu sais. *Bee* ~, » déclara-t-elle en tirant la langue à la fin.

Tout en s’accrochant à son bras, Mio avait amené son visage près de Kazuki et elle l’avait approché très proche avec sa langue. Même si l’expression de Mio était celle de l’impertinence, Kazuki était étrangement conscient des lèvres de Mio près de sa joue.

À ce moment-là, un son retentit du buisson devant eux, et un nouveau groupe de slime vint les attaquer tous les deux. Mio qui venait de dire qu’elle avait déjà observé correctement la région environnante avait rapidement réagi et elle se replaça correctement avant de retourner vers l’arrière de Kazuki — l’épéiste protégeait l’Invocateur selon la formation de la Terre et du Ciel.

« Barrett ! »

« Mur de Feu ! »

Le mur de flamme venant de l’avant-garde, Kazuki, et le projectile de feu de l’arrière-garde, Mio, avaient réduit en cendres le groupe de slime qui s’entrelaçait. — Non, attends un peu. Qu’est-ce que c’était que ça !? Se demanda Kazuki.

Un slime pourpre était sorti depuis l’intérieur des flammes... Était-il résistant à la chaleur ?

D’une manière ou d’une autre, cette bête démoniaque de type slime semblait avoir son propre attribut basé sur sa couleur.

Kazuki avait immédiatement sauté vers la créature et il avait tranché le slime qui dégageait progressivement de la chaleur tout autour de lui. En raison de la frappe, le slime s’était éparpillé en morceaux. Cependant, les différents fragments s’étaient mis à glisser devant Kazuki.

« Merde ! » déclara Kazuki.

« Kyaaaaa ! Qu’est-ce que c’est que ça ? » cria Mio.

Le slime dispersé était devenu d’un coup une gerbe de mucus rouge qui avait plu sans cesse sur Mio.

Agitée, Mio essaya de dégager le mucus qui tombait sur son corps et sa Robe Magique. Cependant, la robe déjà révélatrice avait immédiatement commencé à fondre là où le mucus visqueux était entré en contact.

« Pas possible ! Les vêtements fondent ! » cria Mio.

— Si la Robe Magique qui facilitait le chant des sorts n’était pas présente, le potentiel de combat de l’Invocateur serait réduit de moitié.

Parce que la Robe Magique avait été créée par le Pouvoir Magique, elle pouvait être régénérée si l’utilisateur demandait à la Diva de la réparer, mais... pour Mio, ce n’était tout simplement pas possible. Elle s’était accroupie pour essayer de cacher sa peau exposée.

Et depuis le marais se trouvant derrière Mio qui était actuellement accroupie — les formes cylindriques de tentacules surgissaient.

Il s’agissait d’une bête démoniaque différente des slimes qui venait d’apparaître ! Attendait-elle une opportunité comme celle qui vient de se présenter avant de frapper ?

Elles n’étaient que des bêtes démoniaques, et pourtant elles arrivaient parfaitement à faire correspondre leurs actions afin de pouvoir effectuer des attaques combinées.

Les tentacules visqueux enchevêtrèrent une Mio qui était pour ainsi dire totalement nue.

Comme les pétales des fleurs s’épanouissant, les tentacules s’enroulaient et tirèrent les membres de Mio, exposaient ce qui devrait être caché. Le visage de la fille avait rougi d’un rouge vif provenant d’une incroyable honte.

« Pas possible, ne regarde pas, Kazuki ! Je vais faire quelque chose toute seule, alors ne viens pas ici !! » Mio avait crié sur Kazuki d’une voix paniquée et emplie de honte alors qu’il se déplaçait pour l’aider.

Cependant, une ombre flottait à la surface de l’eau boueuse. Le véritable corps du propriétaire des tentacules était sur le point de faire surface.

« Est-ce le moment de dire ce genre de choses !? Tu vas être mangée par elle ! » cria Kazuki.

Kazuki avait dégainé son arme en utilisant sa technique d’Iai et il avait ainsi coupé les tentacules en une seule frappe. Quel genre de créature aquatique se cachait-elle à l’intérieur du marais ? Ils ne le savaient pas encore, mais il pouvait facilement couper les tentacules bien plus efficacement que face aux slimes.

Tandis que Mio tombait au sol après que les tentacules soient sectionnés, Kazuki l’attrapa et la porta comme une princesse.

 

 

Mais le problème était que, actuellement, ils n’avaient aucun moyen de vaincre le slime rouge.

La mission était de vaincre les bêtes démoniaques, mais s’ils ne s’échappaient pas d’ici d’une manière ou d’une autre... !

« ... Le Néant des temps anciens, le Vide qui réside à l’intérieur de ce cœur, devient un souffle glacial. Le silence ruisselant du rejet, du gel du silence, et du vent glaciaire ! » déclara une voix féminine proche d’eux.

Un vent froid s’était mis à souffler d’à côté de Kazuki. Il s’agissait du souffle d’une sirène. Le slime rouge qui l’avait agressé avait été gelé en un clin d’œil par le vent. — une Magie d’Invocation de l’Attribut du Froid !

« Hiakari-san !? ... Merci ! Alors vous êtes venue nous sauver ! » déclara Kazuki.

En se retournant, il y avait leur camarade de classe mystique vêtue d’une Robe Magique qui ressemblait à un justaucorps blanc. Koyuki Hiakari se tenait là sans une once d’expression.

Son attitude à l’égard de Kazuki était très distante, identique à ses oreilles pointues qui étaient la caractéristique d’une elfe.

« Quand je pense que nous avons reçu la même quête par hasard... il s’agit d’une vision totalement honteuse, n’est-ce pas ? Vous n’êtes qu’un obstacle si vous ne pouvez pas déjà plus vous battre, alors si vous rentriez chez vous à la place, » déclara-t-elle froidement.

Après que son regard soit brièvement tombé sur une Mio nue, Koyuki tourna brusquement le dos à Kazuki.

« ... Hiakari-san, faites attention aux slimes bleus ! » déclara Kazuki.

Comme les slimes rouges qui rayonnaient de chaleur, les slimes bleus rayonnaient d’un air froid.

C’est pourquoi il n’y avait aucun doute que les slimes bleus avaient une forte résistance au froid.

Les oreilles de Koyuki se tortillèrent en entendant l’avertissement de Kazuki, mais sans même jeter un coup d’œil en arrière, sa silhouette avait disparu entre les arbres étranges qui poussaient sans harmonie à l’intérieur de cette Terre Hantée.

« ... Alors pas le choix. Mio, retournons à l’académie pour le moment, » déclara Kazuki.

Kazuki avait parlé avec Mio alors qu’elle s’accrochait à son bras. Tout cela était la responsabilité de l’épéiste parce qu’il ne pouvait pas protéger l’arrière-garde.

« ... Kazu-niii, » déclara la voix douce et langoureuse de sa partenaire alors qu’elle était portée nue dans les bras de Kazuki.

« Mio ? Maintenant que j’y pense, est-ce que tu vas bien après avoir été attaquée par un slime de cette manière ? » demanda Kazuki.

« Kazu-nii... ma poitrine est toute chaude. Mon corps, ma poitrine et mon estomac ressentent des fourmillements intenses..., » déclara Mio.

Mio avait serré Kazuki dans ses bras. Son état semblait vraiment très étrange.

Sans savoir où regarder, Kazuki avait jeté un coup d’œil au visage de Mio. Son visage était rouge comme si elle avait un rhume, et ses yeux étaient enivrés comme s’ils voyaient des hallucinations. Pour couronner le tout, sa respiration rugueuse et haletante s’échappait de ses lèvres entrouvertes.

... Est-ce peut-être à cause du liquide chaud d’avant ! Se demanda-t-il.

Ce liquide avait fait fondre la Robe Magique. Les Robes Magiques avaient été créées à partir de Pouvoir Magique, c’est-à-dire la force de la volonté de son utilisateur. Si cela a été fondu alors — ce liquide était un poison qui allait influencer l’esprit !

Non, attends ! Plutôt qu’un poison, ce liquide devrait être... une sorte de saké et d’aphrodisiaque combiné..., pensa Kazuki.

« Kazu-nii... Je t’aime ! Je t’aime. Je t’aime, je t’aime tellement ! Serre-moi encore plus fort dans tes bras ! » déclara Mio.

Des marques de cœur s’éparpillaient dans les airs, et Mio poussait avec force ses seins nus contre lui alors que ses jambes s’enroulaient autour de lui pour l’empêcher de fuir au loin. Un doux parfum ressemblant au lait dérivait dans l’air. Ses soupirs frappant le cou de Kazuki étaient chauds et ressemblaient à ceux d’une amoureuse.

C’est mauvais. Cette situation est très mauvaise ! ... Si nous ne fuyons pas à un endroit où il n’y a pas de bêtes démoniaques et de personnes, alors... ! pensa Kazuki.

Sa santé mentale devrait revenir dans peu de temps, et ensuite elle pourrait réformer sa Robe Magique.

... Si je ne conserve pas mon raisonnement jusqu’à ce moment-là, dans cette situation étrange, avec Mio, je vais... !

« Je suis l’épéiste du style Hayashizaki ! Il n’est pas question que je perde face à ce genre de tentation !? » s’écria Kazuki.

En criant « UOOOOOOOOOOOO! » Kazuki avait couru à travers la forêt en transportant le corps sans force de Mio.

***

Partie 2

Revenons trois heures avant — .

« Voyager dans un train comme celui-ci, c’est un peu comme une excursion à deux, n’est-ce pas ? » déclara Mio.

Kazuki et Mio, tous deux en uniforme, s’étaient assis côte à côte à l’intérieur du train magique.

« Ne te détends pas trop, d’accord ? La quête comprendra de vrais combats, tu sais, » déclara Kazuki.

Kazuki avait fait une expression amère destinée à sa partenaire qui n’était pas du tout nerveuse lors de leur première quête.

Bien qu’ayant dit cela, ce n’était pas comme si Kazuki n’avait pas compris ce que Mio avait entendu par là. Aujourd’hui, il s’agissait du début de la « Golden Week » (période de vacance au Japon), et cela faisait un mois depuis son inscription. La brise agréablement chaude de la fin de la saison printanière se répandait par la fenêtre, soufflant à plusieurs reprises sur leur nuque.

« Kazuki, ne devrais-tu pas aussi partager cette humeur ? Tu t’es réveillé tôt ce matin et tu as fait des onigiri. Quels sont les ingrédients ? » demanda Mio.

« Il s’agit simplement d’une précaution au cas où la quête prendrait beaucoup de temps, est-ce que tu t’en rends compte !? J’ai mis du thon en conserve et œufs de saumon salés, » répondit-il finalement sous l’insistance de Mio.

« Mon plat préféré de l’ancien temps. Alors tu t’en souviens ! » déclara Mio.

Le visage de Mio débordait d’un sourire alors qu’une marque de cœur volait vers Kazuki.

Ce cœur avait été aspiré dans la Robe Magique de Kazuki, l’Anneau de Salomon.

Cet anneau recevait les changements dans les niveaux d’affection des autres personnes et il avait la capacité de les mesurer avec des valeurs numériques.

En l’espace d’un mois depuis sa rencontre avec son ancienne amie d’enfance, son niveau d’affection avait énormément augmenté.

Après ça, Mio regarda sans cesse autour d’elle afin de vérifier qu’il n’y avait pas d’autres passagers à côté d’eux.

« Kazu-nii, réveille-moi quand on arrivera..., » déclara Mio.

Après avoir dit ça, Mio s’approcha de lui et elle pencha sa tête contre l’épaule de Kazuki.

« As-tu l’intention de dormir avant de te battre ? » Comme prévu, Kazuki avait été surpris par la manière d’agir de Mio.

« C’est bon, je ne dors pas vraiment. Je veux juste faire ça..., » tout en disant cela, Mio serra la main de Kazuki en entrelaçant leurs doigts.

Alors que les vibrations du mouvement du train affectaient leurs corps, Kazuki était resté silencieux tout en ressentant la chaleur venant du corps de Mio.

L’humanité avait obtenu le pouvoir de la magie et avait rencontré les résidents d’une dimension parallèle qui avaient été appelés les Divas.

— Par la suite, une flambée de phénomène appelé « Zone de Malice Extraordinaire » (ou Cancer pour faire court) s’était produite.

À partir de ces zones, déchirant le monde, le pouvoir magique du monde parallèle, l’Astrum, s’était répandu. Le pouvoir magique ainsi déversé dans notre monde avait transformé ce qui s’y trouvait en bêtes démoniques et esprits. Les bêtes démoniques avaient attaqué les humains. Les terres environnantes de là où les bêtes démoniques s’étaient rassemblées avaient été polluées par leur pouvoir magique et étaient devenues la terre des bêtes démoniques où les humains ne pouvaient plus espérer vivre — une Terre Hantée.

L’organisation de défense qui protégeait l’ordre public du Japon, l’Ordre des Chevaliers, possédait trois fonctions principales. La défense contre l’invasion d’un autre pays, la neutralisation des magiciens illégaux, et la destruction des bêtes démoniaques — ainsi que la libération des Terres Hantées.

En raison des fréquentes attaques terroristes contre l’Ordre des Chevaliers perpétrées par un groupe de magiciens illégaux appelés les Einherjars de Loki, dirigé par Loki de la mythologie nordique, l’Ordre des Chevaliers n’avait pas assez de mains pour accomplir son devoir initial.

Afin de compenser cela, l’académie de formation des chevaliers dans laquelle Kazuki Hayashizaki se trouvait — L’Académie Nationale des Chevaliers, Caryatid, avait donné le travail que l’Ordre des Chevaliers ne pouvait pas terminer aux étudiants sous la forme de quêtes.

Les étudiants avaient formé des groupes et avaient effectué ces quêtes à la place de l’Ordre des Chevaliers.

L’emplacement de la Terre Hantée était à quelques minutes à pied de la gare. Elle était entourée par une clôture, et les civils n’avaient pas le droit d’y entrer.

Les bêtes démoniaques attaquaient instinctivement les humains. Cependant, les bêtes démoniaques ne pouvaient pas sortir dans l’espace environnant qui n’avait pas été transformé en Terre Hantée. Ils avaient surtout pris des positions défensives et n’avaient attaqué que les humains qui avaient envahi leur territoire.

De plus, la Terre Hantée devenait la base de production de bêtes démoniaques. Mais le principal problème pour l’humanité était qu’en raison de ça, ces terres empiétaient encore plus sur la zone environnante à cause de la propagation des bêtes démoniaques qui, par leur présence en un trop grand nombre, étendait ladite zone.

