Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape
Table des matières
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 1
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 2
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 3
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 4
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 5
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 6
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 7
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 8
- Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape – Partie 9
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Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape
Partie 1
J’avais obtenu la liberté apportée par la vie scolaire. Mais en même temps, j’avais aussi obtenu l’engagement qui était obligatoire pour avoir une bonne vie.
Cela fait longtemps, mais voici Léon Fou Baltfault.
J’avais avancé sans problème pour être un étudiant en deuxième année, mais il y avait eu un petit problème.
« Comment se sent-on après avoir vendu son grand frère ? »
« Cela semble mauvais si tu appelles cela de la vente alors même que j’ai fait de mon mieux en pensant à l’amour de mon grand frère. »
« Tu es toujours si effronté ! Comprends-tu les difficultés que je traverse ? »
Le deuxième fils de notre famille, Nix, qui avait obtenu son diplôme en toute sécurité, était entré dans le dortoir des étudiants et m’avait obligé à l’écouter parler avec tendresse de son amante.
Il était désormais un noble seigneur féodal de la nouvelle maison de Baltfault, avec le rang de comte, qui régnait sur l’île flottante autrefois gouvernée par le comte Offley.
On avait découvert que le précédent dirigeant, le comte Offley, travaillait avec des pirates du ciel et on lui avait donc retiré son statut.
Mais c’était moi qui l’avais écrasé et cela m’avait fait un grand bien.
C’est ainsi que s’était formé un territoire sans propriétaire, mais qui ne pouvait pas non plus être laissé comme ça sans gestion.
Il avait également été difficile de trouver rapidement quelqu’un pour gérer un territoire dont la taille était comparable à celle d’une maison de comte. N’importe qui serait troublé si on lui demandait d’assumer une telle responsabilité si soudainement.
Même le royaume lui-même était troublé, et en premier lieu le royaume avait confisqué les biens de la maison Offley.
Il ne restait plus que ce territoire. Et ce territoire était une île flottante avec un État délicat.
Le royaume décida d’y placer un nouveau seigneur féodal.
C’est moi qui avais rendu un service distingué dans cette affaire cette fois-ci, mais j’étais encore étudiant.
C’est donc mon grand frère Nix qui avait été sélectionné pour ce poste.
Cela semblait simple quand je l’avais dit comme ça, mais c’est parce que j’avais omis de dire combien de discussions il y avait entre les adultes.
Parce que c’était une histoire longue et ennuyeuse.
Le royaume souhaitait également le territoire de la maison comtale, mais il voulait surtout s’emparer du territoire de la famille de Marie, la maison vicomtale de Rafuan qui était située sur le continent.
La maison de Marie avait également été écrasée, mais le territoire de la maison du vicomte de Rafuan était situé sur le continent.
Sa valeur était différente de celle d’une île flottante.
Le royaume avait choisi de placer le territoire du continent sous leur contrôle direct plutôt que l’île flottante.
C’est ainsi que Nix s’était retrouvé à la tête de la maison du comte.
« JE — JE ! Je n’ai pas vraiment étudié à l’académie comment gérer un territoire ! Je n’ai pas non plus de connaissance noble du même rang et du même âge ! Même si le simple fait d’établir une nouvelle maison est déjà très difficile, je suis moi-même un débutant. Je ne peux pas être un comte ! »
« Est-ce ce que Dorothéa-san est d’accord avec ça ? Ah, désolé, je veux dire ma belle-sœur Dorothéa. »
« Cette Dorothéa est aussi trop pour moi ! »
J’avais présenté la maison du comte Roseblade à Nix afin de l’aider dans sa situation actuelle.
C’était une famille prestigieuse connue même parmi toutes les familles prestigieuses du royaume de Hohlfahrt.
Leur fille aînée, Dorothéa, était quelqu’un d’un peu particulier, mais elle était d’une grande beauté.
Nix se tenait la tête comme s’il était au bout du rouleau.
« Elle dit tout le temps des choses comme vouloir m’attacher ou vouloir se faire attacher — je n’ai pas ce genre de passe-temps ! Une relation détendue comme père et mère me conviendrait parfaitement ! »
« Elle est belle, donc c’est bien, n’est-ce pas ? Elle a aussi de gros seins. »
« Je ne vais pas choisir comme toi ma partenaire en fonction de la taille de ses seins ! »
Je ne pouvais pas me retenir face à ces mots.
Avait-il bien dit que je choisissais ma partenaire en fonction de la taille de ses seins ?
Je ne pouvais pas pardonner cette erreur, même si c’était mon frère.
« Reprends ces mots ! Marie n’a pas de seins ! Ne parle pas comme si j’étais obsédé par la taille des seins après avoir choisi cette Marie ! Petit ou grand, ce n’est pas le problème ! Il n’y a aucun problème ! »
La porte de la chambre s’était ouverte pendant que nous nous disputions entre frères.
De là étaient apparues Dorothéa et Marie, dont le visage ressemblait à un masque de Nô.
Dorothéa avait fait un signe de la main à Nix avec un sourire.
« Je t’ai trouvée, chéri. Nous sommes venues à l’académie aujourd’hui pour repérer les étudiants de troisième année. Ce n’est pas à toi de jouer avec ton petit frère. »
Je n’arrivais pas à croire que Nix se faisait appeler « chéri ».
J’avais failli éclater de rire, mais j’avais tenu bon. Le regard furieux de Nix m’avait poignardé.
Dorothéa était entrée dans la pièce et m’avait souri.
« Léon-kun, il ne faut pas malmener mon petit chou. »
« Je ne l’intimide pas. Je le taquine parce qu’il n’a pas cessé de se vanter de sa vie amoureuse. »
Quand j’avais dit cela avec un visage sérieux, il semblerait que j’avais fait mouche.
Dorothéa gifla le dos de Nix.
« Oh chéri, vraiment ! Tu voulais donc te vanter auprès de Léon-kun. »
Le visage de Nix qui me regardait était affreux.
La rage, la haine — de telles émotions se mêlaient dans ce visage.
Je ne pouvais pas m’empêcher de faire une expression similaire pour lui demander si je méritais vraiment d’être regardé avec des émotions aussi négatives.
Rien de bon ne sortirait si je traitais la haine par la haine.
J’avais envoyé Nix avec un sourire.
« Fais de ton mieux mon grand frère ! »
La main de Nix avait été saisie par Dorothéa, puis il m’avait dit d’une petite voix en se faisant traîner dehors.
« Tu es le seul à qui je ne pardonnerai absolument pas. »
— J’avais l’impression qu’il y avait une véritable haine dans cette voix, mais ce n’était sûrement que mon imagination.
Parce que nous étions des frères intimes.
De toute évidence, il ne faisait que plaisanter.
« Maintenant, chéri, allons-y. Nous devons repérer au moins six personnes. »
« — Oui. »
Dorothéa avait emmené Nix dont la tête était baissée.
Il donnait l’impression que le chagrin l’écrasait sous son poids, mais ce n’était sûrement que mon imagination.
Mon Dieu, qu’est-ce qui le rendait si insatisfait d’avoir une si belle femme avec de gros seins ? De plus, elle lui était très dévouée.
— Mais si c’était moi, je refuserais.
Après que nous soyons seuls dans la pièce, j’avais regardé Marie qui se tenait là sans expression.
« Et toi, que fais-tu ici ? »
Marie s’était avancée vers moi et m’avait donné un coup de pied aux fesses.
Ce n’était pas un coup de pied de fille.
Elle avait effectué un coup de pied tranchant tel un artiste martial.
« Aïe ! »
Non, c’était vraiment douloureux !? La douleur résonnait fortement jusqu’au cœur de mon corps.
Cette fille, même si son corps était petit, n’avait-elle pas une force absurde ?
Le visage de Marie était devenu comme celui d’un hannya.
« Quels sont les seins que tu qualifies d’inexistants ? Tu n’as jamais vu mes seins avant ! »
On dirait qu’elle était sérieusement en colère.
J’avais reculé face à la pression exercée par Marie.
« Mais c’est vrai que tu es… ah, je mens. Si on me demande si tu en as ou non — peut-être les as-tu, un peu ? »
« Ne sois pas si obsédé par quelques bouts de graisse ! »
« Les seins des femmes sont remplis de rêve et d’espoir ! — Je suis désolé. Je ne dirai rien de plus, alors s’il te plaît, ne prends pas de position de combat comme ça. C’est vraiment douloureux, alors ne me frappe pas. »
Marie commençait sérieusement à se mettre en position de boxe et face à ça, je m’étais rendu.
Le poing de cette fille était lourd. Très lourd.
Son coup de poing pourrait même faire voler un homme.
Elle avait une puissance qui résonnait jusqu’à votre os.
Marie fit claquer sa langue.
« En plus, je suis si fatiguée de faire visiter la belle-sœur depuis le matin. »
« C’est donc toi qui as amené Dorothéa dans cette pièce, hein. »
« C’est exact. Malgré cela, cette personne —, comme d’habitude, elle est étonnante. »
« — Oui. Après tout, c’est quelqu’un qui a fait quelque chose comme échanger son collier pour de vrai. »
Je m’étais souvenu des vacances de printemps.
La cérémonie de mariage de Nix et Dorothéa — s’était déroulée en présence d’un seul parent en raison d’un souhait très fort de la Maison Roseblade.
Ils avaient également organisé une inauguration publique et une cérémonie de mariage officielle, mais on nous avait demandé d’organiser une cérémonie non officielle — une cérémonie à laquelle seuls les parents participaient, quoi qu’il arrive.
La maison du comte nous suppliait, même si notre maison avait un statut inférieur.
S’il vous plaît, laissez-nous organiser la cérémonie de mariage non officielle au sein de la famille uniquement ! Ils l’avaient demandé ainsi.
La raison ?
— Parce que Dorothéa souhaitait échanger des colliers au lieu d’échanger des bagues entre mari et femme.
Elle ne voulait absolument pas renoncer à ce souhait, même lorsque d’autres lui disaient d’y mettre fin.
Dorothéa n’avait abandonné qu’à contrecœur lorsqu’ils avaient dit qu’ils organiseraient une cérémonie non officielle en échange de sa retenue lors de la cérémonie officielle.
Elle avait dit qu’elle voulait que leur mariage soit un mariage où ils s’attacheraient l’un à l’autre — c’était incroyable.
Bien entendu, seuls les parents qui connaissaient la situation pouvaient participer à cette cérémonie.
Marie et moi avions été rejetés.
Ce serait difficile pour Nix à partir de maintenant.
« Au contraire, je pense que ses mots d’amour envers mon beau-frère étaient trop lourds. “Peu importe que nous renaissions pour être des personnes différentes, je te retrouverai pour que nous soyons à nouveau liés.” C’est lourd. C’est trop lourd pour moi, surtout en sachant que la réincarnation est réelle. — Cette personne, peut-être la gérera-t-elle vraiment ? »
Nous étions des réincarnés.
Le discours de Dorothéa nous avait paru étrangement vif et nous avait fait pâlir.
Peu importe le nombre de fois que tu renaîtras, je ne te laisserai pas t’enfuir — c’est ce qu’elle avait dit.
Nix s’était senti un peu pitoyable quand on avait réfléchi à ça.
Mais c’était quelque chose de nécessaire.
Je l’avais un peu trop forcé pour sauver Marie, alors pour compenser ça, un sacrifice était nécessaire.
Ce sacrifice, c’était Nix.
Eh bien, comme Nix avait lui-même réussi dans la vie et avait même obtenu une belle mariée grâce à cela, il n’y avait donc pas eu de problème.
C’était un sacrifice nécessaire. Et c’était aussi une très bonne offre pour Nix.
C’était une situation gagnant-gagnant.
C’est une demande de ton mignon petit frère, alors pardonne-moi — Onii-chan.
« À ce propos, es-tu venue au dortoir des hommes juste pour faire visiter ma belle-sœur ? »
« Ah, ce n’est pas tout ça. Luxon est-il ici ? »
Lorsque Marie avait appelé, Luxon était soudainement apparu du néant.
Il se cachait grâce à son camouflage optique.
« Tu m’as appelé ? »
J’avais joint mes mains derrière la tête.
« Ainsi donc, tu n’es pas venu pour moi, mais pour Luxon, non ? Qu’est-ce que c’est cette fois-ci ? Si c’est parce que tu as à nouveau utilisé tout ton argent, dois-je demander à ce type de te préparer de la fausse monnaie ? »
Luxon avait pris ma blague au sérieux.
« S’il te plaît, laisse-moi faire. Je vais préparer du papier-monnaie de meilleure qualité que le vrai. »
Ce sera alors une chose complètement différente, mais avant que je puisse dire que Marie s’était mise en colère.
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Partie 2
« Quand ai-je déjà demandé de la fausse monnaie ? Comment me vois-tu habituellement ? Ce n’est pas ça, nous sommes déjà tous les deux en deuxième année ! Tu sais, bientôt, il y aura de nombreux événements en cours. »
« Ah ~, les événements, hein. »
L’histoire de ce jeu vidéo otome commencerait à progresser pour de vrai à partir de la deuxième année.
La phase intermédiaire du jeu serait principalement une guerre contre la principauté de Fanoss.
Marie était préoccupée par cela.
« Souviens-toi, la guerre dans ce jeu vidéo otome était vraiment difficile, n’est-ce pas ? »
« Le développeur est un démon. C’était si dur que je pouvais sentir de la malveillance. »
Même en y repensant maintenant, c’était un jeu horrible.
Il était même difficile de le finir sans utiliser des objets payés avec de l’argent réel. L’équilibre du jeu était trop bizarre.
Même si personne ne recherchait un jeu de bataille difficile dans un jeu vidéo otome, il l’avait fait. À quoi pensait le créateur ?
« Pour l’instant, les choses se passent comme prévu, mais bien sûr, je m’inquiète de l’évolution de la situation à partir de maintenant. »
Si le personnage principal Olivia perdait — la partie serait terminée.
Ce serait troublant pour moi aussi.
Selon Marie, ce jeu vidéo otome avait même eu une suite.
Olivia y apparaîtrait également. Nous voulions donc éviter qu’elle ne meure.
