Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : La maison Barrière des Six Grands Nobles

Partie 3

Quand Lelia avait fini de se maquiller et était sortie, il y avait Loïc qui l’attendait.

« Yo Lelia, » déclara Loïc.

« — Loïc, » déclara Lelia.

Elle le dévisagea, mais Loïc n’y fit pas attention et lui parla avec un sourire. « Ne regarde pas comme ça. En fait, j’ai une bonne nouvelle pour toi. »

« Une bonne nouvelle, dites-vous ? » demanda Lelia.

« Tu comprends toi-même que tu ne peux pas te marier avec Émile si tu restes comme tu es, n’est-ce pas? » demanda Loïc.

Émile était membre des six grandes familles de nobles.

Son statut était bien trop différent de celui de Lelia à l’heure actuelle.

Cela deviendrait possible en fonction de l’évolution de la situation à partir de maintenant, mais Lelia ne pouvait pas le dire à Loïc.

« C’est vrai, mais, et alors ? » demanda Lelia.

« Je t’ai dit de ne pas te fâcher. Je dis que je te donnerai un coup de main pour que tu puisses te marier avec Émile. Si tu veux, nous pouvons avoir cette discussion avec Émile, » déclara Loïc.

Lelia s’était demandé à quoi pensait Loïc lorsqu’il avait suggéré qu’Émile soit également présent pour la discussion.

« Loïc, ma grande sœur ne t’aime pas —, » déclara Lelia.

« Je sais. C’était de ma faute, » déclara Loïc.

« Hein ? » s’exclama Lelia.

Contrairement à sa manière d’agir avec force jusqu’à présent, Loïc manifestait des remords.

« C’est ma faute si j’ai fait peur à Noëlle comme ça. C’est pourquoi je veux que tu m’aides, » déclara Loïc.

« — êtes-vous sérieux ? » demanda Lelia.

« Évidemment. Moi-même, je ne veux pas faire peur à Noëlle. Je veux devenir son amoureux, tout comme toi et Émile. Non, désolé. Je pense à aller encore plus loin que cela, » déclara Loïc.

La méfiance de Lelia s’affaiblissait peu à peu, voyant les actions de Loïc légèrement enjoué.

« Que comptez-vous faire ? » demanda Lelia.

Les yeux de Loïc étaient devenus sérieux.

« Lelia — Noëlle et toi êtes tous deux des survivantes de la maison Lespinasse, n’est-ce pas ? » demanda Loïc.

« Tsu! »

Elle n’avait jamais pensé qu’elle serait exposée à ce genre de moment.

Loïc avait placé sa main sur l’épaule de Lelia, très énervée, pour la calmer.

« Ne t’inquiète pas. Je vous protégerai tous les deux. Je veux aussi demander l’aide d’Émile parce qu’il y a quelqu’un qui vous vise toutes les deux, » déclara Loïc.

Qui les ciblerait ?

Même Lelia connaissait la réponse.

« La maison Rault, » murmura Lelia.

« C’est exact. Il sera difficile de vaincre le président en exercice, mais ma maison deviendra le protecteur pour vous deux pour vous protéger toutes les deux. — En fait, j’ai vu la main droite de Noëlle, » déclara Loïc.

Lelia avait commencé à transpirer abondamment.

Pas bon. Pas bon, pas bon ! S’il apprend que l’écusson du gardien est apparu sur Léon, je ne sais pas ce que Loïc fera.

L’écusson était apparu sur Léon en premier.

Mais, c’est la prêtresse qui avait choisi le gardien à Alzer.

En d’autres termes, il était fort possible que les gens ne comprennent pas que la prêtresse — Noëlle avait déjà choisi Léon.

Si cela arrivait, Lelia ne savait pas ce que Loïc ferait avec sa jalousie.

Même si elle avait essayé de résoudre le malentendu, c’était compliqué, car Noëlle était également amoureuse de Léon. Lelia était troublée.

« Loïc, vous voyez —, » commença Lelia.

« Le symbole de la prêtresse apparaît sur la main droite de Noëlle. Noëlle est choisie comme prêtresse. Lelia, je veux que tu m’aides. Je jure que je ne ferai pas d’erreur cette fois-ci, » déclara Loïc.

« Hein ? »

Il semble que Loïc ne connaissait pas l’existence du symbole de Léon.

« Nous allons faire en sorte que Noëlle me choisisse comme protecteur. Si cela se produit, la maison Barrière vous protégera toutes les deux. Veux-tu m’aider Lelia ? » demanda Loïc.

Lelia était confuse.

« Désolée, je n’arrive pas à réfléchir en ce moment, » déclara Lelia.

Loïc s’était excusé. « Désolé. Je prends de l’avance. Mais, s’il y a quelque chose, tu peux compter sur moi, d’accord ? »

Lelia avait fait un petit signe de tête.

Et puis elle avait regardé Loïc alors qu’il partait de là.

Loïc se calme enfin. Peut-être, si c’est lui en ce moment, alors même la grande sœur le fera — .

Si c’était le Loïc de tout à l’heure, peut-être pourrait-elle lui confier Noëlle ?

C’est ce que pensait Lelia.

 

***

Loïc qui tournait le dos à Lelia avait un sourire sinistre. Noëlle, on dirait que tu vas bientôt devenir mienne.