Inévitablement, les personnes qui vivaient à l’origine dans la zone qui est devenue une Terre Hantée avaient dû être évacuées.

Ainsi, plus longtemps la Terre Hantée restait présente, et plus il serait difficile de contrôler la situation.

L’envoi de l’Ordre des Chevaliers avait ainsi donné la priorité aux zones urbaines, tandis que les Terres Hantées se trouvant dans les forêts et les montagnes avaient été facilement reportées à plus tard et elles avaient tendance à être distribuées comme quêtes pour les étudiants de l’Académie des Chevaliers.

Kazuki et Mio s’étaient dirigés vers la porte qui servait d’unique entrée pour la Terre Hantée. Un ancien chevalier montait la garde à la porte pour inspecter les personnes qui essayaient d’entrer dans la Terre Hantée.

« Nous avons été envoyés par l’Académie des Chevaliers et sommes venus ici pour une mission. Veuillez nous permettre d’entrer, » déclara Kazuki.

« ... Hehe, les gamins de l’académie, Hmm. De plus, vous n’êtes que deux, » le garde avait presté dans un chuchotement puis il avait commencé la procédure pour l’entrée de Kazuki et de Mio.

« Pourquoi l’Ordre des Chevaliers ne vient-il pas ici de lui-même ? Abandonnent-ils ceux qui vivent ici ? » demanda le vieux chevalier. « ... Alors je vais faire l’analyse, alors laissez votre pouvoir magique s’écouler dans votre Stigma jusqu’à ce qu’il brille. Hm ? Quel est ce Stigma ? »

Le garde avait mis sa main et avait scanné la lumière magique du Stigma à l’arrière de la main de Kazuki avec le dispositif d’analyse. Après ça, le Stigma de Mio avait également été scanné avant de jeter un coup d’œil à son cou.

Après ça, l’appareil avait comparé les données qui étaient arrivées du système de contrôle des quêtes de l’académie, et il avait confirmé que Kazuki et Mio étaient les personnes désignées pour une quête officielle.

« Vous n’êtes donc pas un simple épéiste. Vous êtes donc celui qui est devenu un sujet si brûlant il y a quelque temps, celui qui a reçu un Enigma alors qu’il était un homme. Bien que, comme prévu, votre pouvoir magique semble vraiment être faible par rapport à cette femme, hein. Ne vous surmenez pas jusqu’à vous retrouver dans une situation où nous aurions besoin d’appeler des renforts, d’accord ? » déclara-t-il.

Après avoir vu Kazuki et Mio, le garde s’était avancé dans un petit espace prévu dans l’un des poteaux de la porte.

Pendant ce temps, Mio avait tiré sa paupière vers le bas et avait sorti sa langue. « Qu’est-ce que c’est que de dire des choses comme “juste un étudiant” ou “juste un homme”, en nous ridiculisant ! Quand Kazuki et moi nous nous unissons, nous sommes inégalables ! À partir de maintenant, il s’agit du début de la légende de Mio et Kazuki !? »

« ... Mio, dire des choses comme “inégalable” ou “légende”, quel qu’en soit le sens, ne sonne aux oreilles que comme l’annonce d’un futur échec ! » s’exclama Kazuki.

« Pourquoi dis-tu des choses comme ça !? » s’exclama Mio.

Tout en avançant avec une Mio frappant Kazuki à plusieurs reprises, le paysage s’était progressivement transformé en des choses étranges et tordues. Avant ça, il s’agissait d’une route de campagne qui pouvait exister n’importe où, mais le décor s’était transformé en zones marécageuses remplies d’humidité, et la couleur des arbres environnants s’était transformée en couleurs vénéneuses. Les présences des bêtes démoniaques commençaient à se ressentir dans les environs.

... Et puis, trois heures plus tard, la prémonition de Kazuki était devenue une réalité dans toute sa splendeur.

***

Partie 3

Assise à côté de Kazuki alors qu’ils rentraient chez eux avec le train, Mio avait dans ses yeux de la honte tout en rougissant d’un rouge vif.

« ... Hé, qu’est-ce que tu as vu... ? » demanda-t-elle.

De quoi parle-t-elle ? Il devait s’agir de l’affaire avec le mucus et les tentacules de tout à l’heure, n’est-ce pas ? Se demanda Kazuki.

« Je jure que je n’ai pas vu grand-chose. Les tentacules emplissaient tout le champ de vision, » répondit-il.

« Après ça, j’ai été nue pendant un bon moment, non ? Bien que je ne m’en souvienne pas vraiment..., » déclara Mio.

« Après ça, je n’ai pas regardé ton corps. À ce moment-là, j’étais en plein milieu d’une bagarre si tu y penses, » répondit Kazuki.

« ... Alors Kazuki, après tout, tu ne t’intéresses vraiment pas à moi, n’est-ce pas ? » demanda Mio.

Mio avait fusillé du regard Kazuki avec des yeux boudeurs. Pourquoi est-ce devenu comme ça... ?

« En parlant de ça, qu’est-ce qui s’est passé avec toi ? » demanda-t-il.

Était-ce quelque chose comme un aphrodisiaque qui manipulait l’esprit, ou était-ce comme boire de l’alcool et ensuite perdre toute retenue et être joyeux comme un ivrogne — lequel était-ce ? Le visage de Mio était devenu de plus en plus rouge vif à cause de la question de Kazuki.

« Je ne me souviens pas, je ne me souviens pas ! Je ne me souviens de rien du tout ! » s’exclama Mio.

« Comme prévu, un groupe de deux personnes pourrait être trop difficile, » déclara Kazuki.

Kazuki avait changé de sujet, et Mio, décontenancée, avait levé la tête.

« Je ne veux pas. Je ne veux pas qu’une personne étrange vienne s’ajouter à mon groupe avec Kazuki !! » déclara Mio avec force.

« Mais... avec seulement nous deux, en ce moment, l’étendue de notre tactique est beaucoup trop limitée, » déclara Kazuki.

Comme étaient actuels Kazuki et Mio — ils ne pouvaient pas utiliser une magie d’attaque autre que celle de l’élément du feu. Et donc, comme aujourd’hui, s’ils rencontraient des ennemis qui résistaient aux flammes et à la chaleur, alors un dur combat serait inévitable.

Mais avec une expression emplie de résolution, Mio secoua la tête. « C’est bon ! Je... vais à coup sûr devenir encore plus forte !! Et ainsi, nous n’aurons jamais besoin d’autres personnes !! »

Kazuki avait le sentiment que ce n’était pas un problème qui pouvait être résolu simplement en devenant plus fort. Mais lorsque Mio avait saisi sa main et le fixa du tel regard, les yeux levés, Kazuki en perdit sa réplique et il n’avait donc plus rien dit.

... Cependant, si je pouvais utiliser beaucoup plus de magie, ce problème serait réglé, pensa-t-il.

La Diva de Kazuki — Lemegeton était une Diva unique qui avait le « Pouvoir du Roi » et cela lui donnait le contrôle les 72 Piliers de Salomon.

Ce pouvoir était la capacité d’utiliser les 10 magies caractéristiques appartenant aux autres Divas des 72 Piliers de Salomon. Contrairement aux Divas normales qui ne pouvaient utiliser que 10 variétés de magie, Lemegeton pouvait utiliser au maximum 720 types différents de magie. Le problème du manque de variété deviendrait insignifiant. C’était donc une existence extraordinaire.

Mais cette capacité était assortie de conditions. Si Kazuki ne pouvait pas faire tomber d’autres utilisatrices de Stigma amoureuses de lui, il ne pourrait pas utiliser cette capacité. Actuellement, Kazuki pouvait utiliser la même Magie d’Invocation du Phœnix qui avait un contrat avec Mio, parce qu’il avait été capable de faire tomber amoureux l’entrepreneur du Phœnix, Mio.

Il pouvait aussi utiliser deux des sorts d’invocation de Kaguya, mais... ils n’étaient pas vraiment utiles pour les quêtes.

Je veux devenir fort pour ainsi protéger Mio. Mais pour y arriver, avec une autre fille, il faudrait..., pensa Kazuki.

Inconsciemment, Kazuki avait libéré du pouvoir magique dans l’anneau de Salomon, et c’est alors que des symboles utilisant une lumière magique étaient arrivés devant ses yeux. Il s’agissait de tableau avec des niveaux de positivité des filles que lui seul pouvait voir et cela avait été projeté à cet instant pour lui.

Des graphiques qui s’étendaient horizontalement, comme si les différentes valeurs étaient en compétition devant les yeux, étaient également fournis avec un numéro pour indiquer la valeur actuelle.

Mio Amasaki — 124, Kaguya Otonashi — 75, Koyuki Hiakari — 46, Hikaru Hoshikaze — 39

En ce moment, Mio restait immobile et silencieuse, et après un moment, le train magique s’arrêta à la gare devant l’académie des chevaliers.

— Et ainsi, la première quête que ces deux personnes avaient affrontée pendant le Golden Week s’était terminée sans obtenir de résultat positif.

***

Partie 4

« Mio Amasaki tombera au Rang B si elle continue comme ça. »

Quand le premier jour d’école après la Golden Week s’était terminé, Kazuki avait été appelé dans la salle du personnel. Là, son professeur attitré, Liz Liza Westwood, avait prononcé tout à coup une phrase choquante.

« Hein ? » Liz Liza qui possédait une silhouette qui ressemblait à celle d’un enfant avait continué avec ses paroles sévères envers Kazuki, qui avait laissé échapper une voix inintelligente.

« Perdre face à un rang E comme vous était déjà fatal. Puis, après ça, elle a échoué à une quête, donc son évaluation a chuté drastiquement. Si elle continue comme ça, elle sera rétrogradée au Rang B, » déclara Liz Liza.

« S’il vous plaît, attendez une seconde ! Certes, elle n’a pas encore démontré de résultats, mais il est évident que sa vraie puissance est l’une des meilleures par rapport à son environnement, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Il y a aussi d’autres étudiants qui ont connu une croissance remarquable. Les chances doivent être égales, » déclara Liz Liza.

Les étudiantes de première année qui avaient été évaluées comme Rang A à l’académie pouvaient rester dans le dortoir dédié au conseil des étudiants, la Manoir des Sorcières, comme un privilège. Là, elles pouvaient recevoir une initiation à la magie des Senpais du Conseil des Étudiants.

Être rétrogradé du Rang A au Rang B signifiait l’expulsion du Manoir des Sorcières.

Kazuki était de Rang E, mais en raison des circonstances spéciales d’avoir fait un contrat avec une mystérieuse Diva, il pouvait vivre dans la Manoir des Sorcières pour que la présidente du Conseil des Étudiants puisse le protéger (tout en le surveillant).

Mio ne serait plus au Manoir des Sorcières, même s’ils s’entendaient à nouveau comme autrefois.

« En ce moment, avec Loki qui agit violemment, la situation est que les étudiants doivent terminer rapidement leurs quêtes. Une capacité réelle qui ne peut produire aucun résultat ne peut être évaluée. Même si elle est un Rang A, si elle se relâche, être rétrogradée pourrait la réveiller, » déclara Liz Liza.

Loki attaquait les branches de l’Ordre des Chevaliers dans tout le pays tous les deux ou trois jours, mais avant qu’une véritable contre-attaque ne commence, ils se battaient peu et s’échappaient immédiatement. C’était comme s’ils ridiculisaient leurs adversaires.

Il semblerait qu’il n’y avait encore rien eu qui avait causé des morts, mais c’était devenu si important que l’Ordre des Chevaliers devait être constamment vigilant contre les attaques. En même temps, l’enquête sur la cachette de Loki devait également être menée.

Ainsi, les devoirs négligés par les chevaliers étaient distribués aux élèves en tant que quêtes.

À l’origine, le système de quête était destiné à l’apprentissage personnel des élèves, mais dans la situation d’urgence actuelle, ils étaient vraiment considérés comme un potentiel de guerre précieux.

Parce qu’il y avait une forte opposition de la société concernant la coercition des étudiants dans la bataille réelle, les quêtes même maintenant étaient formellement une classe pratique que les étudiants acceptaient volontairement, mais — les étudiants de Rang A comme Mio étaient constamment sous d’énormes pressions et attentes pour produire des résultats.

« ... Mais Mio ne se relâche pas du tout ! » déclara-t-il.

Tous les matins depuis qu’elle était en groupe avec Kazuki, Mio s’entraînait à la magie tout en le lui cachant, mais Kazuki, qui était très sensible à toute flambée de pouvoir magique, le remarqua immédiatement.

« C’est parce qu’un rang E comme moi l’a traînée vers le bas, » déclara Kazuki.

« Pff, mes yeux ne sont pas si aveugles que je pense toujours que votre vraie capacité est la même que votre rang actuel, » déclara Liz Liza.

« ... Pourquoi n’a-t-on pas parlé de cette affaire à la personne elle-même, mais à moi ? » demanda Kazuki.

« Vous êtes tous les deux dans un groupe à deux, n’est-ce pas ? Si vous pensez que l’évaluation de cette fille n’est pas méritée, vous devez alors soutenir votre coéquipière, » déclara Liz Liza.

Si je peux la soutenir, je veux le faire. Je veux vraiment le faire, mais pour que ça arrive..., pensa-t-il.

« Le moyen le plus rapide et le plus facile pour moi est d’ajouter Koyuki Hiakari à votre groupe, j’ai aussi pensé que si vous pouvez utiliser cette chance pour vous rapprocher d’elle, alors ce sera deux oiseaux d’une pierre, » déclara Liz Liza.

Une lueur de lumière était apparue dans les yeux de Liz Liza. Elle connaissait aussi les caractéristiques particulières de Leme.

C’est peut-être pour ça qu’elle m’a appelé ici, pensa-t-il.

« ... Ni Mio ni Hiakari-san n’accepteront de former un groupe ensemble, » déclara Kazuki.

« Fuhn, il est évident que votre sens du danger n’est pas suffisant pour que vous soyez si pointilleux à ce sujet... D’ailleurs, c’est un sujet complètement différent, mais dans le cas où vous deviendriez ami avec une magicienne qui a un contrat avec une Diva autre que les 72 Piliers de Salomon, que se passerait-il ? Pouvez-vous aussi accéder à la capacité de cette Diva ? » Liz Liza avait posé une question sur un sujet qui n’avait vraiment aucun rapport avec le sujet jusqu’à présent.

Lemegeton s’était matérialisée à côté de Kazuki.