Il serait également désagréable qu’une connaissance meure.
Luxon avait parlé alors que nous nous sentions troublés.
« J’ai toujours pensé ceci en écoutant votre histoire à tous les deux : la situation va-t-elle être si horrible qu’ils enverront les étudiants à la guerre ? »
Dans la guerre avec la principauté, de nombreux étudiants s’y étaient également engagés, dont Olivia et Son Altesse Julian.
Et puis ils allaient aussi participer à la bataille décisive, mais — certainement, le royaume de Hohlfahrt était-il vraiment bien en tant que pays quand ils avaient besoin de même recruter les étudiants pour la guerre ?
Marie ne l’avait pas vraiment compris.
« Qu’entends-tu par horrible ? Ils ont gagné la guerre à la fin. »
J’étais exaspéré par la réponse de Marie.
« Toi, n’as-tu pas appris à l’école — dans ta vie antérieure ? Quel genre de pays enverrait même des lycéens à la guerre ? »
« Ah !? »
Il semblerait que Marie l’ait compris comme un simple fait, mais elle ne l’avait pas vraiment compris jusqu’à présent.
En tant qu’histoire, les grands efforts des jeunes seraient magnifiques.
Il y avait aussi beaucoup d’histoires sur les grands efforts des étudiants lors de notre vie précédente.
Mais, quand on y réfléchit de manière réaliste — cela ne signifie-t-il pas que les adultes du royaume de Hohlfahrt ne sont pas fiables ?
Même s’ils avaient gagné la guerre, c’était de justesse.
La situation de l’après-guerre était trop effrayante pour y penser.
« Alors, l’histoire de ce jeu — est vraiment mauvaise, n’est-ce pas ? »
Marie s’était également affolée, mais confirmons d’abord le déroulement de la situation depuis le début.
Tout d’abord, avant que la principauté ne déclare la guerre, les agissements des pirates du ciel à l’intérieur du pays devenaient plus actifs.
Pendant que l’armée se déplaçait, les élèves de l’académie allaient également rencontrer des pirates du ciel lors de leur cours parascolaire.
C’est là que les étudiants avaient gagné.
Après cela, ils avaient appris l’existence de la Maison Offley qui manipulait les pirates du ciel en coulisse. Le personnage principal allait emprunter la force de Julian et d’autres cibles de capture et elle allait repousser l’ennemi.
Cependant, il s’est avéré que la principauté de Fanoss était derrière tout cela. Les étudiants s’étaient impliqués encore plus profondément dans la guerre.
La principauté de Fanoss s’était servie du comte Offley pour détruire le royaume de Hohlfahrt de l’intérieur.
Le problème ici, c’est la maison Offley que j’avais vaincue en sauvant Marie avant cela.
J’avais vaincu cette maison.
Et puis les pirates du ciel — avaient également été vaincus par moi.
J’avais écrasé les facteurs importants qui étaient liés aux événements de la deuxième année.
C’est pourquoi les événements avaient également été écrasés.
« Maintenant, il n’y a plus de pirates des airs qui sévissent dans le pays. La maison Offley a également disparu. »
Marie était également d’accord avec ma déclaration et semblait mal à l’aise face à l’avenir.
« Voilà la situation. Ce qui reste, c’est la principauté de Fanoss qui agissait en coulisse. Mais, ils commenceront à bouger pour de bon dès la troisième année. »
Dans ce cas, on s’en occupera quand on sera en troisième année.
Nous commencerions à nous préparer dès maintenant — juste au moment où notre pensée arrivait à ce point, Luxon parla avec de l’exaspération à notre égard.
« Si le cerveau derrière tout ça est déjà clair, ne vaudrait-il pas mieux s’en occuper à l’avance ? »
« — Pas une mauvaise idée. »
Il ne me semblait pas juste d’agir contre la principauté qui n’avait rien fait pour l’instant, mais je n’hésiterais pas à agir si c’était pour ma tranquillité d’esprit.
Marie avait tapé dans ses mains et avait fait une expression de quelqu’un qui avait eu un éclair de génie.
« Ouais ! Si nous vainquons la principauté de Fanoss avant l’heure, la guerre n’aura pas non plus lieu ! »
« Oui. Alors, je vais immédiatement — couler le territoire de la principauté de Fanoss. »
Marie s’était figée devant la déclaration de Luxon.
Je l’avais prévenu pour sa blague qui ne correspondait pas à l’humeur.
« Lis l’humeur plus en détail, espèce de bâtard maniaque de l’anéantissement. Cela ne ressemble pas à une blague. »
« Mais je suis sérieux. »
« Hein ? »
« Cela permettra d’éliminer tout problème potentiel futur si le pays tout entier est englouti. »
Ce type, c’est vraiment une IA dangereuse.
L’idée de couler tout le pays pour éviter la guerre était folle.
« Idiot ! Pourquoi devons-nous commettre un génocide, hein ! D’innombrables personnes vont mourir si l’île flottante de la principauté est engloutie ! »
« Je ne serai pas troublé, quel que soit le nombre d’hommes nouveaux qui meurent. Ce sera plutôt un poids de moins sur mes épaules. »
Ce type est vraiment — .
« Il s’agit d’un ordre. Ne coule pas une île flottante. »
« — Roger. »
Cette maudite IA, elle avait répondu sur un ton réticent.
« Nous allons éviter la guerre le plus pacifiquement possible. Dans cette optique, il sera important de donner envie à la principauté d’éviter la guerre. »
L’objectif de la principauté de Fanoss était de faire sombrer dans la mer le continent où le royaume existait.
Ils possédaient l’atout pour faire de cela une réalité.
Si nous la volions ou la détruisions en premier — la principauté perdrait son atout et deviendrait incapable d’atteindre son objectif.
Marie avait l’air soulagée alors que je pensais à la suite.
« Il est rassurant de voir que tu tiens la laisse de Luxon bien en main. Si la mauvaise personne l’avait eu, elle pourrait à la place se faire cajoler par ce type et faire un grand gâchis. »
« L’humanité nouvelle ne deviendra jamais mon maître. Si une telle situation se produit, je m’autodétruirais. »
« Tu es extrême. Mis à part cela, l’ambiance de l’académie est mauvaise ces derniers temps, n’est-ce pas ? »
Marie avait l’air soulagée de savoir que nous allions gérer la guerre d’une manière ou d’une autre. J’avais eu une petite discussion avec elle.
« Ambiance ? Ah, parce que les filles ont peur en ce moment. »
L’ambiance de l’académie avait changé depuis la fin de la première année.
Son Altesse Julian et d’autres cibles de capture avaient fait que les filles qui avaient intimidé Olivia avaient été expulsées.
Cela ne s’était pas arrêté là. Les étudiants impliqués avaient été punis, quel que soit le degré de leur implication.
Les cinq cibles de capture étaient en compétition les unes avec les autres pour trouver les élèves impliqués et tout faire pour qu’ils soient punis. Beaucoup de fils et de filles nobles avaient été chassés de l’académie.
En fin de compte, même les étudiants qui parlaient mal d’Olivia dans son dos en raison de son statut de roturière avaient été découverts et condamnés par les cinq — l’ambiance de l’académie était devenue horrible.
Il est certain que dans le jeu, il y avait aussi une situation où des étudiants qui avaient intimidé Olivia-san avaient été punis.
Mais je ne pensais pas que cela irait aussi loin.
Cependant, en y réfléchissant bien, c’était aussi une progression naturelle.
Les cinq cibles de capture étaient des personnes qui assumeraient ce pays à l’avenir.
Quiconque susciterait la colère de ces cinq personnes — non seulement elles seraient expulsées, mais leur vie serait également terminée.
— Dans le jeu, la punition des élèves qui avaient brutalisé le personnage principal n’avait été mentionnée que brièvement en passant, mais c’était cette situation dans la réalité.
Et puis le problème était Olivia qui avait capturé le cœur de ces cinq personnes.
« J’ai rarement vu Olivia récemment, mais je me demande si elle va bien. Je crains que ces étudiants lui en veuillent à cause de cette situation. Peut-être que la personne elle-même est également troublée par cette situation ? Ces cinq-là aussi, j’aimerais qu’ils soient plus prévenants envers leur entourage. Ces derniers temps, l’atmosphère devient morose. C’est inconfortable ici. »
Quand j’avais vu Olivia auparavant, j’avais eu l’impression qu’elle était une fille honnête et gentille.
Marie avait fait la moue un peu en me voyant m’inquiéter pour Olivia.
« Tu sais, j’ai entendu dire qu’Olivia s’échappait parfois de l’académie. De plus, ce n’est pas seulement la faute d’Olivia et de ces cinq-là si l’atmosphère à l’académie est mauvaise. »
« Hein ? »
« C’est Anjelica. Les filles qui ont été acculées par Son Altesse et d’autres ont demandé de l’aide à Anjelica. À cause de cela, les relations entre Son Altesse et Anjelica ont également mal tourné. La tension entre les étudiants augmente. Mais cela n’a aucun rapport avec nous, les étudiants de bas niveau. »
Anjelica couvrait-elle les étudiants coincés ?
Il semblerait qu’elle ait été confrontée à ces cinq personnes pour cette raison.
Eh bien, elle était l’ennemie d’Olivia dans le jeu, donc bien sûr ils seraient en confrontation, mais — c’était compliqué quand on le voyait dans la réalité.
Ici, on aurait dit qu’elle protégeait les étudiants coincés.
De plus, Anjelica avait sa place de jeune fille d’une maison ducale — elle avait le rôle de leader des étudiants.
Peut-être ne pouvait-on pas s’empêcher que les gens autour d’elle comptent sur elle ?
Même si ce n’était pas quelque chose qui touchait directement les mobs comme nous.
Nous ne pouvions pas nous rapprocher d’Anjelica, nous ne pouvions pas non plus nous rapprocher d’Olivia qui était protégée par ces cinq-là.
Son Altesse et les quatre autres étaient sur leurs gardes. Ils ne laissaient personne, homme ou femme, s’approcher d’Olivia.
Si l’histoire progressait bien, nous n’avions pas non plus de raison de nous rapprocher, donc nous ne le ferions pas.
Par conséquent, nous n’écoutions au mieux que les rumeurs venant de loin.
Malgré tout, le jeu et la réalité étaient vraiment différents l’un de l’autre, hein.
« Eh bien, nous allons juste nous inquiéter de traiter avec la principauté d’une manière ou d’une autre. »
Au moins, l’histoire progressait bien, alors j’avais changé d’avis en pensant qu’il serait bon que nous apportions un peu de soutien si nécessaire plus tard.
Marie avait mis ses mains sur sa taille et avait soupiré.
« Je pensais que je pourrais regarder l’histoire se dérouler de près, mais c’est la réalité de la situation. Nous ne pouvons qu’écouter les rumeurs, même si nous sommes dans la même académie. »
« C’est parfait pour les mobs comme nous. Il est trop présomptueux de penser que nous pourrons nous occuper des principaux rôles. »
« Mais ne donnes-tu pas l’impression de ne pas vouloir dire ce que tu ressens vraiment ? De plus, nous nous sommes impliqués avant cela. »
« C’était uniquement en raison d’une urgence. »
Apparemment, Luxon n’avait pas aimé ma formulation.
« C’est ce qu’ils appellent être indécis. »
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Partie 3
Dans un couloir de l’académie.
Peu de gens passaient par ici le soir.
Julian et Olivia y marchaient ensemble, heureux.
Les deux individus venaient de rentrer de l’extérieur de l’académie. Ils parlaient avec enthousiasme de cette journée.
« Julian, tu aimes beaucoup les brochettes de viande. »
Julian répondit à l’Olivia souriante par un sourire éclatant.
« J’aime ça ! C’est leur simplicité qui me plaît, mais plus encore, c’est la meilleure façon de ne pas se soucier des manières. Malgré cela, Olivia, tu as aussi l’air d’avoir apprécié. »
« Je préfère un cadre un peu informel lors du repas plutôt qu’un cadre rigide et formel. »
« Moi aussi. Le palais est trop pointilleux sur beaucoup de choses. Il y a trop de choses inutiles parce qu’ils mettent trop d’empathie dans la cérémonie et l’étiquette. »
Julian avait l’impression que tout de lui était accepté quand il était avec Olivia.
Elle ne le harcelait pas avec des choses comme le fait que ce n’était pas approprié pour un prince.
De plus, c’était amusant d’être avec elle.
« Olivia, si tu veux bien — . »
Rester avec moi pour toujours, Julian était sur le point de continuer, mais dans le couloir devant, Anjelica était venue vers lui à un rythme rapide et lui avait parlé.
Son expression était grave. Julian en avait assez de voir cette expression.
Cela avait gâché son humeur agréable.
« Votre Altesse ! À quoi pensez-vous en expulsant la fille du comte Neville comme ça ! »
En voyant l’expression d’Anjelica qui devenait encore plus sévère jour après jour, Julian avait réalisé que ses sentiments envers elle s’étaient complètement refroidis.
Récemment, il avait pensé à Anjelica de manière désagréable, encore plus qu’avant.
Il s’était inconsciemment mis devant Olivia pour la protéger et avait baissé les yeux.
« Cette fille parlait mal d’Olivia dans son dos. Elle a même rassemblé quelques étudiants et a prévu de lui tendre une embuscade la nuit, n’est-ce pas ? »
Anjelica protégeait cette étudiante.
« Ne pouvez-vous pas le considérer comme une blague ? Certes, j’admets qu’elle est allée trop loin. Mais, il suffit de la réprimander, comment en arrive-t-on à parler d’expulsion ? D’ailleurs quand je lui ai demandé, il n’y a rien sur cette planification d’embuscade ! Elle est venue pleurer son innocence ! »
L’argument d’Anjelica était irritant.
Julian avait décidé qu’elle acceptait simplement l’excuse d’une fille noble sans la remettre en question et il avait laissé sortir sa colère.
« Une réprimande, dites-vous ? Anjelica, comme je le pensais, vous regardez de haut les roturiers, non ? D’ailleurs, me dites-vous sérieusement d’accepter la situation juste en écoutant les arguments d’une partie ? »
« Qu’est-ce que vous êtes ? »
Julian en avait été convaincu lorsqu’il avait vu Anjelica s’agiter.
