Chapitre 3 : Frère et sœur
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Chapitre 3 : Frère et sœur
Partie 1
Les chefs des six grandes familles nobles s’étaient réunis.
La plupart d’entre eux affichaient des visages amers, et le visage d’Albert semblait également indiquer qu’il était fatigué.
Le Royaume a envoyé des gens gênants, n’est-ce pas ?
Jusqu’à présent, ils négociaient avec un homme du Royaume afin d’obtenir des réparations en raison des incidents qui avaient eu lieu.
Ils voulaient régler cette affaire avant le Nouvel An.
Après tout, le réveillon de l’année suivante avait une signification différente.
Après l’incident avec Loïc, de nombreux événements dans la République avaient été annulés. D’un point de vue étranger, la République semblait être en pleine situation d’urgence. Afin de démentir cette impression, le Festival du Nouvel An devait se dérouler en grande pompe et avec beaucoup d’excitation. La grande tâche préalable était de négocier avec le royaume de Hohlfahrt.
La personne envoyée par le Royaume pour négocier était si difficile à gérer que tout le monde était épuisé.
Puis soudain, une personne avait ouvert la bouche.
Cette personne était Lambert, le chef de la famille Faiviel.
C’était un petit homme longiligne au regard solitaire et à la personnalité peu flatteuse.
Un tel homme n’oserait pas cacher son indignation. « Quelle humiliation ! C’est du jamais vu pour la République invaincue d’être maltraitée à ce point par un État de troisième ordre comme le Royaume. »
Tout le monde était en colère et voulait être d’accord, mais la réalité était différente.
Bellange, chef de la maison Barielle, exprima également sa frustration — à l’égard de Lambert.
« Pourquoi l’homme qui est resté silencieux pendant si longtemps parle-t-il maintenant ? » Ces mots exprimaient clairement son aversion pour Lambert.
Lambert avait lancé un sourire railleur vers Bellange.
« Selon toi, à qui la faute dans cette situation ? Au fait, comment va l’ex-héritier qui a été rejeté par la prêtresse ? »
« Toi ! »
Quand Bellange s’était levé, Albert l’avait réprimandé.
« C’est assez, tous les deux. Restons-en là. »
Lorsqu’ils étaient sur le point de partir, plusieurs subordonnés avaient demandé la permission d’entrer dans la pièce.
Quand Albert leur avait donné la permission, les subordonnés essoufflés avaient répondu.
« C’est mauvais ! L’arbre sacré est… »
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La ville faiblement éclairée était colorée par la lumière des lampadaires.
J’avais expiré et mon souffle était devenu blanc, il semblerait que les hivers de la République soient aussi froids.
« S’il neige, alors ce sera un Noël blanc, » déclarai-je.
C’était Anjie qui m’avait jeté un regard interrogateur sur mes paroles.
« Blanc — quoi ? »
Anjie et Livia étaient toutes deux debout avec moi entre elles.
Elles portaient toutes deux des manteaux, et leurs joues étaient un peu rouges.
« Léon, tu dis parfois des choses étranges, n’est-ce pas ? »
Il n’y avait pas de Noël dans ce monde.
Cependant, il y avait des événements qui le remplaçaient.
Livia regarda le ciel.
« Je suis sûre que vous trouverez cela intéressant. Quand j’ai vu l’énorme arbre sacré, j’ai cru que c’était une montagne. »
« N’est-ce pas un peu trop grand ? »
Quand je regardais l’arbre sacré, j’étais impressionné par sa taille.
Je me demande combien de temps il avait fallu pour qu’il atteigne cette taille.
Anjie avait regardé son environnement avec intérêt.
« Je vois des véhicules ressemblants à des dirigeables qui se déplacent sur le sol. Ils doivent être plus pratiques pour le transport. Si un dirigeable s’écrasait, il y aurait de gros dégâts. »
Les yeux d’Anjie s’illuminèrent un peu en regardant la rue.