Il s’agissait d’une petite fille complètement nue la première fois qu’elle était apparue devant Kazuki, mais à mesure que son pouvoir était revenu petit à petit, sa stature avait déjà atteint la taille d’une élève du primaire, et une tunique d’une seule pièce avait couvert son corps.

Leme retrouvait son pouvoir grâce aux relations plus amicales de Kazuki avec diverses filles, et sa forme originale revenait lentement. C’était une surprise de voir sous quelle forme elle se présentait à l’origine comme une Diva.

« Avec les Divas autres que les 72 Piliers de Salomon, tant que l’autre partie a la volonté de coopérer avec Leme, alors Leme peut utiliser la magie caractéristique de cette Diva que tu connais... Cependant, c’est un cas très rare pour de telles Divas d’autres mythologies de coopérer avec Leme. Fondamentalement, les relations entre les mythologies vont à l’encontre les unes des autres, » déclara Leme.

« Hmm, vraiment ? » demanda Liz Liza.

En regardant vers le bas, Liz Liza chuchota : « Est-ce qu’il vaut la peine de tester ce... ? »

Des tests ? ... Au Japon, il était illégal de passer des contrats avec d’autres Divas que les 72 Piliers de Salomon. Il ne devrait y avoir aucune chance de s’entendre avec des magiciens illégaux, mais...

« Compris. Vous pouvez maintenant vous en aller, » déclara Liz Liza qui agita la main comme si elle chassait Kazuki.

Une personne inattendue attendait Kazuki quand il était sorti de la salle des professeurs.

« Kazuki, avez-vous foiré quelque chose qui vous a obligé à être appelé par Sensei ? ... mugu, » demanda la jeune femme qui était dehors.

En raison de sa petite taille, Kazuki ne l’avait pas vue, et le visage de ce personnage était entré en collision avec la poitrine de Kazuki et avait laissé échapper un son « mugu ». Même si ce genre de voix était encore dit froidement...

« Hiakari-san !? ... Est-ce que ça va ? » demanda Kazuki.

Kazuki avait soutenu l’épaule de la fille en panique, bien que la fille ait dit « je vais bien » et lui ait serré la main.

« Mais en plus, n’ignorez pas ma question. Pourquoi vous a-t-on appelé ? » demanda Koyuki.

« Aaaa — c’était... À cause de la quête ratée d’hier, Liz Liza-sensei est venue nous avertir que si notre évaluation continue de décliner ainsi, ce sera un sérieux problème. C’est parce que je suis un Rang E, » répondit Kazuki.

Kazuki expliqua immédiatement tout en évitant l’affaire de Mio. L’expression de « Hmm » de Koyuki devint raide en entendant cela.

« ... C’est déraisonnable, n’est-ce pas ? Kazuki, vous avez gagné en duel contre un Rang A, donc échouer une seule fois à une quête ne devrait pas faire chuter votre évaluation, » déclara Koyuki.

« Hiakari-san, vous inquiétiez-vous pour mon problème ? » demanda-t-il.

Alors que Kazuki avait commencé à se diriger vers le manoir des sorcières, la jeune fille avait également marché à ses côtés.

« Ce n’est pas ça. Ce n’est pas de l’inquiétude ou quoi que ce soit d’autre. Je me fiche de ce qui vous arrive. C’est juste que je voulais vous remercier là où il n’y a personne d’autre... Si ce n’est pas maintenant, que ce soit Amasaki-san, ou la présidente, ou la petite sœur, quelqu’un sera avec vous, » déclara Koyuki.

La fille avait dit merci et avait baissé la tête.

« ... Par hasard, s’agit-il de l’attribut du slime pendant la quête d’hier ? » demanda Kazuki.

« Oui. Grâce à cela, j’ai pu mener à bien ma quête. Sans vos conseils, j’aurais perdu mon sang-froid quand j’ai découvert la résistance au froid du slime bleu et je serais peut-être tombée dans une impasse, » déclara Koyuki.

La quête d’hier consistait à empêcher l’empiétement du terrain hanté dans la forêt de l’ouest de Tokyo.

Koyuki avait anéanti toutes les bêtes démoniaques qui vivaient dans cette Terre Hantée — cela n’avait pas eu lieu en totalité, mais il semblerait que l’extermination d’une zone des bêtes démoniaques et la libération de la zone partie par partie étaient déjà considérées comme un succès.

S’il n’y avait pas de bêtes démoniaques dans la Terre Hantée, le terrain redeviendrait ce qu’il était à l’origine. Les plantes vénéneuses poussaient en quantité et cette Terre Hantée devenait ainsi automatiquement marécageuse, mais si les bêtes démoniaques avaient toutes disparu, elle devrait retourner à la forêt originelle.

« Mais Hiakari-san, comment avez-vous vaincu le slime qui avait une forte résistance contre la glace avec vos Magies d’Invocation ? » demanda Kazuki.

« Ma Diva sous contrat, Vepar, règne sur le froid et l’eau. Je l’ai étouffé à mort à l’aide de la magie de l’eau, » répondit Koyuki.

« ... Hein ? Les slimes ont-ils besoin de respirer ? Est-ce qu’il y avait de la mousse dans l’eau ? » demanda Kazuki.

« Je l’ai testé alors que j’étais emplie de doute... mais il est mort. Je ne pense pas qu’il avait un organe pour respirer comme une bouche ou un poumon, alors peut-être qu’il respire en utilisant la surface de la cellule. Et puis c’était une chose vivante qui résidait sur la terre ferme, alors j’ai pensé qu’il n’avait pas de structure pour prendre l’oxygène de l’eau. Comme un ver de terre qui peut respirer à travers sa peau à l’intérieur de la terre, mais qui meurt par suffocation sur l’asphalte, » déclara Koyuki.

Si vous y pensez, tant que c’était un être vivant, sauf dans quelques cas, il devrait avoir besoin d’oxygène pour toute activité. Même si les bêtes démoniaques étaient les résidents d’un monde fantastique, il y avait beaucoup de choses qui avaient le même fonctionnement que le monde réel, comme des dragons qui ressemblaient beaucoup à un lézard.

L’écologie et les traits de caractère des bêtes démoniaques n’étaient pas encore parfaitement compris.

Mais lorsque nous effectuerons des quêtes à partir de maintenant, il n’y a aucun doute que nous aurions besoin d’observer calmement les bêtes démoniaques inconnues et d’expérimenter avec divers éléments, de la magie et des styles de combats, pensa-t-il. Mio et moi ne pouvions pas faire ça — la fille devant moi le pouvait.

« ... À ce propos Hiakari-san, voulez-vous vous joindre à nous ? » demanda Kazuki.

Koyuki plissa ses sourcils de façon maussade vers la proposition de Kazuki.

« Parce que vous avez échoué dans votre quête et que vous êtes tombé dans le pétrin, vous voulez que je vous aide ? » demanda Koyuki.

« Désolé, mais franchement, je suis faible. De plus, cette fois-ci, Hiakari-san, cela s’est bien passé pour vous, mais quand même, c’est dangereux d’y aller seul. Je pense que c’est mieux de faire équipe avec quelqu’un même si ce n’est pas avec nous, » déclara Kazuki.

« Faible ? Vous n’êtes pas faible. N’est-ce pas plutôt Amasaki-san, qui a perdu dans un duel contre vous, qui est faible ? Par hasard... cette fille ne sera-t-elle pas prochainement rétrogradée au Rang B si cela continue ? » Koyuki avait pris une grande respiration et elle parla, ce qui fit sursauter Kazuki, comme si elle avait vu juste.

« Je pense que si je me joins à vous deux parce que c’est vous qui êtes en danger, alors Amasaki-san pourra l’accepter, mais si c’est parce qu’elle est elle-même en danger, alors... Je pense qu’elle le rejettera catégoriquement, et vous le savez. Elle a beaucoup de fierté, et elle me déteste aussi, » déclara Koyuki.

« Il est certain que cette fille a beaucoup de fierté, mais... elle ne vous déteste pas, vous savez, », déclara Kazuki.

« Mais elle me déteste vraiment. Elle s’oppose à moi dans chaque chose, » déclara Koyuki.

« Ce n’est pas ça, Mio a dit : “Je ne veux pas qu’un type étrange vienne s’ajouter à notre groupe !” Bref, si ce n’est pas une personne étrange, c’est tout à fait correct de les ajouter au groupe, et puisque Hiakari-san, vous n’êtes pas une personne étrange, ce n’est pas grave ! » déclara Kazuki.

« ... Qu’est-ce que c’était que ça ? Cette logique que vous avez donnée, c’était vraiment pousser. Je suis une fille très étrange, » déclara Koyuki.

« Hiakari-san, vous n’êtes pas du tout quelqu’un d’étrange. Vous êtes une personne extrêmement gentille, n’est-ce pas ? Quand on s’est moqué de moi pendant l’introduction de la classe parce que j’ai dit que ma compétence spéciale était le maniement de l’épée, vous avez dit que l’épée n’était pas sans valeur et vous m’avez encouragé. Ces quelques mots m’ont vraiment sauvé. Même quand j’étais sans amis dans la classe, vous étiez la seule à être impartiale à mon égard. Vous êtes une fille juste et vous détestez la discrimination et l’intimidation. Je ressens du respect pour cette gentillesse et cette force, » déclara Kazuki.

« Qu’est-ce que vous voulez dire... ? » demanda Koyuki.

Le visage sans expression de Koyuki était devenu raide, et Kazuki avait commencé à parler avec passion tout en serrant son poing.

« En outre, vous avez aussi un jugement calme, et il y a déjà eu de nombreuses fois où Hiakari-san, vous m’avez sauvé d’une situation difficile. Gentille, forte et cool, il n’y a aucune chance qu’une fille aussi fiable existe, » déclara Kazuki.

« C’est... ma seule valeur implique des batailles magiques, voilà pourquoi..., » commença Koyuki.

« Hiakari-san, vous êtes trop humble pour dire ce genre de choses si vite. Mais chaque fois que je faisais des travaux ménagers, Hiakari-san, vous m’avez regardé patiemment et vous m’avez dit “Merci” avec franchise. Et cela même si vous n’avez pas aimé quand je vous ai invités à faire le ménage ensemble. Pour moi, chaque fois que je faisais un peu de ménage, je pensais que je voulais voir le plaisir que cela vous ferait, Hiakari-san. Vous agissez avec une attitude froide, mais en vérité vous êtes une personne chaleureuse, » déclara Kazuki.

« C’est à cause de mon incompétence que je vous ai donné du fil à retordre, alors..., » Koyuki avait rougi tout en regardant vers le bas. Une marque de cœur était sortie de sa poitrine.

« ... Certes, Hiakari-san, vous n’êtes pas sociable, alors il y a peut-être des malentendus avec les gens qui vous entourent. Mais je n’oublie absolument pas vos charmes, Hiakari-san ! Si Mio ne remarque pas votre charme, alors je continuerai à lui parler pour lui faire comprendre à quel point vous êtes une bonne personne ! Bon sang, Hiakari-san, je vais immédiatement commencer la campagne pour montrer votre charme à partir de maintenant !! » déclara Kazuki.

« S’il... S’il vous plaît, arrêtez. Ne faites pas campagne comme ça ! » demanda Koyuki.

Koyuki avait saisi et avait tiré sur la manche de Kazuki et sa voix s’éleva en intensité, ce qui était inhabituel pour elle. Une petite marque de crâne qui ressemble à un crâne flottait hors de sa poitrine. C’était une preuve que son niveau de positivité avait un peu baissé.

Koyuki avait relâché un « haa » en un long souffle, et avait dit : « Quelle personne vous êtes ! Personne n’y peut rien, hein ? »

« Êtes-vous un idiot ? Si vous disiez ça à Amasaki-san, vous rendez-vous compte que cela aurait l’effet contraire ? » déclara Koyuki.

« Pourquoi ? Je pensais que Mio comprendrait votre charme, Hiakari-san, » déclara Kazuki.

« Elle ne voudrait pas entendre ce genre de choses de votre bouche... vous êtes vraiment une personne qui ne comprenez pas le cœur d’une fille. D’une certaine façon, ça me met en colère..., » déclara Koyuki.

Entre-temps, ils étaient arrivés au manoir des sorcières et s’étaient arrêtés dans le jardin.

La porte s’était ouverte et Mio avait sorti du salon en courant.

« Kazuki ! Bienvenue à la maison, où es-tu allé tout à l’heure... ? Eh, Hiakari... ! » déclara Mio.

Quand elle remarqua Koyuki à côté de Kazuki, Mio s’arrêta rapidement et fixa Koyuki du regard.

Face à ce regard, d’une voix désintéressée, Koyuki annonça. « Mio Amasaki, je vous provoque en duel. »

***

Partie 5

Kazuki et Mio avaient été gelés à cause de ces paroles inattendues. Ils ne comprenaient pas ce que cela signifiait.

« Vous qui avez perdu un duel contre un rang E et exposé un comportement inesthétique et honteux pendant une quête, vous serez rétrogradé au Rang B si vous continuez ainsi. Si cela arrive, vous ne pourrez pas rester ici, » déclara Koyuki.

« J-Je serait de Rang B ! Et puis... de cet endroit..., » commença Mio.

« Hiakari-san ! Pourquoi dites-vous ça ? » demanda Kazuki.

Kazuki, dont le teint avait changé, avait insisté sur cette affaire, mais Koyuki avait soudainement regardé Kazuki en réponse.

« J’ai refusé votre invitation, car c’était gênant. C’est agaçant. En plus... D’ailleurs, si la personne elle-même n’a aucune capacité réelle et qu’elle est mise dans un rang approprié, n’est-ce pas pour son propre bien ? Une personne qui n’a pas de véritable force et qui n’arrête pas d’insister sur le fait qu’elle est de Rang A est inesthétique. Je donnerai donc le requiem à une telle personne, » annonça Koyuki à Mio, qui était encore sous le choc, avec un regard absolument figé.

« ... Mio Amasaki. Si vous perdez contre moi, vous serez immédiatement rétrogradé au Rang B. Alors, accepterez-vous mon duel ? ... Ça ne me dérange pas même si vous tournez la queue et courez au loin, » déclara Koyuki.

En un éclair, l’expression orgueilleuse de Mio était devenue rouge de rage.

« Franchement... Il n’y a aucune chance que je m’enfuie, n’est-ce pas !? Avant ça, c’était Kazuki de Rang E qui m’a défié en duel, et maintenant c’est vous qui me défiez... Allons-y ! » déclara Mio.

Loin de vouloir s’enfuir, Mio avait pointé du doigt Koyuki avec ses deux queues de cheval qui tremblaient.