Quand il s’était retourné pour regarder Olivia derrière lui, elle avait peur d’Anjelica.
Elle jetait tristement les yeux vers le bas, les épaules courbées.
Cet acte avait stimulé son désir de la protéger. Cela avait remué le cœur de Julian.
« Julian, tout va bien. Même si des gens comme moi sont tués, la réaction du noble sera tout au plus comme ça. Mais, même ainsi — si je peux juste rester aux côtés de Julian. »
Anjelica avait été enragée par le regard pitoyable dont elle faisait preuve.
« Vous ! Quel genre de mensonge avez-vous raconté à Son Altesse ! Vous avez trompé le cœur de Son Altesse — . »
La main de Julian avait arrêté Anjelica qui essayait d’interroger Olivia.
« Stop ! »
« Votre Altesse ? Pourquoi ? Pourquoi ne m’écoutez-vous pas ? Le comte Neville est cette fois-ci enragé par l’affaire. Il a même proclamé à son père qu’il quittait la faction de Son Altesse. Le comte Neville est un membre important de la faction de Votre Altesse — . »
« C’est déjà assez. »
« — Eh ? »
Julian en avait eu assez.
Son humeur agréable jusqu’à présent avait été gâchée. Il avait pris la main d’Olivia et s’était mis à marcher en ignorant Anjelica.
« Votre Altesse ! »
Anjelica l’avait appelé, mais Julian ne s’était même pas tourné vers elle et n’avait pas parlé.
« Je me moque des querelles entre nobles ! N’entraînez pas Olivia dans une telle situation. »
Anjelica s’était mordu la lèvre inférieure et avait regardé en bas.
« — Pourquoi Votre Altesse ne comprend-elle pas que cette faction sera indispensable pour le pouvoir de Votre Altesse. »
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« Hahaha ! C’est vraiment rafraîchissant de faire paraître aussi frustrée cette fille qui a le sang de Hohlfahrt qui coule en elle ! »
Dans un petit manoir construit près du dortoir des étudiants.
C’était la maison d’hébergement exclusive d’Olivia.
C’est quelque chose que Julian et les autres nobles lui avaient préparé. Bien que petit, la construction était solide et le mobilier était également extravagant.
Olivia prenait un bain dans ce manoir.
Elle se lavait soigneusement le corps.
« C’est bien d’avoir de la chair et du sang comme ça. Elle rend plus réel le sentiment d’interaction avec le monde. »
Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu de corps de chair.
La rancune féminine qui s’appelait autrefois la Sainte avait volé le corps d’Olivia.
Mais, l’état du corps se détériorait parfois.
Son bras était engourdi et ne voulait pas bouger.
« Il faudra encore du temps avant que je m’adapte complètement à ce corps. »
Sa main droite bougeait pour saisir son cou.
C’était la résistance d’Olivia dont le corps avait été détourné.
« Olivia — résistes-tu toujours ? Tu es une enfant forte. Mais, j’ai attendu ce moment pendant tout ce temps. Je t’utiliserais jusqu’à ce que j’aie accompli ma vengeance. »
Le bras droit s’arrêta progressivement de bouger. Olivia se leva.
« — Maintenant, les progrès dans la dissolution de la faction de Julian vont bon train. Les discussions avec les traîtres de ce pays avancent également bien. Je vais les laisser jouer encore un peu. »
Olivia leva les yeux au plafond et sourit mystérieusement.
« Maintenant, je suppose que je vais jouer un rôle. »
+++
Au palais de la principauté de Fanoss.
La nuit, nous nous faufilions dans le palais où il manquait un roi, en nous déplaçant furtivement dans la salle du trésor.
« Laquelle est la flûte enchantée ? »
La flûte enchantée — c’est l’objet clé qui invoquait le dernier boss lors du premier et du troisième jeu.
Ce n’était pas un objet que le personnage principal possédait, sa fonction était donc inconnue, mais il matérialisait des monstres lorsque les princesses de la principauté en jouaient. Elles pourraient aussi contrôler ces monstres.
C’était l’atout extrêmement gênant de la principauté.
Marie se faufilait avec moi, mais ses yeux pétillaient en voyant les trésors à l’intérieur de l’entrepôt.
« Regarde ça, Léon ! Cet accessoire est étonnant. Je me demande à quel prix il sera vendu. »
En voyant les nombreux accessoires qui convenaient à la princesse, elle pensait à leur prix de vente plutôt qu’à l’apparence qu’elle aurait en les portant.
Même si, il y a peu de temps, elle était une femme qui aspirait à être princesse et visait à épouser des hommes riches et puissants.
« Ne les vole pas, d’accord ? »
« Je ne le ferai pas ! Plus important encore, je suis étonnée que nous puissions nous faufiler aussi facilement. »
La raison en était Luxon.
Luxon, qui surveillait les environs, avait répondu à la question de Marie.
« Après avoir entendu parler des “suites de ce jeu”, le maître m’a finalement ordonné d’enquêter sur les pays voisins à cette heure tardive. La zone qui devait être étudiée est vaste et cela a pris beaucoup de temps, mais il est facile d’obtenir des informations simples comme la façon de se faufiler dans un palais. »
« Tu peux vraiment tout faire. »
« Oui. Après tout, je suis exceptionnel. »
« — Tu es vraiment trop confiant. »
« Je ne fais qu’énoncer les faits. Les objets qui semblent être les flûtes magiques sont toujours stockés séparément. Celle qui est ici n’est que l’une des deux. »
Il y avait deux flûtes magiques qui pouvaient invoquer le dernier boss.
Je croyais qu’il n’y avait qu’une seule flûte magique. Je ne savais pas qu’Hertrude avait une sœur.
J’avais été choqué d’apprendre par Marie que le jeu avait des suites.
Il n’y avait aucun moyen d’ignorer cela, alors j’avais demandé à Luxon d’enquêter.
Marie avait trouvé une flûte qui avait été placée sur le support le plus extravagant.
« Je l’ai trouvée ! Ce doit être ça ! Je crois que la flûte a cette forme ! »
« Ah, celle-là est un faux. »
« Hein ? »
« La vraie chose est cachée. Le mécanisme est le suivant… »
Marie et moi avions déplacé le mécanisme à l’intérieur de l’entrepôt du trésor et avions trouvé la flûte magique.
« Je l’ai trouvée. »
« Dire qu’ils ont préparé un faux. Ils sont très prudents. »
Nous avions trouvé une flûte noire et épineuse et nous nous étions approchés d’elle.
Cependant, Luxon s’était mis en travers de la route.
« S’il vous plaît, ne tendez pas la main si négligemment. Il existe un autre mécanisme. Si ce mécanisme est déclenché, un piège qui empêche de prendre la flûte se déclenchera. »
« Quelle sécurité stricte ! »
Nous avons désactivé le mécanisme et récupéré la flûte magique. Malgré tout, cette flûte avait vraiment l’air de mauvais augure.
Marie avait incliné la tête en regardant la flûte enchantée.
« Qu’allons-nous faire de cela ? »
Il serait plus sûr de la détruire, mais — nous ne savions pas ce qui se passerait après l’avoir détruit.
Si nous la détruisions par négligence, le monstre géant scellé pourrait être libéré ! Qu’aurions-nous fait s’il avait connu une telle évolution ? C’était effrayant, alors nous avons décidé de ramener la flûte magique.
« Rentrons à la maison et demandons à Luxon de faire des recherches. »
« Hm ~. Ah, c’est vrai. Tu as également fait des recherches sur le collier de la Sainte avant ça ? Que s’est-il passé ? »
Le collier de la Sainte que j’avais obtenu était apparemment possédé par une sorte d’existence suspecte.
Luxon l’avait attrapé et il était en train de le rechercher en ce moment même.
« C’est en fait une existence intéressante, alors je continue à faire des recherches sur le sujet. Alors, au cas où, s’il te plaît, range cette flûte magique dans ce cas. Il ne pourra pas être retiré aussi facilement s’il est mis ici. »
Nous avions mis la flûte magique dans un attaché-case et nous avions commencé à bouger.
Des soldats et des chevaliers patrouillaient à l’intérieur du palais.
Mais, la route qu’ils patrouillaient — la zone où la sécurité était légère.
Luxon les surveillait tous en temps réel, nous étions donc arrivés à la destination suivante sans rencontrer d’ennemi.
Cet endroit — c’était la chambre de la deuxième princesse, Hertrauda.
Il y avait des chevaliers qui montaient la garde devant sa chambre.
J’avais pointé une arme de poing avec un silencieux sur ces chevaliers.
« Dormez un peu. Cela va bientôt se terminer. »
*Pshew*, un tel son avait été émis plusieurs fois.
Les chevaliers qui avaient été abattus avaient déplacé leurs mains vers leur arme par surprise en raison de la douleur soudaine — mais leurs yeux avaient roulé en arrière et ils s’étaient effondrés.
+++
Partie 4
Luxon m’avait fait me dépêcher.
« Il ne reste que trente minutes avant le prochain tour de garde des chevaliers. Dépêchez-vous, s’il vous plaît. »
J’avais compris cela, mais — .
« C’est un peu gênant d’entrer dans la chambre d’une fille. Marie, rentre là-bas. »
« Haa !? Pourquoi dois-je faire quelque chose de si dangereux ? Rentre aussi ! »
— J’étais entré dans la chambre de Son Altesse Hertrauda avec Marie qui me tirait la main.
Il y avait plusieurs femmes à l’intérieur, mais je les avais immédiatement fait s’endormir avec le pistolet tranquillisant.
Luxon avait immédiatement scanné l’intérieur de la pièce.
« Trouvé. »
Il avait déplacé le mécanisme à l’intérieur de la pièce. Puis le tableau qui était accroché au mur avait glissé sur le côté et un coffre-fort était apparu.
Marie s’était approchée du coffre-fort avant de regarder Luxon.
« Quel est le mot de passe ? »
« Le cadran là-bas est un faux. La façon de l’ouvrir est — . »
Nous avions suivi les instructions de Luxon et avions ouvert le coffre-fort. Puis Marie avait sorti la flûte magique de l’intérieur.
« La deuxième flûte est ~ ! »
Marie avait dit cela d’une petite voix et avait mis la flûte enchantée dans un deuxième étui.
Avec cela, la principauté avait perdu son atout. Nous avions certainement fait un grand pas pour éviter la guerre.
Nous avions regardé le visage de l’autre avant de nous déplacer pour nous échapper immédiatement — .
« Qui ? Père ? Mère ? »
— Son Altesse Hertrauda s’était réveillée.
J’avais immédiatement pointé le pistolet tranquillisant vers Son Altesse, mais Marie m’avait arrêté.
« Idiot ! C’est encore une enfant ! »
« C’est toi l’idiote ! »
Heureusement, nous étions habillés tout en noir.
Nous nous cachions aussi le visage.
Mais c’était mal que notre figure soit vue.
Notre voix avait également été entendue.
Son Altesse Hertrauda se réveillait peu à peu avant que je puisse la faire s’endormir à nouveau.
Ses yeux s’étaient ouverts en voyant le mur ouvert et les servantes étendues sur le sol.
« Qu-qui envoie deux — . »
Elle était sur le point de crier, alors Marie lui avait immédiatement couvert la bouche.
« Hé, ta voix est trop forte ! Des gens vont venir ! »
Elle parlait fort pour ça, tu sais ?
Alors que je réfléchissais à ce qu’il fallait faire maintenant, Luxon m’avait parlé d’une petite voix.
« J’ai fait en sorte qu’aucun son ne sorte de cette pièce. Maître, si tu veux régler cela pacifiquement — . »
« — Haa ? Est-ce qu’il est possible de faire cela ? »
« Oui. »
J’avais écouté les conseils de Luxon et je m’étais demandé s’il était vraiment possible de faire ce qu’il disait, mais je n’avais pas eu le temps d’hésiter, alors j’avais suivi ses conseils.
La princesse avait des cheveux noirs longs et raides, et des yeux rouges affichant une forte volonté.
Elle était presque aussi grande que Marie, mais la différence entre elles n’était pas seulement la couleur de leurs cheveux et de leurs yeux.
Même si elle devrait être plus jeune que Marie, ses seins étaient plus splendides que ceux de Marie.
La croissance était vraiment cruelle.
J’avais gardé le pistolet tranquillisant pointé sur elle comme une menace alors que je m’approchais de Son Altesse Hertrauda.
Son Altesse avait les larmes aux yeux, mais elle me regardait fixement.
« Oh, enlève ta main. »
« Est-ce que ça va ? »
« Il y a quelque chose que je dois lui dire. »
Quand Marie avait enlevé sa main, Son Altesse Hertrauda avait crié.
« Voleur ! Il n’y a personne dehors ? »
Personne n’était venu, même si elle avait crié.
Son Altesse s’était un peu calmée après s’être rendu compte de cela.
« — On dirait que les soldats à l’extérieur sont vaincus. »
« Ils étaient vraiment faibles. Les soldats de la principauté sont vraiment de mauvaise qualité. »
Son Altesse m’avait jeté un regard féroce. Je lui avais donné un indice qui était proche de la vérité.
« On prend la flûte enchantée. Avec cela, la principauté a perdu son atout contre le royaume. »
« — On dirait bien. »
Elle avait détourné son regard de moi.
Elle devait se sentir soulagée qu’il y ait encore une flûte magique.
« Nous avons également emporté celle qui se trouvait dans l’entrepôt du trésor. Pas la fausse décorée de façon exagérée. Nous avons trouvé la vraie qui était cachée. »
Ses épaules avaient bougé légèrement.
Il semblerait que j’avais réussi à la secouer.
Marie avait suivi attentivement notre échange.