« J’adorerais apporter des véhicules de ce genre au Royaume. Mais il serait difficile de fournir le combustible avec les pierres magiques nécessaires. Si nous fixons le prix assez haut, ce serait possible, mais cela signifierait que la plupart des roturiers ne pourront pas se le permettre. »
Je regardais Anjie, qui réfléchissait à quelque chose de si profond, et j’étais impressionné par ça.
« As-tu tant réfléchi pour un seul tramway ? Anjie, tu es incroyable, » déclarai-je.
Puis Luxon, qui adorait me critiquer, avait interrompu la conversation.
« Le problème ne vient-il pas du Maître ? C’est triste que tu n’aies pas le sens de l’urgence en étant témoin de la supériorité technique d’une puissance étrangère. »
« Quel est l’intérêt pour moi de considérer cela ? Je pense que le savoir-faire technique devrait être considéré par des personnes plus grandes que moi. »
Mais ce Roland ne travaillait même pas, alors peut-être qu’il n’y pensait pas du tout.
« Eh bien, même si j’abandonnais ça à Roland, je ne me sentirais probablement pas coupable, » répondis-je.
Anjie me regarda et elle plaça sa main sur son front.
« Es-tu sûr que tu as le droit de l’appeler comme ça et de t’en tirer ? » demanda-t-elle.
« Il est parfois difficile de savoir si tu es un imbécile ou un homme brave. Je sais qu’on peut compter sur toi pour être fiable quand la situation l’exige, mais n’es-tu pas trop insouciant ? » demanda Livia.
En me voyant sourire, Livia s’était mêlée à la conversation.
« J’aime ça chez toi, Léon. Tu es maladroit et gentil — et mignon. »
« Mignon ? Moi ? »
Celui qui avait répondu était Luxon. « Olivia ! Veux-tu que je t’examine ? Cela pourrait être le signe de graves problèmes cérébraux ou oculaires ! »
Ce mec… est-ce vraiment si étrange que les gens disent que je suis mignon !?
« Je vais, euh, bien, je vais bien, » répondit Livia.
« Non, le fait que tu trouves que ce maître est beau est le signe d’une anomalie. Anjelica est pareille, » déclara Luxon.
« Penses-tu aussi que je suis folle ? » demanda Anjie.
« Oui. Le maître n’est pas un homme de courage. Le Maître est généralement indécis, et se débat dans les moments critiques. Et c’est un terrible menteur, » répliqua Luxon.
Et tu es une poire en tant qu’IA. T’ai-je fait quelque chose de mal ?
« Oh mec, tu es vraiment plein de merde ! Ne répands pas de rumeurs justes parce que tu ne m’aimes pas, » répliquais-je.
« Des rumeurs ? As-tu un problème à admettre les faits ? Tu le sais, n’est-ce pas ? » répliqua Luxon.
« Souviens-toi de ça. Je vais me venger de toi, » répliquai-je.
On ne pouvait pas s’empêcher de dire du mal de l’autre.
Pendant que nous nous disputions, Anjie et Livia se moquaient de nous, comme si c’était drôle.
« Pardonne-moi. C’est un soulagement de voir que vous agissez normalement. »
— Il en va de même pour Livia.
« Ces deux-là sont aussi bons amis que d’habitude. Léon n’a pas pu changer à ce point pendant son séjour à l’étranger. »
« Ces deux-là ne me traitent-elles pas comme un enfant ? »
« Maître, puis-je te poser une question ? »
« Quoi ? »
« Une fleur s’épanouit sur l’arbre sacré. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel phénomène, sais-tu quelque chose à ce sujet ? »
Nous avions levé les yeux, mais ne pouvions rien voir, alors Luxon avait projeté une image. Ça ressemblait à une fleur blanche de type chrysanthème en fleur.
« L’arbre sacré fleurit-il aussi ? Mais sa position ne semble pas naturelle. »
Livia avait aussi eu la même pensée.
« Oui — on a l’impression que c’est installé. Comme un faux. Pas naturel. Ça donne la chair de poule et c’est désagréable. »
Livia avait eu la chair de poule.
Des fleurs blanches sur l’arbre sacré. Que va-t-il se passer dans le futur ?