« Je vous achèverai rapidement et facilement, et je prouverai que je suis un Rang A approprié, c’est sûr !! » déclara Mio.

Certainement, si Mio combattait en égal à égal contre Koyuki dont le rang était A, Mio pourrait être en mesure de prouver que la rétrogradation au Rang B n’était pas appropriée pour elle. Cependant...

« S’il te plaît, attends, calme-toi ! Si tu perds, tu ne pourras pas rester ici, tu sais !? » s’écria Kazuki.

« La ferme, Kazuki ! » cria Mio.

« ... Alors, attendez dehors, s’il vous plaît. J’appellerai nos Senpai et Sensei pour qu’elles deviennent les témoins nécessaires pour le duel, » déclara Koyuki.

Koyuki passa à côté de Mio, dont le sang lui était monté à la tête, et elle monta les escaliers.

« ... Kaguya-senpai, pourquoi avez-vous validé ce genre de duel ? » demanda Kazuki.

Les élèves de l’Académie de Chevaliers pouvaient se livrer à des duels en présence du Conseil des Étudiants.

Un duel était une bataille simulée menée selon des règles de sécurité où si le pouvoir magique de l’autre était diminué jusqu’à zéro, les attaques étaient arrêtées. Le président du Conseil des Étudiants devait être demandé pour l’exécution du duel.

La présidente du conseil des étudiants de Division Magie — Kaguya-senpai, si c’était elle, je pensais qu’elle arrêterait cette dispute, pensa-t-il.

« Hmm... parce que quand j’ai entendu les circonstances, j’ai pensé que c’était la meilleure des choses à faire, » répondit Kaguya.

« Donc vous pensez que le principe de la force pour décider du bien et du mal est la meilleure des choses... n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

Fondamentalement, Kaguya est gentille, mais elle a aussi un aspect où elle est une personne avec un principe strict de force, pensa-t-il.

« Ce n’est pas ça... Maa, voyons ce qui va se passer, OK ? Allez, que cela commence, » déclara Kaguya.

Kaguya avait pointé du doigt vers le centre du sol. Là-bas, Mio et Koyuki se faisaient face, à une distance de 50 mètres l’une de l’autre selon la coutume. L’arbitre qui se tenait entre eux était Hoshikaze.

Kazuki, Liz Liza, et d’autres étaient présents dans les sièges invités qui entouraient l’arène.

« ... Mio Amasaki a pris sa décision. Mais pour montrer si elle a la force d’un Rang A ou pas, c’est certainement la situation la plus facile pour le démontrer, » déclara Kaguya.

Comme ce duel avait été exécuté si soudainement, il n’y avait pas d’autres étudiants curieux qui regardaient.

« Shem ha-Mephorash je connais votre nom... Votre nom est Phoenix... À savoir un poète, alors, transformez-vous en magicien ! Oiseau poétique jouant avec la logique avec sa douce langue, montrez votre force en accord avec ma vie ! » déclara Mio.

« Shem ha-Mephorash je connais votre nom... Votre nom est Vepar... Une sirène chantante qui transmet des pensées glacées, versant des gouttes de larmes de tristesse dans ce monde, » déclara Koyuki.

Les deux filles avaient exécuté leur Connexion avec l’Astrum en même temps. Mio était enveloppée d’une lumière d’un pouvoir magique de couleur orange pendant que les stigmas d’ailes flottaient sur son dos. Sa silhouette avait matérialisé une Robe Magique rouge.

Koyuki avait émis une lumière bleue tandis que des stigmas en forme d’écailles flottaient sur ses deux cuisses, et alors que son corps était enveloppé dans une Robe Magique blanche. Kazuki avait le souffle coupé, il était instinctivement impressionné par les silhouettes des deux filles qui se faisaient face.

— Un Duel entre possesseurs de Stigma. En y réfléchissant, c’était la première fois que Kazuki regardait ce genre de choses.

Leurs spécialités respectives étaient la magie du feu utilisée par Mio et la magie de la glace utilisée par Koyuki.

« Alors... Commencez ! » Avec ce cri, Hoshikaze avait déclenché le début du duel.

Mio et Koyuki émirent en même temps la lumière de leur pouvoir magique et elles commencèrent à chanter un sort.

Celle qui avait terminé son chant en premier avait été Koyuki. Un avatar de sirène flottait sur son dos.

« Vent Glacial ! » déclara Koyuki.

Des souffles de vents froids se propagèrent sur une distance de cinquante mètres. Mio qui se concentrait sur le chant de son sort ne pouvait pas se défendre contre cela, mais son pouvoir magique défensif protégeait son corps face à ce froid.

Le pouvoir magique défensif — le corps ne pouvait pas être affecté avec des blessures, mais en échange, une grande quantité de pouvoir magique était épuisée.

Cependant, la concentration de Mio n’avait pas été interrompue, et elle avait riposté avec sa magie un instant plus tard.

« ... Barrett !! » cria Mio.

Cette fois-ci, Koyuki avait été touchée par le projectile de flammes bien connu. La lumière bleue du pouvoir magique défensif se répandit également tout autour de Koyuki.

« Tout d’abord, nous avons confirmé la vitesse de chant de l’autre à l’aide d’un sort offensif de leur Magie d’Invocation de niveau 1. Si c’était des épéistes, alors c’est comme confirmer la portée de l’autre... Le combat commencera ici, » chuchota Kaguya se tenant à côté de Kazuki.

Koyuki avait été plus rapide en chantant son sort — En d’autres termes, celle qui avait encaissé était Mio.

« Kuh. ... Brûlez tout ce qui a été touché... Il n’y a personne sur qui compter, que la chaleur brûlante du déni surgit ! Armure Enflammée ! Auto-Combustion ! » déclara Mio.

Mio avait ainsi d’abord renforcé sa défense et avait chanté sa magie de défense. Tout son corps était recouvert d’une armure de flammes.

Pour activer un sort, le magicien devait d’abord demander le phénomène magique à la Diva dans Astrum en utilisant une « déclaration impérative » ou « Planification ».

Parce que la cible de la magie de défense comme Auto-Combustion était leur propre corps, le temps nécessaire pour transmettre la désignation des coordonnées à la Diva pouvait être omis, donc, le sort pouvait être invoqué rapidement.

« ... Protection divine de la sirène, arrêter l’avance de l’ennemi haineux, accélérer l’avance de la personne désignée... Courez ô lame de glace ! Déplacements sur le terrain ! Grand Dance de la Patinoire ! »

 

 

Koyuki avait également fini de chanter son sort — un air froid commençait à se répandre sous le pied de la jeune fille et, en un clin d’œil, le sol avait été gelé. Mio avait essayé de bouger sans y faire attention et l’un de ses pieds avait glissé.

D’autre part, en utilisant de l’air froid, Koyuki avait créé des chaussures de glace avec des lames attachées sur ses deux pieds comme des chaussures de patinage, et elle avait accéléré et glissé sur la distance de cinquante mètres en un seul mouvement de ses jambes.

« Est-ce que Hiakari-san a l’intention d’aller dans un combat rapproché ? » demanda Kazuki.

Comme on pouvait s’y attendre de quelqu’un qui se battait en solo, il semblerait que sa Diva Vepar était une Diva multi-usage.

Koyuki s’approcha de Mio qui ne pouvait pas bouger son corps et fit un saut dansant. — Son justaucorps blanc couplé à sa Robe Magique donnait l’impression que c’était les performances d’une patineuse artistique qui avait commencé.

Et alors que Koyuki tournait en l’air, un coup de pied brusque en utilisant les bords des chaussures de glace avait visé Mio. La lame de la glace aiguisée avait réussi à percer l’armure de flammes.

Cependant, dès que le coup de pied de Koyuki avait frappé, Mio avait concentré les flammes qui enveloppaient tout son corps en un seul endroit en utilisant la psychokinésie. Le coup de pied de Koyuki avait été englouti de manière inattendue dans le feu qui devenait de plus en plus violent.

Les chaussures de glace s’étaient ainsi évaporées à l’intérieur des flammes très concentrées, rendant le coup de pied de Koyuki impuissant.

« — !? » Les yeux de Koyuki s’ouvrirent avec surprise en raison de l’usage pratique dont Mio avait fait preuve en utilisant la magie commune.

Et au moment où Koyuki avait remis de la glace sur son pied, Mio avait analysé la situation et s’était mise à attaquer.

« Fondation de l’Empereur des Flammes ! Mur de Feu ! » déclara Mio.

Des fissures couraient le long du sol que Koyuki avait gelé sous ses pieds, et de là des flammes surgirent d’un coup.

« Tout en chantant la voix de sirène, manifestez la pensée figée ! Le chagrin se transforme en fleur de glace, et la solitude se transforme en légère neige... couvrez le monde dans le néant glacial !! Silence d’un Blanc Pur ! » déclara Koyuki.

Cependant, Koyuki avait aussi chanté un sort différent à grande échelle alors qu’elle patinait sur la surface glacée.

Les environs de Koyuki et de Mio avaient été repeints avec un autre type d’espace. C’était devenu le monde empli d’un blizzard hivernal.

Dans la zone couverte par le froid — le mur de flammes qui avait surgi sous Koyuki, l’armure de flammes couvrant tout le corps de Mio, tout avait été banni par le froid.

L’espace alternatif que Koyuki avait produit avait également consommé son énergie, et l’environnement était revenu à l’espace normal.

Mais une chaussure de glace était encore sur un pied de Koyuki.

« Fuh ! » Utilisant un mouvement étonnamment beau, Koyuki avait libéré un coup de pied haut qui avait visé le cou de son adversaire. Traçant une ligne argentée ressemblant à une frappe utilisant une technique Iai, la lame de glace avait déchiré le pouvoir magique de Mio.

Un splendide coup de pied avait poursuivi Mio qui avait titubé et qui s’était retrouvée impuissante face à l’impact alors que son pouvoir magique avait été écrasé.

« Miooo !! » cria Kazuki.

« Otouto-kun, donc vous perdez votre sang-froid si c’était quelque chose à propos de Mio-chan, hein... Je pourrais être un peu jalouse, » déclara Kaguya en souriant amèrement à la réaction de Kazuki.

« Voyez-vous, même pendant que Mio-chan subissait une attaque, elle continuait à chanter un sort différent, » continua-t-elle.

Kazuki avait aiguisé ses sens et avait finalement vu. Mio, qui avait l’air d’être à bout de souffle à cause du coup de pied... projetait des vagues de pouvoir magique qui se faisaient certainement sentir. Et alors — une explosion s’était produite tout à coup.

« Otouto-kun, vous appréciez peut-être tellement Mio-chan que vous la sous-estimez. Vous la considérez comme quelqu’un que vous devez protéger à tout prix... et très certainement, Koyuki-chan est supérieure au niveau de la quantité de son pouvoir magique inné, mais même ainsi, les deux sont — égales, » déclara-t-elle.

« Oiseau immortel s’envolant du crépuscule à l’aube, donnez-moi cette aile d’espoir ! La destruction pour ainsi obtenir la renaissance, venez ! Depuis les braises de cendre qui finissent par devenir des ailes cramoisies ! » Mio avait chanté le sort d’une voix digne... La Magie d’Invocation de niveau 5 du Phoenix !

Une énorme flamme avait jailli du dos de Mio et cela se transforma en ailes de flammes d’une largeur d’une dizaine de mètres.

Mio fit claquer ces ailes vers Koyuki, car cette fois, c’était à son tour d’attaquer.

Cependant, alors que son corps recevait l’impact de l’énorme quantité de flammes, Koyuki avait également exécuté un chant de sort d’une magie de haut niveau.

« ... Ayant coulé des centaines de navires, la menace de la mer, rôdant dans les profondeurs de la mer, est présente ! Remontant à la surface guidée par ma voix chantante... révélez toute de cette histoire ! ... Percez donc à travers tout, ô crocs ! Brise-glace ! La Grande Vague d’Icebergs ! » Koyuki claqua la paume de sa main sur le sol — et de là, un grand nombre d’icebergs surgirent.

Les icebergs émergents s’élancèrent férocement dans le ciel vers une Mio volante afin de l’embrocher. Mais de son côté, Mio avait claqué ses ailes de flammes pour s’opposer à l’un des icebergs qui l’attaquaient.

Les magies de destruction à grande échelle s’étaient écrasées l’une sur l’autre, les flammes et la glace se compensant mutuellement.

« Mio-chan est vraiment douée pour manipuler le pouvoir magique d’Astrum, vous savez. Si elle tombe dans une situation problématique, elle reste capable d’extraire une grande quantité de magie d’Astrum, » déclara Kaguya.

Le monde alternatif connecté depuis les profondeurs du monde mental — Astrum. Un immense pouvoir magique se trouvant à la base de l’esprit humain tournoyait dans un tourbillon à l’intérieur de ce monde.

Quand le pouvoir magique d’un être humain atteignait le fond, l’esprit de la personne pouvait accéder à Astrum et puiser le pouvoir magique de là. Cependant, si quelqu’un tirait négligemment du pouvoir magique de l’Astrum, l’esprit de cet humain serait celui qui allait être attiré dans Astrum, et il y aurait un risque d’évanouissement. Cet état s’appelait l’Intoxication magique.

« En un clin d’œil, Mio-chan peut inconsciemment tirer et utiliser une grande quantité de pouvoir magique qui fera que les individus normaux s’évanouiront en ivresse magique. Lorsqu’elle est acculée au bord du gouffre, elle devient forte, avec un courage anormal et total. C’est un genre de talent qui ne perdra même pas contre Koyuki-chan. Comprenez-vous ? » demanda Kaguya.

« Maintenant que Senpai en a parlé... Je ne l’ai jamais vue s’évanouir à cause d’une intoxication magique, » répondit-il.

« Le Brise-Glace de Koyuki-chan est une magie de niveau 6. Mio-chan devrait perdre si elle s’affrontait de face. Cependant, même encore maintenant... Mio-chan chante toujours son sort ! » déclara Kaguya.

Les ailes de flammes de Mio n’avaient cessé de s’affaiblir parce qu’elle perdait au profit des glaciers qui se succédaient les uns après les autres.

« Ailes... Flamboyant... ! » cependant, avec une voix tendue, Mio avait une fois de plus chanté le sort. Deux magies consécutives de niveau 5 !

Les ailes de flammes régénérées affrontèrent alors les glaciers, et au contraire, elles les repoussaient même.