« Êtes-vous mortifiée ? »
« Pas vraiment. Tuez-moi si vous voulez me tuer. Mais, vous recevrez sûrement la rétribution pour cela. »
« — Quel enfant pitoyable ! Vous ne remarquez même pas que vous n’êtes qu’une marionnette ignorante dont les ficelles sont manipulées par d’autres. »
« Qu’avez-vous dit ? »
« Si vous voulez connaître la vérité, demandez au vieil homme responsable de la bibliothèque. Dites-lui que vous voulez apprendre la véritable histoire. Demandez à ce vieil homme et à personne d’autre. Vous avez beaucoup d’ennemis à l’intérieur de ce palais. »
J’avais conduit Marie hors de la pièce tout en gardant mon arme pointée sur elle.
Et puis je m’étais lancé dans une course à toute vitesse après que la porte ait été fermée.
Marie avait également suivi de près derrière moi.
« Attends, de quoi parlais-tu là ? Je n’en ai jamais entendu parler ! »
« Je ne sais rien non plus ! J’ai dit cela uniquement parce que Luxon me l’a demandé ! »
« Si Hertrauda agit ainsi, alors le maître fera un pas de plus vers la vie lente et paisible que le maître a mentionnée. »
« Vraiment ? Je ne veux plus faire ce genre de jeu du voleur fantôme, tu sais !? »
Nous avions désespérément couru et étions montés sur la moto aérienne qui était cachée dans la cour du palais avant de nous échapper.
+++
Le lendemain.
Les fonctionnaires du gouvernement se précipitèrent dans la chambre de Hertrauda.
Les fonctionnaires spécialisés dans les enquêtes utilisèrent la magie et les outils pour rechercher toute trace des intrus.
Mais ils n’avaient rien trouvé et étaient au bout du rouleau.
« Qui donc s’est infiltré ici ? »
« Est-ce le royaume ? »
« Personne n’a remarqué l’infiltration, ni les chevaliers, ni les servantes — . »
Rauda regardait ce qui se passait. À ses côtés se trouvait le comte Garrett.
Il faisait tournoyer doucement la moustache dont il était fier, mais l’attitude qu’il avait montrée à Hertrauda était dure.
« Votre Altesse, c’est une grande bévue. De penser que vous ne pouviez rien faire d’autre que de regarder la flûte magique se faire voler. »
« — Je n’ai aucune excuse. »
« Naturellement. Les flûtes magiques sont les trésors de ce pays. Vos Altesses ne sont qualifiées pour être le successeur que parce que vous avez toutes deux l’aptitude pour les flûtes magiques. Et pourtant, ces flûtes magiques sont volées. Savez-vous ce qui va se passer maintenant ? »
Cet homme, même s’il était un serviteur, agissait de façon très hautaine.
Il n’avait aucun respect envers la famille royale.
Hertrude n’avait pas pu supporter de voir l’attitude de Garrett et s’était approchée.
« Dites-vous qu’il y a quelque chose que Rauda aurait pu faire contre quelqu’un face à qui les chevaliers étaient impuissants ? Garrett, laissez Hertrauda se reposer. »
Garrett semblait insatisfait.
« Je ne peux pas faire cela. Nous devons immédiatement recueillir des informations sur ces voleurs. Son Altesse Hertrauda est le seul témoin de ce vol. Elle pourra se reposer après la fin de l’enquête. »
« Garrett ! »
Hertrude était enragée. C’est là qu’un homme énorme était arrivé.
Lorsque cet homme d’âge mûr et portant une armure était arrivé, Garrett avait fait preuve d’une attitude timide.
« N’est-ce pas le chevalier noir ? »
« Son Altesse Hertrauda est fatiguée. Elle a besoin de repos, cela pose-t-il un problème ? »
« Hein ? — N-Non ! Bien sûr qu’elle le peut. »
Pressé par le chevalier noir, Garrett se retira à contrecœur.
Rauda s’était rappelé les paroles des intrus après avoir vu cela.
Il y a des ennemis à l’intérieur de cet endroit, hein.
Rauda s’était rendu à la bibliothèque ce soir-là pour enquêter, au cas où.
Avec cette agitation, je peux peut-être même m’éclipser loin des chevaliers qui me gardent habituellement.
+++
Rauda avait profité de l’agitation pour se retrouver seule. Elle avait suivi les propos des intrus et avait parlé au vieil homme responsable de la bibliothèque. Elle lui avait dit qu’elle voulait connaître la vérité.
Le vieil homme avait l’air surpris. Au début, il avait refusé.
Mais quand Rauda le lui avait demandé la deuxième fois, il avait dit « Au départ, on m’avait ordonné de m’en débarrasser » et il lui avait apporté plusieurs livres.
C’était de très vieux livres.
Rauda avait été surprise après les avoir lues.
« — Qu’est-ce que c’est ? »
Dans ces livres était écrite l’histoire entre le royaume et la principauté.
Cela lui avait indiqué quelque chose de différent de ce qu’elle savait.
Même si jusqu’à présent on lui avait enseigné que le royaume était la racine de tout mal, le livre d’histoire avait écrit que la cause était en fait la principauté.
Le vieil homme avait parlé à Rauda, choquée.
« Après la mort du défunt roi et de la défunte reine, j’ai reçu l’ordre de détruire ces livres. Mais ces livres ont une valeur historique, je ne peux donc pas me résoudre à exécuter cet ordre. »
Rauda tremblait.
« Vraiment ? Êtes-vous en train de dire que c’est un fait ? »
Le vieil homme fit un signe de tête.
« C’est aussi un fait que le royaume nous a attaqués il y a vingt ans. Mais, avant cela, la principauté sévissait aussi dans le royaume en faisant la même chose — . »
Raida était troublée parce que c’était différent de ce qu’on lui avait dit jusqu’à présent.
« Pourquoi ? Pourquoi ne nous a-t-on pas dit cela ! »
« — Votre Altesse, pardonnez-moi. »
Le vieil homme s’était agenouillé et avait versé des larmes.
« Juste après votre naissance à toutes les deux, le défunt roi et la reine qui faisaient partie de la faction de la paix ont été assassinés par les nobles de la faction proguerre. »
« Assassiné ? »
Après cela, le vieil homme avait parlé des secrets de la principauté.
La famille royale de l’époque pensait à négocier la paix avec le royaume.
La faction pour la guerre en était furieuse. Ils avaient assassiné le roi et la reine.
Les princesses laissées derrière elles avaient dès lors été utilisées par les partisans de la guerre comme leurs marionnettes. C’était la situation actuelle.
Rauda était tombée à genoux et avait ri tout en pleurant.
« C’est stupide ! Alors, nous sommes en fait — a-attendez. Ensuite, qu’en est-il de Bandel ? Qu’en est-il de Bandel, le gardien d’Onee-sama ? Ceux qui nous ont approchés sont la faction pro-guerre qui a trahi Otou-sama et Okaa-sama n’est-ce pas ? »
Le vieil homme lui avait dit avec un regard douloureux.
« Bandel-dono n’est pas impliqué dans l’assassinat. Mais, il est une autorité au sein de la faction pro-guerre depuis très longtemps. Je ne crois pas qu’il ne sache rien. »
Raida ne savait plus en quoi croire.
+++
Partie 5
Marie et moi, nous étions rentrés de la principauté de Fanoss. Nous étions arrivés à la salle de recherche qui se trouvait à l’intérieur du corps principal de Luxon.
L’analyse des flûtes magiques y était effectuée.
« C’est surprenant. C’est un outil qui a été créé après la destruction de l’ancienne civilisation. »
« Qu’est-ce que cela signifie ? N’est-ce pas un outil de ton époque ? » demandai-je.
« Oui, je crois qu’il y a eu plusieurs civilisations entre notre civilisation et la civilisation actuelle où vit le maître. Cet article provient d’une de ces civilisations intermédiaires. »
Marie regardait la flûte magique tout en écoutant notre conversation.
« Je comprends maintenant, mais qu’y a-t-il de si surprenant ? »
« Cette civilisation a pu créer un outil pour contrôler les monstres. Je crois que cet outil fait obéir les monstres en formant un contrat magique avec eux. Le catalyseur utilisé pour cela est l’âme de l’utilisateur. »
« Eh !? »
Marie avait été choquée. Elle s’était immédiatement éloignée de la flûte.
J’avais également pris du recul en toute discrétion.
On n’y pouvait rien, un outil qui manipulait l’âme était tout simplement effrayant.
« Détruisons tout de suite. »
« C’est utile, alors détruisons-le après l’avoir analysé. Mais rassurez-vous. L’âme de l’utilisateur ne sera pas enlevée simplement en commandant de petits monstres sans force. Au mieux, l’utilisateur ne se sentira que mentalement fatigué. Mais, le monstre créé artificiellement et scellé par cette flûte magique est une autre affaire. »
La flûte magique scellait en lui un monstre géant. En utilisant la flûte, l’utilisateur pouvait l’invoquer librement.
Le problème, c’est que même si ce boss géant était vaincu, il pouvait être convoqué à nouveau sur-le-champ.
« Il n’est pas exact d’appeler cela du scellement. Cette flûte magique préserve les données qui deviennent la base du monstre géant. L’utilisateur utilisera son âme pour rassembler l’élément magique dans les environs et matérialiser le monstre. »
Marie ne l’avait pas vraiment compris, alors elle avait voulu le détruire tout de suite.
« C’est gênant. Cette flûte ne peut donc pas être détruite ? »
« Non, si elle est détruite, elle se brisera sans aucun effet néfaste sur les environs. Mais la magie et la technologie scientifique utilisées pour créer cette flûte sont précieuses, c’est pourquoi je souhaite continuer à l’analyser, » répondit Luxon.
Cela ne me dérangeait pas tant que cela n’apportait pas de problèmes.
« Il suffit de le détruire correctement par la suite, » déclarai-je.
« Bien sûr. »
À l’intérieur de la salle de recherche se trouvaient également divers autres outils ou créatures entreposés. Il semble que Luxon les ait rassemblés ici.
Il y avait même des monstres parmi eux.
Mais même parmi eux, il y avait une chose qui était stockée avec un confinement particulièrement rigoureux — c’était une ombre noire qui était scellée à l’intérieur d’un verre sphérique.
L’ombre avait une silhouette féminine, mais elle semblait se débattre violemment.
« Et, qu’est-ce que c’est que cette chose ? »
Marie était aussi devenue curieuse quand je l’avais pointée du doigt.
« Cette femme, j’ai l’impression de l’avoir déjà vue quelque part — je n’en suis pas sûre. »
« C’est l’existence qui possédait le collier. C’est un corps astral, » répondit Luxon.
N’est-ce pas quelque chose comme un fantôme ou un spectre ?
C’était la première fois que j’en voyais un vrai après m’être réincarné dans ce monde fantastique.
Mais, ce n’était pas effrayant de voir un prisonnier emprisonné comme ça.
« Cette chose possédait donc le collier de la sainte. Que dit-elle ? Il semble qu’il se débat violemment. »
« Sa voix est coupée de tout contact avec l’extérieur. J’ai fait en sorte qu’il ne puisse pas voir l’extérieur de l’intérieur. Il fait du grabuge en demandant à être libéré de là et ne répond pas du tout à ma question — alors je continue d’expérimenter, » répondit Luxon.
Marie s’était accrochée à ma main.
« Léon, je pense que je suis en fait plus effrayée par Luxon que par le fantôme. »
« Quelle coïncidence ! Je ressens la même chose. »
« Quels gens grossiers ! Je ne ferai pas de mal à l’humanité, » répondit Luxon.
Ce type, il a eu le culot de mentir.
« Ne mens pas. Tu as essayé de me tuer lors de notre première rencontre ! »
« — C’était une erreur de calcul regrettable, » répondit Luxon.
Vraiment, ce type.
Alors que je pensais à cela, Marie avait remarqué encore plus de problèmes avec Luxon.
« Attends une seconde. L’humanité dont il a parlé se réfère à la vieille humanité, n’est-ce pas ? Ce type, ne considère-t-il peut-être pas que quelqu’un d’autre que nous est humain ? »
Quand Marie et moi avions tourné notre regard vers Luxon — il avait détourné son œil rouge.
« Comme maintenant le maître et Marie sont ici, alors essayons de parler avec ce fantôme. Nous apprendrons peut-être quelque chose, » déclara Luxon.
N’évite pas le sujet ! Je voulais le dire, mais le fantôme avait pu nous voir et il avait crié.
« Tuez ! JE VOUS TUERAI TOUS ! »
Comme la voix était trop forte, Luxon avait baissé le volume du son.
« Ne sois pas si bruyant. J’ai amené Marie ici comme tu l’as demandé. S’il te plaît, montres-moi une réaction différente, » déclara Luxon.
Quand Luxon avait dit cela, deux yeux rouges étaient apparus sur l’ombre noire.
Il avait vu Marie et avait essayé de lui sauter dessus — mais le verre l’avait bloqué et il n’avait pas pu s’approcher plus loin.
« Je t’ai trouvé. Je t’ai trouvé, Marieee ! Toi qui descends de ma lignée. REMETS-MOI TON CORPS ! »
Ce qu’il disait était horrible.
En outre, son apparence était également très effrayante.
Il ressemblait à un véritable esprit maléfique.
Mais Marie en riait avec mépris parce qu’elle était emprisonnée.
« Cette chose ressemble vraiment à un animal féroce dans un zoo. D’abord, n’est-il pas déraisonnable de demander à quelqu’un d’autre de remettre son corps comme ça ? Luxon, extermine cette chose. »
« Je suppose que c’est bon. J’ai également fini de l’analyser. J’ai jugé qu’il n’y aurait pas de problème avec cela. »
Le mauvais esprit hurla en réponse à la conversation se déroulant devant lui.
« Et tu te considères comme ma descendante en agissant ainsi !? Ne détestes-tu pas CE HOHLFAHRTTTTTT ! Je vais jeter les descendants de ces salauds de merde en enfer, je suis de Liia — Li… ia… ? »
Le mauvais esprit avait tourné son regard vers moi.
Son regard rouge vif s’était retourné quand il m’avait vu.
« O, oi, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi me regardes-tu ? Eh, est-ce que je pourrais être maudit ? »
Quand j’étais sur le point de reculer dans la peur, l’esprit maléfique s’était renforcé et il avait lutté encore plus violemment.
« Liia — LIIAAAAAAA !! »
« Gyaaaa !! »
L’intensité de l’esprit maléfique qui essayait de s’approcher de moi — c’était vraiment effrayant, ça m’avait donné envie de pleurer.