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Nous étions arrivés au manoir de Marie, et l’atmosphère semblait normale.
Quand j’avais ouvert la porte, Marie est arrivée. Elle m’avait jeté un regard déçu en réalisant que je n’avais pas mon bagage à main avec moi.
Je suppose qu’elle s’attendait à un souvenir.
Une odeur douce et épicée venait de la cuisine.
Julian était apparu soudainement dans l’embrasure de la porte, avec Anjie le regardant inexplicablement.
« Vous êtes tous de retour ? Désolé, le dîner sera encore en retard. Je reviens tout de suite. »
Julian était de service au dîner aujourd’hui.
Depuis qu’il était revenu après avoir été viré du manoir, Julian s’occupait régulièrement du dîner.
C’était une bonne chose. C’est bon oui, mais le dîner qu’il préparait était toujours composé de brochettes. Julian s’était remis à marcher pour aller préparer les brochettes.
Livia réconforta Anjie quand elle la vit se couvrir le visage.
« S’il te plaît, ressaisis-toi, Anjie. »
« Livia — Je ne regrette pas d’avoir été abandonnée par Son Altesse. Je ne le regrette pas. Mais je ne peux m’empêcher de ressentir ce sentiment indescriptible à sa vue. »
J’étais également d’accord. Personne n’aurait pu imaginer que le prince du royaume se passionnerait pour les brochettes rôties et deviendrait un chef cuisinier. Je ne l’avais pas non plus imaginé.
Une fois Cordélia arrivée, elle avait pris nos manteaux.
« Bienvenue à la maison. Vous restez pour le dîner ? »
Anjie avait laissé échapper un soupir.
Nous avions déjeuné à l’extérieur, mais nous n’avions pas dîné, car nous pensions le faire ici.
« Je vais dîner. Ces deux-là aussi. »
« Lady Anjelica, voulez-vous que je vous prépare un menu spécial pour vous deux ? »
« Ce ne serait pas poli. Nous allons nous changer. Livia et moi serons dans notre chambre. »
« Oui, madame. »
Livia m’avait fait un petit signe de la main puis elle était montée par les escaliers vers sa chambre.
Je m’étais dirigé vers la salle à manger, où j’avais vu Marie et les autres manger.
« C’est génial de ne pas avoir à préparer le dîner ! »
Il y avait aussi de l’alcool près de Marie, qui mâchait une brochette à deux mains.
Plutôt qu’un dîner, on dirait une soirée de beuverie.
Carla, l’amie de Marie et la personne qui la servait avait l’air heureuse.
« Sire Julian nettoiera aussi après le dîner. »
Celui qui avait un regard abasourdi était Kyle, le serviteur de Marie.
« Es-tu sûre que tu peux faire confiance au prince avec la cuisine ? Même si tu peux lui faire confiance avec les outils — il est le Prince. »
Marie avait bu tout le saké d’un trait et avait attrapé une brochette.
Elle avait bu avec dignité.
« Ouf ! C’est bon, c’est bon ! C’est bon, c’est bon ! Julian aime aussi bien le faire. On va bientôt quitter la République de toute façon. »
Après les vacances d’hiver, Léon et les autres retourneront au Royaume.
C’est peut-être le seul moment où Julian pourra se plonger dans ses hobbies.
En pensant cela, Marie l’avait laissé faire ce qu’il voulait.
Voyant que j’étais de retour, Noëlle s’était approchée de moi.
« As-tu déjà dîné ? » me demanda-t-elle.
« Non, mais je suis sur le point de le faire. »
« Je me — oh, je suis désolée. »
Noëlle, se souvenant qu’Anjie et Livia étaient là, avait repris son repas loin de moi.
J’avais rendu Noëlle inquiète.
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Partie 2
Malgré la fragilité de l’air ici, les idiots s’amusaient.
Greg et Chris se disputaient.