Même contre une elfe comme Koyuki, qui devrait avoir un pouvoir magique extraordinaire, peu à peu, le fond commençait à devenir visible, enfin — .

« C’est fini ! » L’arbitre, Hoshikaze, avait arrêté la bataille.

Pour la sécurité du duel, le duel serait automatiquement arrêté lorsque le pouvoir magique était épuisé au point où il atteindrait une zone critique.

Toutes deux avaient utilisé toute leur énergie et leur volonté en même temps. Koyuki s’était assise par terre, et Mio s’était aussi accroupie en raison de l’épuisement. Leurs deux Robes Magiques avaient alors libéré de la lumière et elles étaient retournées à leurs uniformes.

« Ils n’auront aucun pouvoir de persuasion si elle était rétrogradée après avoir affiché un combat de si haut niveau, hein, » Liz Liza, qui regardait en silence jusqu’à présent, chuchota ça en soupirant.

« Dans le cas d’un match nul, l’évaluation de côté ayant le rang le plus bas sera légèrement améliorée. Koyuki Hiakari est la meilleure de sa classe, donc dans ce cas, l’évaluation de Mio Amasaki sera améliorée... Hiakari, vous n’avez pas été indulgente envers votre adversaire, n’est-ce pas ? » demanda Liz Liza.

« ... Avec Amasaki-san comme adversaire... il n’y aurait pas de place pour ça..., » Koyuki, qui était assise, avait dit cela alors qu’elle avait l’air complètement épuisée. « ... Tout le monde... m’a trop surestimé parce que je suis une elfe... »

« Amusant. Avec ça, Amasaki gardera son rang pendant encore un certain temps, mais tant qu’elle ne pourra pas terminer une quête, ce n’est qu’une mesure palliative, » laissant ces mots derrière elle, Liz Liza était retournée en direction du bâtiment de l’école.

« Mio ! » Kazuki, qui entendit les paroles de Liz Liza, se précipita vers Mio qui était accroupie et qui respirait violemment, comme si elle venait de terminer un marathon.

Même épuisée, Mio avait fait de son mieux pour mettre un visage souriant. Elle avait montré un signe en V à Kazuki.

***

Partie 6

Après le dîner, Kazuki avait frappé à la porte de Koyuki.

« Entrez, je vous en prie, » ayant obtenu cette permission, Kazuki avait ouvert la porte avec un peu de nervosité présente en lui.

Ce qu’il avait sous les yeux, c’était — des étagères.

« ... Hmm, cette pièce ressemble vraiment à une bibliothèque, » déclara Kazuki.

L’odeur des livres avait empli son nez. Il n’y avait aucun élément féminin visible à l’intérieur de la pièce. Il n’y avait que des étagères en acier, qui étaient alignées contre les murs avec des livres partout. Dans la chambre, à part un lit et un bureau, il n’y avait que des étagères alignées de façon ordonnée.

« De toute façon, on a toujours le temps de lire des livres, » répliqua Koyuki.

Entre les étagères, on pouvait voir Koyuki assise sur son lit, portant ses sous-vêtements habituels ainsi qu’une chemise blanche. Un vieux lapin en peluche était placé sur le côté du lit. C’était le seul élément de couleur dans cette pièce.

« ... Encore cette apparence comme je m’y attendais. Mais je ne sais pas où mettre mes yeux..., » déclara Kazuki.

Les yeux de Kazuki étaient attirés par l’écart entre l’ourlet de chemise et le sous-vêtement. Des aperçus de vêtements blancs et de jambes d’une fille apparaissaient et disparaissaient sans cesse, mais il leva sa ligne de vue avec une forte volonté et fixa le visage de la fille.

« Je ne veux pas changer mon style de vie juste pour le confort de vos yeux, » déclara Koyuki.

« – Si c’est le cas, alors Hiakari-san, je vous regarderai autant que je le veux, » déclara Kazuki.

Kazuki avait dit ça pour essayer de l’intimider, même s’il n’avait pas l’intention de l’observer pour de vrai. Koyuki avait ainsi été surprise à cause de ça.

« Pourquoi... ? Pourquoi feriez-vous ça ? De toute façon, il n’y a rien à voir dans le corps de quelqu’un comme moi, » demanda Koyuki.

« Ne l’ai-je pas dit plusieurs fois avant, que vous, Hiakari-san, vous êtes belle ? Je vais bientôt vous pousser sur le sol, vous savez, » déclara Kazuki.

« Vous n’avez pas ce genre de courage et cela même si vous avez Amasaki-san, n’est-ce pas ? » demanda Koyuki.

... Pourquoi a-t-elle parlé de Mio dans un tel moment ?

Koyuki ferma les cuisses tout en remuant, et puis elle demanda. « Pour quel genre d’affaires êtes-vous venue ? »

« Hiakari-san... en ce qui concerne le duel d’aujourd’hui, saviez-vous dès le début que ça allait se passer comme ça ? » demanda Kazuki.

« Vous aussi, dites-vous que j’y allais doucement dans ce combat ? » demanda Koyuki.

« Hiakari-san, même si vous n’avez pas agi avec douceur lors de ce duel, mais si deux personnes ayant des capacités égales s’affrontaient, cela devenait naturellement un match nul. Si c’était le cas, Mio garderait son rang. Hiakari-san, parce que vous pensiez ainsi, vous avez provoqué Mio en duel, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Je ne pensais pas du tout à ça. Je voulais juste donner à Amasaki-san son requiem parce que votre invitation était ennuyeuse, c’est tout, » répliqua-t-elle.

« Hiakari-san, quand vous avez demandé le duel, j’ai paniqué parce que je ne savais pas à quoi vous pensiez, mais... plutôt que de remettre en question la quête une fois de plus, la possibilité que Mio puisse garder son rang était plus élevée si vous vous battiez toutes les deux. Je m’en suis rendu compte après la fin du duel, » déclara Kazuki.

« Je ne pensais pas du tout à ça. Je voulais juste lui donner le requiem de cette fille parce que c’était ennuyeux de voir à quel point vous et elle flirtiez dans le manoir, c’est tout, » déclara Koyuki.

« Merci Hiakari-san. Comme je le pensais, Hiakari-san, vous êtes une personne cool, gentille et fiable, » déclara Kazuki.

« ... S’il vous plaît, écoutez quand les autres parlent. Je suis en colère, vous savez, » déclara Koyuki.

« Mais en plus de ça, j’ai également une requête... dans tous les cas, Hiakari-san, vous devez rejoindre notre équipe, » déclara Kazuki.

Si cette fille a vraiment agi pour le bien de Mio, alors, comme prévu, je veux me battre avec elle et devenir camarade. C’était ce que Kazuki pensait.

« Je ne veux pas le faire... Je ne veux pas avoir de relation illicite sur le lieu de la bataille. Je déteste un groupe comme le tien avec Amasaki-san où vous n’arrêtez pas de flirter, » déclara Koyuki.

« Av-Avant aussi ça, Hiakari-san, vous parliez du flirt, mais je n’avais jamais flirté avec elle avant ça ! » déclara Kazuki.

« Je le sais bien. Si je fais un groupe avec quelqu’un, je m’attends à avoir une relation mercantile, » déclara Koyuki.

« Je pense que je peux comprendre ce genre de sentiment, mais n’est-il pas triste de se battre comme ça sans aucun rapport avec son camarade ? Vous ne pouvez même pas vous encourager mutuellement dans les moments difficiles avec ce genre de relation, » déclara Kazuki.

« Je trouve que chercher quelque chose comme un contact pour avoir ce genre de sentiments dans une bataille est étrange. Si vous avez ce genre de souhait, trouvez quelqu’un d’autre que moi..., » déclara Koyuki.

« Je veux faire un groupe avec vous, Hiakari-san, et je veux m’entendre mieux avec vous, » déclara Kazuki.

Face à la proclamation de Kazuki — Koyuki avait détourné son visage comme si elle fuyait ce regard direct.

« ... Je déteste ça, quand vous dites des choses comme ça ! » déclara Koyuki.

Bien qu’elle ait dit qu’elle n’aimait pas ce genre de chose, un symbole de cœur avait flotté hors de la poitrine de Koyuki et avait été absorbé dans l’anneau. Le niveau de positivité de la fille avait été augmenté à 48.

Comme on pouvait s’y attendre, le cœur et les paroles de la jeune fille étaient toujours contradictoires.

« ... Même si elle ne faisait que flirter avec vous, l’Amasaki-san d’aujourd’hui était forte. D’où vient cette volonté ? Je la regarde sous un nouveau jour, mais juste un petit peu, » déclara Koyuki.

« Ce n’est pas du flirt. C’est précisément parce que nous sommes ensemble que nous devenons plus forts, » déclara Kazuki.

Face à cela, Koyuki n’avait pas donné de réponse et avait ignoré Kazuki, elle s’était glissée dans son futon.

« Dans tous les cas, je refuse de faire un groupe avec vous. S’il vous plaît, quittez la pièce, » déclara Koyuki.

Tout en tournant le dos à Kazuki, Koyuki enlaça son lapin en peluche à l’intérieur du futon.

 

☆☆☆

 

« ... Si tu deviens plus amical avec diverses filles, alors le problème de ton manque de tactique de combat sera également résolu. Soit donc plus sérieux à propos du plan du harem, ô, mon roi, » quand la nuit était tombée, Leme avait déclaré ça en entrant dans le lit de Kazuki pour dormir à ses côtés.

Parce que Leme s’était matérialisée en utilisant le pouvoir magique de Kazuki, il valait mieux qu’elle soit près de Kazuki autant que possible.

C’était plus économique et plus pratique si elle se retirait à Astrum. Toutefois, en tant que fille, il semblerait que le fait d’avoir un corps réel et d’exister dans le monde actuel autant que possible était beaucoup plus confortable.

« Mais je ne veux pas être intime avec une fille sans me soucier de qui elle est juste pour devenir plus fort, » déclara Kazuki.

« Mais tu penses que tu veux mieux t’entendre avec Koyuki Hiakari, non ? » demanda Leme.

« Aah... c’est vrai, mais..., » commença Kazuki. Mais ce sentiment est totalement différent de l’émotion de l’amour. Cela ne devrait être qu’une question d’amitié et d’affinité entre nous.

Même si son niveau de positivité avait un peu augmenté, Hiakari-san n’a pas du tout ouvert son cœur, pensa Kazuki.

« – Kazuki, as-tu le temps ? » tandis que Kazuki fermait les yeux et attendait l’arrivée de la somnolence, la voix de Mio venant de l’autre côté de la porte de la pièce s’était fait entendre.

« C’est bon, mais... pour quel genre de raisons est-ce que tu es venue à cette heure de la nuit ? » demanda Kazuki.

« ... Mon roi, ne fais pas une gaffe qui diminuerait le niveau de positivité. Si tu fais ça, la magie utilisable diminuera aussi, » après avoir chuchoté cela, Leme se retira à Astrum et son corps physique avait disparu.

Mio, qui portait un pyjama cramoisi clair, entra timidement dans la chambre sombre.

« Ce soir, peut-on dormir ensemble ? » demanda Mio.

« Haa !? » Kazuki avait spontanément fait hausser sa voix, mais sans même attendre de réponse, Mio se glissa rapidement dans le futon.

« Je dirai ceci d’abord, il n’y a pas de sens bizarre à ma demande ! ... Je me fâcherai si tu fais des choses bizarres, d’accord ? » Tout en disant ça, Mio avait volontairement tiré l’un des bras de Kazuki à l’endroit où se trouvait sa tête et elle l’avait utilisé comme oreiller.

L’arôme d’agrumes dérivait des cheveux couleur miel alors que ses queues jumelles étaient non attachées. Le corps était recouvert par le pyjama, mais le tissu était mince, et la douceur d’une fille se faisait sentir à l’endroit où leurs corps se touchaient. Une douce chaleur qui chatouillait l’instinct d’un homme remplissait la nuit.

« Quelle est ton intention ? Est-ce un test de ma volonté d’épéiste, c’est ça ? » demanda Kazuki.

« Qu’est-ce que tu racontes ? Ce soir, juste un peu, je ne veux pas dormir seule. C’est bon, n’est-ce pas ? Dans le passé, je faisais bien quelques fois la sieste avec Kazu-nii..., » déclara Mio.

Avant ça, alors que Kazuki vivait avec Mio dans un orphelinat — à l’Institut Nanohana il y avait du temps pour une sieste après le déjeuner. Et celle qui était toujours aux côtés de Kazuki lors de tel moment était Mio.

À cette époque, on pensait que Mio était plus jeune que Kazuki parce que son corps était petit. Son existence ressemblait vraiment à celle d’une petite sœur. En se remémorant de ça — le cœur de Kazuki s’était mystérieusement apaisé.

« C’est vrai, n’est-ce pas ? C’est un sentiment de nostalgie. Mais... s’est-il passé quelque chose ? » demanda Kazuki.

« ... Oui. Tu vois, depuis longtemps, depuis que j’ai été emmenée chez les Amasaki, je vis sans dépendre de personne... Après tout, je suis une orpheline alors je ne pouvais montrer aucune faiblesse à ma nouvelle famille, » déclara Mio.

— En entendant ces paroles, il était impossible pour Kazuki de ne pas sympathiser avec elle.

« Je le dis moi-même, mais... Je m’entraînais avec désespoir, luttant jusqu’à la mort, parce que j’étais reconnue que pour mon talent de magicienne. Au cours de route, un Enigma est apparu sur mon corps et j’ai pu ainsi augmenter directement en grade, mais je n’ai pas perdu contre mon entourage, et puis je suis entrée dans la Division Magie comme un Rang A..., » déclara Mio.

Kazuki était aussi dans la même situation. Pendant longtemps, il avait longtemps pensé que sa seule valeur était son talent à l’épée, il y avait eu un temps où il n’arrivait pas à croire en l’amour familial de son beau-père et celui de Kanae.

C’était sûrement le traumatisme que Mio et lui avaient en commun.

C’est pourquoi il pouvait comprendre d’une manière ou d’une autre — quand la tension était si forte qu’il avait failli craquer, il y avait sûrement eu des moments où il aurait voulu être gâté. Cependant, c’était une époque où il ne pouvait montrer sa faiblesse à personne, et ainsi, c’était une amertume qu’il avait étouffée au fond des ténèbres de son cœur.

« La vérité, c’est qu’aujourd’hui aussi, c’était amer. Quand on m’a dit que j’allais être rétrogradée au Rang B, j’ai eu le sentiment que j’allais continuer à te gêner, Kazuki, comme toujours..., » déclara Mio.