Le verre sphérique avait commencé à se fissurer, alors des barrières étaient tombées pour isoler le mauvais esprit.
« Ah ~, c’était effrayant. »
Marie riait en me voyant comme ça.
« Qu’est-ce que c’est que ça, alors même que tu es un homme ? C’est pathétique. »
« Non, c’était effrayant, n’est-ce pas ? Un fantôme est tout simplement effrayant, même pour un homme ! »
« Haha ! Il y a des choses encore plus effrayantes que les fantômes dans ce monde. La réalité est bien plus effrayante. »
Il semblerait qu’il y avait des choses encore plus effrayantes qu’un fantôme pour Marie qui avait vécu une vie difficile dans sa vie précédente.
J’avais critiqué la gaffe de Luxon pour cacher ma peur des fantômes.
« Oh, gère ça correctement. Que ferais-tu s’il s’échappe ? »
« Quel pouvoir étonnant ! Malgré tout, on aurait dit qu’il réagissait au maître. Pourquoi réagit-elle plus intensément avec le maître alors que c’est Marie qu’elle n’a cessé de demander est ici ? De plus, il criait Liia après avoir vu le maître. »
« Comment puis-je le savoir ? Ah ~, c’était effrayant. Je vais rentrer chez moi pour aujourd’hui et dormir. »
Finissons rapidement mes affaires dans la salle de bains et allons nous coucher bien au chaud.
Marie s’était moquée de moi.
« Serait-ce parce que tu as peur ? Par exemple, tu ne pourras pas aller aux toilettes à minuit ? Léon, tu es mignon ~. Veux-tu dormir avec moi ? »
Cette fille, comment ose-t-elle se moquer de moi !
« Je t’ai dit que je n’ai pas peur ! »
« Tu as l’air puéril pour t’énerver comme ça. »
— Cette fille, elle agissait de façon hautaine juste parce qu’elle n’avait pas peur.
Malgré cela, l’objet clé de la Sainte avait été maudit. N’était-ce pas quelque chose de dangereux ?
Dois-je demander à Luxon d’enquêter ?
« Luxon, j’ai une petite demande. »
« Qu’est-ce que cela pourrait être ? » demanda-t-il.
« Je veux que tu enquêtes sur les objets de la sainte. »
« C’est possible, mais je vais devoir le reporter en raison de mes ressources actuelles et de mes priorités. Je suis actuellement en train d’enquêter sur cette planète. Mon corps principal va également se déplacer vers le côté opposé pendant un certain temps, je vais donc devoir demander un peu plus de temps pour l’enquête. »
Je l’avais fait enquêter sur trop de choses. La quantité de travail que Luxon pouvait faire atteignait la limite.
« Je suis également préoccupé par d’autres pays. — Mais cette question est également importante. Enquête pour moi, » déclarai-je.
« — Compris. Je me dépêche de faire aussi vite que possible. »
Sa voix semblait protester un peu, mais était-ce juste mon imagination ?
+++
À l’intérieur du verre sphérique.
La rancune de la Sainte de la première génération qui était emprisonnée à l’intérieur semblait s’être installée.
« Il n’y a aucun doute à ce sujet. C’est Liia. Comment — pourquoi ? »
La rancune pleurait. Il se souvenait de la façon dont sa descendante se tenait à ses côtés.
« Je vois. Il est avec cette fille — Marie. Je vois — . »
Son souhait, qui ne s’était pas réalisé de son vivant, avait passé les époques et était devenu réalité à cette époque.
« Liia, je… Je voulais vivre et être avec toi. »
La rancune ne cessait de pleurer et restait docilement à l’intérieur du verre.
+++
La nuit.
Olivia était sortie de l’académie le soir en emmenant Julian et Jilk.
« Tous les deux, merci de m’avoir accompagné dans mes achats. »
Oliva leur avait souri. Les deux hommes avaient été gênés.
« Ne t’en fais pas. Ce n’est rien. »
« Oui, c’est exact. Son Altesse et moi prendrons toujours du temps pour toi, Olivia-san, quoi qu’il arrive. »
Ils étaient tous les deux frères de lait — ils avaient été élevés ensemble depuis qu’ils étaient petits et s’entendaient très bien.
Mais ils parlaient comme des rivaux devant Olivia.
« Je vous remercie. Mais, n’avais-tu pas un plan Jilk ? »
Olivia jouait avec ces deux-là.
Elle avait visé le moment où Jilk avait prévu de l’inviter à faire du shopping.
Mais Jilk n’avait montré aucun signe de l’avoir remarqué.
« Cela ne me dérange pas. De toute façon, ce n’était pas une affaire importante. »
Jilk sourit. Julian avait légèrement boudé en voyant cela et l’avait un peu critiqué.
« Ce n’est pas une affaire importante, hein. Il est certain que parler avec ta fiancée doit être quelque chose de banal pour toi. »
« Votre Altesse. Tu n’as pas besoin de dire quelque chose comme ça devant Olivia-san. »
« Combien de fois cela s’est-il produit ? Tu devrais prendre le temps quand tu peux être avec elle. »
« Votre Altesse veut-elle dire que je dois refuser l’invitation d’Olivia-san ? Malheureusement, pour l’instant, je ne suis qu’un étudiant. Je ne veux pas être lié par une affaire de famille ici, alors je ferai comme je veux. »
Ce plan que Jilk avait abandonné était une rencontre avec sa fiancée Clarisse.
Clarisse était récemment préoccupée par la situation à l’académie. Elle avait demandé à Jilk de la rencontrer et de lui parler à plusieurs reprises en disant qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire.
Olivia — avait invité Jilk chaque fois que cette rencontre allait avoir lieu et était sortie de l’académie.
Et puis Jilk se déplaçait exactement comme Olivia s’attendait à ce qu’il le fasse.
Sa conscience des circonstances est donc si réduite allant même jusqu’à ignorer plusieurs fois sa fiancée inquiète. Il fait ça même s’il n’y a aucune garantie que l’autre partie ressentira la même chose que ce que vous attendez d’elle.
Olivia savait que la femme appelée Clarisse possédait des sentiments très forts envers Jilk.
Elle aimait sincèrement Jilk.
Olivia avait prévu de les séparer, mais Jilk lui-même n’aimait pas Clarisse.
Seulement, ce point avait été extrêmement décevant.
Les trois individus marchaient intentionnellement dans une rue où il y avait peu de passants.
Ils marchaient dans ce genre d’endroit parce qu’Olivia les avait invités tous les deux en disant que c’était un raccourci.
Je suppose qu’il est temps que cela se produise.
Olivia avait montré un sourire tout en sentant les présences des environs — et elle avait trouvé des réactions comme elle s’y attendait.
Des hommes portant une robe à capuche étaient apparus, arme à la main.
Ils étaient apparus des deux côtés de l’allée pour les prendre en tenailles. Puis ils avaient sorti leurs armes.
Julian et Jilk avaient immédiatement pris position pour protéger Olivia.
« Qui êtes-vous ? »
Julian avait crié, mais les hommes n’avaient pas été perturbés.
Jilk avait sorti une arme de poing de son étui de poitrine et l’avait pointée sur les hommes.
Puis les regards qui sortaient du masque des hommes s’étaient tournés vers la femme.
+++
Partie 6
Olivia était convaincue.
Vous voyez, ils sont appâtés.
Un homme avait crié en colère contre Olivia en tant que représentante des hommes.
« Vous — sorcière ! »
Les hommes avaient attaqué les trois individus avec des armes à la main.
Jilk les avait également abattus avec son arme de poing, mais les ennemis étaient trop nombreux et les encerclaient. C’était une situation difficile.
Outre le fait que l’ennemi avait essayé de les tuer, c’était des soldats suicidaires — ils semblaient avoir l’intention de mettre leur propre vie en danger.
Même lorsqu’ils étaient attaqués, ils ne s’en souciaient pas et continuaient à attaquer.
Ils n’avaient pas craint de se faire tirer dessus et s’étaient dirigés vers les trois étudiants.
« Ces types, qui sont-ils ? »
Julian avait également été choqué par leur anomalie. Même Jilk perdait son calme.
« Votre Altesse, je vais ouvrir un chemin pour pouvoir fuir ! Alors, s’il te plaît, évade-toi avec Olivia-san ! »
« Je ne peux pas faire ça ! Tous les trois, nous allons survivre à cela ensemble ! »
Olivia avait fait les yeux doux face à cette belle démonstration d’amitié.
« Tous les deux, faites de votre mieux ! »
Dans son esprit, elle avait l’impression qu’elle allait vomir.
Ainsi, Marmoreal sera toujours le larbin de Hohlfahrt, quel que soit le nombre de générations passées. Ils me donnent vraiment la chair de poule.
Puis une voix rieuse était venue du toit.
« Arrêtez-vous là, mécréants ! »
Un homme en costume blanc et manteau noir avait sauté d’en haut.
Il portait un masque. Son identité était inconnue.
Même Olivia avait été surprise par son intervention.
« — Qu-Qui ! »
L’homme masqué avait salué Olivia le dos tourné vers elle.
« J’offre mon aide au nom de la justice. Vous pouvez m’appeler — le chevalier masqué. »
Jilk se méfia de l’homme qui apparaît de nulle part. Il lui avait néanmoins exprimé ses remerciements pour son aide.
« Je vous remercie. Votre Altesse, des personnes devraient bientôt arriver avec tout ce vacarme. Tenons le coup jusqu’à ce moment-là. »
Mais Julian, seul, affichait un regard contradictoire.
« Oui, oui, tu as raison. »
Ils avaient combattu les attaquants pendant un petit moment, et puis tout comme Jilk l’avait dit…
Les soldats qui avaient entendu l’agitation avaient immédiatement couru dans cette direction.
« — Nous battons en retraite. »
Les attaquants s’étaient retirés aux paroles de leur chef.
Puis les soldats avaient poursuivi les attaquants — plusieurs soldats avaient attrapé et immobilisé le chevalier masqué.
« L-Lâchez-moi ! Pourquoi m’attrapez-vous ? »
Les soldats avaient répondu avec sérieux.
« Bien sûr, nous allons capturer un homme qui porte un étrange masque tout en rôdant la nuit ! Vous devez être le camarade de ces gars ! »
« Faux ! Je suis le chevalier masqué ! A- Arrêtez. Ne me tordez pas le bras ! »
Olivia perdit son calme dans son cœur en voyant cette scène.
Qui est ce type ? Est-ce qu’il se met en travers de mon plan ?
Puis Julian avait parlé aux soldats.
« — Cet homme nous a sauvés. Je suis désolé, mais laissez-le partir. Je vous garantis qu’il n’est pas un méchant. »
« Votre Altesse ? Compris. »
Les soldats étaient désorientés, mais ils avaient libéré le chevalier masqué.
Le chevalier masqué avait arrangé sa tenue à volants.
« Merci. Je prends congé avec ceci. »
Il marchait normalement en partant.
Jilk était confus quand il avait vu Julian regarder le dos du chevalier masqué avec un regard compliqué.
« Est-ce une connaissance de Votre Altesse ? »
Mais Julian avait fermement nié cela.
« N-Non ! Quoi qu’il en soit, je suis heureux que vous soyez indemnes. Plus important encore, qui sont ces gens qui nous ont attaqués ? »
Ces gens les avaient attaqués avec une forte détermination.
De plus, ils n’étaient pas seulement des cambrioleurs de nuit.
C’était un groupe formé. Julian et Jilk avaient également remarqué que les adversaires s’étaient entraînés aux arts martiaux.
Olivia avait demandé aux deux hommes s’ils étaient blessés sur un ton inquiet.
« Tous les deux, oubliez ça. Mais surtout, êtes-vous blessés ? Quand je pense que vous pourriez être blessés en me protégeant, mon cœur ne le supporte pas — . »
Olivia s’était comportée comme une fille faible et avait lancé un appel avec sa question préoccupante.
« Pas de problème. Et toi, Jilk ? »
« Je suis plus inquiet pour Votre Altesse que pour moi-même. »
« — C’est un grand discours venant de toi. »
Les deux hommes s’affrontaient pour faire preuve de sang-froid devant Olivia.
Olivia les regardait tout en réfléchissant au chevalier masqué.
Chevalier masqué, dit-il ? Quelle absurdité, il a vraiment fait quelque chose d’inutile.
Olivia nourrissait une anxiété qu’elle ne pouvait pas exprimer face à l’existence qui apparaissait soudainement pour les sauver.
Mais, il n’y a pas de changement de plan.
Olivia avait incité Julian et Jilk qui se disputaient encore à l’heure actuelle à agir.
« Tous les deux. En fait, je sais peut-être quelque chose sur ces hommes. »
Julian et Jilk avaient cessé de se disputer quand ils avaient entendu cela et avaient commencé à émettre de la colère.
Ils étaient en colère contre les ennemis qui avaient attaqué Olivia.
— Maintenant, montre-moi si tu vas encore les couvrir cette fois-ci aussi, Anjelica.
+++
Le lendemain matin.
Anjelica qui avait reçu un rapport avait rencontré Clarisse, une troisième année.
Cela se passait dans un salon à l’intérieur de l’académie.
Mais il y avait des chevaliers qui montaient la garde à l’entrée. La fenêtre était également bloquée par des barres de fer improvisées.
Clarisse y avait été emprisonnée.
« Franchement, pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? »
Anjelica se tenait devant Clarisse, les mains serrées.
Clarisse était assise sur la chaise en face d’elle. Il y avait des cernes sous ses yeux.
Elle avait l’air plus mince qu’avant. Ses cheveux n’avaient pas non plus été soignés.
Les yeux qui semblaient terriblement nuageux regardaient Anjelica d’entre les cheveux en désordre.
« C’est moi qui ai donné l’ordre. Mes partisans ne faisaient que suivre mon ordre. »
« Continues-tu à donner cette excuse même devant moi ? Clarisse, tes partisans ont avoué qu’ils avaient attaqué de leur propre initiative sans te le dire. Ils témoignent que tu n’es pas du tout impliqué. »
De grosses gouttes de larmes avaient coulé des yeux de Clarisse.