« Greg, ne mange pas seulement le blanc de poulet. Et pourquoi mets-tu du sel ? Mange-le avec la sauce. »
« Le blanc de poulet est ma justice ! Je ne mange que le blanc de poulet ! Oh oui, tu peux manger le reste. »
Il était obsédé par le blanc de poulet.
De plus, bien qu’il ait l’air sobre, Chris était habillé bizarrement.
Il portait un pagne et un manteau de fête.
Il n’était pas habillé comme ça d’habitude.
« N’a-t-il pas froid ? »
Ils m’ont donné du fil à retordre l’année dernière, alors pourquoi je suis avec eux maintenant ?
C’est là que ça se passe.
CRASH ! J’entendis un son fort, alors j’allais dans la cuisine, c’était pour trouver Yumelia en train de se démener.
« Hé, ça va ? »
J’avais couru vers elle, et elle était au bord des larmes.
« Je suis désolée. Je voulais juste vous aider. »
Elle semblait être tombée et avoir cassé l’assiette.
Julian empêchait Yumelia d’essayer de le ramasser à la main.
« Vous allez vous blesser, alors allons chercher les outils. Je vais aller les chercher, » dit-il, « parce que je travaillais à temps partiel dans un stand de nourriture, je ne serai pas effrayé par un accident de cette ampleur. »
Après avoir été impressionné, j’avais vérifié si Yumelia était blessée.
« On dirait que tu n’es pas blessée. »
« Je suis désolée. Je continue à faire des erreurs. »
Une Yumeria déprimée était vraiment mignonne.
« Ne t’inquiète pas pour ça. »
Juste à ce moment-là, Kyle était entré dans la cuisine.
Yumelia est la mère de Kyle, malgré son âge.
Mais c’est Kyle qui avait l’air d’être le plus mature.
« — As-tu cassé une autre assiette ? »
« Kyle… Je suis désolée, je suis vraiment désolée. »
« … Tu devrais t’excuser auprès du Maître, pas auprès de moi. Tu ne devrais pas être si négligente, même si nous pouvons les payer, ils ne sont pas bon marché. »
Je m’étais arrêté quand j’avais vu Kyle qui continuait à se plaindre à Mme Yumelia.
« OK, tu peux retourner manger maintenant, » déclara Yumelia.
« Non, je vais t’aider à nettoyer. D’abord, c’est mal pour les domestiques de manger avec leurs maîtres. Jusqu’à présent, je ne pouvais pas me permettre un repas séparé, mais à partir de maintenant, il serait préférable de manger séparément, » déclara Kyle.
« Kyle, je suis désolée. » Yumelia s’était excusée, mais l’attitude de Kyle était froide.
« Ne t’excuse pas auprès de moi, mais auprès de ton maître. »
Yumelia s’empressa d’incliner la tête vers moi.
« Je suis vraiment désolée ! »
« Non, ça suffit. Hé, Kyle ! Sois un peu plus gentil avec ta mère. »
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En même temps.
Le manoir de la famille Rault venait d’être informé de la nature inhabituelle de l’arbre sacré.
Louise et Serge avaient été convoqués dans le bureau du manoir. Louise croisa les bras et refusa de regarder le visage de Serge.
Serge avait les mains dans ses poches et lui aussi détournait le visage de Louise. Devant les deux enfants, Albert était encore consterné par leurs querelles silencieuses. Il y avait pourtant des choses plus importantes en ce moment.
« L’arbre sacré a fleuri. J’ai fait vérifier les archives. C’est un phénomène qui ne s’est pas produit au cours des 300 dernières années. »
Serge avait ri quand il entendit cela.
« C’est bien. Nous avons de la chance de pouvoir voir une telle scène. »
« Tu n’as aucune idée de ce dont tu parles. Pourquoi n’essaies-tu pas de mieux comprendre ta situation ? »
« Quoi ? »
Ils s’étaient regardés en face.
« Les festivités de la nouvelle année auront lieu comme prévu, même s’il faut attendre et voir. Je suis sûr que vous pourrez tous deux y assister. »
« Un festival du Nouvel An, c’est pour les enfants. Je n’ai pas besoin d’y aller. »
« Serge ! »
Albert avait tenté d’empêcher Serge de quitter la pièce, mais il était quand même parti. Louise avait baissé les yeux.