La voix de Mio tremblait dans l’obscurité de la pièce. Sa voix indiquait qu’elle s’était mise à pleurer.

« Mais n’as-tu pas prouvé ta véritable force ? Vous étiez toutes les deux fortes. Sensei a aussi été surprise, » déclara Kazuki.

« Tout à fait. Quand je pensais que je pouvais encore rester un Rang A, que je pouvais rester dans le manoir des sorcières, que je pouvais rester avec toi, Kazuki... soudain, j’ai voulu être avec mon Kazu-nii comme au bon vieux temps, » déclara Mio.

Tout en utilisant le bras de Kazuki comme oreiller, Mio avait mis son visage contre sa poitrine.

« C’est pour ça que ça va comme ça. Si tu fais des choses étranges maintenant, je vais me fâcher, » déclara Mio.

« Je ne le ferai pas. Pour moi, être comme ça, c’est bien aussi, » déclara Kazuki.

Mio riait comme une enfant face à la réponse de Kazuki.

« ... Hey, Kazuki, à partir de maintenant c’est correct d’ajouter quelqu’un d’autre au groupe si tu penses que c’est essentiel. Je n’aime pas si c’est quelqu’un d’étrange, mais je ne dirai plus rien d’égoïste... Comme je le pensais, jusqu’à présent, plutôt que de donner la priorité à la bataille, je ne m’inquiétais que de choses différentes. Mais, en échange, prête-moi tes bras comme ça de temps en temps. Je sens que je serai avec Kazu-nii encore longtemps, » déclara Mio.

{Tous les jours, ce n’est pas bon, tu sais ! Si la place de Leme doit disparaître, alors ce n’est pas du tout permis !} Leme envoya ses paroles d’Astrum avec télépathie dans une grande panique.

Après que Mio ait rapproché son corps de Kazuki, son souffle se mit à *suyasuya* [1] et elle s’était endormie profondément. Le visage de Mio avait dès le départ montré son mécontentement immédiatement après leurs retrouvailles, mais son visage endormi, sans défense, était incroyablement beau et mignon.

Soudain — « Hiakari-san, est-ce qu’elle dort en tenant ce jouet en peluche en ce moment », une image emplie de solitude avait traversé l’esprit de Kazuki.

Notes

  • 1 Suyasuya : le souffle léger de quelqu’un qui dort

***

Partie 7

Le lendemain matin, une voix de fille avait retenti dans le jardin de la maison des sorcières.

« YAAAAAAAAAAAAAA ! »

Le numéro 2 en force de la Division Magie, Hoshikaze, portait un uniforme de gym et brandissait un katana alors qu’elle se déplaçait en ce moment vers Kazuki.

Kazuki l’esquiva avec agilité, puis la fille fit tourner le katana dans un mouvement fluide et frappa pour la deuxième et la troisième fois. Les formes qu’Hoshikaze avait apprises étaient encore peu nombreuses, mais elle avait parfaitement appris ces quelques positions d’épéiste.

Kazuki avait alors contre-attaqué et frappé dans l’écart se trouvant au milieu des attaques d’Hoshikaze.

Face à cela, Hoshikaze l’avait bloqué avec son katana en pleine panique.

À l’instant où les épées se bloquaient l’une contre l’autre — Hoshikaze avait repoussé l’épée de Kazuki droit devant elle, mais Kazuki avait repoussé cette force dans une trajectoire circulaire, et il avait pris le contrôle de la trajectoire du katana de sa senpai avec habileté et force.

Au moment où les épées s’étaient séparées, la posture de Kazuki était en position pour pouvoir occasionner une nouvelle frappe, alors que celle d’Hoshikaze était perturbée au point où il lui était impossible de contre-attaquer.

L’action de contrôler librement l’élan des épées au moment où les épées se bloquaient l’une contre l’autre était une technique de l’art de l’épée de la vieille école.

« Cette technique s’appelle la Position Instantanée, » déclara Kazuki.

Le katana de Kazuki avait frappé légèrement le front d’Hoshikaze avant de se faire repousser par le pouvoir magique défensif bleu de la jeune femme.

« Senpai, vous savez, quand on bloque une épée avec sa propre épée, cela ne sert à rien de pousser directement en face de vous, » déclara Kazuki.

Bien sûr, même si c’était devenu un concours de force, Kazuki gagnerait. Dans ce cas, ce n’était pas quelque chose à enseigner.

« ... Je vois ! Que ce soit avec la magie de renforcement physique ou la force physique, un vrai épéiste me surpassera absolument dans les deux domaines. C’est pourquoi je dois constamment parer l’attaque de mon adversaire et la dévier sur le côté. C’est une connaissance très importante, n’est-ce pas ? Ha ! C’est encore plus vrai si l’ennemi est une bête démoniaque qui se vante de sa force ! » déclara Hoshikaze.

Avec quelques mots de Kazuki, Hoshikaze avait pu comprendre dix choses par elle-même. Elle hochait en ce moment la tête à plusieurs reprises.

Il s’agissait d’une élève formidable et d’une grande qualité possédant un grand enthousiasme.

De plus, lorsque Hoshikaze avait appris au départ les formes, ceci avait été gravé dans son corps qu’en observant et en s’entraînant pendant quelques minutes à le faire. Quand Kazuki montrait un exemple, il semblait qu’elle effectuait ce mouvement en alignant sa conscience avec celle de Kazuki à l’aide de la télépathie avancée. Kazuki avait été stupéfait quand il avait réalisé qu’il existait ce genre de méthode.

« Gardez à l’esprit que la force n’est pas tout ce qu’il y a dans un match... Senpai, quand vous utilisez le Chevauchement de la Foudre, vous pouvez devenir plus forte, donc être vaincue en combat rapproché ne devrait jamais se produire, » déclara Kazuki.

Le Chevauchement de la Foudre était une magie caractéristique de Baal, la Diva avec laquelle Hoshikaze avait formé un contrat. Des signaux électriques spéciaux étaient ainsi envoyés aux muscles et au système nerveux présent sur tout son corps, permettant au corps de se déplacer à la vitesse de l’éclair.

C’est pourquoi, pour utiliser pleinement ces Magies d’Invocations, Hoshikaze avait supplié Kazuki de lui apprendre le combat rapproché.

Elle n’avait appris que les mouvements fondamentaux jusqu’à présent, mais même ces bases deviendraient terrifiantes si elles étaient utilisées à grande vitesse avec le Chevauchement de la Foudre.

« Je suis contente d’être devenue votre apprentie ! Franchement, jusqu’à ce que je vous rencontre, quelque part dans mon cœur, je regardais aussi de haut les épéistes. Mais chaque jour, j’ai l’impression avec vous qu’un nouveau monde s’ouvre devant moi ! » déclara Hoshikaze.

Le beau et harmonieux visage d’Hoshikaze s’était soudain transformé en un visage souriant. C’était une senpai qui ressemblait à un prince et qui était populaire auprès des étudiants du même sexe, mais il était également impossible pour Kazuki de ne pas être attiré par son caractère.

« De plus, votre façon d’enseigner est si douce. D’une façon ou d’une autre, être frappée sur la paume de la main était une chose heureuse. Vous n’êtes pas du tout sauvage, alors... Même si vous êtes un homme, je veux vous connaître davantage, à travers ces leçons d’épée, » déclara Hoshikaze.

Alors que Hoshikaze disait cela avec un ton extatique, une marque de cœur s’était mise à flotter vers le haut de sa poitrine.

« ... J’ai été comme vous pendant longtemps, et j’ai souhaité avoir un ami du “même sexe” ! » déclara Hoshikaze.

« Non, s’il vous plaît, attendez un peu, Senpai. Senpai et moi ne sommes pas du même sexe, » déclara Kazuki.

« C’est vrai..., cependant, j’ai, vous voyez, d’une certaine façon, euh, mon apparence ressemble à celle d’un garçon, n’est-ce pas ? Le comportement des filles autour de moi est... un peu étrange. Je suis heureuse d’être adorée par elles, mais c’est assez triste, car je me sens seule. Mais si c’est avec vous, alors je sens qu’on peut immédiatement se faire face comme des amis ! » déclara Hoshikaze.

« Oh, mais bien sûr ! Je n’ai pas d’autre idée que l’amitié ! » déclara Kazuki.

« Merci, je suis heureuse ! ... Oups, hein ? » s’exclama Hoshikaze.

Les pieds d’Hoshikaze titubaient alors qu’elle riait. Elle ne s’en rendait pas compte lorsqu’elle renforçait son corps avec du pouvoir magique, mais lorsqu’elle diminuait son attention, la fatigue s’accumulait de façon inattendue et cela se répercutait dans son corps.

« Est-ce que ça va, Senpai ? » Kazuki avait immédiatement soutenu son épaule.

Hoshikaze se mit instantanément à trembler. — Pour cette senpai, la vérité était qu’elle n’était pas douée avec les garçons.

Elle était surtout devenue habituée à dialoguer face à face, mais... il semblerait qu’elle était mauvaise quand on la touchait.

Elle avait lâché un cri de « Hyaa ! » qui semblait très nerveux avant de repousser Kazuki qui s’était rapproché d’elle pour la soutenir.

À la suite de cette « attaque-surprise », Kazuki avait titubé. Il était difficile de prédire une action produite par pur réflexe.

« Ah... désolée ! Allez-vous bien !? » demanda Hoshikaze.

Cette fois, c’était au tour de Hoshikaze, qui, par pur réflexe, avait soutenu Kazuki après s’être rapprochée de Kazuki en un bond.

Mais elle l’avait fait avec trop de force et ainsi, Hoshikaze avait titubé vers l’avant avant d’enlacer Kazuki au moment de sa chute.

Pendant un certain temps, cela ressemblait à un échange assez compliqué avec de très faibles lumières qui avaient surgi de leur corps, comme lorsqu’ils bloquaient leurs épées, mais à la fin, tous les deux étaient tombées sur la pelouse.

La lumière bleue du pouvoir magique défensif avait surgi lors du choc. Grâce à elle, il n’y avait pas eu de douleur.

En ce moment, Kazuki était enveloppé de chaleur et de douceur. Quand il avait ouvert les yeux, il remarqua que sa tête était enfouie dans la poitrine d’Hoshikaze qui portait ses vêtements de gym. C’était doux, et un léger parfum émis par la sueur d’une fille lui chatouillait le nez.

Les vêtements de gymnastique devant ses yeux étaient mouillés de sueur, et un soutien-gorge de sport tout aussi mouillé était visible à travers. Le corps de Kazuki était enchevêtré avec les jambes d’Hoshikaze couverte d’un collant de gym, une posture qui ressemblait à celle d’un homme complètement couché sur le corps d’une femme.

« Ha, Hayashizaki-kun..., » le visage d’Hoshikaze se remplissait d’un rouge vif.

En raison d’un événement fortuit, c’était devenu comme s’il avait plaqué une fille au sol !

... Kazuki s’était levé et avait séparé son corps. Mais avant que Kazuki ne puisse s’excuser...

« D-Désolée ! On dirait que j’ai encore piétiné votre gentillesse ! » déclara Hoshikaze.

Hoshikaze baissait la tête face à Kazuki parce qu’elle pensait avoir fait une chose très embarrassante.

« Senpai, ne vous excusez pas ! De toute façon, aucun mal n’a été fait !! » déclara Kazuki.

{Tu t’excuses après ça, même si un heureux événement pervers s’est produit ! Quel grand roi du harem que tu es, ô, mon roi !} Leme, qui avait vu la situation de Kazuki depuis Astrum, lui avait envoyé des paroles ridicules dans la tête.

C’est vrai, c’était plutôt une bonne sensation... arrête ! Le fait d’avoir de telles pensées méchantes envers Senpai n’est pas bon !

Les pupilles d’Hoshikaze étaient mouillées alors que des larmes d’autocondamnation s’accumulèrent

« Je suis vraiment désolée... Malgré mon intention de compter sur vous, mais quand un homme s’est approché de moi, j’ai été surprise... Suis-je disqualifiée en tant qu’amie... ? S’il vous plaît, ne me haïssez pas à cause de..., » déclara Hoshikaze.

Ces yeux n’étaient pas comme ceux d’un prince. Spontanément, c’était devenu les yeux d’une fille qu’il fallait protéger.

« C’est bon, Senpai ! L’amitié inébranlable entre Senpai et moi ne sera pas détruite par quelque chose comme ça ! » déclara Kazuki.

« Une amitié inébranlable ! ... Hayashizaki-kun, vous le dites vraiment ainsi ! J’aime beaucoup ça !! » déclara Hoshikaze.

Après ça, Hoshikaze avait saisi l’une des mains de Kazuki avec une profonde émotion.

Mais même si Hoshikaze avait saisi la main de Kazuki parce qu’elle était submergée d’émotion, elle avait peu à peu commencé à avoir peur du fait qu’elle tenait la main d’un homme. Cependant, elle tremblait tellement qu’elle ne pouvait même pas séparer sa main par elle-même.

« Senpai, ne vous forcez pas, » déclara Kazuki.

Kazuki relâcha sa main avec un sourire amer. Cette femme était vraiment une personne qui agissait sans réfléchir.

« Pa-Pardonnez-moi. Pourquoi suis-je devenue comme ça ? ... Ah. J’aimerais qu’un jour, vous et moi puissions faire, tout en restant calmes, un câlin d’amitié entre les hommes et établir notre amitié l’un envers l’autre, » déclara Hoshikaze.

« ... Vous savez, les hommes ne font pas de câlins d’amitié entre eux dans la réalité, » déclara Kazuki.

« Hein ? Mais dans mon manga préféré, ils se sont bien serrés dans les bras pendant que leurs visages se rapprochaient de l’autre, puis ils se sont chuchotés à l’oreille “je t’aime” et ont mordu le lobe d’oreille de leur partenaire, non ? Je n’ai pas vraiment compris pourquoi, mais voir ça a fait battre mon cœur bien plus vite, » déclara Hoshikaze.

... Ce n’est pas de l’amitié, mais l’amour entre garçons, non ? pensa Kazuki.

« Je veux cependant mieux m’entendre avec vous. Et ainsi, vous voyez..., » déclara Hoshikaze.

Le niveau de positivité de Hoshikaze qui avait déclaré des mots aussi honnêtes et dangereux était — à 39.

Elle n’était qu’à 39 avec lui. Les marques de cœur s’envolaient souvent de Hoshikaze, mais étrangement, l’augmentation produite sur le score total n’augmentait que très faiblement. De plus, parfois le score diminuait de lui-même même lorsque Kazuki ne faisait rien.