« Ils sont vraiment stupides. Ont-ils pensé que je serais heureuse en faisant quelque chose comme ça ? — Pourquoi, ils ne m’ont pas dit, »
Anjelica avait ressenti de la sympathie devant une Clarisse en pleurs.
Même Clarisse est acculée jusqu’à ce que cela soit comme ça.
En général, elle était du genre à ne jamais cesser de sourire en jouant divers plans en coulisses.
Mais, elle avait aussi une forte compassion.
Les garçons qui étaient ses partisans l’admiraient vraiment.
Les partisans de Clarisse — avaient attaqué Olivia et ses accompagnateurs.
Clarisse avait fait une demande sérieuse à Anjelica.
« C’est fini pour moi et aussi pour ces garçons. Anjelica, laisse-moi parler à Jilk pour la dernière fois. »
Anjelica secoua la tête sans force.
« Il semble qu’il ne veuille pas rencontrer le coupable. Si tu veux lui dire quelque chose, je le ferais à ta place. »
Clarisse avait commencé à rire en secouant les épaules.
« Est-ce bien le cas ? Alors, fais-le. Je ne pardonnerai jamais à Jilk. “Je t’attendrai au fond de l’enfer.” Peux-tu lui dire cela pour moi ? Que ce soit Jilk, ou Son Altesse — et puis, cette femme aussi, j’espère qu’ils tomberont tous en enfer ! Se faire piéger par ce genre de femme — pourquoi. Pourquoi, il ne m’écoute pas, »
Clarisse avait crié. Après cela, elle avait continué à rire en pleurant et on ne pouvait pas lui parler.
Anjelica avait retenu ses larmes en regardant Clarisse qui était dans cet état.
— Je ne peux pas remplacer Clarisse. — Pourquoi suis-je si impuissante comme ça. Je ne peux rien faire d’autre que de regarder ce qui se passe.
+++
L’atmosphère de l’académie était étrange depuis le matin.
L’atmosphère tendue de ces jours-là était toujours la même, mais maintenant, même les enseignants se déplaçaient avec beaucoup de vivacité.
Toutes les classes étaient également devenues autodidactes.
Puis l’académie avait été temporairement fermée l’après-midi.
J’avais rendu visite au maître pour lui demander ce qui se passait. Il avait fini par m’offrir du thé.
L’odeur du thé dérivant dans la pièce m’avait apporté le bonheur.
Mais, j’avais fini par entendre une histoire désagréable là-dedans.
« — La fille du Premier ministre pourrait être exécutée ? »
Le maître regardait par la fenêtre.
« Connaissez-vous le Premier ministre Bernard ? La maison du comte Attlee a servi de Premier ministre pendant des générations. Mais il semble que cette fois-ci, il perdra son emploi à cause de l’affaire. Non, ce sera toujours une punition légère s’il ne fait que perdre son emploi. »
La noblesse était un système héréditaire. Il y avait aussi la tendance à ce qu’un poste soit hérité pendant des générations.
Pour les nobles de la capitale qui n’avaient pas de territoire, leur poste était identique aux terres que le noble seigneur féodal protégeait de sa vie.
Perdre cela deviendrait une grande perte pour eux.
« — Qu’a fait la fille du Premier ministre ? »
Le maître avait jeté un regard troublé.
« Ses partisans ont attaqué Son Altesse Julian et d’autres. »
« Pas possible !? »
Le sens de cet acte — même moi qui n’étais pas en politique — j’avais immédiatement compris à quel point c’était mauvais.
Il était impensable que la fille du Premier ministre ne soit pas au courant.
« Selon le rapport des enquêteurs que le palais a envoyés, il s’agissait d’un acte insensé qui était motivé par la jalousie. Les personnes concernées l’ont également admis. »
— Ils ont fait une chose vraiment stupide.
Attaquant Son Altesse Julien, le prince héritier. Faire quelque chose comme ça signifiait que leur fin était aussi noble.
La possibilité que la Maison Attlee soit détruite pourrait être élevée.
Le chef de maison serait-il obligé d’assumer ses responsabilités ?
Il était même possible que la maison s’éteigne.
Mais — il y avait aussi ce développement dans ce jeu vidéo otome.
Les détails concernant les agresseurs n’avaient pas été longuement expliqués, mais je n’avais jamais pensé que la coupable serait la fille du Premier ministre.
« La jalousie des filles est effrayante. »
Le maître secoua la tête en entendant mon murmure qui se mêlait à un soupir.
« Clarisse n’est pas une femme au tempérament violent. Ce sont les élèves qui doivent la suivre en agissant de façon irréfléchie. »
« — Que pensent ses adeptes ? Ne pensaient-ils pas que ce qu’ils faisaient allait déranger leur maître ? »
Ils doivent essayer de protéger leur maître, mais à cause de cela, elle s’était retrouvée coincée à la place.
C’était quelque chose qui se produisait aussi dans le jeu, mais ce n’était pas drôle du tout quand cela se passait dans la vraie vie.
Quand je jouais au jeu, je pensais aussi que ces gars étaient idiots.
Mais, le maître — n’avait pas blâmé les étudiants qui avaient fait l’attaque.
« J’ai senti quelque chose d’inquiétant dans l’air. »
« Vraiment ? Cette affaire n’est-elle pas le fait de quelques idiots qui se déchaînent sans réfléchir ? »
« Monsieur Léon, pensez-vous qu’ils ne pouvaient même pas imaginer que cela se passerait ainsi ? »
« — Même moi, je peux l’imaginer, donc je pense qu’ils y avaient pensé. »
Je m’étais demandé ce que le maître essayait de dire. Puis le Maître m’avait dit.
« Je me demande s’il n’y a pas quelqu’un qui en est l’instigateur. Eh bien, c’est tout simplement l’absurdité d’un professeur d’étiquette qui est impuissant, même dans cette académie. »
Le maître avait cet air différent des autres professeurs.
Il était responsable de la classe d’étiquette, donc on le regardait souvent de haut, mais la rumeur disait que le rang du maître à la cour était élevé.
Il était un professeur mystérieux avec une aura particulière dans cette académie.
Il semblerait qu’il ait été tenu à l’écart de l’affaire cette fois-ci pour cette raison.
« C’est suspect. Maître, après avoir dit tout cela, avez-vous peut-être une demande à me faire ? Si c’est quelque chose que je peux faire, alors demandez-moi n’importe quoi. »
Le maître avait fait un rire troublé. Et puis son expression était devenue sérieuse.
« Alors, j’ai une demande pour vous, Monsieur Léon. Puis-je vous demander de surveiller les agresseurs ? »
« Les agresseurs ? »
On m’avait demandé de protéger les agresseurs. Quelle étrange demande !
Ce sentiment avait dû se manifester sur mon visage.
Le maître avait plié les bras.
« Les enquêteurs se sont retirés de cette affaire sans même faire une enquête approfondie. Seuls quelques enseignants sont autorisés à rencontrer les agresseurs. Je ne peux pas du tout les approcher. — Pour quelqu’un qui veut être un gentleman, c’est vraiment pathétique de l’admettre, mais je manque de force pour cela. Mais je ne peux pas négliger cette affaire quoi qu’il arrive. »
« Le maître est vraiment obsédé par cette affaire. Y a-t-il une raison quelconque ? »
« — Peut-être, vous pouvez dire que c’est pour mon expiation. »
Le maître n’avait pas dit plus que cela sur sa raison.
Mais, c’était une demande du maître.
« Compris. Je vous en prie, laissez-moi faire. Je n’en suis pas encore là en ce qui concerne le thé, mais je suis un peu confiant en ce qui concerne ce genre de mission. »
« Monsieur Léon, n’est-ce pas sous-estimer votre capacité à détruire une maison de comte ? »
Le maître a-t-il voulu parler de l’affaire de la destruction des maisons Offley et Lafuan ?
Mais je n’étais même pas si sérieux quand je m’occupais d’eux.
+++
Partie 7
« Et donc, nous allons sauver les agresseurs ? La politique du maître change toujours au pied levé. Tu es le type de personne que personne ne voudra avoir comme supérieur, » déclara Luxon sans ménagement.
« Luxon, tu es vraiment pitoyable d’avoir une telle personne comme supérieur. — Sois prêt, je vais après tout te faire travailler comme un esclave pour toujours. »
« Il sera intéressant de voir si le maître sera vraiment capable d’abuser de moi. Mais, je ne pense pas que ce maître pourra utiliser pleinement mes capacités avec ta tendance à l’enfermement. »
« Épargne-moi toute occasion où j’aurais besoin de ta pleine puissance. Eh bien ! Moi qui peux laisser une arme effrayante comme toi inutilisée, je dois être comme le sauveur de ce monde. »
« C’est une drôle de blague. Mais ce ne sera pas drôle du tout si quelqu’un comme le maître est le sauveur du monde. »
« — Alors pourquoi as-tu dit que c’est drôle ? »
« C’est du sarcasme. »
Nous étions arrivés au donjon du palais alors que je me plaignais.
Les garçons qui avaient attaqué Son Altesse Julian et son groupe y avaient été emprisonnés.
C’était un endroit humide qui donnait une sensation désagréable.
Je ne voulais pas avoir à rester ici.
« Les seniors, vous vous en sortez tous bien ~ ? »
J’avais salué d’un ton léger pendant que mes doigts jouaient avec une clé.
Les garçons avaient levé la tête. Parmi eux, un aîné au corps volumineux s’était levé.
Son cou était très épais.
En y repensant, c’est la troisième année que l’on se retrouve en tête du classement de la course de moto aérienne l’année dernière.
Les autres garçons étaient sur leurs gardes contre moi.
« Vous êtes — Baltfault ? Vous êtes devenu célèbre depuis un certain temps. »
« Mais pour l’instant, je ne suis qu’un de ces individus de la plèbe ennuyeuse. — Je suis venu vous aider pour diverses raisons. »
« Pour aider ? »
Les personnes plus âgées que moi se regardèrent.
« — Ne venez-vous pas ici pour nous faire taire ? »
Il m’avait redemandé avec un regard très surpris.
« Vous faire taire ? »
« C’est exact. Personne ne nous a écoutés, même si nous avons beaucoup plaidé. »
À côté de moi, Luxon m’avait annoncé qu’il ne restait plus beaucoup de temps.
« Maître, ton maître ne peut que nous faire gagner un peu plus de temps. Parlons davantage après être sortis d’ici. »
« Je suppose que oui. Nous devons aussi sauver la princesse pendant que nous y sommes. »
Le senior s’était agrippé aux barreaux quand il avait entendu cela.
*Clang*, un tel son résonnait dans le donjon.
« Princesse ? Voulez-vous dire, Claris-ojousama !? »
« C’est exact. Je vais la sauver, alors s’il vous plaît, travaillez avec moi, d’accord ? »
« C’est d’accord. Si c’est quelque chose que nous pouvons faire, alors nous ferons n’importe quoi ! »
J’avais immédiatement fait sortir les aînées de l’école de la prison et je les avais fait se changer dans les vêtements que j’avais apportés.
Heureusement, le garde semblait être l’élève du maître et il avait négligé notre fuite après que le maître lui ait parlé au préalable.
Malgré tout, qui était le maître ?
C’était étonnant qu’il ait eu un peu d’influence sur le garde.
+++
Sur un chemin dans une forêt.
Clarisse avait été transportée dans une voiture à cheval, les deux mains menottées.
Il y avait une femme chevalier armée avec elle dans le carrosse.
Elle donnait la forte impression qu’elle la frapperait si Clarisse esquissait un quelconque mouvement suspect.
La femme semblait venir d’une maison de chevaliers de pairie. Elle parlait à Clarisse qui allait mourir après cela avec un sourire malicieux sur les lèvres.
« Vous avez une pensée vraiment superficielle pour la jeune femme d’une famille réputée comme celle de la Maison Attlee. Penser que vous attaquiez le prince héritier de cette façon, c’est faire honte aux nobles. »
Clarisse avait continué à regarder vers le plancher sans rien dire en retour.
La femme chevalier sortit son épée et appuya sa pointe sur le cou de Clarisse.
« Dois-je vous couper la tête ici ? Tout le monde le croira si je dis que vous avez soudainement commencé à agir violemment. »
La femme chevalier était irritée que Clarisse n’ait pas été ébranlée par sa menace et elle avait rengainé son épée.
« Hmph ! »
Elle devait avoir l’intention de s’amuser à tourmenter Clarisse jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination.
Clarisse avait eu une mauvaise prémonition quant au fait que le palais assignait ce genre d’individu pour être son gardien.
Mais, à ce moment-là, elle n’avait plus d’énergie pour s’en préoccuper.
— La qualité des soldats qui m’entourent est également très faible.
Les soldats marchaient lentement. Ils se parlaient aussi beaucoup.
Leur officier supérieur ne les avait même pas grondés. Au lieu de cela, il s’était même joint à leur conversation.
Ils n’étaient qu’une simple escorte.
On pourrait aussi dire que Clarisse n’avait pas tant de valeur et que c’était le meilleur traitement auquel elle pouvait s’attendre.
Cependant, c’était étrange.
Cela pourrait-il être —
La calèche avait tremblé au même moment lorsque Clarisse avait trouvé la réponse.
« Qu-quoi ? »
La femme chevalier s’était précipitée dehors en panique. Elle y avait trouvé les soldats étendus sur le sol.
Ils avaient été frappés par une attaque magique et étaient morts instantanément.
La femme chevalier avait alors crié « Hih ! » en voyant ce spectacle et en regardant autour d’elle avec un visage pâle.
Des gens qui ressemblaient à des bandits étaient apparus autour d’elle.
Des bandits ? Un bandit utiliserait-il de la magie ? — Non, ces types ne sont pas des bandits.
Leur mouvement était impensable pour de simples bandits.
Ils avaient accompli leur tâche respective sans même faire de bruit.
Ils avaient achevé les soldats qui s’étaient enfuis, puis ils s’étaient dirigés vers le carrosse.
La femme chevalier avait dégainé son épée, mais elle tremblait.