« Je suis sûre que tu trouveras un moyen de le convaincre, » déclara Louise.
« Je suis sûr que tu lui pardonneras, Louise. Serge est… »
« Pourquoi es-tu si inquiet pour lui ? D’ailleurs, même s’il le voulait, Léon ne pourrait pas aller à la fête du Nouvel An. Je ne vais pas lui pardonner. »
Le médecin avait diagnostiqué que son fils, Léon, qui était très malade, ne survivrait pas à l’année.
Il voulait visiter le festival du Nouvel An.
Finalement, ce souhait ne s’était jamais réalisé.
C’est pourquoi — Louise voulait que Léon participe à la place de son frère.
C’était aussi une façon de se racheter pour ne pas avoir pu réaliser le souhait de son frère.
Sachant cela, et sachant que cela serait gênant, Albert avait également permis à Léon de participer, même s’il savait que cela serait gênant.
Même s’il savait que Serge serait frustré lorsqu’il rencontrera Léon.
« Je crois que je comprends ta haine pour Serge. Mais vous êtes tous les deux de la même famille depuis que nous l’avons adopté. »
Louise avait levé les yeux et Albert avait vu un regard de haine dans ses yeux.
« Je ne l’accepterai jamais. »
S’approchant de Louise alors qu’elle quittait la pièce, Albert s’était arrêté pour l’appeler.
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De retour dans la chambre, Louise avait pris une petite photo dans le tiroir du bureau.
Celui de la photo en noir et blanc était Léon.
Dans le passé, des photos et des dessins de son frère avaient été exposés dans tout le château.
Mais maintenant, il n’y en avait pas un seul.
La raison en est Serge.
Albert, qui voulait un héritier, l’avait adopté — il avait jeté la plupart des photos de Léon. Le contenu de la chambre de Léon avait également été brûlé, ainsi que tous ses souvenirs.
« Pourquoi !? Il n’est pas de la famille ! N’est-ce pas, Léon ? »
En parlant à la photo, Louis se souvient du jour où Serge était arrivé.
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Cela faisait trois ans que Léon était mort.
L’intérieur du château était moins animé que jamais.
Le frère bruyant était parti, et c’était comme si un feu s’était éteint.
Cependant, si tout le monde savait que l’héritier était décédé, les vassaux de la famille Rault et les familles annexes commenceraient à faire du bruit.
Une réunion était organisée pour régler la situation, et Serge arriva au château. Les parents de Serge étaient ravis qu’il soit le prochain héritier de la famille Rault !
Seul, Serge avait l’air attristé, derrière ses parents.
C’était inévitable, et Louise avait de la peine pour lui.
Elle avait eu une chance d’être seule avec lui, et l’avait appelé.
« Je serais ta sœur à partir de maintenant. Je suis sûre que nous allons nous ent — . »
Qu’est-ce qui ne va pas ?
« — pfff. »
« Quoi ? » demanda-t-elle.
« Oh, mon Dieu, c’est ennuyeux ! Je ne vais pas être ami avec toi ! »
Serge avait quitté la pièce en courant.
C’était un choc pour Louise, qui s’attendait au même genre de réaction que son frère naïf, même s’ils étaient différents.
Ai-je fait une erreur ?
Louise se débattait avec Serge depuis des jours.
Elle avait essayé de s’entendre avec lui après ça, mais Serge n’avait même pas regardé Louise.
Et c’était quelques mois après l’arrivée de Serge.
« Non. Oh non ! Serge, arrête ! S’il te plaît, c’est un cadeau de Léon ! »
Lorsque Louise était rentrée chez elle, elle avait vu Serge, qui avait jeté dans le feu certaines de ses photos, peintures et autres souvenirs.
Elle avait serré Serge dans ses bras pour l’arrêter, mais il l’avait repoussée.
Serge avait jeté les objets que Léon lui avait donnés dans le feu.