{C’est à cause de sa phobie de l’homme. Les points diminuant aussi arbitrairement, c’est parce que même si elle ne te déteste pas, elle se demande aussi si c’est bien de t’aimer. Son niveau de positivité est limité par son sentiment de culpabilité.}

Leme avait ainsi donné une explication dans l’esprit de Kazuki. Pour mieux s’entendre avec elle... et pas seulement en augmentant simplement son niveau de positivité, sa phobie des hommes devait aussi être conquise, n’est-ce pas ?

Mais plus Kazuki en savait sur cette personne, plus il voulait bien s’entendre avec elle.

Soudain, à ce moment-là, une voix qui semblait ridiculiser la situation était sortie d’un buisson.

« Fufufufu, ce n’est pas un jeu d’enfant de s’entendre avec Kazuki-dono, » déclara la voix féminine inconnue.

« ... Qui est-ce ? » demanda Kazuki.

Au moment où Kazuki avait fait demi-tour, le visage d’une étudiante était apparu de l’intérieur du buisson

— Elle n’est pas une personne normale. C’était ce que Kazuki avait ressenti. Quand elle marchait, la personne qui était apparue avait démontré quelque chose de bien spécifique. Sa tête ne bougeait pas du tout de haut en bas. C’était possible parce que son jeu de jambes agissait comme si elle glissait sur le sol, et cela démontrait l’une des caractéristiques propres aux anciennes écoles d’arts martiaux.

Même si la zone était un lieu pour la Division Magie, la jeune fille portait effrontément l’uniforme de la Division Épée.

Il était rare qu’une épéiste aux cheveux longs garde ses cheveux libres et ne les maintienne pas sous la forme de tresses. Un sourire audacieux flottait sur ses lèvres, et l’atmosphère majestueuse qui l’entourait présentait la coexistence du calme et de la sauvagerie.

En dirigeant ses yeux encore plus loin — on pouvait voir qu’il y avait trois épées différentes attachées de chaque côté de ses hanches, et sur son dos, elle portait une grande épée. Sept épées au total... Quel genre d’épéiste est-elle ?

« Si vous la guidez en jouant comme ça, votre précieux talent va s’émousser, Kazuki-dono, » déclara la fille.

Alors qu’elle se dirigeait vers le côté de Kazuki, l’épéiste lança un rire en direction de l’entraînement spécial d’Hoshikaze.

« Comme je le pensais, je ne fais que vous ennuyer, n’est-ce pas ? ... Désolée, Hayashizaki-kun, » déclara Hoshikaze.

« Ce n’est pas vrai, s’il vous plaît ne soyez pas découragée, Senpai ! ... Et vous êtes ? » demanda Kazuki.

« Mon nom est Hikita Kohaku... L’an prochain, je serais la présidente du Conseil des Étudiants de la Division Épée ! » déclara la femme.

... D’une certaine façon, cette façon de parler ressemblait à du déjà vu. Était-ce la version épéiste de Mio ?

« Le département est différent, mais êtes-vous aussi une première année comme moi ? » demanda Kazuki.

Kohaku se plaça devant Kazuki et lui fit un salut poli de la tête.

« Je suis Hikaru Hoshikaze. Deuxième année dans la Division Magie. »

Hoshikaze s’était aussi présentée... mais Kohaku n’avait pas semblé faire attention à Hoshikaze, l’ignorant et ne posant son regard que sur Kazuki.

Kazuki plissa ses sourcils. Il y avait des individus dans la Division Épée qui avaient encore de l’animosité contre la Division Magie, et cette fille pourrait être l’une d’entre elles.

Elle ignorait parfaitement Hoshikaze — mais plutôt que de se fâcher, Hoshikaze riait malicieusement à la place.

Puis elle avait tourné jusqu’à arriver dans le dos de Kohaku et avait soulevé son katana au-dessus de sa tête.

Kazuki avait été choqué. Kaguya l’avait déjà dit, mais Hoshikaze avait une étrange façon de s’amuser.

Et ainsi, Hoshikaze avait effectué une attaque-surprise en une frappe éclair.

À cet instant, Kohaku avait perçu l’intention meurtrière et se retourna tout en dégainant un katana.

« C’est stupide... ! » — En criant, elle avait déplacé son épée en se retournant.

Hoshikaze avait déjà fait pivoter son katana, et c’était quelque chose qu’une personne de niveau moyen ne pourrait pas la bloquer à temps. Cependant, avec la lumière bleue d’une amélioration magique du physique condensée dans le bras de Kohaku, elle avait effectué une accélération stupéfiante.

*GIIIIN !* une forte réverbération avait retenti, et l’attaque-surprise d’Hoshikaze fut repoussée d’un seul coup avec ce qui devrait s’appeler un mouvement effectué avec une vitesse divine. Après ça, Kohaku corrigea immédiatement sa prise sur le katana qu’elle avait déjà tenue à deux mains. Puis elle tourna la lame et la fit basculer vers le bas. — Un parfait exemple de frappe à l’épée en utilisant une technique Iai en deux étapes.

Hoshikaze avait arrêté très difficilement le katana de Kohaku qui se trouvait à ce moment-là au-dessus de sa tête.

« ... Si un enfant essaie de mesurer sa force contre un tigre, il mourra, » déclara Kohaku.

Hoshikaze regarda avec émerveillement la pointe de l’épée qu’elle avait à peine pu arrêter. « Je vous ai sous-estimé ! » puis elle avait rengainé son katana et avait applaudi. L’humeur de Kohaku s’était améliorée face à l’éloge honnête de Hoshikaze, puis elle s’était tournée vers Kazuki avec une expression fière.

« ... Bien qu’en tenant compte de la frappe Iai, cela ne puisse toujours pas se mesurer à celle de Kazuki-dono, » déclara Kohaku.

« Non, j’ai vu que votre talent n’était pas médiocre... Alors, pour quel genre d’affaires êtes-vous venu me voir ? » demanda Kazuki.

Elle ne serait pas capable d’atteindre ce genre de vitesse lors de la réalisation de cette technique de dégainage d’une épée, si elle n’avait pas affûté son corps avec discipline lors de l’apprentissage de la maîtrise à l’épée pendant la majeure partie de sa vie. Quel genre d’affaires ce genre de fille devait-elle avoir pour entrer expressément sur le site de la Division Magie ?

Ne me dites pas que c’est pour me défier en duel..., se demanda Kazuki.

« Kazuki-dono... Je vous demande de m’“épouser” ! » déclara-t-elle.

« Pardonnez-moi, mais actuellement, j’en ai déjà assez des “duels” [1] ! » répliqua-t-il.

« Vous en avez assez des mariages !? Kazuki-dono, avez-vous déjà des antécédents de divorce à cet âge !? Comme c’est licencieux... !! » s’écria Kohaku.

Kohaku fut stupéfait de voir Kazuki faire un « Hein ? » en inclinant son cou.

« Qu’est-ce que vous dites ? Qu’est-ce qu’il y a de licencieux dans ça ? » demanda Kazuki.

« Hayashizaki-kun, c’est un malentendu parce que vous avez mal entendu. Cette fille a dit que c’était pour un mariage, » Hoshikaze avait corrigé le malentendu qui remplissait Kazuki de confusion.

... Mariage ?

« Atten — attendez une minute ! C’est étrange, non ? Nous venons juste de nous rencontrer, alors comment cela pourrait-il se transformer en une demande en mariage si soudainement !? » s’écria Kazuki.

« Qu’il s’agisse du mariage ou de la première rencontre, il n’y a aucune relation entre les deux, » déclara Kohaku qui annonça ça sur un ton plat.

« FAITES-LE, c’est tout ! » déclara Kohaku avec faste.

« Bien sûr qu’il y en a ! Normalement, il y a des relations extrêmes entre ces deux-là. Qu’est-ce que vous dites avec tant d’audace !? » s’écria Kazuki.

Notes

  • 1 En japonais, les deux mots ont une forte ressemblance, d’où la confusion.

***

Partie 8

« Mais plutôt que ce genre de chose insignifiante, le plus important... c’est qu’avec notre mariage, le style Shinkage présent dans la famille d’Hikita et le style Hayashizaki qui est présent du côté d’Hayashizaki-dono seront unifiés. Avec l’unification de ces deux styles, l’école offrant le style à l’épée la plus forte pourra naître ! »

« — L’épée la plus forte ? Voulez-vous vous marier pour renforcer le style de l’épée, c’est ça ? » demanda Kazuki.

« Tout à fait d’accord. Nous avons tous les deux hérité d’anciennes écoles d’épée utilisées dans de vraies batailles qui ont presque disparu dans le Japon actuel. On peut dire qu’il est de notre devoir, en tant que successeurs, de faire progresser cet art précieux, n’est-ce pas ? » déclara Kohaku.

Qu’est-ce que... pour avoir soudainement été proposé en mariage de nulle part, pour ce genre de raison, pensa-t-il.

 

 

Le style Shinkage de la Maison Hikita — j’ai déjà entendu ce nom. Si je me souviens bien, c’est un ancien style d’épée transmis à Kyushu, pensa-t-il.

Kazuki avait été confronté à beaucoup d’écoles depuis son enfance, mais il n’avait aucune expérience contre des écoles d’un endroit aussi éloigné que ce style Shinkage.

Dans quelle mesure la force réelle de ce style s’était-elle manifestée — un désir de le tester avait jailli de l’intérieur. Cependant...,

« Je peux comprendre qu’on parle d’agir pour le bien d’une école, mais... décider d’un conjoint en fonction de cela n’est pas une bonne chose. Le mariage existe pour le bien de rester ensemble avec une personne vraiment importante pour vous pour le restant de votre vie, » déclara Kazuki.

Hoshikaze hochait la tête à côté de Kazuki avant de déclarer. « Oui, oui, c’est vraiment comme ça ! »

« Privilégier l’amour pur plutôt que l’épée... Kazuki-dono, vous êtes un jeune homme moderne et inattendu, » déclara Kohaku.

Ce n’est pas ce côté qui est moderne, mais l’autre côté qui se trompe dans le temps présent, c’était ce que Kazuki pensait en ce moment.

« Certes, le style Hayashizaki est aussi très important dans ma vie... Cependant, nous ne devons pas avancer sur la voie de l’épée au détriment du bonheur des gens. Si nous faisons cela, vous aussi serez blessés, c’est sûr, » déclara Kazuki.

« Hmm... Si nous devenons mari et femme, nous ne pensons pas que nous deviendrons si malheureuse, mais... s’il s’agit du sens des valeurs de Kazuki-dono, alors nous agirons en accord avec cela. Si nous voulons nous marier avec Kazuki-dono, alors il faut passer à travers le mur de l’amour véritable ! C’est un domaine dans lequel nous sommes incultes, mais il n’y a rien d’autre à faire ! » déclara Kohaku.

« Eh, n’avez-vous pas l’intention d’abandonner ? » demanda Kazuki.

Kohaku regarda Kazuki avec des yeux qui semblaient posséder des flammes brûlantes à l’intérieur. Même si ce n’étaient pas des paroles qui ne ressemblaient pas à celles d’une fille, elle l’avait dit assez clairement pour que cela soit gravé profondément à l’intérieur d’elle comme le démontrait son regard déterminé.

{Mon roi, tu sais, cela ne sert à rien même si tu t’entends bien avec une femme qui n’était pas une femme possédant un Stigma.}

La voix de Leme résonnait dans sa tête... Cette Diva, chuchotant dans sa tête en calculant tout et n’importe quoi. Bien sûr, je n’ai pas du tout l’intention d’avoir une relation amoureuse avec cette fille.

« Alors, Kazuki-dono, en mettant de côté le mariage, pourquoi ne pas faire un groupe avec nous ? » demanda Kohaku.

« Un groupe ? Voulez-vous parler d’un groupe pour pouvoir participer à une quête ? » demanda Kazuki.

« Correct. D’après l’histoire que j’avais entendue, même si Kazuki-dono a formé un groupe dans la Division Magie vous avez échoué à votre quête. Plutôt que de rester dans ce genre de groupe, ne vaudrait-il pas mieux faire à la place son propre groupe ? Nous ne voulons pas adhérer à la Formation du Ciel et de la Terre, mais nous désirons former un “groupe composé uniquement d’épéistes”, » déclara-t-elle.

Ignorer la Formation du Ciel et de la Terre, un groupe d’épéistes !? pensa Kazuki.

« Hé, attendez ! Les élèves de la Division Épée ne peuvent pas défier une quête par eux-mêmes ? » Hoshikaze s’interposa du côté d’un Kazuki surpris.

Les étudiants de l’académie des chevaliers pouvaient défier une quête dans le comptoir de la réception qui était surnommé la Guilde. Toutefois, un groupe devait satisfaire une certaine exigence avant d’entreprendre une quête.

Cette exigence était la suivante : le groupe devait inclure un Utilisateur de Stigma.

« Affirmatif ! C’est comme vous le dit. Par conséquent, nous ne pouvons toujours pas effectuer une quête réelle par nous-même. C’est là que l’aide de Hayashizaki-dono sera impérative ! » déclara Kohaku.

« — Bref, vous n’avez pas besoin de moi en tant qu’Utilisateur de Stigma, mais vous avez besoin de mon titre dans la Division Magie alors que je suis moi-même un épéiste, non ? » demanda Kazuki.

C’était une façon très grossière de parler. Cependant, Kohaku continua calmement.

« Affirmatif. Même si tout ira bien tant qu’il y aura un étudiant de la Division Magie dans le groupe, mais on ne veut pas voir un être humain qui ne suit pas le même chemin de l’épée comme étant un camarade. Si Hayashizaki-dono est ajouté à notre groupe, je souhaite que vous n’utilisiez pas du tout la Magie d’Invocation. Si nous pouvons produire un tel accomplissement, cela deviendra sûrement la preuve de la vraie force d’un épéiste ! »

« Pourquoi êtes-vous si obsédée par l’amélioration de vos accomplissements avec des épéistes ? » demanda-t-il. « Même si vous ne vous forcez pas comme ça, la vraie force d’un épéiste est actuellement en train d’être reconnue, n’est-ce pas ? »

En raison des incidents qui s’étaient succédé depuis l’enrôlement de Kazuki il y a quelques semaines, la véritable force d’un épéiste avait été réévaluée et la distance de la Division Magie et de la Division Épée avait immédiatement diminué.