Loïc était devenu très calme, mais c’était parce qu’il avait eu une idée de la façon d’obtenir Noëlle.

Son statut était un obstacle pour lui jusqu’à présent.

En outre, Noëlle le rejetait de son propre gré.

Mais Loïc avait maintenant obtenu la justification qui pouvait les renverser.

Loïc avait senti quelqu’un approcher. Il avait effacé son expression et mis un sourire.

C’était Hughes, accompagné de Fernand, qui était apparu.

« Loïc, ça fait longtemps. Tu as vraiment grandi, » déclara Fernand.

« Tu dis toujours cela chaque fois que nous nous rencontrons, » déclara Loïc.

Ils s’étaient serré la main, puis Fernand avait souri.

« C’est mon expression courante. Alors, pardonne-moi pour cela. Plus important encore, j’ai entendu dire que tu avais quelque chose d’important à dire ? » demanda Fernand.

« — Parlons dans un endroit où il n’y a personne d’autre. Il s’agira d’une discussion importante pour l’avenir d’Alzer, » déclara Loïc.

Fernand avait rétréci ses yeux.

Hughes avait averti Loïc après avoir vu cela.

« Je ne vais pas te pardonner si ce n’est qu’un discourt inutile pour Nii-san, » déclara Hughes.

« Hughes, arrête. Écoutons ce qu’il a à dire, » déclara Fernand.

Fernand avait dit qu’il écouterait l’histoire de Loïc, alors Hughes s’était tu même s’il avait l’air mécontent.

« Je te suis redevable. Par ici, s’il vous plaît, » déclara Loïc.

Les trois hommes avaient disparu dans une pièce vide.

 

***

Dans une salle de pause à l’intérieur du lieu de la fête.

Louise discutait avec Albergue dans la salle.

Albergue faisait une tête d’enterrement.

« Hughes est lui aussi un enfant difficile. Il continue de se féminiser même s’il a une fiancée maintenant, » déclara Albergue.

En entendant cela, Louise avait dit qu’elle n’avait pas de grandes attentes dès le départ.

« Je ne chercherai rien de tel que l’amour dans un mariage politique. Je me marierai pour le bien de la maison Rault, » déclara Louise.

« Louise, même si aucune règle ne dit qu’on ne peut pas être heureux. — Mais, je suis un peu inquiet, » déclara Albergue.

« À propos de quoi ? » demanda Louise.

Dans sa robe, Louise ressemblait à une femme adulte.

Albergue avait l’air heureux de voir sa fille grandir en beauté.

« Peut-être souhaitais-tu te marier avec le comte Baltfault ? » demanda Albergue.

Louise était devenue rouge jusqu’aux oreilles à cause de la remarque taquine.

« Ne sois pas stupide ! Qu’est-ce que tu insinues à propos de moi et d’un enfant qui ressemble à mon petit frère ? » demanda Louise.

« Hahahaha, s’il n’y a personne pour te prendre, alors te pousser sur lui ne sera pas un problème. — En fait, le problème est plus pour moi que pour toi, » déclara Albergue.

Albergue avait honte de lui-même qui essayait de créer un lien basé sur ses propres sentiments.

Albergue soupira.

« Le mariage aura lieu après l’obtention de ton diplôme, mais va vivre avec Hughes pour le moment, » déclara Albergue.

« Je le sais, » déclara Louise.

Albergue avait regardé en bas.

« Louise, je suis désolé. Je t’utilise comme outil de mariage politique alors même que tu as quelqu’un d’autre qui te plaît, » déclara Albergue.

Elle aurait pu.

Ou peut-être trouvera-t-elle quelqu’un comme ça à l’avenir.

Mais cela n’avait aucun sens.

« Je suis née fille d’une famille de grand noble. J’ai abandonné quelque chose comme ça depuis longtemps. Après tout, il y a même eu une discussion sur les fiançailles de Léon à l’âge de cinq ans, » déclara Louise.

Louise avait soudain réalisé ce qu’elle venait de dire et s’était couvert la bouche avec sa main.

Mais Albergue ne l’avait pas blâmée.

« Oui. Moi aussi, je n’aurais pas à m’inquiéter si Léon était encore en vie. Mais, mon fils en ce moment est Serge. Je ferai de mon mieux jusqu’à ce que cet enfant devienne un bon adulte, » déclara Albergue.

L’humeur de Louise s’était aigrie lorsque le nom de Serge était sorti.

« Je déteste cet enfant, » déclara Louise.

« Il est devenu ton petit frère. J’aimerais que tu puisses également l’accepter, » déclara Albergue.

Le temps de pause était trop long.

Albergue avait quitté la salle.

« Louise, cela peut être difficile pour toi, mais — tu devrais accepter Serge, » déclara Albergue.

Quand la porte avait été fermée, Louise avait serré les dents.

« Mon petit frère n’est que Léon, que ce soit maintenant ou dans le passé. — Léon, pourquoi es-tu mort? » demanda Louise.

Elle retenait désespérément ses larmes pour les empêcher de couler.

Après cela, Louise ne voulait plus sortir de la pièce. Elle n’avait cessé de se rappeler le passé jusqu’à ce qu’un domestique s’inquiète et vienne la chercher.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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