Dans le royaume de Hohlfahrt, les chevaliers du même sexe étaient préparés pour les affaires qui concernaient les dames nobles.
Le nombre de femmes chevaliers était peu élevé et la plupart d’entre elles n’accordaient d’importance qu’à l’apparence pour les cérémonies et autres événements de ce genre. À cause de cela, elles n’étaient pas si fortes.
« NE VENEZ PAS ICI ! »
La femme chevalier avait pris peur et s’était enfuie. Les bandits l’avaient poursuivie.
Puis un cri était venu de loin dans la direction qu’elle avait prise.
Clarisse avait eu peur et avait tremblé. Elle trouvait vraiment risible de trembler ainsi alors qu’elle s’était résolue à mourir.
Donc je veux toujours — vivre.
Elle avait renoncé à beaucoup de choses, mais il semblait que son corps essayait toujours de survivre.
Mais, il n’y avait plus de temps.
La personne qui semblait être le chef des bandits avait tendu la main vers la porte du carrosse.
Il avait regardé le visage de Clarisse, puis il avait attrapé son bras et l’avait traînée à l’extérieur de façon brutale.
Les bandits qui s’étaient rassemblés autour du carrosse étaient tous calmes.
Clarisse avait été jetée par terre. Elle avait levé la tête.
« Vous tous, vous n’êtes pas des bandits, n’est-ce pas ? »
Ils avaient agi comme des soldats entraînés.
Ils portaient des armes, mais cela la dérangeait qu’ils ne les utilisent pas.
Mais, les bandits devant ses yeux n’avaient rien dit.
Ils avaient confirmé qu’elle était bien Clarisse. Puis, après un échange de regards, un homme portant une hache s’était avancé.
On aurait dit qu’ils allaient couper la tête de Clarisse.
Ah, c’est ça. — Bon sang, quelle fin désagréable.
Il est certain que ses partisans étaient également réduits au silence en ce moment.
Clarisse était vraiment frustrée de devoir disparaître ainsi sans pouvoir rien faire.
Puis un coup de feu avait retenti depuis l’intérieur de la forêt.
Le bras de l’homme à la hache avait été abattu. Il avait lâché la hache qu’il portait.
Et puis les bandits avaient sorti les armes qu’ils gardaient cachées dans leur poche et avaient levé leur garde contre l’entourage.
« Là-bas, allez-y. »
Plusieurs personnes étaient entrées dans la forêt après que le chef des bandits leur en ait donné l’ordre.
Les autres bandits étaient restés là où ils étaient, leur garde étant levée vers les environs.
Seul le chef des bandits avait pointé son arme sur la tête de Clarisse. Il était sur le point d’appuyer sur la gâchette.
Puis elle avait entendu des voix qui se disputaient et un autre coup de feu avait retenti.
Toutes les armes de poing en possession des bandits avaient été frappées. Le bras du chef des bandits avait également été frappé.
De la forêt étaient sortis les étudiants masculins qui étaient des partisans de Clarisse.
Ils portaient des fusils dans les mains.
« Ojou-samaa ! »
« V-Vous ! »
Clarisse avait été soulagée par l’apparition de ses disciples.
Il y avait parmi eux un garçon qu’elle ne connaissait pas.
« Bonjour et mourez — c’est ce que je veux dire, mais il y a des choses que je veux vous demander. Mais pourriez-vous vous rendre sans faire d’histoires ? »
L’étudiant inconnu tenait un fusil à portée de main.
Les bandits s’étaient regardés — et ils s’étaient mordu la lèvre inférieure.
Ils étaient tous tombés les uns après les autres sur le sol après cela.
Clarisse avait constaté que la bouche de ces hommes laissait sortir de l’écume alors que leurs yeux étaient blancs.
« Ils sont minutieux. Ils ont même du poison qui a été gardé dans leur bouche. »
L’étudiant inconnu dirigea la bouche de son fusil vers les bandits effondrés.
« Puis-je vous demander de protéger Clarisse-senpai ? »
« Compris ! »
L’étudiant inconnu avait clairement pris le contrôle de cet endroit.
Un objet métallique sphérique flottait à côté de lui.
« — Maître, j’ai réussi à capturer les bandits qui se cachent aux alentours. »
« J’aimerais cependant que nous puissions les capturer tous. — Nous avons échoué. »
« Nos adversaires sont expérimentés. Il serait dangereux de baisser la garde. S’il te plaît, ne va pas au front si tu hésites. Tu ne feras que gêner. »
« J’aime me mettre en travers de ton chemin, alors avec plaisir. — En outre, je veux voir diverses choses de mes propres yeux. »
Après que les menottes de Clarisse aient été enlevées, elle s’était approchée de l’étudiant inconnu.
« Bon, tout le monde est en sécurité avec ça. C’est ma faute, mais je vais devoir vous demander à tous de vous cacher pendant un moment. »
Clarisse s’était massé les poignets tout en demandant à l’élève inconnu.
« Se cacher ? Plus important encore, qui sont ces personnes ? »
« Gardons la discussion pour plus tard. Ah, la cachette sera un endroit agréable. Après tout, il y a une source d’eau chaude là-bas. Mais on peut aussi dire qu’il n’y a que des sources chaudes. »
Clarisse ne pouvait pas accepter cette suggestion.
« Je vous remercie pour votre aide. Mais je n’inquiéterai ma famille que si je m’enfuis comme ça. Je ne peux plus m’enfuir. »
Elle ne pouvait pas donner à quelqu’un encore plus d’ennuis que cela.
Si elle n’était pas prudente, peut-être même sa famille pourrait-elle être exécutée.
L’étudiant inconnu avait appuyé son fusil sur son épaule.
« Le maître s’occupera de cela, alors ne vous inquiétez pas. »
« Le Maître ? »
« — Allez, on y va. »
L’élève inconnu avait levé les yeux au ciel. Là, un dirigeable flottait.
Le petit dirigeable était descendu dans la forêt.
Les partisans de Clarisse l’avaient traînée de force à l’intérieur.
« Attendez, vous tous ! »
« Je suis désolé, Ojou-sama. Mais, s’il vous plaît, faites ce que Baltfault dit ici ! Nous expierons notre péché par nous-mêmes plus tard. »
Le petit dirigeable dans lequel Clarisse avait embarqué avait immédiatement quitté cet endroit.
+++
Partie 8
À l’intérieur d’une pièce du palais.
Olivia et le marquis Frampton se trouvaient à l’intérieur de la salle, sans personne d’autre.
Le marquis Frampton était un homme au nez crochu qui avait l’air plus âgé que son âge réel.
Cet homme était agacé.
Olivia poussa un soupir exagéré en le voyant comme ça.
« — Vous êtes inopinément inutile. »
Le marquis Frampton s’était enflammé en entendant cela.
L’un d’eux était un adulte, l’autre une jeune fille.
Mais, il y avait quelque chose entre les deux individus qui rendaient la différence d’âge imperceptible.
« Ne faites pas l’idiote ! Je viens de perdre l’une de mes pièces ! »
Le marquis Frampton, furieux, avait frappé le verre sur la table.
Sa main s’était couverte de sang, mais il n’y avait pas prêté attention.
« Ils n’ont pas pu tuer une petite fille isolée et ils ont même laissé les hommes emprisonnés s’enfuir — vous agissez de manière très importante pour quelqu’un qui ne possède qu’un morceau de ce niveau. — Je suis impressionné. »
« Mais avec cela, la faction opposée et les nobles qui ont un peu de bon sens jusqu’à présent sont partis. Après tout, Vince n’a plus de nobles sur lesquels il peut compter et cette nuisance qu’est Attlee a maintenant disparu du palais. »
Olivia — se joignait au marquis Frampton.
Il était l’opposition de la maison Redgrave — la famille d’Anjelica. Il était l’homme qui dirigeait la deuxième plus grande faction du royaume.
Son ambition était forte et il se considérait comme une personne intelligente.
Cet homme se considère-t-il comme un sage, même s’il n’a qu’un peu de ruse ? Eh bien, il n’y aura pas de problème tant qu’il continuera à danser dans la paume de ma main.
Le marquis Frampton avait regardé le bracelet brillant au bras d’Olivia.
« Plus important encore, vous êtes vraiment la Sainte, n’est-ce pas ? »
« Oh ? J’aurais dû vous montrer la preuve. »
« Comment puis-je vous faire confiance avec ce seul bracelet ? — Allez tout de suite au sanctuaire et montrez-moi que vous pouvez utiliser le bâton de la Sainte. Si vous faites cela, même moi — . »
Il devait être anxieux après avoir perdu une de ses pièces.
Olivia leva sa main gauche et remplit l’intérieur de la pièce avec la lumière blanche émise par le bracelet.
Le marquis Frampton perdit la vue et gémit.
« Idiote ! Ne faites pas une lumière aussi vive si soudainement ! — Ça m’a fait mal aux yeux. »
« Regardez votre main. »
« Quoi ? »
Sa main qui était blessée à plusieurs endroits jusqu’à présent n’était plus que salie par le sang.
Lorsqu’il s’était essuyé la main, les blessures avaient été proprement refermées.
« — C’est donc la magie de la Sainte. »
Elle avait guéri ses blessures instantanément et sans aucune douleur.
Rien qu’avec cela, le marquis Frampton était convaincu qu’Olivia était la sainte.
Bien que le bracelet de la sainte soit aussi une des raisons pour lesquelles il l’avait crue.
Dans le pire des cas, il tromperait la sainte et utiliserait tout ce qu’elle valait.
Si la Maison Redgrave devient le bailleur de fonds de Julian, vous perdrez votre poste. Vous n’avez pas d’autre choix que de compter sur moi.
Le litige existera toujours dans le palais, quelle que soit l’époque.
Olivia n’avait fait que rire de cela.
Même ainsi, c’est préoccupant. Les simples soldats que le marquis Frampton a rassemblés ont été vaincus aussi facilement — y a-t-il un ennemi qui soit conscient de notre mouvement ?
Les étudiants masculins emprisonnés s’étaient échappés du donjon.
Mais des rumeurs « Ils se sont déjà suicidés » ou « Ils ont été éliminés » circulaient.
C’était la même chose avec Clarisse.
Une rumeur selon laquelle son carrosse aurait été attaqué par des bandits et qu’elle serait morte circulait.
Et ce, même s’il n’y avait aucune preuve à ce sujet.
Il y avait aussi beaucoup de nobles qui interprétaient la rumeur à leur convenance.
Ils pensaient que les étudiants et Clarisse avaient sûrement été éliminés par quelqu’un avant qu’ils ne deviennent un problème.
Mais, il y avait une raison pour laquelle ils ne pouvaient pas être autorisés à rester en liberté — c’était parce que le marquis Frampton était le coupable qui avait incité les garçons.
Il leur avait parlé, leur disant qu’Olivia était une sorcière, qu’elle visait à renverser le royaume.
Il leur avait dit — qu’elle séduisait Julian et les autres garçons, que le royaume était en danger.
Celui qui leur disait ces choses était un marquis, un pilier du pays.
Les disciples de Clarisse pensaient que leur maîtresse allait aussi rencontrer le danger, alors ils avaient agi.
Les humains peuvent être facilement trompés, quelle que soit l’époque. — La vérité sera toujours déformée. C’était aussi comme ça à l’époque.
Olivia était passée au sujet suivant.
« Marquis Frampton. »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« C’est une erreur de calcul que Clarisse et ses disciples aient réussie à s’échapper, mais même s’ils réapparaissent plus tard, nous pourrons écraser leur témoignage. Au lieu de cela, la principauté est plus importante en ce moment. Comment cela se passe-t-il à cet égard ? »
Le marquis Frampton avait continué à regarder sa main guérie tout en parlant de cette affaire avec irritation.
« Ces lâches de la principauté, ils ont eu la frousse. Ils m’ont dit d’attendre encore un peu avant d’attaquer. »
Olivia avait légèrement levé le sourcil devant cette réponse.
« — Quelle est la signification de ceci ? N’est-ce pas vous qui avez dit que si c’est eux, ils viendront volontiers attaquer ? »
L’aura indescriptible qu’émettait Olivia faisait tourner les yeux du marquis Frampton.
« Non, ils — . »
« Peu importe votre excuse. Faites en sorte que la principauté attaque le royaume. Grâce à cela, vous pourrez les traiter avec votre ennemi politique. »
L’ennemi politique du marquis Frampton — c’était le duc Redgrave.
La faction du duc qui s’était rassemblée autour de Julian comme bannière perdait actuellement beaucoup de force.
S’ils étaient poussés afin qu’ils soient encore plus épuisés après une guerre, alors le marquis Frampton n’aurait plus d’ennemis face à lui.
« Je dois juste faire en sorte que la principauté bouge bien ? »
« C’est exact. N’oubliez pas de provoquer également une agitation à l’intérieur du pays. Alors, c’est votre faction qui s’en occupera. »
Le plan d’Olivia était de provoquer une agitation dans le pays et ensuite le marquis Frampton supprimerait cette agitation.
La principauté se déplacerait à ce moment-là. Il faudrait que ce soit le duc Redgrave qui les affronte à la place du marquis Frampton, ce qui épuiserait encore plus ses forces.
« — Allumons un feu sous les fesses de ces principautés. »
« Je vous le laisse. — Maintenant, ce sera amusant à partir de maintenant. »
Olivia avait ri.
Je vais coincer ce pays jusqu’à son effondrement. Après tout, il est impossible pour vous tous qui avez volé le pays de Liia de régner sur cette terre pour toujours.
+++
Dans la principauté, à la même période.
« Onee-sama, s’il te plaît, écoute-moi ! »
Hertrauda et Hertrude se promenaient à toute allure dans le couloir du palais.
Hertrauda poursuivait Hertrude qui marchait devant.
Hertrauda suppliait désespérément sa grande sœur Hertrude.
« Il y a trop de choses que nous ne savons pas. La principauté — . »
« — Rauda, je ne veux pas écouter ton histoire. Je n’ai jamais entendu dire que la principauté ait commis un acte de barbarie envers le royaume dans le passé. »
« Onee-sama, s’il te plaît, écoute-moi. Je t’en prie. À ce rythme, nous allons vraiment commettre une erreur qui ne pourra pas être réparée ! »
Récemment, le recrutement de soldats avait été encore plus intense dans la principauté, avec au centre la faction proguerre.