Le Conseil des Étudiants de la Division Magie et de la Division Épée avait uni leurs forces et formé le groupe du Conseil des Étudiants et « C’est le droit le plus fort ? » était devenu le sujet de l’académie. Les progrès s’étaient poursuivis et les groupes qui combinaient la force de la Division Magie et de la Division Épée avaient continué d’augmenter.

Bien sûr, les élèves de Division Magie qui regardaient encore les épéistes de haut étaient encore nombrés, cependant — .

« Certes, l’attitude des élèves de la Division Magie envers les élèves de la Division Épée s’est améliorée, mais il reste encore beaucoup d’inégalités dans cette Académie de Chevaliers. Même si cela n’a pas encore été amélioré, et ils secouent pourtant joyeusement la queue. L’autre côté est devenu commodément domestiqué, n’est-ce pas ? » demanda la femme.

« Quand vous avez parlé d’inégalité, est-ce qu’il s’agissait de savoir comment un épéiste ne peut pas défier une quête par lui-même ? — Mais si un groupe qui n’était composé que d’épéistes rencontre des ennemis qui résistent aux attaques à l’arme blanche, c’est l’échec et mat, vous savez, » déclara Kazuki.

Kazuki l’avait lui-même expérimenté, par exemple, avec des ennemis comme les slimes.

« Bien sûr qu’on le comprend soi-même. Cependant, une contre-mesure a déjà été élaborée, » déclara l’autre.

— Élargir l’éventail des tactiques en utilisant uniquement des épéistes ? Comment ?

« Et puis il y a encore une chose qui est injuste pour les épéistes, la propriété des Trésors sacrés que les épéistes ont découverts n’est pas reconnue ! » déclara-t-elle.

Trésors sacrés — Il s’agissait à l’origine d’un objet fabriqué par l’homme qui contenait des débordements de pouvoir magique venant d’Astrum et transformé.

Il s’agissait de trésors qui n’apparaissaient que rarement lorsqu’on fouillait les Terres Hantées.

« Beaucoup de Trésors sacrés ont la forme et la nature des “armes”, et si un épéiste les utilise, il est possible que nous puissions surpasser les Porteurs de Stigma ! Cependant, parce que ces Porteurs de Stigma ont peur que leur position soit menacée par nous, les épéistes, ils ne distribuent pas les Trésors sacrés à l’usage des épéistes ! Bien sûr, cela ne s’applique pas seulement aux épéistes de la Division Épée, mais même les épéistes de l’Ordre des Chevaliers ne sont pas autorisés à utiliser les Trésors sacrés. Les Trésors sacrés sont gardés que dans des entrepôts et laissés à l’abandon ! » déclara-t-elle.

« L’utilisation des Trésors sacrés est interdite, car, en plus de sa nature de consommer de la magie pour démonter son pouvoir, l’influence possible causée à l’esprit de son utilisateur est considérée comme dangereuse, » Hoshikaze l’expliqua ainsi, mais Kohaku secoua la tête obstinément.

« En prenant ce genre de position officielle, même s’il n’y a pas d’expériences cliniques, pensez-vous que cela ait un pouvoir de persuasion ? » demanda Kohaku. « Si vous avez insisté là-dessus, avez-vous la preuve que le contrat avec les 72 Piliers de Salomon n’a pas d’influence négative sur l’esprit ? »

— Certes, ce genre de chose pourrait aussi être possible — ...

Les hauts dignitaires de l’ordre des chevaliers s’étaient concentrés sur les Porteurs de Stigma, le gouvernement japonais et ses citoyens avaient également considéré les Porteurs de Stigma comme des héros, utilisant ce point de vue comme des mesures politiques pour protéger la stabilité de l’ordre public du pays.

Empêcher les épéistes d’utiliser les Trésors sacrés était une conspiration à l’échelle nationale — ce n’est peut-être pas une histoire si folle après tout.

Si c’était Kaguya alors « Si un autre pays utilisait pleinement les Trésors sacrés, et qu’ils venaient attaquer alors il serait trop tard pour nous ! Ils sont de tels idiots de paix ! » la discussion deviendrait furieuse.

« C’est ainsi que l’on a réfréné ces points, l’acquisition de la propriété des Trésors sacrés, le traitement des épéistes lors des quêtes, et l’abolition de diverses inégalités avec d’autres divisions dans l’allocation budgétaire ! » déclara Kohaku.

« Donc la première étape pour y parvenir — c’est en m’ajoutant à un groupe d’épéistes, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

Il visait à l’élévation du statut social des épéistes en obtenant un résultat avec un groupe comprenant uniquement des épéistes et en devenant des héros.

« Correct ! Et ensuite, épousez-nous le jour même, » répondit-elle.

Cependant, avec cette demande en mariage grandiose, Kazuki avait spontanément perdu toutes ses forces.

« Désolé, mais peu importe à quel point la cause de Hikita-san est juste, je n’ai pas l’intention de quitter le groupe dans lequel je suis actuellement, car il s’agit d’un groupe de deux personnes avec une personne très précieuse pour moi. »

« Je vois — Nous respectons le sens des valeurs de Kazuki-dono. Bref, si nous devenons encore plus importants que cette personne très précieuse, tout va bien se passer ! Et puis nous entrerons dans une relation amoureuse et nous nous marierons l’un et l’autre ! L’amour et les choses du même genre, c’est un domaine où nous sommes peu compétents et où nous ne le comprenons pas très bien — cependant, il n’y a pas d’autre moyen que de le faire ! Nous allons le faire ! » déclara-t-elle.

« Eh, ce n’est pas ça, je veux que vous abandonniez docilement tout cela, cependant —, » commenta-t-il.

« Je n’abandonnerai pas ! Cette indigne Hikita Kohaku ignore les subtilités du cœur d’un gentleman, mais je vais “conquérir” le cœur de Kazuki-dono sans faute, nous allons vous le montrer ! » répliqua-t-elle.

Kohaku redressa grandement sa poitrine et proclama ça à Kazuki. Ce n’est pas gentil de dire ça, le fait de le « conquérir » — !

{Pour toi qui dois conquérir les filles portant des Stigmas..., c’est à l’inverse d’êtres conquis par une épéiste — ! Une fille bizarre s’approche !} Même la voix choquée de Leme avait atteint l’esprit de Kazuki.

« C’est très bien si nous sommes en bons termes entre nous, mais — pouvez-vous arrêter d’utiliser un langage aussi poli ? » demanda Kazuki.

« Voulez-vous dire que je dois vous parler avec un langage décontracté et dire votre nom de gentleman sans honorifique, même si nous ne sommes pas époux ? » demanda-t-elle.

Kohaku possédait un beau visage sauvage. Cependant, elle était d’une finesse et d’une hésitation inattendues.

« Je ne pense pas que nous puissions nous entendre si vous êtes si formels malgré le fait que nous soyons camarades de classe, » déclara Kazuki.

« Nous ne pouvons pas faire autrement si c’est nécessaire pour s’entendre — Hayashizaki — non, cela sera facilement confondu avec appeler Kanae-kaichou [1] sans honorifique donc — Kazuki —, » déclara-t-elle.

Le visage de Kohaku était devenu rouge vif tandis qu’elle bougeait alors qu’elle avait prononcé le prénom de Kazuki.

« Eh bien, même si nous nous entendons bien en tant qu’amis, je n’ai toujours pas l’intention d’abandonner mon groupe actuel ou d’entrer dans une relation amoureuse. Si c’est d’accord, alors devenons amis, » déclara Kazuki.

« D’abord, nous sommes troublées par ça ! Mais, nous sommes excitées par un tel obstacle ! Dans ce cas, je vais vous montrer que je vais conquérir votre cœur, Kazuki ! — Kuh, d’une façon ou d’une autre, c’est soudainement devenu embarrassant ! » déclara Kohaku.

Soudain, une ombre noire s’était faufilée derrière la fougueuse Kohaku.

« Ko ~ ha ~ ha ~ ku ! Petite, que fais-tu dans ce genre d’endroit ? »

« Intention de tuer !? » Kohaku avait utilisé une frappe Iai en dégainant l’épée en même temps que la voix tout en faisant demi-tour. « Ohh — ! » Celle qui avait poussé un cri en évitant l’épée était — le Senpai appelé Yamada Torazou. Un élève du conseil des étudiants de la Division Épée.

« Ne frappe pas abruptement sans raison ! » s’écria Torazou.

« Quoi ? Torazou, hein. D’après la présence, nous avions cru que c’était comme une bête, » déclara Kohaku.

« N’appelez pas un Senpai sans un honorifique ! C’est inapproprié ! » s’écria Torazou.

« Torazou, tu es plus faible que soi, donc je n’utiliserai pas d’honorifique, » répliqua-t-elle.

« Vraiment, vous êtes... Salut ! Kazuki et Hoshikaze-san ! » déclara Torazou.

Les yeux de Torazou rencontrèrent la silhouette Kazuki puis il s’approcha en agitant la main avec un sourire joyeux.

« Qu’est-ce que vous faisiez avec ce genre d’apparence ? Kazuki, avez-vous enseigné les techniques de l’épée à Hoshikaze-san ? » demanda Torazou.

« Fufufu, Yamada-kun, faites une revanche avec moi maintenant. J’ai reçu l’ordre de prendre des mesures secrètes tout à l’heure, » déclara Hoshikaze.

Hoshikaze qui était en difficulté quand il s’agissait de parler avec des hommes se cachait nonchalamment dans l’ombre de Kazuki même en disant cela.

« Épargnez-moi, cette fois-ci, je n’ai pas le sentiment que je pourrais gagner, peu importe le nombre de fois où nous nous serons battus... Mais au lieu de parler de ça, Kohaku, que faites-vous ici même si vous étiez absente de la réunion du Conseil des Étudiants ? » demanda Torazou.

« Torazou, nous n’allons plus au Conseil des Étudiants, d’accord ? Nous avons retiré notre candidature en tant qu’apprenties ! » répliqua Kohaku.

« Qu’est-ce que vous racontez ? C’est honteux devant Kazuki et les autres. — Même si jusqu’à il y a peu de temps, j’ai fait en sorte que la présidente vous examine. Et pourtant, tout à coup, vous devenez rebelle à ce moment-là, » Torazou avait parlé comme s’il s’expliquait en ignorant le regard de Kazuki et des autres.

« Certes, on respecte Hayashizaki-kaichou. Mais actuellement, elle est dégradée en tant que chien de compagnie du Conseil des Étudiants de la Division Magie ! En faisant la queue pour le Conseil des Étudiants de la Division Magie, nous n’avons pas l’intention de suivre un tel Conseil des Étudiants de la Division Épée ! Adieu !! » déclara Kohaku.

Kohaku tourna le dos à Torazou en un éclair, puis une lumière bleue de renforcement corporel brilla au niveau de ses deux pieds et elle partit avec vigueur. Les trois personnes n’avaient pu voir cela que d’une manière abasourdie.

« Kohaku est donc membre du Conseil des Étudiants de la Division Épée ? » demanda Kazuki.

« Elle a été une apprentie en tant que première année prometteuse. La même position que vous, hein ? Mais elle créait des problèmes qu’à cause de ce genre de personnalité. J’étais son supérieur, mais..., » Torazou avait tenu sa tête fatiguée pendant qu’il poussait un soupir.

« Votre sœur aînée et la vice-présidente de mon Conseil des Étudiants sont fortes au combat, mais elles ne sont bonnes à rien, donc normalement je suis le seul qui faisait la plupart des tâches pratiques... La présidente et la vice-présidente sont toutes deux capables, et les premières années sont aussi respectueuses... J’envie le Conseil des Étudiants de la Division Magie —, » déclara Torazou.

« Ahahaha, notre conseil étudiant était paisible ♪. C’est parce que Hayashizaki-kun et les autres sont nos premières années dont on est fier, » déclara Hoshikaze.

Hoshikaze frappa sa main sur l’épaule de Kazuki. C’était une action inconsciente basée sur la pure bonne volonté envers Kazuki, mais dès qu’elle avait réalisé qu’elle avait touché un mâle, elle avait sursauté.

Kaguya et Hoshikaze étaient toutes deux de très bonnes Senpais.

L’ambiance dans la maison de la sorcière était vraiment comme celle d’une famille —, c’était vraiment embarrassant de parler de ça quand tous les autres membres étaient des filles, mais une fois de plus, Kazuki pensait qu’il aimait vraiment ce Conseil des Étudiants.

C’était les affaires d’un Conseil des Étudiants différent, mais le fait de voir une première année défier son aîné était douloureux.

« C’est une histoire vraiment honteuse, mais il y a encore beaucoup de gars dans la Division Épée qui en veulent à la Division Magie, » déclara Torazou.

« C’est la même chose dans la Division Magie. Il y a encore beaucoup de gens qui méprisent les épéistes, » déclara Hoshikaze.

« C’est une affaire qui ne pourra pas se dérouler sans heurts dès le départ, hein... Bien, à plus tard, » déclara Torazou.

Torazou avait quitté la zone, et Hoshikaze avait fait un petit rire en le voyant partir.

« Hikita Kohaku. C’est une enfant un peu étrange, non ? Ce genre d’agissements qui va vers l’avant est mignon, » déclara Hoshikaze.

Certes, un charme sauvage se cachait dans son attitude calme, impudente et pourtant modeste, audacieuse, mais aussi un peu timide... une fille qui avait laissé une impression mystérieuse.

« Je me demande ce qui arriverait si Hayashizaki-kun tombait dans sa tentation et quittait Mio-chan, » déclara Hoshikaze.

« Il n’y a aucune raison que cela se produise, parce que Mio est une partenaire très précieuse pour moi, » répondit Kazuki.

« En fait, il y a aujourd’hui une demande que nous voulons demander à votre groupe, donc dans le cas peu probable où votre groupe se séparerait à cause de ce genre de choses, ce serait troublant, » déclara Hoshikaze.

« Une demande ? Pour nous qui n’avons aucun succès avec les quêtes ? » demanda Kazuki.

« Oui, mais ce n’est vraiment pas quelque chose de trop gênant. C’est plutôt que cela pourrait être la solution à votre problème... Eh bien, je pense que Kaguya vous racontera à tous les deux, l’affaire après l’école, alors attendez. Fufufufu ~ » déclara Hoshikaze.

Une petite tempête venait de passer... Cependant, une prémonition de problèmes futurs était venue une fois de plus de la manière de parler d’Hoshikaze.

« OK alors Hayashizaki-kun, allons prendre une douche et faisons les préparatifs du matin, OK ! » déclara Hoshikaze.

— Attends, bien sûr, il n’y avait aucune raison de prendre un bain ensemble.

Notes

  • 1 Président

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