Lorsque Louise avait essayé de sauter dans le feu, elle avait été saisie par les serviteurs qui se précipitaient.
« Stop ! S’il te plaît, rends-le-moi ! »
Elle tendit la main en pleurant, vers une bague en papier que Léon lui avait donnée. L’objet mal fait et peu commode avait rapidement brûlé sans laisser de trace dans les flammes.
C’était un souvenir connu d’eux deux seulement, et les domestiques étaient déconcertés, ne connaissant pas les circonstances. Une seule fois — Louise n’avait parlé de cet objet à Serge qu’une seule fois. Quand elle l’avait emmené dehors, Serge avait montré de l’intérêt pour cet objet, alors elle lui en avait parlé.
Serge l’avait regardé brûler pendant un long moment.
Louise avait pleuré puis avait crié à Serge. « Je te déteste !
« Je te déteste, je ne te pardonnerai jamais ! — Je ne te pardonnerai jamais ! »
Et Serge, qui n’avait jamais regardé son visage correctement auparavant, avait regardé le visage de Louise pour la première fois.
Avant même de s’en rendre compte, Louise s’était endormie et elle s’était réveillée allongée sur son lit, face contre terre, en se souvenant d’un mauvais incident de son enfance. Elle n’avait même pas changé de vêtements et était couchée dans son lit.
— C’est le pire rêve que j’ai jamais fait.
Ce jour-là, ses parents avaient grondé Serge, mais en considération de ses sentiments, ils avaient retiré le reste des photos et des peintures de Léon du manoir.
S’il les voyait, Serge les détruirait ou les brûlerait probablement.
Pourquoi cela s’est-il produit ?
Serge avait appris à détester son frère.
Normalement, Albert devrait révoquer l’adoption.
Cependant, Serge avait déjà reçu les armoiries des six familles nobles.
Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être facilement enlevé.
L’appartenance à la famille branche, le consentement des vassaux, la situation domestique — malgré toutes ces variables, Serge avait été adopté.
Louise avait regardé la photo de son frère et avait parlé avec amour.
« Léon, c’est presque le jour de l’an. »
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Quand il était retourné dans sa chambre, Serge avait donné un coup de pied à sa chaise en signe de frustration.
Il s’était assis dans le lit et avait regardé le plafond.
« Qu’est-ce que le “Festival du Nouvel An” ? N’est-ce pas juste un événement pour ceux qui sont fous de prier l’arbre sacré ? Le contenu n’est pas du tout significatif. Nous prions et faisons des vœux, puis nous faisons la fête, puis les jeunes hommes et femmes entrent dans la grotte et font d’autres vœux au monument de pierre qui se trouve à l’intérieur. Mais seuls les membres des sept principales familles sont censés entrer, alors pourquoi y vais-je ? »
« Non, attends. Si elle est fiancée à Émile, Lelia viendra-t-elle aussi ? Je viendrai. »
La raison pour laquelle il l’aimait était qu’il était facile de s’entendre avec elle.
Elle n’était pas trop révérencieuse comme une noble, et était à son goût un peu mauvaise langue. Elle comprenait le fait qu’il admire les aventuriers.
Pour les femmes ordinaires, il était difficile d’avoir une relation occasionnelle avec un membre des six familles nobles.
Le reste — elle détestait sa sœur de la même manière que lui.
Bien qu’il ne l’ait pas dit de sa bouche, Serge avait ressenti un sentiment de proximité dans la façon dont Lelia avait regardé Louise.
Parfois, elle la regardait avec un mélange complexe d’amour et de haine indescriptible.
Serge avait vu cela et avait réalisé que Lelia était comme lui.
À partir de là, il avait commencé à s’intéresser à Lelia et s’était retrouvé à tomber amoureux d’elle.
Il avait été surpris, lorsqu’il avait réalisé qu’il était amoureux de Lelia, car elle était comme un type de personne différent de son premier amour.
En se souvenant de cela, l’expression de Serge était devenue trouble.
« Mon premier amour va se réaliser. Je ne vais pas renoncer à celui-là. »