C’était pour attaquer le royaume.
Quand Hertrude se mettait à marcher, Hertrauda la poursuivait.
« Une seule fois, c’est bien. Onee-sama, écoute ce que j’ai à dire juste une fois — . »
« Je suis déjà fatiguée de t’écouter. »
« — Onee-sama. »
Hertrauda s’était arrêtée de marcher et avait déplacé son regard vers le bas. Hertrude avait également cessé de marcher.
Hertrude avait parlé de ce qui se passerait alors qu’elle avait encore le dos tourné par rapport à Hertrauda.
« Rauda, je ne peux pas t’emmener sur le champ de bataille comme tu es en ce moment. »
« Hein ? Pourquoi ? Les flûtes magiques ont été volées ! Alors pourquoi dois-tu encore aller sur le champ de bataille ? »
Il n’y avait aucun sens à emmener les princesses de la principauté sur le champ de bataille maintenant que les flûtes magiques avaient disparu.
Elles ne seraient plutôt qu’un obstacle, et pourtant Hertrude avait l’intention de se rendre sur le champ de bataille.
« Même sans les flûtes magiques, je me dirigerai vers le champ de bataille en tant que bannière de la guerre contre le royaume. En outre, il semble que le royaume soit en proie à des dissensions internes en ce moment. Une faction pense à se servir de nous pour enterrer son ennemi politique. — Ces personnes sont vraiment au-delà de toute aide. Après avoir entendu cela, penses-tu toujours que la faute incombe à la principauté ? »
« C’est — mais, ceci et cela sont des histoires différentes ! De plus, il est dangereux de croire à l’offre du royaume de façon aussi unilatérale ! »
« Nous ne croyons pas en eux. Mais, c’est une chance. La principauté pourra s’assurer un territoire sur le continent. — En utilisant ce territoire comme point de départ, nous pourrons réduire le royaume. Cette fois, la principauté sera du côté des gagnants. »
Hertrauda se souvient de la scène qu’elle avait lue dans le livre.
La même chose que par le passé — l’époque où la principauté saccageait le territoire du royaume allait se reproduire.
« Onee-sama, s’il te plaît, repenses-y. Sans les flûtes magiques, le pouvoir national de la principauté ne pourra pas gagner contre le royaume. »
Ils n’avaient aucun atout.
Malgré cela, la principauté ne s’était pas arrêtée.
« — Rauda, tu restes dans le palais. »
Hertrude était partie.
+++
Partie 9
Dans un certain endroit de la principauté.
Le comte Garrett et un messager secret du royaume tenaient ce moment une réunion secrète.
« Hm ~ pff, et ? »
Garrett avait reçu du messager le sac en cuir qui était rempli de pièces d’or.
Il avait également accepté d’autres choses comme les œuvres d’art et des bijoux.
« Cela ne nous dérange pas si vous attaquez sérieusement la première ligne de défense du royaume. Après tout, nous n’irons pas tout de suite sur le champ de bataille. »
« En provoquant une guerre pour vaincre la faction adverse, les habitants du royaume sont vraiment horribles. »
Bien qu’il ait dit cela, devant les œuvres d’art que Garrett regardait en ce moment, il était content de la situation.
« Très bien ! Je vais faire quelque chose pour la principauté. Nous devons juste nous battre férocement contre la première ligne de défense avant de céder du terrain face à la deuxième ligne de défense et de nous retirer, n’est-ce pas ? »
« Nous comptons sur vous, comte Garrett. »
« Laissez-moi faire. De plus, au cas où quelque chose se produirait — . »
« — Soyez rassurés. Au cas où il se passerait quelque chose avec la principauté, nous vous accueillerons à tout moment. Nous promettons de préparer un accueil encore meilleur qu’à l’époque. »
« Je compte sur vous. »
Garrett souhaitait faire défection vers le royaume par lui-même au cas où la principauté serait défaite.
Il n’y aura aucun problème pour moi, quel que soit le camp qui gagne. Le vrai tacticien obtiendra le triomphe, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite.
Pour Garrett, toute victoire était bonne tant qu’il était le vainqueur.
+++
J’étais occupé par diverses choses, mais aujourd’hui, j’avais été appelé par Nix.
Selon Nix : « Il y a beaucoup de choses que je veux te dire. — alors je voudrais qu’on se rencontre, » avait-il dit.
J’étais venu pour le dîner au château que Nix avait obtenu.
C’était comme un dîner où l’on invitait un parent, mais j’étais prêt à écouter Nix me harceler avec des remarques narquoises.
Même moi, je me sentais responsable de sa situation, alors j’avais l’intention d’écouter au moins ses remarques sarcastiques.
Mais je n’avais fait qu’écouter.
C’est ainsi que Marie et moi avions pénétré dans le château de l’ancien comte d’Offley — qui était le nid d’amour de Nix et Dorothéa-oneesan à l’heure actuelle. Nous y avions apprécié le dîner.
Cependant, à l’origine, je devrais écouter les remarques narquoises de Nix ici, mais — .
« Haha ~, c’était vraiment dur. S’il n’y avait pas de forêt à proximité, je ne pourrais pas me procurer de nourriture. »
— Nix se couvrait les yeux de sa main droite en écoutant l’histoire de Marie.
Il pleurait en sanglotant.
Dorothéa-oneesan avait également fait une grimace sérieuse et elle avait demandé à Marie.
« — Tu mangeais de l’herbe dans cette forêt ? »
Marie pencha la tête avec un regard confus avant de répondre.
« Non, je n’ai pas mangé d’herbe ou autre. Même les plantes ont chacune leur propre nom, et certaines d’entre elles sont comestibles. Mais elles ne sont pas savoureuses. Elles sont comestibles, mais dans le livre il a été écrit qu’elles ne sont pas adaptées pour être utilisées comme nourriture. »
J’étais aussi à court de mots.
Au début, le sujet portait sur le territoire de la maison Offley, puis la famille de Marie était devenue le sujet de la discussion. Ensuite, la discussion s’était déplacée vers le traitement de la famille de Marie — elle avait fini par devenir une discussion sur la façon dont Marie avait vécu auparavant.
Dorothéa-oneesan, exaspérée par les remarques narquoises de Nix, avait fait preuve de tact et avait abordé ce sujet.
Mais elle ne s’attendait pas à ce que ce sujet soit une mine terrestre comme celle-ci.
« Mais, le plus savoureux est l’écureuil. »
« Écureuil !? Veux-tu parler de cet adorable animal !? »
Dorothéa-oneesan avait été choquée.
Nix et moi étions aussi pareils.
« Cela m’a rendue un peu heureuse quand j’en ai trouvé un, parce que c’était une source précieuse de protéines. »
Cette fille, elle ne voyait qu’une source de protéines même quand elle voyait un joli animal, elle mentait, n’est-ce pas ?
Mais, l’histoire de Marie ne s’était pas arrêtée là.
« La peau d’animaux peut être vendue, donc je pouvais obtenir un vêtement d’occasion tout neuf en utilisant cet argent. Mais, j’ai vécu des choses effrayantes à plusieurs reprises dans la forêt. Les animaux comme le sanglier ou l’ours sont d’une force absurde. Parfois, il me fallait même une demi-journée pour les vaincre. »
La mise à mort d’un sanglier et d’un ours — a-t-elle dit !?
J’avais en quelque sorte deviné la raison pour laquelle le poing de Marie était si puissant.
Confirmation au cas où.
« Toi, as-tu vraiment combattu un jour un sanglier et un ours ? »
Marie avait répondu. « Je n’aurais jamais pu réussir contre un animal en pleine santé. » Mais elle s’était empressée de rajouter.
« Comme on peut s’y attendre, je ne peux pas gagner contre ce genre d’animaux lorsqu’ils sont en parfaite santé, j’ai donc visé les animaux qui s’étaient pris au piège. Malgré cela, il a fallu une demi-journée pour les vaincre. Mais, la viande après ce dur labeur était délicieuse ~. Leur peau pouvait aussi être vendue après cela, donc c’est doublement délicieux. J’avais un ensemble complet de vêtements d’occasion tout neufs. »
Quel genre de vêtements d’occasion tout neufs, hein !
On ne peut pas dire qu’un vêtement d’occasion soit neuf !
Dorothéa-oneesan avait pressé sa main sur sa bouche. Elle avait fait un geste au serviteur qui attendait près de notre table pour s’approcher.
Elle dégoulinait déjà de larmes !? Pour faire pleurer Dorothéa, comme cette histoire était tragique !
« M-madame, de quoi avez-vous besoin ? »
Les serviteurs avaient également été vraiment rebutés par l’histoire. Certains d’entre eux pleuraient aussi.
« Faites griller de la viande pour Marie-chan. »
Marie se réjouissait, mais elle était aussi gênée d’entendre cela.
« Est-ce que ça va ? Haha ~, je suis désolée si j’ai l’impression de faire pression sur Onee-san pour ça ~. »
Quand j’avais regardé l’assiette de Marie, la nourriture qui s’y trouvait avait déjà disparu.
Est-ce que je leur fais croire que je n’ai pas encore assez mangé parce que j’ai fini de manger trop vite — Marie devait avoir un tel malentendu.
Ce n’est pas ça ! C’est à cause de ton histoire de tout à l’heure !
Nix s’était levé et avait marché vers moi. Puis il avait posé ses deux mains sur mes épaules.
« Léon ! »
« Qu-Quoi ? »
« Il y a beaucoup de choses que je veux te dire, et je veux aussi te frapper. Honnêtement, j’avais prévu de te frapper aujourd’hui. »
N’est-ce pas horrible ? Même si j’avais fait de Nix un comte.
« Mais — mais, je vais avaler ce ressentiment. »
« Q-Quoi ? »
« C’est pourquoi, au moins, il faut rendre cette fille heureuse. Tu as compris, rends la heureuse quoi qu’il arrive ! »
Tu n’as pas besoin de me dire ça. Même moi, je ne conduirais pas Marie dans une situation aussi horrible que celle-là.
Je ne pouvais pas la conduire dans un coin, ou plutôt — Marie était plus dure et aussi plus forte que je ne l’imaginais. J’en avais compris la raison d’une manière ou d’une autre.
Marie était plus comme un enfant sauvage que je ne le pensais, elle était robuste.
Même si elle avait une apparence délicate, cette fille était une dure à cuire.
Elle était une personne solide, comme on pourrait l’attendre d’un général de la période Sengoku.
Les yeux de Marie s’illuminèrent lorsque le steak fut apporté.
« Uwa ~ Je. Je vais manger ~ ! »
Dorothéa avait essuyé ses larmes.
« Mange beaucoup, d’accord ? »
Je regardais Marie manger joyeusement tout en ayant peur de savoir à quel point le passé de cette fille était sombre.
J’avais juré dans mon cœur que je ne parlerais pas du passé devant Marie.
Après tout, elle avait également été tuée par des violences domestiques dans sa vie passée.
Que s’est-il passé pour qu’une femme soit rendue aussi malheureuse ?
Peut-être cette fille était-elle vraiment maudite ?
Nous avions versé des larmes en regardant Marie profiter du repas.
Puis — un domestique était entré dans la salle à manger en panique.
En voyant l’état de la servante, Nix avait senti que c’était quelque chose d’alarmant.
Il n’avait pas réprimandé l’impolitesse de la servante.
« Que s’est-il passé ? »
« C’est affreux. On rapporte que des insurrections se produisent partout ! »
« — Qu’as-tu dit ? »
Il semblerait que des insurrections aient eu lieu partout dans le royaume au même moment.
Mais si je devais le dire, ce serait suspect.
Nous ne connaissions pas encore le détail des nobles qui se rebellaient, mais dans ce royaume de Hohlfahrt, l’insurrection se produisait rarement, ou plutôt il était difficile de se révolter.
Les nobles seigneurs féodaux n’avaient pas beaucoup de pouvoir pour se révolter. Ils savaient aussi à quel point la puissance nationale du royaume était forte, et ils n’osaient pas le faire.
En premier lieu, ils éviteraient une bataille où ils n’auraient aucun espoir de victoire.
Même s’ils s’étaient révoltés à cause de choses comme l’entêtement ou l’orgueil, pour que plusieurs insurrections se produisent simultanément — cela pesait sur mon esprit.
S’ils avaient prévu de le faire ce jour précis, il devrait y avoir des informations sur ça quelque part.
Alors si ce n’était pas les nobles qui se révoltaient, était-ce les roturiers ?
Cependant, bien que le royaume de Hohlfahrt ait été très dur envers une partie de la noblesse, ce pays était relativement gentil avec les roturiers.
Alors, si ce n’était pas les nobles ou les roturiers, était-ce dû à une sorte d’organisation ?
Je ne connaissais pas la réponse, mais je n’avais qu’une idée en tête.
Je m’étais souvenu que dans le jeu, les pirates se déchaînaient à cette époque.
Le royaume était-il toujours dans la tourmente même après que nous ayons vaincu les pirates et volé l’atout de la principauté ?
Est-ce que c’est ce qu’on appelle la « force de correction » au travail ?
« — C’est horrible. »
Personne n’avait été surpris par mes marmonnements.
Nix et Dorothéa-oneesan quittèrent la salle à manger.
Marie avait l’air troublée.
« Hein ? Que devons-nous faire ? Mais je n’ai toujours pas fini de manger !? »
« Toi — non, c’est bon. Il suffit de manger lentement. Nous ne pourrons rien faire de toute façon pour l’instant. »
Marie reprit son repas. Elle n’arrêtait pas non plus de m’envoyer des regards.
« Léon, ne peux-tu toujours pas contacter Luxon ? »
« Ce type, que fait-il en ce moment important ? »
En ce moment, Luxon n’était pas là parce qu’il avait dit qu’il avait une tâche à accomplir.
Il avait dit que c’était une affaire qu’il ne pouvait pas retarder quoi qu’il arrive, alors je l’avais renvoyé, mais — j’aurais du garder Luxon à mes côtés si j’avais su que cela allait arriver.